2025 (S8), Chapitre 1 (n°312) : Challenges

Vendredi 20 décembre 2024, Bennau
“Niki, Niki, Niki...Quelle mouche a bien pu te piquer ?”
Ma décision n’a pas réellement fait l’unanimité dans mon entourage, je crois même d’ailleurs qu’elle n’aurait pas obtenu la majorité dans un suffrage réalisé auprès de mes proches. La réaction de Lena, que vous avez pu lire à l’instant, ne m’a à vrai dire même pas étonné mais il n’y a pas grand-chose qu’elle aurait pu faire pour me faire changer d’avis tant la proposition de Sergueï était alléchante.

Dans l’histoire, je crois que seuls Karl et Stefan ont pigé ce que j’avais en tête ; Lena, mes parents ou encore Andrea n’ont pas manqué de me taper sur les doigts dès que je leur ai annoncé mais qui pourrait être assez stupide pour reculer devant une telle offre ?
Fini les phrases sans aucun sens, voilà ce que j’ai à vous annoncer : dans un peu moins de six mois, je vais disputer les 24 Heures du Mans. Après Nico Hülkenberg en 2015 et Fernando Alonso en 2018, je vais devenir le troisième pilote au vingt-et-unième siècle à combiner le rôle de titulaire en F1 avec celui de pilote des mythiques 24 Heures la même année et je dois dire que je suis particulièrement fier de ça. Le Mans est un défi que je me sens prêt à relever, après quelques saisons en F1 où j’ai connu déjà pas mal de gloire, et montrer que je ne suis pas qu’un bon pilote de monoplace est un challenge que j’ai hâte de relever. En Endurance, il y a beaucoup de différences dans le pilotage par rapport à la monoplace, beaucoup de gens me disaient quand j’étais en formules de promotion que j’excellerai probablement en voitures de sport plutôt qu’en F1 alors, si j’ai réussi en F1, c’est que je dois pouvoir le faire là-bas, sans aucun doute.

Au sortir de ce que je considère comme la deuxième pire saison de ma carrière après 2016, j’ai besoin de quelque chose pour me donner un motif, quelque chose qui va me pousser à donner cent pourcents de moi-même pour ne pas que ma carrière tombe dans la spirale négative dans laquelle elle est entrée depuis que je suis devenu vice-champion du monde il y a un an. Je vous épargne les détails sur ce que représente ce monument du sport auto pour moi et m’attarderai plutôt sur l’offre ; comme vous le savez, SMP Racing est une écurie d’Endurance où j’ai beaucoup de points d’ancrage : Sébastien Philippe en est le team manager, Sergueï en est un créancier et Nico Hülkenberg ainsi que mon cousin Andy en sont des pilotes, bien que ce dernier n'est qu’un pilote d’essais. En novembre, Alex Lynn, qui faisait équipage avec Louis Delétraz et Nico, a annoncé sa décision de s’engager en Formule E et, comme depuis des années, le clash WEC/FE se résume à une lutte entre deux béliers qui foncent cornes en avant. Aucune des deux disciplines ne veut modifier ses dates et les clashs sont nombreux entre les courses d’Endurance et les E-Prix. Pour contrer ça et pour s’assurer que leurs pilotes n’aillent pas faire les guignols à Spa, Silverstone ou Le Mans, les écuries de Formule E sortent les billets et le prestige du WEC peut aller se faire voir si l’intérêt du pilote s’exprime par un nombre. C’est le cas de Lynn, qui a préféré l’argent de BMW à l’opportunité de courir aux 24 Heures et c’est là que j’interviens : Sébastien Philippe m’a appelé après la fin de la saison pour me proposer de former un équipage avec les deux garçons qui m’accompagnaient chez Audi en 2021.

De ses propres mots, “aucune option autre que Niki Kofler n’a jamais été envisagée” et Sébastien a tenu à ce que la saison de F1 soit terminée avant de me faire cette proposition. J’étais un peu sceptique à l’idée de doubler F1 et WEC mais les noms que je vous ai cité précédemment se sont assurés de me convaincre. D’abord Nico, puis Andy et enfin Sergueï, tous y sont allés de leurs coups de fil pour être sûrs de ma présence sur la quatre-vingt-treizième édition de la course française. Fort heureusement, je n’ai pas à être présent sur les autres courses qui ne durent que six à douze heures et seul Le Mans oblige à trois pilotes par équipage, chose qui a facilité la décision à mes yeux car je ne me voyais absolument pas faire vingt-et-un Grand Prix ainsi que huit courses de WEC dans la même année.

