Épisode d'hier en page précédente vu qu'on dirait que peu de gens l'ont vu

Demain épisode chiant, je préfère vous prévenir qu'on ne sera pas très haut dans le fun et le divertissement pour cette dernière semaine de la saison
Rendez-vous vers 20h

Le 07 mars 2020 à 19:14:27 Haryanto a écrit :

Niki : J'avais à coeur d'exposer mes regrets sur cette vision qu'ont les gens du sport. On vit dans une époque sur-médiatisée, un tête-à-queue et tu te fais chambrer pendant trois semaines, un crash et tu es harcelé pendant trois mois, un échec et tu es critiqué pendant trois ans. Tout le monde ne comprend pas très bien ce qu'il y a derrière, il me tient à coeur d'être suivi par des gens qui comprennent de quoi nos vies sont faites. J'ai besoin de parler publiquement de la galère que c'est, d'être ambitieux comme un pilote.

Cette phrase est un peu aux antipodes de toi ou du forum en général

Le 08 mars 2020 à 22:22:09 [-Monarch-] a écrit :

Le 07 mars 2020 à 19:14:27 Haryanto a écrit :

Niki : J'avais à coeur d'exposer mes regrets sur cette vision qu'ont les gens du sport. On vit dans une époque sur-médiatisée, un tête-à-queue et tu te fais chambrer pendant trois semaines, un crash et tu es harcelé pendant trois mois, un échec et tu es critiqué pendant trois ans. Tout le monde ne comprend pas très bien ce qu'il y a derrière, il me tient à coeur d'être suivi par des gens qui comprennent de quoi nos vies sont faites. J'ai besoin de parler publiquement de la galère que c'est, d'être ambitieux comme un pilote.

Cette phrase est un peu aux antipodes de tout le monde

J'ai corrigé et ma correction justifie que j'ai dit ça

Finalement je poste plus tôt car je pourrai pas poster à 20h

Saison 7 : https://docs.google.com/document/d/1KZi5n0g1M9dJ-3vZO_PDAyQRutLPMqfoXFlNWozXvdM/edit?usp=sharing

2024 (S7), Chapitre 47 (n°309) : Rapprochements

Lundi 9 décembre 2024, Bennau
Dieu que j’aime cet hiver. En contraste avec le précédent qui n’avait fait que me mettre encore plus sous pression, je prend le temps de vivre et bon sang, c’est fantastique. J’ai passé une dizaine de jours en Autriche et ce fut l’occasion pour moi ce faire tout ce dont j’ai envie : voir ma famille, profiter de mes enfants, tout ça est pour moi très précieux, mais rien ne remplace la semaine que je viens de passer.
Sac de randonnée vissé sur les épaules, équipé comme jamais pour affronter le froid, je me suis offert une semaine dont j’avais bien besoin, seul, dans le massif du Kaisergebirge - traduisez “les montagnes de l’Empereur”, ce n’est pas un mensonge - qui est mon coin de paradis. Situé à une vingtaine de kilomètres de mon fief natal de Kitzbühel, c’est là que j’allais avec ma mère, elle aussi passionnée de randonnée en montagne. Sophia a toujours reçu beaucoup d’attention - c’est souvent le cas du plus jeune de la fratrie - et le fait de faire ces excursions avec ma mère était à vrai dire le seul moment que nous passions tous les deux, car Soph n’était pas aussi friande de ces grands espaces que moi, et c’est probablement dans ces moments que ma mère et moi étions les plus complices. J’avais emmené mon téléphone perso avec moi pour prendre quelques photos et montrer à Lena de quoi il s’agit mais mon téléphone pro est resté toute la semaine chez mes parents, éteint, parce que déconnecter de mon monde était une nécessité. J’ai dormi dans les refuges du massif et ai gravi quelques sommets comme un randonneur lambda, sans toutefois prendre trop de risques car, étant seul, il aurait quand même été stupide de laisser ma vie en tentant d’escalader le Kaiserkopf - “la tête d’empereur” - qui reste, selon moi, le plus inhospitalier de ces pics.

