GP d'Alabama en page précédente

Course assez agréable à lire, j'ai eu un peu de mal avec le récit des commentateurs sur les deux premières, là j'ai plus kiffé, j'étais plus dedans, sans trop savoir pourquoi

Un championnat aussi serré ça fait plaisir Et je continue de miser sur Herta

Je suis casse couille certes mais mon commentaire sur "vivement qu'il revienne en F1" était dans le sens, vivement que cette saison se termine en espérant que les choix scénaristiques de Nolan le fasse revenir en F1 parce que bon l'indycar j'y connais strictement rien

Ouai c'est bien ce que je dis depuis plusieurs semaines, t'es vraiment casse-couille Comme l'explique Nolan, c'était ce qu'il y avait de mieux pour lui pour casser la monotonie, et en tant que lecteur je pense exactement la même chose, c'est vraiment cool ce changement

J'y connais quasiment rien en Indy, même si j'essaye de suivre un peu cette saison, mais au bout de 3 courses je me suis déjà fait au système de qualif un peu bizarre et à ce système de points que je trouvais extrêmement con au début et que finalement j'aime bien tant ça semble resserrer le championnat

Question pour Nolan : Quand tu utilises "Girl" comme dans cette phrase de ta 1ère partie à savoir "That was a lap, wasn't it, girl?", c'est quoi le sens exact pour le coup ? Parce que je me le traduit moi même ça fait bizarre je trouve

Je pense que je suis vraiment nul en anglais, le "girl" m'a pas interpellé, je vois pas ce qu'il y a de bizarre à dire ça

J'y connais quasiment rien en Indy, même si j'essaye de suivre un peu cette saison, mais au bout de 3 courses je me suis déjà fait au système de qualif un peu bizarre

En vrai il est giga tordu, je comprend pas pourquoi c'est comme ça
Genre y'a des cas où le mec qui part vingtième a fait un meilleur chrono que le mec qui part quinzième, mais sous prétexte qu'il était dans un groupe qui allait plus vite il y a cet écart sur la grille...C'est éclatax au possible je trouve

et à ce système de points que je trouvais extrêmement con au début et que finalement j'aime bien tant ça semble resserrer le championnat

Faudra pas bégayer en hurdu quand le vainqueur des 500 miles marquera 100 points d'un coup et desserrera tout

Je pense que je suis vraiment nul en anglais, le "girl" m'a pas interpellé, je vois pas ce qu'il y a de bizarre à dire ça

Ca peut avoir une connotation dans la société moderne, on est d'accord sur le fait que ça devrait pas en avoir, mais quelqu'un de mal intentionné peut le traduire comme de la condescendance ("fillette") ou du sexisme ("ma jolie")

Le 28 juillet 2020 à 12:14:15 Haryanto a écrit :

J'y connais quasiment rien en Indy, même si j'essaye de suivre un peu cette saison, mais au bout de 3 courses je me suis déjà fait au système de qualif un peu bizarre

En vrai il est giga tordu, je comprend pas pourquoi c'est comme ça
Genre y'a des cas où le mec qui part vingtième a fait un meilleur chrono que le mec qui part quinzième, mais sous prétexte qu'il était dans un groupe qui allait plus vite il y a cet écart sur la grille...C'est éclatax au possible je trouve

et à ce système de points que je trouvais extrêmement con au début et que finalement j'aime bien tant ça semble resserrer le championnat

Faudra pas bégayer en hurdu quand le vainqueur des 500 miles marquera 100 points d'un coup et desserrera tout

Je pense que je suis vraiment nul en anglais, le "girl" m'a pas interpellé, je vois pas ce qu'il y a de bizarre à dire ça

Ca peut avoir une connotation dans la société moderne, on est d'accord sur le fait que ça devrait pas en avoir, mais quelqu'un de mal intentionné peut le traduire comme de la condescendance ("fillette") ou du sexisme ("ma jolie")

Apres je vais finir par m'y faire a l'indy mais effectivement j'ai encore du mal avec le système chelou des qualifications

Oui voilà en plus le "Girl" je l'ai jamais vu utiliser comme ça donc c'est pour ça que j'ai tiqué

Ca peut avoir une connotation dans la société moderne, on est d'accord sur le fait que ça devrait pas en avoir, mais quelqu'un de mal intentionné peut le traduire comme de la condescendance ("fillette") ou du sexisme ("ma jolie")

Moi quand je lu l'épisode, je l'ai traduit par "meuf"

Genre c'est assez courant en français de finir une phrase par "mec" quand tu parles à un pote et j'entends de plus en plus l'équivalent avec "meuf" quand des filles se parlent entre elles. Je trouve ça très beauf et j'avais du mal au départ, mais je m'y suis habitué

Le 28 juillet 2020 à 13:29:42 Rosberg67 a écrit :

Ca peut avoir une connotation dans la société moderne, on est d'accord sur le fait que ça devrait pas en avoir, mais quelqu'un de mal intentionné peut le traduire comme de la condescendance ("fillette") ou du sexisme ("ma jolie")

Moi quand je lu l'épisode, je l'ai traduit par "meuf"

Genre c'est assez courant en français de finir une phrase par "mec" quand tu parles à un pote et j'entends de plus en plus l'équivalent avec "meuf" quand des filles se parlent entre elles. Je trouve ça très beauf et j'avais du mal au départ, mais je m'y suis habitué

Je déteste cette "expression" je trouve ça débile de parler comme ça

Le 28 juillet 2020 à 13:29:42 Rosberg67 a écrit :

Ca peut avoir une connotation dans la société moderne, on est d'accord sur le fait que ça devrait pas en avoir, mais quelqu'un de mal intentionné peut le traduire comme de la condescendance ("fillette") ou du sexisme ("ma jolie")

Moi quand je lu l'épisode, je l'ai traduit par "meuf"

Genre c'est assez courant en français de finir une phrase par "mec" quand tu parles à un pote et j'entends de plus en plus l'équivalent avec "meuf" quand des filles se parlent entre elles. Je trouve ça très beauf et j'avais du mal au départ, mais je m'y suis habitué

Ouais voilà, c'est comme ça que ça doit se traduire, mais bon aujourd'hui le monde part en Y à la moindre occasion https://www.youtube.com/watch?v=mN-L_QC8oGc

Retour en terrain connu pour Niki demain ; direction le COTA, sur lequel il a gagné en F1 il y a six mois et où il y aura deux courses au programme

Avantage ou désavantage ? Eléments de réponse demain entre 18h et 20h, avec la 1e qualif et la 1e course

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

Chapitre 13 (n°369) : Seizing the Area

Samedi 25 avril 2026, Circuit of the Americas, Elroy (TX)

L’un des week-ends les plus attendus par les amateurs d’Indycar se présente face à nous ; s’il fallait retenir seulement quelques occasions, la plupart garderaient les 500 miles pour son côté historique, la dernière manche à Laguna Seca pour ses traditionnels enjeux et, ensuite, probablement que ce week-end arriverait. La popularité du rendez-vous à Austin - à Elroy plus précisément - tient à deux choses ; la première, c’est que ce merveilleux outil qu’est le COTA bénéficie d’une renommée mondiale, parce que la F1, le MotoGP et le WEC s’y rendent. La seconde, c’est le format du week-end : ce week-end, nous allons disputer un double-header, le seul de la saison. Deux qualifications et deux courses dans un même week-end, voilà pourquoi le rendez-vous est si particulier pour les amoureux du championnat de monoplaces américain.

