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Sujet : [Story] L'Autriche au sommet

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Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 septembre 2020 à 17:57:56

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 31 (n°387) : The weapon’s recoil :mac:

Vendredi 10 juillet 2026, Iowa Speedway, Newton (IA)
https://www.noelshack.com/2020-37-4-1599752597-11-newton-ia.png
Tout le monde ne parle que de ça dans l’Iowa : c’est l’histoire d’un autrichien qui arrive dans un championnat américain, qui s’en sert comme d’un tremplin et qui repart comme un voleur après avoir raflé le titre pour sa seule saison dans la discipline. Ma destinée est toute tracée pour les médias, qui ont bien vu mon apparition à Spielberg le week-end dernier ; ma complicité avec les trois pilotes du podium, ma blague en zone mixte, mes discussions dans le paddock avec des types portant des polos jaunes, blancs, rouges ou gris. Tout le monde en est convaincu ; je ne suis que de passage ici et ma carrière outre-Atlantique prendra fin dans deux mois à Laguna Seca.
Je ne peux pas nier que je me suis mis volontairement dans cette situation, pour autant il y a un réel besoin de recadrer les choses : j’ai boudé la F1 pendant onze manches avant de pointer mon nez dans un paddock et il était normal pour un passionné comme moi d’être heureux de revenir auprès de gens que j’ai côtoyé pendant presque six ans. Si mon retour en F1 semble évident de l’extérieur, il reste encore beaucoup de choses à régler et il n’existe à l’heure actuelle aucune certitude. Ce que j’ai vu à Spielberg m’a un peu refroidi ; le plan d’Audi ne m’a pas convaincu, le projet de Haas non plus, les garanties de Renault encore moins. Je pensais repartir d’Autriche avec quelques indications mais, en réalité, je suis perdu. Fait amusant toutefois, mon trashtalking sur China Racing à l’antenne n’est pas passé inaperçu sur les réseaux sociaux ; mes phrases ont rapidement été traduites en anglais et ont fait le buzz jusqu’à arriver aux oreilles des dirigeants de l’écurie. Ceux-ci m’ont contacté après ça, non pas pour m’informer d’une baisse de mon crédit social mais pour me faire une offre ; un contrat et les clés du camion. L’audace de ces gars m’a épaté, pour tout vous dire, même si j’ai bien évidemment refusé l’offre dans la seconde.

Avant ce week-end dans l’Iowa, j’ai une première mission : assurer aux gars que je suis à cent pourcents concentré dans ce que je fais actuellement plutôt que dans ce que je vais faire l’an prochain. Ce vendredi, entre les deux premières séances d’essais du week-end, j’ai donc convié toute l’équipe pour une petite réunion. Bobby était là également et, devant tous ses employés, j’ai affirmé une chose que j’ai largement eu le temps d’apprendre en plus vingt ans de sport automobile : quand vous baissez la visière, vous vous assurez toujours de laisser vos pensées en-dehors du casque. Une fois en piste, je ne penserai certainement pas à ma coupe de cheveux, à l’apprentissage du calcul à mes enfants ou à mon contrat futur, c’est une certitude.

Néanmoins, avant d’embarquer à bord de mon bolide pourpre, je profite avant de me faire avoir par le décalage horaire ; la nuit va tomber prochainement sur l’Autriche et je n’allais pas traverser ce 10 juillet sans appeler Karl. Trente ans, putain ce qu’il est vieux. Voir des gars comme Nyck de Vries ou Luca Ghiotto prendre trente ans l’an dernier ne m’avait pas spécialement marqué, probablement parce que je ne les connaissais pas il y a dix ans, mais alors le fait que mon frère spirituel soit passé de l’autre côté de la barrière et rejoigne le club des trentenaires...Petit choc, malgré tout.

Samedi 11 juillet 2026, Iowa Speedway, Newton (IA)
https://www.noelshack.com/2020-37-4-1599752597-11-newton-ia.png
De retour sur anneau. Après les 500 Miles et la course de Fort Worth, nous voici donc sur l’Iowa Speedway, composé de deux virages en banking assez relevés - un peu plus que ceux du Speedway - et, cette fois, particularité étonnante : le banking des virages est dit “progressif”, c’est à dire que la piste n’est pas plate en virages ; elle est incurvée de sorte à former un angle de 12° avec l’horizontale à l’intérieur et de 14° à l’extérieur. Pour ceux qui visualisent ça mieux avec des maths, dites-vous que la surface de la piste ressemble à un morceau de fonction exponentielle partant de l’intérieur et allant jusqu’aux murs situés à l’extérieur. Cela donne une terrible impression de ne pas avoir de grip ; cette chose peut vous échapper des mains en un rien de temps, croyez-moi. C’est en tout cas le ressenti que j’ai eu lors des deux séances d’essais disputées hier et aujourd’hui et, à l’amorce de cette qualification, je ne suis pas très confiant sur mes chances de faire oublier mes qualifs ratées à Indianapolis et à Fort Worth.
Je serai, comme le veut le règlement, le dernier homme à passer pour la qualification ; avant moi, vingt-trois mecs vont se tirer la bourre pour la pole provisoire, qui aura certainement des allures de pole définitive une fois que mon dauphin actuel Josef Newgarden sera passé.

Au moment de débarquer sur le tarmac pour mes deux tours d’échauffement pré-qualif, les classements provisoires ne sont absolument pas surprenants : Herta, Newgarden, VeeKay, Milligan et Stevenson composent le top 5, Rossi est sixième, Askew dixième : il va falloir que j’aille au charbon pour ne pas prendre une déculottée par mes adversaires ce week-end.

Le pilotage de ces monoplaces d’Indycar ne me pose aucun problème, en revanche mon apprentissage des ovales se révèle être très laborieux : seizième, c’est ma meilleure référence lors des deux séances d’essais et ce n’est pas bon du tout. J’ai envie de faire mieux mais quelque chose dans mon pilotage rend difficile cette appréhension des ovales et je ne suis pas le seul issu des championnats européens à connaître cette difficulté ; en près de six ans ici, Lance Stroll n’a jamais su s’y adapter tandis que Sérgio fait état des mêmes problèmes que moi même si l’échelle est réduite pour lui visiblement. Il y a une sorte de blocage qui s’est créé et ce n’est pas idéal. Pas idéal ou plutôt “complètement catastrophique”. C’est plutôt la deuxième expression que j’utiliserai pour désigner ma qualification du jour. Plus les qualifs passent, pire c’est, en tout cas c’est le ressenti que j’ai : je partirai demain de la vingt-et-unième place. On peut appeler ça une honte, oui.

Grille de départ : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/37/4/1599752638-indycar-11-iowa-quali.png

Dimanche 12 juillet 2026, Iowa Speedway, Newton (IA)
https://www.noelshack.com/2020-37-4-1599752597-11-newton-ia.png
Il règne une ambiance footballistique dans le monde aujourd’hui, bien que la ferveur n’a pas réellement contaminé l’Iowa. En effet, ce matin, la finale de la Coupe du Monde s’est jouée au Maroc, qui était le pays hôte de la compétition. Pourquoi n’ai-je pas parlé du tournoi plus tôt, me direz-vous ? Premièrement car je n’ai pas eu le temps de m’y intéresser et ce pour la première fois de ma vie, deuxièmement parce que l’Autriche ne s’est même pas qualifiée. Notre campagne de qualification a tourné au fiasco et notre élimination en playoffs par la Bulgarie a fini de me dégoûter.

