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Sujet : [Story] L'Autriche au sommet

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Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
03 août 2020 à 11:15:41

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 15 (n°371) : Taking a breather :mac:

Dimanche 26 avril 2026, Elroy (TX)
Les réactions sont unanimes ; trois victoires dans une rookie season, c’est du très rare. Trois victoires en cinq courses en Indycar, c’est probablement du jamais vu pour un débutant. Le nom de Niki Kofler est devenu connu de tous car, pour le grand public, je suis un véritable phénomène.
Après la deuxième course de ce week-end si spécial, j’affiche des statistiques impressionnantes et beaucoup pensent déjà que je vais gagner le championnat ; c’est une certitude pour la plupart des gens ici, spectateurs, journalistes et même pilotes. Quand on lui a demandé de commenter mes premiers pas outre-Atlantique, Alexander Rossi s’est fendu d’une remarque qui m’a amusé : “Si vous regardez le sport automobile depuis quelques années, vous savez que, dès que la course est bordélique, Niki va se pointer et vous faire quelque chose de très sale. C'est exactement comme ça qu'il tire son épingle du jeu ici et il n'y a rien d'autre à faire qu'observer”. Venant d’un double champion, cette remarque a énormément de valeur ; rentrer dans la tête de ces mecs, c’est accéder déjà à une forme de gloire.

Plus encore, certains sceptiques comme Herta ou Newgarden n’arrivent plus à attribuer mes résultats à la chance. Ils figurent parmi les plus redoutables de ce championnat et, en interview post-course cet après-midi, ils étaient univoques au sujet de la nécessité de leurs équipes respectives de considérer les stratégies selon un nouveau prisme. Enfermés dans leurs habituelles certitudes tactiques, ils sont en train de concéder des poignées de points face à un type qui n’a aucune idée arrêtée sur des pneumatiques et des voitures qu’il ne maîtrise pas et qui parvient donc à extraire le maximum des situations qui se présentent face à lui. Ayant constaté ma nature économe dès les premiers essais à St. Pete, Moe a essayé d’en jouer en retardant mes arrêts lors de la première course et, depuis, c’est devenue une coutume couronnée de succès. Pour en arriver jusqu’à faire douter des champions de la discipline en matières de stratégie, je crois qu’il faut y aller. C’est une théorie partagée par d’autres grands noms comme Simon Pagenaud - l’un des plus illustres pilotes de la dernière décennie en matière de science de course - ou Ryan Hunter-Reay qui pensent que l’ouragan Kofler laissera des traces ailleurs que dans les livres de statistiques de ce championnat : selon eux, je suis en train d’ouvrir la voie à une diversification des stratégies car j’ai fait payer des choix qui étaient avant considérés comme peu intéressants.

Il y a deux mois, personne n’aurait pu prédire un tel truc, pas même moi. J’étais un mec doué en F1, d’accord, mais de là à terrasser une autre discipline de pointe...C’est insensé. En ce dimanche soir, Sergueï est en train de se délecter du spectacle qu’il a vu ce week-end, lui sans qui rien de tout ça ne serait arrivé. L’équipe est également aux anges et tous les gars et les filles sont ravis de me savoir membre de leur équipe, surtout Bobby. Propriétaire de sa propre écurie depuis 1992, le vainqueur des 500 miles en 1986 n’a remporté qu’un seul sacre pour le compte de son équipe et c’était lors de cette année 1992, alors qu’il était au volant. Depuis, certains ont essayé et ont presque réussi, mais la réputation de loosers qui suit l’écurie est difficile à enlever ; RLR apparaît, depuis bien des années, comme l’écurie qui est très compétente mais qui ne gagnera jamais parce que, à la fin, le titre ira chez Roger Penske, Mario Andretti ou Chip Ganassi, question de moyens. Sauf qu’en cette année 2026, il y a un mec qui remet cette fausse “loi” en question et ce mec, c’est moi.

Ce début de saison et plus particulièrement ce week-end auraient pu être compromis par le moment où Graham est venu dépoussiérer mon aileron arrière, mais fort heureusement pas trop de conséquences de mon côté. Graham s’est empressé de s’excuser dès que je suis revenu dans le garage mais, au vu de mon résultat, j’ai réussi à en rigoler. Même s’il est frustré d’avoir abandonné, le grand gaillard de 1m88 est parvenu à en rire avec moi et c’est ça le plus cool avec mon équipier. C’est l’un des serial blagueurs du championnat et la bonne humeur est de mise, même quand il y a des petits couacs comme aujourd’hui.

Après avoir fait un peu de "shopping" pour passer la soirée, mes cinq camarades me rejoignent dans ma chambre d’hôtel et le film au programme de ce soir est le Grand Prix du Vietnam, qui a eu lieu la nuit dernière à cause du décalage horaire. Même si l’Indycar est un bien meilleur championnat - tout le monde le sait sur ce continent - nous restons informés de ce qui se passe dans le camp d’en face. Chris n’est pas le plus grand fan de F1 mais, étant donné que c’est une compétition automobile de haut niveau et que nous sommes tous là, il a accepté l’invitation.
La plus mordue du lot est probablement Heather, qui a par chance hérité du virus McLaren comme moi à l’enfance. Ce virus est toutefois peu utile aujourd’hui avec un George Russell en détresse. Leader du championnat après sa victoire en Chine le week-end dernier, GR ne met pas un pied devant l’autre à Hanoï et Nyck de Vries ne parvient pas à sauver la mise. Le tout premier Grand Prix du Vietnam a été assez ennuyant - oh, quel dommage - mais il restera néanmoins dans l’Histoire de par son vainqueur. En effet, après être passé à deux doigts de remporter son premier Grand Prix le week-end dernier, Vojislav Zoranović s’est imposé ce dimanche au Vietnam. Mieux encore, Voji est désormais en tête du championnat du monde et ce pour la première fois, tout comme Aston Martin chez les constructeurs. Le début de saison des verts est impeccable et la gloire de Voji doit rendre Sergueï encore plus heureux, lui qui couve les leaders respectifs des deux plus gros championnats de monoplace au monde. Il ne lui manque plus qu’un poulain en Super Formula, je crois…

Classements en F1 après 5/24 courses : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/1/1596445766-f1-05-vietnam-drivers.png https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/1/1596445773-f1-05-vietnam-teams.png

Après avoir profité de ce Grand Prix autour de packs de bières et autres boissons un peu plus alcoolisées, je ne chasse pas mes invités et on continue à parler, notamment de basket puisque les demies-finales de conférence NBA débutent ce soir. Dans la bande, seul Steve a encore de quoi supporter son équipe favorite, les Dallas Mavericks, qui sont encore engagés. Quant à Chris, Moe et Ryan, les joueurs de leurs équipes favorites respectives ont déjà les doigts de pied en éventail. Heather ne s’implique jamais dans ce genre de discussions car elle n’est pas fan de la balle orange et, de par ma méconnaissance, je suis un peu dans le même cas même si mon ignorance domine sur mon désintérêt. En grand professionnel, je regarde régulièrement les autres sports à la télé pour en tirer des enseignements et, depuis ma migration, je commence à regarder quelques matches de basket, chose que je n’ai jamais fait avant en raison des horaires. C’est le sport américain que je suis le plus, même si tout le monde essaie de me convertir au "vrai football" - quel mensonge - et au baseball. Si la petite balle blanche me repousse car je n'y comprend rien, je me surprend à apprécier regarder quelques passages de la balle orange ou du ballon ovale. Il est néanmoins trop tôt pour déclarer ma flamme à une équipe en particulier et je me place pour l’instant en observateur neutre, surtout face à la connaissance des autres en matière de NBA. Comme je le disais donc, Heather ne participe pas à la conversation et elle est rivée sur son téléphone.

Heather : Oh, ils sont trop mignons tes enfants, Niki !
Ryan : Heather, est-ce que tu peux apporter un contexte s’il te plaît ? On dirait une phrase de pédophile, tu me fais peur...Tu as cinq secondes avant que je compose le 911.
Heather : Tu n’as pas vu le tweet de ta femme, Niki ?
Niki : Je n’ai pas de femme.
Heather : Tu m’as compris, imbécile…
Niki : Je ne t’ai pas compris ! Je n’ai pas encore dépensé trois mois de salaire pour une bague stupide, c’est là toute la différence.
Heather : Regarde ça et tais-toi.

Heather me tend son téléphone où est affiché la dernière publication de Lena, légendée “Pas de doute, ils sont à Niki” et agrémentée d’une vidéo ; Lena a eu la bonne idée de filmer les jumeaux en cachette pendant le dernier tour et plus particulièrement au moment où j’ai dépassé Adam pour m’emparer de la tête de la course. On les voit sautiller et crier devant la télé et, au moment où je vois cette vidéo, je ne peux pas être plus d’accord avec Heather. La vidéo a tatoué un sourire sur mon visage car c’est presque un accomplissement pour moi d’arriver à un stade où mes enfants sont mes principaux supporters.

Dimanche 3 mai 2026, Bolzano
Me voici à Bolzano, bourgade italienne de taille assez conséquente et accessoirement hôte du deuxième des sept rendez-vous de la saison de karting autrichienne. Après Jesolo fin mars, l’Italie accueille à nouveau notre championnat de karting, qui ne comporte finalement que deux meetings sur le sol national, la Slovénie, la Hongrie et la Slovaquie étant également hôtes.
Si j'ai fait le déplacement c'est car ce week-end, pas mal de nos protégés sont à l’oeuvre : Donis Pnishi, Carla Schwegler, Leo Martin, Adrian Gross et Tim Ochs, les cinq engagés en championnat national que nous avons, vont se tirer la bourre contre une armée d'autres gamins.

Je n’avais rien de prévu ce week-end, pas d’Indycar, pas de F1, pas de week-end en famille car Lena est partie retrouver des amies à Vienne, alors j’ai emmené avec moi les jumeaux ainsi que mon père dans le Sud-Tyrol italien. Quatre heures de route pour assister aux hostilités. Werner et David m’avaient envoyé un compte-rendu détaillé du premier meeting à Jesolo, qui s’était déroulé alors que je faisais mes débuts en Indycar à St. Pete alors je suis globalement bien informé de la situation. Werner n’est pas de la partie cette fois car il récupère d’une opération à un genou mais David est là, tout comme Thomas qui gère le matériel, et j’ai donc l’occasion d’échanger avec eux sur leurs impressions vis-à-vis de la cuvée 2026. Celle-ci semble correcte et, sur les cinq engagés, trois ont réalisé un très bon premier meeting ; Donis, Carla et Tim. Tim impressionne d’ailleurs par son sérieux, d’après David il est une sorte de “petit gentil” qui ne fait pas de vagues mais qui s’assure toujours que le boulot soit fait et qu’il soit bien fait. A l’hiver, mes collaborateurs étaient réticents à l’idée de lui offrir un sponsoring mais, personnellement, je suis persuadé que c’était une bonne idée et les deux premiers rendez-vous me le confirment ; après la troisième course disputée aujourd’hui, Tim pointe au sixième rang général. Ce n’est pas la meilleure prestation, puisque Donis est deuxième grâce à deux victoires en six courses, mais c’est impressionnant pour un gosse qu’on a failli recaler.

Le fait de regarder une course de kart de mes propres yeux m’a fait replonger en enfance car je crois que la dernière fois que j’ai observé une course de Rotax, c’était quand Sophia en sortait en 2017. Presque dix ans, putain...
Alors que tous les gamins sont en train de débriefer leurs péripéties du week-end, comme je le faisais à leur âge, je fais une petite apparition pour leur dire bonjour, histoire d’illuminer un peu leur journée. Cette transmission mise en place depuis la création de la Sophiakademie me plaît et, quand l’emploi du temps le permet, je me rend sur place, ce qui m’est cher.