A week-end spécial son déroulement spécial ; nous avons vécu deux séances d’essais ainsi qu’un warmup hier. La composition des groupes de qualif a été déterminée à l’aide des libres 2 et, contrairement à une qualification classique sur circuit routier, nous n’aurons ni Top 12 ni Fast Six. La meute est divisée en deux groupes comme d'habitude mais, à l’issue de la qualification de ces deux groupes, nous aurons la grille. Le pilote ayant fait le tour le plus rapide de la qualification entière partira en pole aux côtés du premier de l’autre groupe, tandis que la seconde ligne sera occupée par le dauphin du groupe du poleman et le dauphin du groupe du second, et ainsi de suite. Il faut donc être rapide mais, si ce n’est pas le cas, il faut croiser les doigts pour avoir dans son groupe le futur poleman, histoire de gagner une place sur la grille.
La qualification pour la course 1 a lieu ce matin et la course en elle-même se tiendra cet après-midi, tandis que le planning se répètera demain pour la course 2. Je suis excité à découvrir ce genre de week-ends, non seulement car l’organisation de la chose me fascine, mais aussi parce que le COTA est le seul tracé de la saison que je connais. Disons même que je maîtrise, du haut de mes six participations en F1, la dernière s’étant soldée par une incroyable victoire accompagnée d’un Silencer qui a fait chavirer le public américain et qui a opéré un déclic chez moi quant à mes aspirations pour cette année 2026. En essais libres, j’ai montré que j’avais pris la bonne décision en venant ici en signant le premier chrono des deux séances - chose rare dans la discipline - et j’apparais désormais comme l’homme à abattre.
GROUPE 1 : Kofler, O’Ward, Newgarden, Stroll, Pigot, Rossi, Harvey, Rahal, Fioretti, Leist, Haymond, Claman DeMelo, Ferrucci
GROUPE 2 : VeeKay, Askew, Sette Câmara, Herta, Stevenson, Milligan, McMullen, Fittipaldi, Ilott, Chevalier, Rosenqvist, Kopinski, Daly

Les noms de Newgarden, Rossi, Ferrucci et O’Ward sont ceux que je note particulièrement au sein de mon groupe ; ces gars-là sont de sérieux candidats pour nous battre, Graham et moi.
Au moment de baisser ma visière et d’aller en piste, je le sais : les regards sont braqués sur moi. Je suis leader du championnat, je suis sur un circuit que je connais très bien et j’ai l’occasion de montrer que je n’ai pas uniquement la chance du débutant depuis mars. Si jamais il y a un week-end où je peux montrer que je suis là par talent, c’est bien celui-ci.

Cinq efforts chronométrés nous attendent ; deux puis deux puis un. Au terme des deux premiers, les nouvelles sont bonnes car je truste le haut de la feuille des treize temps et avec autorité ; Alex Rossi pointe à plus d’un dixième au second rang. Mais en éternel insatisfait que je suis, je sais que je dois faire encore mieux. Je reprend la piste pour essayer de faire tomber ma propre marque, malheureusement j’en suis incapable, à l’inverse de mes principaux rivaux : Pato O’Ward a pris les commandes, juste devant Newgarden et moi-même. Il ne reste qu’un ultime tour pour déterminer le mieux placé pour le départ d’entre nous et, juste avant ce tour, j’ai une sorte de frustration à évacuer : je ne dois pas être battu ce week-end.
Je réalise cette fois un tour propre, absolument sans bavure, exécutant la chorégraphie de manière absolument parfaite autour des vingt virages de l'un des Tilkodromes les plus appréciés des fans, ces fans qui ont l’occasion de voir le chronomètre s’affoler alors que je franchis la ligne.

Heather: THREE TENTHS! That’s more like it. P1 Niki, awesome lap. Crushed it, no doubt. Awesome job, boy.
Niki: I love it when you say it like that, girl.

GROUPE 1 : Kofler, Rossi, O’Ward, Ferrucci, Newgarden, Haymond, Rahal, Harvey, Stroll, Fioretti, Claman DeMelo, Pigot, Leist

La suite, c’est donc la qualification du groupe 2 ; comme en cyclisme lors d’un contre-la-montre, je suis le leader virtuel et le réalisateur se focalise sur moi dès lors qu’un nouveau meilleur temps tombe dans le groupe. Mais pour l’instant, ça ressemble uniquement à de l’intimidation : ces trois dixièmes que j’ai mis dans la figure de mes concurrents me permettent d’avoir un petit matelas sur ceux du groupe 2, puisque Herta a tourné à peine plus vite que Rossi pour l'instant. Je ne me réjouis néanmoins pas trop viten car il reste CE dernier tour, celui qui peut tout changer. Des gars comme Rosenqvist, Herta, VeeKay ou autres peuvent foutre le bazar et venir me détrôner.
Néanmoins, rien de tout ça n’arrivera : après la qualification des treize autres, personne n’a été plus rapide que moi, ce qui confirme donc ma pole pour cet après-midi.
GROUPE 2 : VeeKay, Askew, Rosenqvist, Herta, Sette Câmara, Milligan, Stevenson, Ilott, Fittipaldi, Chevalier, McMullen, Daly, Kopinski

Grille de départ :

L'articulation de ce week-end texan un peu particulier empêche de réellement se congratuler après la qualification car, après avoir donné une accolade à tous les membres de l'équipe pour fêter cette pole, il faut se remettre en selle pour préparer mentalement et physiquement la course. Soixante boucles nous attendent, c’est plus que la distance parcourue par les F1 ici, et c’est une distance qu’il faudra reproduire demain. Cette manche est un blockbuster du calendrier et c’est un énorme défi qui se présente à moi alors que j’ai la pression du favori à supporter sur mes épaules carrées.