Quoiqu’il en soit, cette édition marocaine était apparemment un bon cru ; j’ai pu regarder la finale puisque le coup d’envoi de celle-ci était donné à quatorze heures ici et que nous courons de nuit. J’ai donc pu assister à un véritable miracle ; les Pays-Bas ont enfin vaincu la malédiction et sont parvenus à décrocher leur première étoile en battant l’Espagne en finale. Nyck de Vries est toujours en érection, je crois, à cause d’un but de la tête de Matthijs de Ligt puis d’un effort solitaire de toute beauté du joueur d’Arsenal Steven Bergwijn, deux buts qui permettent à la génération dorée de Hollande de faire ce que Cruyff, van Basten ou Robben n’avaient pas pu faire avant et leur football offensif a triomphé sur le jeu léché espagnol. Pour la médaille de bronze, l’Italie a relevé la tête après son élimination en demies pour venir gagner la petite finale face à l’équipe norvégienne, sensation de cette Coupe du Monde. Mais désormais, place aux choses sérieuses : le Grand Prix de l’Iowa.

---AVANT-COURSE
Jakob : Bonsoir à tous. Bienvenue sur ÖRF Sport + à cette heure terriblement tardive, vous nous rejoignez en direct de l’Iowa, état hôte de la onzième course de la saison d’Indycar. Vingt-heures cinquante-huit ici à Newton, trois heures cinquante-huit du matin à Vienne et merci à vous de nous suivre malgré l’horaire ; peut-être certains d’entre vous ont décidé de rester debout après la finale de la Coupe du monde pour nous suivre...Quoiqu’il en soit, je suis accompagné en cabine par Rene Binder, bonsoir Rene.
Rene : Bonsoir Jakob, bonsoir à tous nos fidèles fans de sport automobile. Le sacrifice d’un rythme de sommeil valait-il le coup ? Réponse imminente ici dans l’Iowa ; les vingt-quatre acteurs ont intérêt à nous divertir pour maintenir nos téléspectateurs éveillés !

---DÉPART
Jakob : C’est vert, c’est parti ! La meute emmenée par Colton Herta est libérée, c’est parti pour trois-cent tours ici dans l’Iowa !
Rene : Envol très calme pour le moment, VeeKay tente sur Newgarden mais ça ne passe pas.

---TOUR 20
Jakob : Premier changement de leader dans cette course ; exit Herta, Rinus VeeKay s’empare de la tête ! Le néerlandais, porté par le résultat de son équipe nationale au Maroc, mène cet Iowa 300.

---TOUR 57
Jakob : Drapeau jaune, Pace Car !
Rene : Ouh là...Un carton en piste, à la sortie du virage 2…
Jakob : Tout à fait, on a deux voitures impliquées ; la Schmidt Peterson de Sarah Haymond-
Rene : Et Niki aussi ! Regardez, Niki a terminé sa course à l’intérieur de la piste, les voitures sont passablement endommagées !
Jakob : Haymond s’extrait de sa voiture et on voit Niki bouger à l’intérieur de son cockpit. Plus de peur que de mal, on va pouvoir avoir un replay et on est évidemment soulagés de savoir que les deux pilotes vont bien…
[...]
Jakob : Niki suivait Sarah Haymond et...Oh, le contact ! Oh mon Dieu !
Rene : Oh putain ! Pardon mais là...Quelle violence et en même temps quelle chance pour Niki…
Jakob : Niki a touché l’arrière de la voiture de Sarah Haymond, elle est partie en tête à queue et la RLR a littéralement décollé par-dessus, quel crash effroyable !
Rene : Niki pourra remercier le ciel ce soir, il s’en fallait de peu pour qu’on assiste à un crash gravissime, heureusement il a tapé le mur en béton et sa voiture a perdu beaucoup d’énergie à ce moment, car sinon il aurait continué son décollage et il aurait atterri dans les grillages, ce qu’on n’aime jamais voir. Énorme impact mais le drame a été évité...Pfiou.

Heather: Are you ok?
Niki: Huff...Yeah...I’m ok.

Rene : On entend bien dans sa voix qu’il a pris une décélération frontale extrêmement importante, sa respiration est très forte, il va être sonné un petit moment je pense.
Jakob : Le public de l’Iowa applaudit Niki Kofler, qui s’extrait à l’instant de sa voiture alors que Sarah Haymond vient aux nouvelles. Nous voilà rassurés, même s’il est obligé de s’asseoir pour remettre son volant.
Rene : Souffle coupé, jambes coupées, à mon avis il a dû se faire une belle frayeur.

---
Putain, quel impact. De loin le plus gros crash que j’ai subi dans ma carrière et pourtant, j’en ai vu quelques uns. En une fraction de seconde, avec un contact minime, les monoplaces d’Indycar plus que n’importe quelles autres voitures de course deviennent des projectiles. A une vitesse de 320km/h, effleurer la roue arrière-gauche de Sarah Haymond n’était pas une bonne idée, bien que je l’ai fait de manière accidentelle, et ce qui a suivi a joué un bon rôle pour souligner l’erreur que je venais de commettre. Ma voiture a décollé sur le museau de la sienne et, fort heureusement, j’ai heurté le mur en béton situé à l’extérieur de la piste avant que l’air ne s’infiltre trop sous mon fond plat : la dissipation d’énergie effectuée par ce mur m’a peut-être sauvé la vie, disons-le clairement. Sans ça, ma voiture aurait complètement décollé et serait allée s’écraser dans les grillages pour un verdict bien plus incertain.

Bien que sonné sur le coup, je n’ai rien ; la première discussion avec le médecin de la voiture médicale dépêchée pour venir me chercher allait dans ce sens et la vérification au centre médical du circuit l’a confirmé. Même si, psychologiquement, ce crash était assez important, je n’en garde aucune séquelle physique et c’est tant mieux. Au sortir du centre médical du circuit, je suis simplement soulagé de m’en sortir sans la moindre égratignure car, à quelques centimètres près, on parlait potentiellement d’une fin de carrière ou pire.

Une fois les vérifications effectuées par l’équipe médicale, je reviens dans le garage où tous les gars sont soulagés de me voir encore entier. Des images comme celles diffusées à la télé ne ravissent jamais les fans du sport et encore moins les acteurs, c’est donc pour ça que j’ai estimé nécessaire de rapidement rassurer sur ma condition. Après un mot avec les mécaniciens, je me dirige vers le pitwall pour échanger rapidement avec Bobby et avec Moe, qui me montre les images du crash. Le simple fait de le revoir ne m’a pas fait plaisir, pourtant je connaissais l’issue, c’est dire ! Pour la suite, c'est le rôle de spectateur qui m'attend : pas le plus passionnant, mais je n'ai pas le choix.

Le spectacle est finalement de piètre qualité. Aucun Pace Car dans les quatre-vingt-dix derniers tours donc les écarts ont grandi peu à peu durant la course pour finalement devenir impossibles à combler. C’est le cas pour le vainqueur du jour, Rinus VeeKay, détenteur de son premier succès de la saison dans une journée décidément réservée aux néerlandais.
RVK a dominé la course de la tête et des épaules et il s’est imposé avec une poignée de secondes d’avance sur un solide Newgarden et...Graham ! Énorme course de mon équipier, remonté de la dix-septième place pour décrocher son second podium de l’année. Graham est parvenu à déposséder le poleman Colton Herta du podium grâce à un savant undercut au moment des derniers arrêts et il permet de positiver un peu après cette course ratée pour ma part.

