De ce que j'ai commencé à lire, La Métamorphose c'est assez
D'accord, thanks. Je verrai quand je le lirai.
Kafka n'est pas un auteur accessible. Comprendre son oeuvre demande une sensibilité littéraire très aiguisée. Je me rappelle quand j'avais lu La Métamorphose au lycée, tous mes copains trouvaient ça marrant (le mec qui se transforme en insecte) alors que je me souviens avoir trouvé le livre dérangeant, voire étouffant.
Je n'ai pas lu beaucoup de Kafka mais je ne comprends pas comment on fait pour trouver La Métamorphose ennuyante, surtout que le livre est assez court
un auteur facilement accessible *
Ben un livre peut être court mais chiant. Après je verrais quand je l'aurais fini, mais bon pour le moment je trouve pas ça passionnant. Je finirais ce soir ou demain si je peux pas lire ce soir, et on verra si d'ici là je change d'avis. En attendant
Je n'ai jamais dit le contraire hein
Et qu'en est-il du Procès ? Tu l'as trouvé comment ?
J'ai eu un réponse que j'ai trouvé intéressante sur le message Kafka dans le Procès. Mais il parait qu'il y a autan de réponse à cette question que de lecteur dudit livre.
" C'est un peu l'allégorie sur la condition humaine (dont la finalité est la tombe) : on n'en a pas forcément conscience mais on est tous condamné (alors que l'on ne sait pas de quoi l'on est coupable!) mais malgré cela, on fait notre vie sans chercher spécialement à s'extraire de cela, sans spécialement "fuir le procès" mais en l'oubliant (et on ne sait pas la date!). A la fin, il comprend que son procès est inéluctable, cherche des moyens qui sont bidons, puis accepte finalement son destin. En fait, on comprend que sa seule culpabilité, c'est d'être un homme, c'est d'être né... "
Moi aussi j'avais été déçu par ce livre. Mais faut dire aussi qu'à la base c'est un recueil de nouvelle, et qu'il n'est pas fini. Au cours de l'histoire l'agencement des différents chapitre a même varié suivant les éditions. Ce coté inachevé, qui le rend pas maîtrisé du tout, trop brut, m'a pas mal déplu.
Par contre La Métamorphose j'ai beaucoup apprécié.
D'accord thanks.
Un peu capillotracté pour le coup, mais bon.
J'ai aussi trouvé le livre assez oppressant, qui met parfois mal à l'aise.
Personnellement, comme je l'ai dit plus haut, même si ça se veut oppressant, je n'ai pas été pris dedans.
BestGeek je n'ai pas lu Le Procès, mais la déception que vous avez eue en le lisant me donne paradoxalement l'envie de m'y mettre bientôt
Je viens de lire les Illuminations de Rimbaud
je suis un peu déçu, je m'attendais à quelque chose d'aussi poignant qu'une saison en enfer. Au début on voit le côté surréalisme qui a inspiré le mouvement, mais après ça s'éparpille et c'est un peu brouillon, les mots ne font plus sortir d'images mais juste un enchaînement d'incompréhensions où on sait vraiment pas où Rimbaud a voulu en venir. J'ai l'impression que c'est une sorte de private joke dont seul lui a le secret, un peu comme les films de Godard
Verwandlung D'acc', tu nous diras ton ressenti.
Les sacripants!
Le Procès, c'est avant tout un des livres les plus drôles de l'histoire de la littérature, comme la métamorphose, comme le Château, et toute l'oeuvre de Kafka. Rien que pour ça il est génial.
Depuis que j'ai commencé à lire Kafka, je trouve difficile de lire d'autres auteurs, tant il est au-dessus des autres. Seul Jack London, à mon avis, arrive à sa auteur au niveau du réalisme et de la sensibilité (dans Croc-Blanc et l'Appel de la forêt, et dans beaucoup de ses nouvelles. London était un pure génie aussi. Même tout n'est pas de la même qualité. Je me souviens que j'avais été déçu par Martin Eden, qui n'est de loin pas son meilleur roman, je trouve).
Sinon, lisez Kafka, puis lisez Dostoïevski, qui est pourtant considéré comme un des meilleurs romanciers: par exemple, lisez le Joueur. A côté de n'importe quel écrit de Kafka, eh bein, ça fait vraiment un choc. On dirait presque une copie de lycéen à côté.
