]BestGeek[ Je comprends tout à fait que certaines personnes ne l'ai pas aimé parce que j'ai trouvé que cela ne ressemblait pas forcément à du King comme on se l'imagine

J'ai fini tout l'univers du bourbon kid récemment que j'ai adoré, j'ai essayé dôme de SK entre temps mais j'ai été nettement moins enthousiasme que Apocalypse Z et le dernier rempart, en ce moment je grignote le T13 du trône de fer

La chute d'Hypérion, de Dan Simmons.

La suite direct d'Hypérion. Nos pèlerins sont arrivés aux tombeaux du temps, et leur histoire va vraiment pouvoir commencer. Dans le même temps, une crise fait rage dans le Retz, la guerre contre les extros est déclaré. La gouvernante Gladstone qui doit gérer la situation prend dans son entourage un peintre, personnage étrange qui voit en rêve tout ce qui se passe pour un pèlerin actuellement présent sur Hypérion. Je n'en dirais pas plus sur le scénario, ce serai compliqué sans spoiler "Hypérion".

Le livre est écrit d'une manière différente d'Hypérion, le personnage central et le narrateur de ce récit est un nouveau personnage, le peintre, dont on découvrira la véritable identité au cours du récit. Son lien avec la gouvernante de l'hégémonie humaine nous permet de suivre ce qu'il se passe dans l'univers du Retz, en plus de l'histoire que va vivre ce nouveau personnage et qui ne sera pas de tout repos. Ces rêves eux sont à la 3ème personnes et raconte le début de la vraie aventure des pèlerins sur Hypérion. On alterne chapitre après chapitre entre l'un et l'autre, avec parfois des coupure soudaine pour faire monter la tension et le suspense. L'univers créé par Simmons se densifie encore dans ce livre, l'histoire se complexifie beaucoup, tous les sujets déjà présent dans Hypérion sont transcendés et de nouveaux arrivent. Un travail titanesque d'écriture, une imagination débordante, beaucoup de recherche culturelle, philosophique, scientifique ou théologique sur notre époque qui sont très référencées. Une oeuvre réellement "totale".

Le rythme est plus soutenu que dans son prédécesseur, et les enjeux deviennent terrible car universel. J'ai quand même noté de rare longueur, dont Hypérion étant exempt. Mais vraiment rien de gênant. La plupart des nombreuses questions posées dans Hypérion et dans cette suite trouvent des réponses. Ainsi le livre propose une vraie fin, qui peut je pense se suffire à elle même. Si les questions essentiels du récit trouvent donc des réponses, parfois complexe mais toujours cohérente, il restera quand même une part de mystère. Certaines choses resterons inexpliqués. Mais ce n'est que partie remise et ceux qui voudront tout savoir, tout comprendre, devront se jeter sur Endymion et sa suite l’Éveil d'Endymion, le second diptyque qui fait aussi partie des Cantos d'Hypérion.

Moi j'ai fini la lecture de l'Eveil d'Endymion et donc de ces Cantos d'Hypérion hier, pas sans avoir eu les yeux humides. Jamais facile même si on veut connaitre la fin de terminer définitivement une telle épopée. Une saga mythique qui n'a pas fait date pour rien dans l'histoire de la SF. Incontournable.

Ah je viens de voir l'arnaque de l'édition poche d'Hypérion.

Ouais, ils ont été extraordinaire sur le coup.
Ils peuvent te sortir des livre de poche de 1200 pages en un volume, mais là même un livre de 580 pages ils le coupent en deux. En plus ils ont mis une police d'écriture extrêmement petite et ont rempli le plus possible chaque page. Un bon gros foutage de gueule.

Le côté positif c'est que les couvertures sont particulièrement belle je trouve

La Vague, Todd Strasser.

Voilà la 4ème de couverture :
Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux Etats-Unis dans les années 1970. Pour faire comprendre les mécanismes du nazisme à ses élèves, Ben Ross, professeur d'histoire, crée un mouvement expérimental au slogan fort : "La Force par la Discipline, la Force par la Communauté, la Force par l'Action." En l'espace de quelques jours, l'atmosphère du paisible lycée californien se transforme en microcosme totalitaire : avec une docilité effrayante, les élèves abandonnent leur libre arbitre pour répondre aux ordres de leur nouveau leader, lui-même totalement pris par son personnage.
Quel choc pourra être assez violent pour réveiller leurs consciences et mettre fin à la démonstration ?

