C'est parti pour le morceau chiant, petite tournée promotionnelle pour Niki à venir à partir de demain
Épisode posté vers 19h je pense, en espérant malgré tout que le divertissement sera suffisant pour vous

Olalala chute de Niki
Et Newgarden qui coupe à travers champ tel un cyclocrossman c'est une image insensée c'est de la folie

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

Chapitre 45 (n°401) : The Late Show with Niki Kofler

PARTIE 1

Mercredi 30 septembre 2026, New York (NY)
Qui dit champion dit centre de l’attention, dit plateaux télés. Depuis trois jours, mon nom est sur toutes les lèvres et, jusqu’à ce jeudi, je serai de ce côté de l’Atlantique pour différentes opérations ; des pubs pour Chevrolet ou Fitbit, des interviews pour NBC ou ESPN : c’est ça, l’effervescence du Champ. J’avais déjà connu ça il y a trois ans après la fin de la saison de F1 où j’avais terminé vice-champion mais, cette fois, c’est encore plus compliqué car je navigue d’Ouest en Est et que le territoire à couvrir est plus grand. Et en plus de cela, je sais que je vais devoir faire un autre tour des médias en rentrant en Europe et plus particulièrement en Autriche, où plusieurs médias et même des instances m’ont sollicité.
J’ai reçu mon trophée - celui que je garderai pour de vrai - lundi soir à l’occasion du traditionnel gala de l’Indycar organisé à Las Vegas juste après la dernière course de la saison. Ce gala a été l’occasion pour mes rivaux, plus particulièrement les trois pilotes Penske, de me féliciter pour cette saison d’exception ; après une année où il était globalement sceptique de me voir truster les premiers rôles, Josef Newgarden a avoué être “fier” d’avoir été mon principal adversaire. Entendre ça du pilote le plus auréolé du plateau fait quelque chose, je ne vais pas vous mentir. La soirée était globalement une “célébration de Niki Kofler” tant il y a eu de moments consacrés au team ou à moi et c’était par moments très gênants, mais l’important est que j’ai enfin pu prononcer un discours de victoire dans une cérémonie officielle et que j’ai récupéré un bien beau trophée. Ce trophée m’accompagnera sur les plateaux d’ORF, devant les caméras de SportAs et également lors d’une cérémonie dans mon fief d’Innsbruck, où mon retour prévu très prochainement sera sujet à une cérémonie organisée par la municipalité.

La célébrité ne me dérange pas, loin de là, étant donné que je suis désormais devenu une superstar absolue ; quand un pays comme les Etats-Unis vous accorde du crédit et vous témoigne de l’attention, vous savez que vous êtes célèbre. Ajoutez à cela les audiences grimpantes de l’Indycar en Europe parce que certains fans de F1 ont voulu suivre mes exploits et vous avez là une réelle notoriété pour le petit autrichien que je suis. Ajoutez également à cela mon rôle sur les réseaux sociaux, entre les médias de l’écurie et les piques continuelles que Lena et moi nous envoyons et vous obtenez un cocktail parfait illustrant le cap franchi cette année. J’étais un pilote de F1 respecté et suivi par les fans de la discipline, désormais je suis une star globale, connu de tous les amateurs de sport automobile et même de certaines personnes du showbiz.
Après quelques entretiens assez “moroses” et tous plus classiques les uns que les autres, j’ai aujourd’hui rendez-vous à New York pour un événement assez spécial et quelque chose que je ne pensais pas dire un jour ; je suis l’invité d’un talk-show à la télé américaine. Il ne sera nullement question de pilotage mais plutôt de gossip ; musique, cinéma, réseaux sociaux, tout ça. Ce genre de shows est suivi par des millions de téléspectateurs à chaque fois et, quand j’étais gamin, j’étais loin de m’imaginer que je baignerai un jour dans ce genre de médiatisation. Greg Morris est l’homme derrière cette invitation, lui qui présente depuis trois ans le Late Show anciennement animé par Stephen Colbert. Ca a fait plaisir à Bobby que je sois invité de ce show en particulier car, avant Colbert, le présentateur était David Letterman, grand ami de Bobby et actionnaire de l’écurie. Même si c’est désormais le fils Harry qui gère le business familial, la relation “mythique” entre Rahal et Letterman est dûe à David, enfant d’Indianapolis et amoureux d’Indycar, qui est donc également le papa de ce Late Show.

