Jour 1 des qualifications en page précédente

Go Kelly Lambarelli t'es la meilleure

Askip Lambarelli est pas plus rapide que les grands-parents de Félix et Niki, mais elle se qualifie quand même, cocasse

J'ai galéré à comprendre leur système de qualif, mais au final c'était assez kiffant à suivre (lire) Elles sont diffusées les qualifs samedi IRL ? Ça m'a donné envie de les suivre en fil rouge en même temps que tous les autres événements sportifs d'une journée ultra chargée

Oui c'est en direct, cette année c'est retransmis sur le simulcast NBC semblerait-il https://www.motorsport.com/indycar/news/indy-schedule-practice-qualifying-race/4853602/

Je me suis farci la qualif de 2018 que j'ai trouvé en quasi-intégralité sur YouTube pour avoir une idée de physionomie, combien de temps on perd en cas de drapeau rouge, quels sont les profils de mecs qui effacent leurs chronos pour repasser immédiatement, etc
C'est un peu chiant, y'a pas mal de temps morts et puis ça dure 6h50 bordel de Dieu, mais c'est assez fascinant de voir un seul mec sur l'ovale en train d'essayer de faire de son mieux, avec le stress d'être dans les 9 premiers ou au pire d'être dans les 30 premiers Comme j'étais sur Youtube j'ai pu sauter les drapeaux rouges et l'intervalle entre les pilotes, parce que chaque gars est 5 minutes en piste mais le chrono dure 2:30, donc ça me permettait de snober les tours de décélération de pilote A et les tours d'accélération de pilote B

Le 11 août 2020 à 23:41:53 Haryanto a écrit :
Oui c'est en direct, cette année c'est retransmis sur le simulcast NBC semblerait-il https://www.motorsport.com/indycar/news/indy-schedule-practice-qualifying-race/4853602/

Si je choppe un bon stream j'essaierai de suivre + ou -

Je me suis farci la qualif de 2018 que j'ai trouvé en quasi-intégralité sur YouTube pour avoir une idée de physionomie, combien de temps on perd en cas de drapeau rouge, quels sont les profils de mecs qui effacent leurs chronos pour repasser immédiatement, etc
C'est un peu chiant, y'a pas mal de temps morts et puis ça dure 6h50 bordel de Dieu, mais c'est assez fascinant de voir un seul mec sur l'ovale en train d'essayer de faire de son mieux, avec le stress d'être dans les 9 premiers ou au pire d'être dans les 30 premiers Comme j'étais sur Youtube j'ai pu sauter les drapeaux rouges et l'intervalle entre les pilotes, parce que chaque gars est 5 minutes en piste mais le chrono dure 2:30, donc ça me permettait de snober les tours de décélération de pilote A et les tours d'accélération de pilote B

Ce professionnalisme SpoilAfficherMasquerou sadomasochisme, c'est selon

Le 12 août 2020 à 00:31:08 Mouf67 a écrit :

Je me suis farci la qualif de 2018 que j'ai trouvé en quasi-intégralité sur YouTube pour avoir une idée de physionomie, combien de temps on perd en cas de drapeau rouge, quels sont les profils de mecs qui effacent leurs chronos pour repasser immédiatement, etc
C'est un peu chiant, y'a pas mal de temps morts et puis ça dure 6h50 bordel de Dieu, mais c'est assez fascinant de voir un seul mec sur l'ovale en train d'essayer de faire de son mieux, avec le stress d'être dans les 9 premiers ou au pire d'être dans les 30 premiers Comme j'étais sur Youtube j'ai pu sauter les drapeaux rouges et l'intervalle entre les pilotes, parce que chaque gars est 5 minutes en piste mais le chrono dure 2:30, donc ça me permettait de snober les tours de décélération de pilote A et les tours d'accélération de pilote B

Ce professionnalisme SpoilAfficherMasquerou sadomasochisme, c'est selon

Entre nous on va pas se mentir, j'avais écrit cette qualif avant d'en regarder une, du coup c'était n'importe quoi
Y'avait pas de logique sur les chronos, des mecs qui allaient pas dans la file de gauche alors qu'en réalité ils devraient y aller, ...:hap:
C'était la même avec la course, à la base y'avait pas de vraie évolution, au pire c'était du +/-1 place en milieu de relais comme ça fait la plupart du temps en F1, mais j'ignorais qu'un mec pouvait partir 4, être 12 après 60 tours, remonter 10 secondes en un relais et revenir 6 Donc je me suis maté une édition oklm pour voir la physionomie de course et j'ai fait un peu de theory crafting pour avoir une idée de qui fait quoi à quel moment, honnêtement c'était plus marrant qu'autre chose

Alors qu'avec Le Mans ça l'était beaucoup moins

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

Chapitre 20 (n°376) : Upsets

Dimanche 17 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)

Quel plaisir d’être en vacances ! Je me sens soulagé de ne pas avoir à piloter aujourd’hui, même s’il faudra reprendre le volant demain, car j’ai besoin de souffler. Je me suis demandé si c’était normal de ressentir un tel état de fatigue et, en demandant à Lance Stroll hier soir, il m’a dit que c’était pareil pour tout le monde : même les types qui sont là depuis cinq, dix, quinze ou vingt ans ressentent cette fatigue nerveuse après le premier jour des qualifs. Graham m’a dit la même chose et, si Graham le vétéran le dit, c’est que c’est vrai. La première participation aux 500 miles de mon équipier remonte à 2008 et, chaque année depuis 2008, il est dans le même état le samedi.