PARTIE 2

---AVANT-COURSE
Jakob : Bonsoir à tous. Bienvenue sur ÖRF Sport + à cette heure si tardive, vous nous rejoignez en direct du Texas, lieu du quatrième rendez-vous de la saison d’Indycar. Vous ne rêvez pas, nous sommes samedi mais aujourd’hui c’est race day ! Je suis accompagné pour cet événement par Rene Binder, bonsoir Rene.
Rene : Bonsoir Jakob, bonsoir à tous.
Jakob : Week-end d’importance capitale pour les vingt-six concurrents engagés ; le célébrissime Circuit des Amériques se dresse devant eux avec la perspective de repartir d’ici en ayant gagné plus de cent points. Le week-end est éprouvant et demande de la ressource, on devrait donc voir un gros bras faire un jackpot cette fois, à moins d’une énorme surprise. Rene, comment se prépare-t-on à un tel enchaînement ?
Rene : Il y a tout un travail à fournir en amont, il faut arriver à faire comprendre à sa tête et à son corps ce qui va se passer, car les quarante-huit heures du samedi et du dimanche sont les plus intenses de la saison, plus intenses encore que les 500 miles. Il faut arriver à encaisser cela car les pilotes vont parcourir plus de six-cent cinquante kilomètres rien qu’en distance de course, alors si vous ajoutez à cela les qualifications disputées le matin, c’est pesant.

---DÉPART
Jakob : Le Pace Car libère la meute et c’est parti ! Énorme départ de Rinus VeeKay qui n'a pas été surpris du tout et qui va s’emparer de la tête d’entrée de jeu. Niki s’est un peu fait surprendre…
Rene : Niki a déjà montré qu’il avait un peu de mal sur ces départs lancés...C’est une chose sur laquelle il va devoir travailler-
Jakob : Woooaaah ! Crash ! Un crash vient de se produire dans ce fameux premier virage, premier virage fatal à Spencer Pigot semble-t-il !
Rene : On a vu sa voiture tirer tout droit au premier virage et taper dans des concurrents, je n'ai pas bien vu, je crois qu'il y avait Leist-
Jakob : Vous avez raison Rene, Matheus Leist est dedans, alors qu'on voit à l'arrière plan un autre pilote repartir difficilement. En revanche, pour Pigot et Leist, c’est pied à terre d’entrée de jeu. Et le Pace Car sort, bien évidemment. C’est parfaitement logique, alors qu'on dirait bien que Claman DeMelo était le troisième impliqué.

---TOUR 4
Jakob : Fin du quatrième tour, fin du Pace Car...La course reprend ses droits au Texas !
Rene : Cette fois Niki ne s’est pas fait avoir, il colle bien à l’échappement de la Penske. Rossi est dans le coup lui aussi.
Jakob : Et derrière ça bataille sévère pour la quatrième place, on tente le trois de front entre O’Ward, Askew et Rosenqvist, ça passe sans dégât pour eux mais c’était risqué !

---TOUR 10
Jakob : Rinus VeeKay se plaint à la radio, ses pneus semblent en sale état !
Rene : On l’a bien vu sur ces derniers tours, la tendance entre Niki et lui s’est inversée et on assiste au retour du duo Kofler-Rossi sur le néerlandais. La bataille va commencer maintenant et se jouera peut-être à coup de stratégies.
Jakob : Stratégies qu’on annonce à trois arrêts pour les deux courses de ce week-end, la fenêtre est d’ailleurs ouverte à l’instant par Lance Stroll.

---TOUR 11
Jakob : Dépassement simple et efficace de Niki Kofler, qui s’empare de la tête de la course dans ce onzième tour !
Rene : Rien à faire pour VeeKay. Le rythme n’est plus là, il faut qu’il rentre. Regardez-le, il est complètement désarticulé, il s’expose désormais bêtement à la menace Rossi-
Jakob : ET LE CONTACT ! Rossi et VeeKay sont allés au contact ! Pas trop de dégâts mais Rossi a failli envoyer VeeKay à la perpendiculaire de la piste, les deux continuent après une belle frayeur qui fait les affaires d’un certain autrichien en tête de course…
Rene : Incompréhensible qu’il y soit allé. Il aurait dû attendre patiemment, vu l’état des pneus de VeeKay la porte se serait ouverte toute seule. On en attend plus d’un pilote aussi expérimenté et aussi couronné que Rossi.

---TOUR 17
Jakob : Changement en tête de course ou non ? Niki Kofler est aux stands dans ce tour, il est le dernier leader à s’arrêter et, sauf énorme surprise, il devrait garder la tête de ce premier Grand Prix du week-end. Il avait suffisamment d’avance sur VeeKay pour ne pas être inquiété.
Rene : Le fait que RLR le force à aller plus loin à chaque relais est un sacré coup, qu’ils peuvent se permettre grâce à la gestion de Niki et qui le rend extrêmement difficile à stopper en fin de course. Affaire à suivre mais il ressort pour l’instant en tête et de façon assez indiscutable.

---TOUR 24
Jakob : Un moteur Chevrolet en feu et c’est celui de Graham Rahal ! Course terminée pour le vétéran de l’écurie Rahal Letterman Racing, qui pointait au dixième rang.
Rene : Et attention à l’endroit où il est garé…
Jakob : Effectivement, Rahal ne s’est pas garé au meilleur des endroits, dans l’herbe juste avant la zone de freinage au bout de la longue ligne droite...Que va décider la direction de course ?
Rene : Pace Car !
Jakob : Pace Car ! Voilà la course relancée ! Les pilotes vont se regrouper et les écarts vont être réduits à zéro juste avant les arrêts aux stands, voilà un événement intéressant !
Rene : Niki doit être en train de conspuer son équipe, il était fermement en tête de cette course et l’abandon de son équipier va l’obliger à tout refaire.

---TOUR 27
Jakob : Deux tours de neutralisation sont derrière nous : la fin de cette vingt-septième boucle va marquer la reprise ! C’est reparti ici à Austin, Texas. Restart maîtrisé par Niki, derrière il semblerait que Patricio O’Ward ait faim, il s’empare d’ores et déjà de la troisième place d’Alex Rossi !
Rene : Simple mais efficace, le mexicain s’est faufilé dès le restart. Bien joué.