Résultats : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/37/4/1599752822-indycar-11-iowa-race.png
Championnat pilotes : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/37/4/1599752832-indycar-11-iowa-standings.png

D’un point de vue championnat, mon abandon est loin d’être idéal. Josef mène désormais le championnat, je me retrouve troisième à vingt points de la tête et, si Rossi et Stevenson perdent du terrain peu à peu, le top 5 n’est séparé que par vingt-huit points ce qui, en Indycar, n’est rien du tout.

Il est vingt-trois heures quand la course se termine ici, c’est-à-dire six heures en Autriche ; quand la course est de nuit comme c’est le cas sur certains ovales, la plupart de mes proches se réveillent à l’aube pour voir la fin de course ou, au pire, pour assister au podium, aux réactions d’après-course, et caetera. C’est donc vers ce moment que je commence à recevoir des messages inquiets de Karl, de ma mère et surtout de Lena. Il faut dire que, de l’extérieur, mon crash a de quoi effrayer. Mais alors que ça fait plus d’une heure et demie que je suis allé taper le mur, je ne suis déjà plus concentré sur cela ; ce que je retiens, c’est ma situation comptable. Le fait d’avoir quatre grands rivaux pour le championnat dont deux champions me rend nerveux et je ne sais pas ce qui va se passer. Pour ceux qui ne sont pas adeptes d’Indycar, c’est comme si le dixième du championnat était à cinquante points de la tête en F1. Et ce à six courses de la fin de la saison. La fin de cette saison 2026 risque d’être spectaculaire.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 septembre 2020 à 18:00:08

Niki Kofler a failli devenir Niki Coffré, on a encore eu de la chance :oui: :peur:
Bon week-end bien à chier des familles, rien de mieux pour paver la voie pour VeeKay et Newgarden :cool: :hap:
 
Et en plus ce nul recale China Racing bordel #BalanceTonNiki :malade:
(Est-ce que j'avais pas percuté que 2026 = coupe du monde et que du coup j'ai bricolé un paragraphe pour la finale plutôt que d'inclure des passages parsemés sur les chapitres précédents par manque de caractères ? :oui: :hap: )

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
11 septembre 2020 à 21:47:00

Uppent cependant

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
12 septembre 2020 à 21:56:58

Bon, sans transition Indycar, suite demain dans la matinée avec la première partie du week-end de Mid-Ohio :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
13 septembre 2020 à 09:56:34

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 32 (n°388) : Planting the seeds :mac:

Vendredi 24 juillet 2026, Mid-Ohio Sports Car Course, Lexington (OH)
https://www.noelshack.com/2020-37-7-1599983612-12-lexington-oh.png
Miam, un circuit routier ! Deux semaines après ma fin de Grand Prix prématurée sur un ovale de l’Iowa, me voici de nouveau dans une configuration que j’apprécie ; il est vrai que j’ai une forme de blocage sur ovale, c’est indéniable, alors revenir pour moi à un circuit traditionnel est un réel soulagement. Ce n’est d’ailleurs pas la première fois que je me rend à Lexington qui est, avec Austin, le seul tracé de cette saison d’Indycar sur lequel j’ai déjà piloté. Alors oui, c’est sûr que mes trois tours de démonstration à bord de l’Andretti d’Alexander Rossi en 2022 ne comptent pas vraiment comme une expérience, mais c’était avant cette année la seule fois où j’avais piloté un de ces bolides. Aujourd’hui, ladite écurie Andretti est en difficultés, car aucune des trois voitures du team n’est au premier plan de la lutte pour le titre ; ma Rahal et la Chip Ganassi d’Oli Askew sont les deux adversaires majeurs du trio Milligan-Newgarden-VeeKay de Penske. Ce week-end, je vais devoir assurer car, ensuite, nous enchainerons deux ovales et que mon capital de points sera forcément impacté par ces deux courses et, au vu du nombre d’adversaires, il y en aura obligatoirement un pour faire mal.

En arrivant dans l’Ohio, une tâche m’attend toutefois : je dois de nouveau rassurer sur ma motivation. Alors que les rumeurs continuent d’affluer au sujet de mon retour en F1 chez Audi ou chez Renault, il faut adopter une attitude calme et rappeler que, jusqu’à nouvel ordre, je reste un pilote d’Indycar. Côté F1, la trêve débutera le 2 août, au soir du Grand Prix des Pays-Bas, et la plupart des team managers veulent du concret avant la fermeture des usines, d’où le regain d’intérêt. Ces offres ont fini par arriver aux oreilles des médias et, ici, tout le monde est au courant. Il faut donc remotiver les troupes, comme je l’ai déjà fait à Newton, et leur assurer que je suis au maximum, ce qui est le cas.

Samedi 25 juillet 2026, Mid-Ohio Sports Car Course, Lexington (OH)
https://www.noelshack.com/2020-37-7-1599983612-12-lexington-oh.png
Finies les plaisanteries et les palabres, retour aux choses sérieuses ; aujourd’hui, une grande partie du résultat de la course se joue. Le tracé de Mid-Ohio est un circuit où il est difficile de dépasser et, comme dans bon nombre de cas en Indycar, vous n’avez aucune chance de bien figurer sans une bonne qualification. C’est avec l’idée de mettre tout le monde d’accord aujourd’hui que j’ai pris le second temps de la dernière séance d’essais libres, battu par Felix Rosenqvist pour - tenez-vous bien - 0,0008 secondes. Moins d’un millième. En F1, nous aurions été considérés comme ex-aequo mais, ici, les chronomètres sont d’une précision encore plus grande en raison des écarts très faibles alors on a pu nous départager pour composer les groupes.
GROUPE 1 : Rosenqvist, Rossi, Chevalier, O’Ward, Milligan, Stevenson, Pigot, Stroll, Ferrucci, Claman DeMelo, McMullen, VeeKay, Herta
GROUPE 2 : Kofler, Daly, Askew, Fittipaldi, Rahal, Leist, Kopinski, Ilott, Harvey, Haymond, Fioretti, Newgarden, Sette Câmara

Mon groupe 2, je ne l’échangerai contre rien au monde ; Newgarden, Askew et c’est tout. Parmi les dix grands hommes de cette année 2026, seuls trois sont dans le groupe 2 et ça, c’est extrêmement intéressant pour moi. La lutte du groupe 1 est un régal à suivre et, au final, ce sont VeeKay et Rosenqvist qui prennent la porte. Deux noms alors que sept hommes du top 10 étaient dans ce groupe ? Il faut en effet féliciter Spencer Pigot qui, auteur d’une saison médiocre au possible, a réussi à se hisser dans le Top 12 avec le cinquième temps du groupe. Cela illustre bien l’imprévisibilité de notre sport.
GROUPE 1 : Rossi, O’Ward, Milligan, Stevenson, Pigot, Herta / / / VeeKay, Ferrucci, Rosenqvist, Chevalier, Claman DeMelo, McMullen, Stroll

Parler trop en détail de cette qualification du groupe 2 serait assez fortuit ; il ne s’est rien passé de notable et aucune surprise n’a été recensée. Le trio Kofler-Askew-Newgarden est toujours indemne, de même pour Graham qui fait office de challenger très solide au sein de ce groupe. Graham est très attaché à ce tracé car c’est ici qu’il venait voir l’Indycar quand il était enfant, et c’est pour lui une course à domicile dans son état de naissance et de coeur. Il faudra donc compter sur lui ce week-end, je crois.
Aucune surprise pour nous donc, mais on relève malgré tout la présence de Mateusz Kopinski dans les six qualifiés, énième preuve que cette qualification était quelque peu déséquilibrée !
GROUPE 2 : Askew, Rahal, Kofler, Newgarden, Kopinski, Daly / / / Leist, Fioretti, Harvey, Haymond, Sette Câmara, Fittipaldi, Ilott

