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Sujet : Livre fini, mon avis..

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]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
27 août 2014 à 16:23:58

ajonal :d) J'ai lu Le Joueur de Dosto et franchement je le préfère au Procès. :hap: J'ai aussi lu Martin Eden de London et il surpasse les deux autres à mon sens. :noel:
Le Procès est le moins bon des trois à mon goût. :noel:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
30 août 2014 à 18:24:13

Livre qui est dans ma LAL, ta critiques m'a un peu refroidi. :hap:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
30 août 2014 à 19:56:06

Merci Slash. :o))

Et il n'est pas mauvais du tout Neurot, si je devais le noter je lui mettrai 7/10, ça reste un bon divertissement. :noel:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
31 août 2014 à 14:34:56

:d) Running Man, Stephen King.

Court et prenant. :noel:

Pour résumer un petit peu (sans spoilers bien évidemment), le XXIème a maintenant l'allure d'une vilaine dystopie. Les Etats-Unis sont en proie à la dictature par le "Réseau". Ce pouvoir règne en maître sur la population grâce à la télévision. Chaque année, La Grande Traque est diffusée sur l'unique chaîne et suivie par des millions de téléspectateurs. Le principe est simple : un homme, se portant aussi bien physiquement que moralement, doit survivre à une course contre la mort dans tout le pays. Il doit se cacher, mentir, se déguiser, bluffer, trouver des complices, prendre des otages pour espérer parvenir au bout des trente jours. Bien entendu, la population, qui ne descend pas du singe mais du mouton, se fera un plaisir de le dénoncer aux "chasseurs".
Cette année c'est Ben Richards, l'heureux élu. Il vise la récompense (de l'argent) pour sauver sa petite fille atteinte d'une pneumonie.
C'est donc une énième histoire de la proie et du chasseur, dans un contexte un peu plus original.
Et à la différence des célèbres "jeux de la faim" d'aujourd'hui, c'est très bien mené, très prenant et surtout diaboliquement irréversible. Personnellement je regrette la fin prévisible.
A l'instar de Marche ou Crève, cet écrit publié sous le nom de Bachman est bien plus contestataire que les autres ouvrages du King. Nous pouvons y trouver les thèmes de la conscience individuelle face à la loi de la majorité, la propagande de l'état, le processus de déshumanisation d'un homme.
Et au niveau du style, il ne fait aucun doute qu'il ne pouvait s'agir que du King : de longs dialogues intérieurs, un langage cru, une préférence pour l'action, des petites phrases.

En somme un bon petit roman bien prenant avec une fin néanmoins prévisible.

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
01 septembre 2014 à 18:12:39

:d) Le chute, d'Albert Camus.

Ce livre est un monologue où notre narrateur, Jean Baptiste Clamence, va raconter le déroulement de sa vie à un étranger rencontrer dans un bar miteux d’Amsterdam. Une vie pleine de réussite pour cet ancien avocat Parisien. Un personnage égocentrique, vaniteux, qui fait le bien autour de lui dans le seul but de recevoir en retour. Mais un jour il voit une femme se suicider sur un pont de Paris, il passe son chemin, il ne fait rien, et depuis il est hanté par son inaction. Alors il se juge, s'accuse, se condamne, il cherche le misérabilisme, mais tout ça dans le but de pouvoir juger les autres en retour.

Le livre passe par plusieurs étapes. D'abord la réussite, pleine de vantardise assumée. La chute. Puis le misérabilisme voulu. Le personnage de Clamence est très complexe et permet de se poser beaucoup de question sur nous même et notre société. Le livre est très cynique, grinçant. L'homme moderne, les bourgeois, l’égoïsme (qui semble partout), le misérabilisme, etc.. en prennent pour leur grade.

Le style est assez particulier, C'est un vrai monologue, aucune description, aucune réponse extérieur, seul les paroles de Clamence à ce touriste Français (existe t-il même ?). Cela permet de bien mettre en place les idées voulant être transmise, mais je pense qu'il n'aurai pas fallu que ce soit beaucoup long avec ce format. L'écriture est ciselée et percutante, normal quand les paroles doivent sortir de la bouche d'un ancien avocat, non ?

