Je pensais avoir mis la balise, au temps pour moi. J'ai signalé le message.

La fin des temps, de Haruki Murakami.

Dans ce livre l'auteur nous conte 2 histoires en parallèle. La première, "Pays des merveilles sans merci", parle de l'histoire d'un informaticien trentenaire qui doit accomplir un cryptage de donné pour un savant excentrique qui travail dans un laboratoire souterrain aidé par sa petite fille grassouillette. L'histoire se déroule dans le Tokyo des années 90 où sont rajoutés de subtil élément SF et fantastique. Dans la seconde histoire, "Fin du monde", on se retrouve dans un monde de fantasy, très onirique, où un personnage arrive dans une ville encerclée d'une muraille, il doit abandonner son ombre pour entrer et ne pourra plus partir une fois à l'intérieur. Une ville paisible, où la haine, la souffrance ou la mort n'existe pas, mais où l'amour et la joie non plus. Une ville régit par des règles cohérentes mais strictes et qui semblent parfois cruel. Evidemment les deux histoires ont un lien entres elles, de minuscules indices nous le font voir rapidement avant la révélation du pourquoi du comment dans le dernier tier du bouquin.

Cette construction du récit est très intéressante, les deux mondes décrits étant très différents on essaye de comprendre ce qui peut les relier, aidé par de petits indices, et aussi quelques faux indices, mais je n'en dis pas plus sur le sujet. Dans les 2 cas on suit le narrateur et uniquement lui, on voit tout à travers ses yeux et ses pensées, les deux histoires adoptent le récit à la première personne pour une immersion totale. Vraiment c'est là que je trouve la plus grande réussite du livre, c'est la faculté qu'il a à nous immergé dans son monde, on rentre et re-rentre dans l'histoire en quelques lignes. L'autre truc qui m'a donné envie de lire du Murakami était son univers décrit comme poétique, onirique, ne cherchant pas la cohérence parfaite ou le réalisme mais préférant la symbolique et l'émotion. Et c'est bien de cela qu'il s'agit dans ce livre. Les 2 narrateurs sont vraiment passionnant à suivre, et je n'ai eu aucun mal à rentrer dans leurs esprits parfois complexe (j'ai parfois pensé au "héros" de L'étranger de Camus, Meursault, en moins extrême, en plus le livre en parle à un moment à la fin ce qui conforte mon impression). Ce livre aigre-douce alterne moment mélancolique, poétique, passage plus lumineux, moment de vie, réflexion profonde ou très terre à terre, et des petites pointes humoristiques qui font mouche. On y retrouve même un long passage fantastique/horreur dans des souterrains que n'aurai pas renié Lovecraft.

Le style de l'auteur, que je lis pour la première fois, et simple mais pas simpliste, assez fin sans en faire trop, et très bon dans les dialogues comme dans les réflexions intérieurs de ses personnages.
Petite particularité ici, je n'avais jamais vu ça, les personnages n'ont pas de nom. Aucun n'a de nom propre ou de prénom, le narrateur parle du "vieux", du "scientifiques" ou tout synonyme affilié pour parler du savant, et il en va de même pour tous les autres personnages. Dans le monde onirique c'est justifié par le fait qu'en entrant dans la ville on abandonne son nom et on se fait appeler par le nom du métier qu'on nous donne, autant dans l'autre monde c'est comme ça, sans explication. Mais ça ne gêne pas du tout tant on a aucune mal à comprendre de qui on parle à partir d'une simple description, surtout que les personnages intervenants dans ce livre ne sont pas nombreux.
Le rythme du livre est globalement lent, ça ne plaira peut être pas à tout le monde mais moi ça ne m'a pas gêné. La livre commence sur un rythme lent, devient plus rythmé au milieu pour finir de nouveau sur un rythme lent. Et personnellement c'est les parties lentes qui m'ont le plus intéressé. La partie dans le souterrain même si oppressante comme il le fait m'a paru longue, c'est rythmé mais la trame n'avance pas. C'est mon petit bémol, le livre souffre de quelques longueurs.

Autre petit détail (car pour moi s'en est vraiment un), si vous voulez lire du Murakami dans l'idée d’approfondir ou de découvrir la culture et la société nippone, passez votre chemin. Si l'une des histoires se passe dans Tokyo, elle aurai pu se passer à Londres, New York ou Berlin sans changer une ligne au récit. Les lieux n'ont pas beaucoup d'importance chez Murakami, ils ne servent qu'à parler des personnes. Et les exemples culturels dont se sert l'auteur dans ce livre sont Russes, Américains, Anglais ou Français, mais jamais Japonais. Donc à ne pas lire pour de mauvaise raison.

Donc en bref, et malgré quelques longueurs ce fut une lecture de grande qualité, passionnante tant on s'attache à ces personnages et surtout aux narrateurs très approfondis. Plein d'intelligence, de poésie, de mystère et d'une grande maîtrise dans sa mise en forme. La fin est une merveille.

Ouah !
Il a l'air extra !