Dans ce top 12, finie la rigolade donc ; huit des dix premiers sont présents, il va falloir montrer un peu plus les muscles dans ce deuxième tiers de la séance que dans le premier. Oliver Askew a semblé en grande forme sur sa Chip Ganassi et j’ai été le témoin de son récital, puisqu’il a signé le meilleur temps du groupe 2 pour près de quinze centièmes. C’est une première impression qui a marqué mais, à l’occasion de la remise à zéro des chronos, tout est à refaire. Sur un tracé où huit chronos sont réalisables dans les douze minutes imparties, creuser un écart est un succès en soi tant le nombre de chances laisse à vos adversaires l’opportunité de briller. Le talent est le nerf de la guerre donc, comme quand je termine mon cinquième chrono pour signer, à mon tour, une performance éclatante ; trois dixièmes d’avance sur quiconque oserait me dire que je ne suis pas le meilleur pilote sur circuit routier cette saison.
Après cela, je me permet une relative décélération dans le sens où je n’améliore pas ma marque au cours de mes trois chronos suivants ; ça suffit toutefois amplement, puisque Pato O’Ward est le seul homme qui a franchi la frontière des trois dixièmes, se plaçant à vingt-huit centièmes. La séance n’est pas pour autant inintéressante et, en fin de séance, Marcus Stevenson part à la faute, gelant les chronos alors que les concurrents cherchaient à établir une huitième et dernière référence. La pénalité est immédiate pour Marcus, éliminé à l’avant-dernier rang, ainsi que pour des gars comme Milligan ou Newgarden, éliminés à la surprise générale. Dans ce cafouillage, le nom qui ressort n’est autre que celui de Spencer Pigot, déjà sensation du jour mais en passe de devenir le héros du week-end.
TOP 12 : Kofler, O’Ward, Herta, Rossi, Askew, Pigot / / / Milligan, Newgarden, Daly, Kopinski, Stevenson, Rahal

Ce Fast Six est l’occasion, pour moi, de solidifier encore un peu plus ma place dans ce championnat. Beaucoup de gens me dressent des éloges et une pole leur donnerait raison, mais certains pilotes “vétérans” de la discipline ne partagent pas cette envie de me flatter. Parmi les sceptiques, on relève notamment le nom de Colton Herta, qui a laissé échappé hier le terme “chance du débutant” pour qualifier ma saison. Voilà l’occasion rêvée de lui répondre.
Seulement quatre essais sont à notre disposition dans cette ultime séance et il faudra être performant sans nécessiter de pré-chauffage ; c’est tout et tout de suite. Dès le premier chrono, le ton est donné : c’est un mano a mano Herta-Kofler. Avantage Autriche sur le premier round avec une avance de trois centièmes, mais le troisième temps à quatre dixièmes de O’Ward est une claire indication sur la teneur du reste de cette séance. Lors du second tour, j’étend mon avantage en profitant de l’absence d’amélioration de Colton mais ce dernier n’est qu’à neuf centièmes.

De retour aux stands, je repars rapidement avec de quoi faire deux chronos supplémentaires ; on est dans le money-time. Le troisième tour est un échec et mat et aucune amélioration n’est à recenser, tout va donc se jouer sur cet ultime essai. Je jette ma RLR dans les virages de ce circuit de Mid-Ohio, je n’hésite pas à retarder au maximum mes freinages au Keyhole ou en arrivant vers China Beach, je n’hésite pas non plus à utiliser toute la largeur de la piste et l’intégralité des vibreurs. C’est un effort extrême que je produis, le genre d’effort après lequel vous avez uniquement envie d’aller vous coucher. Ce que j’apprécie dans ce championnat, c’est l’intensité ; les tours sont plus courts, les écarts plus faibles et les efforts à fournir plus importants en raison de la maniabilité plus complexe. Au terme d’un tour d’une minute disputé au bout de vous-même, vous êtes littéralement vidé et c’est avec ce sentiment que je franchis la ligne une dernière fois. Quelques secondes plus tard, alors que les damiers ont été agités aux six concurrents, c’est l’heure du verdict.

Heather: Alright, that’s P2. You did an amazing job, unfortunately it wasn’t enough but it can be rectified tomorrow.
Niki: Who beat us?
Heather: Herta.
Niki : Well I’ll definitely try and rectify that tomorrow.

FAST 6 : Herta, Kofler, Askew, Pigot, O’Ward, Rossi
Grille de départ : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/37/7/1599983751-indycar-12-mid-ohio-quali.png

Après la qualification, l’ambiance est un peu électrique ici dans l’Ohio ; Colton Herta revendique sa prétendue supériorité affichée en qualifications, pour ma part je me contente de rappeler que, pour l’instant, Colton n’a gagné que deux points face à moi et que j’ai bien l’intention d’en gagner bien plus que ça demain.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
13 septembre 2020 à 09:56:51

Allez hop, une petite rivalité pour agrémenter tout ça :cimer:
Un prono pour la course de demain ? Bad boy Herta, good boy Kofler ou un autre ? :hap:

Message édité le 13 septembre 2020 à 09:57:14 par Haryanto
Arnalo Arnalo
MP
Niveau 14
13 septembre 2020 à 10:12:19

Je pense que les conditions de course peuvent profiter à ROSSI

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
13 septembre 2020 à 22:57:46

Intéressant ce potentiel début de rivalité avec Herta :p) Mon prono pour la course ? Pigot qui crée la surprise jusqu'au bout, Niki 2, Herta out :oui:

Ceux-ci m’ont contacté après ça, non pas pour m’informer d’une baisse de mon crédit social mais pour me faire une offre ; un contrat et les clés du camion. L’audace de ces gars m’a épaté, pour tout vous dire, même si j’ai bien évidemment refusé l’offre dans la seconde.

Bordel mais signe :fou: :hap:

la nuit va tomber prochainement sur l’Autriche et je n’allais pas traverser ce 10 juillet sans appeler Karl. Trente ans

Plus j'y repense, plus je me dis que c'était assez malsain que Karl soit amoureux de Sophia depuis tant de temps :( Quand ils étaient ensembles la différence d'âge était acceptable, mais plus jeune quand il l'aimait déjà secrètement, c'était un peu bizarre :(

les Pays-Bas ont enfin vaincu la malédiction et sont parvenus à décrocher leur première étoile en battant l’Espagne en finale

:bave:

(Est-ce que j'avais pas percuté que 2026 = coupe du monde et que du coup j'ai bricolé un paragraphe pour la finale plutôt que d'inclure des passages parsemés sur les chapitres précédents par manque de caractères ? :oui: :hap: )

Tkt, j'ai pas pensé une seule seconde à évoquer ça en 2030 avec Lucie :hap: Par contre le Tour ça faisait deux fois que j'y pensais :rire:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
13 septembre 2020 à 23:36:51

Plus j'y repense, plus je me dis que c'était assez malsain que Karl soit amoureux de Sophia depuis tant de temps :( Quand ils étaient ensembles la différence d'âge était acceptable, mais plus jeune quand il l'aimait déjà secrètement, c'était un peu bizarre :(

"gn gn couple de goat" cependant :-) :hap:

ReichenbachGod ReichenbachGod
MP
Niveau 8
14 septembre 2020 à 07:31:19

Le 13 septembre 2020 à 10:12:19 Arnalo a écrit :
Je pense que les conditions de course peuvent profiter à ROSSI

:rire:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
14 septembre 2020 à 18:00:29