Donc en gros, j'ai vraiment apprécié. Un livre qui fait réfléchir, se poser des questions, et qui se lit très simplement.

BeEnji BeEnji
MP
Niveau 8
01 septembre 2014 à 23:05:19

Rage de Stephen King

J'ai bien aimé, un King sans intrusion du fantastique, critique de la société, de l'hypocrisie scolaire.

Assez court, lu en presque 4h, j'aurais aimé un peu plus d'explications entre les différents élèves. Le coup du cadenas se voit venir de loin mais rappelons que King était assez jeune pour ce livre.

En résumé, un bon King parmis tant d'autres mais pas au niveau d'un Ça, Misery, Simetierre ou Shining.

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
01 septembre 2014 à 23:40:20

Oui, le cadenas c'est vraiment mais vraiment capilotracté. :noel:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
02 septembre 2014 à 16:40:49

L'homme dans le Labyrinthe, de Robert Silverberg.

" Muller vivait depuis neuf ans dans le labyrinthe. Maintenant, il le connaissait bien. Il savait ses pièges, ses méandres, ses embranchements trompeurs, ses trappes mortelles. Depuis le temps, il avait fini par se familiariser avec cet édifice de la dimension d'une ville, sinon avec la situation qui l'avait conduit à y chercher refuge. " Mais un jour, un vaisseau se pose sur Lemnos, planète qui abrite ce terrible et mystérieux labyrinthe où il a trouvé refuge. Ils viennent pour lui, ils viennent pour le ramener chez les humains. Pourquoi ? Peu importe, Müller ne se laissera pas faire.

L'histoire se déroule en plusieurs étapes. Celle où l'équipe de recherche menée par Charles Boardman et le jeune diplomate Ned Rawlins vont partir à la recherche de Dick Müller dans le labyrinthe. La rencontre. Puis une dernière partie où la manipulation psychologique fait son oeuvre. Durant le livre on suivra alternativement Müller, Rawlins et Boardman. Ce sont les 3 personnes principaux, et tout le livre tournera autour d'eux, de leurs histoires personnels, et de leurs relations mutuelles. Le tout est entre-coupé de flash back sur le passé de Müller, pour mieux comprendre comment et pourquoi il a décidé de venir dans ce labyrinthe si dangereux, et se couper définitivement des hommes. Cette histoire est aussi une relecture assumée du mythe de Philoctète, à la sauce Science Fiction.

L'oeuvre est vraiment captivante, avec peu Silverberg nous embarque dans son huit clos en milieu hostile, l'immersion est totale, dur de décrocher une fois entamé. La psychologie des 3 différents personnages principaux est bien approfondi, évitant le manichéisme, sauf peut être pour Ned Rawlins dont les actes et prises de positions deviennent vite devinables. Il y a une réflexion sur la solitude et l'abandon, la fin justifie t-elle toujours les moyens ? Malgré tout le déroulement du récit reste prévisible, et j'aurais aimé une tension encore plus palpable à certains moment clé. Niveau style c'est simple et efficace, il ne s'embarrasse pas de détails inutiles ce qui donne une lecture rythmée. Mais l'écriture n'est pas aussi chiadé et agréable que dans Les Monades Urbaines, une autre de mes lectures du même auteur. On peut aussi parler du fait que sur certains points de "l'histoire" (le labyrinthe et ses créateurs, ce qui se passe et se passera dans l'univers suite à cette histoire, etc..) Silverberg ne donne pas de réponse. Il laisse une place au mystère et force notre imagination. Ça ne m'a pas gêné du tout, le livre est centré sur les 3 protagonistes, sur l'humain, et le reste sert surtout de décorum. Mais je sais que certains aiment que tout soit expliqué dans ses moindres détails, à ce niveau là ils seront déçu.

En bref un livre de SF très intéressant, prenant, pas parfait mais qui vaut le coup qu'on s'y intéresse, surtout si on aime les huit clos tendus.