Vous l'aurez compris, un bouquin pour ne pas oublier, un bouquin pour ne pas recommencer.

Dans le fond, La Vague est excellente pour son message, l'ambiance est prenante à contrario des personnages. Ces personnages qui sont aussi minces que le livre. Un sentiment d'angoisse à chaque page, et l'éternelle question : "Et moi qu'est-ce que j'aurai fait ?".
Dans la forme, le livre est très simple à lire, sûrement pour toucher un plus grand nombre d'entre nous. Aucun style, aucune originalité. Personnellement je ne retiendrai rien de ce côté.

En bref, un bon livre qui pousse à la réflexion sur le totalitarisme et sur les effets de groupes, la liberté individuelle et la liberté de pensée. Et puis comme dit plus haut : "sommes-nous vraiment capables de résister ou aurions-nous suivi le mouvement comme les autres, fermant de temps en temps les yeux pour ne pas devoir se poser trop de questions ?"
En somme, à retenir pour son fond et non sa forme.

Alors, alors. Je viens de terminer Bel-Ami, un classique du XIXème de Maupassant, si certains l'avaient oublié.

Bel-Ami de Maupassant
Bon alors ça va pas être long car je vais développer un récit et une critique très personnels. Déjà, il faut savoir que je n'avais, avant cet été, jamais aimé lire. Je viens de terminer ma première au lycée et pour vous donner un petit ordre d'idée, sur les 7 livres à lire cette année j'en avais lu qu'un, et encore c'est parce que c'était une pièce de théâtre de 50 pages. Cependant, cet été j'ai voulu me mettre à la littérature car j'y est fortement pris goût en fin d'année. Après avoir lu le Mythe de Sisyphe, j'ai donc entamé, et terminer maintenant, Bel-Ami de Maupassant. Que dire... tout simplement que ce n'est pas un classique pour rien !

En effet, je vais pas retracer l'histoire du personnage de Georges Duroy, je vous laisserais, si vous le souhaitez, le plaisirs de le faire, mais ce classique est tout bonnement passionnant. Accessible (bon, c'est vrai qu'après un essai philosophique sur l'absurde/le suicide, c'est tout de suite plus léger hein ? ), et surtout formidablement fluide et prenant, on a ici un livre qui nous présente l'ascension sociale du personnage principal, exemple type de l'arriviste qui va réussir, en partant du bas de l'échelle sociale, à se hisser dans les sphères mondaines du XIXème. On sent d'ailleurs une critique profonde de la société parisienne de l'époque. Enfin, un récit simple à aborder, léger et bien qu'un peu long, toujours passionnant.

J'ai envie de le conseiller à ceux qui ont envie de voir les œuvres classiques sous un autre regard que celui très scolaire qu'on a d'un livre lorsqu'on l'étudie au lycée, j'ai vraiment envie de dire que si moi j'ai réussi à le trouver passionnant, vous pouvez aussi, et c'est pas parce qu'il fait 415 pages (du moins dans l'édition folio), ce qui peut parfois effrayer (du moins c'était mon cas), qu'il va être chiant ou "relou". Car détrompez-vous, vous allez redécouvrir la joie du classique !

Maupassant est idéal pour débuter, ça se lit tout seul. J'pense que je vais m'y remettre d'ailleurs, pour avoir une autre approche des cours.

Maupassant est très abordable, oui, c'est sans doute pour ça qu'il est tant étudié au collège et lycée. Moi aussi il faut que je me penche plus sur ses écrits, car en dehors des livre pour les cours je n'en ai jamais lu en fait.

Il y a des tas de perles parmi ses nouvelles, au-delà de Boule de Suif et du Horla, à approfondir absolument si on apprécie son style.

La Curée, d'Emile Zola.

Opportunisme, mariage arrangé, richesse, pauvreté (trouver de l'argent, le dépenser), femmes, adultères, jalousies. De très nombreuses descriptions de Paris, des habits et des meubles, avec des personnages, même s'ils sont hypocrites et bourrés de vice(s), n'en sont pas moins attachants. Du Zola, quoi. Bon livre.

Le portrait de Dorian Gray, d'Oscar Wilde.