---TOUR 32
Jakob : Arrêt aux stands pour le leader Niki Kofler. Niki n’a pas tremblé lors de la relance et il était en tête devant VeeKay avant l’arrêt du néerlandais mais qu’en sera-t-il après ce pitstop ?
Rene : Il y a un problème sur l’essence !
Jakob : Oh oui, on perd un peu de temps chez Rahal, voilà quelques secondes qu’on laisse bêtement s’envoler ! Est-ce que ça aura des conséquences ?
Rene : Probablement oui, parce que les écarts étaient très faibles depuis la relance !
Jakob : Aïe aïe aïe, il est reparti de son stand en trombe mais ça va être juste...Il arrive rapidement au bout de cette pitlane texane et reprend la piste mais O’Ward et VeeKay sont déjà passés, voici Rossi...Et ce n’est que la quatrième place !
Rene : Les mécaniciens RLR vont avoir des comptes à rendre…

---TOUR 36
Jakob : Il s’est jeté et ça a payé ! Niki Kofler remonte au troisième rang, énorme dépassement sur Alexander Rossi qui n’a rien pu faire à l’intérieur au virage 16 ! Niki lui a dit “Regarde bien, mon garçon, car je vais t'apprendre quelque chose sur la vie” et l’américain a semble-t-il appris quelque chose sur la vie, quelle autorité de la part de l’ami Niki !
Rene : Net et sans bavure. On sent qu’il a la hargne. Je n’aimerai pas être l’un des deux premiers à l’heure actuelle car il y a un type dans une voiture violette qui est en train de faire de la fumée.

---TOUR 44
Jakob : Leader solide mais surprise de cette course, Patricio O’Ward est aux puits. Le pilote de l’écurie Steinbrenner laisse les commandes à Rinus VeeKay, qui est harcelé par Niki depuis quelques tours.
Rene : On entame le dernier quart de la course, est-ce que le mexicain saura résister aux deux gros bras qui sont derrière lui ? C’est l’enjeu principal de cette fin de course.

---TOUR 46
Jakob : Niki Kofler prend les commandes de cette course au bout de la ligne droite, pas de résistance pour VeeKay, qu’on vient d’appeler aux stands à la fin de ce tour de toute manière.
Rene : Très régulier en ce début de saison, van Kalmthout est encore dans le coup aujourd’hui. On parle beaucoup de Niki mais le champion sortant est aussi très bon et, sans cet abandon en Alabama, il serait en train de faire une très grosse entame de saison d’un point de vue comptable.

---TOUR 48
Jakob : Pas de problème au ravito pour Niki cette fois, il sort à l'instant de la pitlane ; ça va se jouer entre O’Ward et lui, VeeKay a perdu de son éclat ces derniers tours et semble hors de la lutte...O’Ward reprend la tête de la course mais Niki est très proche !

---TOUR 52
Jakob : Ooohhh le survirage pour O’Ward, l’arrière a failli lui échapper !
Rene : C’est le genre d’erreur qui ne pardonne pas, elle intervient au mauvais moment et Niki a flairé le coup, regardez-le !
Jakob : Il est dans l’aileron arrière de son adversaire alors qu’on descend vers l’épingle du virage 11, il se décale...Simple, efficace, Niki reprend la tête à moins de dix tours du but ! Quelle démonstration ! O’Ward aura été brillant pendant plus de vingt tours mais, malheureusement, son rêve de victoire semble s’être envolé à l’instant !

---TOUR 60
Jakob : Il a été chahuté, il a été chamboulé, il a été bousculé, mais il n’a pas failli ! Quatre courses et déjà deux victoires pour Nikiii Kooofleeerrr ! Quelle course de Niki et quelle victoire, il annonce à quiconque veut se battre contre lui qu’il est un adversaire coriace, victoire de Niki Kofler !
Rene : Il n’a pas toujours été aidé par les événements, un mauvais départ, un Pace Car qui tombe mal, une erreur au ravitaillement, mais il a su se remobiliser et l’emporter, bravo Niki.
Jakob : Derrière lui, Pato O’Ward pourra se sentir lésé de ne finir que deuxième au terme d’une course très accomplie. Enfin, VeeKay complète le podium, son troisième en quatre courses, pour recoller au groupe de poursuivants de Niki au championnat.

Niki: COME ON!!! THAT’S MORE LIKE IT!
Heather: Win number 2 and what a drive, by the way. You did us proud there, amazing work, boy.
Niki: Yeah, nice one. Was decent for pace, decent for strategy, everything was good, girl. Bit of a hiccup in the pits but no harm done and that’s the main thing.

Résultats :
Championnat pilotes :

Marty Snider : Niki, encore une course impressionnante et qui va sûrement agacer tes adversaires, alors on ne va pas tourner autour du pot : penses-tu qu’il existe quelqu’un dans ce championnat qui soit capable de te faire plier, toi et ton équipe ?
Niki : Je ne vois pas pourquoi personne ne serait capable de faire ça...Je ne suis pas encore devenu un robot humanoïde doté d’une IA imbattable, il existe encore des moyens de me dégoupiller.
Marty : Comment faire, alors ?
Niki : Je ne vais quand même pas révéler en public la méthode à employer pour me battre ! Ca serait trop facile pour mes adversaires après ça (rires).
Marty : Quatre courses, déjà deux victoires et une pole position : il faut remonter à Nigel Mansell pour trouver des statistiques pareilles pour un rookie ! En plus de ça, la course que tu as délivré aujourd’hui fait déjà de toi l’immense favori pour le titre, à ce stade de la saison. Comment réagis-tu à cela ?
Niki : Je ne suis pas le favori...Je suis en tête du championnat, j’ai gagné des courses, mais personne ne saurait prédire ce qui m’arrivera ensuite. Je n’ai même pas encore mis les pieds sur un ovale alors il serait maladroit de me désigner comme favori, si ça se trouve j’y serai désastreux et ça rebattra les cartes. Il faut garder les pieds sur Terre, rien n’est acquis dans ce championnat. Le barème vous oblige à être tout le temps aux avants-postes, alors pour le moment je ne vois pas en quoi on peut qualifier qui que ce soit de favori. Ce qu'on doit faire, l'équipe et moi, c'est continuer de travailler pour essayer d'être aussi souvent que possible aux avants-postes et acquérir ce statut de favori, mais pour l'instant ce n'est certainement pas une étiquette qui me colle à la peau.

Ma fausse modestie affichée a deux objectifs ; le premier, c’est de m’assurer de ne pas passer pour le connard arrogant qui débarque et qui se croit meilleur que tout le monde. Le second, c’est d’essayer de me convaincre moi-même que ce début de saison ne veut rien dire. Car si je me met moi aussi à exprimer de la satisfaction et de la suffisance vis-à-vis de mes débuts, j’ouvre la porte à la médiocrité et que j’ai horreur de ça.

Rendez-vous samedi, probablement juste avant la qualif du GP, pour la deuxième qualif et la deuxième course

Niki "Futur Triple Crown" Kofler est de retour !