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
02 septembre 2014 à 16:47:18
  • J'ai marqué deux fois "huit clos" au lieu de "huis clos".. :(
]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
05 septembre 2014 à 20:38:17

Trois critiques cette semaine, je n'ai pas eu le temps de les faire avant, internat oblige. :noel:

:d) Le Voyage dans le passé, Zweig.

Pour résumer, c'est très simple, c'est l'histoire des retrouvailles amères entre un homme et une femme, follement amoureux dans leur jeunesse, qui se retrouvent neuf ans plus tard, après la première guerre mondiale.
On retrouve ce qu'on a l'habitude de trouver chez Zweig : de l'émotion, une histoire d'amour, un style très fin, une psychologie poussée.
Cette nouvelle est donc particulièrement savoureuse : un seul défaut elle est trop courte.
C'est une belle réflexion sur la fameuse question de l'amour résiste-il à tout ? Et en particulier au temps ?
Une belle réflexion sur l'impossibilité de revivre le passé.

:d) Gatsby le magnifique, F. Scott Fitzgerald.

Je n'avais jamais lu de roman de Scott Fitzgerald, et je n'ai pas vu le film de Baz Luhrmann avec DiCaprio (d'ailleurs pourquoi je n'étais pas allé le voir ?). Donc, je ne savais pas trop à quoi m'attendre notamment au niveau du style de cet auteur. Juste à un énième classique que tout le monde prétend avoir lu.
Pour situer un peu ce court roman, il dépeint la période de l'entre-deux guerres, dans la folie des années 20, dans un petit coin des Etats-Unis. Jay Gatsby, riche, célèbre, beau, qui donne des fêtes démesurées chaque soir avec au menu : champagne, homards, orchestre, vêtements à la pointe de la mode.
Sauf que cet homme, plein de mystère ne s'intéresse qu'à une chose : Daisy, l'amour de sa vie.
Sans véritablement spoiler, je dirais qu'il confirme l'adage "l'argent ne fait pas le bonheur." Je m'arrête là, je ne voudrais pas vous gâcher cette histoire criante d'humanité. Celle d'un homme, de son passé, de son présent, de son avenir.
En plus d'être une belle fiction, on retrouve l'ambiance de l'époque, c'est un très bon point.
Au niveau du style, on savoure tout simplement. Sans être recherché, c'est fin, juste, délicat, vraiment plaisant. Un régal.

En somme, Fitzgerald nous livre également une très belle réflexion sur la réussite sociale et le bonheur. Je le conseille à tout le monde, en plus d'être un très bon livre, c'est un coup de coeur.

:d) Une drôle de traversée, Hemingway.

"Cuba, 1933. Harry Morgan, contrebandier amateur, loue son bateau à des touristes et des pêcheurs. Entre deux lampées de rhum, il est abordé par Mr. Sing, dit «le Chinois», homme d’affaires pour le moins trouble qui lui propose un marché : embarquer de Cuba douze clandestins chinois pour cent dollars par tête et les jeter par-dessus bord au large de Key West…"
Hemingway quitte donc ses résistants, ses histoires d'amour, ses guerres pour une histoire totalement différente. Selon lui, il s'agit de son pire écrit... Au niveau du style, c'est très bon, très direct. Une narration à la première personne comme on les aime. L'histoire n'est pas franchement mémorable, c'est assez fadasse, faut dire que c'est court comme nouvelle. On a connu mieux.
M'enfin bref, un bon livre pas vraiment transcendant au niveau de la trame, je regarderai peut-être le film un jour qui est soit-disant meilleur. C'est efficace et prenant.

fatalpicard3 fatalpicard3
MP
Niveau 8
05 septembre 2014 à 20:55:24

Ce serait plutôt To Have and Have Not ça (En avoir ou pas, en français) :)
Effectivement, c'est de très loin le moins bon Hemingway..

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
05 septembre 2014 à 20:56:59

Ouais elle est tirée de ce recueil la nouvelle j'crois bien. :noel:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
06 septembre 2014 à 13:09:37

Donc il vaut mieux commencer Celine par le Voyage, ça me conforte dans mon idée. :noel:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
06 septembre 2014 à 14:36:33

:d) Janua Vera, de Jean-Phillipe Jaworski.

