CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS

Sujet : Livre fini, mon avis..

DébutPage précedente
1234567891011  ... 21»
Page suivanteFin
Gantz_Graf_ Gantz_Graf_
MP
Niveau 16
11 juin 2014 à 03:53:12

Ça fait des semaines que je dois me procurer du Murakami !

J'irais donc demain sans faute dénicher La Ballade de l'Impossible, Kafka sur le rivage, Les amants du Spoutnik :ok:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
13 juin 2014 à 20:11:25

:d) La Chute de Camus.

Tout d'abord, autant résumer un peu. Ce livre est un monologue d'un homme nommé Jean Baptiste Clamence. Bourgeois, vaniteux, égocentrique, avocat reconnu, vivant dans la richesse à Paris, va tout plaquer pour migrer vers Amsterdam qu'il perçoit comme la Porte de l'Enfer. Pourquoi tout quitter ? A cause d'une suicide d'une jeune femme auquel il a assisté et pas réagi. Cela le hante pendant tout le livre.
Il se met donc sur le banc des accusés, se place comme prophète en pleine rédemption. "Plus je m'accuse, plus j'ai le droit de vous juger".
Clamance, après avoir trouvé un poste de "juge pénitent" dans un bar d'Amsterdam va faire son boulot et (obligé de prendre cette expression) vous en mettre plein la gueule.
Camus réalise un très joli tour de passe-passe en nous balançant à la figure des phrases vives, acerbes, tranchantes. Il nous tarabuste de question ; on en vient à se poser des questions. Il critique l'égoïsme de la la société. Mais le confession entraîne t'elle le pardon ?
Au niveau du style, on a beaucoup d'ironie, de très belle métaphore, par exemple entre le capitalisme et les piranhas, ou encore une description de l'homme moderne : "il forniquait et lisait des journaux".
Pour résumer, c'est l'histoire d'un homme qui se confesse à un inconnu. Il commence par s'auto-juger, tantôt sévèrement, tantôt il se vante et gonfle le torse, mais il ne se juge que pour pouvoir mieux juger les autres... Se soulager d'un poids en le partageant avec tous les hommes.
D'ailleurs, la phrase "Le portrait que je tends à mes contemporains, devient un miroir" est véridique.
Lisez ce bouquin, il en vaut la peine.

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
14 juin 2014 à 13:54:34

:d) Les monades urbaines de Robert Silverberg

Une lecture surprenante, dans le sens où quand j'ai ouvert le livre je n'attendais pas du tout à ce type de contenu. En 2300 et des poussières pour survivre à l'explosion démographique de la terre un nouveau mode de vie a été créé et perfectionné. Des tours immenses, où s’entasse de véritable ville verticale. Evidemment pour éviter des conflits qui pourrai être destructeur dans un tel mode de vie, des règles très spéciales sont mises en place. Une tour est séparé verticalement en différente "ville" qui ont toute un nom, plus on est haut, plus on est élevé dans l'échelle social. Aucune action anti-sociale, agressive, ou tout simplement qui porterai atteinte à une personne, pourrai la frustrer, n'est accepté. Il est bien vu d'avoir des enfants, le plus possible, comme un symbole du triomphe de l'homme contre les limites de la terre qu'elle a vaincu. Et il est encouragé de faire l'amour avec le plus de personne possible, principalement durant la nuit, en allant chez des voisins pour s'occuper avec leur femme, qui l'accepte avec plaisir. Tout ça dans le but de ne frustrer personne, et d'un plaisir constant. Les personnes ayant de mauvaises pensés ou pire ayant fait de mauvais acte sont au mieux "conditionnés", au pire ils dévalent "la chute". Voilà en gros le contexte du livre.

