Le 07 avril 2020 à 13:19:59 DorotheaWierer a écrit :

Le 07 avril 2020 à 13:05:17 Haryanto a écrit :

Le 07 avril 2020 à 11:23:39 DorotheaWierer a écrit :

Lena : Allez, bon courage chéri. Et n’oublie pas...

Niki : Pas de virulence envers les médias, j’ai compris…
Lena : Bon garçon.
Niki : Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes ma conseillère communication, tu sais. Je suis grand.
Lena : Mais tu as bien besoin d’aide dans ce domaine alors accepte le coup de main que je te donne.
Niki : Je serai carré. Enfin je vais essayer…

https://youtu.be/sBQDMsBGHmE?t=295

Franchement, elle me casse de plus en plus les couilles cette Lena

Tu chipotes

Non mais franchement à chaque fois qu'elle est évoquée, j'ai l'impression que c'est pour faire sa chieuse, la meuf autoritaire et Niki il l'écoute trop comme un bon toutou Et quand Niki veut détendre l'atmosphère par des blagues, elle a l'air très froide, j'ai vraiment envie de la claquer (mais on frappe pas les femmes, donc je vais aller en foutre une à Niki).

Le peuple (enfin moi) réclame Julia-Anna ou Carmen

Mais encore ?

https://fr.wiktionary.org/wiki/saturnin

J'ai cru au début que t'utilisais encore un mot savant pour parler d'une déception qui a eu lieu le samedi (saturnine, ça commence par satur, comme saturday, je pensais du coup que c'était un adjectif pour désigner un truc s'étant passé un samedi). Mais en fait non, ta phrase veut juste rien dire, à part si t'essaye de nous faire comprendre que Sérgio avait la chiasse ou un truc du genre (ou alors ya un sous-entendu de génie que seul toi peut comprendre)

Euh non on réclame pas Julia-Anna ou Carmen donc osef

Moi j'attends toujours le retour de Naima

Le 07 avril 2020 à 16:11:01 Wazzathecaptain a écrit :
Moi j'attends toujours le retour de Naima

Ça c'est ce qu'on appelle un bon gars

Le 07 avril 2020 à 16:11:01 Wazzathecaptain a écrit :
Moi j'attends toujours le retour de Naima

AH OUI OUI OUI

Rendez-vous demain vers 19h pour le GP d'Azerbaïdjan, là où Niki avait déroché son premier podium pour Red Bull l'an dernier

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

2025 (S8), Chapitre 10 (n°321) : Première faiblesse

Vendredi 2 mai 2025, Circuit urbain de Bakou, Bakou
En arrivant en Azerbaïdjan ce jeudi, je suis seul. Lena ne fait pas le voyage car elle a été invitée à l'un de ces ridicules "week-end entre filles" par une de ses amies, Stefan reste aux côtés de sa femme Sarah qui est alitée depuis le début de semaine et les jumeaux sont restés en Suisse car je n'ai pas prévu de leur faire visiter tous les pays du monde avant leurs douze ans. Je n’ai plus été seul sur un circuit depuis pas mal de temps et c'est une sensation un peu étrange, mais ça m’a permis d’être un peu plus libre de mes mouvements hier. J’ai pu accorder une interview à la télé italienne et une à la télé belge et j’ai pu discuter un peu avec mes camarades de jeu, notamment mon dauphin Nyck de Vries, avec qui j’ai fait le trackwalk. Je fais rarement cette reconnaissance en temps normal car j'estime que c'est une perte de temps, néanmoins je la fais automatiquement sur les circuits urbains pour déceler les moindres détails, les aspérités de la piste, les vibreurs un peu agressifs, les plaques d’égoût, les lignes blanches si jamais il pleut, et ainsi de suite.