Il s'agit ici d'un recueil de nouvelle. L'univers où se déroule tous les récits est le Vieux Royaume, un monde imaginaire que l'ont pourrai rapprocher de notre passé moyenâgeux, mais avec des lieux qui feront plus pensé à la Renaissance Italienne, le tout saupoudré d'une gouvernance proche de la Rome antique. Le monde imaginé est assez complexe, mais pas si important, ne servant que de contexte à des histoires qui s'attardent surtout sur l'humain.

Le livre commence par la nouvelle titre, "Janua Vera". Le récit se déroule 1000ans avant touts les autres récits et nous conte l'histoire d'un Roi-Dieu tourmenté par des rêves qu'il ne comprend pas. Ce n'est pas la plus intéressante du présent recueil, elle met même un peu trop de temps à démarrer et sa fin est assez prévisible.

La 2ème nouvelle, "Mauvaise Donne", représente le gros morceau du bouquin car c'est de loin la plus longue (130 pages). Elle est racontée à la première personne par Benvenuto Gesufal, assassin à la gouaille et le sens de la répartie formidable, qui se trouvera mêlé bien malgré lui a des affaires politiques qui le dépassent. Le tout dans une ville qui fait clairement pensé à l'Italie, et plus précisément au Venise, de la Renaissance. C'est une nouvelle d'aventure trépidante, bien raconté, drôle et caustique parfois, qui sait ménager le suspense, mais dont j'ai trouvé la conclusion un peu facile. Sans doute dut au format restrictif de la nouvelle. Ça pourrai faire un bon roman tout ça.. Hum..

Suit "Le service des dames", là on est en plein territoire Moyenâgeux, et on nous conte une histoire romanesque typique de cette époque. Ça met un peu de temps à démarrer mais une fois lancé c'est très agréable à suivre et très immersif. Avec une fin très sympathique de surcroît.

A ce moment là de ma lecture, je me suis quand même posé des questions. Car même si la lecture était agréable, que l'écriture particulière et raffinée de Jaworski a du charme, je ne suis pas tombé de ma chaise. Et pourtant les critiques sont la plupart du temps dithyrambiques sur ce premier livre. Mais c'est quand même sympa, alors je poursuis. La 4ème se nomme "Une offrande très précieuse" et nous raconte l'histoire d'un Barbare rescapé d'une bataille, blessé, ayant une vieux sage mourant sur les bras, qui va trouver recouche dans les bois. Il y fera une rencontre importante et inattendu qui lui fera accepter un passé douloureux qu'il avait tant voulu oublier. Une histoire qui surprend par son déroulement et la personnalité de son héros, touchante, poétique, et très immersive.

Le "Conte de Suzelle" va nous faire un petite biographie de la vie d'une femme simple, dans un milieu paysan assez misérable. Petite fille rêveuse, femme forte et différente, qui aura eu le bonheur ou le malheur de rencontrer enfant un homme différent le long d'une rivière, et qui dans une partie de son cœur attendra toute sa vie son retour. Ce conte simplement beau, poignant, arrive malgré un contexte de grande pauvreté à tous les niveaux à éviter tout misérabilisme. Une grande réussite.

S'ensuit le très drôle "Jour de Guigne", qui comme son nom l'indique va parler d'un homme qui n'a pas de chance. A cause parchemin magique qui s'est retrouvé dans les documents qu'il doit récrire pour son travail de scribe, le voilà atteint d'un mal terrible, la guigne. Et comme en plus le Bailli de justice compte se servir de sa malchance pour une de ses affaires, ça ne va pas s'arranger. Cette nouvelle très rythmé est vraiment très drôle. Sarcastique, caustique, cynique, teinté d'absurde, un vrai plaisir.

La 7ème nouvelle se nommant "Un amour dévorant" n'était pas dans la première édition du recueil, mais a été rajouté pour sa dernière réédition en poche. C'est l'histoire d'un membre du Clergé du Desséché (Dieu des morts, pour faire court) dont la mission et de retrouver les morts, de comprendre les raisons de cette mort et de faire en sorte que les dernières volontés du défunt soient respecté. Il se passionne pour l'histoire d'un village où dans un bois tout proche 2 revenants semblent rechercher une jeune fille depuis des siècles en criant son nom à l'aurore et au crépuscule. Le déroulement du récit est intéressant et original, mais la fin un peu trop classique. Sympa, sans plus.

