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Sujet : [Story] L'Autriche au sommet

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Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
04 octobre 2020 à 21:55:30

:d) :d) :d) GP de Sonoma en page précédente

Le 04 octobre 2020 à 17:26:24 Mouf67 a écrit :

Ca fait bizarre de voir les noms de Sargeant et Pourchaire évoqués alors que depuis quelques temps on a que des regens parmi les rookies :hap:

Clairement mon plus gros regret, d'avoir zappé total des mecs de cette génération-là :rire:
Je suis content de certains calls (genre Callum Ilott qui dispute un GP de F1, ça semble presque évident ajd mais en 2018 ça l'était beaucoup moins :hap: ) mais le fait d'avoir omis des Shwartzman, Sargeant, Piastri, Lundgaard, etc au profit de regens randoms j'en suis pas trop fier :( Pourchaire ça reste encore un blaze crédible en 2026 car c'est un 2003, mais quand on voit sa trajectoire IRL... :hap:

:mac: Chapitre 41 (n°397) : Don’t Kill My Vibe :mac:

Et le lien de la musique il est où ?
https://www.youtube.com/watch?v=BKpJqz2OlqA

Alors j'y ai pensé oui, tout comme j'ai pensé à l'original que j'aime bien aussi, mais je me suis ravisé car mettre de la musique sur un épisode de course c'est typiquement le truc qui peut kill le vibe justement :( :hap:
J'ai préféré me contenter d'une dualité entre le titre du 396 et celui du 397 :oui:

Le 04 octobre 2020 à 18:44:30 [-Monarch-] a écrit :

Ayaaaaaa Colton ce nulard tellement bien fait pour sa gueule :rire:
Niki qui roule sur les Etats-Unis oklmzer :bave:

Jean-Louis c'est toi ? :ouch:
(Pour ref https://youtu.be/A90FM2kGLkI?t=32 )

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
05 octobre 2020 à 01:20:27

JLM :coeur:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
05 octobre 2020 à 20:50:35

BAGARRE GÉNÉRALE DEMAIN, PARTIE 1
LIEU : LAGUNA SECA
COMBATTANTS : KOFLER N, NEWGARDEN J, VAN KALMTHOUT R, MILLIGAN A, ASKEW O, HERTA C
HORAIRE : VERS 17H
EN JEU : L'AMOUR PROPRE DE NIKI CHOKLER

Zéééé bardi :fete:

Message édité le 05 octobre 2020 à 20:51:25 par Haryanto
PapY_MoLoToV PapY_MoLoToV
MP
Niveau 60
05 octobre 2020 à 22:48:39

Niki qui choke et termine 2eme du championnat :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 octobre 2020 à 17:01:36

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 42 (n°398) : Bare bones :mac:

Mardi 22 septembre 2026
L’échéance approche à grands pas. Il ne reste que cinq jours avant la fin de la saison et, si tout se passe bien, je serai champion d’Indycar dans moins d’une semaine ; remporter le titre en tant que rookie alors que j’ai échoué par deux fois en six saisons en F1 serait un beau pied de nez même si, de toute évidence, l’Astor Cup n’a pas autant de valeurs que le trophée équivalent en F1. Mais il a une valeur malgré tout ! C’est aujourd’hui que je prend l’avion, accompagné de ma garde rapprochée, à destination des États-Unis. Beaucoup de gens ont prévu de faire le déplacement, des prétendus Yankees habituels que sont ma tante, Sergueï et Julia-Anna aux autrichiens bien établis que sont Lena, Karl ou mes parents. Ajoutez à cela les noms de mes enfants et celui de Johanna et vous avez une sacrée armada ; pour l’occasion, je n’ai pas eu d’autre choix que de faire le voyage en jet, ce dont j’ai horreur en temps normal. Je trouve ça égoïste et irresponsable mais, avec un tel charter à mes trousses et devant l’occasion, j’ai craqué.

Avoir réussi à pousser Angie et ma mère à venir toutes les deux sur un circuit pour la première fois de ma carrière est une prouesse pour moi tant on parle là de personnes désintéressées par le sport automobile. Mes parents ont accepté d’encaisser un jetlag de neuf heures et de perdre une semaine de leur vie pour découvrir ma vie outre-Atlantique, vie à laquelle mon père s’est peu à peu intéressé au fil de l’année en constatant mon aisance en Indycar. Quant à Karl, il est venu cette fois pour assister à une victoire ; il était là lors de mes échecs de 2019, 2023 et 2025 et, cette fois, il ne repartira pas sans me savoir champion d’après ses dires. Enfin, pour Johanna, c’est une grande première sur un circuit mais je ne suis pas certain que Karl lui ait laissé le choix. Tout ce petit monde est d’humeur festive, prêt à célébrer le triomphe de dimanche et - croyez-moi ou non - je suis dans le même état d’esprit. Le pessimiste convaincu que je suis ordinairement n’arrive même pas à envisager le pire à l’heure actuelle ; je suis en tête, alors j’ai mon destin entre les mains, bon sang.

Pendant que nous sommes dans les airs, mon père lance un débrief sur les actualités F1 car autant dire qu’il y en a eu un gros morceau : Zane Maloney fera ses débuts chez Dallara l’an prochain.
Bon, ce n’est pas du tout le scoop du moment, mais il fallait que j’en parle. Non, le gros scoop du moment concerne Audi, qui a confirmé la prolongation de Jukka Jokinen. J’ai fini par dire non à l’écurie car elle comptait réellement m’aligner dans l’arène face à Ráfaga et miser sur le gladiateur vivant à la fin du combat pour l’avenir. Ca ne me convenait pas alors j’ai essayé de négocier des clauses qui m’auraient permis de rester en 2028 quoiqu’il arrive mais la marque aux anneaux n’a pas suffisamment lâché de lest et la proposition finale ne me convenait pas, alors j’ai préféré refuser. La porte de la F1 vient donc de se refermer pour moi ; les deux baquets China, le baquet Haas et le baquet restant chez Renault ne m’intéressent pas alors le chapitre est refermé. Contre toute-attente, je ne serai pas de retour en F1 l’an prochain. C’est tout à fait opposé à ce que j’imaginais il y a douze mois, quand j’ai quitté la discipline.

Samedi 26 septembre 2026, Laguna Seca Raceway, Monterey (CA)
https://www.noelshack.com/2020-41-2-1601995905-17-monterey-ca.png
Comment y échapper ? Un seul nom est sur toutes les lèvres ici en Californie : Niki Kofler. Tout le monde parle de moi, c’est on-ne-peut-plus logique mais ça ajoute malgré tout un peu de nervosité. Il y a quelques années, avoir autant de micros tendus en interviews pré-week-end aurait fait de moi une boule de nerfs, mais j’ai désormais appris à gérer cette pression. La seule pression que je vais ressentir ce week-end, c’est celle de mon pied sur la pédale de droite.