Je sais ce que vous vous dites à ce moment précis et, pour cela, je peux de nouveau citer Lena : “pour quelqu’un qui souhaite profiter de sa famille, je ne suis pas persuadée que ça soit un choix très cohérent.”. Il est vrai que m’engager dans une discipline où je n’ai jamais piloté est un challenge de taille, il me faudra de l’entraînement, du temps, pas mal de sacrifices à ajouter à une vie déjà rythmée par ce mot, mais je n’y peux rien si j’ai envie de voir ce que c’est, l’Endurance. Même si mon coeur bat pour la F1 depuis très longtemps déjà, il y a des courses qui ont toujours attiré mon regard, des courses au nom mythique comme le Bathurst 1000, les 500 miles d’Indianapolis ou les 24h du Mans. Je suis conscient que cette décision ne va pas me rapprocher de mes enfants, elle ne va pas non plus me permettre de passer plus de temps avec Lena, ni même avec mes parents, mais je sais que, quand je prendrai ma retraite, je m’en voudrais si je n’ai pas essayé de conquérir ce circuit mythique.

La décision n’a pas été très bien accueillie, Lena m’en a voulu de ne pas l’avoir écoutée, alors c’est Stefan qui a joué ce rôle de supporter, en me disant qu’il était ravi pour moi et qu’il était prêt à m’entraîner pour cette échéance. Stefan est un sportif, il connaît assez bien le sport auto, il sait ce que ce genre de choses peut générer chez moi et il est persuadé que j’ai pris la bonne décision car, d’après lui, c’est exactement ce genre de challenges dont j’ai besoin pour rebooster ma carrière, aussi bien mentalement que médiatiquement. Imaginez si je fais un gros résultat ; ma cote sera au plus haut, ma motivation aussi, tout sera parfait ! A l’inverse, un mauvais résultat serait décevant mais ne me plomberait pas, en bref : je n’ai rien à perdre dans l’affaire.

Il a fallu du temps pour concrétiser ce projet, près de trois mois - temps extrêmement long pour SMP mais relativement court pour moi - car j’avais besoin de régler des détails. A l’occasion de ma dernière visite à Milton Keynes, j’ai pu cocher ce que je croyais être la dernière case : obtenir l’approbation de Red Bull. Ce n’est jamais simple pour une équipe de confier son pilote à une autre car il y a des risques, évidemment, mais les têtes pensantes de l’équipe ont vu d’un bon oeil mon intention de découvrir les prototypes tandis que les financiers y ont vu une super opportunité marketing. Red Bull est présent en F1, en moto, en football, en baseball, en sports extrêmes et il semble presque qu’il ne manque que de l’exposition dans le monde des courses d’endurance pour eux. Dietrich, cet homme de goût, m’a dit que ça serait une très bonne idée et la marque s’est donc engagée aux côtés de SMP pour la prochaine édition de la course mancelle. Pour résumer, je suis arrivé à Milton Keynes sur la pointe des pieds et les épaules baissées et j’en suis reparti torse bombé avec la promesse que la marque au taureau allait me soutenir dans ma prochaine aventure.

L’endroit où ça a coincé, en revanche, c’est au moment de parler de sous. Je ne fais évidemment pas cela pour l’argent, vous le savez sans doute si vous me connaissez suffisamment, mais la rédaction et la négociation du contrat se sont révélées tumultueuses, Andrea n’a pas arrêté de vociférer sur tous ceux concernés - moi compris - à tel point que je lui ai fait comprendre qu’elle resterait mon agent en F1 mais qu’elle ne s’occuperait pas de cette facette de ma carrière. Pour pallier à cette absence et, puisque je n’y connais rien aux aspects juridiques et financiers d’un contrat, c’est à Sergueï que j’ai fait appel ; il a joué le mandataire et, alors que certains détails pêchaient au niveau des assurances notamment, il est venu à la rescousse et a réglé les détails, ce dont je le remercie sincèrement. Je sais que ça lui a plu car, depuis toutes ces années, ce drôle de russe aimerait bien contrôler ma carrière comme il contrôle celle de Vojislav. C’est peut-être une possibilité, qui sait, d’autant plus que j’ai été déçu par Andrea sur ce coup alors qu’elle a fait un sans-faute sur les trois premières années de notre collaboration.

Mardi 4 février 2025, Bennau
En voilà, une belle ellipse ! De décembre, nous voici rendus à février ; l’hiver a été productif pour moi. Je me suis accordé un break et il m’a permis de me revigorer ; entre les journées au calme chez moi et les jours passés sur les pistes de ski, je me sens revigoré. Comme convenu avec Red Bull, j’ai l’autorisation de dévaler les pentes enneigées, même si j’ai quelques obligations promotionnelles. Lors de ma dernière sortie, une équipe de Red Bull m’accompagnait pour un “winter vlog” où j’ai au final passé plus de temps en terrasse qu’à skis. Mais ça me convient tout à fait que le deal soit comme ça, du moment que j'ai le droit d'aller arpenter la poudreuse. J'ai même eu l'occasion de faire découvrir les joies de la glisse à mes enfants qui, comme toute ma famille depuis des générations, ont adoré le ski. De mes grands-parents à mes parents en passant par mes oncles et tantes : tout le monde dans la famille adore ça. J'aurai d'ailleurs obtenu le respect éternel de l'ensemble de ma famille si j'avais choisi de poursuivre dans cette voie mais j'ai choisi le pilotage et, même si je ne regrette pas du tout, certains m'en ont voulu et m'en veulent encore aujourd'hui. Quelle bande de cons.