Vivement le retour de Naïma pour donner encore plus de valeur a cette saison

Le 31 juillet 2020 à 00:35:40 [-Monarch-] a écrit :
Niki "Futur Triple Crown" Kofler est de retour !

En tout cas on te le souhaite, ti le mérites ti un grand joueur

Vivement le retour de Naïma pour donner encore plus de valeur a cette saison

En tout cas on le lui souhaite, elle le mérite elle est un grand joueur

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

Chapitre 14 (n°370) : Back at it again

Dimanche 26 avril 2026, Circuit of the Americas, Elroy (TX)

Deuxième volet d’un week-end extrêmement particulier mais pas pour autant déplaisant ; la journée d’hier a montré que j’avais de quoi faire un cass ici et je me lèche déjà les babines en pensant à la deuxième qualification et à la deuxième course. Je bénéficie déjà d’un matelas d’environ trente points sur un quatuor Rossi-Herta-Rosenqvist-VeeKay et, très honnêtement, si j’arrive à finir devant ces quatre-là aujourd’hui, le bilan comptable pourrait bien être un argument suffisant pour me placer en prétendant au titre. Il y a toujours cette incertitude liée à mon niveau sur ovale mais, en attendant, mon niveau sur circuit routier est en train de mettre pas mal de gens d’accord.
Ces derniers temps, les fleurs jetées à mon égard viennent de tous horizons et même les plus sceptiques sont en train d’être convaincus ; pendant que mes anciens camarades de F1 comme George Russell ou Pierre Gasly disent qu’ils ne sont pas étonnés, les cadres de mon nouveau championnat commencent peu à peu à se dire que, finalement, je n’ai peut-être pas que la chance du débutant. Sergueï, qui est là ce week-end au Texas pour me voir piloter, fait partie d’une classe intermédiaire ; il savait que j’étais un bon pilote mais il ne se doutait pas que je serai en train de titiller des records en matière de rookies d’Indycar.

Dans la soirée d’hier et ce matin, c’est à une déclaration de Scott Dixon que les médias font allusion : la légende de l’Indycar, vainqueur de cinq titres - rien que ça - a déclaré que tout chez moi était impressionnant : “Je pense qu’on a affaire à un des meilleurs pilotes de l’Indycar, pas seulement en termes de rookie mais en global. Il maîtrise la plupart de ses gestes, il comprend les stratégies, il sait faire les dépassements qui comptent. Certains ont besoin de cinq ans pour y arriver, lui le fait d’entrée de jeu et ça ajoute au phénomène. Mais je pense qu’il peut faire une très grande carrière ici s’il en a envie, car en quatre courses il a déjà mis tout le monde d’accord. Je n’ai pas souvent vu de pilote aussi à l’aise en toutes circonstances dans ce championnat et il a l’air d’être imperturbable.”

Les flatteries d’un homme au tel palmarès - semblables à un adoubement par Valentino Rossi en MotoGP ou par Michael Schumacher en F1 - ne sont pas tombée dans l’oreille d’un sourd et j’ai vraiment été ravi d’entendre le néo-zélandais si élogieux : son constat est celui auquel beaucoup de suiveurs de l’Indycar doivent se rattacher en constatant que je suis bon du vendredi au dimanche et que mon adaptation se déroule presque sans aucune embûche.
Mais pas le temps pour parler en profondeur de cette déclaration de Dixon, car la seconde qualif du week-end se profile et, puisqu’aucune séance n’a été disputée depuis la course d’hier, la répartition des groupes est la même que pour la qualification d’hier matin.
GROUPE 1 : Kofler, O’Ward, Newgarden, Stroll, Pigot, Rossi, Harvey, Rahal, Fioretti, Leist, Haymond, Claman DeMelo, Ferrucci
GROUPE 2 : VeeKay, Askew, Sette Câmara, Herta, Stevenson, Milligan, McMullen, Fittipaldi, Ilott, Chevalier, Rosenqvist, Kopinski, Daly

Casque, gants, combinaison, pilote : tout y est pour la qualification de ce deuxième round du week-end. J’ai gagné hier mais pas par K.O. alors la lutte continue. Parmi ces treize pilotes qui m'accompagnent dans le groupe 1, certains ont la hargne et considèrent que seul un gros résultat est acceptable ; il faut se méfier de n’importe qui.
Comme hier, cinq tours au programme sous forme de deux-deux-un. Il faudra être à l’affût sur ces cinq tours pour extraire le maximum de la voiture, puisque nous sommes désormais tous rodés en ce qui concerne la piste.

Au terme du premier relais, je me place au troisième rang derrière Alex Rossi et un Pato O’Ward qui semble inarrêtable ce week-end. Josef Newgarden, décidément pas trop dans son assiette en cette entame de saison, ne pointe qu’au sixième rang mais il constitue toujours une grosse menace pour moi et je refuse de l’enterrer car un triple champion dans une discipline pareille a forcément un talent assez conséquent.
Lorsque l’on reprend la piste pour le second relais, c’est à mon tour d’avoir la hargne ; je n’ai pas été battu une seule fois jusqu’ici et ce n’est pas maintenant que ça doit commencer. Je connais ce tracé, ses spécificités, ses pièges, ses repères, alors je ne dois rien laisser passer : le gouverneur du Texas, c’est moi, pas un autre.

Lancé à l’abordage du COTA, je jette ma numéro 30 dans chaque courbe. Ma Purple Thirty se faufile sur le tracé hôte du petit cirque de l’Indycar et, dans chacun de ces virages, je sais ce qui va se passer, ce qui rend la performance plus facile à atteindre en théorie. Mon premier tour de ce second relais est assez bon pour prendre la tête mais, contrairement à hier, je n’ai pas encore mis de coup de massue sur cette séance. Ce qu’il faut, c’est pousser la limite encore plus loin pour m’assurer de ne pas être rattrapé, malheureusement à cause de cette idée je me rate au virage 11 dans mon quatrième chrono. Le tour ne vaut plus rien et je n’ai plus qu’à rentrer au stand avant de repartir pour l’énième bataille. Fort heureusement, personne n’a su améliorer, du moins pas suffisamment pour me battre. Josef est cette fois deuxième derrière moi, comme quoi l’enterrer est vraiment une mauvaise idée, tandis que O’Ward et Rossi suivent.

