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Sujet : [Story] L'Autriche au sommet

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Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
02 avril 2020 à 00:01:52

:d) Besoin d'un petit avis sur les 24h du Mans : https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/1025011372

Sinon, rendez-vous vers 19h pour un épisode hors-circuit mais qui parlera sport auto...Premier extrait en lien avec Le Mans et aussi un débat avec les officiels de la F1 en prévision :cool:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
02 avril 2020 à 19:04:04

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

:mac: 2025 (S8), Chapitre 7 (n°318) : Rockstar :mac:

PARTIE 1

Jeudi 3 avril 2025, Le Luc
Si être un pilote de Formule 1, c’est mener une vie à 300km/h, être un pilote de F1 et d’Endurance en même temps, c’est mener une vie à 400km/h. Les derniers mois ont été enrichissants, les dernières semaines surtout, mais je sens malgré tout le poids des choses. Je n’ai que vingt-six ans, je suis à cent pourcents de mes capacités physiques et je le sais, c’est pour ça que je me plonge dans tout ça.
Le Mans, c’est une expérience que j’ai hâte de tenter, certes, mais je ne la tenterai probablement qu’une seule fois tout le temps que je serai engagé en Formule 1. Cumuler deux programmes, même si ma deuxième casquette n’est là que pour une seule course, ce n’est plus quelque chose de possible au vingt-et-unième siècle. Les années 70 me manquent quelquefois, même si je crois qu’à l’époque je me serai gentiment fait bouffer. J’aurai rêvé d’être le Niki Lauda de l’époque, le gosse de banquier qui réussit en faisant un pied de nez aux rockstars mais, parfois, il m’arrive d’être cette rockstar. Quoiqu’il en soit, les années 70 m’auraient plu, je crois, car j’aurai pu piloter dans une multitude de championnats en même temps sans avoir à craindre d’exploser en plein vol parce que oui, de nos jours, le risque est là.

Être un pilote correct en Formule 1 fait que vous êtes perçu comme un pilote intéressant en Endurance mais, quand vous êtes un ancien contender au titre champion du monde, même si vous venez de faire une saison à deux balles, il y a des attentes. La mémoire est quelque chose que le sport automobile n’a pas et voilà qu’après deux petites courses, tout le monde commence de nouveau à croire que j’ai ce quelque chose de spécial. On recommence à vanter mes qualités, ces mêmes qualités qui avaient disparu l’an dernier à en croire certains médias. Si la tendance se poursuit, ce que j’espère, j’arriverai au Mans en juin en qualité de star : je le sais, les gens qui regardent la F1 mais pas les autres disciplines seront devant leur télé ce jour-là, pour voir ce que je vais faire. C’est ce qui a eu lieu quand Alonso est allé au Mans et à Speedway et, bien que je n’ai pas tout à fait le CV du Taureau des Asturies, je crois que je vais être la source de débats, d’interrogations, les regards vont converger vers moi et c’est pour ça qu’imaginer l’échec sur le mythique circuit français a disparu de mon imaginaire il y a quelque temps déjà.

En ce jeudi, j’ai atterri - façon de parler - dans le sud de la France, région que j’ai appris à connaître au cours de ma vie monégasque. Me voici plus précisément dans le Var, au Luc, là où SMP Racing a installé un véritable centre d’entraînement depuis quelques années. SMP Racing est une équipe dont l’exploitation est gérée par Sébastien Philippe et ART alors avoir ce lieu sur le sol français n’est pas une surprise. Mes visites ici vont être amenées à devenir fréquentes car j’ai besoin d’expérience dans le simulateur avant de sauter dans le grand bain. Mon emploi du temps va devenir casse-tête : GP de Turquie, GP d’Azerbaïdjan, Wings For Life World Run, GP d’Espagne, GP de Monaco, journées test des 24 Heures, GP du Canada, 24 Heures, GP d’Autriche, GP de France, dix week-ends consécutifs, aucune pause, des avions à droite et à gauche, l’horreur incarnée.

Les journées test seront un moment pivot de ma participation, au même titre que les essais libres, qui auront lieu le mercredi suivant le Grand Prix du Canada soit trois jours avant le départ de la course. Avant cela, je dois toutefois me confronter à un travail de compréhension, essayer de comprendre comment ces bolides fonctionnent, étudier leur mécanique, leur comportement, c’est comme si vous demandiez à un handballeur de devenir joueur de basket : il est doué avec ses mains et il est athlétique mais, s’il n’adapte pas ses mouvements au basket, il aura l’air d’un pingouin et la probabilité qu’il marque un trois points est nulle, voire même négative, qui sait. Pour mes premiers pas au gouvernail de la BR4, toute nouvelle voiture conçue par l’entreprise du magnat Boris Rotenberg - à qui l’on doit l’existence de SMP - les sensations sont correctes. Pas extraordinaires mais correctes. La BR4 a fait ses débuts lors de cette saison 2024-25 mais elle n’a déjà plus de secrets pour les pilotes, notamment pour Andy et Louis, présents au Luc en même temps que moi. Nico n’était malheureusement pas disponible alors ce sont ces deux jeunes gens qui m’ont guidé pour mes premiers pas ; Louis fera partie du même équipage que Nico et moi, alors il est important qu’on apprenne à fonctionner ensemble même si je le connais déjà assez bien, tandis qu’Andy sait un peu plus quel genre de manchot il a en face de lui et sait donner les bonnes infos. Alors qu’il sort du simulateur pour laisser rentrer Louis, on en profite pour discuter un peu.

Niki : Comment c'était ?
Andy : Pas mal pour un débutant.
Niki : Montre les datas, pour voir ? Superpose nos graphes.
Andy : Cadeau.
Niki : Dis-donc...Tu te débrouilles bien avec ces trucs.
Andy : Au cas où ça t’aurait échappé, on est dans mon bassin. Avant qu’on essaie de forcer pour que je passe en monoplace, j’étais en Audi R8 LMS Cup.
Niki : On ?
Andy : Moi inclus.
Niki : Ah, tu m'as fait peur.
Andy : Toujours est-il que j’étais le plus jeune là-bas, la plupart des mecs avaient quarante ans et j’en avais dix-sept, là-bas j’étais le prodige. Et, puisque je crois que c’est sorti de ta mémoire, j’ai déjà piloté une GT pour Porsche l’an dernier en WEC. Je ne suis pas un rookie, tu sais. De nous deux, c’est moi le pilote d’expérience dans la situation présente, même si ça doit sûrement te sembler inconcevable de m'entendre te donner des conseils et te réciter mon CV.
Niki : Tu sais, je ne m’intéresse pas à ta carrière, c’est vrai, mais c’est parce que tu as pris un chemin que j’ignore complètement ; met-moi une 458 et une 911 devant le nez, peins-les en noir toutes les deux et j’ai exactement une chance sur deux d’avoir tort parce que je répondrai au hasard. Je le reconnais car ce n’est pas un péché. C’est super que tu arrives à faire ton trou ici mais n’exige pas de moi que j’ai une culture impeccable de cette partie de la course automobile.
Andy : C’est la pénombre pour toi, j’imagine. La monoplace a des airs beaucoup plus radieux…
Niki : Oui, c’est vrai.
Andy : Qu’est-ce que tu fous là alors qu’il y a des tonnes de pilotes doués en Endurance qui rêveraient d’être à ta place ?
Niki : J’aime le challenge.
Andy : Quel genre de challenge ?
Niki : J’adore fermer la bouche à ceux qui me pensent incapables de réussir. Je suis arrivé en F1 avec le charisme d’une huître et la rapidité d’un livreur de pizzas mais ça ne m’a pas empêché de remporter 10 Grand Prix. Je veux voir si j’ai ce qu’il faut pour faire pareil ici. Je sais que tu vas me regarder de travers, tu vas encore aller raconter à tes parents que je suis un cousin odieux et tu demanderas probablement à ton père pourquoi il arrive à me supporter, mais la réalité est que tu te comportes avec moi comme n’importe quel pilote d’Endurance le fait : tu me méprises parce que je viens de la bourgeoisie de la F1, un sport où personne n’a jamais voulu vous donner votre chance. Je ne le prend pas personnellement, je ne t’en veux pas, simplement ne t’attend pas à ce que je te fasse des cadeaux parce que je sais que, dans mon dos, toi et tes confrères allez me glisser un tacle en prétendant que je ne suis pas fait pour cette discipline. C’est pour ça que je suis ici.
Andy : La langue de bois ne fait toujours pas partie de ton bagage…
Niki : Je n’ai jamais aimé ça, en effet. Si tu as des critiques à émettre sur mon niveau, vas-y. Si tu as des reproches à me faire parce que tu as le sentiment que je ne devrais pas être ici, vas-y. Mais n'attend pas que je sois retourné pour le dire. J'ai horreur de ça.
Andy : Ok, ok...
Niki : Je te dis ça parce que je sais ce que tu penses. Tu n'oses pas le dire mais ton expression traduit le peu d'enthousiasme que tu as à l'idée d'être là à échanger avec moi sur les LMP1. Soyons clairs, même si je te parle comme je parlerai à mon domestique, je n’attend pas de toi que tu me cires les pompes ou que tu me serves un café, bien au contraire d'ailleurs. Je m’attend à ce que tu m’expliques où est-ce que je m’y prend mal, à ce que tu m’indiques quelle approche il faut donner aux réglages, ce genre de choses. J’ai du respect pour toi comme j’en ai pour tous mes adversaires en piste, je serai même ravi que tu me files des tuyaux pour que je m’améliore parce que nous faisons partie de la même structure et que je suis persuadé que tu as des trucs à m'apprendre dans ce sport, maintenant je ne suis pas tout à fait prêt à ce que tu me parles avec condescendance sous prétexte que tu connais mieux l’Endurance que moi. A partir du moment où c’est clair pour toi, c’est clair pour moi et on pourra tous les deux se rendre utile pour l’autre. Je tenais à mettre ça au clair.