Alors dit comme ça on s'attend à une dystopie classique, une version plus actuel du "Meilleur des Mondes", mais pas du tout. Ce livre est un recueil de nouvelle toute basé dans la Monade Urbaine 116, les histoires changent donc au gré des personnages que l'on suit. En sachant que les personnages sont récurrents, on les voit tous dans plusieurs nouvelle en tant soit que que personnage principale, soit secondaire, soit juste cité. Ce qui est une très bonne chose pour l'immersion. Les histoires sont très différentes au final, si la première nouvelle sert surtout d’introduction au contexte du livre, les suivantes partent dans des directions parfois surprenantes. La psychologie des personnages est la base du livre, qu'ils soient des musiciens qui cherchent l'émotion ultime, des personnages qui possèdes des émotion banni comme la jalousie, des personnes qui ne rêvent que de sortir et voir la mer, où qui ont bien du mal psychologiquement à accepter une montée sociale aussi élevé et rapide que la leur.. Etc, etc. Et toutes ces histoires ont un grain philosophique très intéressant, on est loin du très classique rebelle qui va se révolter contre un système qu'il n'accepte pas. Aucune nouvelle ne va dans ce sens d'ailleurs. La liberté de ton est aussi une bonne chose, même si parfois dérangeante. Dérangeante car tellement naturel pour tous les personnages, et tellement différente de notre monde sur certains aspect. Le sexe tient une place importante dans cette société, et donc dans le livre. On se marie et fait des enfants très tôt (12/14ans), on peut changer de partenaire tous les soirs au gré des "ballades nocturnes". Une nouvelle, celle sur la jalousie, part par moment vers de l'érotisme pur, mais dans un contexte qui peut déranger un homme de notre société. Je préviens.

L'attrait principale du livre pour moi aura été son style d'écriture. C'est vraiment du bel ouvrage. Même sur des passages qui m'ont moins intéressé en terme d'histoire je n'ai pas décroché car l'écriture te fait rentrer de plein pied dans ces histoires, cet univers si crédible. Une écriture fine, agréable, subtil, de ce coté là c'est carton plein. Et il ne fait pas de doute que je lirai d'autre livre de cet auteur.

Donc pour conclure un livre au contenu inattendu, une surprise, mais une bonne surprise. Que je recommande à tous fan de beau écrit, et qui ne seront pas gênés par un contexte "SF" parfois dérangeant.

ConsultantCFoot ConsultantCFoot
MP
Niveau 10
15 juin 2014 à 18:24:32

"Car les temps changent" de Dominique Douay, terminé ce matin, petit livre de poche de 200 pages édité par les Moutons Electriques (l'édition est une nouvelle fois sublime...)

:d) Lecture plutôt étrange et ô combien fascinante. C'est le synopsis de la 4ème de couverture qui m'a donné envie de le lire, une description d'un Paris fermé où les règles sont fixés, où chacun mène une vie lors d'une année puis se voit attribué un autre rôle l'année d'après en oubliant celle d'avant...
Avec cette idée de base et au fil des pages, j'ai eu l'impression que l'auteur faisait une critique de notre société actuelle, de la place qu'elle donnait finalement à l'homme... J'ai été dérouté, par moment j'avais du mal à savoir si ce livre était une fiction ou bien une description exagérée mais plutôt correspondante à la réalité... A la fin du livre, toujours la même sensation, ai-je lu une réalité de la société ou bien une simple fiction ? Je crois que c'est ce qu'a voulu Dominique Douay avec ce petit livre puisqu'en lisant d'autres avis, j'ai retrouvé les mêmes remarques...
Sans le dire vraiment, cette fiction fait réfléchir sur ce que nous sommes vraiment, sans pour autant être désagréable. Au contraire j'ai pris plaisir à suivre les interrogations du héros Léo Le Lion, interrogations s'imprégnant au fur et à mesure dans mon esprit au sujet de notre société.

Bref c'est court, c'est bon et ça fait réfléchir ! Je vous le conseille :)

BB22 BB22
MP
Niveau 5
17 juin 2014 à 02:30:17

Je viens de finir 1984, j'en bave encore.

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
17 juin 2014 à 11:24:56

Tu m'étonnes, un livre qui n'avait vraiment pas déçu malgré la grosse attente que j'avais sur lui.

:d) Le joueur d'échecs de Stefan Zweig :

Un petit livre par sa taille mais très grand par sa qualité. L'histoire débute simplement par un voyage en bateau qui à l'honneur de compter dans ses passagers le champion du monde des échecs. Un personnage froid, à l’apparence arrogante et avec une approche très mercantile de son talent. Lors du partie organisé entre lui et un bon nombre de passager, dont le narrateur, un mystérieux personnage va sauver la partie des amateurs en permettant de finir sur un "Pat" (match nul). Le narrateur va chercher à retrouver ce "sauveur" qui prêtant ne pas avoir joué aux échecs depuis 20 ans pour organiser un duel entre lui et le champion. Celui ci acceptera et racontera son histoire au narrateur. Si la première partie du livre est assez détendu, même drôle, la seconde nous fait sombrer dans les dédales psychologiques d'un personnage qui sombre peu à peu dans la folie, avec en contexte sous-jacent le début de la "révolution" Nazi.