Avoir assisté à ce meeting m’a fait du bien car, sans me prendre trop la tête, j’ai pu regarder ces enfants piloter et que le "pure racing" pratiqué à cet âge est toujours plaisant à regarder. Ma semaine a été relaxante mais, désormais, ce qui m’attend, c’est un emploi du temps chargé : je ne rentrerai probablement pas en Europe avant un bon bout de temps. En effet, je pars mercredi prochain pour Indianapolis pour disputer le Grand Prix sur la version routière du circuit, avant d’enchaîner immédiatement avec une douzaine de jours d’essais et de qualifications sur l’ovale en vue de l’événement de l’année : les 500 Miles. Après ces deux semaines sur l’ovale, nous irons sur l’ovale texan de Fort Worth puis à Road America. C’est peut-être bien le seul moment de mon année où l’emploi du temps sera chargé mais pour être chargé, il est chargé. Cinq week-ends consécutifs, ça va piquer, mais ce sera aussi l’occasion pour moi de découvrir l’un des plus grands rassemblements sportifs au monde. Je trépigne d'impatience.

dsmii dsmii
MP
Niveau 10
03 août 2020 à 12:08:29

Le topic a beau être noyé dans les abîmes du forum avec la cohorte de sujets sur le jeu, on ne t'oublie pas Niki Kofler.
Bon, par contre, si tout va bien pour Niki sur le plan sportif et familial, où est-ce que ça va mal se passer ? Descente du fisc' russe chez Sergueï, il se retrouve avec ses comptes bloqués pour un certain temps... Sauf que ça peut pas se solder par une simple vente de ses parts et des écuries qui se retrouve sans le sou donc pas de développement, ça ressemblerait trop à la saison dernière dans les conséquences.
Kofler accusé de complicité de blanchiment d'argent, il est arrêté (par qui ?) et manque le début des essais de l'Indy 500, mais il est libéré juste à temps pour les qualifications et la course ? Boaf, ça a un côté un peu trop Michel Vaillant.
Puisqu'on est aux Etats-Unis, on va donc partir sur un scénario plus prosaïque : Niki lynché par des lambdas en colère après une blague mal interprétée. :oui: :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
03 août 2020 à 14:02:39

Le 03 août 2020 à 12:08:29 dsmii a écrit :
Le topic a beau être noyé dans les abîmes du forum avec la cohorte de sujets sur le jeu, on ne t'oublie pas Niki Kofler.

J'espère bien, parce que sur la dynamique récente vous faites pas plaisir là :hap:

Bon, par contre, si tout va bien pour Niki sur le plan sportif et familial, où est-ce que ça va mal se passer ? Descente du fisc' russe chez Sergueï, il se retrouve avec ses comptes bloqués pour un certain temps... Sauf que ça peut pas se solder par une simple vente de ses parts et des écuries qui se retrouve sans le sou donc pas de développement, ça ressemblerait trop à la saison dernière dans les conséquences.
Kofler accusé de complicité de blanchiment d'argent, il est arrêté (par qui ?) et manque le début des essais de l'Indy 500, mais il est libéré juste à temps pour les qualifications et la course ? Boaf, ça a un côté un peu trop Michel Vaillant.
Puisqu'on est aux Etats-Unis, on va donc partir sur un scénario plus prosaïque : Niki lynché par des lambdas en colère après une blague mal interprétée. :oui: :hap:

Ou tout simplement un problème mécanique aux 500 miles, il attrape le couteau qui est dans son cockpit pour couper les ceintures et sauter, p'tite prière avant de se fracasser les tibias sur la piste. Arrivé à l'hôpital il est inconscient et, à son réveil, quand on lui dit qu'il est à l'hôpital, il fait un arrêt cardiaque* :oui:
 * : Toute ressemblance avec des stories existantes ou ayant existé est purement fortuite

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
05 août 2020 à 12:39:40

La 1ère victoire de Niki à Austin m'a posé aucun problème, mais la 2ème c'est trop, surtout encore une fois avec un scénario pareil :malade: J'espérais le voir se débrouiller pas trop mal sur oval, notamment à l'Indy 500, maintenant j'ai envie qu'il se prenne une claque dans la gueule, pour l'intérêt du championnat :( Mais de toute façon on sait qu'il va se passer quelque chose pour resserrer tout ça :hap:

Malgré tout je vais poser mes couilles dès maintenant : Niki sera champion :oui: Comme ça il retournera en F1 avec le sentiment du devoir accompli, et il pourra de nouveau choke :hap:

Sinon dommage les problèmes de Sergio à Austin, alors qu'il monte plutôt en puissance :-( Par contre les perfs d'Ilott et de Stroll sont risibles :rire:

Voji :bave: Bon Audi ils tentent de copier le modèle Red Bull ? Non parce que le Jokinen il était annoncé comme un prodige...

Il est néanmoins trop tôt pour déclarer ma flamme à une équipe en particulier et je me place pour l’instant en observateur neutre, surtout face à la connaissance des autres en matière de NBA.

Nolan qui était tout de même à deux doigts de lâcher un petit "Boston Celtics", je te vois https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png

Mais bon "Let's go Sixers !" https://image.noelshack.com/fichiers/2017/26/7/1499006768-sans-titre.png

J'espère bien, parce que sur la dynamique récente vous faites pas plaisir là :hap:

Entre ma semaine de vacances, Barça qui est porté disparu depuis plusieurs mois et Papy qui boycotte jusqu'au retour de la F1, c'était un peu la merde :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
05 août 2020 à 15:24:51

Le 05 août 2020 à 12:39:40 Mouf67 a écrit :
La 1ère victoire de Niki à Austin m'a posé aucun problème, mais la 2ème c'est trop, surtout encore une fois avec un scénario pareil :malade:

C'est vraiment pas un scénario là, j'avais vraiment envie qu'il arrive et qu'il casse les codes, d'ailleurs je pensais que ce paragraphe dans l'épisode de lundi te calmerait :
Plus encore, certains sceptiques comme Herta ou Newgarden n’arrivent plus à attribuer mes résultats à la chance. Ils figurent parmi les plus redoutables de ce championnat et, en interview post-course cet après-midi, ils étaient univoques au sujet de la nécessité de leurs équipes respectives de considérer les stratégies selon un nouveau prisme. Enfermés dans leurs habituelles certitudes tactiques, ils sont en train de concéder des poignées de points face à un type qui n’a aucune idée arrêtée sur des pneumatiques et des voitures qu’il ne maîtrise pas et qui parvient donc à extraire le maximum des situations qui se présentent face à lui. Ayant constaté ma nature économe dès les premiers essais à St. Pete, Moe a essayé d’en jouer en retardant mes arrêts lors de la première course et, depuis, c’est devenue une coutume couronnée de succès. Pour en arriver jusqu’à faire douter des champions de la discipline en matières de stratégie, je crois qu’il faut y aller. C’est une théorie partagée par d’autres grands noms comme Simon Pagenaud - l’un des plus illustres pilotes de la dernière décennie en matière de science de course - ou Ryan Hunter-Reay qui pensent que l’ouragan Kofler laissera des traces ailleurs que dans les livres de statistiques de ce championnat : selon eux, je suis en train d’ouvrir la voie à une diversification des stratégies car j’ai fait payer des choix qui étaient avant considérés comme peu intéressants.

C'était mon intention de départ, d'avoir un mec qui n'y connait rien, qui débarque et qui met la concurrence en Y avec une recette magique :hap:

Malgré tout je vais poser mes couilles dès maintenant : Niki sera champion :oui: Comme ça il retournera en F1 avec le sentiment du devoir accompli, et il pourra de nouveau choke :hap:

"J'ai gagné le titre en Indycar, plus qu'à faire pareil en F1, ça doit pas être bien plus compl-"
George Russell a rejoint la discussion
:hap:

Voji :bave: Bon Audi ils tentent de copier le modèle Red Bull ? Non parce que le Jokinen il était annoncé comme un prodige...

Plagiat de Juho Manninen nonobstant https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png

Il est néanmoins trop tôt pour déclarer ma flamme à une équipe en particulier et je me place pour l’instant en observateur neutre, surtout face à la connaissance des autres en matière de NBA.

Nolan qui était tout de même à deux doigts de lâcher un petit "Boston Celtics", je te vois https://image.noelshack.com/fichiers/2018/25/2/1529422413-risitaszoom.png

Mais bon "Let's go Sixers !" https://image.noelshack.com/fichiers/2017/26/7/1499006768-sans-titre.png

Niki fan des Celtics ? Ca serait étrange étant donné que sa tante habite - ne l'oublions pas - à Boston https://image.noelshack.com/fichiers/2017/30/5/1501271452-hulkenberg-singe.png

J'espère bien, parce que sur la dynamique récente vous faites pas plaisir là :hap:

Entre ma semaine de vacances, Barça qui est porté disparu depuis plusieurs mois et Papy qui boycotte jusqu'au retour de la F1, c'était un peu la merde :hap:

Barca c'est une fiotte https://image.noelshack.com/fichiers/2018/36/6/1536432162-serge-aurier.jpg
A vrai dire c'est même pas trop de lui que je parle mais plutôt de ceux qui étaient encore là régulièrement en saison 8, Pimpo par exemple qui a disparu de la circulation ou Papy qui se fait discret pendant la parenthèse Yankee :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
05 août 2020 à 23:00:18

RDV demain pour la qualif du GP d'Indianapolis :p)
En fin de matinée normalement :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 août 2020 à 12:49:14

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 16 (n°372) : Month of May :mac:

Samedi 9 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)
https://www.noelshack.com/2020-32-4-1596710037-06-speedway-road-in.png
Notre petit monde est en effervescence ; il existe plein de termes pour désigner ce que nous nous apprêtons à vivre. Si certains utilisent le terme May Madness, je préfère personnellement Month of May car, en toute sobriété, vous annoncez ce qui va se passer. Il n’est pas question de “la folie du mois de mai” : parler simplement du “mois de mai” devrait suffire à vous mettre la puce à l’oreille. Nous entamons en effet un fantastique triptyque ; Grand Prix d’Indianapolis ce week-end, qualifications des 500 Miles le suivant et l’une des trois courses automobiles les plus célèbres au monde celui d’après. J’ai beau être leader du championnat et avoir vingt-sept ans, je ressens comme une excitation gamine à l’approche de ce mois de mai.

La première étape se déroule donc sur la version routière du Speedway, hôte du Grand Prix de Formule 1 au début du siècle et restée ancrée dans les mémoires des fans de F1 pour la scandaleuse édition de 2005. Hormis cet accroc cependant, l’endroit n’évoque rien d’autre que la magie. Le fait de pénétrer dans l’enceinte du Speedway suffit à vous couper le souffle ; dans quinze jours, quatre-cent mille personnes seront ici pour nous acclamer, mais avant cela il faut donc dompter quatorze courbes. Le tracé est le même que celui des F1 à l’exception du final. Au lieu de prendre le banking à contresens, vous n’effectuez que la moitié de celui-ci avant de repiquer à l’intérieur du circuit pour une chicane, quelque chose d’assez peu fluide mais nettement suffisant étant donné le nombre d’occasions que nous aurons de franchir le fameux banking lors de la prochaine quinzaine.
Traditionnellement, le rendez-vous n’est pas très populaire, fortement ombragé par le gros bébé qui suit, mais ce n’est pas une raison pour ne pas se battre ; deux nouveaux adversaires nous rejoignent ce week-end pour porter le nombre de compétiteurs à 28 et autant dire qu’ils ne nous ont pas refilé des nabeaux, puisqu’il s’agit de Ryan-Hunter Reay et Simon Pagenaud. Deux vainqueurs de l'Astor Cup - trophée remis au champion d'Indycar - en 2012 et 2016 respectivement ainsi que d'une édition des 500 miles chacun - 2014 et 2019 respectivement. Les deux hommes sont des pigistes de mai et ils participent au Grand Prix d’Indianapolis pour se rôder en vue de la grande épreuve.
Voici les groupes de la qualification très épicée qui nous attend :
GROUPE 1 : Rahal, Askew, Haymond, Stevenson, Pigot, Rosenqvist, Leist, Ferrucci, Fittipaldi, McMullen, O’Ward, Harvey, Karam, Ilott
GROUPE 2 : Rossi, Herta, Hunter-Reay, Daly, Kofler, Sette Câmara, Newgarden, Pagenaud, Milligan, Chevalier, Claman DeMelo, Stroll, Fioretti, VeeKay

Sérieusement, ce groupe 2 s’apparente à un groupe de la mort...Rossi, Herta, Newgarden, Milligan et VeeKay à défaire, plus trois pigistes affamés en les personnes d’Hunter-Reay, Pagenaud et dans une moindre mesure Daly...La journée s’annonce rude.
Dans le groupe 1, je connais une souris qui danse en l’absence des chats ; dans un groupe honnêtement plus prenable, Graham s’est qualifié pour le Top 12 avec un gros quatrième chrono, histoire de contribuer à l’élimination d’un duo Stevenson-O’Ward qui pourra être déçu de ne pas avoir su passer dans le Top 12 avec un groupe en apparence si accessible. Ce n’est toutefois rien comparé à Santino Ferrucci, bon dernier de la séance qui n’a pu réaliser que deux chronos avant que sa séance ne se termine prématurément pour cause de boîte de vitesse défaillante.
GROUPE 1 : Fittipaldi, Rosenqvist, Harvey, Rahal, Askew, Pigot / / / Stevenson, O’Ward, McMullen, Leist, Ilott, Kopinski, Haymond, Ferrucci

Fin prêt pour ce qui m’attend, je prend donc la piste dès le feu vert. Il est possible de faire six ou sept chronos sur la version routière de l’IMS et, pour moi, ça sera six. Sept signifierait un dernier relais qualif de trois tours, chose dont je ne me sens pas réellement capable comme vous le savez.
Lors du premier relais, il s’agit de s’adapter à un tracé qui m’a posé pas mal de problèmes en essais. Les deux premières séances étaient très difficiles, j’ai du mal à m’adapter à la nature sinueuse de l’infield, ou plutôt j’ai du mal à manier une Indy dans les sections sinueuses. En opposition avec le Grand Prix d’Alabama et ses courbes très fluides, le rythme est saccadé ici et, au moment de faire tourner cette voiture, j’éprouve quelques difficultés.

