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Sujet : [Story] L'Autriche au sommet

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[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
09 juillet 2020 à 20:56:55

Elle est hyper top cette chanson vous êtes nuls. :(

Je sens que ça va me plaire cette saison en Indy :cool:

Pimpolofist Pimpolofist
MP
Niveau 10
09 juillet 2020 à 21:07:26

Le 09 juillet 2020 à 20:56:55 [-Monarch-] a écrit :
Elle est hyper top cette chanson vous êtes nuls. :(

Je sens que ça va me plaire cette saison en Indy :cool:

Post avant une chute en VTT qui va lui fracturer une jambe et pas de compétition auto pendant un an :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
09 juillet 2020 à 21:13:32

Le 09 juillet 2020 à 21:07:26 Pimpolofist a écrit :

Le 09 juillet 2020 à 20:56:55 [-Monarch-] a écrit :
Elle est hyper top cette chanson vous êtes nuls. :(

Je sens que ça va me plaire cette saison en Indy :cool:

Post avant une chute en VTT qui va lui fracturer une jambe et pas de compétition auto pendant un an :hap:

Quel genre de chute en VTT pour rater la compétition pendant un an ? :rire:

Episode demain vers 18h-19h avec un tuto Indycar made in Niki :oui:

Message édité le 09 juillet 2020 à 21:13:57 par Haryanto
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
10 juillet 2020 à 19:28:09

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 4 (n°360) : Indy for Dummies :mac:

Mercredi 7 janvier 2026, Schönbrunn
Schönbrunn, Brownsburg...Mais quand donc ce type met-il les pieds chez lui ? La réponse : jamais. Je suis mine de rien mauvaise langue car c’est absolument faux ; je n’ai à vrai dire pas quitté ma famille depuis mon retour de Brownsburg la dernière fois que je vous ai raconté mes aventures. J’ai réussi à obtenir un mois de coupure complet et, croyez-moi, dans une vie de pilote, c’est un précieux sésame, même pour les fêtes de fin d’année. Néanmoins, malgré mon constat fataliste sur l’abandon des miens généré par cette traversée de l’Atlantique, je ne suis pas complètement convaincu que je verrai moins mes proches que ce n’était le cas auparavant ; la saison s’étale de fin mars à fin septembre alors que la saison de F1 dure de mi-mars à mi-novembre. Il n’y a pas d’essais de pré-saison à l’hiver, le calendrier aéré fait qu’il n’y a que deux week-ends de course consécutifs à deux reprises et un seul triple enchaînement : dès qu’il y aura un week-end de vide entre deux manches, je rentrerai passer une semaine ou dix jours en Suisse et en Autriche, sauf obligation contractuelle aux US. Une partie de moi est convaincue que l’Indycar n’est pas aussi chronophage que la F1.

Puisqu’on parle de famille, petit interlude carnet rose : Stefan et Sarah sont devenus les parents d’un petit Leo, né le 21 décembre. Je suis ravi pour mon ex-préparateur de savoir qu’il a enfin pu concrétiser son désir de devenir père et j’attend avec hâte le premier entraînement de foot de Leo où son père lui criera dessus pour le motiver comme il le faisait avec moi avant presque chaque course. Je n’ai qu’un souhait pour le gamin : qu’il fasse un sport plus relaxant nerveusement comme de la danse ou du curling, sinon il aura le paternel sur le dos en train de lui crier ses conseils.
Et puisqu’on parle de famille avec enfants - mes transitions sont vraiment bonnes, aujourd’hui - je ne pouvais pas vous caler une ellipse de deux mois sans évoquer le cas Johanna-Karl ; Johanna joue comme un grand maître des échecs et a mis Karl au pied du mur. Elle est retournée vivre chez ses parents et, tant que Karl ne considérera pas l’hypothèse de retenter d’avoir un enfant, elle ne reviendra pas vivre sous le même toit que lui. Après avoir beaucoup encaissé en ne montrant aucune rancune quand Karl a déserté, je dois avouer qu’il n’y avait pas meilleur coup à jouer. En infligeant une fourchette royale au joueur autrichien, elle s’est assurée de tourner les choses en sa faveur et elle a eu bien raison d’agir comme ça. Ils ont besoin de ça, tous les deux ; de traverser cette déception et de se forger des souvenirs plus heureux. Je me souviens encore des conseils prodigués à Gabi après la perte d’Anna et qui avaient rapidement mené à la conception et la naissance des jumeaux. Sans cette dépression post-partum, on aurait pu considérer cette “grossesse anti-dépresseur” comme une réussite et c’est, selon moi, la meilleure chose à faire après une grossesse ratée.

Et puisque l’on parle de Gabriella - arrête Niki, tes transitions font pâlir les nobels de littérature - sachez qu’elle fête aujourd’hui ses vingt-sept ans. Contrairement à ce que mon coeur me dirait de faire, je ne lui ai pas envoyé de message venimeux souhaitant qu’elle s’étouffe en mangeant son gâteau. J’ai plutôt écouté mon cerveau - chose assez rare pour être soulignée - comme je le fais depuis plusieurs mois en essayant de me montrer lisse avec elle avec un message globalement neutre mais dénué de méchanceté. J’expérimente : peut-être qu’elle peut être autre chose qu’une ex infernale si je me comporte de façon correcte. Pour le moment, elle n’a pas kidnappé les enfants, même si elle aurait pu le faire le mois dernier quand je lui ai laissé leur garde pendant deux semaines, preuve que ma stratégie est peut-être aussi gagnante que celle qu’adopte Jo face à Karl.