Le soleil est pesant aujourd’hui. A la fin du mois de septembre, en pleine Californie, je ne m’attendais de toute façon à avoir froid mais là, il faut dire que le climat est rude. L’État est d’ailleurs actuellement en proie aux flammes, une triste image à laquelle nous avons malheureusement pris habitude ces dernières années. Armé comme toujours de mes lunettes de soleil et de ma snapback mauve, je rejoins le garage peu après treize-heures trente avec un objectif en tête : faire un week-end aussi bon que les autres. Je ne veux pas simplement être champion, je veux l’être avec la manière. Après un ultime mot de mes proches et une dernière mise au point avec les gars du stand, j’embarque à bord de la Purple Haze. Ce week-end, j’ai définitivement envie d’être “high” sportivement parlant.
GROUPE 1 : Askew, Milligan, Rossi, Kofler, Stroll, Sette Câmara, Ilott, Daly, Rosenqvist, Harvey, Kopinski, McMullen, Leist, Chevalier
GROUPE 2 : Stevenson, VeeKay, Rahal, Herta, Fittipaldi, Haymond, Ferrucci, Newgarden, Karam, Fioretti, Claman DeMelo, O’Ward, Pigot

Le groupe 1 est musclé, c’est certain, mais la composition semble globalement assez équilibrée et je dirai même que le groupe 2 est peut-être un peu plus relevé. Le top 3 de la dernière séance d’essais a de quoi surprendre mais le trio Askew-Stevenson-Milligan a réellement survolé la séance et il faudra s’en méfier aujourd’hui. Josef et Rinus seront dans l’autre groupe, eux qui sont de manière réaliste les seuls hommes qui peuvent me priver du titre, et il sera intéressant d’étudier les signes qu’ils laisseront échapper dans leur séance. Avant ça toutefois, il faut que je fasse le travail de mon côté.
Après dix minutes de qualification, le scénario me convient ; toujours à l’aise mais jamais étincelant, j’accède au Top 12 au cinquième rang du groupe mais Rossi ne pourra pas se targuer de la même performance : septième, le pilote Andretti est éliminé. Mon sentiment à ce sujet est mitigé : ça me fait un bouclier de moins pour priver Newgarden et VeeKay de points en l'état actuel des choses, mais ça fera aussi une menace en moins dans mes pattes demain ; le savoir hors de mon chemin est rassurant au cas où j’aurai besoin d’un dépassement décisif demain, car sa capacité à devenir mon Vitaly Petrov m’inquiétait un peu, au même titre que celle d’autres comme Ferrucci, Herta ou McMullen, qui sont les trois pilotes les plus dangereux et antisportifs de la grille.
GROUPE 1 : Askew, Rosenqvist, Stroll, Milligan, Kofler, Sette Câmara / / / Rossi, Chevalier, Ilott, Kopinski, Daly, McMullen, Leist, Harvey
GROUPE 2 : Newgarden, O’Ward, Stevenson, Ferrucci, Herta, VeeKay / / / Fittipaldi, Rahal, Pigot, Haymond, Fioretti, Karam, Claman DeMelo

Le Top 12 est traditionnellement le moment du samedi après-midi où les cadors se donnent rendez-vous. C’est encore une fois le cas car les noms sont pour la plupart ceux de gros bras. Difficile de se reposer sur ses lauriers au vu du casting et également en prenant en compte le premier round ; je ne m’y suis pas montré rassurant et il faudra assurément du mieux si je veux m’immiscer dans le Fast Six. Six tours nous attendent et, sur six tours, les erreurs sont permises à condition qu’elles ne soient pas trop grosses et qu’elles vous permettent malgré tout d’aligner un chrono sans bavure. Ce n’est néanmoins pas le point de vue global ; après deux premiers chronos et un classement peu flatteur duquel je ne suis qu’au neuvième rang, la séance est interrompue, drapeau rouge : Askew vient de se sortir au virage 4 et est allé taper les barrières.

Quelques minutes sont nécessaires pour que le staff du circuit ne s’occupe de sa voiture accidentée et, une fois le feu vert réapparu au bout de la voie des stands, c’est reparti. A cause de l’incident, nous n’avons plus que trois chronos pour prouver notre valeur. Fort heureusement, ça me suffit. Après trois chronos bien plus convaincants que les deux premiers, me voici parmi les six élus grâce au cinquième temps. C’était moins une mais, jusqu’ici, l’important n’est pas d’être premier. L’important est juste de se qualifier, ce que n’a pas fait Josef : septième temps pour lui et une élimination très décevante qui mine légèrement ses espoirs de sacre. Tout bon pour moi jusqu’ici.
TOP 12 : VeeKay, Milligan, Herta, Sette Câmara, Kofler, Ferrucci / / / Newgarden, Stroll, Stevenson, Rosenqvist, O’Ward, Askew

Le classement du deuxième round est un soulagement pour moi ; ce n’est qu’une grille de départ et elle ne détermine en rien l’issue de la course, surtout si je ne me classe que cinquième ou sixième du Fast Six, mais c’est un ascendant psychologique pour moi que de savoir mon principal adversaire dehors.
Six hommes restent et on relève notamment les présences de Sérgio et de Santino Ferrucci. Drôle de startlist mais, si ces deux gars sont là à la place de Rosenqvist, Newgarden, Rossi et les autres, c’est qu’il y a une raison. Nous avons désormais quatre boucles du célèbre tracé de Laguna Seca à parcourir. Cela veut donc dire quatre franchissements du mythique Corkscrew mais également quatre tours au maximum sur un tracé assez poussiéreux et globalement très technique. Je ne dirai pas que j’y rencontre des difficultés mais disons que je n’arrive pas à extraire le maximum de ma Rahal sur ce tracé, alors que c’est généralement le cas sur les circuits routiers. Ce sentiment est là au volant mais il est surtout là sur la feuille des temps : au terme de six minutes, je ne me place qu’au cinquième rang sur six pour la troisième séance de suite. Toujours là, jamais vraiment convaincant, ça fait l’affaire bien évidemment mais ce n’est pas idéal pour un type qui est venu ici avec l’envie de remporter le titre “avec la manière”.
FAST 6 : VeeKay, Milligan, Ferrucci, Herta, Kofler, Sette Câmara

Grille de départ : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/2/1601996263-indycar-17-laguna-seca-quali.png

A ma descente de voiture, difficile de placer des mots sur ma séance : pas particulièrement bonne, pas particulièrement mauvaise. Pas particulièrement rassurante, pas particulièrement inquiétante non plus. Je me suis rapidement habitué à truster les premières places ici, à tel point que j’arrive à être déçu d’une cinquième place, pourtant celle-ci est amplement satisfaisante en l'état actuel des choses. Mais ce qui me frustre, c’est de ne pas avoir trouvé la clé de la rapidité pour le moment, car je sens que j’ai encore une marge d’amélioration ici.
Le nom du poleman revêt toutefois une légère importance ; dans une charge désespérée pour le titre, RVK a semblé très en jambes aujourd’hui et empoché les deux points de la pole. Il lui manque encore cinquante-et-un points, c’est vrai, mais il faudra le surveiller.

Ce soir toutefois, je ne suis pas dans cette humeur de frustration ou d’inquiétude ; après le débriefing avec l’équipe, je parviens à réellement me détendre. Je refuse de me dire que c’est dans la poche, bien évidemment, car c’est loin d’être le cas, mais je ne me met pas la pression pour autant : avec la physionomie de la grille, garder Josef derrière moi et conserver plus ou moins ma place de départ reviendrait à gagner le titre de manière contrôlée, ce qui suffirait amplement. La journée de demain promet d’être intense et, en me couchant ce samedi, je me vois déjà l’emporter car l’échec n’est pas une option pour cette fois.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 octobre 2020 à 17:12:19

Le combat commence, des voyants au vert, d'autres au rouge, au final c'est plutôt orangé à la veille du verdict...Orangé comme la Penske n°3 de Rinus VeeKay, qui est le prétendant au titre qui s'est le plus illustré en qualifications :oui:
 
La simple participation de Niki à cette qualification signifie que Colton Herta ne peut plus être champion, car pour le devancer le californien aurait dû gagner sans que Niki n'inscrive le moindre point, ce qui n'arrive qu'en cas de non-participation en Indycar :noel:
Il reste donc :
KOFLER 520
NEWGARDEN 509
VEEKAY 469
MILLIGAN 451
ASKEW 433
 