Greg : Place maintenant à notre invité et il est spécial au plus haut point. Il est autrichien et il est célèbre aux Etats-Unis mais ce n’est pas Arnold Schwarzenegger ! Il a plus de charisme que Schwarzenegger, il est peut-être même plus fort que Schwarzenegger mais surtout il conduit plus vite que Schwarzenegger...Mesdames et messieurs faites du bruit pour le pilote Niki Kofler ! (applaudissements) Salut Niki, bienvenue.
Niki : Salut, Greg. Salut tout le monde.
Greg : Assieds-toi, je t’en prie. Tu as l’air frais...Petite barbe, cheveux peignés, chemise. La classe ! On dirait que demain tu enchaines avec le tournage du prochain J.J. Abrams (rires). On pourrait faire croire à deux-trois idiots qui ne te connaissent pas que tu es un acteur autrichien qui va faire ses débuts à Hollywood, tu ne crois pas ?
Niki : Tu sais, je ne suis plus à ça près...Les gens disent parfois que j’ai une tête de gendre idéal et que j’ai l’air trop poli pour être un pilote.
Greg : Et qu’est-ce que tu réponds à ces gens quand ils te disent ça ?
Niki : Je leur dis que ce sont des gros crétins, après ça ils comprennent que je ne suis pas si poli que ça (rire général).
Greg : Pour ceux qui ont loupé le train, tu es un ancien pilote de F1 et tu viens de remporter le championnat d’Indycar pour ta première saison et tu es également en train de devenir une star à l’échelle mondiale par tes prestations-
Niki : Je vais rougir, arrête !
Greg : Je recontextualise pour ceux qui ne savent pas. N’oublie pas que certains ne te connaissent pas, probablement parce que tu as une tête de gendre idéal…(rire général)
Niki : Doux Jésus...

[...]

Greg : Quel genre de musique est-ce qu’un pilote écoute ?
Niki : Ca dépend du pilote...J’ai envie de dire que, traditionnellement, les pilotes suivent le flot et ceux qui ne le font pas ont des goûts terribles. Dans les années 80 et 90 ils écoutaient du rock, dans les années 2010 ils se sont mis au rap américain, ils suivent la tendance à deux ou trois exceptions près. Et peu importe ce que vous pensez de la tendance, vous préférez toujours ça aux goûts de ces deux ou trois gars-là.
Greg : Qu’est-ce que tu appelles des “exceptions” ?
Niki : Par exemple il y a quelques années il y avait deux finlandais en F1, ils étaient tous les deux fans de hard rock finlandais, c’était limite du metal sauf que le metal est typiquement le genre de musique horrible si vous ne comprenez pas les paroles et comme c’était en finnois...Horrible, c’est le mot.
Greg : Et toi, qu’est-ce que tu écoutes ?
Niki : J’ai grandi avec le rock, j’étais un grand fan de groupes comme Linkin Park, les Red Hot, tout ça. C’était ma came, ça l’est resté pendant très longtemps d’ailleurs ! Mais en arrivant ici cette année j’ai opéré un virage vers la musique électro, ce sont les gars de l’équipe qui m’y ont initié et je n’en sors plus vraiment. J’en écoutais un peu avant mais c’est vraiment en arrivant aux Etats-Unis que je me suis mis à en écouter beaucoup plus. J’adore ça !
Greg : Je lisais et regardais des interviews de toi avant de te recevoir, pour savoir à quoi m’attendre. Tu parles rarement de musique en interview mais j’ai réussi à trouver un extrait, j’aimerai qu’on le regarde ensemble…

- Chanteur/se que tu adores mais dont tu as honte de parler ?
- Sia.
- Sia ? Pourquoi ?
- Rien de personnel, juste que les gens pensent que les pilotes sont des mâles alpha mais qu’ils ignorent que je me transforme en adolescente de douze ans quand j’écoute Sia.