Le soir-même, alors que j’ai quitté les lieux avec quelques bonnes choses dans la besace, je retrouve Lena, à qui je raconte ce savoureux échange que j’ai eu avec Andy.

Lena : Tu devrais ménager un peu ton cousin, à chaque fois que tu m’en parles j’ai l’impression que tu l’as laissé pour mort en pleine rue…
Niki : Je n’ai jamais vraiment apprécié Andreas, c’est comme ça.
Lena : Tu n’apprécies pas beaucoup de gens dans ta famille, j’ai l’impression.
Niki : Disons que, parmi les quatre frères et soeurs de ma mère, il n’y en a qu’un à qui j’ai la possibilité de parler sauf que, pas de bol, celui-ci me fournit les deux cousins les plus boulets qui étaient à disposition : l’un a un réel problème avec le lien social et n’a probablement jamais mis son organe ailleurs que dans un lecteur de disquette…
Lena : Tu me dégoûtes...
Niki : Il faut dire les choses, Alexander parle en langage codé, je ne me souviens même pas d’une phrase développée et compréhensible de sa part. De l’autre côté, Andy, c’est l’archétype du gosse de riche qui prétend être un demi-dieu alors que la réalité est bien différente. Je ne crois pas qu’il se soit déjà battu pour obtenir ce qu’il a obtenu, j’ai horreur de ces gens-là. Peut-être que si je parlais aux autres j’aurai l’opportunité de découvrir des personnes sympas, qui sait.
Lena : C’est bien ce que je dis ; tu n’apprécies pas les gens de ta famille.
Niki : Tout compte fait, tu as sûrement raison.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
02 avril 2020 à 19:04:51

:d) :d) :d) PARTIE 1 JUSTE AU-DESSUS

:mac: 2025 (S8), Chapitre 7 (n°318) : Rockstar :mac:

PARTIE 2

Jeudi 10 avril 2025, Circuit de l’Albert Park, Melbourne
Felipe : Merci d’être venus, gentlemen. Nous tenions à vous convoquer assez tôt dans la saison pour évoquer l’avenir de la Formule 1. Vous en avez probablement déjà entendu parler par les médias mais nous avons, en tant qu’instances dirigeantes, la réelle volonté de modifier le sport pour le rendre plus attractif et, avant de forcer toute chose, il nous est important d’avoir vos retours parce que vous êtes les principaux artisans du spectacle...
Niki (à Nyck) : Premier point, on est des artisans du spectacle, pas des athlètes. Je sens que je vais perdre de mon temps, moi.
Nyck (à Niki) : Quoi ? Tu n’as pas reçu le scénario de la saison prochaine ? Dommage, il est plutôt pas mal, hormis la fin qui risque de déranger les habitués de la série...Du sport, pardon.
Niki (à Nyck) : C'est quoi, le plan ?
Nyck (à Niki) : Avant l'hymne, George arrive en hélicoptère sur le circuit. Il embrasse ma soeur de manière épique pour le côté glamour et après il dévoile ses peintures de guerre avant de nous mener la vie dure.
Niki (à Nyck) : Tout ça topless, j'espère ? Je parle de George, pas de ta soeur, au cas où tu en douterais.
Nyck (à Niki) : Evidemment que, si c'est George, ce sera topless. On parle de Mister Topless !
Niki (à Nyck) : Tout va bien, alors.
Felipe : ...L’un des points que nous voulons aborder est le calendrier car nous prévoyons une augmentation du nombre de courses à partir de l’an prochain.
Max : On en a déjà vu de toutes les couleurs, on est prêts maintenant...Vingt-trois courses ne font pas si peur, combien est-ce que vous voulez en mettre ?
Felipe : L’objectif est d’atteindre vingt-cinq ou vingt-six.
Niki : Ouais, aucun problème ! Coupez-nous les couilles, sinon !
Felipe : Pardon ?
Niki : Si vous voulez, on peut signer une charte qui stipule que tout membre du championnat renonce à son humanité, on peut poser notre âme et nos couilles dans un bac avant de rentrer en F1 et les reprendre en sortant, si c’est ça que vous voulez.
Felipe : Est-ce que tu peux développer, Niki ?
Niki : Vous marchez sur la tête. On ne fait pas voeu de chasteté à ce sport, une fois qu’on sort du paddock on est des hommes, on a deux mains, deux jambes, on doit vivre comme tout le monde. Je connais la lubie de la FOM de vouloir toujours plus mais il y a des milliers de gens qui travaillent plus que de raison pour garder les écuries à flot, plus vous augmentez le nombre de Grand Prix, plus vous leur menez la vie dure !
Felipe : On veut simplement s’assurer de la pérennité et du renouvellement de la F1. On veut explorer de nouvelles destinations, conquérir de nouveaux fans : l’Amérique du Sud est délaissée à l’exception du Brésil, on ne met pas les pieds au Sud-Est de l’Asie, le continent africain n’a jamais été sur la carte, on veut changer cela, c’est tout, sauf que ça ne doit pas défavoriser les courses actuelles. On n’a pas envie d’arriver au stade où on dit “Il y a trop de courses en Europe alors on va remplacer Monaco par le Grand Prix de Thaïlande” et, pour cela, il faut agrandir le calendrier.
Charles : Niki a raison, il faut penser aux membres du staff. Ils vivent le même cauchemar que nous, ils vont de gauche et à droite, loin de leurs familles, en plus ces mecs-là n’ont jamais de répit parce que vous avez contraints les équipes à réduire les effectifs. Vous êtes en train de former une bulle qui va éclater, les gars.
Max : Ils n’ont pas tort, force est de le constater...
Arturo : Hormis les pleurnicheries des gars du fond, est-ce qu’on pourrait avoir de réels arguments ? On est payés pour ce qu’on fait, la plupart des types présents dans cette salle salivaient dès qu’ils entendaient le mot “Formule 1” quand ils étaient gosses et, maintenant, ils vont nous sortir qu’ils sont malheureux et qu’il y a trop de courses.
Stoffel : On ne parle pas des pilotes en priorité....Ok, on n'a pas à voyager un week-end sur deux mais les mécaniciens encore moins. Quand est-ce que ces gens sont censés mener leur vie ? Pour nous, le salaire va avec et notre carrière représente déjà un mode de vie, mais pour eux...Ils sont payés comme de la merde, ils ne dorment jamais chez eux, ils font un nombre incalculable d’heures, c’est inhumain.
Niki : Et puis, Felipe, tu as été pilote, tu ne vas pas me dire que tu aurais hoché la tête et accepté d’être encore moins présent pour ton fils pour les raisons que tu avances ? On est attachés à notre confort et notre vie privée, un rythme comme ça n’est pas envisageable.
Arturo : Niki est doué pour le pathos mais, s’il tenait vraiment à sa famille, il n’irait pas faire le guignol dans d’autres championnats...
Niki : Est-ce que quelqu’un d’autre a quelque chose de constructif à dire ou est-ce que je suis condamné à être ciblé par Arturo à chaque fois comme si j’étais le seul à penser ce que je viens de dire ? Réveillez-vous les gars, on ne vous entend pas, il n’y a que le petit garçon du premier rang qui parle, dites ce que vous pensez, exprimez-vous !

La guerre civile. Voilà comment je décrirais la suite. Dans un brouhaha monstre, chacun essaie de faire entendre sa voix et le calme est difficile à obtenir. Force est toutefois de constater qu'une grande majorité des pilotes vont dans mon sens et pas dans celui de la FIA : une première prise de conscience a été effectuée.