En essais libres ce vendredi, tout ne se passe pas comme prévu ; notre voiture ne se comporte pas comme on le souhaiterait. On l’a vu avec Ferrari, qui était à la rue en course en Turquie le week-end dernier, un grain de sable et vous pouvez vous retrouver bien plus loin que d’ordinaire. Après des FP1 compliqués que Sérgio a bouclé au onzième rang et moi au quinzième, j’essaie d’enclencher en libres 2 en mettant le paquet pour voir s’il y a quelque chose d’envisageable mais le verdict est peu flatteur. Après quarante-cinq minutes, je me retrouve dans la barrière au virage 12, tout en haut de la section du château. Le côté droit de la voiture a morflé et, en plus de passer pour un crétin, je perd beaucoup de roulage, un roulage qui m’aurait été utile pour la suite du week-end. Lors du débriefing du vendredi soir, l’ambiance est morose dans la pièce. Sérgio m’a ouvert ses données, j’ai fait de même, on a tout mis en commun et le problème est que l’on a les mêmes difficultés et que rien ne semble pouvoir les résoudre. Si le développement général de la RB21 semble satisfaisant et si mon pari fou de prendre sa conception "en charge" semble avoir payé car notre voiture semble plus rapide et plus régulière que la RB20, il reste toujours des circuits comme Bakou où on ne peut pas tout expliquer…
Il faut concéder que, ce week-end, ce n’est pas pour nous. Il va falloir faire de notre mieux et franchir la ligne aussi haut que possible, mais ça ne sera certainement pas P1 et P2 pour nous mais plutôt P11 et P12, je pense.

Dimanche 4 mai 2025, Circuit urbain de Bakou, Bakou
Sac de noeuds. Voilà comment je résumerai notre situation. Je ne m’attarderai pas à résumer la qualification d’hier car elle était ordinaire et que les qualifications ordinaires n’ont que peu d’intérêt, d’autant plus que la mienne n’a duré que trois quart d’heure. Je suis sorti dès Q2, douzième temps en poche, pendant que Sérgio a pris un dix-huitième temps qui le pousse encore un peu plus au fond après son entame de saison cauchemardesque.

Grille de départ :
1 Ráfaga (AUD) 2 Verstappen (AUD)
3 de Vries (MCL) 4 Russell (MCL)
5 Ticktum (REN) 6 Ocon (FER)
7 Leclerc (FER) 8 Gasly (AMR)
9 Zoranović (AMR) 10 Popfer (SAU)
11 Norris (HAA) 12 Kofler (RBR)
13 Vandoorne (REN) 14 Sigthórsson (HAA)
15 Wighels (SAU) 16 Antiochus (DAL)
17 Ghiotto (DAL) 18 Sette Câmara (RBR)
19 Gelael (CHR) 20 Zhou (CHR)

Personne au sein de l’équipe ne sait expliquer pourquoi on n’y arrive pas. Tout ce qu’on espère, c’est que ça ne soit que le temps d’une course, mais se battre pour des places hors du top 10 n’est certainement pas le genre de trucs qui m’attire dans ce métier ; à l’amorce de cette course - et pour la première fois de la saison - je n’ai pas vraiment la motivation. Je suis remonté de plus loin à Bahreïn mais les conditions étaient différentes, ici j’ai l’impression qu’on nous a collé une voiture qui ne tient pas la route, c’est donc très difficile d’en faire quoi que ce soit.

A l’extinction des feux, je me retrouve entre Norris et Vandoorne, ce qui me permet de dissiper un peu l’angoisse que j’ai lorsque je pars en peloton car je connais la globale propreté de ces deux gars lors des départs. Malgré une petite touchette avec Lando au virage 2, rien de bien inquiétant, je continue donc mon bonhomme de chemin mais le rythme n’est vraiment pas avec moi. Ici comme en Turquie, tout le monde ou presque fera deux arrêts et, cette fois, compte tenu de ma difficulté à garder la voiture sur la piste, je ne vais pas m’embêter avec des gommes trop usées et je vais opter pour la facilité de la stratégie à deux arrêts. Cela veut dire que je me bat presque à la régulière avec mes adversaires en piste ; ça enlève des épines des pieds des stratèges mais ça ne fait en rien mes affaires : si je veux une récompense, je vais devoir aller la chercher sur l'asphalte.