Je serai bien resté plus longtemps dans mon sanctuaire si le temps me l’avait permis mais, avec une carrière d’athlète de haut niveau à mener, je me dois d’optimiser chaque instant de mon temps libre car je sais que, quand tout cela reprendra en mars, je ne pourrai plus perdre deux semaines à randonner dans le froid glacial du Tyrol. Isolé du monde entre lundi et vendredi dernier, j’ai pu répondre aux questions que j’ai formulé tout au long de cette année dans ma tête. Ca m’a fait énormément de bien et je crois que je n’aurai jamais pu attendre autant de résultats d’une expérience si anodine. Expérience à renouveler chaque hiver peut-être, qui sait ?

Malgré tout, j’aurai bien aimé rester en altitude si le temps me l’avait permis mais, comme je vous l’ai dit, tout dans mon existence est calibré. Avant mon départ, j’ai présenté Lena à mes parents - rien de bien notable à recenser - et, après mon retour, on a inversé les rôles. Je n’ai pas mis un pied en Suisse depuis près de trois semaines et, quitte à revenir dans la mère patrie, autant en profiter. Je me suis donc rendu à Altach ce week-end ; Altach, pour ceux qui ne situent pas, c'est une ville suisse située en Autriche, hôte d'environ six mille habitants. Une chose est sûre : il faut une bonne raison pour mettre les pieds ici. La ville se situe à quelques kilomètres d’Hohenems, d’où est originaire le dernier autrichien à avoir piloté en F1 avant moi - Christian Klien - et c’est à peu près tout ce que j’ai à dire sur l’endroit parce que je ne connais rien de l’histoire antique de cette ville, à la rigueur je m’en moque et je crois que vous aussi.

Les Zillinger sont originaires d’ici mais ont déménagé à Vienne il y a quelques années pour que Lena puisse faire une école de journalisme mais aussi pour que son grand frère Bastian n’évite l’isolement de sa famille après sa signature avec les hockeyeurs de Vienne, les Capitals. Puisque Bastian ne joue plus à Vienne et que Lena est diplômée depuis quelque temps, ses parents ont vendu le cabinet de son père et ont acheté un cabinet à Hohenems pour se rapprocher de leurs racines. Lena n’avait de cesse de me dire qu’elle voulait rester proche de sa famille et, puisqu’Altach est une ville frontalière avec la Suisse - le Rhin est la seule chose qui retient Altach en Autriche - j’ai profité du déménagement de toute la famille pour convaincre cette jeune femme chétive de venir emménager avec moi. Il faut donc remercier beau-papa et belle-maman si j’ai réussi à convaincre leur fille de quitter le nid.

Je vous passe les formalités des présentations, dressons plutôt un CV général des membres de la famille : Michael Zillinger est dentiste et est marié à Natalie, qui est devenue sa secrétaire au cabinet après leur mariage. De leur union, une belle famille avec quatre enfants - beau score - s’est formée. Lukas, l’aîné, a suivi la même voie que son père et est devenu médecin. Bastian, qui a deux ans de moins, est donc hockeyeur professionnel et joue désormais à Dornbirn, club qui fait partie de l’EBEL, le plus gros championnat en Autriche. Ensuite vient Lena, plus jeune que Bastian de six ans, tandis que Georg, le petit génie de la famille, a lui-même six ans de moins que Lena. Lena est très proche de son petit frère, à qui elle promet un futur brillant ; selon elle, je dois me préparer à l’avoir comme collègue au sein d’une équipe de Formule 1 dans quelques années car Georg est un rat de bibliothèque et que son rêve est de devenir ingénieur dans le sport automobile. Ce serait intéressant que ça arrive réellement mais permettez-moi de douter de cette théorie pour une bonne raison : pour les ingénieurs comme pour les pilotes, être bon est une condition nécessaire mais pas suffisante pour arriver jusqu'en F1.

Néanmoins, ce n’est pas lui qui m’a marqué. Je m’explique ; alors que Lena me présentait successivement à tous ces braves gens que je vous ai présenté, chacun d’entre eux semblait ébahi d’accueillir une icône pareille sous son toit. Bastian, mon confrère athlète, m’a toutefois rapidement fait comprendre que son poste au hockey était celui de défenseur - j’aurai pu le deviner rien qu’en mesurant son tour d’épaules - et, dès lors qu’on a commencé à faire connaissance tous les deux à l’isolement de sa soeur, il m’a glissé une remarque assez tranchante. “Tu sais, j’ai du respect pour toi, tu es un sacré athlète et un modèle pour n’importe quel autrichien qui souhaite vivre de son sport mais, dès que tu es avec nous, tu es un humain comme un autre. Ce n’est pas un reproche, rassure-toi, mais je tiens à te dire que tu as déjà beaucoup fait souffrir Lena, elle était disons...attachée à son précédent petit ami, alors si tu lui fais du mal c’est à moi que tu devras rendre des comptes en premier. Ok ?”