J’ai également profité de l’hiver pour continuer à mener ma vie, avec un mois de janvier globalement calme où je n’ai accordé absolument aucun interview. Zéro. J’ai ainsi pu me concentrer sur ma préparation avec Stefan : après le léger sursaut d’excitation lié à ma nouvelle casquette de pilote d’Endurance, j’ai dû aborder la première phase de ma préparation, préparation qui doit répondre aux besoins de mes deux carrières. La semaine prochaine, je devrais cependant revenir à la pire des routines possibles : les essais de pré-saison à Barcelone. Si l'excitation de retrouver la piste est là comme chaque année, la routine incassable de Barcelone est dure à encaisser bien que, depuis quelques années, les officiels de la F1 parviennent à nous laisser un peu plus de libertés durant la semaine, que ça soit dans le planning qu'ils nous imposent comme dans les activités qu'ils nous proposent.

Les préparatifs battent leur plein ; que ce soit du côté du personnel ou des pilotes, tout le monde travaille d’arrache-pied alors que le coup d’envoi fictif sera donné lundi prochain à Barcelone. Pour la nouvelle saison, la nouveauté des essais de pré-saison réside dans le retour de la voiture unique : chaque écurie ne fait rouler qu’une voiture par demie-journée, comme c’était le cas il y a quelques années. La décision a été prise parce que nos patrons sont des gens consciencieux qui ont compris que préparer deux voitures pour début février était impossible pour des équipes à effectifs réduits, quels esprits remarquables nous avons à la tête de notre sport ! Malgré cette mesure adoucie, une nouvelle est venue ternir ces préparatifs ; lors d’une sortie vélo avec Stefan ce matin, j’ai appris une nouvelle bien inquiétante : Williams n’est pas certaine de pouvoir disputer les essais de pré-saison. Une pareille déclaration n’augure jamais de bonnes choses et les difficultés que l’on connaît à l’écurie depuis le début de l’année dernière ne semblent pas s’arranger alors que la survie du garagiste historique de la F1 ne tient vraisemblablement qu’à un fil.

Rendez-vous demain pour lire le guide de pré-saison

Oh putain vivement les chapitres la-dessus

Niki va louper un GP à cause des 24h du Mans?

Si oui, et qu'à cause de ça il perd à nouveau le championnat

Le 21 mars 2020 à 19:03:31 Pimpolofist a écrit :
Niki va louper un GP à cause des 24h du Mans?

Si oui, et qu'à cause de ça il perd à nouveau le championnat

Non, aucun, que ça soit pour la course ou pour les journées test

Putain mais je suis trop con j'ai failli le dire les 24h du Mans, j'avais même commencé à écrire un message puis je me suis dis que finalement je voyais pas trop Nolan aller sur ce terrain et que je voyais pas trop comment Niki allait avoir un volant compétitif direct via Sergueï On oublie qu'une équipe russe a été récemment en LMP1 et on se dit fan de sport auto (bon faut dire que le WEC je m'en fous un peu)

Par contre Lena elle ferme sa gueule et c'est tout, sinon elle va vite dégager

Hors-série : Présentation de la saison 2025

SCUDERIA FERRARI

Paradoxes chez Ferrari ; l’an dernier a enfin vu le retour de la mythique écurie italienne au sommet mais, se faisant, elle a perdu sa figure de proue. Après un peu moins de quatorze saisons en F1, dont cinq passées à Maranello, Daniel Ricciardo a décidé de tirer sa révérence et il n’existe pas de meilleur moment pour le faire qu’après avoir empoché le titre après lequel il a couru pendant longtemps. Ce que ça signifie, c’est que la Scuderia va désormais confier le contrôle de sa réussite à Charles Leclerc, l’éternel diamant pas toujours très bien poli. Longtemps en lutte pour le sacre l’an dernier, le monégasque va désormais devoir montrer que les louanges chantés depuis des années sont justifiés tout comme Esteban Ocon qui, après le naufrage de Mercedes, bénéficie d’une seconde chance de se battre au tout haut niveau ; beaucoup de choses sont à prouver pour les rouges…

AUDI SPORT F1

Les visages changent chez Audi, pas l’issue. Deux pilotes de grand talent, l’un multiple champion du monde, l’autre annoncé comme un potentiel pilote couronné, tous deux dans la lutte pour le titre lors de la dernière course, tous deux perdants. Non, vous ne lisez pas la description de la saison 2023 de l’écurie de Stuttgart : vous lisez celle de 2024. Verstappen et Rafaga ont subi le même traitement que Vettel et Kofler avant eux et, alors que la cinquième saison de l’écurie allemande se profile, on commence réellement à réclamer un titre pilotes après les deux sacres constructeurs consécutifs. Le sacre aurait pu revenir à l’un des deux pilotes des gris sans le fiasco autour des Grand Prix de Belgique et d’Italie mais ce qui appartient au passé est scellé. En revanche, les clés de cette saison sont entre les mains de ceux qui oeuvrent à Cologne pour enfin ramener la gloire à l’un des pilotes maisons.