Hormis le dépassement de Vandoorne sur ma Red Bull en entame de course, rien de bien intéressant ne se déroule, je roule en peloton avec les Haas et les Sauber, signe que rien ne va ce week-end. Les leaders sont déjà partis au loin, il va être difficile pour moi d’envisager quoi que ce soit et ça rend la tâche compliquée.
La section où je suis le plus en difficulté, c’est les S situés au début de l’interminable ligne droite ; obligé de lever le pied une fraction de seconde pour m’assurer de passer le virage en vie, j’y sacrifie du temps précieux dans la pleine charge et c’est assurément ce qui me ralentit le plus mais je n’ai pas d’autre choix que de faire avec car, si je plante l’accélérateur à chaque fois à cet endroit, je ne parcourrai pas l’intégralité des tours.

Dans une tentative désespérée de stratégie, j’ai choisi de tenter un undercut qui me voit rentrer dans les stands après seulement dix tours. Je suis donc dernier pendant quelques tours avec une piste claire, l’occasion pour moi de m’extraire du groupe où je me situais, comme je l’avais fait grâce à la voiture de sécurité à Istanbul. Le problème c’est que, quand rien ne va, rien ne va : c’est dans cet espace entre mon arrêt et celui des autres que Gelael décide de se planter dans le mur au virage 3, déclenchant la sortie de la voiture de sécurité et officiellement la fin de ma course : me voilà avant-dernier car tous les autres parviennent à rentrer sans problème, la majorité des “double-stack” étant exécutés à la perfection à l’exception près des Ferrari et des Dallara, qui perdent gros dans la manoeuvre. C’est d’ailleurs l’erreur de la petite Scuderia qui m’évite le statut de lanterne rouge, puisqu’Antiochus ressort derrière moi de justesse.

Ma fin de course n’est rien d’autre qu’une promenade ; dépasser Zhou, Ghiotto et les autres me ferait perdre un temps qui rendrait impossible toute remontée, cette hypothèse étant déjà fortement compromise par mon manque de rythme. Après avoir eu la peau de Luca, je me fais toutefois une grosse frayeur en tapant l’arrière-droit au virage 15. Pas de gros dégât hormis la crevaison consécutive au contact, crevaison qui compromet encore plus ma course à tel point que je demande à abandonner, ce que l’écurie refuse pour pouvoir récolter un maximum de données et essayer de comprendre l’origine de notre calvaire.

Notre calvaire ou plutôt mon calvaire car, à dix tours du but, Sérgio part à la faute au virage 7, qui précède la section du château, mettant un terme à une terne course dont il n’occupait que la treizième place. Je franchis pour ma part la ligne à une anonyme quinzième place, après avoir de nouveau dépassé les Dallara après mon erreur et mon arrêt anticipé, mais sans toutefois parvenir à devancer Zhou...C’est dire.

Richard : Course terminée. Désolé pour ce week-end Niki, merci d’avoir fait ton maximum quand même.
Niki : Désolé pour l’erreur les gars, j’imagine qu’il vaut mieux que tout arrive le même jour et qu’on passe à autre chose. Course de m****.
Richard : Ouais. Je n’aurai pas dit mieux. Ce n’était pas notre week-end. On reviendra plus forts.

Classement final du Grand Prix :
1 Verstappen (Audi)
2 Ráfaga (Audi)
3 Russell (McLaren)
4 Ticktum (Renault)
5 Leclerc (Ferrari)
6 de Vries (McLaren)
7 Vandoorne (Renault)
8 Gasly (Aston Martin)
9 Wighels (Sauber)
10 Pöpfer (Sauber)
…
15 Kofler (Red Bull)
…
DNF Sette Câmara (Red Bull)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