La tape venant de sa main gauche a failli perturber mes appuis et la voix rocailleuse de ce gorille a eu pour vocation de faire monter un peu le stress chez moi mais la principale intéressée a vite éteint l’incendie. “Bastian est comme ça avec tout le monde, c’est son côté un peu guerrier mais ne t’en fais pas, il est gentil si tu ne l’emmerdes pas.”. Mieux vaut ne pas l’emmerder, donc…

Il m’a fallu un bon moment pour assimiler qui était qui car, en plus des trois frères et des deux parents de Lena, il a fallu composer avec ses grands-parents et aussi avec les femmes et enfants de Lukas et Bastian, que je ne vous ai pas présenté car je n’ai pas envie de vous noyer dans les informations comme je l’ai été. Le plus important dans tout cela, c’est donc que le déménagement des parents de Lena m’a permis de l’exfiltrer de chez elle et que cette étape a été franchie avec succès. A vrai dire, je redoutais que les jumeaux la rejettent car, même s’ils apprécient Lena, ils auraient pu avoir du mal avec l’idée de cohabiter non-stop avec elle mais, à en croire Adrian, ça va. Pas plus tard que la semaine dernière, il s’est trompé - ou pas, qui sait ? - en appelant Lena “maman” et je crois bien que je ne l’avais jamais vue aussi émue. Comme le courant passe bien entre elle et les enfants, j’ai presque l’impression de retrouver une vie de famille posée, comme ce n’a plus été le cas depuis longtemps. Lena a cette complicité avec les enfants qui me laisse penser que ça ne représente pas un obstacle pour elle - prends-en de la graine, Karl - et ça rend l’impression plus facile ; on pourrait presque croire qu’elle est leur mère vu comment elle s’en occupe. Assis dans le canapé, j’ai l’occasion de constater cela alors qu’elle supervise l’atelier coloriage du jour.

Lena : Pourquoi est-ce que tu nous fixes comme ça ?
Niki : Je te contemple. Je n’ai pas le droit ?
Lena : Si, mais tu me fais légèrement peur…
Niki : Je ne te contemple pas dans ce sens. Ce que je veux dire, c’est que tu assures dans tout ce que tu fais. Regarde-moi, je suis avachi dans un canapé en train de regarder une merveilleuse femme s’occuper de mes enfants, que demande le peuple ?
Lena : Ce n'est pas parce que je t'encourage à te laisser pousser la barbe que tu dois devenir un penseur...J'aime autant quand tu ne penses pas trop, d'ailleurs. D’où te vient cet apaisement si soudain ?
Niki : Je me sens mieux, à tous les égards. Je suis reposé et je me dis que je suis peut-être en train de retrouver dans ma vie le calme auquel j’aspire depuis longtemps.
Lena : D’accord...Merci beaucoup pour tes saintes paroles, vieux sage.
Niki : Je ne suis pas vieux. Peut-être même que je ne suis pas si sage que ça. Ce que j’ai envie de te faire n’a rien de sage, d’ailleurs.
Lena : Voyons Niki, tes principes...Tu as toujours dit “les enfants d’abord” et tu veux interrompre leur session coloriage pour batifoler avec moi ? Est-ce bien raisonnable ?
Niki : Je crois que c’est ça qui me plaît chez toi : ta naïve innocence.
Lena : Je ne suis pas naïve. Peut-être même que je ne suis pas si innocente que ça…

Bastian et Georg vont prendre du volume... Et la mère même si vite évacuée je sens que pour une affaire à la con elle va se pointer dans le game

Le 09 mars 2020 à 17:29:59 [-Monarch-] a écrit :
Bastian et Georg vont prendre du volume... Et la mère même si vite évacuée je sens que pour une affaire à la con elle va se pointer dans le game