Niki : Oh, pétard (rires).
Greg : Alors maintenant il va falloir que tu te justifies de tes actes. Est-ce que c’est vrai ?
Niki : En partie, ouais.
Greg : A quel point ?
Niki : Je ne peux pas vous montrer, il y a trop de monde, ce serait gênant...J’ai exagéré le truc parce que j’étais sous pression, le mec me posait des questions auxquelles je devais répondre rapidement pendant que je pilotais une Corvette. Mais c’est vrai que je suis un grand fan de Sia et ce n’est pas le genre de truc que je dis à des mecs contre qui je vais piloter juste après, pour la crédibilité c’est moyen. C’est comme si je leur disais “Eh, les gars, est-ce vous aussi vous avez pleuré à la mort de Mufasa ? Parce que moi j’ai chialé comme une madeleine”, ça ne fait pas pro du tout (rire général).
Greg : Tu as vraiment pleuré devant la mort de Mufasa ?
Niki : Nope. Je n’ai jamais regardé le film en fait, donc la première fois que j’ai vu l’extrait c’était une parodie d’un mec qui mettait des voix super aiguës au-dessus de celle de Mufasa au moment où il tombe, donc je me suis tapé un fou rire. Je pense qu’il n’y a pas beaucoup de gens qui peuvent dire “J’ai rigolé quand j’ai vu la scène de la mort de Mufasa pour la première fois” mais j’en fais partie (rires).
Greg : Tu es cruel en fait…
Niki : Yep. Sans pitié. C’est ce qui me définit.
Greg : Et pour en revenir à la chanson, est-ce que tu es le genre de gars qui chante sous la douche ?
Niki : Bien sûr ! Je suis une groupie dans ma douche, c’est le Madison Square Garden à chaque fois. Beaucoup d’artistes se sont produits dans ma douche d’ailleurs, mais je crois que c’étaient des sosies vocaux…
Greg : Et qu’est-ce que tu chantes sous la douche, alors ?
Niki : Principalement des trucs que je ne chante pas en public…
Greg : Oh, donc tu chantes du Sia sous la douche ?
Niki : Exactement (rire général).
Greg : Musicalement parlant, les gens te connaissent surtout pour le morceau qui t’a suivi au long de l’année, tu y as fait référence plusieurs fois dans l’année, parfois même en pleine course...D’où est-ce que sort ce buzz avec The Curly Shuffle ?
Niki : C’est un son parfait, le meilleur antidépresseur de la planète...(rires) En vrai, c’est un son assez loufoque, là encore ce sont les gens ici qui m’y ont initié parce qu’on a un collègue qui s’appelle Moe et le refrain mentionne un certain Moe, alors pour se foutre de sa gueule les autres ont commencé à lui chanter la chanson et c’est arrivé jusqu’à mes oreilles...C’est notre musique d’équipe.
Greg : C’est votre musique d’accord, mais est-ce que la chorégraphie que vous avez sorti sur les réseaux sociaux hier était vraiment nécessaire ?
Niki : J’ai perdu un pari, ça arrive…(rires) C’était ça ou les cheveux blonds peroxydés pour toute l’équipe pour fêter le titre, j’ai préféré la choré car ça ne durait que trois minutes. On a enregistré ça lundi, pour notre retour à l’usine, puis l’équipe l’a postée hier, c’est magique. Au final c’était marrant à faire et personne ne regrette. Alors que le blond peroxydé, au bout de deux heures, vous regrettez !
Greg : Mais à quel moment est-ce que vous vous êtes dit que vous alliez faire une chorégraphie en plein milieu de votre usine, déguisés comme des Charlie Chaplin low-cost ?
Niki : Tu es vraiment agressif envers notre danse, je sens que tu es jaloux de ne pas avoir participé…(rire général) Mais pour te répondre, la chanson est vraiment festive et on a envie de faire n’importe quoi en l’écoutant, alors on a opté pour un style un peu vaudeville. Le résultat est génial, tu n’as pas l’air convaincu mais tu verras que mes pas de danse seront célèbres dans six mois quand j’aurai gagné Danse avec les stars !
Greg : Tu es en train de demander une invitation aux producteurs du show là, tu en es conscient ?
Niki : Non, au pire ils feront marche arrière en me voyant danser car je suis un affreux danseur. Quand les gens me demandent s’il y a une chose que je suis incapable de faire, je répond souvent danser, c’est vraiment l’un des domaines où j’ai été le moins gâté par la nature.

PARTIE 2

[...]

Greg : Pour nous, américains, tu n’es venu au monde qu’il y a un an, quand tout le monde a annoncé qu’un autrichien nommé Nick Coffer allait rejoindre l’Indycar mais, depuis ça, tu as réussi à conquérir pas mal de fans aux US, pas vrai ?
Niki : Ouais, pas mal de gens ont l’air d’avoir apprécié ce qu’ils ont vu en regardant la saison d’Indycar ! J’ai la sensation qu’ils m’ont adopté, c’est cool, j’ai pas mal d’admirateurs sur ce continent maintenant.
Greg : Et des admiratrices ?
Niki : Chut…(rires)
Greg : On est en droit d’en parler car on voit toujours passer des demandes en mariage sous tes tweets, d’où ça vient d’ailleurs ?
Niki : Avant, je n’utilisais presque jamais mes comptes sur les réseaux sociaux, j’avais des community managers pour ça, j’écrivais un ou deux messages de façon personnelle de temps à autres mais je n’ai jamais été trop intéressé donc les messages paraissaient souvent “génériques”, c’était assez peu intéressant. Mais cette saison je vis entre Europe et Amérique et, du coup, je passe pas mal de temps à m’ennuyer dans les aéroports ou en avion et je suis plus actif sur Twitter et Instagram parce que je passe énormément de temps à dérouler mon fil d’actualité quand je suis au-dessus de l’océan. Donc j’ai commencé à interagir beaucoup plus avec les fans et, dès les premiers messages, je recevais des “Niki, épouse-moi” et ça a dû en faire marrer certains qui ont suivi, maintenant il n’y a plus que ça. Je vais finir par m’attirer des problèmes si ça continue (rires).