De retour en piste pour l’ultime tentative, j’ai une légère pression sur mes épaules ; Newgarden ne pointe qu’à 0,0642s de moi, ce n’est pas suffisant pour être serein, loin de là. La Penske pourrait tout à fait se retrouver devant moi si je ne suis pas à la hauteur alors je dois tout donner sur ce tour et m’assurer de la première place de ce groupe pour partir en première ligne demain.
Alors que mon tour se déroule, je suis néanmoins impuissant au virage 9 lorsque je suis contraint de lever le pied. Le fautif se nomme Spencer Pigot et son erreur est d’être parti en tête-à-queue en voulant attaquer trop violemment le vibreur à l’intérieur. Sa Dale Coyne est partie en toupie et je n’ai eu d’autre choix que d’abandonner mon ultime tentative et c’est nerveusement rude, car je sais que je ne suis pas en sécurité.
Contraint de suivre les résultats de la séance à la radio comme un vulgaire auditeur, je suis impuissant quand Heather m’annonce que c’est Santino Ferrucci qui a raflé la première place du groupe devant moi. C’aurait pu être pire mais c’est très frustrant de savoir que je n’ai même pas pu me défendre.
GROUPE 1 : Ferrucci, Kofler, Newgarden, Rahal, O’Ward, Rossi, Leist, Harvey, Claman DeMelo, Stroll, Pigot, Haymond, Fioretti

Ne visant pas la pole, je fais donc le choix de ne pas suivre la qualification du groupe 2, dont je découvre les résultats quelques minutes après qu’elle se soit terminée. Ce groupe a été presque plus surprenant que le nôtre avec une deuxième place d’Adam Milligan et une troisième pour Sérgio Sette Câmara, qui partira donc cinquième ; en effet, Colton Herta a été le plus rapide de la matinée et il offre la grille impaire au groupe 2, ce qui me place quatrième juste devant mon pote Sérgio. Il n’y aura pas d’ami à quatorze heures, en revanche, lorsque la course sera lancée.
GROUPE 2 : Herta, Milligan, Sette Câmara, Askew, VeeKay, Stevenson, Rosenqvist, McMullen, Chevalier, Daly, Kopinski, Ilott, Fittipaldi

Grille de départ :

---AVANT-COURSE
Jakob : Bonsoir à tous. Bienvenue sur ÖRF Sport + à cette heure si tardive, vous nous rejoignez à nouveau en direct du Texas, sur le fabuleux Circuit des Amériques qui va accueillir la cinquième course de la saison dans quelques instants. Je suis encore une fois accompagné par Rene Binder, bonsoir Rene.
Rene : Bonsoir Rene, bonsoir à tous.
Jakob : Deuxième course en l’espace de deux jours pour les vingt-six engagés de cette manche texane, qui marque un premier tournant dans ce championnat, pas vrai ?
Rene : Exactement, ce week-end est important pour les pilotes qui jouent le classement général car il y a un capital de points plus importants ce week-end, 108 étant le maximum absolu et 10 étant le pire du pire. Un cador qui viendrait à passer à travers de son week-end pourrait presque dire adieu au titre, à moins d’un miracle, mais aucun de ceux-là n’a vraiment été horriblement en galère hier alors tout reste ouvert. Ca devrait nous permettre d’assister à une bonne course.

---DÉPART
Jakob : C’EST PARTI ! Oh la feinte ! Colton Herta a voulu faire une feinte à Ferrucci mais il s’est fait avoir, derrière c’est le bazar !
Rene : Regardez-moi ce chaos !
Jakob : Santino Ferrucci vient s’infiltrer devant son coéquipier dès le départ ! Ferrucci prend la tête !
Rene : Et derrière, départ canon de Newgarden qui est déjà quatrième !
Jakob : Exactement, on a désormais un doublé Andretti devant un doublé Penske !
Rene : Et les deux Rahal ensuite, aussi !
Jakob : Tout à fait, énorme départ de Graham Rahal qui est déjà cinquième, il a pris le dessus sur Niki qui partait pourtant quatrième ! Quel départ nous venons de vivre, il n’y a qu’Adam Milligan qui n’a pas changé de position au départ en ce qui concerne le top 8, c’est la pagaille ici à Austin !

---TOUR 3
Jakob : Herta revient à la charge sur Ferrucci pour reprendre les commandes, ça passe !
Rene : Je connais un certain monsieur Andretti qui doit être nerveux en ce moment, les deux ne sont pas passés loin du contact et on sait qu’ils ne sont pas les deux plus modérés du plateau dans leur défense.
Jakob : Et leur bataille permet à un gros groupe derrière de suivre la cadence, pas encore d’explication mais un sacré round d’observation pour le moment.

---TOUR 4
Jakob : Pas de signe de vie du réalisateur mais Niki Kofler vient de repasser Graham Rahal pour la cinquième place. Ah, voici les images maintenant, avec Niki juste devant son équipier dans la longue ligne droite.
Rene : On évolue en formation du côté des trois équipes à l’avant mais pas de politesse entre les pilotes !
Jakob : Rahal qui se décale….ET C’EST LE CONTACT !
Rene : Quelle erreur…
Jakob : Graham Rahal est venu harponner Niki Kofler, c’est terminé pour l’américain mais est-ce que Niki va pouvoir continuer ?!?!
Rene : On dirait que oui, en espérant qu’il n’y ait pas trop de dégât, mais quel coup du sort pour l’écurie de Bobby Rahal…

Graham: Sorry guys. Messed up completely.
Martin: Can you bring it to the pits?
Graha: Negative. That’s me done for the day.
Martin: Copy.

Niki: Fuck, what was he thinking? That was utter dumbness!
Heather: Calm down. Keep your head down, if you think the car is ok then carry on.

PARTIE 2

---TOUR 8
Jakob : OH, C’EST FINI POUR FERRUCCI !
Rene : Et un bloc Honda en fumée, un !
Jakob : Oh le pauvre, il faisait une course solide à la deuxième place et tout s’envole maintenant !
Rene : Une position gratuite pour tout le monde sauf pour Herta...Mais une réelle déception pour Ferrucci, qui était en train de se relancer au championnat.

---TOUR 9
Jakob : Colton Herta a troqué son leadership contre un arrêt aux stands, le fils de Bryan Herta laisse les commandes à Adam Milligan avec un arrêt très anticipé !

---TOUR 11
Jakob : Nouveau changement de leader, Adam Milligan laisse Sérgio Sette Câmara aux commandes. Premier tour en tête pour le brésilien en Indycar.

---TOUR 12
Jakob : Sérgio Sette Câmara est aux stands. Colton Herta va récupérer la tête de la course. C’est le moment de faire un point sur la course : Herta mène devant Milligan, Newgarden, Sette Câmara va ressortir quatrième, tandis que derrière on retrouve O’Ward, Kofler, Askew, Stevenson, VeeKay, Rossi et Leist.
Rene : On note l’absence de Rosenqvist dans votre point, le suédois est treizième. Il semble en grandes difficultés.
Jakob : Effectivement, on pensait la saison du pilote Chip Ganassi lancée après sa victoire en Alabama, mais finalement c’est compliqué pour lui en ce début de saison en termes de rythme pur. Les points s’envolent au fur et à mesure, ce qui est perdu aujourd’hui ne pourra pas être récupéré !