Journaliste : Niki, course difficile pour vous aujourd’hui. On avait l’impression que rien n’allait, était-ce uniquement une impression ou est-ce que c’est proche de la vérité ?
Niki : Non, vous avez raison, rien n’allait. C’était juste une course à oublier, on savait que ce week-end était déjà pourri mais tout a été raté, le rythme n'était pas là à la base et on a réussi à faire encore pire que ce que les simulations prévoyaient pour nous. Sérgio a fait une erreur, j'en ai fait une aussi plus une en essais libres, je crois qu'il n'y a pas que la voiture qui n'était pas en forme ce week-end. Je ne sais plus à quand remonte la dernière fois que j'ai été aussi déçu de mon week-end, mais celui-ci était extrêmement décevant sur tous les fronts. On a fait toutes les erreurs en même temps, dans un certain sens c’est bien car ce n’est pas comme si on avait perdu deux gros résultats, ici on en a perdu un seul. Quitte à faire n’importe quoi, autant que ça soit sur ce week-end où on n’a pas su cerner les difficultés de la voiture pour les résoudre.
Journaliste : Le plus dur commence maintenant, on imagine ?
Niki : Ouais, il va falloir une petite remise en question. J’étais sur mon petit nuage depuis le début de saison mais maintenant ça s’est évaporé, c’est l’heure de commencer à s’interroger, savoir ce qu’on va donner sur l’ensemble de la saison. Il y avait déjà quelques interrogations par rapport aux problèmes que rencontre Sérgio, maintenant il va falloir s’y pencher un peu plus pour reprendre la marche en avant. Ce n’est pas la fin du monde, c’est un week-end sans comme tout le monde peut en avoir mais, étant donné qu’on est bien placés aux deux championnats, il va falloir éviter que ça se reproduise pour conserver nos chances.
Journaliste : Tous vos adversaires ont recollé à l’issue de cette course et un top 5 composé de vous, des McLaren et des Audi se dégage mais peine à se départager. Quelle est l’analyse que vous faites de la situation ?
Niki : Je ne les appellerai pas mes adversaires. Ils boxent dans une autre catégorie, il se trouve que je me retrouve à me battre avec eux parfois mais, en rythme pur, ils sont bien devant nous et ça se voit le samedi. Leur retour était à prévoir, j’étais à plein régime depuis le début de saison et je maximisais les résultats, ce qu’ils ne faisaient pas, alors ça ne m’étonne pas qu’ils reviennent. Maintenant j’espère que j’aurai autre chose à offrir que ce genre de courses car j’aimerai autant avoir l’opportunité de me battre.

Après ce week-end pourri, je vais prendre la direction de l’Autriche où je courrai dimanche prochain pour la World Run de l’association Wings For Life. Parce que on a tendance à l’oublier après une course aussi anonyme, mais Red Bull donne des ailes.

Le titre de Kofler c'est pas pour tout de suite on dirait

Le 09 avril 2020 à 19:10:56 [-Monarch-] a écrit :
Le titre de Kofler c'est pas pour tout de suite on dirait

Et dire que j'ai réussi à vous duper en faisant croire que Niki avait un casque rouge au début de sa carrière parce qu'il est autrichien...En fait c'est un hommage caché au Stade Rennais ma gueule PAS DE TITRE DEPUIS 1970 NIKI

Un peu de galère pour Niki, on apprécie toujours

C'est quand même con que Yann Ehrlacher ait toujours 0 point vu le temps qu'il passe en tête

Le 09 avril 2020 à 23:55:12 DorotheaWierer a écrit :
Un peu de galère pour Niki, on apprécie toujours

C'est quand même con que Yann Ehrlacher ait toujours 0 point vu le temps qu'il passe en tête

Driver of the Day lors des 4 premières courses, que demande le peuple ?