Fini les ragots, abordons désormais une étape importante dans mon transfert de la F1 à l’Indycar ; j’ai rendez-vous aujourd’hui chez ÖRF pour deux choses. La première était un entretien avec Ernst Hausleitner pour discuter de ces derniers mois. Ca n’était honnêtement pas l’interview le plus captivant que j’ai eu avec lui, malheureusement, alors je vous épargne la lecture du résumé de celui-ci. La seconde raison, en revanche, vous intéresse probablement à moins que vous ne soyez un spécialiste : je vais devoir essayer d’expliquer à l’autrichien moyen, de manière simple, comment fonctionne ma nouvelle discipline. Le crêpage de chignon intervient surtout le samedi, pour la qualification, sinon ça se passe généralement plutôt bien.

Voix-off : Niki, est-ce que tu connais le règlement de l’Indycar ?
Niki : Je l’ai poncé, je le connais par coeur (rires).
Voix-off : Ca tombe bien, car tu vas devoir nous l’expliquer. Je te préviens, nous ne connaissons rien.
Niki : Ok, c’est parti.
Voix-off : Première question : qui marque des points en Indycar ?
Niki : Facile ! Tous les pilotes qui prennent le départ gagnent des points. Le gagnant empoche cinquante points, ensuite c’est quarante et trente-cinq sur le podium, trente-deux pour le quatrième. On descend de deux en deux jusqu’à vingt points pour le dixième et, du dixième jusqu’au vingt-quatrième, c’est un point en moins par place, donc jusqu’à six points pour le P24. En résumé, ça fait : 50-40-35-32-30-28-26-24-22-20-19-18-17-16-15-14-13-12-11-10-9-8-7-6 et ensuite c'est 5 points pour tous ceux qui ne sont pas dans le top 24. En plus de ça, le poleman empoche deux points et le pilote qui a mené le plus de tours de la course en empoche deux aussi.
Voix-off : Des particularités dans ce barème ?
Niki : Oui, deux. La première, c’est que les points sont doublés aux 500 miles d’Indianapolis et lors du dernier Grand Prix à Laguna Seca. La deuxième, c’est que le poleman aux 500 miles n’empoche pas deux points supplémentaires.
Voix-off : Pourquoi ?
Niki : Parce qu’à Indy, la qualification est en plusieurs parties et que l’équivalent de la Q3 se dispute avec 9 pilotes, ce qu’on appelle le “Fast Nine”. On détermine l’ordre des neuf premiers de la grille lors de ce Fast Nine et, à l’issue, le poleman empoche neuf points, le second huit, et ainsi de suite jusqu’au neuvième qui gagne un point. C’est pour donner de l’importance à la qualification de cette course, qui est la qualification la plus spectaculaire de l’année.
Voix-off : C’est compliqué, comme qualification…
Niki : Oui, mais il n’y a ça qu’à Indianapolis parce que la qualification aux 500 miles est spéciale. Les 9 participants du Fast Nine sont déterminés lors d'une première qualification, avec tous les engagés donc avec trente-cinq ou trente-six pilotes généralement. Les neuf plus rapides sont dans le Fast Nine. Les pilotes entre la dixième et la trentième place de cette séance sont assurés de participer et leur place sur la grille est leur place lors de cette séance, un peu comme c'est le cas en Q1 ou en Q2 en F1. Enfin, pour tous ceux qui ne sont pas dans le top 30, on a une qualification de la dernière chance : lors de cette qualification des losers, le top 3 gagne son billet et est placé sur les places 31-32-33 de la grille, tandis que les autres sont officiellement éliminés des 500 miles. Et il faut garder à l’esprit que les chronos aux 500 miles ne concernent pas un tour : un chrono, c’est quatre tours ! Il y a d’autres particularités mais c’est vraiment très technique, je ne veux pas vous perdre.
Voix-off : C’est assez compliqué...C’est comme ça à chaque fois ?
Niki : Oh que non ! Sur les autres ovales, c’est simple : l’ordre de passage est l’ordre inverse du championnat, vous avez deux tours à parcourir pour établir un chrono, le pilote qui est le plus rapide sur une paire de tours est premier et c’est tout. Une seule séance de qualification, un seul essai, le classement détermine la grille.
Voix-off : Et quand ce n’est pas un ovale ?
Niki : Préparez-vous...La qualification sur circuit routier ou urbain est divisée en deux groupes. Pour composer les groupes, on regarde le classement des essais libres 3 : le premier, le troisième et ainsi de suite sont dans le groupe 1, tandis que le deuxième, le quatrième et ainsi de suite sont dans le groupe 2. Le groupe 1 fait sa séance qualificative, puis c’est au tour du groupe 2. Ca permet de limiter les problèmes de trafic. Cette séance dure dix minutes par groupe et, après ça, on sait qui continue et qui arrête : les six plus rapides de chaque groupe accèdent à ce qu’on appellera vulgairement “Q2”. Pour les autres, c’est assez bizarre : le septième du groupe 1 part 13ème, devant le septième du groupe 2. Ensuite on retrouve le huitième du groupe 1, puis le huitième du groupe 2, et ainsi de suite.
Voix-off : Et ceux qui continuent ?
Niki : Ils font leur séance à douze pendant douze minutes, les six premiers accèdent à la “Q3” et les six autres sont placés sur la grille en fonction de leur chrono au cours de la Q2. Ensuite, les six participants de Q3 répètent la même chose pendant six minutes, au terme desquelles on a donc la grille complète.
Voix-off : Bon, la fin est simple, le début un peu compliqué...Autre chose sur les qualifications ?
Niki : Oui ! Il n’y a pas de pénalité sur la grille dans le championnat ; pas de pénalités mécaniques, pas de pénalité d'une course à l'autre, les seules sanctions sont données en qualification, auquel cas on supprime vos meilleurs chronos établis au moment de la sanction. Il n’y a que le meilleur chrono qui est supprimé dans le cas où vous causez un drapeau jaune, mais ce sont les deux meilleurs chronos qui sautent si vous causez un drapeau rouge ou que vous gênez un concurrent. Par contre, étant donné que certains en ont abusé par le passé, si vous gênez quelqu’un pendant la dernière partie de la qualification, vous êtes disqualifié de la séance et vous partez sixième sur la grille.
Voix-off : Ca ne rigole pas, en Indycar...Qu’est-ce qu’on doit faire, si on est encore vivant à ce stade ? Est-ce que tu es le seul pilote connu dans le championnat ?
Niki : Bien sûr que non ! Il y a plusieurs anciens noms de la F1, notamment mon ancien équipier Sérgio Sette Câmara. On a aussi Callum Ilott, Lance Stroll ou Alexander Rossi. Et il y a plein de champions là-bas. Sur la grille cette année, on aura cinq anciens champions : Josef Newgarden est triple champion, Rossi a gagné deux fois, Felix Rosenqvist a été sacré une fois et on a les deux très jeunes champions des deux dernières années, Colton Herta et Rinus VeeKay, que je vais essayer de battre bien évidemment !
Voix-off : Et pour finir, quand est-ce que la saison reprend ?
Niki : Le 22 mars, à St Petersburg. En Floride, évidemment. Et sur les antennes d’ÖRF. Oups...J’ai été trop bavard. Rendez-vous le 22 mars !