Je redoutais que mes collègues soient passifs mais, au final, beaucoup ont répondu présent. Max, Charles ou encore Stoffel ont assumé leur statut et, hormis un ou deux comme George ou Pierre, aucun n'a réellement fait profil bas parmi les grandes figures de ce championnat. S'il y en a un que j'aurai aimé voir silencieux, toutefois, c'est Ráfaga. Malheureusement ce crétin n'a pas eu la décence de la boucler, une fois de plus j'ai envie de dire. Une chose est certaine, en tout cas, j’ai pris un virage aujourd’hui : je suis le premier à avoir parlé et j’ai endossé un nouveau rôle, celui du type qui fait front face aux décisions des officiels. Charles et George n'ont pas manqué de souligner le côte "Che Guevara" de ma lutte au premier abord, même si ma remarque assez croustillante a permis aux autres de dire ce qu'ils pensent de la situation. En tout cas, mener cette "fronde" rajoute une casquette sur ma tête et, mine de rien, ça commence à faire beaucoup de casquettes...

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
02 avril 2020 à 19:50:31

J'ai pas compris comment Niki et Andreas en sont venus à s'embrouiller, en tout cas c'était pas intéressant :( Par contre la réuinion avec la FIA l'était et l'échange Nyck-Niki est légendaire :cimer:

Le 02 avril 2020 à 00:01:52 Haryanto a écrit :
:d) Besoin d'un petit avis sur les 24h du Mans : https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/1025011372

Moi ça me va cette narration :ok: A événement spécial, narration spéciale :oui:

Wazzathecaptain Wazzathecaptain
MP
Niveau 10
02 avril 2020 à 22:46:26

Par contre jai beau essayé j'ai vraiment du mal à me représenter Massa dans ce rôle :hap:

Je sais pas, parmi les anciens pilotes j'aurai plus vu un Button ou un Barrichello :(

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
02 avril 2020 à 22:54:22

Le 02 avril 2020 à 22:46:26 Wazzathecaptain a écrit :
Par contre jai beau essayé j'ai vraiment du mal à me représenter Massa dans ce rôle :hap:

Je sais pas, parmi les anciens pilotes j'aurai plus vu un Button ou un Barrichello :(

J'ai pas voulu chercher trop loin et j'avais pas envie d'un no-name pour le rôle :noel: Button à la rigueur pourquoi pas, mais perso c'est Barrichello que je verrais pas dans ce rôle :hap:
Mais étant donné que Massa est le seul ex-pilote qui a pris des responsabilités à la FIA (président de la commission Karting) je trouve pas ça incohérent :oui: Et puis comme j'avais eu l'occasion de le dire, ça fait un clin d'oeil à Jacky Ickx, un ancien vice-champion du monde à qui beaucoup voudraient attribuer un titre qui se retrouve en directeur de course :noel:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
03 avril 2020 à 23:12:14

RDV demain pour le Grand Prix d'Australie...
de Vries va-t-il confirmer son début de saison de rêve ?
Parmi les 4 cadors en galère (Leclerc, Russell, Rafaga, Ticktum), lequel fera la meilleure impression ?
Surprise du week-end ?
Bonus : A quel tour Sérgio abandonnera-t-il ? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Réponse vers 19h :p)

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
04 avril 2020 à 00:22:10

de Vries va-t-il confirmer son début de saison de rêve ?

Non, ça serait trop beau pour être vrai

Parmi les 4 cadors en galère (Leclerc, Russell, Rafaga, Ticktum), lequel fera la meilleure impression ?

El colibrí

Surprise du week-end ?

Voji

Bonus : A quel tour Sérgio abandonnera-t-il ? https://image.noelshack.com/fichiers/2018/27/4/1530827992-jesusreup.png

Le tour 0, aka le tour de chauffe

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
04 avril 2020 à 19:19:32

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

:mac: 2025 (S8), Chapitre 8 (n°319) : Aller au front :mac:

PARTIE 1

Vendredi 11 avril 2025, Circuit de l’Albert Park, Melbourne
Journaliste : Niki, les images de la houleuse réunion d’hier ont fait le tour des télés et d’internet. Avez-vous un commentaire supplémentaire à faire ?
Niki : Non. Je ne pense pas qu’il soit pertinent d’ajouter quoi que ce soit, à l’heure actuelle. Il s’est passé ce que vous savez, vous avez tous pu visionner les images, mon point de vue est bien connu alors je ne suis pas certain qu’une déclaration de plus servira à grand-chose.
Journaliste : Qu’est-ce que vous espérez maintenant ?
Niki : Que mes idées seront relayées, que des confrères pilotes les utiliseront pour répandre l’opinion que j’ai. On est encore dans le moment et je crois savoir que les officiels ne m’écouteront pas avant un certain temps, si je renchéris maintenant on va me prendre pour un acharné. Donc je vais me taire pour le moment mais tout le monde sait ce que je pense et c’est déjà une bonne chose. Le silence revêt parfois plus d’importance que ce que l’on veut bien croire.
Journaliste : Sur un tout autre sujet, que pouvez-vous nous dire concernant Williams, qui ne sera de nouveau pas présente ce week-end ?
Niki : C’est navrant...J’apprécie beaucoup l’équipe, j’ai gardé des contacts avec pas mal de gens là-bas, c’est une écurie à qui je dois beaucoup, mais je pense qu’ils se font du mal en ce moment. Ils devraient juste prendre une décision pour de bon : soit ils font le nécessaire et ils sont présents en Turquie sans faute, soit ils arrêtent tout. C’est un constat très triste mais je n’aime pas cette situation, qu’ils disent d’abord qu’ils vont manquer la présaison, puis les deux premières courses, puis la troisième, ce n’est pas une bonne chose.

Depuis hier, tout le monde ne me parle que de ça et je ne sais plus trop si c’est une bonne chose ou non. Si je récite ce que m’a dit ma conseillère communication privée, mes actes sont à double-tranchant ; le fait d’avoir été si sanguin peut me faire acquérir un poids politique ou, à l’inverse, me faire passer pour un imbécile. Lena m’a néanmoins félicité, d’après elle il était improbable que j’ose faire un truc pareil pour exprimer mon désaccord, comme quoi...Stefan, quant à lui, a une tâche ardue face à lui : il doit me reconcentrer, faire en sorte que je ne dévie pas de cet objectif qui est le mien ; la piste. L’Albert Park est un circuit technique, qui peut se révéler piégeux, comme je l’avais découvert l’an dernier et comme je le découvre aujourd’hui. A peine quinze minutes après le début des essais libres 2, alors que j’ai signé le neuvième temps le matin, je pars à la faute en sortant du premier virage et m’en vais heurter le muret à droite de la piste dans le virage 2. Parti en glisse dans le virage 1, je tape de trois-quarts dos et c’est l’arrière-gauche qui frappe le mur en premier. Ouch.
Dans la soirée, je suis à nouveau harcelé par les journalistes, mais cette fois il faut rajouter cette sortie de piste parmi les sujets de discussion. Je finis par réussir à me défaire des derniers micros assez rapidement ; cette distraction a trop duré et a trop influencé mon comportement en piste, maintenant je dois me reconcentrer sur cela.

Dimanche 13 avril 2025, Circuit de l’Albert Park, Melbourne
Après ma sortie en essais de vendredi, il me tenait à coeur de revenir dans le droit chemin ; un raté en qualifications aurait été mal perçu mais il faut dire que je ne l’envisageais pas vraiment. Malgré mon tête à queue en course à Bahrein et cette erreur en essais libres ici, je reste confiant sur ma capacité à piloter ces voitures de manière rapide et sans erreur et ce que j’ai fait hier pour me qualifier au huitième rang. Pas une performance digne des plus grands mais une qualification malgré tout convenable, j’imagine.