Ce dimanche matin donc, c’est plus ludique. A neuf heures, je suis néanmoins debout pour regarder le Grand Prix d’Espagne de F1, septième manche de la saison. Traditionnellement peu intéressant, la course ibérique ne déroge pas à la règle cette fois et, pour tout vous dire, je me suis pas mal ennuyé. Le schéma habituel de la lutte à neuf s’est répétée, puisque Jukka Jokinen ne semble toujours pas en mesure de suivre les autres pilotes des cinq grosses équipes, et malgré un peu d’action entre eux, c’est bien un pilote de la seconde partie de tableau qui a produit le spectacle ; Davide Benzoni, le rookie italien, a mené à bien sa stratégie à un arrêt pour couper la ligne à la cinquième place, un résultat très encourageant pour lui et pour Dallara. Je dois avouer que le gamin me bluffe, il fait partie des bonnes surprises au même titre que Vojislav pour l’instant. A l’inverse, pas mal de mauvaises surprises ; Haas et Sauber ont raté leur développement, Nagase n’est pas au niveau, Agostino est en sérieuses difficultés, Jokinen semble déjà craquer sous la pression d’Audi, Renault fait preuve d’une grosse irrégularité, China a dégoté deux pilotes de niveau ridicule : le niveau du championnat a régressé, c’est évident. Mention spéciale malgré tout à Thibaut Spratt, mon ancien collègue chez Red Bull, qui a été embauché par China depuis le retour en Europe et qui a inscrit les premiers points de l’écurie cette année et ce pour son second Grand Prix seulement. Bien meilleur que les cinq tours de retard de Thanh Dao Pham…
Russell l’a emporté devant Leclerc, le classement du championnat est identique et je suis à peine étonné de voir ces deux gars s’en donner à coeur-joie dans un plateau à niveau plus faible.

Classements en F1 après 7/24 courses :

Ce matin, l’action en piste existe également dans l’Indiana, même si elle est moindre en termes de nombre de compétiteurs. D’abord une demie-heure de roulage pour les six en danger, ensuite une demie-heure pour les neuf chasseurs de pole, ensuite la qualification de la dernière ligne et enfin le Fast Nine. Isolé dans le camion de l’écurie pour regarder la fin du GP, je manque les premiers essais mais je parviens à assister à ceux des neuf plus rapides d’hier.
La qualification pour connaître les trois derniers participants aux 500 miles ne commence qu’à 16h30 alors, en attendant, je discute avec des confrères, notamment avec d’anciennes connaissances de formules de promotion comme Felix ou Lance, mes équipiers en F3 en 2015, lors de cette année où tant de pilotes talentueux se tiraient la bourre dans l’ombre. Quant aux autres pilotes, c’est l’occasion de continuer à en apprendre sur eux car, le calendrier étant moins chargé et ma présence aux Etats-Unis se limitant globalement aux week-ends de compétition, je ne les connais à vrai dire pas réellement. En F1, vous êtes obligé de connaître vos adversaires car vous passez énormément de temps à les côtoyer mais, en Indy, c’est assez différent ; les passe-temps ne sont pas les mêmes entre deux séances.

L’après-midi, après avoir passé près d’une heure au téléphone avec mon père pour le convaincre de venir - et si possible d’emmener mes enfants - le week-end prochain, je me positionne dans le garage de l’écurie pour suivre les deux séances de qualification du jour en compagnie des gars de l’équipe. Ca me fatigue un peu de dire “les gars et les filles”, mais Heather refuse qu’on la considère comme un garçon manqué car elle est loin d’en être un, alors ne m’en voulez pas.
Pour le Last Row Shootout, qui détermine les places 31 à 33 de la grille ainsi que les noms des trois non-participants, l’ordre de passage est celui du tirage original, c’est à dire Kopinski, Barbero, VeeKay, Harvey, Carter et Hunter-Reay. Un seul run par pilote, pas de question de ligne 1 ou de ligne 2. Seulement quatre tours pour prouver sa valeur.

L’entame est très timide avec Kopinski, à peine plus rapide avec Barbero, mais Rinus VeeKay passe ensuite et assure quasiment sa participation. Affecté par des problèmes de réglage sur sa T-car en fin d’après-midi hier, Rinus n’arrivait pas à aligner les astres pour se mettre dans les 30 mais il vient de s’assurer de partir 31ème, selon toute vraisemblance.
Jack Harvey prend la suite et réalise aussi un tour convaincant, signant le deuxième temps et éliminant d’ores et déjà Mateusz Kopinski.
Cameron Carter, lancé ensuite en avant-dernier, créé une grosse surprise en prenant la tête de cette séance en battant VeeKay. L’australien pourra presque l’ajouter à son CV, toujours est-il qu’il vient d’assurer sa participation, privant l’espagnol Teo Barbero de ses premiers 500 miles.
Le duel final a donc lieu entre Ryan Hunter-Reay et Jack Harvey, deux noms qu’on n’aurait pas attendu dans ce shootout. Le premier s’est crashé hier en faisant preuve de trop de confiance, le second déçoit purement et simplement depuis hier. Et encore une fois, l’un des plus grands pilotes d’Indycar se retrouve frappé par les cieux ; alors qu’il était sur des marques à 228,1mph et 227,9mph sur ses deux premiers tours, Hunter-Reay connaît une légère dérive en rentrant dans le virage 4 dans son troisième tour et perd en rythme. Il se retrouve avec une perte de vitesse conséquente sur le tour 3 et le tour 4 pour ne franchir la ligne qu’avec le quatrième temps de la séance. Pas de nouvelle chance : c’en est fini pour le pilote Andretti. Incroyable séisme à Indianapolis.

1- #44 Cameron Carter - 227,718mph - partira 31ème
2- #3 Rinus VeeKay - 227,501mph - partira 32ème
3- #24 Jack Harvey - 227,229mph - partira 33ème
4- #28 Ryan Hunter-Reay - 227,206mph - bumped
5- #48 Teo Barbero - 227,175mph - bumped
6- #59 Mateusz Kopinski - 227,089mph - bumped

C’est avec beaucoup de peine que le circuit digère donc la nouvelle ; comme Simon Pagenaud, Hunter-Reay participe aux deux courses du mois de mai au souvenir de sa glorieuse carrière et ça ne fait pas plaisir du tout de savoir que son rêve et son mois de mai prennent fin ici.

A peine remis de nos émotions, nous enchaînons avec le Fast Nine, où la pole va se jouer. L’ordre est l’ordre inverse du classement d’hier, à savoir : Leist, Chevalier, Ferrucci, Haymond, Fittipaldi, Askew, Rossi, Stevenson et enfin Milligan.