C’est une vraie bonne nouvelle qu’ÖRF ait racheté les droits de l’Indycar pour les diffuser au pays et ça illustre à quel point je compte pour mes compatriotes, puisque la chaîne n’a pas payé trois trombones et deux quignons de pain pour cela - c’est ma petite souris infiltrée dans les bureaux de la rédaction qui me l’a confié. ÖRF tient le marché national en otage et, s’il y avait bien une chaîne capable de mettre un chiffre pareil sur le championnat d’un idiot comme Niki Kofler, c’était bien eux, alors je suis content de savoir qu’ils l’ont fait. Même si les courses auront lieu tard le soir en Europe, il y aura certainement des fidèles pour suivre ce que je deviendrai. Ca flatte mon égo de savoir qu’une chaîne de télé a investi à cause de moi !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
10 juillet 2020 à 19:29:22

J'ai essayé de rendre ça ludique, mais comme il y a beaucoup de fondamentaux, ça peut faire beaucoup d'infos :hap:
La plupart des règles s'apprendront sur le tas, vous verrez, mais je reste évidemment à disposition si vous avez des questions sur le règlement, que ça soit maintenant ou plus tard dans la saison :oui:

Rendez-vous demain pour les guides de pré-saison de F1 et d'Indycar :p)

dsmii dsmii
MP
Niveau 10
10 juillet 2020 à 19:56:31

T'façon, à la fin, c'est simple, c'est Kofler qui perd celui qu'est premier qui gagne ! :noel:

Message édité le 10 juillet 2020 à 19:56:44 par dsmii
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
10 juillet 2020 à 20:39:06

Le 10 juillet 2020 à 19:56:31 dsmii a écrit :
T'façon, à la fin, c'est simple, c'est Kofler qui perd celui qu'est premier qui gagne ! :noel:

Les dirigeants de l'Indycar être comme : https://youtu.be/txbwArWb_9I?t=111

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
10 juillet 2020 à 20:48:24

Ptin c'est vrai que les règles... Boh de toute façon tant que l'idée de la course est pigé ça devrait aller.

Johanna qui devient la GWOAT devant Naïma :cimer:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
10 juillet 2020 à 20:54:42

Le 10 juillet 2020 à 20:48:24 [-Monarch-] a écrit :
Ptin c'est vrai que les règles... Boh de toute façon tant que l'idée de la course est pigé ça devrait aller.

Puis la plupart du temps je reviendrai dessus en temps voulu, genre quand le Maldonado du championnat s'explosera en qualifs je reparlerai de la règle sur les temps annulés, à Indianapolis tout sera ré-expliqué, normalement ça devrait le faire :hap:

Johanna qui devient la GWOAT devant Naïma :cimer:

La gwoatwou san fon ?
(ref si jamais https://translate.google.fr/?hl=fr#view=home&op=translate&sl=fr&tl=ht&text=abysses :hap: )

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
10 juillet 2020 à 21:03:47

Le 10 juillet 2020 à 20:54:42 Haryanto a écrit :

Johanna qui devient la GWOAT devant Naïma :cimer:

La gwoatwou san fon ?
(ref si jamais https://translate.google.fr/?hl=fr#view=home&op=translate&sl=fr&tl=ht&text=abysses :hap: )

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/20/4/1589456565-sainz-blaze.png

Pimpolofist Pimpolofist
MP
Niveau 10
10 juillet 2020 à 21:30:08

C’est quand même plus simple les qualifs en F1 :hap:

Rosberg67 Rosberg67
MP
Niveau 17
11 juillet 2020 à 00:34:23

Karl en difficulté à l'arrière du peloton !

En plus de ça, le poleman empoche deux points et le pilote qui a mené le plus de tours de la course en empoche deux aussi.

T'as changé les règles ou tu t'es en partie gouré ? C'est que 1 point pour la pole et t'as pas précisé que tout pilote menant la course gagne 1 point (et donc 1 point supplémentaire pour celui qui en mène le plus). Oui je suis casse-couille alors que t'as sûrement été impeccable sur le reste et que j'ai appris pas mal de trucs :hap:

Felix Rosenqvist a été sacré une fois

Fallait s'y attendre :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
11 juillet 2020 à 09:51:04

Le 11 juillet 2020 à 00:34:23 Rosberg67 a écrit :

En plus de ça, le poleman empoche deux points et le pilote qui a mené le plus de tours de la course en empoche deux aussi.