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 33 (n°389) : Fruitful Harvest :mac:

Dimanche 26 juillet 2026, Mid-Ohio Sports Car Course, Lexington (OH)
https://www.noelshack.com/2020-37-7-1599983612-12-lexington-oh.png
Rien ne sert de courir, il faut partir à point ; ce dimanche est censé être un bon jour pour moi et ce n’est pas parce que je pars deuxième. Colton a beau avoir signé la pole hier et il a beau en être très fier, je ne m’affole pas et pour cause : le vice-champion en titre pointe à près de cent unités de la tête du championnat. Colton peut crâner s’il en a envie mais, personnellement, mes efforts se concentrent sur la course du jour et surtout sur le championnat. Même si l’écarter de la lutte serait stupide, disons que chaque course qui passe resserre l’étau autour de lui ; depuis son retrait forcé des 500 miles, Herta est dans une guerre contre le monde mais force est de constater qu’il n’arrive pas vraiment à réduire l’écart, n’ayant repris que treize points au leader en quatre courses. Alors il peut signer toutes les poles du monde et “fermer mon clapet” mais, en attendant, je suis celui de nous deux qui est le mieux placé dans l’optique du championnat ce qui, in fine, est bien plus utile.

---AVANT-COURSE
Jakob : Bonsoir à tous. Bienvenue sur ORF Sport +, merci de nous avoir choisis pour votre début de soirée. Treize heures cinquante-sept à Lexington dans l’Ohio, théâtre de la douzième course de la saison 2026 d’Indycar, dix-neuf heures cinquante-sept à Vienne. Je suis accompagné comme toujours par Rene Binder, bonjour Rene.
Rene : Bonjour Jakob, bonsoir à tous. Bon appétit à ceux qui sont à table, même si j’espère que vous avez gardé une petite place pour l’appétissant Grand Prix qui nous attend.

---DÉPART
Jakob : Ne vous inquiétez pas, les tours de parade sont terminés et la course va bientôt démarrer...La petite particularité de cette course réside dans le déplacement de la ligne officielle du départ, après laquelle les pilotes peuvent se dépasser. Cette ligne de départ est située juste après le virage 3, autrement dit nous y arrivons maintenant...C’EST PARTI !
Rene : Pas une longue attente avant le premier freinage dit de “China Beach”, où les plus téméraires vont peut-être tenter quelque chose...Spencer Pigot y va au chausse-pied d’entrée de jeu !
Jakob : Et il part dans l’herbe !
Rene : Incompréhensible…
Jakob : Héros hier, Spencer Pigot vient déjà de compromettre fortement sa course, vous l’avez dit Rene c’est incompréhensible de la part du pilote Ed Carpenter...Les hauteurs du classement l’ont aveuglé, il a tenté sur Askew à l’extérieur au virage 4 mais quand la porte s’est refermée au virage 5 il a persévéré et est parti dans l’herbe !
Rene : Heureusement il a évité le contact avec Askew !
Jakob : Rien d’autre à déclarer hormis cette manoeuvre incompréhensible de Spencer Pigot. Colton Herta reste en tête devant Kofler et Askew.

---TOUR 26
Jakob : Démarrage de course très lent mais premier arrêt au stand au sein du top 10 et pas n’importe lequel ; le leader Colton Herta ravitaille ! La rumeur de stratégies à trois arrêts courait dans le paddock mais aucun pilote n’a finalement opté pour cela, tout le monde n’en fera que deux et Herta est le premier des cadors à s’infiltrer dans la pitlane, il est suivi par plusieurs pilotes.
Rene : Oui, tout à fait, Adam Milligan ravitaille alors qu’il a déjà gagné trois places depuis le départ, stratégie agressive pour l’australien. Rossi, Leist et Daly rentrent également.

---TOUR 29
Jakob : Il nous a habitué à cela ; après un overcut d’un à trois tours sur tous ses adversaires directs, Niki Kofler ravitaille ! Entame de course extrêmement discrète de Niki, il a suivi Herta depuis l’entame de course sans jamais tenter une seule fois !
Rene : C’est là qu’on comprend que l’apprentissage de Niki a été impressionnant cette année ; il est arrivé ici à Mid-Ohio en étant parfaitement conscient du scénario de course ici. Traditionnellement, ce Grand Prix est extrêmement calme pendant deux relais et puis, dans le dernier tiers de course, ça s’anime et les écarts se resserrent ; c’est là que s’effectuent les dépassements et Niki le sait, c’est pour ça qu’il n’a pas trouvé judicieux de dépasser Herta pour le moment.
Jakob : Êtes-vous seulement sûr que cela soit la vraie explication ?
Rene : On l’a bien vu, l’écart Herta-Kofler fait le yo-yo...Niki se laisse décrocher pour ne pas faire surchauffer la machine et ensuite il revient car il a le rythme pour faire les choses de la sorte. Je discutais avec lui au début du week-end et il me disait qu’il avait regardé les quatre dernières éditions de ce Grand Prix à la suite, dans l’avion, et, comme par hasard, le scénario que je vous ai annoncé s’est produit à chaque fois.
Jakob : Si vous le dites…
Rene : Ca ne m’étonne pas du tout venant de Niki. Il a un QI sport auto phénoménal, alors lui donner les quatre derniers Grand Prix à regarder ne constitue pas seulement un divertissement pour lui, c’est aussi un moyen de se briefer pour la course. Voyons voir ce qu’il va faire en fin de course, alors qu’il ressort à l’instant au quatrième rang.
Jakob : O’Ward est passé, tout comme Askew ! Niki fait partie, avec Adam Milligan, des hommes qui n’ont pas géré la stratégie sur ce premier arrêt !
Rene : “Pas géré” c’est peut-être un peu exagéré ; la course n’est pas finie, Jakob.

---TOUR 46
Jakob : De la fumée chez Rinus VeeKay, ça sent l’abandon ! Le néerlandais était en sixième position et il perd de la vitesse, c’est fini pour le champion sortant !
Rene : Et devinez qui parmi les vingt-six pilotes passe son temps dans les ailerons arrières depuis le début de course ; VeeKay. Étrangement, personne chez Penske ne l’a averti d’un risque de surchauffe, pour moi c’est la raison de ce panache de fumée et de cet abandon à venir et je trouve ça vraiment curieux qu’il n’ait pas été prévenu. Ca fait quinze tours qu’il suivait Newgarden, il a enfin réussi à le dépasser mais il a enchaîné tout de suite en suivant Milligan au pas...Sentence irrévocable.
Jakob : Et le second du championnat voit ses chances de prendre la tête du championnat s’envoler ; parmi les leaders, il est le grand perdant du jour !
Rene : Il reste encore trois cent points à glaner après cette course. Rien n’est perdu, même si ce n’est pas idéal on sait que VeeKay est un fantastique pilote et qu’il est très régulier d’ordinaire alors il ne faut rien écarter.

---TOUR 61
Jakob : Il est impérial mais pas trop...Colton Herta, qui a mené cinquante-sept des soixante premiers tours, est aux stands !
Rene : Impérial mais pas trop, c’est la bonne expression ; aucun écart ne se crée, c’est ce qui fait le charme de ce Grand Prix depuis plusieurs années ! On a une seule envie : de voir comment ça va se décanter !

---TOUR 63
Jakob : Nouveau changement de leader, Patricio O’Ward effectue une bonne course jusqu’ici et il effectue également son arrêt aux stands ! Niki Kofler va prendre la tête.