MCLAREN RACING

Pas de changement en vue chez McLaren et on les comprend ; malgré une année 2024 moins couronnée que la précédente, l’écurie emmenée par Gil de Ferran continue de récupérer son statut de top team en F1. Avec un George Russell désormais clairement établi parmi le gratin mondial et un Nyck de Vries très correct dans un rôle de second pilote qu’il comprend et qu’il accepte, l’écurie fait de la continuité son atout, au moment où Ferrari change de pilote clé et alors qu’Audi s’apprête à devoir gérer une guerre d’égos entre ses deux pilotes. Alors après le retour du sacre pilotes en 2023 après quinze ans d’absence, on attend désormais le premier titre constructeur du siècle. La marche à gravir est grande, c’est certain, mais les pensionnaires de Woking semblent prêts à relever le défi.

RENAULT SPORT F1 TEAM

Difficile de voir du positif dans la situation actuelle de Renault Sport. Les bons souvenirs de 2021 et surtout de 2022 commencent à être lointains et, désormais, la pente est descendante et glissante. Avec seulement trois succès en deux ans, les français peinent à se remettre dans le sens de la marche et les difficultés grandissantes de Stoffel Vandoorne sont la parfaite illustration de cela. Rapidement mis en difficulté par le nouvel arrivant Dan Ticktum l’an dernier, le belge va désormais devoir montrer son meilleur visage s’il ne veut pas tomber aux oubliettes après son sacre de 2023. La saison 2024 de Ticktum est probablement la seule vraie source d’enthousiasme et, dans une époque de grande instabilité, le londonien pourrait être le pilier d’un projet de reconstruction à Enstone si jamais il venait à rééditer de pareilles performances. Un peu à la manière d’un Leclerc, Ticktum doit cependant montrer qu’il est capable d’être le leader d’une équipe.

RED BULL RACING HONDA

Que ceux qui avaient prévu le scénario de l’année 2024 de Red Bull lèvent la main. Le comptage risque d’être rapide. L’arrivée de Niki Kofler pour remplacer Max Verstappen devait marquer le début d’une nouvelle ère pour la marque autrichienne, or cette nouvelle ère n’a pas commencé de la meilleure des manières ; des difficultés constantes, un Kofler assez bruyant au sujet desdites difficultés et, au bout du compte, un Sérgio Sette Câmara qui émerge pour aller le devancer au championnat. Même si on imagine mal le brésilien contester le statut de numéro 1 du vice-champion 2023, la question mérite d’être posée alors que l’attitude de ce dernier en a déçu plus d’un. Kofler voulait les commandes d’une écurie, il les a reçues, mais la réalité a été bien loin de ses attentes et, en cette année 2025, il joue gros. Mais il n’est pas le seul employé de Milton Keynes qui joue gros…

SAUBER F1 TEAM

Le yo-yo qu’effectue Sauber en F1 est en perpétuelle oscillation ; au point mort il y a seulement quelques saisons, l’écurie helvète affiche aujourd’hui l’un des bilans les plus positifs de la grille. En effet, pour la première fois depuis 2003 et 2004, l’écurie a terminé dans le top 6 du championnat constructeurs pour la deuxième année de suite l’an dernier et les performances de l’écurie ont enthousiasmé beaucoup de monde, notamment lorsque Esteban Ocon a offert au team son onzième podium, au Japon. Oui mais voilà ; pour la deuxième saison consécutive, Sauber a perdu son “franchise driver”, parti jouer dans la cour des grands. Ocon a saisi l’opportunité Ferrari et, pour le remplacer, Nevil Wighels a débarqué à Hinwil pendant l’hiver. Champion de F2 il y a un peu plus de douze mois, il sera aux côtés de son deuxième dauphin, Heinrich Pöpfer, qui a montré de très belles choses l’an dernier. Avec un duo aussi jeune, l’écurie ne risque-t-elle pas de retomber au classement ? La question mérite d’être posée et on a hâte de découvrir la réponse, même si on aimerait voir la sympathique écurie suisse se pérenniser là où elle est…

ASTON MARTIN COMPETITION

Autre écurie qui a montré de belles choses en milieu de classement et qui nous a fait plaisir : Aston Martin. Dans un premier temps très questionnable, le projet du mythique constructeur anglais commence tout doucement à porter ses fruits et on ne peut que s’en réjouir. Huitièmes en 2023 et septièmes l’an dernier, on imagine que les verts vont viser au moins la sixième place cette année et, avec une telle dynamique, on est en droit de les en penser capables. Emmenés par un Pierre Gasly qui semble donner un réel élan à tout le monde, l’écurie enregistre le retour d’un Vojislav Zoranovic sur qui planent des doutes après une année cauchemardesque chez Williams ; le potentiel est là, c’est certain, désormais il s’agit de le concrétiser en le mettant au service de l’écurie. S’il y arrive, alors on pourrait bien tenir une association écurie-pilotes capable de rapidement venir jouer les trouble-fêtes en haut de classement.