---TOUR 16
Jakob : Alors qu’on voit un replay à l’instant qui explique la chute de Stroll et Daly dans le classement. Les deux “fils de” vont jusqu’au contact dans leur lutte alors qu’ils se battaient pour la quinzième place, ils ont dû repasser par les stands pour des réparations très longues et ils pointent tous les deux à un tour, désormais.

---TOUR 19
Jakob : Sette Câmara au ralenti ! C’est fini pour le pilote Ed Carpenter, qui faisait une magnifique course et qui était en lice pour son premier podium !
Rene : Il n’a pas l’air de vouloir s’arrêter…

Sérgio: Something’s wrong under braking!
Team: Box box box, we’ll check.

Rene : Problème de freins pour lui, on lui demande de rentrer, peut-être que ce n’est pas trop grave.

---TOUR 27
Jakob : Colton Herta ravitaille, il laisse donc la tête à Adam Milligan. Oh, contact à l’arrière !
Rene : Fittipaldi est dedans.
Jakob : Tout à fait, Pietro Fittipaldi est impliqué et Sarah Haymond également ! Il semble y avoir du dégât, même si les deux continuent. Pas de Pace Car, heureusement car sinon la course aurait été toute autre étant donné que nous sommes dans la fenêtre des arrêts.

---TOUR 29
Jakob : Adam Milligan est désormais dans les stands, Colton Herta va reprendre la tête de la course puisque tous les pilotes ont ravitaillé.

---TOUR 36
Jakob : C’est fini pour Kopinski, il s’extrait de sa voiture alors qu’on l’avait rappelé au stand. Le polonais était dix-huitième.
Rene : Encore un abandon pour lui...Pas le meilleur début de saison alors qu’on se demande déjà si sa carrière dans la discipline a un avenir.

---TOUR 39
Jakob : Ca fait plusieurs tours que Josef Newgarden observe l’aileron arrière de Colton Herta, son équipe vient de lui dire d’avoir recours au Push-To-Pass et c’est ce que le pilote Penske fait ! Il va être bien placé pour le gros freinage du virage 12.
Rene : C’est un peu “Ca passe ou ça casse” pour lui. Soit il passe, soit il se condamne à rester deuxième. Il n’aura pas de meilleure opportunité.
Jakob : Il passe !
Rene : Bien joué de sa-
Jakob : MAIS IL PART A LA FAUTE ! Josef Newgarden est parti en travers, le triple champion a perdu tout son travail, il va devoir tout refaire !
Rene : Erreur assez inexplicable, il n’y a pas eu de contact…
Jakob : Ca fait les affaires des poursuivants, Herta a été un peu gêné par la Penske en perdition et il n’a presque plus d’avance sur Askew, Kofler, Milligan, O’Ward et Rossi !
Rene : Et Newgarden qui a tout perdu, il se retrouve désormais septième derrière ce peloton...Il avait l’occasion de faire un rapproché au championnat et ça s’annonce maintenant très compliqué pour lui.

---TOUR 42
Jakob : Le duo Askew-Kofler est sur une autre planète dans ce second relais ; après O’Ward, Sette Câmara, Newgarden et Milligan, les deux hommes sont dans les rétros de Colton Herta et le pilote Chip Ganassi va même tenter de prendre les commandes !
Rene : Il va se jeter au virage 1 et on va peut-être se marrer si ça tourne mal !
Jakob : Mais il se jette et ça se passe bien ! Oliver Askew est le nouveau leader de ce Grand Prix.

---TOUR 44
Jakob : Oliver Askew ne sera resté en tête que deux tours. Il rentre aux stands et va laisser les commandes à Milligan qui a dépassé Niki à l'instant.

---TOUR 46
Jakob : L’overcut a-t-il payé pour Adam Milligan et Niki Kofler ? On repart des stands pour les deux hommes, ces deux tours sur Oliver Askew et ces trois tours sur Colton Herta auront-ils permis de faire la différence ???
Rene : Ca semble bien parti, Milligan devrait rester devant Herta-
Jakob : Il va même faire mieux, regardez ça !
Rene : C’est bon, il est en tête ! Quatrième avant les arrêts aux stands, Adam Milligan garde les commandes. Quel beau coup chez Penske et chez l'australien ! Niki Kofler ressort quatrième mais sur le porte-bagages de l'Andretti, top 4 très serré !

---TOUR 51
Jakob : La lutte fait rage entre Askew et O’Ward pour la quatrième place, le pilote Chip Ganassi était en tête avant les arrêts mais il est en perdition désormais. Le top 3 Milligan-Herta-Kofler l'a complètement décrocher, alors que le mexicain va attaquer très bientôt, le voilà qui se décale….Et ça passe, mais Askew tente de croiser pour le virage 13, ils restent côte-à-côte !
Rene : Énorme bataille, ce n’est pas facile de rester côte-à-côte dans cette portion du circuit !
Jakob : La bataille va se régler au virage 15, Askew se jette mais il bloque les roues ! Et O’Ward est obligé d’élargir sa trajectoire, les deux partent au large !
Rene : Et voilà Alexander Rossi qui passe devant. Ils se battaient pour la quatrième place, maintenant ils se battent pour la cinquième place. Quel dommage…

---TOUR 53
Jakob : Quelle lutte nous avons en tête de course ! Le top 6 est incroyablement serré et ça se bat encore ici entre O’Ward et Askew, en plus de ça ils ont désormais Rossi sur leur chemin ! O’Ward y va au premier virage ici, Rossi ne peut rien faire. Quatrième place pour le pilote Steinbrenner.

---TOUR 55
Jakob : Niki Kofler a sorti les crocs, il utilise le Push-To-Pass dans la ligne droite opposée et il passe sans problème ! Colton Herta chute au troisième rang, le poleman n’a rien su faire et il se retrouve désormais derrière le leader du championnat, qui va encore pouvoir faire un cass !
Rene : Il a coopéré avec Askew en milieu de course pour se défaire du gros du trafic et désormais il attaque seul, à son compte. Il ne reste plus que Milligan devant et l’australien semble sur la défensive, peut-être une stratégie d’économie d’essence, ça ne serait pas étonnant vu la rapidité de son dernier arrêt mais ça serait étonnant...Toujours est-il que Niki Kofler joue ENCORE la victoire !