---TOUR 66
Jakob : Et c’est fini ; dernier pilote à effectuer son second arrêt, voici Niki aux stands ! Il va tenter un sprint final de haut-vol, reste à savoir s’il saura se frayer un chemin car il pointera sûrement au sixième rang en sortant au vu des tours de Newgarden depuis son arrêt.
Rene : On va retrouver Herta en tête devant…
Jakob : Devant Askew !
Rene : Oui, Askew vient de passer O’Ward alors qu’on voit encore Niki à l’image...Le réalisateur l’a loupé. Donc Askew deuxième devant O’Ward et Rossi-
Jakob : Niki ressort à l’instant, ça être chaud !
Rene : Ouh...Il ressort juste devant mais Newgarden a l’avantage de vitesse...Et Newgarden est devant !
Jakob : Mais Niki n’a pas dit son dernier mot alors qu’on arrive dans le 180°, le Keyhole...Il tente l’extérieur !
Rene : Il ne fait pas que tenter ; il réussit ! Très beau dépassement de Niki, il en a sorti quelques beaux cette saison et celui-là n’est pas mal du tout, avec des pneus froids et face à un rival au championnat. Bravo Niki.

---TOUR 71
Jakob : ERREUR DE COLTON HERTA !
Rene : Ce n’est pas possible…
Jakob : Colton Herta vient de bloquer une roue en arrivant vers le virage de China Beach, il a été complètement déphasé et c’est Oliver Askew qui s’est emparé de la tête de la course ! Petit coup de théâtre dans cette course et changement de leader !
Rene : Derrière Niki vient de s’emparer de la quatrième place, dépassement qui peut avoir son importance, sur Alex Rossi. On imagine qu’il a fait ça dans la ligne droite ou au freinage de China Beach. Attention à un retour éventuel de Niki !

---TOUR 82
Jakob : Niki est à l’affût, il renifle l’odeur de Patricio O’Ward depuis quelques tours et il est bien sorti du Keyhole, gros différentiel de vitesse !
Rene : Ca va passer sans encombre. La stratégie est en train de se rattraper pour lui ; il a sacrifié l’entame de course au profit du final et, en parvenant à se frayer un chemin, il est en train de réussir son coup ! Il reste huit tours, le top 7 se tient en cinq secondes, ne quittez pas votre écran des yeux car ça va bouger !

---TOUR 86
Jakob : Ca chauffe entre Askew et Herta, le pilote Andretti est extrêmement menaçant dans les rétros du leader de la course...Il tente au bout de la ligne droite en arrivant au virage 4-
Rene : La défense d’Askew est très limite sur ce coup ! C’est habile de sa part mais ce n’est pas le genre de manoeuvres qu’on aime voir quand on est dans la position de Herta...Des représailles sont à attendre, j’imagine. Ce n’est que partie remise.

---TOUR 87
Jakob : ET VOILÀ ! Impérial Colton Herta, qui cette fois s’impose au freinage devant Oliver Askew ; retour en tête du pilote Andretti !
Rene : Il a fait une très bonne course et, sans cette erreur, je pense qu’il aurait plié le débat du vainqueur depuis un petit moment. C’est mérité, mais reste à savoir s’il parviendra à garder la tête jusqu’aux damiers ! En tout cas, ça va se jouer entre les deux, Niki au troisième rang part de trop loin, il va devoir essayer de garder sa troisième place mais essayer de terminer premier ou deuxième n’est pas à l’ordre du jour pour lui. Final dantesque à prévoir toutefois entre les deux leaders !

---TOUR 89
Jakob : OOOLIVER ASKEEEWWW !!! Le floridien reprend les commandes de cette course dans l’avant-dernier tour, c’est énorme ! Herta et Askew sont en train de se mener une lutte d’enfer pour savoir qui deviendra le huitième vainqueur cette saison et, pour l’instant, l’avantage revient au pilote Chip Ganassi !
Rene : Quelle fin de course...A chaque fois, à Mid-Ohio, on est à deux doigts d’éteindre la télé au tour 50 en prétendant qu’il ne va rien se passer et, à chaque fois, ça se termine en mêlée générale ! J’adore !

---TOUR 90
Jakob : Les possibilités se réduisent pour Colton Herta...Il n’a pas voulu tenter dans le Keyhole, il était trop court à China Beach, ça semble compromis pour le champion 2024 dans cette lutte face à Askew-
Rene : Attention à ne pas parler trop vite, Jakob ! Regardez-le, il est extrêmement près, ça doit le démanger !
Jakob : Pas dans les S, quand même, Rene…
Rene : Pas dans les S, non, mais regardez ça ! Il va y aller ! IL VA LE FAIRE !
Jakob : OOOHHH, CONTACT ! Contact entre Askew et Herta !!!
Rene : INCROYABLE !!!
Jakob : COURSE FINIE POUR OLIVER ASKEW, quelle désillusion !
Rene : Oh c’est incroyable ! Énorme coup de tonnerre dans cette course mais aussi dans l’optique du championnat alors que-
Jakob : Et regardez qui est en tête ! C’EST NIKI KOFLER ! Toujours dans les bons coups, il était au bon endroit au bon moment et il va récolter une victoire absolument inattendue ! QUEL FINISH !
Rene : Herta a voulu forcer le passage à l’intérieur, Askew a voulu forcer la fermeture automatique des portes, ça n’est pas passé...Askew a terminé dans les graviers mais Herta a repris la piste !
[...]
Jakob : Et il franchit la ligne pour gagner encore une fois, cette fois la victoire est opportune mais on ne va pas s’en plaindre pour autant ! Niki Kofler remporte le Grand Prix de Mid-Ohio !
Rene : Invraisemblable…
Jakob : Quatre victoires cette saison pour Niki, impressionnant pour un rookie d’autant plus que seul Rosenqvist a gagné plus d’une course cette année. Derrière, Colton Herta va franchir la ligne en deuxième position mais on se doute que sa place va être sujette à controverse ! La direction de course va certainement examiner son cas rapidement ! Il devance Patricio O’Ward, le mexicain auteur d’un très bon podium pour continuer sa bonne dynamique entamée après Indianapolis. Et derrière ça a encore bougé dans le dernier tour, puisqu’Adam Milligan est venu voler la quatrième place à Josef Newgarden ! L’australien a battu son coéquipier au finish, ça pourrait avoir son importance au championnat étant donné que les deux pilotes Penske sont engagés dans la lutte !
[...]
Rene : Voilà, ça tombe directement : pénalité pour Colton Herta. Dix secondes, suffisant pour le reléguer en queue de ce groupe qui nous aura fait vibrer au cours du dernier tiers de cette course. Il sera classé huitième.
Jakob : Nous allons donc avoir un podium Kofler-O’Ward-Milligan pour cette course ; celui qui aurait parié cela il y a dix minutes aurait été pris pour un fou !