CHEVROLET HAAS F1 TEAM

Drôle de climat à Banbury. 2024 a été une année très maussade dans l’ensemble, dans le même style que 2023, mais l’écurie a obtenu en Australie le quatrième succès de son existence par l’intermédiaire de Sergio Pérez et, pour une écurie aussi modeste, c’est un fait d’arme très honorable. Le problème, c’est que le mexicain a logiquement décidé de raccrocher après cette victoire et que cela met en doute la pérennité de l’écurie. Pour aller avec un Sigthorsson pas spécialement étincelant l’an dernier, Gene Haas et Otmar Szafnauer ont pris un pari et ramené un nom bien connu des suiveurs de la F1 : Lando Norris. Après deux saisons d’exil très couronnées en Formule E, l’ex-future star de la discipline revient se confronter à la crème de la crème et on est en droit de se poser des questions sur ce retour mais surtout sur cette association Haas-Norris. L’écurie, tout comme son nouveau pilote, devront montrer des signes positifs s’ils veulent assurer leur présence au-delà de cette saison 2025…

SCUDERIA DALLARA ALFA ROMEO

Encore un bilan mitigé : celui de Dallara. Les sympathiques italiens ont autant de raisons d’être heureux que de raisons d’être frustrés à l’aube de cette saison 2025. En effet, 2024 a donné lieu à un premier décollage de l’équipe qui a inscrit ses premiers points en championnat du monde et qui a obtenu son meilleur résultat en terminant neuvième. On aurait même pu croire à un podium à Melbourne, bien que Luca Ghiotto a finalement franchi la ligne quatrième. L’italien a été conservé assez logiquement pour materner le projet, n’étant de toute façon pas le plus convoité des pilotes, et il va connaître son troisième équipier en quatre ans et cette fois, c’est une équipière. Ferrari a fini par perdre patience avec Mick Schumacher et lui a montré la direction de la sortie histoire de faire place à Inès Antiochus. L’affaire a fait du bruit car Antiochus a terminé quatrième l’an dernier, derrière le produit de la filière Ferrari qu’est Davide Benzoni. La logique aurait donc voulu que ce soit ce dernier qui ramasse un baquet Dallara, pourtant c’est bel et bien la française qui a été choisie et aucun argument n’a réellement été donné pour ce choix. A vingt-et-un ans, la française est la première femme en F1 depuis Sophia Kofler il y a un peu moins de trois ans et elle sera la seule rookie du plateau cette année ; les regards seront braqués sur elle et elle ferait mieux de ne pas décevoir.

CHINA RACING TEAM

Comme depuis plusieurs saisons, faire la présentation de China revient à faire celle de Dallara mais avec un peu plus de pessimisme. Cette saison 2025 n’est pas une exception à la règle car, en 2024, China a montré quelques bons signes et quelques signes moins bons ; la cinquième place de Guan Yu Zhou à Monaco était le highlight de la saison, même si sa dixième place à domicile à Shanghai a eu un retentissement bien plus grand. Hormis cela, pas grand-chose à recenser pour les jaunes et rouges, ou plutôt pour les jaunes et blancs ; les rares teintes de rouge sur la dernière livrée de l’écurie managée par Eric Boullier proviennent de KFC, le sponsor de la nouvelle recrue Sean Gelael. Collé au dernier rang tout au long de l’année dernière, l’indonésien n’a pas réellement justifié sa place et sa signature illustre bien le problème inhérent à la mentalité de l’équipe. L’écurie basée à Leafield va donc vraisemblablement devoir compter sur le pilote maison, qui va peut-être finir par trouver le temps long en fond de classement. A moins que l’Ecurie du milieu ne parvienne enfin à s’en détacher…

WILLIAMS RACING

La mascarade va-t-elle seulement prendre fin un jour ? Certaines écuries en F1 traversent des passages à vide et la critique est facile envers des écuries comme Renault, Haas ou China, mais les abysses atteintes par Williams sont bien au-delà de tout ça. L’écurie de Grove sort de la pire saison de son existence et, alors que le cinquantième anniversaire du premier Grand Prix de l’équipe sous son nom actuel a été célébré le 12 janvier dernier, on a du mal à imaginer une ambiance festive pour Claire Williams et son team. Mick Schumacher a été signé pour emmener l’équipe alors qu’il sort de deux saisons très médiocres avec Dallara tandis qu’Arjun Maini a obtenu son baquet très tardivement pour des questions de sponsors pas assez généreux avec l’équipe et on se doute que la place de l’indien n’est pas réellement dûe à son talent, qui s’épuise au même rythme que la patience des suiveurs à son égard. On se demande comment l’écurie va cette fois tenter de se relever car, après tout, elle a réussi à le faire au milieu des années 2015 puis au début des années 2020 et on ne voit pas pourquoi elle n’y arriverait pas à nouveau même si les indicateurs actuels incitent au pessimisme.