---TOUR 57
Jakob : Niki Kofler à l’attaque de la première place, épisode 1 ! Adam Milligan est en train de s’accrocher comme il peut à cette première place mais Niki a faim, tout le monde le sait ! Après son accrochage de début de course, Niki n’a de cesse de remonter, il s’est débrouillé en toute discrétion pour passer du huitième au second rang, mais maintenant il veut la première place !
Rene : Il se jette à l’intérieur !
Jakob : La Rahal violette est à l’intérieur de la Penske bordeaux, mais Milligan croise en sortie de virage, l’australien reprend la tête de la course ! Que c’est chaud, quelle course !

---TOUR 60
Jakob : C’est le dernier tour maintenant, si Niki veut tenter, c’est maintenant ! Cette ligne droite opposée est sans doute sa dernière chance !
Rene : C’est maintenant ou jamais.
Jakob : Il se positionne dans l’aileron arrière de la numéro 6, il est tout proche et il va tenter en bout de ligne droite !
Rene : A l’intérieur...NON IL FEINTE ! Quelle feinte de Niki ! Il a fait croire à Milligan qu’il irait à l’intérieur et il a changé d’avis, il a pris l’extérieur, Milligan a été surpris et il s’est jeté sur les freins à l’intérieur pour défendre ! Il a fait une Daniel Ricciardo à un australien, incroyable !
Jakob : Niki fait le tour, ils sont côte-à-côte ! Le prochain virage est à son avantage, il a l’intérieur et il s’impose avec autorité ! Quel dépassement, au bout du bout !
Rene : Il a fait une véritable démonstration, quelle remontée de sa part.
Jakob : Et surtout quel sang-froid, il n’avait plus qu’un essai et il a réussi, il a fait ce qu’il fallait et il va maintenant filer vers la victoire !
Rene : Incroyable. Qui peut l’arrêter ?!
[...]
Jakob : Cinq courses, trois victoires, aucun rookie dans l'Histoire n’a fait une telle chose ! Il est unique, il est historique, il est VAINQUEUR ! Niki Kofler remporte sa deuxième course en deux jours, il empoche cinquante points supplémentaires et il pose déjà son empreinte sur ce championnat ! Victoire de Niki Kofler !
Rene : Milligan termine deuxième, juste derrière, il pourra être déçu mais je ne sais pas s’il pouvait faire grand-chose pour éviter ça…
Jakob : Et Colton Herta va compléter le podium, le poleman pourra lui aussi exprimer des regrets après cette course. O’Ward termine quatrième et complète un gros week-end devant Oliver Askew, qui est passé au travers de sa fin de course. Alexander Rossi en termine au sixième rang après une jolie remontée mais sans jamais avoir été menaçant, tandis que Josef Newgarden ne pourra en vouloir à personne d’autre qu’à lui-même, son erreur ayant anéanti ses chances de victoire. Quelle course, Rene !
Rene : Une magnifique course, pleine d’incertitude au sein du top 6. Des contacts en haut de classement, des trouble-fêtes surprises, des changements de leader, une victoire qui se joue à quelques virages de la fin, une magnifique course vraiment !
Jakob : Et cette magnifique course va, on l’espère, vous permettre de passer une bonne soirée. Nous vous donnons rendez-vous dans quinze jours, sur la version routière du mythique Speedway, pour le Grand Prix d’Indianapolis. Bonne soirée.

Heather: Another one. Another one. There’s nothing stopping you, boy.
Niki: Yee-haa! Quite a fun one, girl, coming back through the field.
Heather: You only had one shot at the win and you didn’t miss it, incredible stuff.
Niki: Yeah, that’s because ♫We never miss a chance, we get up and dance...♫
Heather: ♫And do the Curly Shuffle!♫ Great job Niki.

Résultats :
Championnat pilotes :

Marty Snider : Niki...La course a été mouvementée pour le team Rahal, avec notamment cet accrochage avec Graham. Est-ce que tu lui en veux ?
Niki : Non, je ne lui en veux pas, vu que j’ai gagné ! Si j’avais terminé loin, peut-être que ça m’aurait posé problème, mais au final peut-être que c’est mieux pour moi qu’on se soit accrochés vu que je suis ici en train de te répondre !
Marty : Comment s’est passée la remontée jusqu’à la victoire après cet incident ?
Niki : Le rythme était là alors ça allait. Fort heureusement il n’y a pas eu de dégât trop sérieux quand je me suis accroché avec Graham alors j’avais le dessus sur les autres gars, je suis remonté progressivement, tout s’est bien passé. La voiture était au top tout le week-end, il y a eu ce petit accroc aux stands hier et cet accrochage en début de course aujourd’hui mais heureusement ça n’a pas eu de conséquence sur l’issue des courses.
Marty : Et encore une fois, tu as gardé le meilleur pour la fin...Tu as gagné à la toute fin à St Pete, tu as également gagné à la toute fin hier et tu recommences aujourd’hui, en prenant la tête dans le dernier tour. Les autres vont finir par demander des courses plus courtes, tu ne crois pas ?
Niki : J’espère qu’ils ne le feront pas, personnellement j’aime bien la longueur des courses actuelles (rires).
Marty : Comment expliques-tu cette faculté à toujours finir comme un fou furieux ?
Niki : Les entames de course sont économes généralement de mon côté, on arrive à gagner un tour, deux tours, trois tours sur les premiers relais et, en fin de course, ça permet d’avoir de bien meilleures conditions. Il faut féliciter mon stratège Moe pour son flair, à chaque fois ça a marché jusqu’ici, et je n’échangerai cet avantage de fin de course contre rien au monde quand on voit les résultats pour le moment.
Marty : Hier tu faisais preuve de modestie au micro, mais là ça ne va pas être possible. J’ai besoin d’une réponse honnête : est-ce que tu penses être capable d’aller chercher le titre ?
Niki : Hum...Peut-être (rires) ?

J'ai envie de le faire ce prono Niki champion mais la saison dernière je l'ai fais aussi et bon...

Le 02 août 2020 à 09:01:00 [-Monarch-] a écrit :
J'ai envie de le faire ce prono Niki champion mais la saison dernière je l'ai fais aussi et bon...

Et puis on peut pas dire que t'as fait le prono une seule fois, mais l'important c'était d'y croire

Avec cette histoire de double header j'ai failli oublier de teaser...du vent

Episode de transition demain, qui va permettre de mettre les choses à plat avant d'aborder l'épique mois de mai sur les 2 prochaines semaines, avec le GP sur le circuit routier puis les 500 miles qui vont nous tenir en haleine jusqu'à la mi-août
Mais avant ça du coup, rendez-vous demain en fin de matinée pour pas grand-chose

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