1- #88 Matheus Leist - 229,703mph

1- #13 Paul Chevalier - 229,816mph

2- #25 Santino Ferrucci - 229,753mph

4- #7 Sarah Haymond - 229,471mph

1- #14 Pietro Fittipaldi - 230,202mph

2- #11 Oliver Askew - 230,092mph

3- #26 Alexander Rossi - 230,049mph

1- #32 Marcus Stevenson - 230,303mph

4- #6 Adam Milligan - 230,077mph

C’est historique ; pour la première fois dans l’Histoire, un afro-américain est en pole des 500 miles. Marcus Stevenson a posé son empreinte sur ce Fast Nine, au cours duquel seul Pietro Fittipaldi a semblé sur la même planète que lui. Au cours de la longue histoire de cette course, disputée pour la première fois en 1911, un nombre hallucinant de pilotes ont tenté d’écrire dans le grand livre de ce circuit mais, aujourd’hui, Marcus vient de le faire d’une bien belle manière. A vingt-et-un ans, il a désormais l’occasion de devenir - de loin - le plus jeune vainqueur de l’Histoire des 500 miles et il a également l’occasion de devenir un symbole pour toute la communauté afro-américaine.

Grille de départ des 500 miles d’Indianapolis :

Vendredi 22 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway (IN)

J-2. L’excitation et la tension s’entremêlent dans ma tête et je suis un peu tout fou-fou. Plus l’échéance se rapproche, plus mon rythme cardiaque s’accélère et, à l’amorce des derniers essais, la tension en reprend un coup. C’est la dernière fois que nous sortons nos machines du garage avant dimanche et, après deux heures de roulage en cinq jours, je commence à me dire qu’il était temps. Si nous avons repris la piste pour deux heures lundi après-midi, il ne s’est rien passé sur le bitume depuis cette séance et ça finit par manquer. La caricature prête à l’Indycar une tendance promotionnelle et mercantile : par exemple, quand je gagne, je ne dis pas que “la voiture du team Rahal était superbe” mais que “les gars ont fait un super boulot pour régler cette Astellas SMP” afin d’honorer mes deux principaux commanditaires. Nous avons donc passé trois jours à faire une pléthore d’événements promotionnels, certains très formels, d’autres plus cools, la majorité à proximité du circuit et certains dans le centre-ville d’Indianapolis ; c’est marrant deux minutes mais vous me connaissez, je déteste ce genre de trucs à moins de pouvoir y ajouter ma touche humoristique. Quand Graham était mobilisé aussi, nous avons bien entendu réussi à faire cela mais il y a certaines consignes inchangeables et, quand ça fait trois jours que vous faites ça non-stop, c’est un peu barbant. Ce n’est pas ça qui m’intéresse en premier lieu, dans le sport : moi, ce que je veux, c’est piloter. Et même si ce n’est qu’une heure, ce Carb Day à deux jours de la course permet de dégourdir les jambes et la mécanique.
Après ma déconvenue de samedi où j’en ai beaucoup plus sué que prévu, j’ai voulu évacuer la frustration en sortant les organes lundi et en signant un deuxième chrono qui m’a permis de dormir sereinement sur ces trois nuits mais, aujourd’hui, hors de question d’agir comme ça ; je fais un petit roulage pour vérifier que tout fonctionne et c’est bon. Pas besoin d’en faire trop.

Je me permet même de me décasquer à dix minutes de la fin de séance, alors que les derniers pilotes sont encore en piste, et je commence mon débrief avec les gars sur les ultimes modifications à apporter sur la voiture.

Niki : J’ai le sentiment qu’il faudra changer l’appui en toute fin de course, quand on sera en peloton. Plus sur l’avant, moins sur l’arrière.
Steve : Fais gaffe, c’est une technique risquée. C’est sûr que tu iras plus vite mais tu n’as pas testé cette configuration et, crois-moi, il y en a qui ont regretté de partir dans ce sens-là par le passé.
Niki : J’ai suivi Karam tout à l’heure, le volant était lourd. Donc quand on sera entassés après les Pace Car en fin de course, ça sera la même merde. Je veux que le train avant ne perde pas la traction du tout.
Steve : Pas sûr que ça vaille le coup. Mieux vaut perdre deux places que deux roues, non ?
Niki : Ca dépend de quelles places on parle.
Steve: On en parlera au débrief, Graham saura mieux te parler du ressenti que moi. Mais je pense que c’est une mauvaise chose...
Niki : C’est un discours de mauviette, ça-
Steve : Non, c’est juste que-

Au même moment, un vacarme agite le circuit. Alertés par le bruit sourd et par le bruit des rares spectateurs placés en tribunes, Steve et moi nous précipitons vers la télé installée dans le box : Colton Herta est sorti avec une violence inouïe. De toutes les sorties observées depuis dix jours, c’est la plus violente et de loin. Il a fait un 270° et a tapé sur le mur extérieur avec l’arrière-gauche en premier, ce qui a eu pour vocation de produire un choc très rude et de faire décoller son Andretti du sol. Il faut plusieurs minutes à Colton pour s’extraire de sa voiture, avec l’aide de l’équipe de GMR du circuit, ce qui provoque une vague d’applaudissements dans des gradins pourtant pas très remplis.

Alors que ce week-end marque le trentième anniversaire de la mort de Scott Brayton, dernier pilote tué sur le Speedway et disparu ce même vendredi d’avant-course après avoir signé la pole de l’édition 1996, le crash de Colton rappelle tristement celui de Brayton bien que les conséquences soient bien moins lourdes. Bien que conscient, le champion 2024 et vainqueur ici il y a trois ans apparaît bien sonné par l’impact et les images où on le voit s’asseoir sur le ponton de son épave pour reprendre son souffle traduisent l’impact qu’il vient d’encaisser. Dans la foulée, après avoir fait un signe du pouce en direction de la tribune pour rassurer, il monte dans la voiture médicale et est donc conduit au centre médical du circuit.