Calendrier
23 mars : Grand Prix d’Abu Dhabi
30 mars : Grand Prix du Bahreïn
13 avril : Grand Prix d’Australie
27 avril : Grand Prix de Turquie
4 mai : Grand Prix d’Azerbaïdjan
18 mai : Grand Prix d’Espagne
25 mai : Grand Prix de Monaco
8 juin : Grand Prix du Canada
22 juin : Grand Prix d’Autriche
29 juin : Grand Prix de France
13 juillet : Grand Prix d’Allemagne
20 juillet : Grand Prix des Pays-Bas
24 août : Grand Prix de Belgique
31 août : Grand Prix d’Italie
14 septembre : Grand Prix de Russie
28 septembre : Grand Prix d’Inde
5 octobre : Grand Prix de Chine
12 octobre : Grand Prix du Japon
26 octobre : Grand Prix des Etats-Unis
2 novembre : Grand Prix du Mexique
16 novembre : Grand Prix du Brésil

Quelques changements de taille dans ce calendrier par rapport à 2024 et ce qui frappe immédiatement, c’est une absence : celle du Grand Prix de Grande-Bretagne, qui sera absent pour la première fois de l’Histoire du championnat. Drôle de façon de célébrer les soixante-quinze ans de la première course disputée à Silverstone en 1950…
Le Hockenheimring est également passé à la trappe et c’est le Nürburgring qui a récupéré le nom “Grand Prix d’Allemagne” pour cette année, même si le contrat du Ring expire en fin d’année, au même titre que l’Australie, l’Azerbaïdjan, la Chine et le Mexique. Hormis la Chine, dont la prolongation est presque assurée, il existe de réels doutes sur la présence de ces rendez-vous en 2026, même si Liberty Media a été clair : 2025 et ses vingt-et-unes courses font office de transition et le nombre de courses repartira à la hausse dès l’an prochain. Avec une mentalité pareille, on imagine donc difficilement comment tous ces circuits pourraient disparaître du calendrier, même si les candidats sont nombreux pour une éventuelle succession ; l’Argentine, le Qatar, la Suède, le Vietnam et Miami font partie des noms les plus plausibles, avec une décision imminente en ce qui concerne le futur tracé de Buenos Aires, dont la construction pourrait démarrer dès le printemps. Plein de destinations assez exotiques et qui ne riment pas réellement avec F1, malgré la certitude inverse de Liberty...

Rendez-vous vers 19h pour la suite

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

2025 (S8), Chapitre 2 (n°313) : Affaires classées

Vendredi 14 février 2025, Barcelone
Les essais hivernaux ont été assez spéciaux cette année et, malgré mon manque d’excitation, je dois avouer que ça fait plaisir de voir les premières polémiques émerger car ça donne un peu d’attraction. En effet, le nouveau manufacturier de la F1 - Michelin, au cas où vous auriez oublié - fait face à une véritable tempête des écuries, aucune n’étant capable de faire fonctionner les pneus à température optimale, à une ou deux exceptions près, parmi lesquelles Red Bull ! Notre voiture n’est pas une machine de guerre, elle est plus agréable à piloter que la Red Cow de l’an dernier mais n’a pas fondamentalement gagné en rythme : en termes de chrono, nous nous situons probablement au milieu du plateau, sensiblement au même endroit que l’an dernier, mais les regards ont convergé vers nous parce que ces pneus semblent taillés pour nos voitures. Pas de blisters, pas de graining, pas d’usure excessive, aucun problème de température. La conception aérodynamique, en particulier l’appui à l’avant, fait que nous avons - sans trop savoir pourquoi - su dompter ces pneus et c’est la raison pour laquelle les écuries nous en veulent, comme si nous étions responsables d’une quelconque façon des problèmes que les autres rencontrent.
Mon dessin est à vrai dire exagéré ; les plaintes viennent surtout d’Audi, Ferrari et Renault, alors que d’autres écuries comme Sauber ou Dallara semblent mieux s’y adapter. La question des pneus s’est toujours résumée à un jeu de yoyo : un coup trop durs, un coup trop tendres, un coup favorables à une écurie, un coup favorables à une autre, et j’imagine que l’arrivée d’un nouveau fournisseur représente pour les écuries lésées une fantastique opportunité pour se plaindre.