Et voici les cas de figure majeurs pour le titre. Je les ai pas tous fait parce que c'est une galère sans nom, entre le nombre de protagonistes, le fait que tout le monde marque un nombre de points différent, le nom de celui qui a mené le plus de tour, etc, c'est prise de tête :rire: Le graphe est d'ailleurs totalement illisible à mon goût mais j'ai fait comme j'ai pu pour résumer les cas les plus probables :
https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/2/1601996790-indycar-17-cas.png
La vague signifie "peu importe", quand un nom est barré dans la colonne mène ça veut dire "tout le monde sauf [type au nom barré]" et quand il y a un score de rugby du style "4-27" ça veut dire "toutes les places entre 4 et 27"
Exemple : pour la ligne "KOF : 3 ; NEW : 2 ; mène : NEW", ça veut dire "Kofler termine 3e, Newgarden 2e et Newgarden n'est pas celui qui mène le plus de tours"
 
RAPPEL : LES POINTS SONT DOUBLÉS ! (sauf ceux de la pole et du meneur de tours, 2 pour chaque comme d'habitude pour ceux-là)

Message édité le 06 octobre 2020 à 17:13:36 par Haryanto
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 octobre 2020 à 17:18:23

Bonus au spoil ci-dessus
Milligan et Askew ne figurent dans aucun tableau mais peuvent être champions avec un alignement d’astres, pour illustrer voici les conditions s’ils gagnent :
Si Adam Milligan gagne en menant le plus de tours, il faudra que Newgarden soit au mieux 9e et Kofler au mieux 14e pour qu’il soit champion.
Si Oliver Askew gagne en menant le plus de tours, il faudra que VeeKay soit au mieux 4e, Newgarden au mieux 18e et Kofler au mieux 23e pour qu’il soit champion.
 
Et PPPPPPPS ( :hap: ) : j'ai merdé la grille, je sais pas où sont passés les mecs des places 22-27 en qualifs, mais il y aura bien 27 partants, vous pouvez retracer la grille facilement en relisant les classements groupe 1 et groupe 2 :hap:

Message édité le 06 octobre 2020 à 17:22:31 par Haryanto
Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 octobre 2020 à 23:41:56

Kofler.                         Newgarden.                         VeeKay.                         Milligan.                         Askew.

5 noms
4 titres d'Indycar au total
90 tours restants
1 champion à couronner

Demain
17h

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
07 octobre 2020 à 12:38:57

Kofler champion :oui:

Si c'était un oval par contre xptdrrr

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 octobre 2020 à 17:17:35

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 43 (n°399) : The drought :mac:

PARTIE 1
 
Dimanche 27 septembre 2026, Laguna Seca Raceway, Monterey (CA)
https://www.noelshack.com/2020-41-2-1601995905-17-monterey-ca.png
C’est le Jour J. C’est aujourd’hui que tout s’achève. Ma numéro 30 m’accompagnera aujourd’hui, pourtant ma journée est placée sous le signe de mon ancien numéro, le 12. Car j’ai face à moi l’occasion de couronner les douze mois passés depuis ma décision de quitter la Formule 1. Tout le monde était perplexe, qu’il s’agisse des journalistes, des pilotes et même de mes proches : tous s’accordaient à dire que je mettais une grosse mise en jeu pour un petit gain et, aujourd’hui, j’ai l’occasion d’empocher ce gain. Le Niki Kofler de l’automne 2025 était vu comme un très bon pilote de F1 mais j’étais, pour beaucoup, incapable d’atteindre le sommet. Le Niki Kofler de 2026, quant à lui, est désormais connu pour sa faculté d’adaptation, pour sa rapidité, pour son sérieux et pour sa capacité à poser son empreinte sur non pas un, mais deux championnats de monoplaces d’élite. J’ai quitté la F1 par une porte qui n’était ni grande ni petite mais, depuis, on m’a donné l’occasion de revenir par les plus grandes portes qui soient car, cette année, j’ai prouvé à mes détracteurs qu’il y avait quelque chose de spécial chez moi. Quelque chose que certains n’avaient jamais vu, quelque chose que d’autres avaient fini par croire éteint.
 
Car aujourd’hui, j’ai aussi l’occasion de couronner les douze années passées en monoplace sans gagner. Un titre en treize ans, qui plus est la première année, ce n’est pas assez : en douze ans, j’ai eu le temps de devenir la personnification de la défaite. Rarement mauvais, jamais excellent pour autant. Toujours placé, jamais gagnant. En six ans de formules de promotion, j’ai terminé cinq fois dans le top 10, quatre fois dans le top 5, trois fois sur le podium, mais je n’ai gagné qu’une seule fois et c’était il y a douze ans. Une deuxième moitié de saison ratée en F3 en 2015, une impuissance face à un George Russell extraterrestre à la fin 2017 en GP3, un été compliqué en F2 en 2019 : c’est toujours plus ou moins au moment du finish que ça a pêché. Ici, il est de mon devoir de m’assurer que ça ne pêchera pas au finish. On a tendance à oublier cet aspect du sport, plus particulièrement de la F1 : pour arriver là, vous avez très probablement été quelqu’un en formules de promotion. Vous avez probablement gagné en F2, en F3 ou dans un quelconque championnat et, quand vous arrivez en F1, vous vous retrouvez généralement dans des écuries qui n’ont pas la prétention de viser le titre. Des gars comme Hülkenberg ou Grosjean ont gagné en GP2 avant de se heurter à un mur en F1 mais, pour moi, douze ans sans gagner le moindre titre, c’est une éternité. A force, ça pèse sur vous car les gens prennent connaissance de la stat : comment un mec qui a gagné plus de quinze courses en F1 et qui a failli remporter le titre par deux fois peut n’avoir aucun titre depuis 2014 ? Vous êtes en train de me dire que, à côté de son trophée de F3 allemande, il aurait pu installer un trophée de champion du monde de F1 ? Comment peut-il avoir la culture de la gagne et le goût de la victoire si son seul triomphe s’est effectué aux dépens de Maximilian Günther ? Moi-même, j’en viens à me poser ce genre de questions parfois. J’ai battu Leclerc et Russell en F3 en 2015 mais, à l’époque, personne ne m’accordait une quelconque importance et je n’ai pas obtenu le trophée final - d’ailleurs remporté par Felix Rosenqvist. En revanche, quand il a fallu battre George en 2017, en 2023 ou en 2025, je n’y suis pas parvenu et ça a installé une sorte de doute en moi : suis-je capable de remporter un championnat majeur ?
 
Aujourd’hui, une réponse à la question est en passe d’être apportée et ceux qui m’ont suivi à travers cet ascenseur émotionnel de douze ans savent à quel point cette victoire finale me tient à coeur. Je parle là de mon père, de Karl, de ma mère, car ils étaient là en 2014 et qu’ils savent ce que j’ai traversé. Ils sont encore là aujourd’hui, accompagnés d’autres qui m’ont rejoint en cours de route, accompagnés mentalement par ceux qui ont perdu le fil de l’histoire également. Tous sont là pour me voir gagner et tous savent quoi me dire devant l’enjeu : dans un peu plus de deux heures, quand je ressortirai de cette sublime monoplace, je serai champion. Aucune autre possibilité n’est envisagée.
 
---AVANT-COURSE
Jakob : Mesdames et Messieurs bonsoir, bienvenue sur ÖRF Sport + pour cette journée historique. Il est un peu moins de vingt-trois heures à Vienne, quatorze heures ici à Monterey en Californie sur le mythique tracé de Laguna Seca et si vous nous rejoignez, c’est que vous le savez : pour la première fois, un de nos compatriotes a la possibilité de remporter le championnat d’Indycar. Je suis accompagné pour la dernière fois de la saison par Rene Binder, bonsoir Rene.
Rene : Bonsoir Jakob, bonsoir à tous. Ravi d’être en votre compagnie pour un jour en apparence historique.
Jakob : Vous le voyez à l’écran à l’instant, Niki Kofler part cinquième dans une course où il part comme le favori pour le titre. Pensez-vous qu’il y a de la pression chez lui, Rene ?
Rene : Forcément un peu, parce que ça reste une course, parce qu’il y a des enjeux, parce que rien n’est encore joué. Ce n’est pas le genre de Niki de se relâcher à ce moment de la saison ; il m’a confié hier qu’il voulait gagner avec la manière et pas en jouant les mathématiciens, alors ça m’étonnerait qu’il lève le pied pour s’assurer du titre : il va vouloir le gagner avec un écart mathématique conséquent sur son dauphin.
 