La séance n’ayant pas repris à cause de la contrainte de temps, l’attention se concentre donc vers le pilote de la numéro 26, qualifié onzième pour dimanche. Cueilli à la sortie du centre médical, son staff commet une erreur stratégique qui est de ne rien dire. Tout le monde le sait donc à partir de cet instant : Colton Herta ne prendra probablement pas le départ des 500 miles d'Indianapolis.

La grille des 500 miles semble donc être officielle, l'heure pour vous de donner vos pronos pour la course qui sera postée ce week-end
C'est le chapitre le plus long de l'Histoire de la story, je crois, alors attachez vos ceintures car ça va être un beau bordel

Je l'aime bien ce Stevenson Je serai son supporter pour la course, même si je ne le vois pas gagner

Mon prono :
1. Askew
2. Newgarden
3. Rossi
4. Stevenson
5. Kofler
6. VeeKay (grosse remontée)
...
22. Lambarelli

DNF majeurs : Milligan, Rahal, Pagenaud, Rosenqvist, Sette Câmara

Mention spéciale malgré tout à Thibaut Spratt, mon ancien collègue chez Red Bull, qui a été embauché par China depuis le retour en Europe et qui a inscrit les premiers points de l’écurie cette année et ce pour son second Grand Prix seulement. Bien meilleur que les cinq tours de retard de Thanh Dao Pham…

Thanh Dao Pham qui nous a fait une Yuji Ide

Bon, à la base c'était censé être une surprise, mais en vrai j'ai un emploi du temps galère ce week-end alors je lève la surprise : les 500 miles seront postés en 3 parties (JVC oblige) et du coup vous aurez normalement la première partie demain matin, la seconde dimanche matin et la troisième dimanche après le GP

J'annonce : "Lambarelli peut créer la surprise"

Chapitre 21 (n°377) : 500

Dimanche 24 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)

Le grand jour. Le plus grand événement auquel il m’ait été donné de participer. Plus de 350 000 spectateurs massés dans les tribunes, prêts à suivre le spectacle qui va s’offrir à eux. Trente-trois compétiteurs, deux-cent boucles et près de trois heures de divertissement dans l’un des plus grands sinon le plus grand stade du monde. Et le spectacle a déjà commencé.

En effet, Colton Herta ne participera pas à l’épreuve. Nous l’avons appris vendredi soir même si on s’en doutait ; il n’a pas répondu favorablement au protocole commotion lors de son checkup au centre médical et les médecins n’ont pas eu d’autre choix que de l’obliger à se retirer de la course. Avant le début de la saison, quand nous sommes tous en pleine forme, nous effectuons tous des tests cognitifs qui servent de référence durant la saison. Ainsi, dès que quelqu’un prend une grosse boîte, on lui fait subir les mêmes tests et on confronte les résultats à ceux obtenus lors de l’hiver. S’ils ne sont pas satisfaisants, le feu vert n’est pas donné au pilote et c’est le cas ici. Énorme déception pour Colton mais une part de “darling story” également puisque, comme l’autorise le règlement, le team Andretti aura un autre pilote dans la numéro 26 et ce pilote, c’est Ryan Hunter-Reay. Éliminé lors du Bump Day dimanche dernier, le vétéran américain va bénéficier d’une seconde chance, dans une voiture qui n’est pas la sienne. Il a donc eu une demie-heure de test hier pour prendre le contrôle de la voiture de Colton et il prendra place à la onzième place au moment du départ.

Grille de départ des 500 miles d’Indianapolis :

Malgré cet énorme retournement de situation, cette semaine a été beaucoup plus plate que la précédente ; seulement trois heures de roulage cette semaine, ça peut paraître peu, mais ça rentre aussi dans le folklore de cette course. On a passé beaucoup de temps dans des dîners de gala avec les partenaires de l’écurie, pour les remercier de leur soutien et les impliquer dans l'événement qui les intéresse le plus, mais cela génère de l’attente. Cette attente se transforme en excitation. Vous attendez le jour J, les heures passent et vous ne voulez qu’une chose : que ça commence. Que le speaker prenne son foutu micro et prononce la sainte phrase.

Hier, c’était un peu Fans Day ; autographes, rencontres avec les fans, ce genre de choses. Les autographes étaient très “formalisés” pour éviter le bordel et ce n’était pas plus mal ainsi. Nous étions par rangées de trois, les fans choisissaient quelle rangée ils voulaient et ils repartaient avec un autographe des trois pilotes de la rangée. Ca évitait d’avoir un attroupement devant Ed Carpenter, enfant d’Indianapolis, ou Alexander Rossi, très populaire parmi les fans, et ça a permis à des gars moins connus comme Angelo Fioretti ou Cameron Carter de signer quelques goodies. Pour ma part, j’étais un peu la “star” de ma rangée en raison de ma renommée et de mon classement au championnat, et j’étais aux côtés de Spencer Pigot et de Sage Karam. Je trouve ce système bien conçu, même si certains fans ont été déçus de ne pas pouvoir récolter la signature de Rinus VeeKay en plus de la mienne, par exemple.

En ce dimanche midi, les protocoles battent leur plein : parade des anciens vainqueurs, défilé des voitures vintage, protocoles un peu plus militaires et ainsi de suite. On s’approche du départ et le protocole le plus américain de tous a lieu, à savoir la présentation des pilotes. De la ligne 11 composée de Harvey, VeeKay et Carter jusqu’à la ligne 1 d’Askew, Fittipaldi et Stevenson, nous sommes présentés ligne par ligne puis pilote par pilote par le speaker du circuit. Une occasion pour moi de voir à quel point je suis populaire et, ma foi, ce n’était pas si mal. Équipé de ma casquette mauve, de mes lunettes de soleil et de ma bouteille d’eau et accompagné par les jumeaux, je suis monté sur l’estrade et le public m’a acclamé au moment où mon nom a été prononcé, ce qui est déjà un bon début. Arrivés jeudi avec mon père, mes enfants m’ont accompagné jusque sur l’estrade car, apparemment, c’est ce que font tous les enfants de pilotes. Je trouve ça plus gênant qu’autre chose - le protocole dans l’ensemble est déjà très gênant - mais soit. J’ai été présenté en même temps qu’Angelo Fioretti et Graham, qui seront mes premiers adversaires dès le drapeau vert.