Ce premier et unique roman de Wilde nous conte l'histoire de Dorian Gray, jeune et très belle homme de la classe social aristocrato-oisif de cette fin du XIXème siècle en Angleterre. Une personne d'une beauté si pure qu'il semble fasciner toutes les gens qui l'entourent. Son ami le peintre Basil Hallward en a fait sa muse et fera de lui un tableau qui changera la vie de notre héros à jamais. Il lui présentera aussi Lord Henry Wotton, qui l’initiera aux choses du monde, à la beauté, et à l'art, ainsi qu'au plaisir de l'expérience nouvelle.

Ce livre qu'on pourrai dire initiatique est relativement classique dans son scénario, mais là n'est pas l'essentiel. C'est une plongé dans l'univers si particulier du "Dandysme" de cette époque, c'est une ode à la beauté et à l'art, une réflexion sur le plaisir, et c'est foutrement bien écrit. Niveau style c'est très proche de ce que j'imaginai d'un livre de Wilde, et c'est délectable. La science des dialogues est une marque de fabrique de ce dramaturge, celle des aphorismes et des bons mots aussi, et ils participent grandement à la réussite de cet ouvrage. Le Londres aristocrate décrit ici est très intéressant, le personnage de Dorian Gray prend au fil de l'histoire beaucoup d’épaisseur, et que dire du personnage de Lord Henry.. Sans doute le plus proche de ce qu'on peut imaginer être la personnalité d'Oscar Wilde, et c'est un délice de suivre ses élucubrations, son sens de la répartie, son verbe et sa philosophie de la vie toute particulière, parfois paradoxale mais qu'importe pour cet homme "qui sacrifieriez n'importe qui pour une épigramme". Et ce même si on est pas forcément d'accord avec tout ce qu'il dit, loin de là.

J'ai quand même noté quelques longueurs, une surtout, ce (trop) long chapitre 11 où notre héros Dorian Gray se compare à de nombreux personnages historiques. Wilde a été un peu trop loin sur ce chapitre, devenant redondant, enfin personne n'est parfait. Ce livre fut jugé immoral à son époque au Royaume Uni, aujourd'hui cela fait sourire mais remis dans le contexte de son époque il est assez "couillu". Je n'ai pas non plus parlé de l'aspect "fantastique" du livre, principalement parce qu'il n'est pas si important je trouve, et très classique, C'est la psychologie des personnages qui façonnera l'histoire de ce roman.

Donc en bref, c'est un classique de la littérature mondial qui n'usurpe pas son rang, et vous devez le lire si vous ne l'avez pas déjà fait. Citation de l'auteur : " J'ai mis mon génie dans ma vie, je n'ai mis que mon talent dans mes œuvres. ".. J'essaye d'imaginer à quoi à pu ressembler sa vie..

Content que ça t'ai plu !

Un coup de cœur pour moi ce bouquin.

Oui et merci à toi pour m'avoir donné l'idée de lire ce livre.

Nekotopia d'Asuka Fujimori.

Narre l'histoire d'une gamine qui trucide des chats, et qui vie dans un "pays" autrefois ravagé par la guerre, mais désormais sous la tutelle du Maître, un homme révéré, qui fait l’unanimité, et qui est parvenu a restauré la paix. Hélas, le Maître va mourir, et il stipule que son assassin héritera du pouvoir, si cette volonté n'est pas respecté, le pouvoir sera dissous est réattribué aux anciens Hommes politiques. Le meurtrier ne pouvant pas hérité, puis-qu'étant hors-la-loi, on désigne Asuka qui n'est âgée seulement que de dix ans pour le tuer.

Ce livre est complètement farfelu, mais il critique également le pouvoir est la société actuelle. EN bref, j'ai aimé.

1275 âmes de Jim Thompson. L'histoire d'un Shérif copulateur, vicieux et pervers, qui sème la désolation sur sa ville par le truchement d'autres habitants.

Intéressant sur le papier, mais tous les protagonistes sont d'une stupidité affligeante, et ils ne daignent même pas construire des phrases correctes. Bref, le style m'a rebuté ainsi que les personnages.

SlashBerry Je connaissais pas du tout ! Il est répandu en France ?

Attention aux spoils.

Ouais ce serai peut être mieux si on prévient quand on met du spoil dans nos avis.