En termes de chrono pur, comme je l’ai dit, nous ne sommes pas forcément les meilleurs, du moins si l’on s’en fie aux classements de ces essais. Il est toujours difficile de lire les essais de Barcelone mais, en rythme pur, Audi a l'air d'être au sommet une fois de plus. Toutefois, l'espoir réside dans la fébrile fiabilité des voitures allemandes tandis que, derrière, il semblerait que McLaren soit assez à l'aise. Derrière, nous avons effectué un petit rapproché sur ces deux écuries mais j'ai envie de dire que c'est le cas pour tout le monde. Ce rétrécissement des voitures a donné l'opportunité aux aérodynamiciens de tirer leur épingle du jeu et, globalement, les chronos sont serrés entre la plupart des écuries, en témoignent des jolis chronos de Sigthorsson sur Haas ou de Ghiotto sur Dallara par moments. Si l’on exclut des China cataclysmiques et des Williams absentes, les écarts semblent minimes, environ 1.6 seconde ici à Barcelone entre le meilleur chrono de Verstappen et le meilleur chrono de Guan Yu Zhou, homme le plus lent de la semaine en rythme qualif d'après les données. La tristesse réside donc dans l’impuissance des chinois et dans les difficultés de Williams, que l’on a pas vu de la semaine et dont la participation au championnat est très fortement compromise. Hormis ça, je crois qu’on a de quoi assister à une saison spectaculaire et le fait que les pneus soient si instables sur des longs relais pourrait donner une saison imprévisible dans le même style que 2012 - je me rappellerai éternellement de la descente aux enfers de Räikkönen dans les derniers tours du GP de Chine à cause de pneus en lambeaux - qui serait soit frustrante, soit passionnante, avec une forte probabilité qu’elle suive le second chemin dans notre camp.

Vous en avez pris l’habitude depuis quelques années déjà : ma venue en Espagne en février s’accompagne généralement d’éléments extérieurs à la Formule 1 et ce cru 2025 n’échappe pas à la règle. J’ai proposé à Lena de me suivre pour cette semaine en Espagne et elle a accepté sans sourciller : non seulement elle a pu être avec moi pendant la semaine mais, en plus, ça lui a permis de prendre du galon chez ORF puisqu’elle leur a proposé ses services et que, en cédant à sa demande, la chaîne lui a fait comprendre qu’elle lui faisait confiance. J’ai donc décidé d’étendre mon séjour ibère jusqu’à la fin de la semaine histoire de profiter un peu car, pour une fois que je ne suis ni en Autriche ni en Suisse et que j’ai la chance de pouvoir me reposer aux côtés de Lena, autant la prendre. Je parle évidemment de la chance, bande de pervers.

Cela nous amène gentiment à la journée de mercredi où je ne pilotais pas du tout et où j’en ai profité pour aller boire un café avec Carmen. Depuis ma séparation avec ma soeur, j’ai pris l’habitude à chacune de mes visites en Espagne de lui réserver un créneau pour discuter, mais cela se révèle de plus en plus compliqué désormais, sa carrière d’actrice ayant bien décollé et ses disponibilités ne concordant pas toujours avec les miennes quand je met les pieds en Catalogne. Néanmoins, Carmen reste quelqu’un avec qui j’apprécie discuter, il n’y a aucun tabou avec elle et - atout de poids - elle partage mon point de vue sur beaucoup de sujets. Lena étant retenue pour son job et ne parlant de toute façon ni espagnol ni italien, j’ai pu aborder avec Carmen des sujets que je n’aurai pas abordé autrement. Carmen m’a notamment longuement parlé de l’énigme : Gabriella. D’après Carmen, Gabriella parle sans cesse de moi, elle raconte dix fois la même histoire dans le but de me faire passer pour le méchant, chose qui marche très bien auprès de sa famille. Elle est comme un lecteur qui tourne en boucle et, quand c’est Carmen qui prononce mon nom en premier, Gabi semble désemparée et ne montre pas la même virulence, chose étrange que j’ai eu du mal à saisir. D’après Carmen, elle semble chercher ses mots, comme si on la prenait au dépourvu...N’ayant pas l’occasion de voir Gabriella avant ce vendredi, je suis resté avec des questions sans réponses à partir du moment où j’ai parlé avec Carmen, me demandant comment on peut avoir deux visages aussi différents.

Niki : Tu es sûre que tu ne veux pas venir ?
Lena : J’ai encore un article bilan des essais hivernaux à écrire…
Niki : Je peux l’écrire pour toi, si tu veux : McLaren va vite, les China sont tellement lentes qu’il va falloir instaurer la règle des 117%, les pilotes se plaignent des pneus sauf le grand Niki Kofler, fini. Tu penseras à dire que tu me trouves encore plus beau avec une barbe.
Lena : Tu sais très bien que je me dois de pondre l’article de ma vie, si j’y arrive je vais être bien vue là-haut, c’est important. Vas-y sans moi, de toute façon ça ne me servira pas à grand-chose de venir.
Niki : Je te raconterai comment c’était, promis !
Lena : Tu as intérêt, oui.