Pendant une demie-heure durant ensuite, les chants se multiplient, jusqu’à l’hymne américain chanté par Camila Cabello et “Back Home in Indiana” performé par un chanteur que je ne connais à vrai dire pas. Après ça, le moment que nous attendons tous se produit ; Tony George, le patron de l’Indycar, s’approche du micro et lance la mythique phrase : Drivers, start your engine!

---DÉPART
Jakob : C’en est terminé pour les salutations au public ; les pilotes se rangent trois par trois, nous sommes dans le dernier des tours de parade. Au prochain passage sur la ligne, nous serons partis pour deux cent tours et plus de trois heures ! Rene, parlez-nous de ce que les pilotes ressentent en ce moment.
Rene : C’est difficile de se mettre à leur place mais, face à un rendez-vous si spécial, j’imagine qu’ils doivent avoir des battements de coeur rapides ! A partir du moment où ils se rangent par ligne, on aborde les choses sérieuses, ça ne rigole plus. L’enjeu principal sera d’être devant les deux camarades de ligne en sortant des deux premiers virages, après il faudra se blottir dans l’aileron arrière du pilote de devant et commencer cette course endiablée !
Jakob : Tom Kristensen, le pilote du Pace Car pour cette occasion spéciale, rentre aux stands et le coup d’envoi sera donné dans quelques secondes par l’actrice Jessica Chastain...ET C’EST PARTI ! Marcus Stevenson dicte le ton pour le départ de cette 110ème édition des 500 miles d’Indianapolis, derrière Oliver Askew a bien réagi et a un peu d’avance sur Fittipaldi-
Rene : Bon envol pour lui, Fittipaldi s’est fait endormir par le départ de Stevenson, il a réagi en retard !

---TOUR 3
Jakob : Déjà un premier changement de leader dans cette course : Oliver Askew, parti troisième, veut faire la course en tête !
Rene : Aucune résistance de Stevenson à ce stade de la course évidemment, le jeune pilote Juncos a tout intérêt à coopérer avec ses camarades pour creuser l’écart et économiser de l’essence.

Classement après 10/200 tours :

Classement après 20/200 tours :

Classement après 30/200 tours :

---TOUR 31
Jakob : C’est l’heure pour les leaders ! Après Ferrucci, Veach et Rosenqvist, c’est cette fois le duo Askew-Fittipaldi qui rentre ! On va donc avoir Adam Milligan en tête devant Stevenson, les deux hommes composent un quatuor de tête pour le moment, avec Rossi et Chevalier en embuscade.
Rene : Il y a un pilote qui pourrait venir se mêler à la lutte et je crois que cet homme s’appelle Zach Veach ! Il était sixième et faisait partie du groupe de 6 qui s’était envolé rapidement à l’avant, attention à lui.
[...]
Jakob : On est ressorti pour Askew, on voit ici Fittipaldi à l’image-
Rene : C’est Veach qui vient de passer !
Jakob : Vous avez raison Rene, Zach Veach devant Fittipaldi et très proche d’Askew, quel coup du pilote Belardi !!!

---TOUR 32
Jakob : Milligan, Stevenson et Rossi sont aux stands actuellement : le rookie Paul Chevalier va mener les 500 miles !
Rene : Ca relève de l’anecdote mais j’imagine que ça doit mettre du baume au coeur pour lui. Ses débuts ne sont pas tout à fait roses alors ça doit égayer un peu sa journée.

---TOUR 35
Jakob : Très gros overcut signé Paul Chevalier, le pilote Juncos ravitaille trois tours après ceux contre qui il se battait !
Rene : Je ne veux pas m’avancer mais son overcut était plutôt bon. Il était proche de Rossi, il va ressortir à ce niveau-là. Très bien joué de la part du rookie.
Jakob : On va donc retrouver Oliver Askew en tête devant Zach Veach, grand gagnant de ces premiers arrêts ! Milligan troisième devant Fittipaldi, Leist est l’autre gagnant au cinquième rang, ensuite on va retrouver Stevenson et Rossi, avec un Paul Chevalier dans ces eaux-là également.

---TOUR 37
Rene : Oh...Pénalité pour Niki Kofler à l’instant !
Jakob : Effectivement, drive-through pour la voiture numéro 30 qui aurait apparemment renversé un mécanicien lors de son arrêt il y a deux tours !
Rene : Entame de course très discrète et désormais très ratée pour Niki...C’est une erreur bête, on est en droit d’attendre mieux de sa part, avec l’expérience qu’il a et au vu de son statut dans ce championnat, c’est vraiment bête. En espérant évidemment que le mécanicien concerné va bien, mais on ignore ce qui s’est vraiment passé en l’absence de replay pour l’instant.

Classement après 40/200 tours :

---TOUR 46
Rene : Drapeau jaune ! C’est Pagenaud !
Jakob : Aïe aïe aïe...La course n’avait pas bien commencé pour Pagenaud, elle est désormais terminée ! Pace Car, le premier de la journée alors qu’on approche du quart-course...Et Graham Rahal est impliqué aussi !
Rene : Rahal était un tour devant Pagenaud...Est-ce que ce n’est qu’un seul incident, ou bien est-ce que l’un des deux est parti à la faute et que le second s’est mis au tas en voulant l’éviter ?
Jakob : Réponse à l’instant avec le replay...Pagenaud à l’extérieur pour laisser passer des voitures, on voit ici Hunter-Reay...Et bim !
Rene : Mésentente entre les deux...Pagenaud était très lent à l’extérieur, il venait de laisser passer trois ou quatre voitures d’un coup alors il voulait reprendre sa course mais c’était sans compter sur Graham Rahal, qui arrivait juste derrière. Quel dommage.
Jakob : Course d’ores et déjà à oublier pour le team Rahal avec une voiture hors-course et l’autre dernière à deux tours !