T'as changé les règles ou tu t'es en partie gouré ? C'est que 1 point pour la pole et t'as pas précisé que tout pilote menant la course gagne 1 point (et donc 1 point supplémentaire pour celui qui en mène le plus). Oui je suis casse-couille alors que t'as sûrement été impeccable sur le reste et que j'ai appris pas mal de trucs :hap:

Oui, j'ai pris quelques libertés sur certains points, dont celui-ci. J'ai changé deux-trois trucs mais celui-là c'est le majeur, je me sentais pas de faire le +1 à tous ceux ayant mené la course, donc pour compenser j'ai mis la pole à 2 :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
11 juillet 2020 à 10:04:05

:mac: Hors-série : Présentation du championnat d’Astellas Indycar Series 2026 :mac:

Pilotes engagés permanents
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594453932-indycar-00-drivers-full-time.png
Pilotes engagés partiels
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594453942-indycar-00-drivers-part-time.png

Calendrier
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594454314-indycar-00-calendar.png

Top 10 du championnat 2025
1 Rinus VeeKay (Team Penske)
2 Colton Herta (Andretti Autosport)
3 Josef Newgarden (Team Penske)
4 Felix Rosenqvist (Chip Ganassi Racing)
5 Santino Ferrucci (Andretti Autosport)
6 Alexander Rossi (Andretti Autosport)
7 Patricio O’Ward (Steinbrenner Racing)
8 Pietro Fittipaldi (Rahal Letterman Racing)
9 Adam Milligan (Team Penske)
10 Marcus Stevenson (Juncos Racing)

Cotes pour le titre
Rinus VeeKay @3.80
Josef Newgarden @4.70
Colton Herta @5.50
Alexander Rossi @6.70
Felix Rosenqvist @9.50
Santino Ferrucci @13.00
Adam Milligan @21.00
Oliver Askew @31.00
Pietro Fittipaldi @51.00
Patricio O’Ward @51.00
Niki Kofler @101.00
Marcus Stevenson @101.00
Jacob McMullen @201.00
Sérgio Sette Câmara @201.00
Lance Stroll @201.00
Matheus Leist @401.00
Un autre pilote @751.00

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
11 juillet 2020 à 10:16:16

Difficile de faire un guide équipe par équipe et difficile aussi d'intégrer tous les détails au format texte, donc j'ai opté pour ça, avec également une indication des types à attendre au tournant par le biais du top 10 passé et des cotes :oui:
Y'a rien de sorcier dans les screens, hormis peut-être la colonne "Type" pour le calendrier ; "S" pour circuit urbain, "R" pour circuit routier, "O" pour circuit ovale. Il y a un championnat honorifique des ovales et un championnat honorifique des circuits urbains+routiers mais ils ne seront mentionnés que lorsqu'ils seront terminés :hap:
Concernant les anciens adversaires de Niki, on a :
- Sérgio Sette Câmara (karting, F3, F2, F1)
- Callum Ilott (karting, F3, F2, F1)
- Santino Ferrucci (F3 allemande, F3, GP3, F2)
- Lance Stroll (karting, F3, F1)
- Felix Rosenqvist (F3)
- Pietro Fittipaldi (F3)

RDV entre les EL3 et la qualif pour le guide F1, qui sera évidemment plus court que d'habitude :oui:
J'en profite pour dire que la F1 sera évoquée régulièrement, généralement quand Niki sera dans l'avion ou au début d'un week-end de course, il fera un rapide point sur le(s) GP écoulés récemment et sur la situation comptable, mais ne vous attendez pas à avoir trop de détails ni un point à chaque course :hap: Il y aura 16 points classement sur les 24 GP, pour dire. :p)

Message édité le 11 juillet 2020 à 10:18:56 par Haryanto
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
11 juillet 2020 à 14:05:45

:mac: Hors-série : Présentation de la saison 2026 de Formule 1 :mac:

:cd: McLaren https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594468858-01-mclaren.png

:cd: Audi https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594468859-02-audi.png

:cd: Honda https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594468860-03-honda.png

:cd: Ferrari https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594468859-04-ferrari.png

:cd: Renault https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594468860-05-renault.png

:cd: Aston Martin https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594469024-06-aston-martin.png

:cd: Sauber https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594469023-07-sauber.png

:cd: Haas https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594469023-08-haas.png

:cd: Dallara https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594469023-09-dallara.png

:cd: China https://image.noelshack.com/fichiers/2020/28/6/1594468858-10-china.png
 
 
 
:cd: Calendrier
15 mars : Abu Dhabi
22 mars : Bahreïn
5 avril : Australie
19 avril : Chine
26 avril : Vietnam
10 mai : Turquie
17 mai : Espagne
24 mai : Monaco
7 juin : Canada
14 juin : Etats-Unis Est
28 juin : Azerbaïdjan
5 juillet : Autriche
12 juillet : France
26 juillet : Grande-Bretagne
2 août : Pays-Bas
23 août : Belgique
30 août : Italie
13 septembre : Russie
27 septembre : Inde
4 octobre : Japon
18 octobre : Etats-Unis Ouest
25 octobre : Mexique
8 novembre : Argentine
15 novembre : Brésil

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
11 juillet 2020 à 21:17:25

Rendez-vous demain pour un épisode fourre-tout en 2 parties, la 2e devrait plaire à Mouf je pense :oui:

Ca sera posté entre 12h et 13h normalement :p)

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
12 juillet 2020 à 14:46:29

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 5 (n°361) : Racers :mac:

PARTIE 1

Mercredi 14 janvier 2026, Innsbruck
Gauche, droite, haut, bas. Non, ce n’est pas la combinaison pour obtenir un tank sur GTA, c’est un simple résumé de mes mouvements. Je me promène de gauche à droite, si l’on peut dire cela comme ça. Entre interviews, réunions professionnelles, visites aux amis et à la famille, je n’ai de cesse de prendre la voiture ou l’avion mais j’ai l’intime conviction que tout cela a un sens, notamment ce pour quoi j’ai vogué jusqu’à Innsbruck aujourd’hui. En effet, la liste finale des pilotes à qui la Sophiakademie accordera une bourse pour l’année 2026 sera publiée vendredi et c’est aujourd’hui que seront prises les dernières décisions. Après une première année de rodage, nous avons décidé de renouveler l’expérience et même de l’étendre ; de sept pilotes l’an dernier, nous passerons à huit soutenus par l’académie cette année. Ce n’est pas grand-chose en apparence mais, financièrement, c’est compliqué de trop augmenter pour l’instant. Sur les sept de l’an dernier, cinq sont d’ailleurs en lice pour être à nouveau soutenus ; Mario Hermann a décidé d’arrêter le karting, préférant se concentrer sur ses études, tandis qu’Emil Kienbauer, le plus brillant du lot, va découvrir la monoplace et qu’on a décidé de ne pas nous intéresser à la monoplace pour l’instant. Ca ne lui a pas plu car il est persuadé que notre soutien l’aiderait et on fait une erreur, selon lui, en le laissant voler de ses propres ailes pour ses débuts en monoplace. Mais il faut faire des choix et, pour le moment, on préfère aider au développement du karting autrichien plutôt qu’essayer de conquérir la monoplace.

Nous avons reçu environ autant de demandes que l’an dernier, trente-et-un dossier contre vingt-sept. Parmi ces trente-et-un, on a quelques profils intéressants et c’est justement pour cela qu’on débat. Cette réunion en présence de Werner et David Hütter, Thomas Goggia et Karl permet de remplir ces huit cases que nous avons. Thomas est là pour donner son avis sur les cinq pilotes déjà soutenus ; qu’ont-ils montré, sont-ils impliqués, ce genre de choses qu’une candidature ne dit pas.
Je ne vais pas vous mentir, cette cuvée semble moins bonne que la précédente. Mon ressenti est fortement impacté par le départ du jeune Kienbauer, qui a terminé deuxième du championnat d’Europe de karting et qui m’a l’air d’être un gamin brillant. Il découvrira cette année la F3 européenne à quinze ans - j’avais le même âge pour mes débuts en F4 allemande - et je ne vous cache pas qu’on tient là un pilote de grand talent, qui a juste besoin d’un peu plus de maturité pour écraser tout sur son passage. Il suit les traces de certains autres pilotes illustres et, pour moi, dans le pire des cas, il fera une très grande carrière en GT. Dans un pays comme l’Autriche, un tel talent ne se trouve pas tous les jours et il apparaît logique que, maintenant qu’il n’est plus avec nous, la qualité globale de nos pilotes est diminuée.

Pour garder un semblant de stabilité et montrer que nous ne sommes pas des mercenaires, nous avons gardé trois des cinq jeunes que nous connaissons déjà : Acker, Jankovic et Wiener. Ca a été compliqué de prendre une décision, notamment pour le pauvre Zdravko Kovacs, mais nous avons dû faire des choix et il n’a pas été retenu. En revanche, un cas s’est révélé particulièrement facile à traiter ; Niklas Schopf s’est fait remarquer plus par ses absences que ses présences et, d’après Thomas, il n’est pas des plus sympathiques. Il rechigne quand il faut aider à ranger le matériel, il lui arrive de ne pas venir à certaines séances sans donner d’explication, c’est un cas compliqué. Si vous vous souvenez bien, c’est lui qui était à deux doigts de ne pas être choisi l’an dernier...J’aurai peut-être dû écouter Werner et Karl, sur ce coup.
Les cinq derniers noms ont été retenus sur une liste de près de vingt candidats et les débats ont parfois été houleux, mais nous avons réussi à n’en garder que cinq, malgré tout. Les nouvelles recrues sont Carla Schwegler, Leo Martin, Donis Pnishi, Adrian Gross et Tim Ochs. Cinq autrichien(ne)s, un slovène, un kosovar, un allemand. Voici les huit jeunes pilotes en qui je placerai quelques deniers mais surtout ma confiance lors de l’année à venir.

Mercredi 18 février 2026, Bennau
Toujours pas de piste, je sais, mais il se passe trop de choses dans ma vie à l’heure actuelle pour que je vous parle directement de la première manche de la saison, en Floride. Si l’on enlève les heures difficiles de novembre et le rôle de médiateur que j’ai dû jouer entre Karl et Lang, je pense que cet hiver se classe parmi les meilleurs que j’ai pu passer depuis que je suis majeur et vacciné.
Je ne pensais pas que me libérer de la F1 engendrerait une telle libération et je vois déjà des gens sur internet qui tirent des parallèles entre mon histoire récente et celle de Kimi Räikkönen qui, en 2009, avait fait le forcing pour que sa dernière année de contrat en F1 soit annulée. Kimi avait fait un peu n’importe quoi pendant deux ans mais, à son retour en 2012, il semblait plus motivé que jamais ; ce schéma ne me déplairait pas.

La joie relative à mon hiver s’exprime notamment par une certaine liberté : au début du mois, j’ai pu profiter d’une semaine à la montagne, skis chaussés, comme ça ne m’était jamais réellement arrivé. Pour la première fois, les jumeaux sont venus skier avec moi. Marcel Hirscher et Anna Fenninger sont-ils en train de se réincarner chez mes enfants ? Trop tôt pour le dire mais, en tout cas, l’un comme l’autre étaient ravis de découvrir l’or blanc et, d’après les dires de mon père, j’étais pareil quand j’ai découvert l’art de la glisse sur neige à peu près au même âge.