[...]

Greg : C’est bien connu, aux US, quand un européen débarque, il nous faut un point de référence pour le comparer ; à qui est-ce que tu as souvent été comparé cette année ?
Niki : Dans mon sport les gens m’ont comparé à Daniel Ricciardo quelquefois, parce qu’il était apprécié ici aux US pour son côté marrant. Certains d’entre vous le connaissent peut-être, d’ailleurs pour la plupart des américains qui ne regardent pas le sport automobile c’est un des noms les plus connus. Après, il y en a eu plein d’autres...Celui qui m’a le plus étonné, c’est Chris Hemsworth ; je ne lui ressemble pas du tout mais les gens l’ont vu dans le film Rush, où il joue un pilote de F1, donc quelque gars m’ont comparé à lui (rires). Je ne comprend pas tout, des fois.
Greg : Tu n’as pas parlé de la comparaison majeure-
Niki : Stephen Curry ?
Greg : Exactement.
Niki : J’ai entendu parler des théories sur les points communs entre lui et moi, des trucs qui circulent sur internet...Cette planète regorge d’individus complètement barrés (rire général). Ca me faisait marrer quand je voyais le lien entre mon numéro 30 et celui qu’il a porté pendant sa carrière, j’ai bien aimé ce clin d’oeil. En Indycar les numéros n’ont pas forcément de signification, au sein de mon écurie Rahal on a le 15 et le 30 depuis des années et je ne sais même pas pourquoi, à vrai dire, mais on n’y accorde pas particulièrement d’importance. A l’inverse, les numéros ont toute une symbolique en NFL, en NHL ou en NBA, alors c’était vraiment cool que ça parte de là. Mais quand les gens ont commencé à comparer sa fille et la mienne parce que les deux font n’importe quoi devant les caméras j’ai senti que ça partait loin, j’ai aussi lu “Les deux adorent les tirs de loin” pour parler de ma capacité à gagner des courses en partant loin et de la capacité de Curry de tirer à trois points...Ca me fascine de voir que des gens utilisent leurs neurones pour des trucs pareils !

En restant une petite dizaine de minutes en plateau, j’ai pu jouer ma carte en essayant de me faire connaître auprès des gens. Je ne le ferai pas tous les jours mais je crois que ce travail de vulgarisation que j’ai effectué était plutôt bon et, en parlant de moi et de mon image publique, je crois que j’ai réussi à influencer des gens qui suivront de près ou de loin la suite de ma carrière et ça, d’un point de vue célébrité, c’est une bonne chose.

Niki : Comment je me suis débrouillé ?
Lena : Plutôt bien...
Niki : J’étais si nul que ça ?
Lena : Quoi ?
Niki : Je ne sais pas, tu as l’air de cacher ta joie d’une façon remarquable.
Lena : Non, rien. C’est juste que Sergueï t’a envoyé un message pendant que tu étais en tournage.
Niki : Sergueï ? Pourquoi ?
Lena : Guanyu Zhou retourne chez China.
Niki : Oh...C’est cool de la part de Sergueï d’avoir voulu m’informer mais je l’aurai appris quoi qu’il arrive.
Lena : Non, Niki, je crois que tu ne comprend pas bien : Zhou retourne chez China, dès cette saison. Il quittera Renault dimanche après le Grand Prix du Japon.
Niki : Et ?
Lena : Et l’écurie te veut pour le remplacer.

J'ai trouvé ça très sympa Et je l'avoue je n'ai pas réagis à son titre mais j'espérais qu'il chocke

C'est juste moi ou on a vraiment l'impression que ça fait chier Lena que Renault propose une nouvelle offre ?

Un duo avec Ticktum serait cool mais en espérant qu'ils remplissent les conditions de Niki

Le 14 octobre 2020 à 13:49:41 PapY_MoLoToV a écrit :
j'espérais qu'il chocke

C'est juste moi ou on a vraiment l'impression que ça fait chier Lena que Renault propose une nouvelle offre ?