Grille de départ :
1 Ráfaga (AUD) 2 de Vries (MCL)
3 Russell (MCL) 4 Verstappen (AUD)
5 Leclerc (FER) 6 Gasly (AMR)
7 Ocon (FER) 8 Kofler (RBR)
9 Zoranović (AMR) 10 Vandoorne (REN)
11 Antiochus (DAL) 12 Ticktum (REN)
13 Pöpfer (SAU) 14 Wighels (SAU)
15 Sette Câmara (RBR) 16 Sigthórsson (HAA)
17 Norris (HAA) 18 Ghiotto (DAL)
19 Zhou (CHR) 20 Gelael (CHR)

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
04 avril 2020 à 19:20:17

:d) :d) :d) PREMIERE PARTIE JUSTE AU-DESSUS

:mac: 2025 (S8), Chapitre 8 (n°319) : Aller au front :mac:

PARTIE 2

En partant huitième, j’ai une bonne opportunité de finir dans le top 5 mais, mon objectif secret, c’est de faire marcher la stratégie à 1 arrêt options puis primes. La difficulté de dépassement ici combinée aux fréquentes apparitions de la voiture de sécurité rendent ce pari possible, si vous vous arrêtez vers le tour 20 ou 21 pour troquer vos pneus les plus tendres pour des gommes très dures. Avec un peu de pêche dans les lignes droits, survivre devant des pilotes qui ont fait deux arrêts semble être une idée plausible.
Quoiqu’il en soit, le dilemme stratégique prend rapidement une autre tournure : dès le premier secteur, la course est neutralisée et pour cause. Verstappen et Leclerc se sont télescopés au virage 3 alors qu’ils partaient respectivement quatrième et cinquième. C’est une véritable aubaine, non seulement parce que ça écarte deux pilotes très rapides, mais aussi parce que ça me permet d’avoir un peu d’air concernant ma stratégie. La course étant sous régime de la voiture de sécurité, j’ai une économie considérable en termes de pneumatique, économie qui m’aide à aller vers cette stratégie que nous sommes plusieurs à viser.

Dès la relance, je dois cependant faire face à la menace de Vandoorne derrière moi. Renault connaît une entame de saison désastreuse avec seulement deux unités en deux courses mais il ne faut pas oublier que Stoffel reste un champion du monde et qu’il ne va pas laisser le bateau couler ; dès le tour 6, sa numéro 7 me passe devant le nez, avant que son équipier Ticktum ne l’imite au tour 10. Me voilà donc revenu à mon huitième rang de départ mais, cette fois, c’est plus ou moins un reflet de mon rythme de course.

Alors que les premiers arrêts tombent, l’occasion est là pour moi de constater les stratégies ; Ráfaga, les McLaren, Ocon et les Renault sont rentrées et partent sans aucun doute sur une stratégie à deux arrêts tandis que, autour de moi, les deux Aston semblent tenter le même pari que moi, du moins si l’on s’en tient à la longueur de leur relais initial. Il en va de même pour Sérgio, les Sauber et les Haas, nous sommes donc huit courageux aujourd’hui.

La course se déroulant, j’effectue mon arrêt au tour 23 grâce à cette interruption de la course dès le premier tour, reprenant la piste en dixième position, derrière Gasly mais surtout derrière les Dallara, qui semblent avoir réussi leur pari pour s’extraire du fond de classement et qui pointent au septième et au huitième rang…

Richard : Drapeau jaune dans le secteur 2. Antiochus est sortie au virage 6 et est dans les graviers, fais attention à cet endroit.
Niki : Reçu.
Richard : Ok Niki, la voiture de sécurité est sortie. Préserve la mécanique, reste derrière Gasly.

Quelle aubaine ! Bien loin de vouloir souhaiter le malheur de mes concurrents, cette sortie de la malheureuse Antiochus vient égayer ma course encore un peu plus ; après une neutralisation de quatre tours en début de course, voilà une nouvelle sortie d’Ehrlacher et son copilote pour venir m’aider à mener ma stratégie à bon port ! Durant les deux tours d’interruption, je m’entraîne à verrouiller ma cible : Pierre Gasly est le leader virtuel de cette course et je dois le passer si je veux apercevoir d’une manière ou d’une autre la plus haute marche du podium.

A peine la Mercedes de tête rentrée à la base, je passe à l’attaque sur l’Aston Martin, qui s’était déjà révélée performante au Bahreïn et qui l’est de nouveau ici ; après sa cinquième place en course il y a deux semaines et sa performance réitérée hier, on peut identifier Pierre comme un pilote qui se bat pour les points de manière régulière et il faut avouer que Gas a repris des couleurs chez les verts. Néanmoins, blotti dans son diffuseur à la sortie du pif-paf de la fin du secteur 2, je passe à l’attaque dans la pleine charge vers Ascari et m’immisce devant lui au tour 27.

Alors huitième, je bute un peu sur la Dallara survivante de Luca, qui ne baisse pas les armes et qui a bien raison. Cette nouvelle réglementation a au moins eu ce point positif : les types qui pilotent pour des écuries plus modestes n’ont plus peur de ceux qui pilotent des Audi ou des Red Bull et ils se battent, c’est un aspect qu’on avait perdu ces dernières années et qui expliquait la facilité déconcertante qu’avaient les pilotes des grosses écuries à remonter en course après un pépin en qualifications. Après quatre ou cinq tours à contempler l’aileron grenat de sa voiture, je passe cependant à l’attaque dans la ligne droite des stands pour m’emparer de la septième place. Cette septième place deviendra même sixième après le tête à queue d’Ocon - sans conséquence grave - à la sortie du virage 3.

Le dernier quart de course approchant, tous les hommes devant moi effectuent leur dernier passage par les stands et, décidément, cette poudrière continue de faire effet ; visiblement trop gourmand dans sa manoeuvre dans le troisième secteur, Nyck de Vries accroche Arturo Ráfaga dans leur tour de sortie et les deux sont contraints de dire adieu à tout espoir de points, semble-t-il. Cette nouvelle est la bienvenue pour moi et j’ai presque l’impression que tout va dans mon sens. C’est un sentiment que j’avais déjà à Abu Dhabi et que je retrouve aujourd’hui ; les voitures de sécurité m’arrangent, les accrochages me font gagner des places, c’est fou ! Me voici désormais leader de la course avec quatorze boucles à tirer. Les Aston sont mes rivaux les plus proches, Russell est le seul cador qui a su rester sur la piste sans accrochage, alors la lutte se fait vraisemblablement à quatre pour la victoire.

De quatorze boucles, nous voici rendu à seulement neuf : Russell s’est défait sans problème de Zoranović et Gasly et je suis la dernière personne capable de le priver encore un peu plus longtemps d’un succès en 2025 alors qu’il semble être le plus fort de nous tous. George pointe à trois secondes, autant dire que ce n’est rien quand vous prenez en compte le fait qu’il a les pneus les plus rapides et moi les plus lents.

Le reste n’est qu’un morceau de la grande légende de la Formule 1 : deux types, deux anciens équipiers, deux anciens adversaires pour un titre de champion du monde, deux trajectoires différentes mais, au final, la même hargne de franchir la ligne d’arrivée en tête. Comme ce fut le cas à Lonneker et à Spa il y a deux ans, deux des pilotes les plus cotés de ce championnat sont en train de se tirer la bourre ; il n’est pas question de Leclerc, de Verstappen ou de Ráfaga. Il est question d’une rivalité qui a un background et qui aura vraisemblablement une continuité dans le temps, entre deux pilotes à la vision similaire de la F1, deux bourreaux de travail qui ont compris les enjeux de la vie d’athlète de haut niveau. Un championnat s’est déjà disputé entre nous et cela n’étonnerait personne que d’autres soient mis sur la table dans le futur car, pour le grand public, Russell et Kofler font partie du gratin et, aujourd’hui, ils sont en train de le montrer.
En seulement trois tours, George est revenu dans la seconde et il me reste donc six tours à tenir devant la McLaren ; voiture extrêmement rapide, équipée de pneus rapides, pilotée par un type rapide, tout plaide en ma défaveur et je doute que beaucoup de gens parient sur moi pour l’emporter. L’équipe ne me communique plus rien, je le leur ai demandé pour pouvoir être dans ma course à cent pourcents sans avoir de distraction, quelle qu’elle soit.
Dès l’entame du tour 54, George lance une offensive en bout de ligne droite mais je garde l’extérieur et parviens à garder les commandes, tout comme au freinage du virage 3, en freinant cette fois très tard à l’intérieur. George est un gars qui sait dépasser, c’est indéniable, il serait même capable de me la faire à l’envers à l’avant-dernier virage. Au tour suivant, c’est à Ascari que GR tente et l’estocade semble avoir été portée alors que je ne parviens pas à recroiser. Je tente à l’intérieur du virage suivant mais, celui-ci n’étant déjà pas très évident à négocier quand vous êtes seul, je me résigne à aller au bout de ma manoeuvre. Néanmoins, je ressors bien du dernier virage et, avec l’aide de l’aspiration et du DRS, je fais valoir la largeur de ma Red Bull pour reprendre la tête de cette course, non sans frôler le contact avec la McLaren. Nous voici donc à un peu moins de trois tours de la fin et je suis sur mes gardes comme je ne l’ai jamais été. La McLaren se fait pressante dans mes rétros mais je ne dois pas céder à cette pression même si la tentative au virage 9, qui précède la ligne droite du second secteur, manque de me coûter ma place, que je reprend grâce à une meilleure accélération en sortie de virage.