---DÉPART
Jakob : Quatre-vingt-dix tours nous séparent du sacre espéré de Niki Kofler, le drapeau est vert et c’est parti ! Bon envol maîtrisé pour Rinus VeeKay qui a laissé Adam Milligan sur place !
Rene : On va très vite avoir des batailles, vous voyez les pilotes en file indienne pour le moment mais on franchit la colline et ensuite on arrive à l’épingle Andretti qui est probablement le plus gros spot de dépassement, regardez ça !
Jakob : Décalages à droite et à gauche pour pas mal de pilotes, Adam Milligan mis sous pression par Ferrucci, de même pour Niki Kofler face à Sérgio Sette Câmara...Ca passe pour Ferrucci !
Rene : Sette Câmara a également dépassé Niki et il l’a un peu tassé ! Drôle de bataille entre les deux amis pour cette dernière course de la saison, Niki a mordu la poussière et Newgarden est directement sur son dos !
Jakob : On sort du virage 3 et Newgarden est bien mieux sorti grâce à ses pneus propres, Niki qui prend la défensive au virage 4...MAIS NEWGARDEN PASSE QUAND MÊME !!!
Rene : Explication entre hommes, entre les deux principaux prétendants au championnat !
Jakob : Niki n’y était pas, sur ce départ. Il va falloir qu’il se reconcentre un peu, je ne sais pas ce qui s’est passé mais il s’est fait piétiner sur cette entame de course…
Rene : Niveau comptable je ne sais pas ce que ça donne, mais je suis à peu près sûr qu’une telle situation relancerait Rinus VeeKay en plein dans la lutte ; il va falloir monter en régime pour Kofler mais aussi pour Newgarden.
 
---TOUR 12
Jakob : Et voilà, comme on le craignait les stratégies vont se panacher ! Premier arrêt aux stands de cette course et il s’agit de Santino Ferrucci, l’actuel deuxième !
Rene : Pour expliquer à nos téléspectateurs, on assiste souvent à des stratégies variées en entame de course à Laguna Seca. Il fait souvent très chaud ici et c’est le cas cette année et les pilotes rencontrent des difficultés avec la température de leurs pneumatiques en début de course, alors que le soleil est le plus fort et la température la plus élevée. La parade trouvée par ceux qui souffrent des conditions, c’est d’avancer ce premier arrêt pour se débarrasser des gommes déjà carbonisées et d’être ensuite un peu plus sur la retenue pour la suite de la course. Qui va suivre dans les prochains tours, telle est la question.
 
---TOUR 14
Jakob : Il a fini par céder à la tendance ! Rinus VeeKay, leader depuis le départ de cette course, est aux stands. Un tour après la majorité de ses adversaires directs, le pilote Penske ravitaille. Niki Kofler va donc se retrouver en tête devant Alexander Rossi et Graham Rahal ; dans les quinze premiers, ils sont les seuls à ne pas avoir choisi la stratégie alternative ! Ca risque de les aider un peu avant la seconde vague d’arrêts mais pour Niki, c’est un pari seul contre le monde.
 
---TOUR 18
Jakob : Après quatre tours en tête, Niki rentre aux stands : il reste sur le plan A et il va désormais pouvoir bénéficier de gommes quatre à six tours plus fraîches que celles de ses adversaires du jour. C’est le moment d’attaquer pour lui !
Rene : Rossi et Rahal continuent mais on les imagine mal continuer après ce tour.
[...]
Jakob : Sortie des stands de Niki, la perte de temps n’est pas très nette, il a réussi à maintenir son rythme jusqu’à sa rentrée aux stands et le voilà en piste...Huitième provisoire derrière Lance Stroll, seulement une place perdue ! Ne vous y trompez pas, il va devoir la reprendre, mais ç’aurait pu être pire.
 
---TOUR 19
Jakob : Rentrée pour Rossi et Rahal ; VeeKay va récupérer la tête de la course et c’est parti pour une quinzaine de tours de lutte directe entre les pilotes !
 
---TOUR 23
Jakob : Le réalisateur quitte Herta et décide de se concentrer sur Niki Kofler, qui est à l’affût derrière Adam Milligan pour tenter de prendre la sixième place !
Rene : Niki a éliminé Stroll il y a trois tours en faisant l’extérieur au canadien au virage 5, il semble vouloir tenter la même...LA MÊME ! Ca décoiffe dans la partie Est du circuit malgré le vent assez faible, parce que Niki Kofler est en train de passer comme un Falcon dans ce virage à chaque fois ! Très beau dépassement, Niki P6.
Jakob : Et vous savez que le dépassement était beau quand Rene commence à parler d’avions de chasse (rires). Sur un ton plus sérieux toutefois, ça fait quatre unités de plus pour Niki : le voici désormais champion provisoire, trois points devant Newgarden et cinq devant VeeKay ! C’est très tendu mais il reste évidemment beaucoup de tours.
 
---TOUR 37
Jakob : Course légèrement calmée mais pas aseptisée pour autant ; les pions sont en train de se placer pour le grand combat ! Santino Ferrucci était en grandes difficultés depuis quelques tours, un bouchon allant jusqu’à la onzième place de Stevenson s’est formé et il vient de sauter à l’instant puisque l’américain rentre, tout comme le leader Rinus VeeKay !
Rene : Premiers arrêts et des premiers verdicts rendus très prochainement. C’est le moment pour les prétendants de sortir leurs meilleurs chronos pour s’emparer de la seconde place de cette course.
 
---TOUR 39
Jakob : Un tour après Newgarden et Milligan, c’est au tour de Sette Câmara de plonger dans les stands ! Herta l’accompagne, il ne reste donc que Niki en piste parmi les sept premiers.
Rene : Il n’y avait aucune différence entre Ferrucci et le duo Newgarden-Milligan sur l’avant-dernier tour, cette fois pas réellement de différence entre ces trois-là et le duo qui est rentré. On ne devrait pas avoir de bouleversement au classement.
 
---TOUR 40
Jakob : Arrêt aux stands de Niki Kofler, qui est le dernier gros bras aux stands. La lutte va reprendre, l’ordre n’a pas été modifié pour les autres pilotes, reste à savoir si Niki pourra reprendre la cinquième place, ça va être serré avec Herta.
[...]
Jakob : Niki rejoint la piste à l’instant...Ferrucci, Sette et Newgarden passent, ça va se jouer avec Herta...Et le pilote Andretti est devant ! Pari en apparence perdant chez Rahal, c’est dommage.
 
---TOUR 43
Jakob : Dépassement signé Newgarden sur Sérgio Sette Câmara ; le pilote Penske reprend la tête du championnat pour trois points à l’instant, il va falloir une réplique de Niki Kofler !
Rene : Quel suspense offert par les trois prétendants, l’écart entre eux est de moins de dix points pour le moment...Rinus Veekay fait tout ce qu’il faut mais son destin appartient à Newgarden et Kofler qui, pour le moment, ne sont pas étincelants.
 
