Jusqu’à dix minutes avant la publication du 10e je l’avais en P9, mais au dernier moment j’ai relu et je me suis dit que Bakou 2022 devait y être. J'avais rédigé 11 paragraphes et il fallait en caler que 10, au dernier moment c'est Bakou 2020 que j'ai tej mais ça se jouait à pas grand-chose avec Suzuka 2024 ou Bakou 2022

Je me suis inspiré des vrais top 10 de la F1 avec la narration de Will Buxton et assez souvent ils parlent des premiers points (pour Hakkinen ou Rosberg notamment je crois) alors ç’aurait été crédible, mais Bakou 2022 a un côté “caché” assez plaisant avec la première lutte Kofler-Vettel Par contre Bakou 2020 c’était jamais devant Spielberg dans ma tête, je sais pas vraiment pourquoi mais je trouvais ça moins héroïque et moins “love-story” Le coup du rookie 5e à la maison pour son premier GP national (et puis une Williams 5e après tout) j'ai toujours trouvé ça plus puissant

Hors-série : Top 10 Moments of Niki Kofler Brilliance

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#5 Hongrie 2021
Après une première saison correcte chez Williams, Niki Kofler fut recruté par Audi pour les débuts en Grand Prix de la marque aux anneaux en 2021. L’équipe avait annoncé sa volonté de bâtir pour l’avenir autour de l’autrichien mais le début d’année fut difficile pour lui. Il dût attendre la septième course de la saison, en France, pour inscrire son premier point de l’année et la comparaison face à un Nico Hülkenberg sur le déclin ne le flattait pas particulièrement. Alors que le grand public commençait tout doucement à émettre des doutes sur les capacités réelles du natif de Kitzbühel, il donna le coup d’envoi d’une fin de saison plus réussie sur l’exigeant Hungaroring, juste avant la trêve. Plaçant son Audi sur la septième place de la grille en profitant de problèmes touchant des voitures plus rapides, il signa sa meilleure qualification en F1. Aidé par une Audi dotée de beaucoup d’appui cette saison-là, il confirma ensuite son beau samedi avec un départ qui le verra se hisser au cinquième rang au premier virage, réalisant ensuite une course tout en contrôle. Mis sous pression par plusieurs pilotes, Kofler parvint à garder son sang-froid.
Les deux abandons de Pierre Gasly et Arjun Maini le hissèrent au quatrième rang, une place totalement inédite pour lui et pour son équipe. Oui mais voilà ; revenus après leurs problèmes de la veille, Max Verstappen et Daniel Ricciardo apparurent dans les rétroviseurs de l’Audi numéro 12. Pas intimidé par les noms et les capacités de dépassement de ses deux adversaires ni par la rapidité de leurs machines, l’autrichien lutta pour cette place comme pour sa vie et, alors que tout le monde le voyait déjà dépassé par la Red Bull et la Ferrari, toutes deux bien plus rapides, Kofler tint bon pendant près de vingt tours sans hésiter à défendre de manière agressive pour aller chercher une quatrième place de haut vol - son meilleur résultat en carrière jusqu’ici - au terme d’une course qui lui valut l’approbation de tout le paddock.

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#4 Canada 2023
Le Grand Prix du Canada est l’un des plus appréciés des pilotes et des fans et pour une bonne raison : la manche canadienne nous a parfois offert des classiques, parmi lesquels l’édition marathon de 2023, disputée dans des conditions dantesques. Le samedi, Niki Kofler, prétendant au titre surprise cette année-là, fut toutefois bien déçu par une élimination en Q2 provoquée par un crash de Charles Leclerc. Partir quatorzième sur la grille était une déconvenue et Kofler avait à coeur de rectifier le tir en course pour limiter les dégâts sur George Russell et Sebastian Vettel, qui l’avaient lâché au classement après ses deux abandons consécutifs.
Le lendemain, des trombes d’eau s’abattèrent sur Montréal, ce qui nous offrit l’une des courses sous la pluie les plus épiques de ces dernières années. Remonté dans les points à la faveur de dépassements pleins d’audaces comme celui effectué sur Mick Schumacher et Nyck de Vries au premier virage, l’Audi de l’autrichien s’engouffra dans les stands en même temps que la Ferrari de son bourreau de la veille. Dans la panique, les mécaniciens de la Scuderia relâchèrent le monégasque juste devant Kofler, déjà reparti de son stand. Le crash était inévitable et, tandis que Leclerc mettait pied à terre, l’autre voiture impliquée repassait aux stands dès le tour suivant pour récupérer un aileron avant, ce qui n’avait visiblement pas fait perdre son sens de l’ironie au principal intéressé.
Niki : P*****, c’est quoi ça ? On fait la course contre des amateurs ou quoi ?
Steven : Ferrari est coupable, ils ont fait un unsafe release, on transmet à la direction de course.
Niki : Oh, génial, ils vont payer 5 000 francs suisses à la FIA, justice sera rendue !
Quinzième à sa seconde sortie des stands au tour 24, l’autrichien bénéficia de la voiture de la sécurité puis du drapeau rouge brandi après le spectaculaire crash d’Ocon, Schumacher et Verstappen pour se replacer à proximité des leaders. Après une vague de changement de pneus bien négociée, Kofler se retrouva septième au moment où son rival et coéquipier Vettel commit une erreur au Mur des Champions.
Remonté à la quatrième place quelques tours plus tard, Kofler fut aux premières loges pour assister à l’immobilisation de son autre rival, George Russell, à quinze tours de la fin. Il s’offrit ensuite Ticktum et un surprenant Ráfaga pour prendre la tête de la course à dix tours de la fin. Venant à bout de quatre voitures de sécurité, d’un drapeau rouge et de trois arrêts aux stands, Niki Kofler franchit ainsi la ligne en vainqueur, plus de trois heures et demi après s’être élancé depuis la quatorzième place, pour signer l’une des victoires les plus iconiques de ces dix dernières années.