Kafka c'est du millimétré, les dialogues sont tellement riches, l'ironie est omniprésente, c'est impressionnant à lire, la richesse des détails inégalée, c'est vraiment un extraterrestre. D'ailleurs Einstein avait dit qu'il ne lisait pas Kafka parce que son cerveau n'était passez compliqué pour le comprendre.
Pour Dostoïevski, c'était un peu un troll C'est juste que voilà, le Joueur a été vraiment écrit à la va-vite (écrit en 3 semaines apparemment!), et que ça se ressent, il a surtout noirci des pages pour les noircir.
D'ailleurs, ne lisez pas les chapitres inachevés du Procès. C'est un manque de respect de les avoir publié, visiblement il s'est arrêté d'écrire parce que ça lui convenait pas. C'est comme si on fouillait dans vos tiroirs et qu'on publiait vos brouillons.
kafka aussi écrivait rapidement; ça ne justifie rien: il a écrit La Métamorphose en une nuit
au temps pour moi, ce n'est pas ´´La métamorphose ´´ mais bien ´´ le verdict qui a été écrit en une nuit.
ajonal Voir le profil de ajonal
Posté le 26 août 2014 à 01:13:55 Avertir un administrateur
" D'ailleurs, ne lisez pas les chapitres inachevés du Procès. C'est un manque de respect de les avoir publié, visiblement il s'est arrêté d'écrire parce que ça lui convenait pas. C'est comme si on fouillait dans vos tiroirs et qu'on publiait vos brouillons. "
C'est toute l'histoire du Procès qu'il ne voulait pas voir publier (le Château est dans le même cas je crois), parce que pas fini et qu'il n'en était pas satisfait en l'état. Franchement, je suis d'accord avec lui.
Le Styx coule à l'envers, de Dan Simmons.
Ce recueil de nouvelle comporte 12 récits orientés fantastiques, parfois teinté d'horreur ou de Science fiction. Chaque nouvelle est d'abord présenté par son auteur, une manière de la remettre dans son contexte ou d'exposer les raisons d'avoir voulu traiter tel sujet. Et clairement c'est le livre qui m'a le plus appris sur Dan Simmons, l'homme.
On commence par la nouvelle qui a donné son titre au présent recueil. C'est le premier écrit publié de Simmons, l'histoire de sa publication raconté par Simmons mais aussi par Harlan Ellison dans la préface de ce livre est d'ailleurs très drôle mais montre bien que parfois, il faut être au bon endroit au bon moment pour réussir, quelque soit son talent. La nouvelle en elle même est très sympathique, bien qu'assez classique. Dans certains des écrits de ce livre il nous parle du fanatisme et du mercantilisme religieux, dans d'autre des guerres du passé, de la maladie ou du métier d'enseignant (qu'il pratiqua). Le ton global du recueil est mélancolique et empli d'humanité. Même la nouvelle pleine d'humour cynique et sarcastique "Mémoires privés de la pandémie des stigmates de Hoffer" fini sur une conclusion dramatique. Heureusement la dernière nouvelle, magnifique et poignante, se fini sur une belle note d'espoir.
Bon comme tout recueil de nouvelle tous les récits ne se valent pas, il y a du très bon comme "À la recherche de Kelly Dahl", vraiment belle et poétique, "Photo de classe" ou comment mettre de la poésie dans une nouvelle sur des zombie, ou "Mes Copsa Mica" qui mélange fiction et réalité sans qu'on sache ce qui fait partie de l'un ou de l'autre et qui propose une mise en forme très original. Mais il y a aussi du moins bon comme "Vanni Fucci est bien vivant et il vit en Enfer" trop sommaire ou "Deux minutes quarante-cinq secondes" dont l'idée du sujet est très bon mais que j'ai trouvé un peu brouillonne. Par contre la présentation de cette nouvelle est drôlissime, un bel exemple de l'auto-censure du monde de l'édition.
En bref un recueil très sympa, irrégulier mais à lire si on aime comme moi Dan Simmons. Je pense d'ailleurs qu'il vaut mieux avoir lu d'autres ouvrages du bonhomme pour apprécier pleinement ce livre.