Bastian il a déjà du volume d'épaules, on va se calmer

Bastian qui n'a pas besoin de Safety Car pour défoncer les gens va finir par courir à contre sens d'Interlagos les deux poings en avant pour déglinguer la voiture de Niki. Bastian n'a rien, Niki termine paralysé, fin de carrière à cause d'une tromperie avec Julia-Anna

Le 10 mars 2020 à 11:03:28 [-Monarch-] a écrit :
Bastian qui n'a pas besoin de Safety Car pour défoncer les gens va finir par courir à contre sens d'Interlagos les deux poings en avant pour déglinguer la voiture de Niki. Bastian n'a rien, Niki termine paralysé, fin de carrière à cause d'une tromperie avec Julia-Anna

Niki qui a vu une voyante dans une fête foraine trois mois auparavant lui annonçant qu’il allait douillé

Altach, pour ceux qui ne situent pas, c'est une ville suisse située en Autriche

“Tu sais, j’ai du respect pour toi, tu es un sacré athlète et un modèle pour n’importe quel autrichien qui souhaite vivre de son sport mais, dès que tu es avec nous, tu es un humain comme un autre. Ce n’est pas un reproche, rassure-toi, mais je tiens à te dire que tu as déjà beaucoup fait souffrir Lena, elle était disons...attachée à son précédent petit ami, alors si tu lui fais du mal c’est à moi que tu devras rendre des comptes en premier. Ok ?”

Bordel, j'ai deviné la fin de la story Dans 1 an, 5 ans ou 10 ans, ça je ne sais pas, Niki sera retrouvé mort, la piste de l'assassinat ne faisant aucun doute. L'auteur de cet horrible crime sera Bastian Zillinger. Pourquoi donc ? Parce que le retour d'une certaine Naïma Reiter aura engendré la fin du couple Niki-Lena

Pas plus tard que la semaine dernière, il s’est trompé - ou pas, qui sait ? - en appelant Lena “maman”

Gabi retrouvée pendue dans quelques mois quand le brave Adrian lui dira que Lena est une meilleur maman qu'elle

Niki : Je me sens mieux, à tous les égards. Je suis reposé et je me dis que je suis peut-être en train de retrouver dans ma vie le calme auquel j’aspire depuis longtemps.

https://youtu.be/u4r2i7tohPM?t=7

Le 10 mars 2020 à 21:09:47 DorotheaWierer a écrit :

Altach, pour ceux qui ne situent pas, c'est une ville suisse située en Autriche

Bah c'est comme l'Alsace, c'est une région allemande située en France

“Tu sais, j’ai du respect pour toi, tu es un sacré athlète et un modèle pour n’importe quel autrichien qui souhaite vivre de son sport mais, dès que tu es avec nous, tu es un humain comme un autre. Ce n’est pas un reproche, rassure-toi, mais je tiens à te dire que tu as déjà beaucoup fait souffrir Lena, elle était disons...attachée à son précédent petit ami, alors si tu lui fais du mal c’est à moi que tu devras rendre des comptes en premier. Ok ?”

Bordel, j'ai deviné la fin de la story Dans 1 an, 5 ans ou 10 ans, ça je ne sais pas, Niki sera retrouvé mort, la piste de l'assassinat ne faisant aucun doute. L'auteur de cet horrible crime sera Bastian Zillinger. Pourquoi donc ? Parce que le retour d'une certaine Naïma Reiter aura engendré la fin du couple Niki-Lena

SpoilAfficherMasquerPutain tu fais chier je vais devoir ré-écrire la fin de la story

Pas plus tard que la semaine dernière, il s’est trompé - ou pas, qui sait ? - en appelant Lena “maman”

Gabi retrouvée pendue dans quelques mois quand le brave Adrian lui dira que Lena est une meilleur maman qu'elle

Content de voir que j'ai réussi à brouiller les pistes en faisant croire qu'Isabel était le plus pertinent des enfants Kofler

Niki : Je me sens mieux, à tous les égards. Je suis reposé et je me dis que je suis peut-être en train de retrouver dans ma vie le calme auquel j’aspire depuis longtemps.

https://youtu.be/u4r2i7tohPM?t=7

Faudra être un pitit peu patient, pas de gros drama en vue pour l'instant

Le 10 mars 2020 à 21:17:03 Haryanto a écrit :

Le 10 mars 2020 à 21:09:47 DorotheaWierer a écrit :