Est-ce que je suis en train de me chercher des excuses ? Peut-être. Car j’ai déjà quatre tours à mon actif et que je ne suis que septième ; dans la situation actuelle, je vais prendre la porte. Il me faut une amélioration car, devant moi, deux mecs viennent jouer les trouble-fêtes ; les deux vétérans Hunter-Reay et Pagenaud en ont encore dans le réservoir et ils le montrent aujourd’hui, un peu à mes dépends.

Malheureusement pour moi, la magie ne va pas s’opérer cette fois ; au terme de deux nouveaux tours moroses, je suis officiellement dehors. Ma série de cinq qualifications dans les six premiers prend fin et, pour prendre fin, elle a pris fin. Neuvième place du groupe, dix-huitième place sur la grille, le verdict est sans appel ; je n’ai pas réussi à rectifier le tir en fin de séance et je vais devoir regarder la suite à la télé au lieu de la vivre.
GROUPE 2 : Newgarden, Hunter-Reay, Milligan, Herta, Rossi, Pagenaud / / / VeeKay, Claman DeMelo, Kofler, Fioretti, Daly, Sette Câmara, Chevalier, Stroll

Sorti du baquet de ma numéro 30, j’ai du mal à masquer ma déception : pour la première fois de la saison, je subis un contrecoup que je ne sais pas expliquer. A Long Beach, j’étais en difficultés mais ça ne se voyait pas au classement mais, cette fois, il apparaît clair que je suis dans le dur. La présence de Pagenaud et Hunter-Reay ne m’a pas aidé mais, même s’ils n’existaient pas, j’aurai pris la porte, battu par Zachary Claman DeMelo. Ce n’est pas dans ma volonté de faire offense à Zachary mais je m’attendais à mieux que finir derrière lui…

La suite de la qualification est plutôt étonnante puisque Newgarden termine bon dernier du Top 12 et que Graham va jusqu’au Fast Six, où il se hisse au quatrième rang. Au moins, une voiture de l’équipe performe ce week-end et c’est peut-être ce qu’il faut retenir.
TOP 12 : Herta, Askew, Milligan, Pagenaud, Rossi, Rahal / / / Fittipaldi, Rosenqvist, Harvey, Pigot, Hunter-Reay, Newgarden
FAST 6 : Rossi, Milligan, Pagenaud, Rahal, Askew, Herta

Grille de départ : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/4/1596710369-indycar-06-indianapolis-quali.png

En ce samedi après-midi, j’ai la mine fermée. Alors oui, une défaillance peut arriver. Oui, un pilote aussi talentueux soit-il peut parfois bloquer sur un circuit. Mais j’avais fini par prendre goût à cette sorte d’invincibilité. Ce contrôle que j’avais, cette capacité à impressionner partout où je passais. Bien sûr, ma forme olympique de début de saison n’allait pas durer mais, pour débuter un mois si crucial, je n’avais pas réellement besoin de ce genre de contrecoup. Je n’arrive pas à expliquer ma méforme sur ce circuit mais celle-ci est assez nette ; je n’arrive pas à aligner les astres ici. La plupart du temps, j’arrive à trouver une explication à mes contre-performances mais, ici, ça ne semble pas être le cas. Il faudra faire mieux demain mais, en attendant, le moral est un peu en berne. Heureusement, j’ai des collègues qui savent garder la foi quand je ne l’ai plus trop et, tour à tour, chacun me glisse une parole pour essayer de me rebooster. On ne dirait pas comme ça mais le frêle Moe et la bimbo Heather sont plutôt doués pour ça, d’ailleurs. Mais je le sais mieux que quiconque : quand je serai dans la voiture demain, on n’arrivera à rien si je ne suis pas meilleur.
Et pour me remonter encore un peu plus le moral, l’attachée de presse de l’écurie, Hayley, nous a réquisitionné, Graham et moi, pour une vidéo à diffuser sur les réseaux de l’écurie. Une réalisation vidéoludique globalement amusante.

Hayley : Ok, les gars, aujourd’hui on va avoir recours à un concept de vidéo très innovant-
Niki : Je me fais déjà chier.
Graham : Oof ! Ca ne sera absolument pas coupé au montage.
Hayley : Comme je le disais avant d’être interrompue sauvagement, on surfe sur la vague d’il y a quinze ans et on va jouer à “Vrai ou Faux”.
Graham : Ok, la première observation de Niki était correcte.
Niki : (rires) Rendons ça ludique.
Hayley : On a déjà rendu ça ludique, ne vous inquiétez pas...Prêts ?
Graham : VRAI !
Niki : (rires) Quel putain d'imbécile...
Hayley : Première affirmation: “Mon coéquipier est terriblement drôle.”
Niki : Faux. Il est ennuyant à mourir, vous venez de le voir !
Graham : S’il répond faux je répond faux aussi !
Niki : Ok, on va dire vrai alors, mais c’est vraiment par défaut…
Hayley : “Quand je suis en piste, mes intérêts passent avant ceux de l’équipe.”
Graham : Faux pour moi. Et pour toi, Niki ? Répond, les gens veulent savoir !
Niki : Dans les deux cas je vais me faire incendier...Soit je répond vrai et l’équipe va me haïr, soit je répond faux et les gens vont se foutre de moi-
Graham : Si tu étais autre chose qu’un imbécile égoïste tu pourrais répondre faux et avoir la conscience tranquille...
Niki : Allez...Vrai. J’assume mes actes.
Graham : Tu as enfin décidé de montrer que tu as des organes, ce n’est pas trop tôt gamin !
Niki : Affirmation bonus : “Le fait qu’il m’appelle gamin est extrêmement dérangeant.”. 100% vrai.
Graham : Allez, je te le concède : vrai.
Hayley : “Si je me crashe, c’est forcément la faute de la voiture.”
Graham : Vrai.
Niki : Donc à Austin c’était la faute de la voiture (rires) ? Non, vrai, évidemment. Leçon numéro un que tous les pilotes au monde ont appris : toujours rejeter la faute sur la voiture au premier abord.
Graham : Un petit “Je crois qu’il y avait un problème sur les freins” n’a jamais tué personne-
Niki : A part Paul Walker.
Graham : (explose de rire) Je ne devrais pas rire.
Niki : Ouais mec, je ne vois pas ce qu’il y a de drôle (rires).
[...]
Hayley : “Ma partenaire n’a aucune raison de s’inquiéter : la seule relation que j’entretiens avec mon équipier est une relation de frères.”
Niki : Quel genre de questions est-ce que c’est ? Vrai !
Graham : Vrai. Je suis le grand frère, je dis à Niki de faire une connerie et il la fait. C’est la vraie définition de la fraternité.
Niki : Je m’en fous de faire des conneries, à chaque fois c’est toi qui te fais engueuler par Bobby car tu es le grand et que tu dois montrer l’exemple.
Hayley : “Mon coéquipier est le plus grand pilote avec lequel j’ai jamais fait équipe.”
Graham : Il va frimer mais...Vrai.
Niki : Vrai !
Graham : Quoi ?
Niki : Ne sois pas surpris, je n’ai jamais eu de coéquipier qui mesurait plus d’un mètre 90...
Graham : Je vais le tuer, je préfère vous prévenir.
Hayley : “La moustache de Graham est l’une des pires expériences de pilosité faciale jamais tentées.”
Niki : Vrai, vrai et re-vrai. Je n'avais plus entendu une phrase aussi vraie depuis “Le feu brûle”.
Graham : Faux sur toute la ligne. J’appelle ça de la jalousie.
Niki : Ton dictionnaire est baisé, mec, “jalousie” n’a jamais été un synonyme de “mauvais goût” !
Graham : Je ne commenterais pas cette calomnie. Suivant.
Hayley : “Les goûts musicaux de Niki sont terribles et le fait qu’il écoute “The Curly Shuffle” en témoigne.”
Graham : Ah, voilà ma revanche ! 100% vrai.
Niki : Je ne peux pas parler de jalousie sinon je sais ce que je vais entendre…
Graham : Tu n’as pas répondu, Niki : vrai ou faux ?
Niki : Faux, évidemment !
Graham : Je trouve ta mauvaise foi décevante.
Hayley : Dernière affirmation : “Bobby a une préférence pour un de ses pilotes et ce n’est pas pour son fils.”
Niki : Qu’est-ce que tu en penses, Graham ?
Graham : Que c’est injuste !
[...]
Niki : Bien, je crois que Graham est parti pleurer, c’est très triste mais j’espère que la vidéo vous aura quand même plu. Salutations respectueuses à nos fans du cosmos entier, bye !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 août 2020 à 12:52:58

IS NIKI KOFLER'S DOMINANCE OVER???? :ouch: :hap:
 
Visiblement ça parle un peu chinois ce week-end, mais pour compenser ça a parlé sans chinoiserie sur la seconde partie de l'épisode. :hap:
En faisant mes recherches pour trouver un team à Niki, j'ai essayé d'en apprendre un peu sur certains pilotes pour voir lesquels seraient des bons équipiers et c'est Graham Rahal qui est ressorti parce que je trouve ses interviews assez marrants, c'est une sorte d'hybride entre Verstappen et Ricciardo devant les micros par moments :hap: Du coup je me voyais mal faire la saison entière sans évoquer le personnage :noel:
A vrai dire si j'avais écrit la saison pendant le confinement j'aurai probablement choisi Conor Daly comme équipier de Niki car ses streams m'ont fait hurler de rire, mais je regrette pas Rahal qui est quand même un bon gars j'ai l'impression :hap:

RDV demain, même heure, pour le GP :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 août 2020 à 11:50:18

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 17 (n°373) : Traffic Jam :mac:

Dimanche 10 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)
https://www.noelshack.com/2020-32-4-1596710037-06-speedway-road-in.png
Je ne suis pas bavard, ce dimanche matin. Les rares journalistes qui tentent de me cuisiner n’obtiennent généralement pas de longues réponses, il en va de même pour les compétiteurs qui m’entourent et qui constatent que je suis en train d’essayer de faire le vide dans ma tête. Ce vide dans ma tête a commencé tôt ce matin, à sept heures dix très précisément, quand le départ du Grand Prix de Turquie a été donné. Grand Prix globalement moyen, pas d’énorme retournement de situation, simplement des louanges à donner. Premièrement pour deux de mes amis, Charles Leclerc et Nyck de Vries, premier et deuxième du jour. Deuxièmement pour mon "remplaçant" - même s'il est plutôt celui de Sérgio - Lando Norris, détenteur d’un très beau podium pour Honda ; le premier du constructeur japonais depuis son retour, au terme d’une course où Lando n’a bénéficié d’aucune circonstance de course. Il y est allé calmement, au talent, et il faut l’applaudir pour ce podium.

Classements en F1 après 6/24 courses : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/5/1596792877-f1-06-turquie-drivers.png https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/5/1596792885-f1-06-turquie-teams.png

Pour moi, la tâche est tout aussi herculéenne que celle de Norris ; dix-huitième sur la grille, sauf cataclysme, c’est une course difficile qui m’attend. A moins que le Pace Car ne roule jusqu’à la panne sèche, ça me semble compliqué de viser un top 5 ou quelque chose comme ça. Mais il ne faut jamais dire jamais, après tout.