C'est toujours mieux, quelque soit le support artistique, de laisser le meilleur pour le fin. Jaworski se tient à cet adage et nous gratifie, pour moi, de la meilleur nouvelle du recueil en conclusion. "Le confident" est l'histoire noir d'un prêtre du Desséché qui a fait le vœu d'obscurité. Je ne raconterai rien de plus, il faut la lire, tout simplement.

Pour parler plus précisément du style d'écriture de l'auteur, c'est du bel ouvrage. C'est très travaillé, raffiné, le vocabulaire choisi se permet des incursions dans le Moyenâgeux pour bien corroborer avec le sujet. C'est très détaillé et on échappe pas à des termes très précis dans les descriptions. Il y a quelques longueurs parfois mais rien de vraiment gênant. Et la mise en forme de la plupart des nouvelles adopte un style qui lui est propre. Évitant toute redondance.

Donc en bref j'ai beaucoup apprécié ce livre. De la fantasy très mature dans les sujets qu'elle aborde, pas de héros qui va combattre un dragon pour sauver la princesse ici. Surtout des histoires qui pour une bonne partie s'attachent à parler de l'homme avant tout. En terme de qualité le livre monte en puissance, la 2ème partie étant pour moi bien plus forte que la première. Un très agréable moment de lecture, chaudement recommandé.

PS : J'essayerai de faire plus court la prochaine fois.. :o))

fatalpicard3 fatalpicard3
MP
Niveau 8
06 septembre 2014 à 20:04:10

"Ouais elle est tirée de ce recueil la nouvelle j'crois bien."

Ah ça doit être ça, désolé.

@Neurot : je te rejoins complètement pour Janua Vera. Après la lecture de "Mauvaise Donne", j'étais franchement déçu. Je n'aime généralement pas les romans de fantasy à base d'épique facile et stéréotypé, et j'avais tenté Jaworski car on me le vendait comme différent. A ce stade du recueil, j'avais l'impression d'être dans du roman d'action ; certes haut de gamme, mais assez semblable au reste de la production, avec un héros charismatique et gouailleur (pas un hasard qu'il ait été recasté pour Gagner la Guerre) et ce n'est pas ma tasse de thé.
En revanche, la deuxième partie du recueil m'a simplement conquis. Coup de coeur particulier pour le magique conte de Suzelle, et, comme toi, Le confident. Deux très beaux morceaux de littérature.
En ce qui concerne le style, j'ai un peu plus de réserves : il est certes maîtrisé et beaucoup plus raffiné que ce que l'on a l'habitude de voir aujourd'hui ; mais parfois, Jaworski veut trop en faire, et il sombre alors dans la lourdeur, presque dans la caricature du défunt style précieux (et je ne pense pas que ce soit volontaire). J'admets que c'est du pinaillage, et que rare sont les passages où j'ai ressenti cela. Globalement, le style est haut de gamme.
Enfin, tant qu'on y est, un mot sur Gagner la Guerre. Tout d'abord, les lourdeurs occasionnelles que je reprochais deux lignes plus haut se font encore plus rares, ce qui est bien. M'a-ton dit, son troisième livre est encore meilleur de ce point du vue. Pas vérifié.
Vous vous en doutez, retrouver Benvenuto n'a pas été un grand plaisir pour moi, puisque c'est certainement le personnage que j'ai le moins aimé dans Janua Vera. Mille pages en compagnie d'un anti-héros banal et taillé pour plaire aux djeunz ne m'emballait au début pas, mais, sans spoiler, j'ai été assez agréablement surpris par les événements du début du livre. Au fond, à part à la fin, l'action est loin d'être omniprésente, et je suis bien obligé d'admettre que c'est un très bon roman de cape et d'épée.

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
06 septembre 2014 à 20:15:15

"Ah ça doit être ça, désolé."