RDV vers 18h pour la suite

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

2025 (S8), Chapitre 11 (n°322) : Espoir(s)

Samedi 10 mai 2025, Rechnitz
J’entre dans une phase de mon année où chaque instant doit être optimisé, pourtant je n’ai pas encore le sentiment d’être débordé. Entre deux visites à Milton Keynes et Le Luc, je parviens étonnamment à trouver le temps de profiter des personnes et des choses que j’aime ; Lena, bien sûr, mes enfants, mes parents, Karl, me voici même arrivé sur un circuit de karting !
Je connais bien le circuit de Rechnitz, j’y ai piloté un nombre incalculable de fois bien que le lieu soit situé à la frontière hongroise et donc très loin de chez moi. Rechnitz fait partie des cinq circuits de karting où j’ai fait mes gammes dans le championnat national et c’est mon préféré après l’autre tracé autrichien de Bruck an der Leitha - ces deux pistes étant bien supérieures aux trois autres situées en Hongrie, en Italie et en Slovénie - mais je ne suis pas ici pour retrouver l’adrénaline des GoKart. Enfin pas tout à fait. Je suis venu prendre des nouvelles des jeunes de la Sophiakademie, qui sont engagés en karting à l’échelle nationale ou européenne. Nous sommes encore tôt dans la saison, Rechnitz est le deuxième des cinq rendez-vous de l’année, mais je me dis que c’est probablement la seule occasion que j’aurai d’assister à une course cette année alors je l’ai saisie. C’est pour moi l’occasion de réaliser le rêve de cinq de ces sept jeunes qui courent ce week-end en leur permettant d’enfin me rencontrer, de pouvoir me demander un autographe, de me poser des questions, et caetera.

Ma venue a deux raisons ; non seulement je veux voir comment Werner gère ces garçons, mais le propriétaire du complexe de Rechnitz m’a fait une proposition que je pouvais difficilement refuser : c’est le fils du type qui gérait le circuit à l’époque où j’étais en compétition alors je le connais assez bien, il m’a dit “Écoute, j’ai une idée : pourquoi est-ce que tu n’amènerais pas tes enfants pour qu’ils découvrent le karting sur un vrai tracé ?” et j’avoue que je n’ai pas su dire non. A la question “Est-ce que tu feras tout pour que tes enfants suivent la même voie que toi ?”, je répondrai non, en revanche si vous me demandez “Vas-tu essayer de leur faire apprécier le kart ?”, la réponse est oui. Si l’un, l’autre ou les deux de mes enfants vient me voir en me disant qu’il a horreur de ça, alors j’arrêterai sans trop forcer, en revanche si je vois que mes enfants s’amusent en karting, ça ne me dérangera pas du tout de les voir poursuivre. A vrai dire, j’ai même un peu envie de ça, dans ma tête ; passer de l’autre côté, une fois que j’aurai raccroché, et devenir un “racing dad” comme Carlos Sainz, Jos Verstappen ou Jan Magnussen. C’est quelque chose qui serait cool, c’est sûr, mais si je vois que la mayonnaise ne prend pas, tant pis, du moment qu’ils font un truc respectable de leur vie et que ça leur plaît.

Avec une douzaine d’autres gamins qui ont à peu près le même âge qu’eux, les jumeaux ont donc effectué leur première sortie en karting ; je ne vais pas vous mentir, j’attendais ce moment avec impatience ! Pour un parent normal, voir son enfant marcher, parler, aller à son premier jour d’école et ainsi de suite sont des moments inoubliables mais, pour tout vous dire, hormis le premier “Papa”, rien ne battra mon émotion au moment où j’ai posé avec mes gamins casqués pour la photo. Il n’y a même pas réellement de mots pour décrire ma fierté en voyant Adrian et Isabel faire leurs premiers tours.

Pour en revenir à mon rôle plus officiel de directeur non éxécutif de l’académie, je n’ai pu assister qu’aux essais libres et aux qualifications, les trois courses ayant bien évidemment lieu le dimanche, mais revenir aux racines avec ces Rotax qui font des bruits de pétrolette, ces gamins qui essaient de trouver leurs marques, tout ça, j’avoue que ça m’a remémoré les souvenirs d’il y a vingt ans, quand je débutais tout juste en karting. Ma première inscription à un championnat remonte à 2005 et, même s’il a fallu attendre 2008 pour que je découvre Reichnitz et le championnat national, c’est assez cool que mes enfants fassent de même tout juste vingt après.