---TOUR 53
Jakob : La lutte s’échaude entre Colton Herta et Sérgio Sette Câmara, on parle d’une quatrième place qui serait hautement appréciée par les deux concernés et que l’américain semble convoiter alors qu’on franchit la ligne, ça va certainement se régler à l’épingle Andretti, Herta se place, il va à l’intérieur...ET CONTACT !
Rene : Quel manque de lucidité…
Jakob : Colton Herta a eu les yeux plus gros que les freins et il est allé percuter le brésilien de plein fouet, c’est fini pour les deux hommes !
Rene : Sette Câmara n’a rien à se reprocher, c’est vraiment dommage pour lui car il tenait l’un de ses meilleurs résultats de la saison, mais Herta a juste débranché le cerveau pendant deux secondes et voilà les conséquences, les deux hommes sont hors-course et le Pace Car va sortir !
Jakob : Course RE-LAN-CÉE ! Les écarts vont être réduits à néant !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 octobre 2020 à 17:17:51

:mac: Chapitre 43 (n°399) : The drought :mac:

PARTIE 2
---TOUR 55
Jakob : Pit lane ouverte, on va assister à des arrêts en masse à partir de maintenant !
Rene : Tout le monde rentre, c’est on-ne-peut-plus logique. On va pouvoir assister à une fin de course un peu plus “sprint”. Il restera un arrêt après ça.
 
---TOUR 57
Jakob : Très longue interruption mais c’est désormais fini ! VeeKay mène devant Ferrucci, Newgarden, Milligan, Kofler, Stroll, Rosenqvist, O’Ward, Stevenson et Askew, il reste trente-trois boucles d’explication pour nos fous furieux !
Rene : Mauvais restart de Santino Ferrucci, directement mis sous pression par Newgarden qui...Oh, Milligan y va ! Quel culot de l’australien, qui fait coup double et qui s’empare de la deuxième place ! Il n’était pas très à l’aise en début de course, septième avant l’intervention du Pace Car...Mais maintenant deuxième !
 
---TOUR 60
Jakob : C’est terminé pour Conor Daly. Le pigiste de Juncos est lâché par la mécanique à trente tours de la fin de la saison...Dommage.
Rene : Ca ne changera pas l’issue de cette course, car il était avant-dernier et qu’il s’est garé proprement dans un endroit sécurisé.
 
---TOUR 69
Jakob : Restart très calme, petite neutralisation dans ce classement...Mais Santino Ferrucci n’est pas en jambes et est dépassé à l’instant par Newgarden ! Et par Kofler dans la foulée ! Les deux premiers du championnat se suivent, troisième et quatrième respectivement. Dans l’opération, c’est Newgarden qui y gagne, puisque le voilà revenu à cinq points de Niki Kofler virtuellement. Treize points de retard pour le pauvre VeeKay qui n’a vraiment plus son destin en main désormais.
Rene : Newgarden doit choisir dès maintenant ; soit il aligne les chronos pour aller chercher la deuxième place, soit il joue au petit train-train en espérant que deux types bienveillants dépassent Niki pour lui faire perdre les points en question. Les deux stratégies ont des avantages et des inconvénients, le muret Penske va devoir carburer.
 
---TOUR 73
Jakob : Il est dans une autre galaxie aujourd’hui mais il est surtout aux stands actuellement ! Rinus VeeKay effectue son quatrième et dernier arrêt du jour et, sauf cataclysme, il va l’emporter aujourd’hui. Reste à savoir si ça suffira pour lui mais ça ne devrait pas être le cas.
 
---TOUR 76
Jakob : Derniers arrêts à l’avant ! Josef Newgarden et Niki Kofler ravitaillent à l’instant, Rinus VeeKay va reprendre les commandes et normalement c’est pour de bon alors que ses deux rivaux se suivent pour la stratégie. On va avoir du sport derrière avec cinq hommes en lutte pour la deuxième place : c’est là que va se jouer le titre !
 
Heather: Ok Niki, watch out for Newgarden. We think he might try to block you into the others’ paths.
Niki: What shall I do?
Heather: If you can, get him.

 
Rene : Oh oh oh ! Message radio à l’instant, on informe Niki de la stratégie de Newgarden ; on va essayer de ralentir le leader du championnat dans ces derniers tours !
 
---TOUR 78
Jakob : Newgarden très lent dans l’enchaînement 3-4, c’est risqué, attention !
Rene : On va arriver à un endroit que Niki apprécie quelque peu...IL Y VA ! ALLEZ NIKI !
Jakob : VA-T-IL LE FAIRE ?!
Rene : Newgarden tasse Niki Kofler...MAIS ÇA PASSE ! INCROYABLE !
Jakob : Oh que ça sent bon, oh que ça sent bon ! Treize tours à parcourir dans ce Grand Prix et Niki Kofler a réussi à se défaire de son rival direct, il est plus que jamais aux commandes de ce championnat, ALLEZ NIKI !
 
---TOUR 86
Jakob : Cinq tours à parcourir, Rinus VeeKay en tête devant Adam Milligan, Niki Kofler, Josef Newgarden et Felix Rosenqvist. A l’heure actuelle, Niki Kofler est en tête du championnat avec 590 unités, dix-sept de plus que Newgarden et dix-neuf de plus que VeeKay, mais tout peut encore basculer ! Niki doit résister à Newgarden et Rosenqvist qui ne sont pas loins derrière.
 
---TOUR 87
Rene : Attaque de Rosenqvist pour porter l’estocade finale à Newgarden...C’est chaud dans le dernier virage, attention au contact-
Jakob : Ce n’est pas ce dont Newgarden a besoin mais ça fait les affaires de Niki à n’en pas douter ! Le titre se joue peut-être alors qu’on entame le quatre-vingt-huitième tour pour ce groupe de quatre, c’est extrêmement serré, ils sont côte-à-côte alors qu’on va arriver dans Andretti-
Rene : NIKI EST PASSÉ ! Niki Kofler a passé Milligan, il est deuxième !
Jakob : Cette fois, l’issue du championnat ne fait plus aucun doute Rene ! Voilà Niki Kofler deuxième, Josef Newgarden cinquième dépassé par Rosenqvist au même moment...C’est gagné pour Niki Kofler, il faut juste ramener la machine à la maison, allez Niki !
 
---TOUR 90
Jakob : Il a fait ce qu’il fallait aujourd’hui mais son destin n’était pas entre ses mains ; un an après avoir été sacré, Rinus VeeKay rend sa couronne malgré une course parfaite. Et il ne va pas rendre sa couronne à n’importe qui : il va la rendre à son dauphin du jour...Mesdames et Messieurs, il sort du dernier virage à l’instant et je vous demande un tonnerre d’applaudissements pour cet homme : Niki Kofler est champion d’Indycar ! Une incroyable saison de la part de Niki, six victoires, neuf podiums, de véritables prouesses et un titre en qualité de rookie ! Il est le premier rookie sacré depuis un certain Nigel Mansell en 1993, il est le premier pilote Rahal vainqueur depuis Bobby Rahal lui-même en 1992, il a écrit l’Histoire et il est le premier autrichien à remporter ce championnat, bravo Niki !
Rene : Rien d’autre à ajouter à ce que vous avez dit, il a dépoussiéré les livres d’Histoire comme il sait le faire, bravo Niki. Incroyable scénario pour cette année 2026, Niki a rapidement montré de très bonnes choses et ce titre est mérité, bien joué.
Jakob : Nous n’allons pas vous abandonner là, nous allons rester en direct pendant un peu plus d’une heure pour débriefer cette course, cette saison et nous essaierons d’obtenir une réaction de Niki. Ne bougez pas !
 