Résultats : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/38/1/1600099137-indycar-12-mid-ohio-race.png
Championnat pilotes : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/38/1/1600099146-indycar-12-mid-ohio-standings.png

Vous avez dit résultat chanceux ? A peine…
Au terme d’un finish de folie entre les deux leaders, finish duquel je n’ai pas manqué une miette avec mon rôle d’observateur privilégié, je franchis la ligne en vainqueur en prenant la tête dans le dernier tour et sans avoir jamais donné l’impression d’être un vainqueur potentiel. Les cinquante points me reviennent aujourd’hui et ils font un bien fou si on fait les comptes. L’abandon de VeeKay et la stupide erreur de jugement d’Herta entraînant l’abandon d’Askew font de moi le grand gagnant du week-end, n’en déplaise à un Colton Herta très amer d’être classé huitième alors qu’il aurait dû gagner cette course. Sur ce point, c’est une question d’interprétation ; il était certes plus rapide et seul Askew méritait cette victoire à part lui, mais sa manoeuvre dans le dernier tour était ridicule. C’est ce qu’on attendrait d’un rookie comme moi, pas d’une “légende” comme lui, voyons…
Au moment de quitter le rural Midwest, la sagesse - digne d’un vétéran de la discipline - dont j’ai fait preuve pour remporter cette course me place à cinq points de la tête du championnat détenue par Josef Newgarden. Adam Milligan, très discret mais très régulier, reste en embuscade alors qu’un trio composé de VeeKay, Askew et Rossi peut toujours y croire. En revanche, pour Herta et Rosenqvist, la tâche se complique de plus en plus. Remonter les quatre-vingt dix points de retard ne serait pas impossible s’il n’y avait qu’un seul pilote en tête mais, ici, l’indécision en tête de classement me force à les écarter de la lutte. Il faudrait qu’ils soient sous stéroïdes pendant que le top 5 ou 6 passe au travers et, vu le niveau des pilotes concernés, il est quasiment impossible que ça arrive.

On va désormais rentrer dans le money-time ; le verdict du championnat sera rendu dans un peu plus de deux mois et, mine de rien, ça va arriver vite alors qu’il ne reste que cinq courses.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
14 septembre 2020 à 18:02:05

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/20/1495142553-1.png
Les activités de Lena Zillinger lorsque son conjoint s'absente commencent à intriguer sérieusement, Niki Chancler s'en tire plutôt bien sur ce coup :hap:
 
Suite jeudi avec un épisode en off, ça faisait un petit moment :oui:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
15 septembre 2020 à 22:57:43

https://www.youtube.com/watch?v=amGDTOTREZ8

T'as vraiment regardé les 4 dernières éditions de Mid-Ohio ? :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
15 septembre 2020 à 23:38:01

Le 15 septembre 2020 à 22:57:43 Mouf67 a écrit :
https://www.youtube.com/watch?v=amGDTOTREZ8

T'as vraiment regardé les 4 dernières éditions de Mid-Ohio ? :hap:

J'ai regardé 2018 et 2019 avant d'écrire le chapitre, j'avais la motiv à ce moment :hap:
Hormis Indy où j'ai dû regarder 3-4 éditions pour préparer celle qui a été postée, globalement ça se résumait à 2-3 extended highlights ou 1-2 extended higlights + 1 GP mais Mid-Ohio j'avais trouvé les 2 derniers GP alors je les avais regardés :noel:
Et les courses d'Indy que j'ai regardé cette année (tout jusqu'aux 500 miles, depuis j'ai plus vraiment le temps) ont pour certaines eu une physionomie un peu similaire à certaines courses que j'ai écrit, ça m'a fait marrer :noel:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
18 septembre 2020 à 09:13:00

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 34 (n°390) : In the works :mac:

Une de plus, donc. Douze courses en Indycar et quatre victoires à mon actif ; il faut remonter à 1993 et la rookie season d’un certain Nigel Mansell pour trouver autant de victoires d’un rookie. Good ol’ Nige en avait même décroché cinq. J’ai rejoint Teo Fabi, auteur de la même performance en 1983 et nous sommes les trois meilleurs rookies de l’histoire après-guerre du championnat sur ce plan. Les stats, bien qu’elles ne reflètent que très peu la physionomie réelle d’un événement sportif permettent, à l’échelle d’une saison ou d’une carrière, de constater quel genre d’athlète on a en face de soi et, à travers cette référence de quatre succès, je le sais : mon nom est en train de se graver dans les livres d’histoire de l’Indycar.
C’est vrai, je fais partie du top 25 en nombre de victoires en F1 et cela me fait intégrer une sorte de “top 3%” des pilotes les plus victorieux mais, amassée aux côtés de nombreuses autres données, ça ne veut rien dire. A moins de dépasser Fangio, Clark ou Stewart dans cette région aux alentours de vingt-cinq succès, votre nom ne ressortira pas de ce genre de listes. En F1, personne ne se souvient des débuts de Max chez Toro Rosso, de ceux de Charles chez Sauber ou des miens chez Williams parce que nous étions quinzième et qu’on n’a donc pas vraiment d’indicateur fiable pour dire “Ah, quel rookie !”. Là où l’Indycar aide, c’est qu’un rookie a réellement autant de chances de gagner qu’un vétéran, donc la première impression que vous faites dans le championnat joue un rôle dans la place que vous avez dans l’Histoire.
La statistique que les gens retiennent de mon passage de F1, plus que mon nombre de succès, c’est probablement le Grand Prix de Belgique 2023 et ma remontée infernale de la vingt-deuxième à la première place ; cette stat, comme je le disais, ne reflète en rien le genre de pilote que je suis. A l’inverse, ces quatre succès en tant que débutant en Indycar suffisent à m’authentifier : mes adversaires n’ont pas affronté n’importe qui.

J’ai horreur qu’on me le dise mais, désormais, je finis par me le dire à moi-même : cette situation dans laquelle je me trouve actuellement est tout sauf accidentelle. Je mérite d’être à cette place. Dans le plateau d’Indycar le plus équilibré - pas le plus relevé mais le plus équilibré - de ces dernières années, je suis arrivé sur la pointe des pieds et ai réussi à faire avouer à mes adversaires, un à un, que j’étais probablement au moins aussi bon qu’eux, sinon meilleur. Et pour un athlète, aucune statistique n’est plus précieuse que le fait d’être reconnu et estimé par ses pairs.

Après cette course, alors que les médias saluent mon flair et mon opportunisme, certains continuent à grincer des dents ; en première ligne, Colton Herta réitère ses allusions à la “chance” alors qu’aujourd’hui, la seule chose qui m’a permis de m’imposer est sa stupidité. S’il n’avait pas tenté comme un écervelé pour amasser dix points de plus, on ne parlerait peut-être pas de moi comme l’un des meilleurs rookies de l’Histoire de ce championnat. Chez RLR, on préfère s’en amuser ; voir Herta pester contre ma réussite n’a pas de prix.

Sans trop traîner après la bière de la victoire, je quitte rapidement le circuit pour prendre la direction de Columbus, à une heure en voiture d’ici, d’où part l’avion qui me ramène en Suisse. Ca me permettra d’arriver en début d’après-midi ce lundi à Zürich.
Dans l’avion, je m’inflige cette torture de regarder le Grand Prix de Grande-Bretagne de F1. Après un Grand Prix de France d’une tristesse sans nom il y a deux semaines, les gens espéraient un grand cru et ils ont été déçus. En France, le pays tout entier se battait pour défendre sa place en F1 et, pour la dernière année du contrat des promoteurs avec la F1, autant dire que tout le monde a compris que cette course ne sera plus au calendrier l’an prochain, faute d’engouement et d’intérêt réel bien que la F1 est liée à la France pour plusieurs raisons. Cette fois, en Angleterre, le soulagement était de mise ; absent du calendrier en 2025, la manche de Silverstone marquait son grand retour et les anglais espéraient bien montrer au monde entier que le circuit a sa place au calendrier mais ce fut un infâme raté. Pas d’action à se mettre sous la dent et ça devient une norme : Angleterre, nul. France, nul. Autriche, nul sauf les quinze derniers tours. Azerbaïdjan, nul après le premier tour. Miami, nul. Il faut remonter au Canada, au début du mois de juin, pour trouver trace d’une course digne de ce nom et ça fait mal à la F1. En partant, j’ai emmené avec moi des attentes qui ont été la plupart du temps comblées car le spectacle ici est plus dense, les courses sont plus aléatoires et les audiences de l’Indycar et de la F1 suivent des courbes parfaitement opposées. L’attention que les suiveurs de F1 me portent depuis mars aide l’Indy à remonter et, si ça continue comme ça, on pourrait bien entendre parler d’un nivellement entre les deux disciplines, comme c’était le cas au début des années 90. Comme c’était le cas du temps d’un certain Nigel Mansell…