---AVANT-COURSE
Jakob : Bonsoir à tous. Bienvenue sur ÖRF Sport + à cette heure si tardive, vous nous rejoignez en direct de l’Indiana, sur le mythique Indianapolis Motor Speedway, lieu de la sixième course de la saison d’Indycar. Je suis accompagné de Rene Binder, bonsoir Rene.
Rene : Bonsoir Jakob, bonsoir à tous.
Jakob : Le plus grand théâtre du sport automobile est la scène sur laquelle nos vingt-huit comédiens vont offrir leur représentation dans quelques instants et, à deux semaines des 500 Miles d’Indianapolis, le circuit routier accueille l’Indycar.
Rene : Dernière répétition avant les premier essais libres des 500 miles dans un peu moins de 48 heures, les pilotes voudront tous faire bonne figure pour bâtir de la confiance avant l’événement de l’année.

---DÉPART
Jakob : La meute est lâchée, c’est parti pour ce Grand Prix d’Indianapolis !
Rene : QUEL DÉPART D’ASKEW !
Jakob : OLIVER ASKEW QUI SORT DE NULLE PART ! Envol fulgurant du pilote Chip Ganassi, il partait cinquième mais le voilà en train de remonter...Le voilà deuxième du Grand Prix, quel départ monstrueux !
Rene : Le cuisinier de l’écurie doit aimer la gastronomie épicée…
Jakob : Prochaine cible pour lui : Alexander Rossi, qui a conservé la tête au premier virage !

---TOUR 3
Jakob : Et il passe ! Oliver Askew est votre nouveau leader pour ce Grand Prix d’Indianapolis. Facile pour l’américain, au premier virage, efficace.
Rene : Incroyable départ du suédo-américain.
Jakob : Mais Rossi croise ! Très bien joué de la part du double champion, qui croise et qui reprend la tête ! Fausse alerte pour lui.

---TOUR 4
Jakob : Des nouvelles de Niki Kofler, qui vient de dépasser Callum Ilott pour prendre la dix-neuvième place. Niki a connu un nouvel envol raté, en perdant deux places, et il vient seulement de reprendre la première…
Rene : Entame très timide de sa part, reste à voir s’il saura se reprendre. Peut-être que la stratégie saura l’aider, en tout cas on lui souhaite.

---TOUR 13
Jakob : Et comme annoncé, voici les premiers arrêts aux stands ! Le rythme d’Alexander Rossi vient d’être expliqué ; le pilote Andretti est sur une stratégie à quatre arrêts ! Rentrée aux stands du leader de cette course, qui laisse les commandes à Oliver Askew.
Rene : Même stratégie pour Harvey, Fittipaldi, Pigot, O’Ward et Leist.
Jakob : Intéressant, il y a un petit panachage en milieu de tableau...Qui aura la meilleure stratégie ? Réponse dans une heure et demie !

---TOUR 18
Jakob : Replay à l’instant pour montrer le dépassement de Colton Herta sur Simon Pagenaud pour la deuxième place...Oh, musclé ! Très musclé de la part de Colton Herta, un petit contact par courtoisie, pour la forme.
Rene : Un petit contact comme on les aime en Indycar. Rugueux mais autorisé, l’arbitre fait signe que ça joue.

---TOUR 27
Jakob : Arrêt pour le leader Oliver Askew. Grand Prix sans réelle animation jusqu’ici, le leader rentre et va céder les commandes à Alex Rossi.

---TOUR 30
Jakob : C’est fini pour Colton Herta ! Race over ! La voiture du team Andretti s’est arrêtée dans la ligne droite de l’infield, pas de fumée mais il semblerait que la voiture ait rendu son dernier souffle.
Rene : Il se pourrait qu’un certain pilote soit assez énervé...Il jouait le podium, peut-être même la victoire, et voilà qu’il repartira bredouille avec seulement cinq points. Et ça fait les affaires de Niki, qui voit son dauphin perdre des points précieux.

---TOUR 36
Jakob : A qui appartient cette voiture ?
Rene : Fittipaldi ?!
Jakob : On dirait Pietro Fittipaldi oui, mais que fait le pilote brésilien au bout du bac à graviers...Comment a-t-il pu aller aussi loin au virage 4 ?
Rene : C’est difficile à comprendre, en effet…
Jakob : Il revient sur le tarmac à l’instant alors qu’on voit le replay...Drôle d’erreur !
Rene : L’avant s’est dérobé au moment du freinage, Fittipaldi a voulu élargir son virage mais il a glissé dans les graviers et il a été obligé de faire le tour pour pouvoir repartir…
Jakob : Erreur coûteuse, le brésilien était quatrième et sur une stratégie alternée qui vient maintenant de tomber à l’eau !

---TOUR 39
Jakob : Rossi aux stands, on revient désormais avec Askew en tête de course. Il va ne rester que deux arrêts à l’américain, on va donc désormais connaître sa place réelle...Rossi est le premier pilote à effectuer son deuxième arrêt et il ressort au...Treizième rang ! Encore du pain sur la planche chez Andretti pour remonter, l’écart avec VeeKay à la douzième place est énorme.

---TOUR 41
Jakob : Une image rare de Niki Kofler, le voici à l’attaque sur Jacob McMullen à l’instant, ça fait un moment qu’il suit le pilote d’AJ Foyt Enterprises et il commence à s’agacer...Mais McMullen le tasse à l’extérieur en fermant la porte, Niki est obligé de faire un détour dans l’herbe !

Niki: What a fucker! That prick is slow as shit and he ain’t getting out of my way!
Heather: Stay cool.
Niki: Can’t stay cool with this guy, he's gonna drive me off the fucking road!
Heather: Do your best to stay cool, then.

Rene : Un peu de poésie à la radio, Niki est en train de déclarer sa flamme à Jacob McMullen à l’instant.
Jakob : Et sa spotteuse tente tant bien que mal de le calmer, mais il n’a pas l’air d’humeur...Course difficile pour Niki qui ne parvient pas à se défaire de McMullen et de Claman DeMelo, il est treizième et il n’arrive pas à passer, ça fait quarante tours que ça dure !

---TOUR 47
Jakob : Askew passe par les stands, nous allons assister au premier tour en tête d’Adam Milligan aujourd’hui. L’australien est au coude-à-coude avec Simon Pagenaud pour la deuxième place des hommes qui font trois arrêts et il tente l’overcut.

---TOUR 50
Jakob : Nouveau changement de leader, c’est fini pour Milligan qui rend son tablier. Il va refaire un bon petit plein pour son troisième et avant-dernier relais du jour, Rossi reprend la tête. [...] Et Milligan a passé Pagenaud grâce à sa stratégie ! Penske contre Penske, Penske gagne mais c’est l’Australie qui triomphe devant la France pour le moment.

---TOUR 53
Jakob : Bataille d’expérience entre Felix Rosenqvist et Ryan Hunter-Reay. Le pilote à la mythique livrée DHL montre au suédois qu’il a plus de bouteille que lui et c’est un très beau dépassement ; il s’est placé à l’extérieur au virage 12 et Rosenqvist a été contraint de concéder la place au virage 13. Hunter-Reay pointe au cinquième rang pour l’instant et les vieux briscards font bonne figure aujourd’hui.

---TOUR 56
Jakob : Le règne d’Alexander Rossi prend fin, l’américain rentre pour son troisième et avant-dernier arrêt. Après deux relais très long, on va partir sur l’offensive pour la numéro 27, qui va faire deux relais en l’espace de trente tours ; les autres pilotes vont voir leurs rétroviseurs chauffer ! Rossi ressort loin derrière VeeKay, mais au dixième rang quand même. Il semblerait toutefois que la stratégie soit ratée pour le double champion, mais la course n’est pas encore finie et il peut encore se passer beaucoup de choses.

---TOUR 62
Jakob : Finito pour Askew. Dernier arrêt du pilote américain, qui commence légèrement à paniquer et pour cause : le nouveau leader, Adam Milligan, a sérieusement réduit l’écart au cours de ce troisième relais ! Si la stratégie est payante chez Penske, on pourrait bien assister à la chute d’un Oliver Askew pourtant très en vue aujourd’hui !

---TOUR 64
Jakob : Arrêt aux stands d’Adam Milligan, le pilote australien va désormais pouvoir se concentrer sur sa proie, proie qui n’est autre que le leader virtuel de la course !

---TOUR 71
Jakob : Rentrée aux stands d’Alexander Rossi, qui a de quoi en vouloir à son équipe...La stratégie à quatre arrêts n’était juste pas la bonne aujourd’hui. Rossi ressort très loin, il est au neuvième rang et il va se heurter au train qui s’étend de Hunter-Reay, cinquième, jusqu’à Stevenson, huitième. Mauvaise opération pour le poleman.

---TOUR 73
Jakob : TOURNANT DANS CETTE COURSE, C’EST TERMINÉ POUR FELIX ROSENQVIST ! Abandon du champion 2020 !
Rene : Encore un abandon de taille, après celui de Colton Herta…
Jakob : On a vu de la fumée sortir de la voiture numéro 10 à la sortie de la chicane finale, c’est l’abandon sur casse mécanique pour Rosenqvist, qui était sixième jusque là et qui laisse encore s’envoler de précieux points ! Le calvaire continue mais quand va-t-il prendre fin pour lui ?!
Rene : ET PACE CAR !
Jakob : PACE CAR ! La course est relancée ! Nous allons vivre une fin de course de folie mesdames et messieurs, accrochez-vous bien, il ne restera qu’une dizaine de tours à parcourir !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 août 2020 à 11:50:31

PARTIE 2

---TOUR 76
Jakob : Et c’est reparti à la fin ce soixante-seizième tour, la meute emmenée par Oliver Askew est lâchée et le drapeau vert est agité, c’est reparti ici à Indianapolis pour neuf tours !
Rene : Graham Rahal saute au cou de Simon Pagenaud d’entrée, le français doit laisser sa place sur le podium au coéquipier de Niki Kofler, qui tient là son meilleur résultat de la saison pour le moment.
Jakob : Et derrière ça s’est battu du côté de Niki justement, de la poussière émise par Zachary Claman DeMelo !
Rene : Vous avez raison Jakob, le canadien semble être le perdant de l’affaire alors que c’est Jack Harvey qui se frotte les mains, l’anglais a gagné trois places déjà !

---TOUR 77
Jakob : Alex Rossi se défait de Marcus Stevenson, le chasseur abat sa première proie ! Maintenant c’est Newgarden qui se dresse sur le chemin du californien, ça risque d’être une autre affaire !
Rene : Et Harvey passe VeeKay dans le même temps, voilà un autre chasseur qui fait peur autour de lui !

---TOUR 80
Jakob : A trois de front ici pour McMullen, Pigot et Kofler ! C’est chaud entre les trois hommes, attention à ne pas faire un carnage au premier viraaage….Oh que c’est chaud !
Rene : Et dans l’affaire c’est Niki qui s’en sort le mieux, mais Pigot n’a pas dit son dernier mot, il se positionne bien pour l’enchaînement 3-4 qui suit...Et paf. C’est bon pour Pigot, Niki ne le reverra certainement pas en raison de la stratégie agressive du pilote Ed Carpenter, mais au moins il a réussi à faire sauter le bouchon McMullen qui le bloque depuis deux heures. Il doit être malgré tout content de ça !

---TOUR 81
Jakob : OH, L’ERREUR D’ASKEW ! C’est pas possible ! Il a perdu la tête de la course, quelle erreur stupide d’Oliver Askew !
Rene : Tout ça pour ça…
Jakob : Oh non, c’est cruel pour Askew, il a mené une bonne partie de ce Grand Prix et la victoire lui tendait les bras, mais il a raté son freinage au virage 7 et Milligan s’est faufilé, c’était chaud entre les deux mais l’australien s’est imposé de façon autoritaire au virage 10, le voilà en tête à un peu plus de quatre tours du but !

---TOUR 82
Jakob : Les batailles ne s’arrêtent décidément pas, ces leaders se rendent coup pour coup ! Regardez ce replay, dans la même image on peut assister au dépassement d’Harvey sur Stevenson pour P8 et aussi à celui de Pigot sur VeeKay pour P10 ! Les deux hommes sur stratégie décalée sont en train de se lécher les babines, le Pace Car les a remis dans la course et ils sont en train d’en tirer profit !