Un livre simple mais pas simpliste, passionnant, drôle et émouvant. Une belle plongé dans la folie du jeu.

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 14:15:29

Ce que j'ai adoré dans ce bouquin Neutoy, c'est la technique de composition : le récit rétrospectif d'un personnage qui se confie au narrateur. :noel:
Et puis cette analyse de l'homme si délicate et si touchante. :coeur:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 20:12:11

Neutro* :hap:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
17 juin 2014 à 20:47:38

Neurot. :-(( :hap:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 20:49:31

Ah oui mince Neutro. :noel:

Milles excuses, Neutro' c'est un autre gars. :cute:

Désolé. :snif2:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 20:56:32

Neurot.*

Je vais y arriver à la fin. :-((

  • Se tape la tête par terre.*
]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
17 juin 2014 à 20:58:45

Encore désolé hein. :noel:

Je deviens fou. :peur:

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
18 juin 2014 à 18:56:25

:d) Le Joueur, Dostoïevski.

Ou plutôt, l'enfer du jeu. :noel:

Mon premier Dosto, donc je ne ferai pas de comparaison hasardeuse avec ses autres livres.
Pour résumer très brièvement, nous sommes à Roulenttenbourg, en Allemagne. Nous croisons le destin d'Alexis Ivanovitch (le narrateur), précepteur d'un général et follement amoureux (même si son amour est quelque peu étrange étrange...) de Paulina. Bien entendu, d'autres personnages sont de mises, mais je ne m'attarde pas pour éviter les spoils.
Tout d'abord un gros plus à l'ambiance tantôt feutrée, tantôt extrêmement tendue. La passion du jeu dévore tout, crée des complots, elle bouffe tout.
Dostoïevski, nous livre le portrait d'un homme qui "sent" qu'il va gagner, il le "sait". Il devient esclave du jeu et pire, de lui même.
J'avoue que j'avais quelques appréhensions sur cet auteur. Je ne savais pas si j'étais en mesure de tout capter, de tout comprendre. Ici le style est très simple et brute. C'est merveilleusement bien écrit.
Il ne faut pas oublier qu'il est surtout autobiographique ce livre. Dostoïevski ira jusqu'à tout perdre au jeu.

Voilà, petit avis rédigé à la hâte. :o)) Une très bonne pioche. :noel:

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
19 juin 2014 à 18:19:37

]BestGeek[

Moi justement qui me tâte à commencer Dosto par Le Joueur qui parait plus simple (et plus court) ou Crime et Châtiment dont le sujet m'intéresse beaucoup.

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
19 juin 2014 à 18:26:24

:d) Des souris et des hommes de Steinbeck

Bon je le dis tout de suite, le fait de connaitre la fin de cette histoire avant de lire le livre lui a peut être fait perdre un peu de saveur pour moi, et malgré que sut été une lecture intéressante, je n'ai pas été soufflé comme je l'espérais par ce livre à la réputation mondiale. Un livre simple et vrai, sans fioriture, et ça fait pas de mal parfois. Mais là c'était peut être un peu trop "simple" pour mon esprit alambiqué, peut être trop dans le dialogue aussi (c'est limite du théâtre à ce niveau), certainement trop répétitif dans ces dialogues comme dans son schéma narratif (même si je me doute que c'est voulu). Enfin voilà, une lecture sympathique mais je n'ai pas été touché comme j'aurai aimé l'être.

Je recopie cet avis d'un livre que j'ai lu il y a quelques temps parce que je sais qu'il n'est pas partagé par grand monde, que je n'aime pas les opinions uniques.. et que j'aime bien faire mon original/chieur. :o))

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
19 juin 2014 à 20:13:54

Avoue que tu as la flemme Slash. :noel:

Neurot ( bien orthographié cette fois :noel: ) :d) Très bon choix de commencer par Le Joueur, à mon avis ! :) Et ( à la différence de toi on dirait ), j'ai l'impression d'être plus touché par les bouquins au style simples, très épurés. Un cocktail d'émotions à l'état brute. Mais bon chacun son avis. :o))

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
27 juin 2014 à 00:28:13

Les androïdes rêvent t-ils de moutons électriques ? de Philip. K . Dick
Dont l'adaptation cinématographique est le très connu Blade Runner.