Niki: AAAAAAAAHHHHHHHH!!!!!!!! YYYEEESSS!!! COME ON!
Heather: I miss the words to describe what you’ve just achieved, Niki. You are something special, sir, very special indeed. Congratulations from all of us, we never thought you’d go this far and we all feel incredibly proud to be part of the same team as you are. Congratulations, champ.
Niki: Thank you! Thank you guys, thank you girls. I don’t know what to say really, apart from thank you. This has been one heck of a ride, my best year by far, thank you for the amazing job all year long and the end product is all we wanted. That’s all good girl!
Bobby: Alright Niki, this is Bobby. You are an absolute genius man, thank you. Thank you from the bottom of my heart. I took a gamble on you but now I’m glad I took it ‘cause that’s where we end at-
Niki: THAT’S WHERE WE END AT!
Bobby: I never thought I’d be having a champ running in one of my cars, now I can proudly say I’ve had one and you’re one heck of a champ. You’re a legend, Niki. Thanks for everything you brought to us this year, this has been beyond incredible and I’m really glad I’ve had the opportunity to be your boss throughout this incredible season. Congrats, champ, you truly truly deserve it.
Niki: Thank you Bobby. Thank you for the gamble, the odds were against us but I think we outsmarted them! Now go get that champagne for me ‘cause I’m coming at ya right now!
Bobby: Hehe, I sure will!

 
Résultats : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/3/1602082830-indycar-17-laguna-seca-race.png
Championnat pilotes : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/3/1602082842-indycar-17-laguna-seca-standings.png
Championnat des circuits routiers : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/3/1602082858-indycar-17-laguna-seca-xroad.png
Championnat des motoristes : https://image.noelshack.com/fichiers/2020/41/3/1602082869-indycar-17-laguna-seca-xsupplier.png
 
M’y voilà. Ca y est. A peine la ligne franchie, je le sais : l’attente est finie. Je n’ai pas remporté le Borg-Warner, qui est le trophée le plus prestigieux d’Indycar et qui récompense le vainqueur des 500 miles, mais j’ai remporté le championnat, ce qui illustre d’une régularité sans failles. J’ai rêvé de remporter l’Astor Cup plusieurs fois au cours des dernières semaines mais cette fois, c’est enfin vrai.
Quand je me gare dans la voie des stands à l’emplacement réservé au champion, je suis rapidement rejoint par Tyler, qui me congratule et qui m’aide à me débarrasser de mon volant, de mes gants, de mon casque et de ma cagoule. Rapidement, tous les mécaniciens de ma numéro 30 débarquent et, alors qu’un officiel de l’Indycar me tend ma casquette de champion, je m’extrais enfin de mon baquet. Je célèbre, debout sur le ponton gauche, mettant les bras en croix et profitant de l’occasion pour pousser un grand ouf de soulagement. Je saute de mon perchoir et, sans toucher le sol, j’atterris sur les gars, qui me serrent dans leurs bras et qui me tapent dans le dos à tel point que je manque d’étouffer. Bobby arrive entre temps et j’ai l’occasion de lui donner une accolade juste avant que Marty Snider ne vienne m’interviewer.
 
Marty Snider : Niki, voilà, ça y est...Champion d’Indycar 2026 et avec la manière s’il vous plaît ! Raconte-nous ta fin de course.
Niki : Oh, mec...C’étaient les vingt tours les plus tendus de ma carrière. C’était tellement indécis, après le dernier pitstop j’avais deux voitures juste derrière, je savais que je pouvais concéder une place au maximum mais je ne voulais pas, Josef a tout essayé pour me mettre dans leurs griffes mais j’ai réussi à le dépasser, après ça je me suis senti intouchable. Le dépassement pour la deuxième place relevait plus de l’opportunisme, j’ai vu la voiture devant partir un tout petit peu au large alors je me suis jeté car j’avais le sentiment d’être intouchable ! J’étais intouchable grâce à ces gars, ils ont fait un énorme boulot tout au long de l’année. Les gens doutaient de moi, doutaient de nous, sur les premières courses on n’était pas prix au sérieux et au fil de la saison on a appris à faire avec ces sceptiques, on a continué à faire notre travail sans broncher et nous voilà aujourd’hui ; la saison a été impeccable, le team a été au top et il n’y a rien de plus qu’on puisse demander après une telle année.
Marty : Pendant que tu parlais il y a quelques personnes qui se sont frayées un chemin à travers les photographes, regarde derrière toi...Ta compagne Lena ainsi que tes parents et tes enfants t’ont rejoint. [...] On te voit leur donner des accolades, un petit baiser pour Lena, petite tape sur la tête de tes enfants ; c’est un succès de famille pour tout le monde, une victoire sur la vie pour les Kofler ! On dirait bien que tu retiens tes larmes, qu’est-ce que ce titre signifie pour toi ?
Niki : Ca représente tout pour moi...J’ai mis ma carrière en jeu pour venir ici, tu sais. J’étais bien établi en F1, tout le monde connaît mon nom là-bas alors j’aurai pu y rester et obtenir les résultats que j’aurai pu obtenir, mais à la place je voulais gagner, je voulais montrer aux gens mais aussi à moi-même que j’étais capable de gagner. Ca n’a pas été facile par moments, déjà sportivement parce qu’il y a eu des moments de doute, notamment sur les ovales où je n’ai jamais semblé dans le coup et où j’ai souvent perdu le contrôle, je me demandais si j’allais arriver à gagner malgré les ovales, après Gateway j’avais un retard à combler sur Josef et j’avais des doutes, ça a été stressant. Et puis personnellement aussi ; je suis européen, tous mes proches vivent en Europe, alors venir ici m’a obligé à faire des sacrifices. A chaque fois que je viens ici pour un Grand Prix, je les laisse derrière moi, pendant une semaine, dix jours voire plus s’il y a un back-to-back...Ca a été mentalement éprouvant, de voir que le temps avance un peu sans moi, mais je crois que le sacrifice a valu le coup quand on considère le résultat de l’année...Je suis simplement reconnaissant envers eux parce qu’ils m’ont soutenu...Depuis tout ce temps, dans les bons moments, les mauvais moments, malgré mes décisions, ils ont toujours été là pour moi et...Huff. Je suis incroyablement fier, non seulement d’avoir remporté ce titre aujourd’hui, mais aussi d’être entouré par des gens pareils. Je ne peux rien demander de plus.
 
Après cette dernière réponse, je suis libéré par Marty et je peux donc me permettre de congratuler les membres de l’équipe arrivés entre temps mais également prendre le temps de célébrer un peu plus avec mes proches. Mais le protocole est loin d’être terminée ; après la traditionnelle cérémonie du podium où je suis accompagné par mon second et mon troisième dauphins au championnat Rinus VeeKay et Adam Milligan, il faut enchaîner avec le protocole de remise du trophée. Jay Frye, CEO de l’Indycar, m’attend sur l’estrade et toute ma famille est également là au moment où j’y monte. Le public de Laguna Seca répond positivement à mon apparition sur scène et, sans plus attendre, Frye vient vers moi avec l’Astor Cup dans les mains. Le trophée est énorme, fort heureusement pour des questions de placement dans ma maison la réplique que je recevrai est plus petite. Toujours est-il que je suis le onzième homme à avoir la chance de recevoir ce trophée, introduit en 2011, des mains du patron du championnat. On me demande de poser pour quelques photos avec le trophée et, par la suite, je prend la direction de la conférence de presse du champion, où l’on me pose des questions sur le gros bébé d’argent posé sur la table à côté de moi.
 