Altach, pour ceux qui ne situent pas, c'est une ville suisse située en Autriche

Bah c'est comme l'Alsace, c'est une région allemande située en France

Le 10 mars 2020 à 22:06:21 DorotheaWierer a écrit :

Le 10 mars 2020 à 21:17:03 Haryanto a écrit :

Le 10 mars 2020 à 21:09:47 DorotheaWierer a écrit :

Altach, pour ceux qui ne situent pas, c'est une ville suisse située en Autriche

Bah c'est comme l'Alsace, c'est une région allemande située en France

https://youtu.be/jtKT2ETxwcc?t=133

Le 10 mars 2020 à 22:08:09 Haryanto a écrit :

Le 10 mars 2020 à 22:06:21 DorotheaWierer a écrit :

Le 10 mars 2020 à 21:17:03 Haryanto a écrit :

Le 10 mars 2020 à 21:09:47 DorotheaWierer a écrit :

Altach, pour ceux qui ne situent pas, c'est une ville suisse située en Autriche

Bah c'est comme l'Alsace, c'est une région allemande située en France

https://youtu.be/jtKT2ETxwcc?t=133

https://youtu.be/jtKT2ETxwcc?t=160 totalement d'accord

C'est là que je regrette d'avoir perdu le fil pendant quelques mois

J'avais suivi un peu au début, et je viens de retomber à nouveau sur ta story Nolan, franchement j'adore Pour le coup, je n'ai pas tout lu, peut-être que je me motiverai un jour, quand j'aurais vraiment rien à faire de ma vie J'ai lu globalement la saison 7 et quelques passages par ci par là notamment l'accident de Sophia et Karl que j'ai trouvé captivant

Continue comme ça, le boulot est monstrueux, et je crois que tu m'as donné envie de reprendre mon clavier pour les prochaines semaines

Le 11 mars 2020 à 12:05:24 Sweetromain064 a écrit :
C'est là que je regrette d'avoir perdu le fil pendant quelques mois

J'avais suivi un peu au début, et je viens de retomber à nouveau sur ta story Nolan, franchement j'adore Pour le coup, je n'ai pas tout lu, peut-être que je me motiverai un jour, quand j'aurais vraiment rien à faire de ma vie J'ai lu globalement la saison 7 et quelques passages par ci par là notamment l'accident de Sophia et Karl que j'ai trouvé captivant

Continue comme ça, le boulot est monstrueux, et je crois que tu m'as donné envie de reprendre mon clavier pour les prochaines semaines

Cool de voir des têtes ré-apparaître de temps à autres
(Sinon pour tout lire ça va, ça fait que 371 395 mots pour rattraper les 6 premières saisons en intégralité )

Suite demain entre 16h et 17h

Saison 7 : https://docs.google.com/document/d/1KZi5n0g1M9dJ-3vZO_PDAyQRutLPMqfoXFlNWozXvdM/edit?usp=sharing

2024 (S7), Chapitre 48 (n°310) : Héritage

Mercredi 11 décembre 2024, Bennau
“Kovacs, on prend ?”
Niki : Oui, on était tous d’accord là-dessus la dernière fois, pas vrai ?
Werner : Oui, il n’y a pas beaucoup de doutes à avoir sur lui.
Niki : Alors on prend, oui.
Karl : Dernier dossier, Schopf.
Werner : Il ne m’a pas l’air particulièrement monstrueux, il a été bon cette année mais il stagne un peu, quand même, quand on regarde ses résultats précédents.
Karl : Je suis du même avis.
David : Il en vaut la peine, pour moi. Ca fait déjà trois fois qu’on relit tous les dossiers et, à chaque fois, on hésite pour lui. Il y en a sur lesquels on est tombés d’accord d’entrée de jeu mais son dossier nous fait hésiter, je serai d’avis de lui donner sa chance, si ça se trouve il fera quelque chose de bien et à ce moment-là on regrettera de ne pas l’avoir pris sous notre aile.
Karl : On ne peut pas écarter tous les risques, à ce moment-là il faudrait prendre tous les gamins autrichiens, hongrois ou allemands qui se débrouillent avec un kart...
Werner : Tout à fait, je serai d’avis de le laisser filer.
David : De toute façon, on partait sur sept noms, on n’en a que six et il n’y a pas de candidat qui lui est nettement supérieur...
Karl : Niki ?
Niki : On garde.
Karl : Quoi ?
Niki : Je rejoins David là-dessus, ça ne nous coûte honnêtement pas grand-chose de le garder avec nous, d’autant plus qu’il nous reste une place. En plus il vient d’Innsbruck, quoiqu’il arrive il viendra toutes les semaines rouler sur le circuit, autant que ça soit avec nous.