Hongrie 2021 c'était mention honorable chez moi, j'avais pas assez de souvenirs du GP du coup je l'ai pas mis dans les 8

Canada 2023 c'est logique, et j'avais bien confondu avec 2024 au niveau du spectacle

je trouvais ça moins héroïque

Sportivement peut-être, mais le coup du gars qui marque ses premiers points lors d'un week-end où il arrive au dernier moment, dans des conditions où beaucoup auraient déclarés forfait, bah j'ai trouvais ça hyper puissant et ça me semble vraiment inconcevable de pas le voir dans ce top

Qu'il soit derrière Autriche 2020 ok, et perso je l'ai peut-être mis trop haut, mais je suis quand même sous le choc de pas le voir là. Et pourtant je suis le gars qui a eu le plus de mal avec l'intrigue "Anna"

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#3 Monaco 2025
Tous ceux qui ont eu la chance d’y piloter vous le diront : tous les pilotes rêvent de gagner à Monaco. Et pour Niki Kofler, ce fut chose faite en cette édition de 2025 et d’une bien belle manière. Deuxième d’une édition 2024 disputée dans des conditions apocalyptiques, l’autrichien débarqua en Principauté avec la volonté d’enfin remporter une course en 2025 et, dès le samedi, il fit taire tout le monde. Avec l’un des tours les plus iconiques de l’Histoire sur une piste détrempée en qualification, tour qui lui valut des parallèles avec Ayrton Senna, Kofler prit la pole avec plus d’une seconde d’avance sur son plus proche poursuivant. Pour autant, le principal intéressé ne semblait pas impressionné à sa descente de voiture.
Journaliste : Niki, est-ce que vous réalisez que vous venez de faire un tour d’anthologie ?
Niki : Non, je ne sais pas si c’en est un…
Sa démonstration dans des conditions piégeuses avait mis tout le monde d’accord, mais il n’était pas question de s’arrêter là ; le lendemain, personne n’aperçut la Red Bull. Kofler ajouta ainsi le joyau de la couronne à son palmarès d'une bien belle manière pour dépasser Gerhard Berger et ainsi devenir le deuxième autrichien le plus victorieux en Grand Prix derrière le grand Niki Lauda ; pendant soixante-dix huit tours, il étala sa classe sur le Rocher, menant l'intégralité des tours, signant le meilleur tour en course et remportant l'épreuve. Au moment de franchir la ligne, il devint le sixième homme à réaliser un Grand Chelem à Monaco après Fangio, Stewart, Senna, Häkkinen et Schumacher. Une liste de très grands pilotes à n'en pas douter.

Je l'ai déjà dit, j'ai totalement occulté les qualifs en me focalisant sur les courses, j'ai pris que ça en compte dans mon classement, ce qui était très con La course est très bonne mais presque anecdotique au final, c'est bien la qualif qui est légendaire et en plus c'est la qualif la plus importante de l'année, donc oui c'est plus que logique de le voir dans le classement

Le 02 juillet 2020 à 10:35:48 DorotheaWierer a écrit :
Je l'ai déjà dit, j'ai totalement occulté les qualifs en me focalisant sur les courses, j'ai pris que ça en compte dans mon classement, ce qui était très con La course est très bonne mais presque anecdotique au final, c'est bien la qualif qui est légendaire et en plus c'est la qualif la plus importante de l'année, donc oui c'est plus que logique de le voir dans le classement

Ouais mais la course aussi est colossale (limite légendaire aussi), la stat du Grand Chelem à Monaco je savais pas que c'était aussi rare, mais 5 fois en 70 ans IRL c'est chaud