---TOUR 83
Jakob : Après des tours d’attente, ça passe pour Alexander Rossi qui se défait enfin de Josef Newgarden !
Rene : Et le petit doigt du milieu qui fait plaisir au passage, Rossi vraisemblablement énervé de la défense rugueuse de son meilleur ennemi de toujours. Le voilà sixième mais il a le sentiment qu’il aurait pu obtenir mieux sans ce blocage effectué par Newgarden.
Jakob : Et dans le même temps ça chauffe entre Hunter-Reay et Pagenaud ! Les deux retraités sont ré-apparus pour nous offrir un très beau week-end mais ils en veulent toujours plus, leur esprit de compétition est encore intact !
Rene : Hunter-Reay tourne plus vite depuis le restart, Pagenaud avait le podium mais son rythme n’est plus là depuis la fin de l’intervention du Pace Car…
Jakob : Hunter-Reay qui y va, il se jette au virage 1 MAIS IL Y A CONTACT ! C’est terrible !
Rene : Quel gâchis…
Jakob : Quel gâchis, vous l’avez dit Rene !
Rene : Simon Pagenaud obligé de couper par l’herbe et Hunter-Reay qui nous a sorti sa plus belle équerre, c’est très utile s’il a besoin de dessiner un triangle rectangle mais sinon ça n’en valait pas franchement la peine…
Jakob : Il y en a un qui a dit merci au passage, c’est Alexander Rossi ! Voilà le pilote Andretti au quatrième rang désormais ! Alors qu’Hunter-Reay n’est plus que neuvième, quel gâchis…

---TOUR 85
Jakob : Après dix derniers tours de folie, c’en est fini ! Auteur d’un très bon finish, Adam Milligan s’est finalement envolé avec la victoire, l’australien enchaîne après son podium il y a deux semaines à Austin, il est le quatrième vainqueur de la saison et il est le nouveau dauphin du championnat !
Rene : Grosse course de Milligan, après un début de saison timide on semble retrouver celui qui a failli remporter le titre il y a deux saisons.
Jakob : Et juste derrière lui, Oliver Askew signe son premier podium de l’année mais il aurait souhaité être sur la plus haute marche après avoir mené le plus de tours aujourd’hui...Graham Rahal va également redécouvrir les sensations de la boîte, troisième place pour celui qui a été le meilleur pilote de l’écurie RLR sur l’ensemble du week-end. Le vétéran a encore de beaux restes. Alexander Rossi en termine au quatrième rang, sa stratégie catastrophique a pu être sauvée grâce au Pace Car en fin de course et il pourra presque être satisfait de cette quatrième place, tandis que Simon Pagenaud va compléter le top 5 pour sa première participation de la saison. Suivent un bon Newgarden, un surprenant Harvey, un discret Stevenson, un Hunter-Reay plein de regrets et un solide Pigot.

Heather: P12, you salvaged some good points today. They’ll count at some point, don’t worry boy.
Niki: Shit happens...Thank you anyway, you guys did the job and I didn’t. Sorry about that, girl.
Heather: No problem. We win as a team, we lose as a team.

Résultats : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/5/1596793590-indycar-06-indianapolis-race.png
Championnat pilotes : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/32/5/1596793599-indycar-06-indianapolis-standings.png

Journaliste : Niki, que s’est-il passé ce week-end ?
Niki : Accident de parcours. Je me suis raté hier et, alors que ça allait mieux aujourd’hui, je me suis fait avoir par le trafic. Difficile de dépasser ici, on a fait de notre mieux en fin de course pour sauver les places qu’on pouvait sauver, mais je ne suis pas le seul à être tombé sur des défenseurs très…Rugueux...Je cherchais une façon polie de le dire.
Journaliste : Êtes-vous énervé ?
Niki : Contre qui ? Je ne peux m’en prendre qu’à moi-même. Il y a des jours où je suis premier et des jours où je suis douzième, si on me félicite quand je suis premier alors on doit me critiquer quand je suis douzième. Je ne peux pas rejeter la faute sur les autres quand c’est assez clairement à moi d’assumer le résultat. L’équipe était au top, la voiture était bien préparée, c’est juste que je n’ai pas répondu présent alors maintenant je dois en payer le prix.
Journaliste : Quel est ce prix ? Vous repartez d’ici en ayant une avance plus grande sur votre dauphin que ce n’était le cas en arrivant !
Niki : Oui, mais c’est l’arbre qui cache la forêt. Je me suis fait peur, je n’étais pas dans le rythme des leaders et je suis le seul qui n’y était vraiment pas, à part peut-être Pato il n’y a aucun cador qui a autant raté son week-end que moi. Ce n’est pas le genre de signaux qu’un leader du championnat souhaite envoyer à ses concurrents, maintenant il va vite falloir oublier et passer à autre chose pour les 500 miles.

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
08 août 2020 à 00:46:42

Un peu de médiocrité ça ne fait pas de mal :oui:

Le tracé est le même que celui des F1 à l’exception du final.

El famoso chicanes 5-6 et 8-9 dont toute la F1 se souvient :oui: Ya les mêmes bases que le tracé F1, mais tant de différences en réalité :hap:
https://fr.wikipedia.org/wiki/Grand_Prix_automobile_des_%C3%89tats-Unis_2005#/media/Fichier:Indianapolis_Motor_Speedway_-_road_course.svg

Sept signifierait un dernier relais qualif de trois tours, chose dont je ne me sens pas réellement capable comme vous le savez.

Ça joue le titre mais ça se sent pas capable d'enchaîner 3 tours chronos ? Niki c'est une fiotte https://image.noelshack.com/fichiers/2018/26/5/1530283758-serge-aurier.png

Graham : Un petit “Je crois qu’il y avait un problème sur les freins” n’a jamais tué personne-

Niki : A part Paul Walker.

:rire:
Elle était magique celle-là :cimer:

Hayley : “Mon coéquipier est le plus grand pilote avec lequel j’ai jamais fait équipe.”

Graham : Il va frimer mais...Vrai.
Niki : Vrai !
Graham : Quoi ?
Niki : Ne sois pas surpris, je n’ai jamais eu de coéquipier qui mesurait plus d’un mètre 90...

J'ai tellement espéré un tacle par derrière de Niki sur Vettel que je suis presque déçu de la blague :hap:

Rene : Entame très timide de sa part, reste à voir s’il saura se reprendre. Peut-être que la stratégie saura l’aider, en tout cas on lui souhaite.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/31/1/1501456696-paganelli.png

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
08 août 2020 à 10:01:04

Le 08 août 2020 à 00:46:42 Mouf67 a écrit :

Rene : Entame très timide de sa part, reste à voir s’il saura se reprendre. Peut-être que la stratégie saura l’aider, en tout cas on lui souhaite.

https://image.noelshack.com/fichiers/2017/31/1/1501456696-paganelli.png

Grande jugador :oui:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
08 août 2020 à 11:01:15

Le 08 août 2020 à 00:46:42 Mouf67 a écrit :

Graham : Un petit “Je crois qu’il y avait un problème sur les freins” n’a jamais tué personne-

Niki : A part Paul Walker.

:rire:
Elle était magique celle-là :cimer:

En vrai y aurait eu un énorme scandale si c'était conservé au montage :hap:
Mais j'avoue avoir explosé de rire :noel:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
08 août 2020 à 11:25:21

Le 08 août 2020 à 11:01:15 [-Monarch-] a écrit :

Le 08 août 2020 à 00:46:42 Mouf67 a écrit :

Graham : Un petit “Je crois qu’il y avait un problème sur les freins” n’a jamais tué personne-

Niki : A part Paul Walker.

:rire:
Elle était magique celle-là :cimer:

En vrai y aurait eu un énorme scandale si c'était conservé au montage :hap:
Mais j'avoue avoir explosé de rire :noel:

Surtout venant de pilotes, c'est assez mal placé comme blague, mais je pouvais pas passer à côté :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
09 août 2020 à 23:38:02

On aborde une semaine colossale à partir de demain, avec les débuts de Niki Kofler aux 500 miles d'Indianapolis :bave:

Après Le Mans, nouveau monument que va découvrir Niki et, qui dit événement spécial, dit publication spéciale :oui:
Rendez-vous lundi, mardi et mercredi pour les préparatifs avant la course postée samedi ou dimanche :p)

Premiers essais libres postés demain vers midi si j'y pense :noel:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 août 2020 à 12:25:18

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 18 (n°374) : Uncharted Territory :mac:

Mardi 12 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)
https://www.noelshack.com/2020-33-1-1597053903-07-speedway-oval-in.png
Nous y voilà. Le grand rendez-vous. Finie la version routière, ce qui se dresse devant nous est un ovale. 4023 mètres, 4400 yards ou, plus simplement, 2.5 miles. Deux bankings d’environ dix degrés, deux cent tours de course, deux semaines d’événement, trente-six engagés, trente-trois partants, huit séances d’essais. Les chiffres donnent le tournis, d'autant plus qu'à la fin il n'y aura qu'un vainqueur.
Depuis dimanche soir, nous observons la transformation de ce complexe qu’est le Speedway ; finie la configuration routière assez banale, place à l’anneau de vitesse le plus célèbre du monde. Aucun autre n’est aussi connu que celui-ci et les télévisions du monde entier sont réunies dans l’Indiana pour ces douze jours de folie que nous allons vivre.
L’atmosphère ici est fascinante pour les rookies comme Sérgio, Callum ou moi. Pour ceux qui vivent leur première participation, je peux vous assurer que la mesure de l’événement vous rentre rapidement dans le crâne.

A rendez-vous spécial dit planning spécial ; la première séance d’essais des 500 miles a lieu aujourd’hui et, jusqu’à lundi prochain, nous aurons une séance par jour. Cette forme de monotonie sera interrompue samedi et dimanche alors que la qualification fera rage ; d’abord un premier round à 36 samedi puis, le lendemain, les deux dernières séances. Tout d’abord le round de repêchage pour les six moins bien classés qui verra trois équipages plier bagage, ensuite le Fast Nine où les neuf mieux classés de la veille se disputeront un premier graal : la pole.
Les participants du “Fast Nine” recevront en récompense des points de championnat, d’un point au dernier de cette séance jusqu’à neuf pour le poleman, et tout le monde a le regard tourné vers cette première échéance même si, avant, il y aura malgré tout cinq séances d’essais.

L’ouverture des portes se fait à dix heures du matin et, à partir de ce moment, nous sommes envahis par les médias et les fans. Alors en train de signer des autographes comme bon nombre d’autres pilotes, j’aperçois à deux heures dans mon champ de vision une belle blonde, sourire Colgate, hanches profilées et mollets nus.

Niki : C’est qui, celle-là ? Je ne savais pas que les attachées de presse de chez Belardi signaient des autographes aussi.
Felix : Ce n’est pas une attachée de presse, crétin...Dis bonjour à Kelly Lambarelli. La bombe de l’Indycar.
Niki : Attends...Elle pilote ?
Felix : Oui, pourquoi ? Ca t’étonne ?
Niki : Non non…
Felix : Regarde devant toi, imbécile.
Niki : L’image de la femme dans le sport automobile a encore de beaux jours avec une bimbo pareille.
Felix : Bas les pattes, Dom Juan. Presque tous les rookies ont la même réaction mais fais gaffe. Il y a même un rookie qui a tenté un truc il y a deux ans, malheureusement il n’est plus là pour raconter son expérience vécue auprès de la tornade Kelly.
Niki : A ce point ?
Felix : Fille d’un multimillionnaire, beauté fatale...Tu crois vraiment que l’idiot moyen a sa chance ? Essaie si tu veux mais je ne te garantis rien, tu n’es probablement pas assez riche ni assez beau pour elle.
Niki : Et est-ce qu’elle est rapide, au moins ?
Felix : Ce qui est cool avec toi c’est que, comme tu ne connais pas tous les rouages, tu es drôle sans le vouloir parfois. Évidemment qu'elle est lente comme nos grands-parents, mais ce n'est pas l'essentiel !