Bon déjà je vais éviter de parler du film parce que les deux œuvres sont assez différentes, d'ailleurs le changement du titre initial du livre par celui du film pour des raisons marketing est bien dommageable, car bien moins révélateur de la teneur du livre. Ça fait aussi longtemps que je ne l'ai pas vu ce film et je ne m'en souviens pas tant que ça. :noel:

Dans un monde post-apocalyptique où la dernière guerre mondial a eu lieu, et a fait de la terre un champ radioactif difficilement vivable, la plupart des humains se sont exilés dans des colonies, sur Mars principalement. Mais tout le monde n'a pas voulu partir malgré toutes les publicités que fait le gouvernement dans ce sens, et des humains vivent encore sur cette terre, dans des immeubles dépeuplés où le soleil ne se montre jamais à cause des nuages radioactifs. Sur terre la plus grande fierté des humains et de posséder un animal, un vrai, pas une reproduction androïde bien moins coûteuse. Car les animaux ne sont plus très nombreux, et sont donc très chères. Pour faire partir le plus de monde dans ces nouvelles colonies les gouvernements donnent à chaque exilé un androïde pour le servir. Evidemment tous les androïdes ne se font pas à cette "vie", surtout qu'ils sont de plus en plus perfectionnés intellectuellement, même si toujours incapable d'empathie. Certains s'enfuient (en tuant leur maître) et retournent sur terre pour essayer de vivre en se faisant passer pour des humains.

C'est dans ce monde particulier que Rick Deckart vie et travail comme chasseur de prime, à la solde de la police de San Francisco, à chasser les androïdes en situation irrégulière. Son rêve est d'avoir un vrai animal, depuis la mort de son mouton il ne possède qu'une reproduction mécanique à sa grande honte. Il va avoir une occasion en or quand son collègue, bien meilleur que lui et qui a tous les bons contrats se fait avoir par une de ses proies. Rick récupère donc tous ses contrats en cours, et les primes qui vont avec s'il arrive à "retirer" le groupe d'androïde que chassait son collègue. Des nouveaux modèles, plus difficile à détecter par les tests empathiques classiques parait-il.

De ce début de scénario relativement classique Dick nous parle de plein de sujet. La relation à l'humanité évidement, qui est humain ? Vivant ? Qui ne l'est pas ? Avec ces androïdes si froid, à l'esprit si logique, et qui parfois ont des éclairs d'humanités. Ces humains qui ont besoin de boite à empathie pour se lier émotionnellement au reste du monde pour se sentir "ensemble". Le rapport entre les humains et les derniers animaux à quelque chose de touchant aussi, ils ont une très grande importance dans le livre, notamment pour Rick. Le "héros" passe lui aussi par beaucoup d'émotion, ce qu'il fait est il bien ? Mal ? Toutes ces questions il va se les poser au fil du livre. Il est aussi question de quête existentiel, de spiritualité quasi religieuse et de tellement d'autre chose. En vrai j'ai été carrément surpris par la profondeur de ce "petit" roman (270 pages) et de la variété des sujets qu'il aborde. On y retrouve aussi le style de Dick, avec parfois des passages où la réalité se trouble, où le doute est partout, où il est impossible de savoir où est la vérité. Des choses qui ne sont pas expliqués mais soumises à l'interprétation du lecteur. Pas d'inquiétude cela dit, l'essentiel du scénario reste assez clair. Et quelques retournements de situation bien senti.

En gros, un superbe et très profond livre de P.K.Dick. Que vous ayez vu le film ou non vous pouvez vous jeter dessus sans crainte, vous ne serez pas déçu.

]BestGeek[ ]BestGeek[
MP
Niveau 10
27 juin 2014 à 13:33:07

:d) L'Attrape-Cœurs, Salinger.