---TOUR 49
Rene : Pitlane ouverte...Et on s’y jette !
Jakob : Effectivement, énormément d’arrêts à l’instant, tout le monde est rentré en ce qui concerne les hommes dans le tour du leader !
Rene : On dirait bien-
Jakob : Et non ! Jacob McMullen est resté en piste, curieux choix chez AJ Foyt et l’américain passe la ligne à l’instant, il va devenir leader à partir du tour 50. En ce qui concerne les autres, je crois que tous ceux qui sont restés en piste sont les pilotes à un tour et qui vont donc récupérer ce tour de retard.

Classement après 50/200 tours :

---TOUR 54
Jakob : Fin du tour 54, Pace Car rentré ; Jacob McMullen va mener la meute pour ce premier restart du jour, c’est reparti à Indianapolis, green green green !
Rene : Il ne va pas faire long-feu, personne n’a été surpris par le restart...Askew va attaquer dès le virage 1. Et pas de résistance de la part de McMullen. Ce fut sympathique mais c’est déjà fini pour McMullen et sa stratégie décalée.

---TOUR 57
Jakob : Oh oh, nouveau Pace Car ! Kyle Kaiser est allé percuter le mur assez violemment, nouvelle neutralisation et l’écart creusé par le duo Askew-Veach va être réduit à néant alors qu’il était déjà de près de deux secondes !
Rene : Il a tapé à la sortie du 2...Probablement un problème d’air turbulent, il était en peloton à la vingt-quatrième place alors il a sûrement dû être perturbé par une perte d’adhérence.

Classement après 60/200 tours :

---TOUR 63
Jakob : Fin du tour 63, green green green !
Rene : On dirait bien que Zach Veach a légèrement anticipé le restart d’Askew, incroyable de sa part...Et il va prendre les commandes, énorme restart de Veach !
Jakob : Quelle sensation de la part de Zach Veach, qui est plus motivé que jamais aujourd’hui !

---TOUR 65
Jakob : La plaisanterie a assez duré, estime Oliver Askew ; voici le pilote Chip Ganassi de retour aux commandes au virage 1 !
Rene : Veach a tout intérêt à se laisser faire à ce stade de la course.

---TOUR 67
Rene : Drapeau jaune…
Jakob : Encore ! Nouveau drapeau jaune et un Pace Car à venir, car Santino Ferrucci a écrasé son Andretti à la sortie du virage 2-
Rene : Il a tapé très fort, il ne reste aucune roue intacte. On dirait bien qu’il a tapé à l’extérieur avant de taper à l’intérieur, ce qui signifie qu’il a traversé la piste après sa sortie et donc qu’il y a peut-être pas mal de débris sur l’asphalte.

Classement après 70/200 tours :

NUL NUL NUL NIKI NUL SALE NUL

Il a donc eu une demie-heure de test hier pour prendre le contrôle de la voiture de Colton et il prendra place à la onzième place au moment du départ.

Ayaaaaa c'est quoi cette règle en bois ? Le remplacement ok, c'est même plutôt cool, mais pour prendre la place de l'autre sur la grille c'est un peu ridicule Ah oui j'oubliais, aux Etats-Unis ils parlent plus de "voiture" que de "pilote" ces grands fous

Pagenaud aux derniers 500 ? Balek, c'est la Penske jaune numéro 22 qui a gagné, pas Simon

Pendant une demie-heure durant ensuite, les chants se multiplient, jusqu’à l’hymne américain chanté par Camila Cabello

Images ?

Mais surtout un peloton indiscipliné, avec déjà deux bons pronos pour Mouf sur les abandons

Chapitre 21 (n°377) : 500

PARTIE 2

---TOUR 73
Jakob : Vont-ils enfin se discipliner, oui ou non ? Fin du tour 73, troisième restart en vingt tours, drapeau vert !
Rene : Zach Veach a fait le même coup que tout à l’heure ! Énorme restart pour Veach, qui se porte à côté d’Askew...Et qui passe ! Wow !
Jakob : Une fois ça va, deux fois ça devient insolent !

Classement après 80/200 tours :

---TOUR 90
Jakob : Le leader surprise de cette course, Monsieur Zach Veach, est aux stands à l’instant ! 1.5 seconde d’avance sur Askew au moment de rentrer, avance solide surtout quand on sait que Askew, Stevenson, Fittipaldi, Leist et Newgarden sont les seuls qui suivent derrière ; douze secondes sur la septième place de Spencer Pigot, c’est plutôt solide !
Rene : C’est maintenant qu’Askew & co doivent faire l’effort.

Classement après 90/200 tours :

---TOUR 92
Jakob : Oliver Askew est aux stands, c’est le poleman Marcus Stevenson qui va récupérer les commandes. Le jeune pilote Juncos est présent, très discret mais présent, et le voici en tête pour la première fois depuis le tour 2 !

---TOUR 95
Jakob : Stevenson aux stands, Kelly Lambarelli va se retrouver en tête ! Drôle d’image.
Rene : Ca fait un moment qu’une femme n’avait pas mené les 500 miles...Danica Patrick sûrement, mais je ne sais pas en quelle année !
[...]
Jakob : On est ressorti du côté de Stevenson, ça m’a l’air plutôt bon !
Rene : Plutôt très bon même, pas d’Askew à l’horizon pour l’instant...O’Ward passe à l’instant et Stevenson est déjà à pleine vitesse, ça veut donc dire, si mes calculs sont bons, que Stevenson est devant ses compères mais qu’il a intercalé deux voitures, en plus de cela ! Harvey et Claman DeMelo sont en sandwich je crois, ça peut constituer un avantage pour lui. Joli coup chez Juncos.

---TOUR 96
Jakob : Regardez cet homme : Alexander Rossi. Course vraiment loin des attentes pour le triple vainqueur ici...Il partait cinquième, il était dans le bon wagon en début de course, mais il s’est fait piéger à un moment dans les Pace Car et les restarts, le voici désormais en tête mais il doit encore s’arrêter : il était quinzième avant la vague d’arrêts !
Rene : Vraiment étrange car Rossi est assez nettement le “Monsieur Indianapolis” de ce plateau, il est l’un des quatre vainqueurs au départ avec Hunter-Reay, Pagenaud et VeeKay et autant dire que ça n’est pas rose pour ces quatre-là. VeeKay fait une bonne course mais il a eu des problèmes en qualification le week-end dernier, de même pour Hunter-Reay qui n’est là que grâce au forfait du vainqueur 2023 Colton Herta et Pagenaud est hors-course après un accrochage. Une forme de malédiction, peut-être ?