Il faudra attendre le dernier tour pour assister à l’ultime attaque et, cette fois, la tentative est folle ; après avoir pris l’extérieur en entrée d’Ascari, George a l’avantage de vitesse sur moi alors que l’on arrive dans Prost, ce droite rapide si dangereux et si étroit. Tout est en jeu car là, on ne parle plus de finir la course premier ou second ; on parle de la terminer ou non. Je n’ai aucun souvenir de deux voitures franchissant ce virage côte-à-côte en près de trente éditions sur le circuit melbournien pourtant, aujourd’hui, c’est ce qui est en train de se produire ; George est à ma gauche et il va tenter à l’endroit le plus improbable de tous. Si je ne fais rien, il m’aura à l’intérieur au dernier freinage alors je retarde mon point de freinage autant que possible pour passer devant lui de quelques centimètres et, si je garde l’avantage pour la dernière courbe, j’aurai gagné. Néanmoins, je me rend coupable d’un des sept péchés capitaux, la gourmandise. Ce point de freinage que j’ai voulu retarder au maximum dans l’avant-dernière courbe me coûte cher, puisque je bloque ma roue avant-gauche, mettant une roue dans l’herbe en sortie de virage ; dans le même temps, George est resté sur l’asphalte et sa meilleure sortie de virage ne fait aucun doute sur l’issue de ce Grand Prix ; la numéro 5 coupe la ligne en vainqueure, devant ma numéro 10 déchue au dernier moment. Je me suis battu comme jamais auparavant mais, emporté par cette lutte fratricide avec George, j’en ai trop fait ; je suis deuxième aujourd’hui et, malgré ma lutte valeureuse, je n’ai rien su faire pour empêcher Russell de triompher.

Richard : P2 ! Très solide de ta part, dommage pour la victoire mais tu as fait une très belle course et tu t’es vaillamment battu.
Niki : Fais c****...J’ai raté mon coup, j’aurai pu la jouer différemment, c’est dommage. Mais j’ai fait tout ce que j’ai pu, pas de regret. Merci les gars, c’était une belle bataille et vous avez mis toutes les chances de mon côté avec votre job.
Richard : Tu as fait du bon boulot aussi, ne regarde pas trop le résultat. L’ours a montré les griffes malgré la deuxième place.

Aussitôt la ligne franchie, je me porte à hauteur de George et on s’échange un signe du pouce pour se féliciter mutuellement de cette bataille qui fait partie des grandes luttes de notre sport, le genre de luttes dans la lignée de celles qui ont fait rêver des millions de gamins au cours de l’Histoire de la F1. Dans vingt ans, qui sait, peut-être que les pilotes diront qu’ils ont grandi en regardant les luttes entre lui et moi. Une fois garé dans le parc fermé, je vais immédiatement voir les mécanos de l’équipe qui, même s’ils n’ont pas en face d’eux le vainqueur du Grand Prix, restent très heureux de ma performance. Je rejoins ensuite la cool room où je suis le dernier arrivé.

George : Je crois que tu as été plutôt bon aujourd’hui, Niki. J’en ai chié pour la gagner, celle-là...T’es le plus gros enfoiré que j’ai croisé mais je ne dis pas ça pour t’insulter ! Félicitations mec, tu t’es bien battu.
Niki : Merci.
George : Je n’aurai pas donné cher de ta peau avant notre lutte mais tu as résisté bien plus que je ne le pensais.
Niki : J’étais au max, je ne pouvais honnêtement pas faire plus. Si tu gagnes, c’est que tu étais trop fort, c’est tout. Bien joué.

Classement final du Grand Prix :
1 Russell (McLaren)
2 Kofler (Red Bull)
3 Gasly (Aston Martin)
4 Vandoorne (Renault)
5 Zoranović (Aston Martin)
6 Sette Câmara (Red Bull)
7 Ticktum (Renault)
8 Ocon (Ferrari)
9 Wighels (Sauber)
10 Ráfaga (Audi)

Championnat pilotes https://image.noelshack.com/fichiers/2020/14/6/1586018995-f1-03-australie-drivers.png Championnat constructeurs https://image.noelshack.com/fichiers/2020/14/6/1586019006-f1-03-australie-teams.png

Après la cérémonie du podium où les interviews étaient assez médiocres, je me rend en zone mixte rapidement pour répondre aux télés internationales.

Journaliste : Niki, quelle course ! Décrivez-nous cette fin de Grand Prix.
Niki : C’était tendu, j’étais en train de me faire dessus sur les derniers tours, je voulais absolument gagner, j’étais au maximum mais ça n’a pas suffi...Je voulais gagner et je n’envisageais rien d’autre dans ma tête, malheureusement George en a décidé autrement. Mais je retiens le positif de cette lutte entre lui et moi parce qu’on a réussi quelques coups audacieux et que les choses sont restées propres, ça ne se serait sûrement pas aussi bien fini face à une des deux Audi, je crois (rires). En tout cas il faut le féliciter, il a été meilleur que moi au moment où il fallait.
Journaliste : Un commentaire sur les débuts compliqués d’Inès Antiochus en F1 ? Elle a abandonné aujourd’hui après une sortie de piste, comme à Abu Dhabi.
Niki : Qu’est-ce que vous voulez que je commente ?
Journaliste : Je ne sais pas, est-ce que par exemple vous pensez qu’elle est capable de redresser la barre ?
Niki : Votre question est surréaliste...Est-ce que vous avez posé la même question à Arturo ? Il a eu des crashs sur les deux dernières courses pourtant personne ne doute de lui...Deux crashs n’ont jamais ruiné une carrière, bien sûr qu’Inès est capable de redresser la barre et je pense qu’elle va le faire. Elle vit des débuts assez compliqués avec des voitures que nous avons du mal à piloter, en plus de ça elle est néophyte, c’est la seule rookie du plateau, il faut qu’elle apprenne à dompter ces voitures. C’est normal qu’elle connaisse des sorties de piste, tout le monde en subit, même Max, Esteban ou moi. La vraie question que tout le monde se pose c’est “Est-ce que vous allez pouvoir redresser la barre après vos deux dernières questions catastrophiques ?”.
Journaliste : Beaucoup de gens évoquent ses débuts compliqués et certains commencent à dire qu’elle n’a peut-être pas sa place ici, est-ce que ça fait écho aux débuts de votre soeur et…
Niki : Vous avez une carte de presse, monsieur ?
Journaliste : Oui, pourquoi ?
Niki : Parce qu’elle ne vous sert à rien puisque vous n’avez pas l’air d’être journaliste. C’est tout pour aujourd’hui, merci d’être venu.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
05 avril 2020 à 21:03:22

:up:

Grand Prix de Turquie demain entre 18h et 19h :oui:

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
06 avril 2020 à 00:04:01

Une partie de moi voulait l'accrochage, une autre partie la victoire stratégique de Niki et une dernière la victoire au panache de George. Je ne suis que 33% satisfait :( :hap:

Sigthorsson toujours devant Rafaga après 3 GP https://image.noelshack.com/fichiers/2016/33/1471628139-rosberg.jpg

Journaliste : Oui, pourquoi ?

Niki : Parce qu’elle ne vous sert à rien puisque vous n’avez pas l’air d’être journaliste. C’est tout pour aujourd’hui, merci d’être venu.

Ça c'est le Niki qu'on aime :cimer:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 avril 2020 à 09:40:28

Le 06 avril 2020 à 00:04:01 DorotheaWierer a écrit :
Une partie de moi voulait l'accrochage, une autre partie la victoire stratégique de Niki et une dernière la victoire au panache de George. Je ne suis que 33% satisfait :( :hap:

Ouais mais je pouvais pas faire mieux du coup :hap:

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
06 avril 2020 à 12:39:53

T'es censé vendre du rêve, tu m'a déçu en te limitant qu'à un de ces scénarios :(

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 avril 2020 à 18:23:46

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

:mac: 2025 (S8), Chapitre 9 (n°320) : Répondre à l’appel :mac:

PARTIE 1

Jeudi 24 avril 2025, Otodrom Istanbul Park, Istanbul
Lena : Allez, bon courage chéri. Et n’oublie pas...
Niki : Pas de virulence envers les médias, j’ai compris…
Lena : Bon garçon.
Niki : Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes ma conseillère communication, tu sais. Je suis grand.
Lena : Mais tu as bien besoin d’aide dans ce domaine alors accepte le coup de main que je te donne.
Niki : Je serai carré. Enfin je vais essayer…