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#2 Belgique 2023
La trêve estivale est traditionnellement l’occasion pour certains gros transferts d’avoir lieu ; ce fut le cas en 2023, quand Niki Kofler arriva en Belgique avec un contrat fraîchement signé avec Red Bull pour la suite de sa carrière. Tombé en défaveur chez Audi à cause de sa rivalité avec Vettel, celui qui avait accompagné l’écurie depuis ses débuts avait toutefois une autre préoccupation : le titre de champion du monde.
Le week-end commença de la pire des manières du côté autrichien du garage, puisque le moteur Mercedes installé dans la voiture numéro 8 rendit l’âme dès le début des qualifications, obligeant son pilote à partir depuis la vingt-deuxième et dernière place. A ce stade, tout le monde imaginait déjà les dégâts comptables au championnat, mais Kofler ne partageait pas ce point de vue.
Se faufilant à travers le traditionnel carnage de La Source au départ le lendemain, le deuxième du championnat du monde gagna neuf places dans le premier secteur du premier tour, une performance remarquable qui lui permit d’envisager la suite sereinement. Bien aidé par une monoplace très rapide et le moteur le plus puissant du plateau, Kofnik escalada rapidement le classement pour se retrouver au sixième rang après seulement huit tours, une remontée extrêmement rapide, tout comme lui ; replacé à proximité des leaders par une nouvelle voiture de sécurité, il s’offra Ticktum puis son équipier Vettel, ralenti par des dégâts subis au départ. Après ça, l’innsbruckois se vit propulsé au second rang en battant les Renault grâce à un joli coup stratégique, avant de dépasser son ami et rival George Russell pour prendre la tête de la course. Pas inquiété sur les dix derniers tours, Niki Kofler réalisa là une performance de légende ; parti vingt-deuxième, il l’emporta à Spa, devenant le deuxième homme de l’Histoire à réaliser une telle prouesse, quarante ans après John Watson à Long Beach.
Niki : YEEEEEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSSS !!!! YEEEEEEEEEEEEEESSSSSSSSSSSSSSSSSS ! Je n’y crois pas, c’est incroyable...Qu’est-ce qui vient de se passer ?
Steven : C’est historique, Niki. Tout simplement fabuleux.
Niki : Voilà une démonstration qu’il ne faut jamais abandonner, les gars. Toujours se battre, c’est la clé. Ca finit par porter ses fruits à un moment ou un autre et ça fait du bien, je peux vous le dire.
Une performance remarquable à la hauteur du pilote qui l’a réalisée.

RDV en début de soirée pour le numéro 1 (quel suspens ) et les mentions honorables
Demain je vous parlerai d'un autre changement à propos de la saison 9 et dès samedi, rendez-vous pour le début de la saison

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#1 Autriche 2025
Les enjeux d’une course à domicile sont toujours très importants pour un pilote. Ca l’est encore plus quand vous êtes l’idole de votre pays et que vos compatriotes attendent depuis des années que vous l’emportiez sur votre sol. C’est le cas en Autriche, où Niki Kofler a manqué plusieurs fois la victoire à Spielberg, là où seul son homonyme Lauda l’a emporté, en 1984. Après des années d’attente et après deux victoires consécutives avec panache à Monaco et au Canada, la pression sur les épaules de Kaiser Niki était immense à l’abord de cette édition 2025. Victime d’un coup du sort en qualifications, le leader du championnat fut contraint de s’élancer depuis la treizième place sur la grille. Oui mais voilà : il en faut plus pour décourager un autrichien sur son sol.
A quatre-cent kilomètres de sa région d’origine, le tyrolien fut auteur d’un départ moyen, butant sur la Sauber de Nevil Wighels dans les premiers tours. Le ciel comprit donc qu’il devait donner un coup de pouce à l’enfant du pays et les gouttes de pluie tombant sur Spielberg permirent à Kofler de tirer son épingle du jeu. Pendant que certains pilotes prirent le pari de chausser des pneus intermédiaires, le pilote Red Bull resta en slicks et passa, en quelques tours, de la douzième à la cinquième puis à la première place, pour le plus grand bonheur d’un public acquis à sa cause.
La pluie cessa ensuite, confirmant donc le pari gagnant de ceux n’ayant pas effectué d’arrêt et offrant donc les commandes réelles du Grand Prix au pilote de vingt-six ans. Les conditions mi-humides mi-sèches eurent toutefois un effet désastreux sur lui puisque, après une vingtaine de tours d’une maîtrise déconcertante, Kofler commit une énorme erreur en sortant du virage 1 à trente tours de l’arrivée. Frôlant ce qui aurait été l’abandon le plus honteux de sa carrière, la star nationale reprit sa marche en avant ainsi que les commandes à Norris pour ne plus les lâcher. Pour sa sixième course sur le Red Bull Ring, le deuxième Niki rejoint le premier au palmarès de cette course ; au terme d’une course chanceuse mais maîtrisée, Kofler imita Lauda quarante-et-un ans plus tôt pour signer une victoire qui transforma ce pays de neuf millions d’habitants en fournaise le temps d’un après-midi. Un moment rempli d'émotions comme on les aime.