Cette visioconférence était la dernière formalité à régler : la dernière revue des dossiers pour savoir les noms de ceux qui constitueront la première cuvée de pilotes soutenus par mon académie. Depuis Bennau, j’ai eu un dernier rendez-vous avec les trois “administrateurs” du projet mais, dans un peu moins de quarante-huit heures, c’est l’inauguration ; j’ai hâte.

Vendredi 13 décembre 2024, Innsbruck
Je me sens fier, aujourd’hui. Ces bâtiments, ce circuit, ce complexe, ce sont un peu mes enfants. Après quelques retards dans les travaux, c’est aujourd’hui que l’école de pilotage voit le jour ; Karl est tendu comme un string, il a mis son plus beau costard pour l’occasion car il sait qu’il sera observé pour ce discours d’inauguration. Même si j’endosse un peu la gloire de ce projet, c’est surtout à lui qu’on doit la réalisation car je l’ai fait partir d’une feuille blanche et qu’il a tout géré comme il sait le faire. Il a déniché des entreprises pour les travaux, a sollicité des fournisseurs pour les karts, les pneus, et caetera, a fait jouer son carnet d’adresses pour trouver les collaborateurs les plus adéquats et en est ressorti avec ce tout qui, je l’avoue, m’a l’air alléchant. A ses côtés pour l’épauler, on retrouve un homme et pas n’importe lequel : Werner Hütter. C’est Werner qui est venu me voir, alors que j’avais treize ans et que je pilotais en kart, pour me proposer un soutien et c’est en réalité lui qui a fait décoller ma carrière. C’est grâce à lui que la voie s’est ouverte en sport automobile, je lui dois notamment mon accession à la F4 allemande, mon premier championnat en monoplace, qui m’a ensuite amené à gravir les échelons pour en arriver où je suis aujourd’hui. L’équipe constituée repose essentiellement sur Karl, officiellement nommé directeur, ainsi que sur Werner, mais ils sont en réalité quatre à avoir une importance capitale : Thomas Goggia, ancien propriétaire du circuit de kart d’Innsbruck où j’ai fait mes gammes et à qui on a racheté le complexe existant avant de le moderniser. Thomas nous a fait un prix cassé à condition de faire partie de l’équipe, alors on a accepté et on lui a donné le rôle plus technique, celui de maintenir les karts en bon état, car c’est avant tout un passionné et personne ne connaît mieux ces machines que lui. Werner, de son côté, a demandé à son frère David de monter à bord, ce que ce dernier a accepté sans sourciller puisqu’il a lui aussi supervisé quelques carrières au pays, notamment celle de Florian Janits, l’un de mes adversaires les plus coriaces dans le championnat national de kart. La rivalité entre Florian et moi est née en piste mais elle venait aussi du fait qu’on était couvés par les deux frères Hütter, disons qu’ils nous encourageaient à nous donner à fond pour gagner et, de la sorte, le frangin gagnant pouvait frimer devant le frangin perdant. Le rôle de Werner et David dans l’académie sera de gérer les gamins, les conseiller, souligner leurs défauts, les encourager quand ils en ont besoin, ce seront les deux mentors. A ces quatre noms, il faut également ajouter Carlo, qui épaulera Thomas sur la gestion du circuit et des karts et qui travaillait déjà au circuit avant que Niki Kofler le magnat du sport auto ne débarque pour prendre contrôle de la zone. Enfin, le dernier membre du projet est un ami de Karl, Marco König, avec qui il gérera l’aspect logistique et financier, comme par exemple l'organisation des déplacements sur des circuits un peu partout à travers le pays pour disputer des courses de kart ou encore la démarche de sponsors pour l’académie.