Journaliste : Évidemment, nous allons commencer par la grosse nouvelle du week-end et l’annonce du retrait de Williams de la saison 2025 de Formule 1. Nous avons trois anciens pilotes Williams présents aujourd’hui, j’aimerai avoir leur ressenti sur ce qu’ils pensent de la situation.
Sean : Personnellement, je suis triste pour l’équipe. Je ne suis parti que cet hiver alors je connais presque tout le monde là-bas, je ne dirais pas que c’est un choc car on s’y était préparé mais c’est dommage, vraiment. Il y a plein de gens là-bas qui sont très sympathiques, très professionnels, ça me fait mal pour eux.
Sérgio : J’étais vraiment déçu quand j’ai appris la nouvelle, comme l’a dit Sean on s’y était préparés mais ça fait vraiment bizarre de se dire que, cette fois, ça y est, on ne verra plus de Williams cette année. Je ne sais pas si ça va être possible mais j’espère que l’équipe sera en mesure de revenir l’an prochain, peut-être avec un nouveau sponsor majeur pour les aider. Les caps budgétaires sont censés faciliter la participation des écuries, étant donné que les plafonds vont être rabaissés il y a peut-être une opportunité pour eux de revenir l’an prochain, ce que je souhaite, car le nom Williams est tellement ancré dans l’Histoire de la F1 qu’on a du mal à croire que ça pourrait être fini pour de bon, après presque cinquante ans.
Niki : Je ne vais pas répéter ce qu’ont dit Sean et Sérgio, ils ont raison sur tout ce qu’ils avancent, je suis d’accord avec eux. Maintenant, je voudrais aussi mentionner Arjun et Mick, qui avaient décroché un volant au sein d’une écurie prestigieuse pour cette saison et qui se retrouvent à la porte. Ca doit être un choc pour eux, je n’aimerai pas être à leur place et je ne peux que leur souhaiter de trouver un endroit pour exposer leurs talents pour le reste de l’année en visant un retour l’an prochain, pourquoi pas. Si l’équipe revient et qu’elle peut garantir une participation l’an prochain, ça serait une bonne chose qu’ils gardent Arjun et Mick, question de loyauté, parce que ça ne doit pas être facile pour eux en ce moment.
[...]
Journaliste : Niki, vous faites du bruit en ce moment, vos performances sur la piste comme en-dehors sont remarquées depuis le début de saison. Vous n’êtes pas vraiment le même que l’an dernier ?
Niki : Pas vraiment non, j’ai un an de plus donc je suis différent (rires)… Je suis aussi surpris que vous, ma chance a tourné subitement, je ne m’en plains pas mais c’est sûr que le vent a changé, maintenant il est dans mon dos et ça donne de belles choses.
Journaliste : Vous ne savez vraiment pas comment expliquer cela ?
Niki : Non, pas du tout.
Arturo : La barbe y est pour beaucoup. Si je me rase, vous verrez, je ne suis pas le même !
Niki : Donc la barbe rend plus rapide ?
Arturo : Ce n’est que ma théorie.
Niki : Alors laisse la tienne pousser encore un peu, Arturo. (rire général dans la salle)
[...]
Journaliste : Inès, en Australie, Niki a été assez agressif envers un journaliste qui posait une question à votre sujet. Avez-vous échangé depuis cet incident ?
Inès : Oui, je lui ai envoyé un message pour lui dire merci. C’était classe de sa part de réagir de la sorte, évidemment le Grand Prix d’Australie ne s’est pas déroulé comme prévu pour moi mais je suis vraiment reconnaissante que quelqu’un comme Niki monte au créneau pour remettre les choses dans leur contexte. A chaque échec, j’ai toujours su rebondir et faire mieux et c’est mon état d’esprit en arrivant ici.
James Allen : Niki, quelque chose à ajouter ?
Niki : Oui, je voulais juste dire que j’ai trouvé assez surréaliste qu’elle me remercie. Je veux dire, elle ne devrait pas avoir à faire ça, ma réponse était on-ne-peut plus normale. Depuis deux semaines, les gens m’ont identifié comme le grand féministe du paddock uniquement pour ma sortie devant les médias, on frôle le grotesque. Certains de mes proches en sont venus à me poser la question mais je ne suis pas plus féministe qu’un humain lambda, je raisonne juste avec du bon sens. Si une femme fait mal son boulot, comptez sur moi pour le dire, en revanche je crois que certains n’ont pas la jugeote nécessaire pour estimer si une femme fait correctement son boulot ou non. Les choses vont très vite en F1 mais ça ne doit pas être le cas dans ce genre de situations, Inès est une rookie et elle a besoin de temps pour s’adapter et je crois que lui adresser ce genre de remarques après trois courses est déplacé. Aucun d’entre nous n’y a été confronté quand nous étions à sa place, c’est ce que je regrette.

Niki : Comment je me suis débrouillé ?
Lena : Bien. Tu apprends vite.
Niki : Je suis un élève brillant, à condition que j’apprécie mon instructrice.
Lena : Ne joue pas à ça avec moi, de toute évidence tu pars dans des fantasmes. Je ne suis pas ton instructrice.
Niki : Fais gaffe, maintenant que je suis un super féministe j’ai les femmes à mes pieds, si tu n’accèdes pas à mes demandes j’irai voir ailleurs !
Lena : Essaie pour voir...

Dimanche 27 avril 2025, Otodrom Istanbul Park, Istanbul
Ce Grand Prix de Turquie marque un premier tournant dans notre saison : après trois courses à l’allure similaire, aujourd’hui est un grand jour pour les pilotes des très grosses écuries. En effet, aujourd’hui, la grande majorité des pilotes va tenter de faire deux arrêts et, hormis deux ou trois exceptions, personne n’ira tenter le 1-stop. Parmi ces exceptions, vous vous en doutez bien, nos deux Red Bull répondent à l’appel. Je suis vraisemblablement le seul qui tentera cela dans la première moitié de classement, tandis que Sérgio tentera de compenser sa nouvelle déception saturnine.
Grille de départ :
1 Verstappen (AUD) 2 Ráfaga (AUD)
3 Russell (MCL) 4 Ocon (FER)
5 de Vries (MCL) 6 Zoranović (AMR)
7 Ticktum (REN) 8 Kofler (RBR)
9 Antiochus (DAL) 10 Vandoorne (REN)
11 Norris (HAA) 12 Gasly (AMR)
13 Popfer (SAU) 14 Sette Câmara (RBR)
15 Sigthórsson (HAA) 16 Ghiotto (DAL)
17 Leclerc (FER) 18 Wighels (SAU)
19 Zhou (CHR) 20 Gelael (CHR)
Leclerc pénalisé de 5 places pour l’accrochage avec Verstappen au GP d’Australie.

Sur la grille juste derrière moi, on retrouve Inès Antiochus, auteure d’une qualification brillante sur sa Dallara, parvenant à décrocher la quatrième Q3 de l’histoire de l'écurie et la première cette saison. Quand je dis que cette gamine n’est pas plus mauvaise qu’un autre ! Pour ma part, P8 sur la grille, le numéro 8 m’ayant presque porté bonheur à Melbourne ; je signe tout de suite pour un même scénario, même si cette fois j’aimerai bien gagner !

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
06 avril 2020 à 18:24:40

JVC décidément pas fan de mon début de saison 8 :)

:d) :d) :d) Première partie juste au-dessus

:mac: 2025 (S8), Chapitre 9 (n°320) : Répondre à l'appel :mac:

PARTIE 2

Chassez la réalité et elle revient au galop...Certainement à force de m’imaginer à nouveau sur la boîte, j’en ai oublié que j’avais le départ d’un Grand Prix à prendre ; me voilà onzième au premier virage. Plus sérieusement, la montée dans les tours s’est mal passée pour moi, la première phase de mon départ était désastreuse et je n’ai rien pu faire pour empêcher mes concurrents de se débarrasser de moi. J'ai perdu une place au profit d'Antiochus dès l'envol tandis que Vandoorne et Norris avaient un meilleur élan en arrivant au premier virage et qu'ils m'ont passé.
Dès la fin du premier tour, je reprend mon dû devant Lando mais je reste englué dans le peloton comme pas possible : je me bat comme un beau diable avec Vandoorne, qui ne se laisse pas faire. Devant nous, le duo Ticktum-Antiochus est plutôt lent mais aucune opportunité de dépassement ne se présente réellement pour nous alors nous restons dans le pack.