Remis de mes émotions et alors que l’Opening Day bat son plein, deux séances particulières sont organisées ; la première est nommée la Veteran Practice et elle concerne les pilotes qui n’ont pas piloté d’Indycar sur ovale depuis l’édition 2025, c’est-à-dire Cameron Carter, la fameuse Kelly Lambarelli, Zach Veach, Kyle Kaiser et Ed Carpenter.
La deuxième me concerne, puisqu’elle est destinée aux débutants : le Rookie Orientation Program est du même style si ce n’est qu’elle concerne ceux qui n’ont jamais mis les pieds sur l’ovale, à savoir Sarah Haymond, Paul Chevalier, Sérgio Sette Câmara, Callum Ilott, Angelo Fioretti, Teo Barbero et Linus Lundqvist en plus de moi. Le nom de Lundqvist est particulièrement intéressant ; c’est à lui qu’a été confiée la tâche de piloter la McLaren pour le retour du mythique constructeur à Indianapolis, après les échecs d’Alonso en 2020 et 2021. En tout cas, personne dans le paddock n’a su me donner le nom d’un rookie recalé au Rookie Orientation Program dans l'Histoire, signe que ça n’arrive probablement jamais, c'était donc plus une formalité qu'autre chose.

Les hostilités s’ouvrent réellement à quinze heures ; la première séance des 500 miles offre une première opportunité de roulage de trois heures. Après une journée d’attente à faire des briefings, à parler à la presse, voici le premier test grandeur nature ; voici mes vrais débuts sur ovale. Un chrono en qualifications sur le Speedway n’est pas composé d’une boucle mais de quatre alors il faut s’entraîner à tourner aussi vite que possible et de façon régulière même si, avec sept à huit séances au programme, on peut se permettre de faire du rodage et des tests de réglage. Car même si l’on peut penser qu’un ovale n’est pas une difficulté pour les réglages, c’est loin d’être le cas ; tout est dans l’optimisation car appuyer vulgairement sur l’accélérateur et tourner à gauche, tout le monde sait le faire. C’est celui qui a la meilleure approche et la meilleure configuration qui sera le plus rapide, alors il faut tout régler à la seconde d’angle près. Une différence infinitésimale peut vous coûter une, deux ou trois places très facilement voire même vous envoyer dans le mur alors tout doit être parfait.
Cette première séance est aussi l’occasion pour moi de me familiariser plus en détail avec mon nouveau terrain de jeu. Pas question de se laisser impressionner par le Brickyard, même si cette découverte s’accompagne de celle des ovales qui représentent, à vrai dire, ma seule crainte cette saison.
Il n'y a rien à signaler de franchement notable dans cette P1. Pour ma part, ce fut calme mais propre, en termes d’apprentissage. Pas de chrono qui claque mais, en même temps, nous ne sommes pas là pour ça ; je m’en tire avec le vingt-et-unième chrono au terme de soixante-quatorze tours assez instructifs. C’est Felix Rosenqvist qui établit la première référence, bien que celle-ci ne signifie rien en soi.

Vendredi 15 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)
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L’excitation redescend à peine. Nous en sommes désormais au quatrième jour de roulage, déjà dix-sept heures d’essais à notre actif et le rythme ne redescend pas. Chaque matin, je me réveille avec la même excitation, semblable à celle que j’avais quand j’étais gamin et que j’attendais neuf heures du matin le 25 décembre pour ouvrir mes cadeaux. Même si les séances d’essais sont longues désormais - sept heures en continu hier et avant-hier - on peut s’octroyer quelques pauses pour souffler au cours de celle-ci avant de replonger dedans.
Malheureusement, un premier couac est venu ternir ma séance d’hier. Il était exactement 16h47 quand j’ai perdu le contrôle de ma numéro 30 dans le virage 3 et j’ai tapé plutôt violemment dans les murs. Séance finie plus d’une heure en avance, petit détour par le centre médical - qui n’a rien eu à redire sur ma condition physique - et point presse légèrement anticipé. Je ne garde fort heureusement aucune séquelle du crash bien que, mentalement, ma confiance en a pris un coup. Alors que le rythme augmente progressivement, je commence à me demander jusqu’où je peux aller et la séance d’hier est une évidence que j’ai dépassé la marque, bien que je ne sois pas le seul ; Herta et Veach ont tapé mercredi et vous pouvez être sûr que d’autres taperont d’ici à dimanche prochain.

Pour aujourd’hui, c’est donc au volant de la 30T que je vais en piste. Le “T” désigne la T-car ou voiture de réserve ou mulet, c’est selon. Tous les pilotes ont une T-car, certains même finissent par choisir la T-car le jour de la qualif par superstition ; ils ont réalisé un meilleur chrono avec celle-ci qu’avec la voiture principale en essais alors ils se persuadent qu’elle est plus rapide et ils la gardent pour les 500 miles. C’est assez marrant. Quoiqu’il en soit, il faut donc que les deux voitures soient réglées, puisque les deux sont susceptibles d’être utilisées, alors je me suis occupé de la régler ce vendredi matin avant de reprendre ma voiture principale l’après-midi, voiture reconstruite en l’équivalent d’une demie-journée. Quand on sait dans quel état elle était hier, c’est une grosse performance des gars.

La séance du jour, de sept heures également, n’accouche d’aucun highlight sinon la sortie de Matheus Leist, et je me place au sixième temps, ce qui constitue mon meilleur chrono depuis le début de la semaine. C’est en tout cas le bon moment pour signer un chrono, puisque ce vendredi est appelé Fast Friday : j’ai respecté la tradition. En tapant un peu dans du rythme, j’ai réussi à obtenir quelque chose de correct, même si je ne veux tirer aucun enseignement à moins de vingt-quatre heures de la qualification.
En parlant de qualification, c’est la raison pour laquelle je m’arrête aujourd’hui ; les essais sont terminés depuis quinze minutes et nous avons désormais rendez-vous dans la Gasoline Alley - l’allée des stands, mais j’adore utiliser le jargon propre à l’événement - pour le tirage au sort de la qualification. Trente-six jetons dans un casque et un représentant de chaque pilote pour effectuer le tirage. Dans la théorie, il est préférable de choper un jeton faible ; en effet, la qualification s’étend de onze heures jusqu’à dix-sept heures cinquante et, si vous avez un jeton au-delà de la vingtième place, vous vous mangez la piste la plus chaude et vous avez donc une difficulté supplémentaire à gérer, celle de la température. Température de l’air, de la piste, du bolide ; dans une quête du millième de mile par heure, c’est très important de passer rapidement, sinon vous aurez droit au point maximal des températures et vous ne pourrez pas faire grand-chose.
Le tirage au sort ne sert qu’à cela car, une fois le premier run terminé, c’est un peu l’anarchie. Si vous êtes satisfait de votre run chronométré, alors vous prenez place sur la partie gauche de l’allée des stands, autrement appelée “No Risk Lane”, et vous restez pour ainsi dire au chaud en attendant une accalmie pour retourner en piste. En revanche, si vous n’êtes pas satisfait, vous pouvez choisir d’effacer toutes vos marques jusqu’ici en l’échange d’une seconde tentative immédiatement après la première. Vous allez alors sur la partie droite de l'allée des stands et vous grillez la politesse à tous ceux qui sont stationnés dans la Lane 2 à gauche. Il y a deux scénarios qui justifient d'effacer tous vos chronos et de vous placer à droite : soit vous n'êtes pas dans les 30 premiers, auquel cas vous n’avez rien à perdre à sacrifier votre chrono pour essayer d'en signer un qui vous placera dans le top 30, soit vous êtes un redneck - il y en aura demain, c’est sûr - et vous voulez à tout prix être dans les neuf premiers. Ceux qui seront aux alentours de la douzième ou de la quinzième place sont généralement tentés par la perspective de gagner quelques places et de se hisser dans le top 9 mais effacer un chrono qui vous place vers la quinzième place n'a d'intérêt que si vous êtes capable de faire mieux car, si vous vous plantez, vous serez bon dernier et vous devrez vous lever le dimanche matin, non pas pour jouer la pole comme vous l'auriez voulu mais bien pour lutter pour votre participation pure et simple à la course.

Pour RLR, nous aurons deux représentants pour le tirage ; Courtney ira tirer le jeton de son mari Graham, tandis que Sergueï est arrivé dans l’après-midi et tirera l’ordre de passage de mon bolide. Il y a plein de moments assez gênants dans ce genre de “cérémonies”, par exemple quand les enfants de certains pilotes montent sur scène pour réaliser le tirage, ou quand la personne qui vient piocher un jeton est accompagnée d’un animal. Cette année, nous avons eu droit à un basset appartenant au patron de l’entreprise qui sponsorise l’australien Cameron Carter, par exemple, mais il y a des années où c’est plus étrange avec des gens qui viennent accompagnés d’amis à plumes ou à écailles. J’ai cru entendre qu’un type était venu tirer le jeton d'un pilote avec son serpent de compagnie, une fois. Quel pays de dégénérés.

Devonte Lawson : Et maintenant, veuillez accueillir Sergueï Semigradov qui représente SMP Racing, le sponsor principal de Niki Kofler. Tirage important puisque c’est le leader du championnat. Niki ravage tout sur son passage, hein ?
Sergueï Semigradov : C’est vrai !
Devonte : On parle de lui comme d’un éventuel rookie winner, le premier depuis Alex Rossi il y a dix ans, mais quel tirage ce sera pour lui ? Allez-y, piochez dans le casque. Voyons voir...Quel numéro avez-vous tiré ?
Sergueï : Trente-trois-
Devonte : Jeton numéro 33...Tirage difficile pour Niki !

Jeton 33, en plein dans le mille ; j’effectuerais mon run aux alentours de quatorze heures, c’est à dire au moment où le soleil tape bien fort. C’est loin d’être idéal et ça pourrait me causer des problèmes demain.

Ordre de passage de la qualification : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/33/1/1597055093-indycar-07-indy500-draw.png

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 août 2020 à 12:28:37

Premier choke de Niki sur ces 500 miles + choke au tirage mais ça c'est uniquement la faute de la main (pas du tout) innocente de Sergueï :hap:
J'espère que j'ai été assez précis sur la nécessité de tirer un jeton inférieur à 20, car généralement les meilleurs chronos du samedi sont signés par des gens qui passent dans les 20 premiers (vu qu'ils ont de bien meilleures conditions en piste), ou alors par des types qui avaient un jeton supérieur à 20 et qui ont dû retourner au charbon :hap: Reste à voir si NK saura déjouer des pronostics assez défavorables à la veille de la qualif :peur:
J'espère aussi avoir été assez clair sur les histoires de chronos effacés ou non, mais si vous avez des questions n'hésitez pas :oui:

Rendez-vous demain (mais je sais pas quand) pour le jour 1 des qualifs, où on aura déjà un premier baromètre des forces en présence :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
11 août 2020 à 16:35:50

:mac: Chapitre 19 (n°375) : Blue and red pills :mac:

Samedi 16 mai 2026, Indianapolis Motor Speedway, Speedway (IN)
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Voilà déjà un rendez-vous d’une importance cruciale. On ne parle pas uniquement d’une qualification, d’une séance où rien n’est irrattrapable ; un raté et vous êtes bon pour vivre les 500 miles en polo. La tension est là, la pression, les regards ; c’est le plus grand spectacle que le sport automobile a à offrir et ça commence aujourd’hui.
Il est onze heures et le coup d’envoi de la qualification vient d’être donné ; cette qualification s’effectue à rythme décousu car c’est un pilote à la fois mais ledit pilote va vite. Très vite. D’après les calculs savants de nos équipes, il faudra aller à plus de 227mph pour être dans le top 30, soit 366km/h de moyenne pendant quatre tours. Indécent.

Comme le veut le tirage, c’est vers Jacob McMullen que se tournent les regards. Le pilote AJ Foyt, mon bourreau de dimanche dernier, est le premier des trente-six concurrents à partir en piste ; deux tours de chauffe, quatre tours chronos qui forment un essai, puis un tour de rentrée. Environ cinq minutes en piste, dont la moitié au max où la moindre variation sur la piste peut vous reléguer en fin de classement ou - pire - vous envoyer dans le mur. Ce n’est heureusement pas ce qui arrivera à Jacob, qui en termine avec une vitesse moyenne normalement suffisante pour être dans les trente premiers.