Non, mais à l'écrit je t'accorde que c'est dur de discerner entre "je suis perplexe" et "ça m'emmerde" Au début de la conversation c'est vraiment le côté perplexe que je voulais souligner, mais c'est pas facile à retranscrire

Un duo avec Ticktum serait cool mais en espérant qu'ils remplissent les conditions de Niki

Papy, dix iz not euh pleysse

Alors okay c'est super y a l'idée du retour en F1 mais... Press F pour Zhou parce que wtf ce retour dans une équipe nulle ?

Le 14 octobre 2020 à 18:35:33 [-Monarch-] a écrit :
Alors okay c'est super y a l'idée du retour en F1 mais... Press F pour Zhou parce que wtf ce retour dans une équipe nulle ?

T'es bon tu montes, t'es mauvais tu redescends

Ah d'accord, je croyais que c'était une décision que lui-même avait prise. Cependant j'espère des explications d'un tel turn-over de la part de Renault

Acceptera, acceptera pas ?
Quelle est la proposition exacte de Renault ?
Cyril va-t-il devoir se tatouer "Fuck Ráfaga, all my homies hate Ráfaga" sur l'avant-bras en cas de podium de Niki ?
Est-ce qu'Austin est un bon endroit pour faire son retour en tant que champion Indycar, ou bien est-ce que dix iz not euh pleysse ?

Réponses demain vers 18h-19h

Oh !!!! Le service se dégrade la !!

Le 16 octobre 2020 à 19:48:47 [-Monarch-] a écrit :
Oh !!!! Le service se dégrade la !!

Je devais le poster depuis chez moi, finalement j'étais pas chez moi, j'ai voulu le poster via mobile, finalement j'ai vu que c'était un chapitre avec des screens du coup j'ai giveup
Il arrive vers 23h je pense, vu que j'ai pas encore mangé ahi

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Chapitre 46 (n°402) : Late Call

Mercredi 30 septembre 2026, New York (NY)
Je ne m’y attendais pas. Du tout.
China Racing vient de faire trembler la planète F1 toute entière en un claquement de doigts ; l’écurie du Milieu a activé le cheat code “mallette de billets” et a déboursé près de douze millions pour rapatrier Guanyu Zhou. C'est l'un des rares exemples de "transfert" pur et dur en F1 et, à vrai dire, Renault n’avait pas vraiment son mot à dire dans l’affaire. Certes, la marque au losange lui a permis de décrocher trois de ses quatre podiums en F1, mais la pression et la gestion médiatique imposées par l’écurie ne lui conviennent plus. Alors quand l’écurie de ses débuts a officiellement annoncé avoir racheté le contrat du produit maison, la décision a été rapidement prise ; le binôme Zhou-China sera réuni...dès le mois prochain. Un dernier GP au Japon pour ne pas mettre Renault dans l’embarras total et le shanghaïen voguera en direction de Leafield, laissant Renault avec un baquet vacant sur les bras. C’est là que j’interviens.

Comprenez Abiteboul : nous sommes en octobre, toute la grille a un contrat pour les courses restantes et le vice-champion sortant pointe au chômage technique après la fin de sa saison. Il faudrait être idiot pour ne pas tenter une approche. La seule autre option viable s’appelle Sven Sigthórsson mais celui-ci est réticent à changer de machine en ce moment et surtout Haas est plus que réticent à l’idée de le laisser partir et menace Renault de changer de fournisseur moteur à l’horizon 2028 si les français leur volent l’islandais. Quitte donc à avoir refroidi les négociations avec Sven, autant mettre le paquet : me voilà désormais avec une proposition pour le Grand Prix des Etats-Unis, avec une forte probabilité que je sois reconduit jusqu’au Brésil et également une intention claire de m’offrir également un contrat pour 2027. C'est aussi pour ça que les français n'ont pas trop tenté de retenir Zhou ; le savoir parti leur offre la possibilité de retenter leur chance auprès de moi, après le râteau qu'ils m'ont infligé le mois dernier. Et comme un amoureux éperdu, j'ai replongé.

Il y a là un fantastique coup de pub à réaliser pour l’écurie ; le champion d’Indycar, dans une F1, au Grand Prix des Etats-Unis ? C’est un succès garanti et l’assurance de vendre quelques goodies lors du Grand Prix d’Austin dans un peu plus de deux semaines. Le Grand Prix du Japon de ce week-end devrait officialiser mon retour aux affaires, même si ce n’est peut-être que le temps d’une course. Si je suis à un niveau catastrophique ou que les choses ne me conviennent pas, je me réserve le droit de couper court au projet et l’équipe aura le même droit même si la situation fait que je suis probablement le candidat adéquat pour terminer la saison avec les jaunes et bleus.