Je crois que je n’ai jamais vu mes enfants aussi émerveillés et ça ne s’applique pas uniquement à leurs premiers pas dans le Baby Ski ; pour leur cinquième anniversaire, Luca Ghiotto a lancé l’idée de leur offrir deux GoKart. Je vous avais caché un peu tout ça mais, lors de l’année dernière, Adrian et Isabel ont fait quelques sorties en kart. La première était un émerveillement pour moi alors je vous en ai fait part mais les autres se sont déroulées dans le plus grand silence, pourtant l’un comme l’autre se plaisent bien avec un volant entre les mains. Tel père, tels enfants, j’imagine. Le fait qu’ils continuent à faire un peu de roulage a fait germer cette idée chez Luca, à qui j’en ai parlé quelques fois et je dois reconnaître que ça n’était pas une mauvaise idée ; le circuit de Morschach, situé à une demie-heure de la maison, est devenu leur nouveau terrain de jeu et, pour tout vous dire, je m’en réjouis. Si un Kofler Jr arrive un jour en F1, je pourrais mourir tranquille, je pense. L’an dernier, la plupart du temps, c’est Lena qui les emmenait au circuit mais, cet hiver, j’y suis allé quelquefois par moi-même et j’ai notamment eu l’occasion de constater que les approches étaient différentes, ce qui me fascine toujours autant ; Iz considère les vibreurs comme une partie du circuit dès le premier tour tandis qu’Adrian est presque effrayé par ne serait-ce qu’une ligne blanche. Vous ne reconnaissez personne, en lisant ces descriptions ? Les sosies de Sophia et de Niki qu’ils sont vont même jusqu’à imiter nos comportements en piste, c’est incroyable.

Depuis le mois dernier, pas grand-chose à recenser, si ce n'est que j’ai fait un nouveau voyage vers les États-Unis pour une nouvelle semaine d’apprentissage chez RLR. Les choses se déroulent plutôt bien et vous allez avoir du mal à me croire si je vous dis que, pour mémoriser les circuits, mon entraînement principal consiste à jouer au jeu vidéo officiel de l’Indycar sur la console quand je suis chez moi. Entraînement assez risible dit comme ça mais qui, mine de rien, me permet de mémoriser beaucoup d’infos sur les circuits de la saison. Seules les bosses me sont inconnues pour le moment mais connaître les tracés est déjà essentiel tandis que Graham, mon vétéran d’équipier, est lui d’une précieuse aide quand un endroit d’une piste est piégeux. Ne pas se mettre de bâtons dans les roues est déjà une très bonne chose et je sais que, si je veux réussir mes débuts en Indycar, je vais devoir écouter ce qu’il a à dire car dix ans et quinze saisons d’Indy nous séparent ; à cette échelle, je suis un rookie pur et simple, peu importe ce que j’ai fait lors des vingt-sept premières années de ma vie.

En ce mercredi toutefois, j’ai réussi à faire une triple-action ; j’ai permis aux jumeaux d’aller rouler à Morschach, j’ai permis à mon père d’aller constater par lui-même ce que les juniors font et j’ai pu aller faire un footing, le tout en même temps. Un footing de deux heures vingt avec un peu plus de trente kilomètres au programme, signe d’une préparation optimale de ma part ; ce sont mes meilleurs runs depuis trois hivers, c’est dire ! Dans le même temps donc, l'heure est au débriefing puisque, pour la première fois, mon père a pu voir les deux "prodiges" en action ; il est en séminaire à Zurich cette semaine et il n'y avait rien au programme ce mercredi, cette demie-journée libre tombant pile au même moment que la séance bimensuelle de ses petits-enfants.

Johann : Ils sont affamés, c’est dingue.
Niki : Tu as vu ?
Johann : J’ai parlé avec le type qui s’occupe du circuit, il me dit qu’il trouve ça dingue de voir deux petits avec une telle concentration à cet âge.
Niki : Ils disent tous ça. On appelle ça de la bienveillance.
Johann : Je ne sais pas, franchement. Il avait l'air vraiment enthousiaste à l'idée de les avoir sur son circuit. S'il voulait faire plaisir, il dirait "Oh oui dites-donc, ils sont rapides ces bouts de chou". Là, ce n’est pas tant leur vitesse, c’est leur comportement qui me bluffe et qui bluffe ce type. Ils ont déjà un esprit de compétition, ils regardent tout le temps où est l’autre et ils se font la guerre. Un gamin normalement constitué de cet âge devrait être concentré à essayer de rester sur la piste, là ils essayent de se pousser mutuellement. C’est démentiel.
Niki : Ils m’épatent à chaque fois qu’ils font un truc. Ils sont doués dès le début comme s’ils en faisaient dès le berceau. C’est pareil en ski, ils se cherchent, ils se défient. Ils sont programmés pour ça, on dirait.
Johann : On a peut-être de nouvelles stars dans la famille !
Niki : Il reste vingt ans avant de le savoir, du calme. A cinq ans, Patrick Friesacher avait tout de Lauda, j’en suis sûr.
Johann : Tu as la critique facile envers tes héros d’enfance…
Niki : “Héros d’enfance” ?! A qui la faute ?

Au même moment, Lena rentre après sa journée de travail.

Lena : Est-ce que tu as écouté le podcast de Clarkson qui est sorti aujourd’hui ?
Niki : Non, je ne l’ai pas fait et je n’ai pas prévu de le faire, à moins que tu me dises que c’est une merveille.
Lena : C’est une merveille ! Arturo est l’invité. Pas l’idiot, l’autre. Il dit de très bonnes choses, tu devrais trouver un moment pour écouter, je t’assure. Ca flattera encore un peu plus ton égo mais on n’est plus à ça près…

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
12 juillet 2020 à 14:48:02

PARTIE 2

Le lendemain, lors de ma séance de musculation en salle, je suis à la lettre la consigne de la patronne et j’écoute le podcast Beyond The Grid dont Arturo était l’invité. L’interview a été enregistré la semaine dernière, lors des essais de Barcelone, et résume la vie et la carrière de mon ancien boss. Voici un résumé des extraits qui vous intéresseront sans doute :