1- #4 Jacob McMullen - 228,181mph

2- #26 Colton Herta - 227,539mph

3- #59 Mateusz Kopinski - 226,312mph

1- #11 Oliver Askew - 228,876mph

1- #6 Adam Milligan - 229,911mph

2- #88 Matheus Leist - 228,449mph

5- #10 Felix Rosenqvist - 227,975mph

4- #25 Santino Ferrucci - 228,535mph

9- #48 Teo Barbero - 225,612mph

Dixième pilote à s’élancer, la bimbo Kelly Lambarelli. Cheveux blonds, poitrine surdimensionnée, voiture rose ; vous avez dit Barbie ? Si l’ami Rosenqvist ne m’avait pas dressé son CV, j’aurai eu des explications peu flatteuses à fournir pour sa présence sur la liste des engagés mais, maintenant que je sais que son père est riche, je peux garder mon raisonnement pour moi. La pilote du team Belardi a échoué à se qualifier l’an dernier et, de toute évidence, elle semble dans la même galère cette année même si tous les problèmes ne sont pas imputables à son sourire Colgate ; sa boîte de vitesse a pris froid pendant son essai et elle a été obligée de lâcher du lest sur la fin de son run.

10- #52 Kelly Lambarelli - 216,217mph

8- #31 Callum Ilott - 226,709mph

2- #32 Marcus Stevenson - 229,716mph

7- #33 Angelo Fioretti - 228,012mph

10- #20 Sérgio Sette Câmara - 227,336mph

8- #7 Sarah Haymond - 228,008mph

Nous en sommes à mi-parcours et c’est parti pour Graham ; les 500 miles n’ont jamais réellement réussi à mon équipier, troisième en 2011 et qui n’a jamais fait mieux que cela. Le feedback sera utile de sa part, malgré le temps qui nous sépare en termes de passage, car il me donnera un premier retour sur l’état de la piste et sur les conditions. C’est cet aspect qui est le plus précieux dans la relation d’équipiers que nous avons ; il a une expérience phénoménale de près de vingt ans dans la discipline et sa compréhension des châssis Dallara est extraordinaire. Graham prend le septième chrono provisoire, correct mais pas fantastique. En tout cas c’est certainement suffisant pour être au départ, c’est déjà ça.

7- #15 Graham Rahal - 228,063mph

6- #56 Zach Veach - 228,238mph

Séance suspendue. Rinus VeeKay a tapé au virage 4 après avoir perdu l’arrière, c’est un big one pour lui, sacrée frayeur. C’est une erreur classique comme il arrive d’en voir, mais ça ne fait jamais plaisir de voir un camarade se prendre une boîte malgré notre envie d’être le plus haut possible. Traditionnellement assez silencieux - ou plutôt générateur d’un bruit modéré - en qualifications, le public massé dans les tribunes du Speedway exprime son soulagement quand Rinus s’extrait, avec l’aide d’un commissaire, de sa voiture. Voilà sa voiture détruite et un premier coup de pression sur l’un des gros bras ; le néerlandais à la voiture orange est bon dernier, en l’absence de chrono.

18- #3 Rinus VeeKay - 000,000mph

14- #24 Jack Harvey - 227,019mph

3- #26 Alexander Rossi - 229,403mph

9- #2 Josef Newgarden - 228,110mph

16- #44 Cameron Carter - 227,221mph

15- #5 Lance Stroll - 227,457mph

24- #8 Patricio O’Ward - 227,812mph

5- #14 Pietro Fittipaldi - 228,867mph

16- #60 Kyle Kaiser - 227,604mph

9- #21 Spencer Pigot - 228,201mph

17- #66 Linus Lundqvist - 227,641mph

17- #19 Zachary Claman DeMelo - 227,793mph

20- #28 Ryan Hunter-Reay - 227,588mph

12- #77 Conor Daly - 228,074mph

17- #13 Paul Chevalier - 227,887mph

C’est à mon tour. Seul sur ces 2,5 miles, je m’apprête à être jugé par le tribunal d’Indianapolis. La tendance n’est pas en ma faveur, car les derniers tours ont plafonné en raison de la météo ; depuis le crash de VeeKay, seuls Rossi et Fittipaldi ont réellement réussi à impressionner. Il est 14h05 et les conditions sont bien plus chaudes qu’elles ne l’étaient quand Milligan ou Stevenson, les deux leaders provisoires, ont réalisé leur chrono. Entre 11h30 et 14h, plusieurs degrés de différence mais aussi un peu de vent, celui-ci s’étant levé au cours de la dernière demie-heure.
Malgré ces obstacles, je met la tête dans le guidon pour faire de mon mieux car, peu importe les conditions météos, c’est un impératif : je dois tout donner. Mon premier tour tape au-delà des 228,200, ce qui est une marque très correcte pour un premier tour. Le second est dans la même veine à 228,091 et me permet pour l’instant de me placer aux abords du Fast Nine, mais c’est après que la déconfiture arrive. Comme pour les pilotes passés juste avant moi, la température finit par me rattraper ; les températures des gommes sont élevées mais c’est surtout la mécanique qui souffre des 34°C. La chute est inexorable et, après un tour à 226,953, je termine complètement sur les rotules en 226,456. Vingt-cinquième sur trente-trois. Ca pique.

Niki: It just snapped away from me... Nothing to do about it.
Heather: Yep. We saw it.

25- #30 Niki Kofler - 227,441mph

18- #23 Sage Karam - 227,833mph

28- #63 Ed Carpenter - 227,299mph

21- #22 Simon Pagenaud - 227,733mph

Il est désormais 14h28, nous avons dépassé la mi-séance de trois minutes et nous venons de boucler le premier run de la qualification. Alors que nous attaquons désormais la redoutable partie stratégique, je pointe à un inquiétant vingt-septième rang ; la menace de l’élimination plane au-dessus de ma tête. A partir de maintenant, dès que votre voiture est prête à reprendre la piste, vous vous insérez dans l’une des deux lignes et, à l’heure actuelle, il n’est pas valable de sacrifier mon premier run pour en tenter d’autres.

Classement après un run : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/33/2/1597154981-indycar-07-indy500-quali-1.png

Immédiatement après la rentrée de Pagenaud, la Belardi de Kelly Lambarelli est de retour en piste. Sa voiture rose était la première garée dans la Lane 1 et c’est un choix logique ; en l’état actuel, elle ne sera pas qualifiée, alors autant sacrifier ce tour pas assez bon pour pouvoir avoir une autre chance immédiatement. Alors que sa voiture semble remise en état, les officiels hésitent à couper court à son relais ; dans une question d’économie de temps, en voyant que l’américaine ne part pas sur des bases de top 30, son run pourrait être interrompu, ce qu’on appelle le “wave off”, mais finalement ceux-ci la laissent terminer car son premier run avait été perturbé par un problème mécanique. On lui laisse donc la chance d’avoir un essai “propre” afin qu’elle et son équipe savent à quoi s’en tenir pour la suite. Indice : ce n’est pas très bon.
32- #52 Kelly Lambarelli - 226,788mph

C’est ensuite au tour de Callum Ilott de reprendre la piste. Callum est actuellement 33ème et sa Carlin verte aux couleurs d’Aston Martin ne lui porte pas chance...Si vous avez l’occasion, checkez les superstitions des 500 miles ; la voiture verte en fait partie. La poisse ne frappe cependant pas mon ancien équipier de F2, qui me passe devant en se plaçant au vingtième rang. Pendant qu’il produisait son effort, je suis sorti du garage et je me suis intercalé dans la No Risk Lane, où il y a déjà un peu de queue.
20- #31 Callum Ilott - 227,797mph

Au tour de Kopinski désormais ; le polonais est trente-quatrième pour l’instant et, après deux tours, il est le premier wave off du jour. Je n’en ai pas encore connu et j’espère à vrai dire ne jamais en connaître. Le chrono effacé par le polonais pour bénéficier d’un nouvel essai signifie désormais qu’il est trente-cinquième.
35- #59 Mateusz Kopinski - 000,000mph (wave off)

Lambarelli revient à la charge juste après et, cette fois, c’est un peu mieux. Les officiels ont l’aimable gentillesse de la laisser aller jusqu’à la fin des quatre tours - peut-être que c’est grâce à son sourire, qui sait - et Kelly se classe au trentième rang ; dans le jargon, on dit qu’elle est "on the bubble".
30- #52 Kelly Lambarelli - 227,306mph

Sérgio passe ensuite sur la Lane 1, étant vingt-neuvième et en danger. Je suis désormais nerveux car, s’il améliore, je serai moi-même vingt-neuvième. C’est inévitablement ce qui se produit et, au terme de cet effort de Sérgio, je prend la décision : il faut que je tente des choses, sinon je vais me faire éjecter. La ligne de gauche est un peu peuplée alors c’est ma chance : j’attend de voir ce que Barbero, Herta, Stroll, Carpenter et Kopinski feront et, après ça, j’irai dans la ligne numéro 1 en sacrifiant mon précédent chrono, pour essayer de remonter dans ce foutu classement. Je me sens un peu comme Neo dans Matrix et le choix qui se présente à moi ainsi qu’aux trente-cinq autres est du même acabit que le choix entre pilule bleue et pilule rouge.
18- #20 Sérgio Sette Câmara - 227,852mph

32- #48 Teo Barbero - 227,278mph

9- #26 Colton Herta - 228,217mph

26- #5 Lance Stroll - 227,629mph

29- #63 Ed Carpenter - 227,456mph

31- #59 Mateusz Kopinski - 227,403mph

Après les tours de Kopinski, je pointe au si dangereux trentième rang, pourtant je ne m’aventure pas encore en piste. La No Risk Lane commence à être embouteillée et, alors qu’il reste 2h30 sur ces 6h50 de qualification, on arrive au carrefour stratégique tant redouté ; les mecs en bout de ligne 2 commencent à se dire qu’ils n’auront peut-être pas le temps de rouler s’ils restent là et certains hésitent à tout effacer pour avoir une deuxième chance. Pendant ce temps, je temporise, en attendant que les conditions en piste s’améliorent ; la température est en train de décroître, le vent se calme légèrement et le tarmac gagne en grip. Je n’attend que la fenêtre optimale pour signer un run, en espérant ne pas trouver une ligne 1 bouchée quand je me déciderai. En attendant, je peux descendre de mon baquet et me dégourdir un peu les jambes. C’est ce que pas mal de pilotes ont décidé de faire.
Quelques pilotes ont l’occasion de faire un tour normal, sans sacrifier leur précédent chrono. C’est une bénédiction pour la majorité d’entre eux, qui ont tourné moins vite qu’auparavant ; puisqu’ils étaient stationnés dans la “No Risk Lane”, leur première tentative reste leur référence. Pagenaud et Chevalier, quant à eux, ont amélioré. Le vétéran français se replace d’une poignée de places tandis que son padawan réalise un gros coup pour aller se placer dans le tant convoité Fast Nine.
20- #23 Sage Karam - 227,833mph (227,567mph, n’a pas amélioré)

18- #22 Simon Pagenaud - 227,999mph

7- #13 Paul Chevalier - 228,508mph

13- #77 Conor Daly - 228,074mph (228,046mph, n’a pas amélioré)

22- #8 Patricio O’Ward - 227,812mph (000,000mph, wave off par son équipe)

Rapidement toutefois, c’est de nouveau la voie de droite des stands qui est sollicitée et certains ressortent des stands pour remettre en jeu leur classement. C’est le cas pour certains qui ont le couteau sous la gorge.

35- #24 Jack Harvey - 000,000mph (wave off)

31- #59 Mateusz Kopinski - 227,123mph

31- #48 Teo Barbero - 227,209mph

Niki : Les gars, c’est quoi ça ?
Steve : Le vent se lève. Il y a des petites bourrasques, ça souffle dans le 3, ils ne veulent pas y aller plein pot.
Niki : Putain…
Steve : Pas de panique, il reste du temps.