Pas besoin d'être désolé. :hap:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
06 septembre 2014 à 20:34:54

fatalpicard3 :

Je vois qu'on a pensé globalement la même chose après Mauvaise Donne. Gagner la guerre est dans ma liste à lire mais je me suis demandé si ça valait le coup que je l'y laisse après cette lecture. La nouvelle n'est pas mauvaise dans son style, loin s'en faut, mais si c'était la même chose pendant 900 pages, hum, je pense que ce ne serai juste pas pour moi. Mais les critiques sont élogieuses et ton avis me rassure sur pas mal de point. De toute façon je l'y laisse, parce que sur la 2ème partie de ce recueil j'ai vu que Jaworski pouvait faire des choses plus originales, plus fines et plus poétiques, en plus de son talent pour les récits d'aventures. Le mélange des 2 et ce serai parfait. :o))

Verwandlung Verwandlung
MP
Niveau 9
08 septembre 2014 à 18:41:39

:d) Sa Majesté des mouches, William Golding.

  • Résumé du roman: http://fr.wikipedia.org/wiki/Sa_Majest%C3%A9_des_mouches#R.C3.A9sum.C3.A9
  • Prix nobel de littérature de 1983
  • Sa Majesté des mouches est un roman très sombre, emprunt d'une cruauté juste et réaliste. C'est l'un des rares romans qui m'ait vraiment fait ressentir une véritable angoisse, voire même une certaine horreur à quelques moments. Cette horreur, transmise au travers du caractère et des actions des personnages, se manifeste largement avant leur séparation (cette séparation qui s'effectue vers le deux-tiers environ du roman); elle se fait ressentir dès leur arrivée sur l'île. Ironiquement, le seul personnage qui aura compris que le vrai monstre sur l'île est celui qui est enfermé en chacun d'entre eux sera tué par ses semblables.

Un roman qui montre la faiblesse de l'homme, son besoin d'être régi par des lois et des normes à l'intérieur d'une société ou d'un groupe pour fonctionner, mais surtout, qui expose l'enfant dans toute sa « splendeur » ; l'enfant n'est pas naturellement et forcément pure et naïf comme nous l'ont fait croire certains classiques de la littérature, bien au contraire... Au terme plus large, c'est aussi une critique de l'homme lui-même et de sa nature qui lui est proprement sauvage et cruelle. D'autre part, j'ai aussi lu certaines analyses qui disaient que chaque personnage représentait un caractère ou un défaut de l'homme, mais je ne pense pas qu'il faille voir le roman de cette façon. En fait je trouve inutile de vouloir analyser chaque personnage aussi spécifiquement: il faut se faire des garçons une représentation de l'humanité, et se concentrer sur cette observation beaucoup plus large.

Au niveau de la forme, j'ai trouvé le style simple mais riche et bien maîtrisé, ce qui en gros colle bien avec la trame. Le roman se lit vite et je n'ai pas pu décroché (je l'ai fini en trois jours alors qu'un roman de cette taille me prend une semaine/une semaine et demi d'habitude - je lis lentement et pas souvent).

Bref, un roman à lire, vous l'aurez compris :noel:

maxz_93 maxz_93
MP
Niveau 10
08 septembre 2014 à 19:27:49

Neurot33, bonne critique, merci. J'allais commencé Juana Verra aujourd'hui, et je viens de voir ta critique à l'instant, et elle me donne encre plus envie.

J'avais commencé à lire Gagner la guerre il y a 1 semaines (les 100 premières pages. 100 pages de pur bonheur d'ailleurs, le début est génial !), mais quand j'ai vu Juana Verra à la bibliothèque je me suis dis qu'il vaudrait mieux commencer par celui-là.

Bon j'ai pas peur pour la nouvelle Mauvaise Donne, rien que sur 100 pages j'ai bien kiffé la personnalité de Bienvenuto

Merci pour vos critique Neurot33 et fatalpicard3

War_Dawn War_Dawn
MP
Niveau 19
09 septembre 2014 à 00:07:32

Eragon terminé, le tom 2 est excellent, l'enseignement d'Eragon est ma partie préférer des 4 toms.

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