Inimitable bien entendu. Un livre qui parle de l'adolescence, autant le lire ado, non ? :noel:

Je vais éviter de vous spoiler. Holden Caulfield est un adolescent paumé, qui n'aime pas grand monde, hanté par la mort de son petit frère et adorant sa petite sœur. Trois jours avant les vacances de Noël il est expulsé de son lycée du fait de ses mauvaises notes. Pour ne pas subir la réaction de ses parents, il fugue en train, direction New-York. Arrivé à bon port il se prend une petite chambre dans un hôtel miteux et sordide. Alors l'aventure commence...
L'Attrape-Cœurs est avant tout, le récit d'un ado paumé, qui se pose un tas de questions (souvent sans réponses), dégoûté par le fait de devenir adulte, écœuré par le monde qui l'entoure, par ses amis, par l'ignominie humaine. Et c'est aussi l'histoire d'une aventure, d'une errance, du mec qui suit ses impulsions.
Salinger montre tout la paradoxe d'être ado : avoir peur de grandir, et pourtant vouloir ressembler aux adultes.
Au niveau du style, c'est familier, c'est grossier mais tellement touchant. Le fait qu'il soit écrit à la première personne du singulier y contribue, bien sûr.

Comment j'ai trouvé ce bouquin ?
Tout simplement universel et intemporel. Une analyse très pointue de la frontière entre l'adolescence et l'adulte. A lire absolument !

Pipe_a_eau Pipe_a_eau
MP
Niveau 10
27 juin 2014 à 18:49:25

:d) Le Fléau, de Stephen King.

Quatrième lecture, toujours aussi bon. Personnages attachants (content de retrouver tout ce petit monde, l'innocence de Tom, l'empathie de Nick, même les méchants de l'ouest, l'unique LaPoubelle, etc), histoire et rebondissements maîtrisés. Avec des illustrations, qui ne cassent pas la baraque, mais ont au moins le mérite d'être là.

Neurot33 Neurot33
MP
Niveau 41
02 juillet 2014 à 00:32:13

:d) La Métamorphose de Kafka
Garanti sans spoil une fois n'est pas coutume. :o))

Un matin ordinaire, Gregor Samsa se réveil changé en cancrelat, et tout sa vie va changer. De sa réaction première presque détaché, de celle différente et changeante de ses proches, de l'évolution et l'acceptation progressive de sa nouvelle forme par l'intéressé, on va suivre le destin tragique de cet homme simple et (trop ?) droit dans ses terribles tourments.

Avec ce court roman (ou longue nouvelle) Kafka parle de l'isolement, de la manière dont les gens peuvent changer envers vous suivant votre apparence, de la transformation d'un homme en animal qui gardera toujours des traces de son ancienne vie humaine en lui et de relation familiale compliqué.

Cette histoire a été énormément étudié durant le temps, comme le décrit bien la préface (à lire après, comme toujours). Il y a pour beaucoup un coté "auto-biographique", notamment dans le rapport entre Gregor et sa famille. Un coté masochiste aussi dans le fait que Kafka s'inflige au travers de son personnage cette terrible transformation.

Mon avis sur ce livre est très positif, on est forcement ému par l'histoire qu'il nous conte et même sans cette double lecture ce récit dans la forme comme dans le fond est d'une grande force émotionnel et évocatrice. Après avoir eu du mal avec le Procès, une oeuvre très particulière et complexe dans son fond et son double langage métaphorique, j'ai eu beaucoup plus de facilité avec ce livre, et je pense qu'il est parfait pour commencer la bibliographie de Kafka. Accessible, profond, et montrant très bien le style cet auteur.

PS : Petits mots sur l'édition (Folio classique) : je n'en n'avais pas parlé pour "le joueur d'échec" (d'une autre maison d'édition) mais ça marche aussi, je ne pige pas trop le besoin qu'ont les traducteurs de mettre des notes toutes les 2 pages. Si certaines sont intéressantes la plupart ne servent à rien et énoncent des choses soit évidentes, soit futiles. Et d'ailleurs je n'aime pas trop ce besoin de tout expliquer, forçant ainsi les interprétations à leurs convenances, surtout que pour ce genre d'explication il y a la préface. J'ai d'ailleurs vite arrêté de les lires car en plus elles cassent le rythme de lecture. Un coté trop scolaire pour une édition qui n'est pas sensé l'être. Pas un truc fondamental oui, mais je voulais le dire. :o))

DébutPage précedente
Page suivanteFin
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
Infos 0 connecté(s)

Gestion du forum

Modérateurs : Mac-Artist
Contacter les modérateurs - Règles du forum

Sujets à ne pas manquer

  • Aucun sujet à ne pas manquer
La vidéo du moment