A peine le temps de me dire que je suis dans la mouise, un fracas s’abat sur le circuit : Ryan Hunter-Reay, qui venait de sacrifier son précédent chrono pour tenter d’améliorer, a tapé le mur au virage 3. Il était vingt-neuvième, juste devant moi, et le fait d’avoir sacrifié son précédent essai fait que sa marque est désormais de 000,000mph, soit le trente-quatrième temps. Vu l’état de sa voiture et les deux petites heures qu’il reste, c’est terminé pour RHR aujourd’hui et il devra participer au Bump Day demain pour assurer sa place aux 500 miles. Voilà le gros risque que vous prenez en mettant les pieds dans la ligne 1 : Ryan se sentait en danger - sentiment normal quand vous êtes au-delà de la vingt-cinquième place - et a voulu assurer le coup le plus rapidement possible sauf que, dans l’affaire, il a tout perdu.
34- #28 Ryan Hunter-Reay - 000,000mph

Classement après 4h50 : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/33/2/1597155318-indycar-07-indy500-quali-2.png

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
11 août 2020 à 16:36:08

PARTIE 2

Le temps d’évacuer l’Andretti et de vérifier que le mur extérieur est en état, il est déjà 16h40. Plus qu’une heure et dix minutes et un revenant dans le lot : Rinus VeeKay. Les mecs de chez Penske ont réussi à mettre la T-car d’équerre car cette voiture de réserve amenée pour lui ne lui avait jusque là pas servi, elle était donc restée en configuration routière et il a fallu amener tout un tas de modifications pour qu’elle puisse rouler sur l’ovale, à commencer par le moteur. En effet, il a fallu prendre celui de la numéro 3 et l’installer sur la 3T comme le stipule le règlement.

Immédiatement, c’est la queue dans la ligne 1 ; Carter, VeeKay et Harvey sont déjà stationnés alors que je met à la suite, pourtant la séance n’a pas encore repris. Je choisis de me placer dans cette ligne car je sens que les choses vont se corser pour moi. Une fois l’approbation reçue de la part des commissaires, c’est à la numéro 44 de reprendre la piste pour tenter de s’extraire du fond de classement.

32- #44 Cameron Carter - 227,194mph

28- #3 Rinus VeeKay - 227,509mph

35- #24 Jack Harvey - 000,000mph (wave off)

C’est reparti : me revoici en piste. Le chrono de Rinus VeeKay m’a fait chuter au trentième rang ; un de plus et je suis éliminé. Autant dire que je n’ai pas voulu prendre le risque d’une élimination sous prétexte d’attentisme, car on sait tous que les embouteillages vont commencer dans la pitlane : tout le monde ne pourra pas faire de chronos est il y aura des déçus, notamment parmi ceux qui sont juste au-dessus de la ligne de flottaison comme moi. Alors oui, on peut dire que c’est risqué quand on voit ce qui est arrivé à Hunter-Reay mais, très honnêtement, si je ne fais rien, quelqu’un va me battre dans la dernière heure et je me retrouverai hors-jeu quoiqu’il arrive. Déterminé à l’idée de montrer un visage autre que celui que j’ai montré depuis ce midi, je me lance à l’assaut de l’anneau d’Indianapolis. Rapidement, c’est la piste qui parle et me voilà lancé, pied au plancher, en train d’alterner entre cinquième et sixième. Le premier tour est dans les 228,4 et, étonnamment, le deuxième est moins rapide de seulement 0,047mph. Les conditions étant plus arrangeantes qu’au moment de mon meilleur tour, je ne connais pas la même chute en performance : au bout des quatre tours, je suis soulagé. C’est le quinzième chrono, juste derrière Graham. Je n’ai pas envie de me risquer à aller chercher plus, après une frayeur pareille, par peur de perdre ce run que j’ai eu du mal à obtenir. Ma journée se termine, je me contenterai de ma place même si j’aurai pu espérer mieux et même si je pourrai aller chercher mieux. L’essentiel est là : je participerai aux 500 miles dimanche prochain.
16- #30 Niki Kofler - 228,045mph

Classement après 6h00 : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/33/2/1597155433-indycar-07-indy500-quali-3.png

Je n’avais jamais été aussi soulagé par une seizième place, pas même à mes débuts en F1 chez Williams. Mais devant la criticité de la situation, j’ai réussi à verrouiller ma présence pour la course, ce qui était loin d’être acquis il y a quinze minutes. J’ai réussi à résister à la pression d’être “on the bubble” au moment de réaliser mon chrono et je me satisfais de celui-ci même si, en toute objectivité, ce n’était pas le run du siècle. Il est dix-sept heures et je suis à vrai dire épuisé par toute cette activité physique mais aussi cérébrale, ce doute permanent sur ma présence dans les trente premiers, présence pour laquelle j’ai dû batailler beaucoup plus que prévu. Cette séance m’a plongé dans le grand bain ; c’est ça, l’intensité des 500 miles.
Lorsque je reviens dans l'allée des stands, à ma grande surprise, la session est encore stoppée. Cette fois, c’est Sage Karam qui a perdu le contrôle et, à l’inverse des précédents crashes, le pilote du team Carlin a tapé à l’intérieur, pas à l’extérieur. Encore une belle boîte mais plus de peur que de mal. Séance terminée pour lui mais, pour éponger son malheur, il venait de la ligne 2 et sa référence précédente est intacte et le maintient au vingt-deuxième rang. Karam a profité d’une légère accalmie pour s’élancer en piste, puisqu’il était stationné à l’avant de la ligne 2, ce crash n’a donc pas les mêmes conséquences dramatiques que pour VeeKay et Hunter-Reay.
Vous l’avez sûrement remarqué mais, à l’inverse de la F1, les interruptions de séance ne stoppent pas le chrono, probablement parce qu’il n’existe pas de réel chrono à Indianapolis. A 17h50, un coup de feu retentit dans l’enceinte du circuit pour signifier la fin de la qualification et, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais on ne peut pas retarder l’arrivée de 17h50 dans une journée. J’ai essayé quelques fois, sans grand succès. C’est donc du temps perdu pour les fous furieux qui cherchent à se qualifier et, alors que la reprise arrive vers 17h15, il reste à peine trente minutes pour en finir : il ne reste que six à sept chronos possibles sur ce speedway et les places dans la ligne 1 vont devenir chères.
Les voitures sont déplacées par les mécaniciens vers la ligne à risques et les noms sont normaux : Harvey, Lambarelli, Kopinski, Barbero, Haymond, Carter et Carpenter. Vous n’avez pas remarqué le nom surprenant de la liste ? Je vais vous le donner : celui de Sarah Haymond. La rookie, protégée de Susie Wolff, va sacrifier son dix-huitième chrono pour la beauté du jeu. Ses ingénieurs ont probablement des raisons de la renvoyer en piste, toujours est-il que la gamine en a une plus grosse paire que la plupart de ses homologues masculins et, quand je parle de paire, je me situe évidemment en-dessous de la ceinture.
L’absent de marque qu’on recense ici est RVK ; vingt-neuvième temps provisoire pour le néerlandais, qui se situe à ce rang car il a logiquement du mal à régler sa T-car. C’est d’ailleurs un petit exploit en soi qu’il se soit sorti de la bump zone en un seul essai vu qu’il enfourchait sa 3T pour la première fois de la semaine, mais l’exploit pourrait bien ne pas suffire.

32- #24 Jack Harvey - 227,243mph

Après Harvey, Lambarelli hausse le niveau de jeu ; la fortunée pilote du team Belardi finit par assurer sa participation avec un vingt-sixième temps ma foi très honorable.
26- #52 Kelly Lambarelli - 227,682mph

32- #59 Mateusz Kopinski - 227,403mph

34- #48 Teo Barbero - 227,228mph

Niki : Putain, ça va vite Haymond.
Ryan : Regarde ça, 229,017 au premier, ça reste en 228 pour l’instant. Elle carbure, ça part en Fast Nine ça.
Niki : Doucement…
Ryan : Non, il n’y a pas de “doucement”. Elle y va, sauf si elle se plante.
Niki : Tu n’as pas plus gros, comme “si” ?
Ryan : Admire plutôt. Le coup de feu va partir.
[...]
Niki : P6, bordel. Le Fast Nine n’a plus bougé depuis des années, elle n’a pas de couilles mais elle les a quand même posées sur la table.
Ryan : Voilà pourquoi ils l’ont renvoyée en piste. Mais il fallait quand même y arriver. La gamine n’a pas froid aux yeux.

6- #7 Sarah Haymond - 228,613mph

35- #44 Cameron Carter - 227,194mph

Tout se joue maintenant : Ed Carpenter, l’enfant d’Indianapolis, est trente-et-unième. D’ordinaire spécialiste des ovales, l’entrepreneur local n’y arrive pas cette année et personne ne sait vraiment pourquoi. Il est 17h47 alors qu’il sort de la pitlane, autrement dit il est le dernier homme en piste aujourd’hui. Soit il est dans les trente premiers et il envoie Rinus VeeKay vers l’abattoir, soit il sera le sixième homme en lice pour tenter de décrocher son billet pour la course demain. Le run de Carpenter est loin d’être satisfaisant, du moins son premier tour est moins rapide que celui de VeeKay. Mais sur le second, l’écart entre les deux ne bouge pas et, au fil de l'essai, l’impensable se produit : avec une très grosse régularité sur ses quatre tours, le pilote-dirigeant réalise l’exploit. Ca s’est joué à 0,022mph près, autrement dit à quinze millièmes sur un effort de 2 minutes 30. In-croy-able.

30- #63 Ed Carpenter - 227,531mph

Classement final : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/33/2/1597156337-indycar-07-indy500-quali-4.png

Ca s’est joué à trois fois rien, en termes d’écart mais aussi en termes de timing ; le dernier homme à passer est parvenu à s’extraire du fond de classement, au détriment d’un gros bras. Rinus VeeKay et Ryan Hunter-Reay, accidentés aujourd’hui, vont devoir se battre pour leur place demain lors du Last Row Shootout mais les deux font face à un gros risque d’élimination. De l’autre côté, on retrouve dans le Fast Nine quelques curieux noms ; deux rookies en les personnes de Paul Chevalier et Sarah Haymond, deux brésiliens en perdition en les personnes de Pietro Fittipaldi et Matheus Leist, le tout accompagné de quelques cadors. Adam Milligan, Alexander Rossi et Oliver Askew, mes trois plus proches poursuivants au championnat, seront de la partie.

Pour ma part, ce sera la sixième ligne et la dix-septième place. Je mentirai en vous disant que je ne suis pas déçu mais, après une semaine assez compliquée sur le plan chronométrique et après une grosse frayeur aujourd’hui, j’ai réussi à assurer ma participation et, malgré tout, c’est un bon début. Le crash de Ryan a refroidi pas mal de monde, moi y compris, mais j’ai su aller au charbon et risquer ma peau quand il le fallait, ç’aurait pu me coûter cher mais, fort heureusement, ça a marché.
Demain, j’aurai une journée de repos bien méritée après la torture du jour ; quinze pilotes seront en compétition, neuf pour une forme de gloire, six pour une forme d’honneur. Je serai le spectateur privilégié du spectacle et, pour tout vous dire, je ne me voyais pas enchaîner une deuxième journée du même style que celle d’aujourd’hui.

En ce samedi soir, Bobby paye le restaurant en guise de festin d’équipe ; on a tous bossé dur depuis le début de la semaine et, puisque ni Graham ni moi ne sera engagé demain, on peut se permettre de relâcher un peu la pression en avance. Depuis la fin du dernier Grand Prix, on enchaîne les dîners et les réceptions avec les partenaires de l’écurie, pour les remercier de leur soutien, pour les impliquer dans notre campagne des 500 miles.
A table avec les visages dont vous avez l’habitude d’entendre parler depuis quelque temps, je suis en redescente nerveuse, en train d’opérer une transition entre cette qualification et la course mastodontique qui nous attend le week-end prochain.

Heather : Qu’est-ce que tu regardes, le geek ?
Niki : Rien.
Heather : Ca fait dix minutes que tu n’as rien dit, tu es scotché à ton portable. Tu échanges des messages caldo avec ta femme, c’est ça ?
Niki : Raté. Je n’ai pas de femme et elle ne m’envoie pas de message caldo.
Heather : Alors qu’est-ce que tu regardes ?
Niki : Je regarde combien de fois les 500 miles ont été gagnées en partant dix-septième.
Heather : Et alors ?
Niki : Deux. Davis et Rose en 1941, Cheever en 98.
Heather : Deux sur cent-neuf...On a vu mieux...
Niki : Tu sais, en F1 j’ai fait un truc que seul un autre mec et moi avons fait en 1100 Grand Prix et ce truc, c’est de gagner en partant vingt-deuxième ou plus loin. Alors si tu crois que deux sur cent-neuf est un ratio qui me refroidit, tu peux aller te recoucher.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
11 août 2020 à 16:36:52

Deuxième jour des qualifications sans Niki donc :hap: demain, pareil l'horaire n'est pas fixe du tout :hap:

(Non j'essaie pas du tout de booster pour avoir une nouvelle page)

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