Avant que tout le monde n'arrive, nous nous sommes réunis en petit comité pour trinquer à ce projet qui voit le jour et qui me tient à coeur. L'Autriche n'est pas un pays de F1 et, hormis Niki Lauda, aucun homme n'a réellement marqué cette discipline. Les suiveurs quinquagénaires se souviennent de Gerhard Berger, les encyclopédies sur pattes connaissent bien l'histoire tragique de Jochen Rindt, mais sans Lauda je pense que notre pays ne serait pas plus sur la carte de notre sport que des pays comme le Mexique, la Suède ou la Belgique. Et c'est pour ça que j'ai voulu tout ça.
Bon nombre de gamins de ma génération ont fini par étouffer en karting par manque de visibilité, parce que personne ne leur a tendu la main et parce qu'aucune écurie n'aurait normalement d'intérêt à scruter de ce côté des Alpes pour y trouver le futur Schumacher, le futur Hamilton ou le futur Prost. Si vous voulez du talent, il y a en a à foison dans bon nombre de pays où les projecteurs sont braqués mais, avec ma modeste contribution, j'espère pouvoir faire changer ça. Je suis chanceux d'avoir pu faire mon trou en monoplace, je le sais, et si mon ascension s'est poursuivie grâce à mon talent, j'ai toujours eu un peu de mal à comprendre pourquoi j'étais le seul de ma génération à m'être hissé jusqu'à des podiums en F1. Rene Binder et Ferdinand de Habsburg avant moi, Sophia après moi : parmi tous ceux nés entre 1992 et 2001, nous ne sommes que quatre à avoir réellement eu notre chance en monoplace, seulement deux en F1 et c'est trop peu.

Je n'aspire pas à devenir pour les gamins du pays ce que Red Bull ou SMP sont, simplement j'espère pouvoir faire un peu changer les choses en aidant des jeunes pilotes à gravir la plus haute marche, celle qui permet de s'inscrire au championnat d'Europ de karting. Là-bas, beaucoup de grandes marques ont des yeux qui ne mettent que très peu de temps à distinguer les bons des très bons mais, avant cela, vous avez besoin d'un soutien pour quitter la modeste scène nationale et c'est le rôle que je veux avoir.

Trêve de présentations, quelques journalistes ont fait le déplacement, en réalité il y en a un bon nombre devant nous alors que la cérémonie d'inauguration est sur le point de commencer. Je suis le premier à prendre la parole devant le parvis de journalistes venus de tout le pays, parfois même d’Allemagne ou de Suisse, pour observer ce que vaut ce Niki Kofler en dirigeant. Je profite de cette exposition pour souligner les objectifs inhérents à ce projet qui me tenait à coeur, avant que Karl ne prenne le relais pour annoncer plus concrètement de quoi il s’agit et de révéler les sept noms que nous avons gardé sur près de trente candidats : Acker, Hermann, Kienbauer, Schopf, Jankovic, Kovacs et Wiener. Quatre autrichiens, un slovène, un hongrois et un allemand, sept garçons âgés entre dix et quatorze ans qui constituent la première cuvée de jeunes que nous soutiendrons dans cet objectif d'accéder aux championnats FIA de karting.

Après nos deux prises de parole suivies assidûment par ce public médiatique, une petite session de questions/réponses est organisée un peu à l'improviste par quelques médias très impatients d'en savoir plus et, finalement, nous pouvons conclure la cérémonie. En descendant de la petite estrade installée dans la salle de conférence du centre, Karl et moi partons vers la gauche, à vrai dire vers l'endroit qui intrigue beaucoup de personnes depuis que nous les avons autorisés à entrer : à côté de cette estrade figure un voile et beaucoup de gens se demandent ce qui se cache derrière. Karl et moi finissons par enlever ce voile, derrière lequel une plaque révèle le nom de cette structure : la Sophiakademie.

Final de la saison samedi à 18h

Sophiakademie ptdr c'est mignon mais claqué comme mot-valise
Alors j'espère qu'elle aura un peu d'importance cette école de karting parce que si c'était sa seule apparition c'est un peu triste. Et d'un côté je me dis... Ne serait-ce pas la porte de sortie idéale pour un Niki Kofler qui se mangerais un Safety Car a pleine vitesse à la fin de la saison 9 ?

Vraiment cool cette académie

la Sophiakademie

Alors oui... et non Non parce que le nom est moyen, mais le symbole est magnifique Donc validé