Mentions honorables :
SpoilAfficherMasquer(plus ou moins par ordre décroissant d’intérêt)
- Azerbaïdjan 2020, comme je disais c’était le 11e du top 10 très clairement. C’aurait été logique qu’il y soit, peut-être un peu trop d’ailleurs ce qui peut expliquer sa sortie
- Australie 2023, première course de la saison dans une incertitude globale après le changement de réglementation aéro ; Kofler arrive en ayant une pole et deux victoires à son actif et repart avec deux poles et trois victoires, en ayant dominé le week-end : pole, victoire avec quinze secondes d’avance sur Vettel et presque la totalité des tours menés. C’était ça ou l’Espagne, mais j’avoue que les 30 secondes d’avance en 55 tours en Espagne c’est trop vener, je pouvais pas passer à côté
- Canada 2024 ; début de course anonyme mais une Safety Car très chanceuse le hisse en tête de la course...Avant qu’il illustre qu’il n’est pas là que par chance, en contenant les assauts de Russell, Leclerc et surtout de Ráfaga en toute fin de course pour l’emporter et signer sa première victoire pour Red Bull. C’était ça ou le Japon la même année.
- Espagne 2022. Juste après Bakou, la pression s’accentue sur Niki et c’est à Barcelone qu’il répond, en battant Vettel en lutte directe pour la première fois avec des manoeuvres assez viriles. Après une bataille de quarante tours, il va signer son premier podium en F1. C’était ça ou Bakou la même année, mais comme les deux étaient semblables j'ai trouvé plus important le "première bataille Kofler-Vettel" que le "première victoire de Kofler face à Vettel".
- Bakou 2024, son premier podium avec Red Bull où, parti neuvième, il profite d’une voiture de sécurité pour se retrouver pas loin de la lutte pour le podium, podium qu'il obtient comme un grand face à Ricciardo et Russell qui ont pourtant une meilleure voiture et qui lui mettent une grosse pression dans les tous derniers tours.
- Abu Dhabi 2022 où il est huitième en entame de course et sixième à vingt tours de la fin avant d’entrer en mode tueur avec ses pneus tendres pour gagner quatre places en dix tours avant de se payer Ticktum à trois tours de la fin et le priver de sa première victoire.

Chose promise chose due, je me suis rendu compte cette semaine que j'avais oublié de parler d'une chose plutôt importante : le rythme de publication
Il y aura 57 épisodes cette saison et elle durera jusqu'au 14 novembre, soit un peu plus de quatre mois. C'est un beau total car si on compare, la saison 6 faisait 54 épisodes et elle n'a duré que 2 mois et demi...Mais les chapitres étaient (beaucoup plus courts)

Là j'ai décidé d'opter pour un format qui permet de "savourer" un peu plus les week-ends de course. Les week-ends de GP font 5000 ou 5500 mots la plupart du temps. C'est un nombre assez élevé : jusqu'à il y a une ou deux saisons c'était 3000 ou 3500 mots le week-end. Donc pour compenser ça, les GP seront plus espacés dans le temps. En gros vous n'aurez plus 3 GP (donc 3 double-épisodes) par semaine comme ç'aurait pu être le cas avant Je publierai la partie qualif le jour J et la partie course le jour J+1 (en double post si ça passe pas en un seul bloc, j'ai dû faire les coupures en plein milieu de course donc j'enchaînerai les deux blocs sans vous faire poireauter) et vous aurez 2 jours sans publication avant qu'on enchaîne

Ca permet de temporiser un peu car mon inspiration s'est bien calmée ces derniers temps et, au cours de la saison 8, je suis descendu en dessous des 100 épisodes de stock pour la première fois depuis le lancement de la story et je ne repasserai probablement jamais au-dessus Je suis en septembre 2027 niveau écriture, pour situer ; un peu moins de deux saisons d'avance. Confortable mais pas trop, surtout que je ne sais pas quelle sera ma cadence entre septembre 2020 et juillet 2021 entre stages et Erasmus. Donc vaut mieux assurer en temporisant de manière discrète comme ça sera le cas ici, plutôt que de devoir publier une fois par semaine ou par mois en me rendant compte que j'ai seulement 4 épisodes en stock

La différence ne sera pas spécialement palpable pour vous je pense, la seule différence c'est que le format "un épisode le lundi, un en milieu de semaine et un le samedi" va s'arrêter, tous les jours de la semaine seront mis à contribution désormais
Le planning détaillé de publication est disponible sur les pages 2 et 3 du tout nouveau doc Saison 9 : https://docs.google.com/document/d/1fGe-0yrPyRGHNur-jE8YITTTi5k4NKnZAZhZnEpT6O4/edit?usp=sharing

Vous pouvez aussi y découvrir le synopsis de la saison :
Le titre de champion du monde de Formule 1 est un rêve pour de nombreux enfants dans le monde entier. A l’âge adulte, rares sont ceux qui s’en approchent réellement et ceux qui l’obtiennent apparaissent comme des élus ; Niki Kofler aurait pu devenir l’un d’eux en 2025, deux ans après sa première chance. Malgré les événements sportifs et extra-sportifs délicats, Kofler semblait pendant longtemps être l’élu grâce à des performances époustouflantes mais il a dû s’incliner, battu ex-aequo par son grand rival et ami George Russell. Et comme si ça ne suffisait pas, les facettes politiques de la F1 et des désaccords en interne avec ses futurs patrons ont poussé Niki dans une direction : la sortie. En 2026, c’est en Indycar que NK fera usage de ses talents, un choix risqué pour un pilote qui s’approche de son apogée et que peu comprennent ; médias, confrères mais surtout proches ne cachent pas leur scepticisme. Au moment de commencer sa mission outre-Atlantique, le défi qui attend notre héros est de taille et la pression forte : ça tombe bien, c’est dans ces conditions qu’il se sublime généralement.