Dimanche 11 mai 2025, Vienne
Encore un peu émoustillé de mes émotions de la veille, me voilà atterri aujourd’hui à Vienne, en compagnie de Lena et des enfants, pour la Wings For Life World Run. Je sais ce que vous vous dites ; “Mais, Niki, tu nous barbes avec ça, mais qu’est-ce que c’est ?”. La World Run, c’est une course organisée tout autour du monde - merci Shakespeare - de manière simultanée, pour le compte de l’association Wings For Life, co-fondée par Monsieur Dietrich Mateschitz. L’association finance la recherche pour mieux guérir les gens accidentés et blessés au niveau de la moëlle épinière comme les paraplégiques, par exemple. C’est pour cela que j’accorde une grande importance à cette association ; non seulement elle est l’idée - en partie - de mon boss mais, en plus, le sujet me tient à coeur depuis l’accident de Karl et Sophia. Je valide d’ailleurs tout à fait la devise de la course : Courir pour ceux qui ne le peuvent pas.
Maintenant, ce qui fait de la World Run une course particulière, c’est son format : vous courrez mais sans savoir pendant combien de temps ni sur quelle distance. Le principe est que vous devez continuer à avancer jusqu’à ce qu’une voiture, la “Catcher Car”, ne vous rattrape. La Catcher Car part trente minutes après les coureurs et roule d’abord à 14km/h avant d’augmenter sa vitesse d'un km/h toutes les trente minutes pour atteindre sa vitesse maximale de 26km/h après trois heures et demie d’épreuve. La course est disputée à douze endroits dans le monde ce qui fait qu’elle débute en pleine nuit à Melbourne et en fin de matinée à Sunrise en Floride. Si vous n’êtes pas dans l’un des douze lieux, vous pouvez toujours participer à l’App Run en installant l’application sur votre téléphone, celle-ci vous avertissant quand la Catcher Car virtuelle vous a rattrapé. Toujours est-il que, pour les douze lieux "officiels", un vainqueur local - le dernier coureur rattrapé par la voiture - de chaque sexe est désigné et, en regroupant les données de chaque coureur, un vainqueur global l’emporte à l’échelle de la planète. Pour donner un ordre d’idée, le gagnant chez les hommes l’an dernier a parcouru soixante-sept kilomètres et couru pendant plus de quatre heures tandis que, chez les femmes, la dernière survivante a tenu près de cinquante-six bornes avant d’être rattrapée. On est bien au-delà des distances du footing matinal et les mecs qui visent la victoire dans ce genre de course font probablement partie des tarés qui font des ultra-trails ou des épreuves dans le genre.

Le format de cette course peut sembler complexe, je vous invite à vous renseigner par vous-même si mes explications ne suffisent pas, mais j’adore ce concept de courir littéralement contre la montre. Je fais déjà ça très régulièrement en tant que pilote mais avoir recours à mes jambes dans cette bataille fait que cette course m’a toujours intéressé depuis que j’ai fait du running mon principal entraînement il y a quelques années.
Je n’ai pas réellement d’objectif car il est difficile d’évaluer la performance que vous pouvez faire à cause du format qu’on ne voit nulle part ailleurs, mon but sera simplement de courir sans me griller pour m’assurer de faire la plus grande distance possible. Je me dis que faire plus d’un semi-marathon est un objectif raisonnable mais qui me conviendrait déjà. Je me suis engagé à donner 2 000€ à Wings For Life pour chaque kilomètre que je parcourrai alors ça rajoute encore un peu plus d'enjeu.