Sans sourciller, je compte accepter cette offre car vous le savez bien désormais : j’aime les défis. Celui-ci est de taille, après un an sans F1 et sans aucune connaissance d’une voiture que je piloterai en course dans un peu moins de trois semaines et c’est ça qui rend ce défi encore plus fascinant à mes yeux. Je vais me confronter à l’un des pilotes les plus performants de cette saison et, si je me montre rapidement proche de lui, la Terre entière va s’enflammer. Rapidement, je signale donc à Sergueï qu’il peut entamer les prochaines étapes des discussions avec les hommes d’Enstone.

Mardi 6 octobre 2026, Enstone
Moulage de baquet, signature de contrat ; le pigiste Niki Kofler est dans la place. Les équipes sont rentrées du Japon hier après un Grand Prix assez ennuyant qui a connu comme seul highlight une rare erreur de George Russell, auteur d’un tête-à-queue qui l’a relégué du second au quatrième rang et qui lui coûte six points dans une lutte pour le titre très serrée face à Charles Leclerc.

Classements en F1 après 20/24 courses :

Mon nom a fini par fuiter au cours du week-end dès lors que la transaction pour Guanyu Zhou a été rendue publique et les gens sont désormais au courant des petits textos envoyés entre mon clan et le clan Renault. Les médias bien informés comme Sky Sports ou Bild savent déjà de source sûre que je serai dans la Renault à Austin.
Ce mardi, les grosses têtes de l’écurie sont de retour dans leur “routine” de travail après un lundi consacré au débriefing du Grand Prix du Japon. Dan y a terminé troisième mais Joe a conclu sa courte carrière au sein de l’écurie par une quinzième place, miné par un accrochage en milieu de course avec Lando Norris. J’imagine donc qu’il y avait beaucoup à débriefer pour eux et ce n’est qu’en ce mardi que j’apparais à l’usine du constructeur, l’occasion pour moi de faire la rencontre de mon patron temporaire, le célébrissime anglophone Cyril Abiteboul, ainsi que de mes principaux interlocuteurs à savoir le directeur technique Nick Chester, mon ingénieur de piste Niklas Görgl et le responsable des opérations en piste Alan Permane. C’est également l’occasion de croiser quelqu’un en particulier, un certain Dan T. . Cyril m’a dit que c’était mon équipier mais ce type n’a pourtant pas l’air d’un pilote...En accord avec l’équipe, c’est d’ailleurs lui qui s’est chargé d’annoncer la nouvelle au monde, en postant un selfie de nous deux accompagné de la légende “Êtes-vous prêt pour la mission spatiale Kofnik II ?”.

Faire équipe avec Dan est un truc qui me tente depuis un petit moment, car je retrouve à une certaine échelle ma situation en F1 dans ce qu’il fait : il apparaît assez net que nous faisons tous les deux mieux que ce que notre voiture suggère. L’an dernier, j’ai mené une charge pour mon premier titre, cette année il mène une charge pour son premier podium final et notre point commun est cette voiture assez peu fiable et assez peu véloce sur le papier. Le fait que Dan soit passé du crétin exaspérant au pilote plutôt réfléchi et globalement apprécié par les fans illustre bien cette transition et cette maturité qu’il a acquis, alors faire équipe avec lui ne me dérange pas, même si ç’aurait été le cas jusqu’à il y a quelques années. Même si ce n’est que pour une seule course, devoir coopérer avec mon rival de F2 pour le bien du constructeur français est une perspective intéressante et, si ça venait à déboucher sur une collaboration plus longue, il y aurait de quoi s’amuser devant la télé je pense.

Après les formalités évacuées, je ne peux malheureusement pas prendre trop de temps pour boire un thé avec Ticktum ou pour parler bavarois avec Niklas le munichois, car malgré ce retour au premier plan de la F1 dans mon esprit, je continue mon tour des médias après mon sacre d’Indycar. La saison à peine terminée, je retourne me battre en F1 mais je n’en oublie pas pour autant les interviews débriefant mon rêve américain et, pendant quelques jours, je ferai un tour d’Autriche pour exhiber mon trophée.

Jeudi 15 octobre 2026, Circuit des Amériques, Elroy (TX)
De retour aux affaires...Ou plutôt Back To Business ; j’ai appris à maîtriser l’anglais américain cette année, autant le montrer !
Tout le monde fourmille autour de moi aujourd’hui ; les journalistes habituels sont ravis de me revoir habillé avec le polo d’une équipe de F1, il en va de même pour mes ex-futur-ex...Bref, il en va de même pour ceux que j’affrontais l’an dernier. Enfin, en ce qui concerne les américains, je suis leur homme : ils me connaissent, ils savent qui je suis, et mes performances seront bien plus suivies que celles de Haas ou du produit maison Mario Agostino de toute évidence.