Tom Clarkson : Votre premier succès en tant que team manager en F1 est intervenu en Italie, en 2022, quand Niki Kofler l’a emporté. Soyez honnête : qui au sein de l’écurie s’attendait à ce qu’il soit le premier pilote à faire gagner Audi ?
Arturo Tosetti : Honnêtement ? Je crois que j’étais le seul, ou l’un des seuls. Je n’étais pas certain qu’il gagnerait avant Seb mais j’y croyais, ce qui n’était pas le cas de mes collègues. Pas mal s’accordaient à dire que Niki était un futur vainqueur de Grand Prix, mais tout le monde était persuadé que Vettel serait l’élu. Ces gens-là n’auraient jamais pu pronostiquer la suite de la carrière de Niki, ils voyaient en lui un Frentzen ou un Fisichella, moi je voyais plus grand ! Je savais qu’il gagnerait beaucoup de courses à l’avenir.
T.C. : Pourquoi ?
A.T. : Il avait la classe, le talent, la rapidité, l’envie. La saison 2022 qui s’est déroulée entre mars et juillet a forgé un Niki ravageur qui a explosé en deuxième partie de saison. C’est cette fin de saison qui a fait de lui un pilote redouté en F1, avant il ne faisait peur à personne. Mais l’été qu’il a eu, avec l'événement qu’on connaît, a contribué à le transformer en ce surhumain qu’on a retrouvé après la trêve. Je savais qu’il en gagnerait une à partir du moment où je l’ai vu débarquer à Spa à la fin du mois d’août.
T.C. : Quel genre de Niki Kofler aviez-vous en Hongrie, juste après ce drame ?
A.T. : Il n’était pas là. Son esprit était ailleurs. Mais est-ce qu’on pouvait lui en vouloir ? Pas du tout. Niki a toujours été un battant, comme la plupart des pilotes de F1, mais qu’il ait été là pour ce Grand Prix, ça me fascine toujours. J’ai toujours des frissons en repensant aux discussions que nous avons eu dans les jours qui ont suivi la perte de sa soeur. Je me souviens du premier briefing du jeudi, quand nous étions arrivés au circuit. Habituellement les briefings chez Audi étaient très fournis, Seb était très bavard mais Niki n’était jamais muet non plus, ils parlaient tous les deux beaucoup à chaque fois. Mais cette fois, on fait le briefing, Niki ne décroche pas un mot de la séance et déjà, à ce moment, je comprend qu’il n’est pas là ; d’habitude, il pose toujours des questions, il fait des remarques, des observations, là rien du tout. On sort de la salle de conférence, il me prend par le bras et il me dit l’une des phrases les plus marquantes qu’il m’ait été donné d’entendre. Il me regarde dans le blanc des yeux et il me dit “Je n’ai pas envie d’être ici.”. Alors vous êtes là, vous êtes son boss et vous avez envie de l’engueuler parce que vous avez des attentes de résultat, puis vous vous mettez un instant à sa place et vous fermez votre gueule. Vous ne dites rien et vous le laissez parler. Au bout de trois phrases, il s’arrête et il fond en larmes et je suis là, debout, sans savoir quoi lui dire : qu’est-ce qu’on doit dire à un pilote qui vient de perdre sa soeur ? [...] Il finit par se calmer et il me dit "Qu’est-ce qu’on attend de moi, ce week-end ? Je ne vais rien réussir, je n’ai pas envie d’être ici et ça se verra dès que j’irai en piste.”. A ce moment, je lui ai dit “Je n’attend rien de toi. L’équipe n’attend rien de toi. Par contre ta soeur te bottera le cul si tu ne fais pas de ton mieux”.
T.C. : Oh mon Dieu...Comment a-t-il réagi ?
A.T. : Il ne m’a même pas regardé et il est parti ! Je me suis senti bête, je me suis dit “Merde, j’ai parlé de sa soeur comme si elle était encore là alors que non, je suis idiot. Il va me détester.”. Et une heure plus tard, je le croise à nouveau et il me dit “Arturo, tu as raison. Je dois faire de mon mieux, au moins pour elle.”. En reparlant de ça quelques mois plus tard avec lui, il m’a dit qu’après ce que je lui avais dit, il était allé dans son motorhome et il avait fondu en larmes. Il avait pleuré pendant une demie-heure à cause de ce que je lui avais dit, mais toutes les larmes qui avaient coulé avaient provoqué un électrochoc dans sa tête et il était redevenu concentré sur son job de pilote. C’est l’un des phénomènes les plus inexplicables qu’il m’ait été donné de constater depuis que j’officie en F1.
T.C. : Vous sembliez très complices et la relation pilote/manager entre vous deux semblait être assez unique. Il n’y avait probablement pas plus soudé que Kofler et Tosetti à ce moment précis. Pourquoi est-ce que vous avez cru en lui de la sorte ?
A.T. : Je ne sais pas. Je ne peux pas l’expliquer. C’est juste que j’ai rapidement cerné le personnage et que je me suis dit “Lui, je l’aime bien. C’est un bon.”. J’ai croisé quelques pilotes au cours de ma carrière et, hormis peut-être Räikkönen lors de son arrivée chez Sauber en 2001, je ne me souviens pas de m’être fait une pareille réflexion. Après trois phrases échangées avec lui lors de sa première visite à Cologne, j’avais compris qu’il n’était pas le pilote lambda du milieu de classement que les médias vendaient. Les gens avaient cet opinion de lui, ça a pris du temps avant qu’il se débarrasse de cette étiquette de pilote moyen. Peut-être même que l’étiquette n’est partie que lors de la fin de la saison 2022 pour certains. Mais pour moi, avant même qu’il ne s'assoit pour la première fois dans une Audi, il apparaissait clair que ce mec allait aller haut et que je pourrais lui faire confiance. Il m’a rarement déçu, au cours des deux ans et demi où j’ai eu affaire à lui.
[...]
T.C. : 2023 a été une année incroyable chez Audi, parce que le grand public s’est retrouvé à regarder une bande de types - qui étaient inconnus un ou deux ans auparavant - gagner sans compter. Pour vous, c’est là que les problèmes ont commencé et on a rapidement compris, dans la saison, que la relation Vettel-Kofler allait tourner au psychodrame. Quelles étaient les coulisses, en interne ?
A.T. : C’était l’enfer ! Une vraie poudrière. On a eu le scénario classique de l’équipe déchirée, comme du temps de Prost et Senna, de Rosberg et Hamilton, c’était étouffant et c’est pour ça que je me suis senti obligé de démissionner. Je n’approuvais pas les décisions en interne.
T.C. : La rumeur dit que vous étiez notamment choqué par les sanctions internes appliquées après les accrochages, notamment celui de Bakou qui a scellé votre départ. Est-ce vrai ?
A.T. : Oui, tout à fait.
T.C. : Donc vous assumez d’avoir été supporter de Niki, dans l’affaire ?
A.T. : Supporter, je ne sais pas. Dans ce rôle, on est toujours tenu à l’impartialité, certains arrivent à avoir la conscience tranquille tout en étant partiaux entre leurs pilotes comme Ron Dennis l’a été par exemple, mais personnellement c’était impossible. J’ai démissionné quand je me suis rendu compte que je ne pouvais plus placer mes deux pilotes sur un même pied d’égalité. J’ai choisi d’assumer, j’ai démissionné en disant à la direction d’Audi que je ne voulais pas désavantager Seb ni avantager Niki car je leur souhaitais tous les deux d’être traités de manière égale, mais si j’avais continué je pense que j’aurai forcé pour qu’on porte l’attention sur Niki et je reste persuadé que ç’aurait changé l’issue de la saison. Niki était en train de mettre un quintuple champion en difficulté, il avait réussi à faire entrer Seb dans une phase de doute et on sentait bien qu’il y en avait un qui perdait ses moyens pendant que l’autre restait droit dans ses bottes et essayait de continuer à faire tout au maximum. Quand j’étais spectateur de la fin de saison, il y en a un qui m’a impressionné et c’est Niki. Cette saison 2023, on peut en parler pendant des heures si vous voulez, mais ce qu’il a fait est irrationnel. George Russell a fait du très bon boulot pour gagner le titre, je ne contredis pas cela, mais la saison de Niki était géniale et il a réussi à battre Vettel malgré une atmosphère en interne qui ne lui était pas toujours favorable, c’est impressionnant. Je n’ose même pas imaginer le carnage qu’il aurait causé au classement s’il avait eu un peu plus de soutien...Il aurait sûrement gagné ce titre, il aurait sûrement fait le choix de rester et peut-être qu’on serait en train de parler d’un champion, d’un double ou d’un triple champion même. Et c’est encore plus incroyable quand on sait d’où il part : avant qu’il ne gagne sa première course, très honnêtement, il n’avait rien montré au grand public. Il était timide lors de sa première saison chez Williams, il n’a pas impressionné grand-monde à part quelques uns. Il faisait front face à Russell au sein de l’équipe mais c’était à peu près tout et d’ailleurs, je pense que si nous ne lui avions pas proposé de signer chez nous, il aurait tout à fait pu perdre sa place en F1. Je ne vois pas qui l’aurait signé à part nous et son absence de la grille en 2021 n’aurait pas réellement choqué. Pourtant aujourd’hui il a gagné une dizaine de courses, il a failli remporter le titre par deux fois...La F1 se joue à peu de choses et Niki en est un exemple, comme beaucoup de pilotes de l’ère moderne.