Rendez-vous demain à 19h pour le coup d'envoi de la 9e saison !

Fin du classement ultra propre et surtout logique

- Azerbaïdjan 2020, comme je disais c’était le 11e du top 10 très clairement. C’aurait été logique qu’il y soit, peut-être un peu trop d’ailleurs ce qui peut expliquer sa sortie

https://www.youtube.com/watch?v=DPdfuKXWr_4

Le plus grande indignité par contre, c'est que j'ai été le seul à réagir à ce top, tous les autres lecteurs ont visiblement pris une semaine de vacances

Le 03 juillet 2020 à 19:05:13 DorotheaWierer a écrit :
Fin du classement ultra propre et surtout logique

- Azerbaïdjan 2020, comme je disais c’était le 11e du top 10 très clairement. C’aurait été logique qu’il y soit, peut-être un peu trop d’ailleurs ce qui peut expliquer sa sortie

https://www.youtube.com/watch?v=DPdfuKXWr_4

Est-ce que, tel des étoiles dans le ciel, ce GP est entré en collision avec le mur du top 10 ?
(T'es le seul qui peut avoir la ref mais tu l'as peut-être pas, probablement pas même )

Le plus grande indignité par contre, c'est que j'ai été le seul à réagir à ce top, tous les autres lecteurs ont visiblement pris une semaine de vacances

Certes
Après tu me diras c'est un hors-série, lit qui veut, mais jav c'était un peu plus triste que ce que j'avais anticipé

Le 03 juillet 2020 à 19:16:18 Haryanto a écrit :

Le 03 juillet 2020 à 19:05:13 DorotheaWierer a écrit :
Fin du classement ultra propre et surtout logique

- Azerbaïdjan 2020, comme je disais c’était le 11e du top 10 très clairement. C’aurait été logique qu’il y soit, peut-être un peu trop d’ailleurs ce qui peut expliquer sa sortie

https://www.youtube.com/watch?v=DPdfuKXWr_4

Est-ce que, tel des étoiles dans le ciel, ce GP est entré en collision avec le mur du top 10 ?
(T'es le seul qui peut avoir la ref mais tu l'as peut-être pas, probablement pas même )

Je suis une brêle en anglais mais faudrait peut-être me respecter un peu

Tiens d'ailleurs, pour ceux qui passerait par là, lequel de ces deux sons est le meilleur ?
https://www.youtube.com/watch?v=p5Kg-fmDix8
https://www.youtube.com/watch?v=Wjlbf0hlLw4

Quoique vous répondiez, vous allez énerver l'un de nous deux Et si vous osez dire que les deux c'est de la merde, vous pouvez officiellement dire adieu à votre famille

Le 03 juillet 2020 à 20:00:22 DorotheaWierer a écrit :

Et si vous osez dire que les deux c'est de la merde, vous pouvez officiellement dire adieu à votre famille

Les orphelinats français :

Perso j'ai pas réagi parce que c'est comme les rediffs, c'est sympa mais comme techniquement c'est du déjà vu ça fait pas le même effet. Après je me souviens tellement peu de GP que je peux pas spécialement me prononcer sur la qualité d'un tel ou d'un autre (disons que si y a pas d'images pour moi, le souvenir est pas marquant )

Vivement le début de la nouvelle saison par contre

Le Drive de la story : https://drive.google.com/drive/folders/15s1cvZ3CSg7mPSjYqTr4WoQKXJGFKgYl?usp=sharing

Chapitre 1 (n°357) : Afterlife

Musique d’ambiance : https://www.youtube.com/watch?v=f4kqIruQcvQ

Johanna : J’étais enceinte de sept semaines et je comptais l’annoncer à Karl ce week-end…

Jeudi 27 novembre 2025, Schwarzach im Pongau
Je n’ai que quelques minutes pour me préparer à ce qui va arriver. Vous vous demandez sûrement ce qui va arriver et je vais vous l’expliquer avec des mots simples : Karl va perdre la tête. Il va vriller, je le sais, et il aura presque raison de le faire.
Je ne sais pas trop quoi faire ni comment m’y prendre et, alors que je réconforte Johanna, je suis en train de me demander comment je dois aborder la chose. Nous allons affronter une tempête et personne n’en sortira grandi.

Johanna est effondrée et c’est plus que logique de l’être. Croyez-moi. Parce que non seulement ce qu’elle vit est traumatique mais, en plus, il y a tout un tas de trucs derrière qui rendent cet événement encore plus difficile. J’ai déjà traversé ça pour Anna et la phrase de Johanna a fait monter les larmes dans mes yeux à vitesse grand V. Car non seulement mon meilleur ami vit une situation horrible mais aussi parce que ma plaie personnelle vient de se rouvrir à coups de couteau. Les flashbacks sont déjà revenus, je revois ces images tragiques ; l’annonce du gynécologue, l’arrivée à l’hôpital, l’accouchement, la réaction déshumanisée du personnel médical quand Anna est venue au monde, le moment fatidique où on l'a endormie pour toujours. C’était il y a un peu moins de six ans et pourtant il ne se passe pas un jour sans que j’y pense parce que personne ne mérite de vivre ça.