Le départ est donné à treize heures et il est important, dans ce genre de courses, de partir doucement. D’ordinaire, je cours accompagné, que ça soit avec Stefan ou avec des confrères pilotes, mais je suis seul pour cette fois. Je n’ai pas voulu d'un sparring partner histoire de ne pas faire ralentir quelqu’un ou de ne pas ralentir pour quelqu’un. Dans ce genre de situations, vous avez tendance à toujours vouloir courir avec vos partenaires or, ici, l’objectif est de résister le plus longtemps possible alors il serait dommage de limiter sa performance en attendant le camarade.

Je ne sais pas vraiment comment vous conter cette épreuve, sinon en vous disant que j’y ai pris du plaisir dans la douleur, comme tous les participants. Quand la Catcher Car vous dépasse, vous n’êtes pas déçu, vous vous contentez de sautiller ou de saluer le conducteur de la voiture, vous vous dites que vous avez fait de votre mieux et c’est comme ça. Je venais ici sans objectif, bien évidemment je ne me suis jamais mis en tête de concurrencer les cadors mondiaux qui font ce genre de courses plusieurs fois dans l’année et qui ne font que ça mais j’ai quand même dépassé mes attentes en parcourant 29.49 kilomètres. Parmi les 90 000 participants mondiaux, je faisais partie des 7 000 derniers, terminant 774ème de la course de Vienne. Je ne m’attendais pas à un résultat de la sorte, c’est certain, et j’ai déjà mes objectifs de l’an prochain : dépasser les trente kilomètres - ça paraît facile vu la distance que j'ai couru cette année - et atteindre le top 5 000 mondial, ce qui constitue un objectif d’un autre stade car celui-ci nécessitait de parcourir près de trente-trois kilomètres cette année. Le vainqueur mondial de ce cru 2025, le russe Evgeniy Gagulyan, a tenu 66.25 bornes, une performance dans la moyenne des années précédentes qu’il a réalisé à Zadar en Croatie.

Le soir même, le corps encore tétanisé par ma course, je partage mon expérience pour faire passer deux messages ; le premier, question de sponsoring, pour saluer l’initiative de Red Bull, le second pour inciter les gens à donner pour la fondation Wings For Life. Pour ma part, j'ai donc donné un peu plus de 58 000€ à l'association et je n'attends évidemment pas de tout le monde un geste similaire, mais un don reste un don peu importe le montant. Ce n’est qu’après avoir posté la photo de ma tête post-élimination que j’ai découvert, agréablement surpris, que je ne suis pas le seul pilote du plateau 2025 à avoir participé à la course ; Sven Sigthórsson a parcouru une distance très honnête de 27.35 kilomètres, toujours à Zadar, tandis qu’Arturo Ráfaga a participé à l’aide de l’application depuis Milan, réalisant 22.04 kilomètres. Je n'en attendais pas moins d'un type simple et bienveillant comme Sven, mais savoir qu'Arturo a participé est une nouvelle aussi surprenante qu'agréable, preuve que le plus grand des imbéciles est capable de faire des bonnes actions quand il le faut.

Je mise sur Sigthorsson

Demain c'est le GP d'Espagne et, en plein week-end de Pâques, on est en droit de se poser la question : quelles emmerdes Niki trouvera-t-il dans son jardin cette fois ?
Réponse vers 18h

AYAAAAA Nolan qui a trouvé une utilité à Sigthorsson

Sondage : qui sera le héros de la prochaine story de Nolan ?

- Niki Kofler (il serait temps qu'il ait une story à son effigie quand même)
- Isabel Kofler
- Adrian Kofler
- Sven Sigthorsson (hypothèse à ne pas négliger vu son rôle dans l'épisode du jour )

Niki

Le 13 avril 2020 à 00:57:21 Haryanto a écrit :
Demain c'est le GP d'Espagne et, en plein week-end de Pâques, on est en droit de se poser la question : quelles emmerdes Niki trouvera-t-il dans son jardin cette fois ?
Réponse vers 18h

Gabi va lui reprocher d'initier les jumeaux au kart, déclarant qu'il est un père inconscient et dangereux pour ses enfants. Compliment renvoyé immédiatement dans la gueule de la dépressive par Niki

Nouvelle

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