La semaine dernière, j’ai terminé mon tour des médias avec des interviews dans tous les médias autrichiens qui existent et en revenant à Innsbruck, où j’ai passé un après-midi à signer des autographes, à haranguer la foule et à parler de ma fierté de devenir le premier ressortissant national vainqueur du championnat d’Indycar. Rien de bien notable ne s’est passé, même si voir ma ville dévouée à ma cause m’a donné des frissons. Mais après cette effervescence, je me suis remis dans le bain cette semaine et me voici désormais arrivé à Elroy, dans le Texas, où j’ai gagné par deux fois en avril dernier.
Lena est de la partie - elle qui est probablement plus populaire dans ce pays que la moitié des pilotes engagés ce week-end - car je ne viens pas ici uniquement pour piloter ; mon idée de base était de continuer chez RLR en Indycar mais la nouvelle offre de Renault fait réfléchir. Ca se résumerait à me servir, pendant un an, de l’écurie comme d’une vitrine pour montrer mon talent pour essayer de décrocher un contrat ailleurs. Le concept est le même que celui que proposait Audi mais sans Ráfaga et sans la perspective de “Le perdant dégage” puisque mes contraintes monétaires et celles de Dan sont incompatibles et que le londonien a un contrat au-delà de 2027 ; dans tous les cas, à moins d’accepter d’être un quasi-bénévole, je devrais faire mes valises dans douze mois. Ca enlèverait toutefois pas mal de pression et, même si le package global de Renault semble moins affûté que celui d’Audi, ça joue : Audi s’en contrefoutait que je réussisse ou que j’échoue alors que là, la marque au losange annonce clairement son intention de m’aider pendant un an à faire étalage de mon talent pour que je puisse ensuite prendre mon envol ailleurs. C’est un échange de bons procédés, en soi.

Mardi, j’annoncerai mon verdict, c’est à dire qu’il s’écoulera très exactement une semaine entre ma signature en tant que pigiste et ma signature ou non pour 2027 à Enstone. Tout va se jouer sur les impressions mutuelles de ce week-end mais, avant ça, je n’allais pas y échapper : me voici en conférence de presse ce jeudi.

Journaliste : Niki, commençons par vous...Tout d’abord, re-bienvenue parmi nous !
Niki : Merci !
Journaliste : Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on n’attendait pas votre retour à ce moment précis de l’année...Est-ce que vous vous y attendiez ?
Niki : Oui et non...Disons que c’est un drôle de créneau pour un retour, mais ça ne me surprend pas réellement que ça n’arrive que maintenant, car j’avais indiqué que je voulais terminer la saison en Indycar avant de faire quoi que ce soit ailleurs.
Journaliste : Vous avez évidemment remporté le titre en Indycar il y a quelques semaines. Est-ce que cette victoire saura vous aider pour ce week-end ?
Niki : Je ne sais pas...Gagner en Indy était super, ça contribue à me donner le moral, alors peut-être que ça m’aidera en termes de performance globale, oui. Mais je ne pense pas que ça aura un impact colossal. Il y a tellement de trucs différents d’un championnat à l’autre…
Journaliste : Ca ne vous a pas dérangé quand vous avez fait le chemin inverse au vu de vos résultats…
Niki : Vous marquez un point, oui. J’ai donc décidé de revoir mon approche et de viser uniquement la victoire (rire général).
Journaliste : Sur un ton plus sérieux, quel est votre objectif pour votre retour ?
Niki : Je n’ai pas d’objectif, à titre personnel. Je n’ai pas de pression, je n’attend rien en particulier. Mais Renault m’a contacté parce qu’ils ont un objectif pour le championnat constructeurs, j’écouterai ce qu’ils me demanderont de faire et j’essaierai d’atteindre cet objectif. Et si je dois aider Dan au championnat pilotes, je le ferai aussi. Je suis là en soldat, mon rôle n’est pas d’exprimer des objectifs, c’est de réussir à atteindre ceux qu’on me donnera.
Journaliste : Tout le monde attend avec hâte votre annonce de mardi, car personne ne sait de quoi il sera question...Vous aviez une opportunité d’annoncer votre prolongation en Indycar et vous ne l’avez pas utilisée, vous aviez une opportunité d’annoncer votre retour à plein temps en F1 et vous ne l’avez pas utilisée...Qu’est-ce que vous allez bien pouvoir nous annoncer ?
Niki : Que je vais me lancer dans le poker vu comment j’arrive à tous vous bluffer (rire général).
Journaliste : Il y a quelque mois on vous annonçait chez plusieurs écuries différentes, dans plusieurs championnats différents, et aujourd’hui on dirait qu’il ne reste que deux options, chez Renault ici ou chez Rahal Letterman en Indycar…Est-ce que ce sont les deux options que vous plébiscitiez au départ ?
Niki : Oui, en quelques sortes. Compte tenu de ma situation et de l’état du marché en F1, ce sont les meilleurs possibilités que j’ai dans chaque championnat. J’ai ce luxe de pouvoir choisir dans quel championnat je courrai l’an prochain et il ne me reste “que” ça à décider. Mais quoiqu’il arrive, peu importe mon choix, je suis confiant que ce sont deux belles options et je suis actuellement très serein sur ce qu’il m’arrivera, ne vous en faites pas pour moi. Et si vous pensez que vous allez m’arracher un scoop alors que j’ai dit que je ferai une annonce mardi, vous faites fausse route (rires).