Si l’euphorie de ma victoire est rapidement redescendue à cause de tous ces protocoles, je suis libéré environ une heure et demie après la fin de la course et, à ce moment-là, je peux enfin souffler et profiter : ça y est, je suis champion.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 octobre 2020 à 17:20:14

IL L'A FAIT NOM DE DIEU, IL L'A FAIT https://image.noelshack.com/fichiers/2020/26/4/1593038921-gas2.png
KOFLER LE MVP, LA LÉGENDE, LE GOAT, LE DIEU https://www.youtube.com/watch?v=yUd9cZcGnhQ
KOFLERINHOOOOOO QUI CASSE LA MALÉDICTION @@@
 
J'espère que vous avez tous bien kiffé la façon dont ça a été amené, perso j'ai bien aimé comment la tension est montée sur les derniers chapitres, avec l'abstraction des détails hors de la course, l'enchaînement des courses, Niki qui essaie de se persuader que cette année c'est la bonne, mais à vous de me dire :oui:
N'hésitez pas à donner votre avis sur le fait de mettre le chapitre entre balises spoil, perso j'ai trouvé ça judicieux parce que typiquement sur la story de Mouf des fois je scrolle sans regarder la date des posts, du coup je tombe sur un extrait du chapitre ou des fois carrément sur la conclusion ; là, je voulais pas qu'un de vous tombe directement sur les cris de Niki à la radio ou sur la conclusion "alé salut jss champion" donc sur le tas j'ai décidé de faire ça, si ça vous dérange je le referai plus jamais (promis wallah) mais sinon ça pourrait resservir pour des chapitres à enjeu (voire des fins de chapitre à enjeux parfois)
Sachez en tout cas que y'a eu aucun retour en arrière cette fois, j'ai changé le casting (à la base c'était Colton Herta le challenger zehef, pas Newgarden, me demandez pas pourquoi ça a changé car j'en sais rien mdr) mais c'était toujours "Niki va aux US pour mettre les points sur les i et les barres sur leurs mères", je le voulais champion et champion avec les records de rookie, c'était une idée arrêtée dès le début :oui: :bave:
 
La course en elle-même est pas sensationnelle, Niki montre juste qu'il a les épaules et les couilles au bon moment, mais le barème insuffle déjà suffisamment d'action, je me voyais pas en faire un truc de malade, puis pour une fois ça donne l'impression que NK contrôle quelque chose dans sa vie et c'est pas plus mal comme ça :hap:
Concernant ce qui se passe après les drapeaux à damiers, je sais que ça casse le délire d'avoir l'interview, le protocole, etc, mais très honnêtement c'est voulu de A à Z car en regardant quelques cérémonies en Indycar c'est exactement ce qui se passe :malade: J'ai revu le sacre de Dixon en 2018, il arrive, déjà y'a sa femme qui pousse tous ses mécanos pour être la première à s'en approcher, après y'a NBC qui vient caler le micro pour avoir sa réaction alors que Dixon a même pas encore mis sa casquette, je trouve ça pitoyable mais du coup j'étais obligé de passer par là parce que ça collait à la réalité du "grand show américain" et parce que j'avais pas trop d'idée pour conclure le chapitre de toute façon :hap:
 
Ce que cela signifie, c'est que le chapitre 400, chapitre spécial de par son nombre, sera spécial car pour une fois Niki débriefera une réussite et non un échec cuisant :cool: :bave:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
07 octobre 2020 à 17:46:11

Les détracteurs en PLS totale ! :bave: Grande Niki grande piloto :bave:
Et oui tu as bien fait de mette le chapitre en spoil pour le coup, je mets moi même mon message en spoil pour éviter de gâcher le suspense :noel:

Bon bah... Indy again, twist improbable en F1, WEC ou chômage maintenant ? :noel:

Mouf67 Mouf67
MP
Niveau 17
07 octobre 2020 à 23:36:16

NIIIIIIKIIIIIIIIIIIIIIII GOOOOOOOOODFLEEEEEEEEER !!!!!!!!!!!!!!!! :bave: :bave: :bave:

https://www.jeuxvideo.com.com/forums/message/1045270347

Malgré tout je vais poser mes couilles dès maintenant : Niki sera champion :oui:

Oui monsieur, c'était écrit :oui: Et j'en profite pour annoncer d'ores et déjà le doublé dans 12 mois :-))) (mais je serais pas contre une saison en WEC :p) )

Plutôt bonne idée le spoil pour le coup, après je suis pas favorable à une trop forte utilisation. Si vous arrêtiez de scroll comme des poulets sans tête, il y aurait pas de problèmes :)

ps : je sais pas s'il y a une info importante mais j'ai pas lu la fin de l'épisode, je me suis arrêté à la fin de la course :hap:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
09 octobre 2020 à 00:51:22

Juste un délire que je me suis fait en voyant un skin Audi F1 pour Assetto Corsa. J'ai changé les couleurs (elle était noire d'origine) pour que ce soit plus ou moins ce que j'imaginais dans la story sur la saison 2023... Bon c'est encore en WIP y a des trucs que j'arrive pas à régler encore mais bon :hap:

https://www.noelshack.com/2020-41-5-1602197390-screenshot-rss-formula-hybrid-2020-ks-nurburgring-9-9-120-0-46-51.jpg
Audi-Mercedes ASA-03 #8 - Niki Kofler, 2023.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 octobre 2020 à 10:22:27

Suite dans la journée, après la qualif à coup sûr, mais je sais pas quand exactement :p)
De toute façon ça sera pas un monstre d'action, même si je trouve le chapitre est cool :noel:

Le 09 octobre 2020 à 00:51:22 [-Monarch-] a écrit :
Juste un délire que je me suis fait en voyant un skin Audi F1 pour Assetto Corsa. J'ai changé les couleurs (elle était noire d'origine) pour que ce soit plus ou moins ce que j'imaginais dans la story sur la saison 2023... Bon c'est encore en WIP y a des trucs que j'arrive pas à régler encore mais bon :hap:

https://www.noelshack.com/2020-41-5-1602197390-screenshot-rss-formula-hybrid-2020-ks-nurburgring-9-9-120-0-46-51.jpg
Audi-Mercedes ASA-03 #8 - Niki Kofler, 2023.

Je l'imaginais vraiment fade l'Audi moi, genre une livrée style Team Joest 2012/2013, donc remplacer le gris par du blanc et réduire le rouge, c'est l'image que j'en avais :hap:
Et depuis une ou deux saisons j'imagine qu'ils ont carrément supprimé la couleur de leur livrée :noel:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
10 octobre 2020 à 16:24:40

Ah je croyais plutôt a la R8 Infineon pour le coup :noel:

Je vais essayer modifier :ok: (l'auteur à fait un boulot de cochon il facilite pas la tâche :snif: )

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 octobre 2020 à 16:34:58

Le 10 octobre 2020 à 16:24:40 [-Monarch-] a écrit :
Ah je croyais plutôt a la R8 Infineon pour le coup :noel:

Je vais essayer modifier :ok: (l'auteur à fait un boulot de cochon il facilite pas la tâche :snif: )

Honnêtement je pense que mon esprit a été impacté par les livrées qu'a utilisé Aarava dans Mydriver https://youtu.be/3WGNHCuR_Ng?t=17
Tu remplaces une partie du rouge par du gris foncé ou du noir et t'es pas loin de l'image que je m'étais fait

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 octobre 2020 à 18:20:36

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

:mac: Chapitre 44 (n°400) : Glorious :mac:

Musique d’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=GSFz3NRSSc4

“Niki Kofler est champion.” La phrase est étonnante, pas vrai ?
Je ne m’attendais pas à entendre cette phrase prononcée en cette année. Je m’attendais à venir ici pour m’immiscer parmi les six ou sept meilleurs du championnat comme je l’ai fait plusieurs fois en F1 mais je ne pensais pas que douze ans de disette prendraient fin pour ma première année dans ce championnat ; le plan comprenait une ou deux victoires, pas plus. A vrai dire je ne pensais même pas, il y a encore deux ans, que je viendrais exporter mes talents aux Etats-Unis un jour. Pourtant je l’ai fait et avec la manière, peu importe ce que les gens en pensent, parce que ma saison toute entière m’a emmené vers ce sacre.

Tout le monde est là pour moi et tous ces sourires témoignent de ce que je viens de réaliser : vingt ans à barber tout le monde avec des aspirations qui, jusqu’à aujourd’hui, n’avaient jamais vraiment été concrétisées. Quelques succès iconiques ont marqué ma carrière, certains trophées ont pour moi une valeur sentimentale incroyable, mais tous pouvaient être interprétés comme des coupes récompensant une seule journée au haut niveau. Le trophée que je viens de remporter et qui me sera remis demain témoigne quant à lui d’une performance globale de haut vol.