Le simple fait de voir Gabi a changé ma perception des choses ; depuis la dernière fois que je l’ai vue, il faut l’avouer, quelques kilos sont venus. Jusqu’ici, Gabriella restait une femme charmante et, de l’extérieur, j’aurai presque pu en retomber amoureux mais la voir si déprimée, avec ce visage arrondi et sans grâce, a complètement annihilé ce sentiment. C’est un mal pour un bien, me direz-vous, mais je peux vous assurer que ça fait drôle. Dans son discours, elle semble abattue, aucune joie de vivre n’émane de son discours et les seuls sourires que je lui fais esquisser sont en lui parlant des jumeaux car je sais qu’Adrian et Isabel sont à peu près les seuls rayons de soleil de sa vie à l’heure actuelle. Notre discussion n’a pas vraiment connu de “highlight” sinon un moment en particulier, que j’ai trouvé assez troublant. En effet, Gabi m’a reparlé de mon agression au Grand Prix en mai dernier, me questionnant sur l’enquête, sur mon sentiment vis-à-vis de tout ça et en me demandant notamment si j’étais stressé ou si j’avais peur d’une quelconque récidive. J’ai été obligé de lui demander d’arrêter au bout de la cinquième ou sixième question sur le sujet car elle était réellement en train de forcer sur le sujet.

Samedi 15 février 2025, Barcelone
Lena : Niki, je suis navrée mais je crois que je vais devoir te réveiller...J’ai repoussé jusqu’au dernier moment mais là il va falloir que tu te lèves et qu’on y aille.
Niki : Si tu me promets que la voiture sera chauffée au moment où je me lèverai, je peux essayer de faire un effort.
[...]
Lena : NIKI ! On a comme qui dirait un petit problème !
Niki : Parle moins fort, tu vas me filer des acouphènes...
Lena : Tu m’expliques pourquoi j’ai trouvé ce truc dans la voiture ?
Niki : Qu’est-ce que tu racontes ?
Lena : Niki, je ne rigole pas. Tu as intérêt à m’expliquer et j’espère pour toi que tu seras convaincant...

Si c’est encore une connerie de « Lens croit que je l’ai trompé alors que c’est un coup monté », c’est à chier

Mais j’ai confiance en Nolan

Le 23 mars 2020 à 20:41:39 Pimpolofist a écrit :
Si c’est encore une connerie de « Lens croit que je l’ai trompé alors que c’est un coup monté », c’est à chier

Mais j’ai confiance en Nolan

"encore" ? La seule fois où j'ai utilisé ce stratagème c'était vrai

Il s'est tapé Carmen c'est évident !

Depuis ma séparation avec ma soeur

Niki : Je peux l’écrire pour toi, si tu veux : McLaren va vite, les China sont tellement lentes qu’il va falloir instaurer la règle des 117%, les pilotes se plaignent des pneus sauf le grand Niki Kofler, fini. Tu penseras à dire que tu me trouves encore plus beau avec une barbe.

Ayaaaaaa Kofler 2.0 #ToWhomItMayConcern

Par contre la transition café avec Carmen -> discussion avec Lena -> discussion avec Gabi... elle est chelou

Le 23 mars 2020 à 20:51:54 [-Monarch-] a écrit :
Il s'est tapé Carmen c'est évident !

Depuis ma séparation avec ma soeur

Ah ! Merde ! Je...Je...Oh la tuile

Niki : Je peux l’écrire pour toi, si tu veux : McLaren va vite, les China sont tellement lentes qu’il va falloir instaurer la règle des 117%, les pilotes se plaignent des pneus sauf le grand Niki Kofler, fini. Tu penseras à dire que tu me trouves encore plus beau avec une barbe.

Ayaaaaaa Kofler 2.0 #ToWhomItMayConcern

Richard, it's Niki

Par contre la transition café avec Carmen -> discussion avec Lena -> discussion avec Gabi... elle est chelou

La première est chelou ouais mais j'avais pas mieux Par contre la 2e j'avais pas tant l'impression que ça

J'oubliais le meilleur...

Le 23 mars 2020 à 19:01:43 Haryanto a écrit :

en témoignent des jolis chronos de Sigthorsson

J'entends Papy arriver...

Le 23 mars 2020 à 20:58:04 [-Monarch-] a écrit :
J'oubliais le meilleur...

Le 23 mars 2020 à 19:01:43 Haryanto a écrit :

en témoignent des jolis chronos de Sigthorsson

J'entends Papy arriver...

1:29 c'est un bon chrono à Barcelone hein

A tous les coups elle a trouvé une petite culotte ou autre

C'est chaud comment vous me cherchez à chaque fois

Le 23 mars 2020 à 21:33:44 PapY_MoLoToV a écrit :
A tous les coups elle a trouvé une petite culotte ou autre

Et là paf, la vérité éclate : Niki aime se déguiser en femme pour aller traîner dans des bars espagnols

Le 23 mars 2020 à 21:33:44 PapY_MoLoToV a écrit :

C'est chaud comment vous me cherchez à chaque fois

C'est mon running gag favori

Le 23 mars 2020 à 22:54:15 [-Monarch-] a écrit :

Le 23 mars 2020 à 21:33:44 PapY_MoLoToV a écrit :

C'est chaud comment vous me cherchez à chaque fois

C'est mon running gag favori

Tu vas parler chinois quand il fera son 1er podium