Ce n’est pas la seule source de regret, ici. Il y en a une que je vais devoir gérer : Karl a vingt-neuf ans et on peut presque dire que, depuis qu’il a vu le jour, il ne veut pas d’enfant. Il sait à quel point ses parents ont eu du mal à avoir un enfant ; les fausses couches, les problèmes d’ovulation, les doutes sur la fertilité : Walter et Nicole connaissent bien tout ça. Et même une fois que la graine a pris, rien n’est acquis et là encore, ses parents en savent quelque chose. Karl a bien failli mourir in utero et sa mère a eu besoin d’une semaine de surveillance intensive avant qu’on lui affirme qu’elle allait s’en sortir. Ca a généré des tensions au sein du couple, des fragilités que les couples normaux n’ont pas et que Karl a cru devoir assumer dès son plus jeune âge. Ca lui a coupé l’envie d’être père, parce qu’il est persuadé que c’est une mauvaise chose, que ça n’apporte que des problèmes et surtout parce qu’il garde des mauvais souvenirs du manque d’instinct paternel du gros Walter.

Pourtant, depuis plusieurs mois, je me suis mis en première ligne pour essayer de le convaincre que ce n’était pas une mauvaise chose mais surtout pour lui signaler qu’à l’inverse, Johanna ne s’imagine pas un seul instant vivre sans donner la vie. Il aurait pu la perdre s’il n’avait pas bougé de ses positions et, pour être honnête avec vous, je privilégiais ce scénario au départ tant la crainte de la parentalité était ancrée chez Karl. Au départ, je me suis dit qu’il n’y avait rien à faire pour le faire changer d’avis, je me voyais déjà récupérer un Karl célibataire et lui expliquer que c’est compliqué de faire tenir un couple debout quand on n’a pas la même vision de la famille mais, étonnamment, il a changé d’avis, probablement après avoir compris qu’il ne pouvait pas laisser passer une fille pareille pour une superstition un peu stupide.
Néanmoins, ces derniers mois, il avait fini par se faire à l’idée et on en rigolait. J’imaginais déjà le one-man show du premier changement de couche, le discours fataliste après la première nuit du bébé à la maison et tout un tas d’autres moments où il allait me soutenir qu’un enfant n’est rien d’autre qu’un truc qui respire, qui bouge et qui emmerde son monde. Mais jamais je n’aurai imaginé devoir l’aider à traverser ça.

Dans une réaction d’instinct, j’ai répondu à son message demandant des nouvelles en lui disant qu’il n’y avait rien de grave et j’imagine déjà la gueulante que je vais prendre quand il découvrira que ce n’est pas le cas mais je ne voulais pas le plonger dans une atmosphère aussi étouffante que celle dans laquelle nous nous trouvons.

Johanna : Comment est-ce que je vais lui dire ?
Niki : JE vais lui dire.
Lena : Désolé Niki mais je ne sais pas si c’est à toi de lui apprendre ça.
Niki : Tu imagines vraiment Johanna lui annoncer la nouvelle ? Tu as vu son état ? Elle ne va pas réussir, on le sait tous les trois. Je me dévoue, je vais lui dire avant qu’il ne mette les pieds ici. Ca sera mieux pour tout le monde.
Lena : C’est quelque chose d’intime, ça les regarde. On doit les laisser faire ça tous les deux.
Johanna : Niki, si tu te sens de le faire, ça me rendrait service…
Lena : Tu vas devoir l’affronter à un moment ou un autre, Johanna-
Niki : Mais je peux bien prendre la première balle. C’est celle qui fera le plus mal. Johanna n’a pas besoin de prendre cette balle et Karl s’en voudra, à froid, de lui avoir tiré dessus. Je sais comment il va réagir parce que je le connais par coeur, je connais aussi le sentiment d’injustice qu’il va ressentir parce que je l’ai déjà ressenti. Je me fous de ce qu’il va me dire, ça ne m’atteindra pas, en revanche si c’est Jo qui lui dit, elle gardera le souvenir du moment où elle lui aura annoncé et ça sera tout sauf un souvenir agréable.
Lena : Ce n’est pas à moi de décider, de toute façon...Tant que vous êtes tous les deux d’accord là-dessus, faites comme vous voulez.
Johanna : C’est peut-être mieux comme ça, oui. Merci beaucoup Niki.
Niki : Ne me dis pas merci, pour l’amour du ciel !

Pour ne rien vous cacher, je ne fais pas le fier. Je me suis proposé - presque imposé - pour être le gilet pare-balles mais je doute que le meilleur kevlar du monde suffise pour encaisser la fameuse balle que je vais prendre. Alors que je suis en train d’acheter des canettes pour les jumeaux au distributeur - les pauvres ne doivent pas comprendre grand-chose à ce qui se passe - et tandis que Lena est en train de me demander pour la huitième ou la neuvième fois si je suis sûr de moi, je reçois un message de Karl ; il vient d’arriver. Je prend la direction de la sortie, pour être là au moment où il va débarquer dans l’enceinte de l’hôpital.