Arturo n’a pas lésiné sur les compliments à mon égard et ça m’étonne à peine de lui. En revanche, sa subjectivité affichée sur le dossier Vettel-Kofler va certainement obliger beaucoup de gens à sortir du silence prochainement, moi y compris.
J’ai beaucoup apprécié l’écoute de ce podcast dans sa globalité mais, pour revenir sur les passages que je vous ai retranscrit, celui qui m’a marqué le plus est le passage sur le Grand Prix de Hongrie 2022 ; je me souviens de ce jeudi comme si c’était hier. Arturo était persuadé d’avoir dit une connerie, j’étais persuadé d’avoir affaire à un sadique sur le moment, mais cette phrase qu’il a eu s’ajoute à la longue liste des discours motivateurs qu’il a eu pour moi en F1 et celle-ci se place probablement à la première place en termes d’efficacité. Il est clair que sa présence chez Sauber pourrait être le facteur déterminant de mon choix de carrière à l’automne mais, avant cela, il y a beaucoup de choses, à commencer par mes débuts en Indycar le mois prochain, en Floride.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 20
12 juillet 2020 à 14:52:44

Voilà, petit kiff avec le Beyond The Grid d'Arturo, à la base il y avait ce passage car Niki signait comme 3e pilote Sauber à l'hiver, mais j'ai rebroussé chemin car au final il ne servait à rien pendant l'année à Hinwil :hap:
Mais j'ai gardé l'interview, avec un petit flashback plutôt sympa sur 2022-2023, des what if du style "Quelle écurie aurait pu signer Niki en 2021 ?" , "Qu'aurait-il fait s'il était resté chez Audi au-delà de 2023 ?" ou "Aurait-il gagné le titre 2023 avec la présence de Tosetti en interne ?", j'ai absolument voulu garder ce passage même si j'ai enlevé la partie où ça parlait de Sauber évidemment :noel:
 
Concernant la première partie, à la base c'était un épisode à part entière avec un épisode de débats entre Niki et Karl au sujet des noms à garder à l'académie, mais putain c'était pas intéressant. :rire:
Du coup j'ai élagué massivement, ça donne moins de volume à l'académie mais le débat ne valait vraiment pas la peine d'après moi :noel:

Après des chapitres toutes les 48h, on va désormais enclencher sur le nouveau rythme de publication à partir du prochain chapitre qui sera (enfin) le début de la saison d'Indycar :cool:
Essais et qualifs mercredi et la course jeudi :p)

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