Vedette de cette conférence, je retrouve donc toute l’ampleur de l’excitation d’un paddock de F1 ; bien moins convivial et bien plus grand que celui d’Indycar, celui-ci est facilement comparable à une fosse aux piranhas. Piranhas d’ailleurs pas rassasiés par mes réponses et qui décident donc ensuite de s’attaquer à Guanyu Zhou, l’homme-taquin à qui je dois mon retour.

En sortant de la conférence de presse, je me rend donc au premier briefing de pré-week-end, briefing au terme duquel un autre baquet de la grille 2027 est réservé et pour lequel j’avais eu l’info avant un bon paquet de gens : il s’agit du second baquet China, aux côtés de Zhou, qui sera occupé par Sérgio.

Niki chez Renault

Le 17 octobre 2020 à 00:04:22 PapY_MoLoToV a écrit :
Niki chez Renault

Mais ça laisse Sightórsson chez Haas si ça arrive vraiment

Le 17 octobre 2020 à 10:17:19 Haryanto a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 00:04:22 PapY_MoLoToV a écrit :
Niki chez Renault

Mais ça laisse Sightórsson chez Haas si ça arrive vraiment

Tu laisse Sigthorsson 1 an de plus chez Haas et après tu vires Ticktum pour un futur duo légendaire Sven/Niki chez Renault

Le 17 octobre 2020 à 14:24:37 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 10:17:19 Haryanto a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 00:04:22 PapY_MoLoToV a écrit :
Niki chez Renault

Mais ça laisse Sightórsson chez Haas si ça arrive vraiment

Tu laisse Sigthorsson 1 an de plus chez Haas et après tu vires Ticktum pour un futur duo légendaire Sven/Niki chez Renault

Y'a absolument rien de légendaire dans ce que tu annonces, le P1 marche sur le P2, Sigthorsson finit alcoolique et les rageux continuent de dire que Kofler est surcoté et que c'est facile de faire du résultat quand t'as pas de coéquipier à la hauteur

Le 17 octobre 2020 à 14:50:49 Haryanto a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 14:24:37 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 10:17:19 Haryanto a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 00:04:22 PapY_MoLoToV a écrit :
Niki chez Renault

Mais ça laisse Sightórsson chez Haas si ça arrive vraiment

Tu laisse Sigthorsson 1 an de plus chez Haas et après tu vires Ticktum pour un futur duo légendaire Sven/Niki chez Renault

Y'a absolument rien de légendaire dans ce que tu annonces, le P1 marche sur le P2, Sigthorsson finit alcoolique et les rageux continuent de dire que Kofler est surcoté et que c'est facile de faire du résultat quand t'as pas de coéquipier à la hauteur

Oui enfin Sightorsson est quand même plus talentueux que Casper Bottas

Le 17 octobre 2020 à 15:29:15 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 14:50:49 Haryanto a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 14:24:37 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 10:17:19 Haryanto a écrit :

Le 17 octobre 2020 à 00:04:22 PapY_MoLoToV a écrit :
Niki chez Renault

Mais ça laisse Sightórsson chez Haas si ça arrive vraiment

Tu laisse Sigthorsson 1 an de plus chez Haas et après tu vires Ticktum pour un futur duo légendaire Sven/Niki chez Renault

Y'a absolument rien de légendaire dans ce que tu annonces, le P1 marche sur le P2, Sigthorsson finit alcoolique et les rageux continuent de dire que Kofler est surcoté et que c'est facile de faire du résultat quand t'as pas de coéquipier à la hauteur

Oui enfin Sightorsson est quand même plus talentueux que Casper Bottas