Repensez aux douze derniers mois ; quitter la F1 sur un coup de tête - ou sur un coup de sang, c’est selon - et devoir tourner le dos au championnat qui me fait rêver depuis que j’ai six ans reste probablement la décision la plus inexplicable que le sport automobile a vu au cours de ce siècle, pourtant aujourd’hui je ne regrette rien. Ce que j’ai vécu pendant un peu plus de six mois est difficile à décrire tant j’ai de choses positives à dire ; les gens que j’ai rencontré, les performances que j’ai accompli, la réputation que je me suis forgé. Tout cela entre en considération quand je me fais la réflexion que 2026 est indiscutablement la meilleure année de ma vie jusqu’ici. Parce qu’en plus du succès et de la célébrité, j’ai aussi prouvé que j’étais capable d’être le grand gagnant, chose que beaucoup avaient fini par oublier - y compris moi. Des grands gagnants, il y en a aujourd’hui : moi, Bobby Rahal, mais également un tas d’autres. Vous vous souvenez du crétin qui a parié cinq cent dollars sur moi en mars ? Aujourd’hui, il vient de gagner cinquante mille dollars grâce à un outsider coté à 101 contre 1 car cet outsider s’est rapidement détaché de ce statut pour acquérir celui de favori.

Ce statut de favori est rapidement venu se placer au-dessus de ma tête car, en chemin, j’ai réalisé quelques performances justifiant que je sois aujourd’hui le champion. Six victoires et neuf podiums, des présences répétées aux premiers rangs, une domination absolue sur circuits routiers, des dépassements parfaitement exécutés et au bon moment, des luttes souvent gagnées face à d’anciens champions bien plus expérimentés que moi : ce triomphe, c’est tout ça, n’en déplaise aux gens qui remettent mon mérite en cause pour dévaluer ce titre. Pour aller le chercher, je me suis battu contre moi-même, j’ai surmonté mes lacunes sur ovale et je suis allé battre des légendes comme Newgarden au forceps alors quoi qu’on en dise, pour un rookie, c’est impressionnant. Il y a eu les accomplissements mais il y a également la manière ; suivre les chefs de meute et attendre un coup de pouce du destin n'a jamais fait partie du plan et j'ai toujours voulu extraire le maximum de chaque situation avec un acharnement sans faille. Encore aujourd'hui, quand gérer pouvait suffire et quand le titre m'était promis, je voulais obtenir le meilleur résultat possible ; un intellectuel aurait préféré rester derrière Newgarden plutôt que de tenter un dépassement hautement risqué et on peut en dire autant pour le dépassement sur Milligan dans les derniers tours. Mais je ne suis pas ce genre de gars. Je suis un émotif, un sanguinaire ; tout ce que je vis, je veux le vivre à fond, et ça inclut parfois de chambouler tous les acquis pour tenter, jour après jour, d'empocher la grosse mise.

En ce dimanche soir, on est déjà en train de me demander des comptes, car le rookie que j’étais doit maintenant donner des précisions sur son avenir. Les gens veulent des réponses. Ce n’est toutefois pas ma priorité à l’heure actuelle car, pour l’instant, je veux profiter. Profiter de quoi ? De la vie, tout simplement. Profiter de ceux qui sont là aujourd’hui pour moi et qui sont heureux, soulagés ou simplement émus de me savoir vainqueur d’un championnat aussi renommé. Marty Snider l’a bien vu quand il m’interviewait ; dès que j’ai vu Lena, mes parents et mes enfants arriver à mes côtés, j’ai bien failli fondre en larmes. J’ai conclu l’interview avec une voix chevrotante et, à vrai dire, je ne sais même pas comment j’ai réussi à gérer mes émotions, d’autant plus qu’eux ne les ont pas gérées du tout. Parce que pour eux aussi, ce choix de l’automne dernier était une erreur. Mon père, ma mère, Lena : tout le monde était déçu d’une certaine façon. Mais j’avais promis que je reviendrais auréolé de récompenses et, même si je n’en demandais pas tant, tout le monde comprend désormais ma décision quand on voit à quel point elle a payé.
Mon père, ma mère et Karl sont émus car ils savent ce que ce statut de champion signifie pour moi. Ils m’ont vu à six ans émettre des plans sur la comète et, même si on ne parle pas d’un titre en F1, ils ont le sentiment aujourd’hui que j’ai en partie réalisé mon rêve de gosse et qu’ils ont joué un rôle dans cette quête et ils ont raison de penser cela. Mon père se dit qu’il a bien fait de me pousser dans cette direction, encouragé notamment par mon grand-père qui voyait en moi le pilote de la famille et qui doit certainement être fier de moi tout là-haut. Karl et ma mère ont traversé tout au quotidien ; mes sautes d'humeur après une course ratée, le chamboulement de mon emploi du temps à la dernière minute pour aller piloter en Hongrie ou en Italie. Ils sont trois pierres angulaires des scènes qui se déroulent actuellement et ce succès est le leur autant que le mien.

Comment ne pas penser à ceux qui ne sont pas là aujourd’hui, aussi ? Mon grand-père Wolfgang, bien évidemment, qui est le vecteur génétique de cette passion que j’ai toujours témoigné pour la F1 et qui n’a malheureusement même pas eu la chance de me voir gagner quoi que ce soit sur la scène internationale. Il nous a quitté alors que je débutais tout juste en championnat d’Europe de karting et il ne m’a pas vu appliquer ses précieux conseils mais, aujourd’hui, ce sacre lui revient autant qu’il ne me revient.
Et évidemment, celle qui est au centre de mon esprit à l’heure actuelle, c’est Sophia. Tu vois Sophia, j’ai été le chercher celui-là. Toi comme moi, on n’avait rien gagné depuis les championnats de monoplaces allemands. Toi comme moi, on avait connu la désillusion de la défaite par la suite. Toi comme moi, on rêvait en grand et on se donnait les moyens, un jour, de remporter de la grosse caillasse. Aujourd’hui, c’est moi qui ai brisé la malédiction de la famille et, même si ç’aurait pu être toi, je sais que tu ne m’en tiens pas rigueur et que tu seras là pour m’encourager dans mes prochains défis.

Avant de me pencher sur ces fameux prochains défis dont il sera question prochainement, ce qui m’attend pour le moment, c’est une tournée médiatique digne des plus grandes stars de cinéma de ce monde ; Niki Kofler, le film n’est pas encore à l’ordre du jour mais, dans les prochaines semaines, énormément de gens vont se pencher sur le scénario de ma vie. Scénario à rebondissements, très complexe, avec beaucoup d’événements et qui - il paraît - fait pâlir certains scénaristes d’Hollywood…

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 octobre 2020 à 18:24:49

Déso pas déso Mouf, mais ce Glorious > le tien :hap:
 
J'aime beaucoup le morceau, l'association Macklemore-Skylar Grey fait vraiment plaisir de ouf dans ce son et je trouve que le refrain est plutôt très bien adapté à la situation de Niki :oui:
I feel glorious, glorious
Got a chance to start again
I was born for this, born for this
It's who I am, how could I forget?
I made it through the darkest part of the night
And now I see the sunrise
Now I feel glorious, glorious
I feel glorious, glorious

Comme je disais, chapitre sans gros événement, mais juste le fait de pouvoir enfin débriefer une victoire SAH QUEL PLAISIR, je viens de vider les couilles de Niki sur l'Indycar là :hap: Ca peut paraître assez "quelconque" pour un épisode anniversaire du 400e, mais je trouve que le simple fait qu'il gagne suffit :rire:

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