---TOUR 97
Jakob : Un petit tour et puis s’en va ; Alexander Rossi laisse la place à une autre coqueluche des supporters : Ed Carpenter ! Premier tour en tête pour celui qui fait une course sage mais accomplie et qui remonte après sa qualification compliquée.
Rene : Et un drive-through pour Paul Chevalier ! Dommage pour le français, il faisait la course dans le top 10 mais il est coupable d’un excès de vitesse de la pitlane...Course très compromise pour lui désormais, il va se retrouver à la lutte avec Niki Kofler mais ce n’est pas le bon jour pour que cette phrase soit flatteuse !

---TOUR 98
Jakob : ZACH VEACH DE RETOUR AUX STANDS ?!
Rene : Oh non...Quel coup du sort…
Jakob : Le réalisateur se concentre sur l’arrière-droit et-

Team: Ok Zach, you’ve got a slow right rear puncture. We have to pit this lap.
Zach: Fuck nooo!
Team: Sorry mate.

Rene : Crevaison à l’arrière droit pour lui, extrêmement cruel. Il jouait un énorme résultat mais là, ça vient tout de suite de devenir beaucoup plus compliqué.

Classement après 100/200 tours :

---TOUR 106
Jakob : Presque dix boucles en tête pour Ed Carpenter, qui est donc vraisemblablement sur une stratégie décalée et qui rentre aux stands à l’instant ! On va retrouver de nouveau Jacob McMullen en tête, ce qui veut donc dire qu’on a presque vingt tours de décalage dans les stratégies !
Rene : Ca va être intéressant à suivre en fin de course quand on sera au millilitre d’essence près.

---TOUR 108
Jakob : Arrêt aux stands de Jacob McMullen, dernier survivant sur cette stratégie ; Marcus Stevenson est donc le nouveau leader de cette course et il est parti pour rester !
Rene : Cinq secondes d’avance sur Askew, Fittipaldi et Newgarden, vraiment pas mal. Pas mal du tout.

Classement après 110/200 tours :

---TOUR 112
Jakob : Niki Kofler aux stands, quelle course misérable pour lui depuis cet incident au premier arrêt...Il est à un tour depuis très longtemps et on se demande comment il va pouvoir reprendre ce-
Rene : Il ne va pas le reprendre, Jakob...Il s’extrait de sa voiture à l’instant, c’est terminé pour Niki ! Quel dommage. On parlait de lui comme un potentiel rookie vainqueur au vu de ses performances en début d’année, force est de constater que ce pronostic était à côté de la plaque...Vraiment décevant.
Jakob : Ah ça, pour être décevant !

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Quelle putain de déception. Au moment de m’extraire de ma numéro 30, la frustration est réelle. Rien ne s’est passé comme prévu pour mes débuts à Indianapolis et la plus grosse erreur vient de moi. Je suis rentré aux stands comme un attardé et j’ai loupé ma rentrée dans la Gasoline Alley, dégommant au passage le pauvre Ted qui aurait dû s’occuper de ma roue avant-gauche. Il va bien, ne vous en faites pas, mais je m’en veux vraiment. C’est la première fois de ma carrière que je loupe ma rentrée aux stands et il a fallu que cette première fois arrive aujourd’hui, dans cette course si particulière.
On a cravaché après pour rester dans le coup et, alors qu’un Pace Car aurait pu nous permettre de revenir dans le tour de tête et de devenir candidat à un résultat crédible, la mécanique s’y est mise avec une transmission cassée. Fais suer.
Pour le team, la déception est immense car, après 110 tours, les deux voitures sont hors-course. Après m’être excusé auprès des gars et après avoir livré mes premières impressions au micro de NBC, je prend donc place en tant que spectateur.
---

Classement après 120/200 tours :

---TOUR 129
Jakob : Deux tours après Askew et un tour après Fittipaldi, Marcus Stevenson est aux stands alors que Josef Newgarden va mener pour la première fois du jour. En tout cas, le sophomore du team Juncos est tout en contrôle dans cette partie de la course, il est impressionnant de maturité aujourd’hui !
Rene : Reste à savoir s’il sera autant en contrôle quand il restera dix tours et qu’il aura quinze pilotes sur son aileron arrière…

---TOUR 130
Jakob : Seulement un tour en tête pour Josef Newgarden, qui laisse la place de leader à Alexander Rossi, qui ne semble toujours pas décidé à briller aujourd’hui.

Classement après 130/200 tours :

---TOUR 133
Jakob : Rentrée aux stands d’Alexander Rossi, qui va probablement ressortir vers la treizième ou quatorzième place.

---TOUR 135
Jakob : Après deux tours en tête, l’australien Adam Milligan passe par les stands. Il faisait la course en tête et a opté pour une stratégie décalée il y a de cela soixante-dix tours, pour l’instant on doute que ça fonctionne, mais à voir !

---TOUR 138
Jakob : Trois tours de plus en tête pour le compteur d’Ed Carpenter, peut-être même les derniers du jour pour le seul pilote-dirigeant engagé cette année. C’est Sérgio Sette Câmara qui va hériter de la tête, premiers tours en tête sur le Speedway pour lui ! Il est le deuxième rookie à mener après Paul Chevalier.

---TOUR 139
Rene : Oh, Rossi à la faute !
Jakob : ET C’EST TER-MI-NÉ POUR ROSSI ! Alexander Rossi, vainqueur ici en 2016, 2021 et 2024, le californien est dans le mur au virage 4, quelle édition catastrophique ! Le pilote Andretti est out et, évidemment, le Pace Car va sortir pour laisser le temps d’évacuer l’épave de la numéro 27 !
Rene : Les favoris ne sont pas en jambes cette année. VeeKay accidenté au premier jour des qualifs, Herta interdit de participer pour raisons médicales, Kofler qui renverse son mécanicien, Rosenqvist qui fait la course en queue de classement et maintenant c’est Rossi qui abandonne…
Jakob : On dirait bien que Milligan, Askew et Newgarden sont les seuls cadors qui peuvent encore espérer un gros résultat !