Pour en revenir au Grand Prix, celui-ci est marqué uniquement par les abandons d’Ocon et Zoranović - qui jouaient tous les deux le podium - mais hormis cela, rien de notable.
Classements en F1 après 14/24 courses : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/38/5/1600413118-f1-14-grande-bretagne-drivers.png https://image.noelshack.com/fichiers/2020/38/5/1600413129-f1-14-grande-bretagne-teams.png

Mardi 28 juillet 2026, Zürich
Nous voici aujourd’hui arrivés à l’événement que je ne voulais pas manquer. Ce n’est pas dans mon habitude de me précipiter pour quitter un circuit et prendre un avion, parfois il m’arrive même de rentrer avec le reste de l’équipe car on m’attend à l’usine le lundi matin, mais cette fois j’ai une bonne raison. Cette raison se trouve dans mon emploi du temps de ce mardi ; aujourd’hui, on va officiellement m’annoncer ma paternité à venir. Ca fait presque deux mois que Lena et moi sommes au courant, nos familles et amis proches respectifs le sont tout autant, mais médicalement parlant il faut attendre les trois mois pour déclarer officiellement une grossesse.
Sans surprise donc, il y a bien un truc vivant à l’intérieur du ventre de Lena. Ca peut paraître anecdotique mais je tenais à être là car, mine de rien, je sais comment ça se passe mais pas elle. Elle avait besoin d’être rassurée, clairement, et c’est la moindre des choses que d’avoir fait l’effort d’être là.
Désormais, les premières questions d’ordre logistique vont commencer à se poser. Depuis un ou deux mois, Gabriella pose régulièrement des lapins pour la garde des jumeaux, que nous devons au final garder plus longtemps que prévu ou venir chercher avant la date convenue et la flexibilité réduite de nos emplois du temps nous met, Lena et moi, dans l’embarras. L’arrivée d’un troisième enfant n’est pas forcément un problème - sinon il ne serait resté qu’un embryon d’idée - mais le fait de devoir le garder avec nous tout le temps tout en faisant voyager les jumeaux est une idée assez complexe à mettre en place. En plus de cela, l’agrandissement prochain de la famille sera au coeur des négociations que j’aurai très prochainement ; je n’ai pas encore écarté la perspective de poursuivre le rêve américain mais, le cas échéant, il me faudra une organisation fantastique si je veux assister aux premiers mois de notre enfant. C’est un argument en plus à prendre en compte et ça ne facilite en rien l’approche de la situation, alors que les équipes de F1 commencent à lancer de sérieuses offensives dans le but de finaliser des deals avant la trêve, qui commencera dimanche soir.

Pour parler d’offensives concrètes, Haas a décidé de faire tapis la semaine dernière en me soumettant leur dernière offre mais mon avis n’a pas évolué depuis leur première déclaration d’intérêt. J’ai logiquement refusé l’offre car, de vous à moi, le seul intérêt que j’aurai à aller chez Haas serait un intérêt marketing ; un ancien pilote d’Indycar dans une Haas en F1, même si ce n’est pas un américain, ç’aurait eu un impact. Mais sportivement parlant, il n’y a aucun intérêt à accepter. Les discussions se poursuivent avec Audi et Renault ; pour la première écurie, j’attend d’obtenir des garanties extra-sportives et, pour la seconde, j’attend d’obtenir des garanties sportives. Pour le moment, aucune des deux équipes n’est en mesure de m’offrir ces garanties alors je joue la montre et je joue le difficile. Ca peut être un spectaculaire échec dans la mesure où deux équipes qui luttent pour la victoire s’intéressent à moi et que je pourrai me retrouver sans aucune offre dans quelques semaines, mais disons simplement que j’ai envie de choses concrètes pour mon retour. Être engagé dans un combat de gladiateurs contre un uruguayen écervelé avec la perspective de terminer chez Dallara ou chez Haas si je perd ne m’intéresse pas spécialement, pas plus que l’idée de courir pour une écurie qui ne sera peut-être plus en F1 dans deux ou trois ans.

En ce mardi soir, j’expose donc mes pensées à Lena sur la question ; d’un côté, elle préférerait me voir revenir en Europe mais, de l’autre, elle comprend ma réticence à accepter l’une ou l’autre des offres que j’ai à disposition. Le dilemme reste à vrai dire entier pour l’instant. Notre discussion est toutefois interrompue par un appel de Karl, qui souhaite savoir comment l’échographie s’est passée.

Karl : Alors, champion ? Qu’a dit la VAR ?
Niki : La VAR est formelle ; le but est validé.
Karl : Bien joué. Quel renard des surfaces !
Niki : Tu m’appelles pour qu’on déballe toutes les métaphores sexo-footballistiques de notre répertoire ou tu as une vraie raison ?
Karl : Ouais, j’ai une vraie raison.
Niki : Je suis tout ouï.
Karl : Moi aussi j’ai marqué un but, Niki !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
18 septembre 2020 à 09:13:30

J'ai oublié de poster hier soir mais je pense que personne ne m'en veut :-)
En espérant que ce chapitre fasse revenir certains :(

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
18 septembre 2020 à 11:24:18

Le 18 septembre 2020 à 09:13:00 Haryanto a écrit :

Karl : Ouais, j’ai une vraie raison.
Niki : Je suis tout ouï.
Karl : Moi aussi j’ai marqué un but, Niki ! DANS TA FEMME !!!

Je me permets de modifier un peu le dialogue à ma sauce pour plus de drama. :oui:

PapY_MoLoToV PapY_MoLoToV
MP
Niveau 59
18 septembre 2020 à 13:43:11

Le 18 septembre 2020 à 11:24:18 [-Monarch-] a écrit :

Le 18 septembre 2020 à 09:13:00 Haryanto a écrit :

Karl : Ouais, j’ai une vraie raison.
Niki : Je suis tout ouï.
Karl : Moi aussi j’ai marqué un but, Niki ! DANS TA FEMME !!!

Je me permets de modifier un peu le dialogue à ma sauce pour plus de drama. :oui:

Trop facile :(

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
18 septembre 2020 à 14:00:53

Je me méfie de Karl, on le sacralise trop (sauf quand il se tapait Sophia c'était carrément cringe) je suis sur qu'il jalouse le succès de Niki. Et ce gamin dans le bide de Lena qui vient un peu comme un cheveu sur la soupe... Ptet même que Mathias est dans la combine, mais elle aussi elle cache un truc :(

PapY_MoLoToV PapY_MoLoToV
MP
Niveau 59
18 septembre 2020 à 14:58:38

Le 18 septembre 2020 à 14:00:53 [-Monarch-] a écrit :
Je me méfie de Karl, on le sacralise trop (sauf quand il se tapait Sophia c'était carrément cringe) je suis sur qu'il jalouse le succès de Niki. Et ce gamin dans le bide de Lena qui vient un peu comme un cheveu sur la soupe... Ptet même que Mathias est dans la combine, mais elle aussi elle cache un truc :(

Tu vas un peu loin dans les suppositions :hap:

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