Le premier quart de course est à vrai dire très ennuyant ; hormis la chute dans nos filets de la Ferrari d’Ocon, rien à se mettre sous la dent et le top 5 s’est évadé au loin. A partir du tour 15, les premiers arrêts se mettent en place et je monte rapidement au classement jusqu’à atteindre la deuxième place au tour 18 alors que Vojislav devient le premier serbe leader d’un Grand Prix - facile, c’est le seul de l’Histoire - et que Sérgio et Sigthórsson sont les seuls autres hommes à ne pas s’être encore arrêtés. C’est ce moment que choisit Guanyu Zhou pour garer sa brique de lait jaune et blanche en bord de piste, déclenchant la sortie de la voiture de sécurité...Attends, Niki, à chaque fois que la voiture de sécurité sort, ça t’arrange, ça suffit ! Tu es sûr de ce que fait Lena quand tu n’es pas là ?
Alors même si je ne suis pas intégralement sûr de ce qu’elle fait pendant mes absences, disons que je lui fais confiance. Et disons-le tout de suite ; je n’ai jamais cru à ce proverbe niais. En réalité, cette Safety Car m’embête un peu : si je ne rentre pas, je vais me faire entuber à cause du déficit pneumatique et, si je rentre, je me fais entuber à cause de la stratégie à deux arrêts un peu “lambda”. Finalement, Richard finit par me crier de rentrer à la radio et, gros pari, on fait rentrer Sérgio en même temps. Il faut dire que nos deux compagnons de cette fin de relais ont fait de même et qu’on se serait retrouvés comme des imbéciles à tenter de retenir la meute dès la relance. Ces arrêts alors que le peloton allait à allure ralentie a permis à Vojislav de ressortir troisième tandis que, pour ma part, je suis sixième. Sérgio, grâce à un double-arrêt dont Red Bull a le secret, reprend la piste en dixième position avec de quoi finir la course en utilisant uniquement des pneus option.

Lorsque la voiture de sécurité s’écarte, le bouchon Ticktum fait de nouveau effet derrière moi, pour mon plus grand plaisir car, cette fois, je suis du bon côté de la barrière ! Notre top 6 composé des Audi, du surprenant Zoranović et des McLaren vogue à toute vitesse. Je suis le seul à avoir opté pour des pneus options dans ce second relais et, croyez-moi, ça fait la différence à l’accélération. C’est comme ça que je me fraie un chemin à travers la foule en un rien de temps pour finalement pointer au deuxième rang derrière Ráfaga au moment de mon deuxième et dernier arrêt, qui comporte un fantastique undercut ! Malgré une course correcte mais pas étincelante, je me retrouve à nouveau en position de gagner, c’est fou…

Avec cet undercut de quatre à six tours sur mes cinq adversaires, je me retrouve facilement leader une fois tous les arrêts effectués. Point négatif cependant, je suis équipé de pneus mediums - j’en ai l’obligation - pendant que tous les autres sont en options. Il va falloir défendre mais j’en ai pris l’habitude, depuis deux semaines, entre la possibilité de faire vingt-cinq Grand Prix dans l’année, les attaques de la McLaren de Russell et les critiques gratuites contre Antiochus. Bref, au tour 41, j’ai donc un matelas de trois secondes sur Ráfaga et sa bande, avec toutefois la certitude que cet écart va tendre vers zéro plus que vers cinq. Ma chance, dans l’histoire, c’est que ce peloton de cinq se bagarre et se ralentit, ainsi les attaques répétées des quatre furieux sur le second - qui est le plus souvent Ráfaga - font mes affaires et la descente de l’écart s’effectue de manière irrégulière et plus lente que prévue.

Néanmoins, à huit tours de la fin, le top 6 n’est plus couvert que par trois ou quatre secondes. Deux Audi, deux McLaren et une Aston qui semble avoir mangé épicé ce midi sont à mes trousses ; ces mecs ne sont pas là pour rigoler et je le sais. Au bout de la plus longue pleine charge du circuit, le bloc Mercedes se révèle être un atout pour mon uruguayen préféré, que je parviens toutefois à museler pour cette fois. Derrière nous, Zoranović se place en observateur, toujours dans la lutte pour son premier podium ou - qui sait - sa première victoire tandis que, derrière, le trio Verstappen-de Vries-Russell se livre à une bataille qui nous permet de ne pas lutter à six mais à trois.

A trois, c’est d’ailleurs comme ça que l’on aborde ce même virage 12 où Arturo a tenté au tour précédent. Dans un contexte pareil, nous le savons tous les trois : celui qui laisse de la place a un petit sexe et celui qui a un petit sexe est le perdant. Le problème, quand aucun des trois n’a de petit sexe, c’est que ça finit souvent mal ; étant placé à l’intérieur, je suis celui qui vais au contact avec Ráfaga puis avec Vojislav par ricochet mais, fort heureusement, aucun dégât ne semble avoir été subi mais, point négatif, me voilà désormais troisième. Visiblement pas rassasié, au tour suivant, Voji attaque son ancien rival de F2 et s’empare, contre toute attente, de la tête de la course ! Ce petit jeu fait mes affaires car je parviens à garder le contact ; le DRS ainsi fourni me permet de garder espoir, mieux encore il sécurise un peu plus ma place sur le podium !

Finalement, à quatre tours de la fin, Ráfaga reprend les commandes pour ne plus jamais les lâcher tandis que, impuissant à cause de mes pneus, je rallie la ligne calmement en troisième position avec l’intime conviction que George m’aurait proposé un round 2 si la course avait duré deux tours de plus. Quoiqu’il en soit, après trois Grand Prix teintés de controverse et de malchance, le colibri donne le coup d’envoi de sa saison en gagnant en terre stambouliote. Vojislav, auteur de la course de sa vie, franchit la ligne avec une deuxième place qu’il prendra volontiers, au même titre que son écurie qui s'apprête à savourer sur son deuxième podium en F1, son deuxième en deux courses.

Richard : Tu as fait de ton mieux, je sais que tu aurais voulu l’emporter mais on ne peut pas gagner à tout les coups.
Niki : Ouais, on a tout essayé, c’est l’important. Bonne idée, la stratégie, les gars. Ca reste un gros résultat, bravo à tous.

Classement final du Grand Prix :
1 Ráfaga (Audi)
2 Zoranović (Aston Martin)
3 Kofler (Red Bull)
4 Russell (McLaren)
5 Verstappen (Audi)
6 de Vries (McLaren)
7 Sette Câmara (Red Bull)
8 Ticktum (Renault)
9 Antiochus (Dallara)
10 Vandoorne (Renault)

Championnat pilotes https://image.noelshack.com/fichiers/2020/15/1/1586189864-f1-04-turquie-drivers.png Championnat constructeurs https://image.noelshack.com/fichiers/2020/15/1/1586189880-f1-04-turquie-teams.png

Dans le parc fermé, je reste malgré tout un homme heureux ; hormis Ráfaga, aucun cador ne m’a repris de points et ça me permet donc de prendre la tête du championnat, chose qui ne m’était plus arrivée depuis Grand Prix des Pays-Bas 2023. Nyck pointe à six unités tandis que les Audi et Russell restent menaçantes mais, en quatre courses, j’ai terminé sur trois podiums, ce qui prouve que ma bonne étoile est bien de retour.
Après avoir communié avec les mécanos, je me dirige vers Voji, qui écrit l’Histoire de son pays un peu plus chaque jour, en plus d’écrire la sienne. Le voilà désormais membre du club des pilotes étant monté sur un podium en F1, une performance de haut vol pour lui au terme d’une course où il était probablement le meilleur homme en piste. Je connais un russe qui doit être heureux, devant sa télé, en voyant que son poulain termine deuxième et que son deuxième cheval termine troisième !

Après une cérémonie du podium où les questions posées par le speaker du circuit n’étaient pas sensationnelles - je préfère quand ce sont des pilotes qui posent les questions - je me dirige vers le TV-pen pour y livrer de vraies impressions sur ma course. En arrivant sur place, je glisse un mot à Inès Antiochus, qui a réalisé un week-end sublime pour amasser ses deux premiers points en F1.

Niki : Bon travail, Inès. J’imagine que ce n’est pas si mal pour une femme…
Inès : Je crois que c’était plutôt bien, oui. Merci Niki.
Niki : Pourquoi diantre est-ce que tu me remercies dès que je dis quelque chose ?
Inès : Parce que tu es le seul qui le fait. Ca me touche énormément, surtout que ça vient d’un pilote qui pèse en F1.
Niki : C’est normal, pourtant. Rendons à César ce qui appartient à César, je crois que tu viens de montrer que tu avais autant ta place ici que moi.
Inès : N'exagère pas, franchement, je vais rougir.
Niki : Ne fais pas ça, les journalistes vont croire que tu as honte d’avoir devancé des hommes !