Classement après 140/200 tours :

---TOUR 141
Jakob : Ouverture de la pitlane et rentrée immédiate pour le leader Sette Câmara, ainsi que pour McMullen, O’Ward et Daly ! On va donc avoir un classement plus ou moins normal pour le restart à venir.

---TOUR 145
Jakob : Stevenson mène devant Askew, Fittipaldi, Newgarden, Leist, Pigot, Ilott, Haymond, VeeKay et Hunter-Reay. Classement atypique, avec peu de cadors de ce championnat, mais classement à la fin du tour 145 alors que la course reprend ses droits !
Rene : Énorme restart signé Rinus VeeKay, il partait trente-deuxième mais le voilà en train de s’emparer de la septième place ! Potentiellement le grand gagnant du jour !
Jakob : Et encore un drapeau jaune ! C’EST MATHEUS LEIST !
Rene : Aïe aïe aïe aïe aïe aïe aïe...Il faisait une très belle course, parti huitième il était dans le top 5 et il avait montré un beau visage, mais c’est fini...Il a tapé dans le virage 2 en faisant la même erreur que Rossi et d’autres auparavant, j’ai l’impression.
Jakob : Nouveau Pace Car dans cette course, quelques centaines de mètres après le drapeau vert !

Classement après 150/200 tours :

---TOUR 153
Jakob : Restart, essai 125...Stevenson, Askew, Fittipaldi, Newgarden et l’inarrêtable VeeKay composent votre top 5, c’est reparti !
Rene : Restart impérial de Stevenson, il a imposé une distance de sécurité à Askew, c’est très bien joué ! Et regardez derrière, le MVP Rinus VeeKay est encore en train d’épater la galerie !
Jakob : IL Y VA, QUEL DÉPASSEMENT DE RINUS VEEKAY ! Le champion et vainqueur d’Indianapolis sortant est troisième !
Rene : Personne n’a gagné en partant vingt-neuvième ou plus bas...Et si c’était le jour de Rinus VeeKay ?! Le néerlandais vole sur la piste, c’est un récital de sa part !
[...]
Jakob : Il semblerait qu’on ait enfin eu un restart propre alors que Marcus Stevenson continue de mener ces 500 miles d’Indianapolis-
Rene : CALLUM ILOTT MAINTENANT !
Jakob : Mais mon Dieu, arrêtez-les !
Rene : C’est la malédiction du commentateur, Jakob…
Jakob : Nouveau Pace Car, Callum Ilott est allé percuter le mur au virage 4, quelle déception pour l’anglais qui était septième et qui réalisait une énorme course pour ses débuts à Indianapolis…

Classement après 160/200 tours :

---TOUR 161
Rene : Stratégie trèèès intéressante signé Schmidt Peterson...On a fait rentrer Sarah Haymond à la fin du tour précédent, en sachant que le restart va être donné à la fin de ce tour : la rookie va essayer d’aller au bout, si un Pace Car intervient elle aura de grandes chances d’amener sa voiture à bon port et à une très bonne place ! Quel pari !
[...]
Jakob : Nous n’avons plus eu deux tours de course consécutifs depuis près d’une demie-heure, est-ce que cette fois est la bonne ? Fin de la sixième intervention du Pace Car, trente-neuf boucles restantes dans ces 500 miles d’Indianapolis et Marcus Stevenson mène encore et toujours, derrière VeeKay essaie de mettre la pression à Askew mais le pilote Chip Ganassi se défend bien !

Classement après 170/200 tours :

Je pense que y a pas de débat : Niki < Kelly
C'est plus Niki Kofler, c'est Niki Faucheur wolah le mec est payé pour faucher ses mécaniciens c'est incroyable la ce ptit Tyrolien en salopette la, casse toi ! CASSE TOI ! Sale escroc va

KL52 for ev3r

Le retour de Niki Chokler au pire des moments Ça gâche un peu l'événement qu'est l'Indy 500, d'autant plus que c'est assez compliqué de suivre une course de ce type, je suis un peu perdu avec les arrêts dans tous les sens

Mais bon heureusement qu'il y a VeeKay et sa remontée fantastique que j'avais prévue (mais pas dans ces proportions) Ce podium est parfait, peu importe l'ordre, mais bon ça va pas durer

Le 16 août 2020 à 17:21:00 [-Monarch-] a écrit :
Je pense que y a pas de débat : Niki < Kelly
C'est plus Niki Kofler, c'est Niki Faucheur wolah le mec est payé pour faucher ses mécaniciens c'est incroyable la ce ptit Tyrolien en salopette la, casse toi ! CASSE TOI ! Sale escroc va

KL52 for ev3r

J'avais préparé des "notes" pour les spoils post partie 1, post partie 2 et post partie 3, y'avait une partie réservée à Kelly Kelly nofake
Je sais même pas pourquoi j'ai eu l'idée du personnage, ni pourquoi j'ai conservé le passage Niki/Felix avant les essais, mais content de voir qu'elle a bien buzzé

Le 16 août 2020 à 18:42:21 Mouf67 a écrit :
Le retour de Niki Chokler au pire des moments Ça gâche un peu l'événement qu'est l'Indy 500, d'autant plus que c'est assez compliqué de suivre une course de ce type, je suis un peu perdu avec les arrêts dans tous les sens

Ouais, sur ovale y'a toujours quelques mecs qui décident de tenter une strat alternative avec les Pace Car, des fois c'est à la fin du tour 50, des fois c'est à 30 tours de la fin, je me suis servi de courses sur ovale IRL pour calquer mes courses sur ovale fictives parce que je me suis rendu compte que mes courses manquaient cet aspect "tordu", qui créé de la confusion mais qui ajoute aussi du piquant à ces courses

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