Karl : Alors ?
Niki : Karl, écoute, il faut que je te dise un truc-
Karl : Quoi ? Il y a un problème ? C’est Johanna ?
Niki : Johanna va bien, ne t’en fais pas.
Karl : Alors quoi ?
Niki : Johanna voulait te faire une surprise demain, elle comptait t’annoncer quelque chose d’important-
Karl : Mais qu’est-ce que ça a voir avec son accident ? Tu me fais peur Niki, va droit au but, explique-moi !
Niki : Ce que tu vas entendre ne va pas te plaire, je sais, mais...Johanna était enceinte et elle a perdu le bébé, Karl.
Karl : Tu mens. C’est impossible, tu mens !
Niki : Je t’assure que non. Je suis désolé, mec, je ne sais pas quoi te dire d’autre.
Karl : Ce n’est pas possible...
Niki : Karl, attend ! Reviens !
Karl : Je n’aurai jamais dû vous écouter, j’étais sûr que ça arriverait !

Parmi toutes les réactions possibles, je n’imaginai certainement pas celle-là. Où est-il, le coq fier qui prétendait savoir ce qu’il entendrait au moment d’annoncer la nouvelle à son meilleur pote ? J’aimerai bien pouvoir me cacher en ce moment mais je n’ai pas le pouvoir d’invisibilité. Contrairement à ce que certains de mes plus fervents supporters pourraient penser, je n’ai d’ailleurs aucun pouvoir. Je suis un mec lambda, comme vous et moi, à partir du moment où vous me lâchez dans la nature. A l’instant présent, je ne suis qu’un tas d’atomes agglomérés et qui constituent une masse un peu difforme ; je suis sur le parking de cet hôpital de Schwarzach et je ne sais plus trop quoi faire.

Je n’avais pas beaucoup de cartes en main et, après avoir rattrapé Karl au pas de course, je n’ai pas eu beaucoup de temps pour essayer de lui expliquer. Peut-être aurai-je dû me coucher, peut-être aurai-je dû faire tapis, peut-être aurai-je dû jouer une autre carte mais je n’ai pas su le convaincre de rester. Je sais pertinemment que le forcer à rester n’avait rien de bon ; je devais le convaincre ou le laisser partir et c’est la deuxième solution qui a découlé de notre discussion en coup de vent alors qu’il retournait à sa voiture pour faire le trajet dans le sens inverse.
Certains diront certainement que c’est une faiblesse de ma part et que je ne suis qu’un imbécile mais une partie de moi n’a pas voulu trop tenter. Même si la réaction est lâche de sa part, je pense que vous pouvez comprendre tout autant que moi que Karl ait déserté plutôt que de s’armer pour ce qui va arriver. C’est une réaction d’instinct qu’il regrettera dans vingt minutes, une heure ou deux jours, mais il la regrettera. Il reviendra, il s’excusera et ils traverseront ça ensemble car ce n’est pas en étant chacun de son côté que la plaie se refermera. Mine de rien, je n’aurai certainement pas pensé qu’il partirait dans la seconde et cette lâcheté est assez difficile à encaisser.

Johanna : Alors ?
Niki : Hum...Karl ne va pas venir. Pas pour le moment.
Johanna : Qu’est-ce que tu veux dire ?
Niki : Il est reparti.
Lena : Quoi ?! Tu déconnes, j’espère ?
Niki : J’aimerai bien…
Lena : Pourquoi est-ce que tu l’as laissé faire ?
Niki : J’ai fait de mon mieux pour le retenir.
Lena : C’était bien la peine de vouloir lui annoncer…
Niki : Que je lui ai dit à la place de Jo ne change rien. Il serait parti quand même.
Lena : Niki, putain ! C’est ton meilleur pote, tu n’es pas censé le laisser faire des conneries comme ça !
Niki : J’ai fait ce que je pouvais faire. Je ne suis pas Superman.
Lena : Tu te fous de la gueule du monde…
Niki : Arrête de te donner en spectacle, Lena. Personne n’a besoin de ça en ce moment. J’ai fait ce que j’ai pu pour le retenir mais ça n’a pas suffi, c’est tout. Il n’y a pas besoin de tergiverser.
Johanna : Merci quand même, Niki. Je crois qu’il aurait réagi comme ça de toute façon, que ça soit toi, moi ou un médecin qui lui dise. Il fallait s’y attendre.
Lena : Il ne peut pas faire ce qu’il veut ! Karl a des responsabilités, c’est trop facile pour lui de dire qu’il ne veut pas traverser ça...A quoi est-ce qu’il joue, au juste ?
Niki : Je vais prendre l’air.