Journaliste : C’était intense dans les derniers tours avec Ráfaga et Zoranović. Vous avez eu peur de tout perdre ?
Niki : J’ai toujours peur quand Arturo approche de moi, j’ai une sorte de radar dans ma tête qui bippe dès que sa voiture est trop proche de la mienne. Je ne sais pas si c’est déjà arrivé qu’on se battre sans en venir jusqu’au contact, fort heureusement aujourd’hui ça s’est bien passé, mais il est vrai que j’ai eu un peu peur à un moment. Voji avait soif, on sentait qu’il la voulait alors il était prêt à tout. Arturo veut tout à chaque fois donc il y est allé aussi et moi je voulais défendre mon leadership, je me suis enflammé et j’aurai pu devenir le crétin de service, à la place je m’en sors très bien, je ne vais pas me plaindre.
Journaliste : Niki, quatre courses, quatre fois dans les points. Avec les nouvelles voitures et la grille resserrée, vous êtes déjà le seul pilote du plateau à avoir ce 4/4...Quand allez-vous vous arrêter ?
Niki : Jamais ! J’aimerai que ça ne prenne jamais fin, bien sûr ça va prendre fin mais le plus tard possible, je l’espère. Chaque seconde que je passe en piste est un régal, tout va dans mon sens, ça nuance vraiment avec ma saison passée où rien n’allait ! Pour moi, ça ne vaut même pas le coup de s’attarder sur le fait que j’étais en tête à dix tours de la fin, je suis très content de cette troisième place, le début de course ne me laissait pas envisager un résultat pareil ! Je suis très heureux. Très très heureux.
Journaliste : C’est très tôt dans la saison mais, avec un début d’année comme le vôtre, est-ce que le mot de “champion du monde” revient dans votre tête ?
Niki : Non, pas encore, c’est bien trop prématuré. Notre sport a gagné une dimension très aléatoire à l’hiver, pour l’instant ça se passe parfaitement bien pour moi mais, qui sait, peut-être que dans trois courses j’aurai le même nombre de points qu’aujourd’hui...Il est très facile de tomber dans une spirale négative cette année, j’ai plein d’exemples à vous donner, alors je ne m’enflamme pas. On en parlera plus tard dans la saison si les choses continuent à se dérouler de la sorte.
Journaliste : En tout cas on imagine que vous êtes soulagé de savoir que vous êtes en tête du championnat pour la première fois depuis près de deux ans…
Niki : J’attend ce jour depuis longtemps ! Chaque jour, j’affichais une photo de chaton différente sur la porte de ma chambre pour me souvenir du nombre de jours depuis ma dernière présence en tête du championnat, vous pourrez demander à mes proches ! Non, en réalité je n’accorde pas d’importance à cela ; j’apprécie d’être en tête mais, le summum, c’est d’être en tête une fois que la saison est finie. Avant cela, ça n’a aucune importance.

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
07 avril 2020 à 11:23:39

Voji :bave: Encore un podium qui a de la gueule, je kiffe cette saison :oui:

Lena : Allez, bon courage chéri. Et n’oublie pas...

Niki : Pas de virulence envers les médias, j’ai compris…
Lena : Bon garçon.
Niki : Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes ma conseillère communication, tu sais. Je suis grand.
Lena : Mais tu as bien besoin d’aide dans ce domaine alors accepte le coup de main que je te donne.
Niki : Je serai carré. Enfin je vais essayer…

https://youtu.be/sBQDMsBGHmE?t=295

Franchement, elle me casse de plus en plus les couilles cette Lena :(

Niki : Alors laisse la tienne pousser encore un peu, Arturo. (rire général dans la salle)

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/06/6/1581158432-guenther-steiner-deception.png

sa nouvelle déception saturnine.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/06/6/1581160224-f1-abiteboul.png

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 avril 2020 à 13:05:17

Le 07 avril 2020 à 11:23:39 DorotheaWierer a écrit :

Lena : Allez, bon courage chéri. Et n’oublie pas...

Niki : Pas de virulence envers les médias, j’ai compris…
Lena : Bon garçon.
Niki : Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes ma conseillère communication, tu sais. Je suis grand.
Lena : Mais tu as bien besoin d’aide dans ce domaine alors accepte le coup de main que je te donne.
Niki : Je serai carré. Enfin je vais essayer…

https://youtu.be/sBQDMsBGHmE?t=295

Franchement, elle me casse de plus en plus les couilles cette Lena :(

Tu chipotes :hap:

Niki : Alors laisse la tienne pousser encore un peu, Arturo. (rire général dans la salle)

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/06/6/1581158432-guenther-steiner-deception.png

Punchline dont je suis le plus fier depuis le début de cette story, violence mais violence douce :hap:

sa nouvelle déception saturnine.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/06/6/1581160224-f1-abiteboul.png

Mais encore ?

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
07 avril 2020 à 13:19:59

Le 07 avril 2020 à 13:05:17 Haryanto a écrit :

Le 07 avril 2020 à 11:23:39 DorotheaWierer a écrit :

Lena : Allez, bon courage chéri. Et n’oublie pas...

Niki : Pas de virulence envers les médias, j’ai compris…
Lena : Bon garçon.
Niki : Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes ma conseillère communication, tu sais. Je suis grand.
Lena : Mais tu as bien besoin d’aide dans ce domaine alors accepte le coup de main que je te donne.
Niki : Je serai carré. Enfin je vais essayer…

https://youtu.be/sBQDMsBGHmE?t=295

Franchement, elle me casse de plus en plus les couilles cette Lena :(

Tu chipotes :hap:

Non mais franchement à chaque fois qu'elle est évoquée, j'ai l'impression que c'est pour faire sa chieuse, la meuf autoritaire et Niki il l'écoute trop comme un bon toutou :( Et quand Niki veut détendre l'atmosphère par des blagues, elle a l'air très froide, j'ai vraiment envie de la claquer (mais on frappe pas les femmes, donc je vais aller en foutre une à Niki).

Le peuple (enfin moi) réclame Julia-Anna ou Carmen :( :hap:

Mais encore ?

https://fr.wiktionary.org/wiki/saturnin

J'ai cru au début que t'utilisais encore un mot savant pour parler d'une déception qui a eu lieu le samedi (saturnine, ça commence par satur, comme saturday, je pensais du coup que c'était un adjectif pour désigner un truc s'étant passé un samedi). Mais en fait non, ta phrase veut juste rien dire, à part si t'essaye de nous faire comprendre que Sérgio avait la chiasse ou un truc du genre :hap: (ou alors ya un sous-entendu de génie que seul toi peut comprendre)

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 avril 2020 à 13:50:13

Le 07 avril 2020 à 13:19:59 DorotheaWierer a écrit :

Le 07 avril 2020 à 13:05:17 Haryanto a écrit :

Le 07 avril 2020 à 11:23:39 DorotheaWierer a écrit :

Lena : Allez, bon courage chéri. Et n’oublie pas...

Niki : Pas de virulence envers les médias, j’ai compris…
Lena : Bon garçon.
Niki : Je ne t’ai pas choisie pour que tu deviennes ma conseillère communication, tu sais. Je suis grand.
Lena : Mais tu as bien besoin d’aide dans ce domaine alors accepte le coup de main que je te donne.
Niki : Je serai carré. Enfin je vais essayer…

https://youtu.be/sBQDMsBGHmE?t=295

Franchement, elle me casse de plus en plus les couilles cette Lena :(

Tu chipotes :hap:

Non mais franchement à chaque fois qu'elle est évoquée, j'ai l'impression que c'est pour faire sa chieuse, la meuf autoritaire et Niki il l'écoute trop comme un bon toutou :( Et quand Niki veut détendre l'atmosphère par des blagues, elle a l'air très froide, j'ai vraiment envie de la claquer (mais on frappe pas les femmes, donc je vais aller en foutre une à Niki).

Le peuple (enfin moi) réclame Julia-Anna ou Carmen :( :hap:

Ca pourrait être pire, elle pourrait être persuadée qu'elle est suivie par deux méchants :) :hap:
Nan en vrai je suis pas sûr que "chiant" c'est le mot, elle a une personnalité donc forcément ça contraste avec Niki qui est déjà une personnalité en lui-même, mais après le duo Niki/Gabi qui allait toujours dans le même sens je me suis dit que c'était mieux de lui trouver quelqu'un qui a un peu de répondant et de poids :noel: Et pareil pour froide, c'est pas le mot non plus je trouve :non:

Mais encore ?

https://fr.wiktionary.org/wiki/saturnin

J'ai cru au début que t'utilisais encore un mot savant pour parler d'une déception qui a eu lieu le samedi (saturnine, ça commence par satur, comme saturday, je pensais du coup que c'était un adjectif pour désigner un truc s'étant passé un samedi). Mais en fait non, ta phrase veut juste rien dire, à part si t'essaye de nous faire comprendre que Sérgio avait la chiasse ou un truc du genre :hap: (ou alors ya un sous-entendu de génie que seul toi peut comprendre)

Bah jsp j'ai toujours pensé que ça marchait, j'avais eu un débat saturnal/saturnin (influencé par le fait qu'on dit "dominical") mais je savais pas si l'un, l'autre, aucun ou les deux étaient vrais, dans la vie faut faire des choix :hap:
Mais toutes réflexions faites, sa qualif était bien à chier :oui: :noel:

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