Il y a plusieurs éléments dans cette histoire qui ne m’aident pas vraiment. Je n’arrive pas vraiment à excuser ce que Karl a fait mais, étrangement, je n’arrive pas non plus à lui en vouloir. Je ne peux pas m’empêcher de repenser à ce que j’ai vécu, depuis tout à l’heure je refoule ces émotions qui sont revenues, ces flashbacks de ce que j’ai pensé sur le moment. Pour tout vous avouer, si mes jambes avaient pu supporter le poids de mon corps à cet instant, j’aurai probablement fait la même chose que lui.
Malgré tout, il y a un point que je souhaite clarifier : l’embryon est une petite chose fragile, vulnérable à tout un tas d’éléments et autant dire qu’un accident de la route est un élément très conséquent. Et puis, si je peux dire ça comme ça, on ne s’attache pas à un embryon ; Karl ignorait même qu’il était là et ils n’ont pas eu le temps d’avoir de réels plans pour cet enfant, ce qui permet, d’une certaine façon, d’encaisser ça plus facilement. Il n’y a pas encore eu de débat sur le prénom, le parrain, la couleur de la chambre, et caetera, et croyez-moi que ça joue dans le processus de deuil d’un bébé.
Ce n’est pas pour autant que je vais débarquer et dire “Franchement, les gars, vous abusez...J’ai traversé bien pire.”. Ce n’est pas mon genre. Mais je tenais juste à clarifier quelque chose que j’ai en tête depuis que Johanna m’a annoncé la nouvelle car ça me parasite l’esprit d’avoir un taux en tête, quinze pourcents, celui-ci étant le nombre de fausses couches au cours du premier trimestre ; c’est un risque auquel tous les couples qui veulent avoir un enfant s’exposent, normalement.

Là où je me désolidarise le plus de l’attitude de mon meilleur pote, c’est probablement qu’il n’ait pas pensé à Johanna ; même si elle en ressort indemne à titre personnel, elle vient malgré tout de vivre une journée d'enfer et je trouve assez bas de la part de Karl de ne pas s’inquiéter de son sort. Alors que je suis assis à l’une des tables installées sur le parvis de l’hôpital, en train de ressentir la pleine puissance du froid glacial du Pongau, Lena et les jumeaux viennent me rejoindre. Lena leur demande d’aller jouer à quelques mètres de nous et elle vient s’asseoir à côté de moi.

Niki : Si tu es venue pour la deuxième partie du spectacle, tu peux retourner à l’intérieur.
Lena : Je viens pour avoir des réponses. Qu’est-ce qui s’est passé ? Comment est-ce qu’il a réagi, sur le moment ?
Niki : Mal, tu t’en doutes…
Lena : Qu’est-ce que tu as lu sur son visage ?
Niki : De la terreur. Il était en train de se demander pourquoi j’avais l’air si abattu alors que je venais de lui dire “Johanna va bien” et, d’un coup, j’ai l’impression de l’avoir frappé avec une massue.
Lena : Tu n’as vraiment rien pu faire pour qu’il reste ?
Niki : J’aurai pu être plus persévérant, plus déterminé. J’aurai pu. Mais je n’ai pas su l’être.
Lena : Pourquoi ?
Niki : Parce que je venais de lire la détresse dans le regard de mon meilleur pote. En deux dixièmes de seconde j’ai vu les larmes monter dans ses yeux. On ne peut rien faire quand on voit ça, ça m’a fusillé. Je ne pouvais pas l’attraper par le bras et l’obliger à rester parce que le type qui se tenait en face de moi venait de cogiter. Il venait de revivre tous les moments d’horreur qu’il a vécu depuis qu’il est sur cette foutue planète et je pense qu’aucun discours n’aurait pu le convaincre de rester. Il a besoin d’être seul et, même si Johanna a besoin de lui, je pense qu’il vaut mieux qu’il s’éloigne un moment pour ensuite revenir, même si ça prend vingt-quatre heures.
Lena : Je suis désolée pour tout à l’heure. Je me suis emportée, je n’aurai pas dû. C’est juste que ça me rend folle, de voir qu’il réagit comme ça. Mais après tout, si tu dis que sa réaction n’a rien d’inhumain, tu dois avoir raison...J’ai envie de pleurer toutes les larmes de mon corps alors je n’imagine pas ce que ça doit être pour toi ou pour eux. Tu n’as pas besoin de ça, toi aussi tu dois avoir du mal à vivre cette histoire.
Niki : Un peu. Mais je laisse mes états d’âme de côté, ce n’est pas le moment de me replonger dans le passé et de regretter tout ce qui m’est arrivé. Je ferai le point plus tard, pour l’instant j’ai une espèce d’idiot à aller récupérer et il faut qu’on soit là pour Jo.
Lena : Je n’arrive pas à croire qu’elle n’en veuille pas à Karl. Elle m’épate. Elle fait front malgré tout ce qui lui arrive-
Niki : Mais ça serait encore mieux si Karl était là.
Lena : A qui le dis-tu ? Je ne veux pas revenir sur ce terrain mais, s’il y’en a un qui peut le faire revenir, c’est toi.

Wallah j'ai coupé la musique sinon j'étais bon pour pleurer dans mon lit

En vrai je comprends l'attitude de Karl, et Lena elle mérite un bon gros coup de tonfa dans l'arrière du crâne cette conne

Le 05 juillet 2020 à 01:10:46 [-Monarch-] a écrit :
Wallah j'ai coupé la musique sinon j'étais bon pour pleurer dans mon lit

C'était le but

L'Autriche nous a proposé du divertissement ajd, ça tombe bien ça fait 2 ans que c'est le cas ici

Up + teaser de l'épisode de demain...Bah j'en suis giga déçu