Les Raisins de la colère, Steinbeck.

Mon deuxième Steinbeck, après le très bon Des souris et des hommes.
Petit résumé :
Années 1930, Oklahoma. Tom Joad est libéré de prison suite à un homicide involontaire. Il retourne à la ferme familiale mais une mauvaise surprise l'attend : la ferme a été saisie par une banque et sa famille, totalement ruinée, est sur le départ. Elle s'apprête à partir en Californie, avec l'espoir de trouver un emploi et de vivre dignement.
La famille Joad, partagée entre la peine de devoir quitter "la terre de ses pères" et l'espoir d'une vie meilleure, entame donc un long périple sur la route 66, à travers les grandes plaines de l'ouest, en direction d'une Californie mythifiée. Mais le voyage ne se fait pas sans difficulté. La dislocation de la famille commence.
La famille Joad arrive finalement en Californie et réalise rapidement que, non seulement il n' y a pas assez de travail pour tous les immigrants et qu'elle devra vivre dans des conditions de vie effroyables, mais également que les "Okies" sont craints et haïs par les autochtones qui ne voient en eux que des marginaux et des agitateurs potentiels.
Malgré les difficultés, la famille Joad ne perd pas espoir et, malgré la faim, la pauvreté et l'injustice, mobilise toute son énergie pour essayer de s'en sortir...

Autant le dire tout de suite, j'ai été un peu déçu par ce pilier de la littérature américaine. Sûrement à cause des longueurs, et la répétition. En y repensant surtout à cause de la répétition. Steinbeck nous porte un message sur le capitalisme qui, non content d'exploiter l'homme, fait en sorte que toutes les richesses ne soient détenue que par quelques mains. L'industrialisation a beau être pointée du doigt dans ce roman, ce n'est pas elle qui est citée à comparaître sur le banc des accusés : la machine n'est pas responsable du mal qu'elle fait.
Vous l'aurez compris, au travers de ce voyage au coeur des USA, l'auteur peint un tableau très précis, très réaliste de la Grande Dépression.
D'autres thèmes sont abordés dans le roman entre autres:
la religion et l'athéisme (Jim Casy), le péché (John Joad), la superstition (Rosasharn) . l'amour de la famille et de la terre(MAN) , la bravoure(Tom), la passion(Al) , l'espoir .le dévouement .la lâcheté (Connie)...
Au niveau du style, c'est implacable, c'est grossier, c'est vulgaire, mais ça a le mérite d'être original. En accord total avec les personnages. Un bon point donc. Bon point aussi, les chapitres (un sur deux) qui témoignent la vie quotidienne des émigrants, de longues accumulations, ça fourmille de partout. C'est dur à expliquer mais ça en reste très plaisant.

Enfin bref, une lecture prenante mais j'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, et beaucoup de longueurs et de répétitions. Il faut dire que Steinbeck signe un pavé.

Vu que j'avais déjà trop de répétition dans Des souris et des hommes, je pense que ce livre ne sera pas fait pour moi.

Robe de Marié de Lemaitre.

Bof, ça monte top haut trop vite, après 50 pages on est immunisé. Dans sa deuxième partie, ça tourne trop en Mr and Mrs Smith

]BestGeek[

Moi aussi j'ai lu des souris et des hommes récemment et je compte poursuivre avec les raisins de la colère.

Effectivement Neurot, pas pour toi.

Ok aldo, tu nous diras ton avis !

Je souhaite avoir vos avis et vous présentez , le poete de Gaza de Yshai Sarid.

L'histoire se deroule principalement en Israel.
C'est un gars des services secrets.
Qui doit se rapprocher d'une femme Dafna, écrivain.
Qui est amie avec le père , d'un dangereux chef terroriste, le père c'est Hani il est malade.
Ainsi il se fait passer pour un homme souhaitant écrire un livre.
Rapidement elle va comprendre qu'il ( le narrateur ) n'est pas la pour cela.
De surcroit , des liens vont se lier.
Et par la suite de divers faits en faits, le narrateur va se retrouver changer, chambouler, par cette mission et des événements personnels de sa vie.

J'espère que nous pourrions en discuter.

Personnellement, j'ai trouver cela simple, la relation entre le trio (narrateur dafna et hani) est intéressant.
Le narrateur nous fais ressortir certains traits de caractères humains , très egoiste, très individualiste, mais pas assez approfondis.

La fin, je suis déçu de celle-ci, même si celle que l'on attends n'est pas celle-la on sens que ça va pas ce passer comme prévu, mais surtout après cela, la prison les deux semaines, avec Dafna quand il s'assoie dans la cuisine je trouve cela comme vite fait, dommage.

H2G2 : Le guide du voyageur galactique, de Douglas Adams.

Quoi de mieux "qu'un peu" d'humour et d'absurde dans le monde très sérieux de la littérature de science-fiction pour se détendre ? Ce livre déjanté nous raconte donc l'histoire de ce pauvre Arthur Dent, un anglais moyen, qui dans la même journée va voir sa maison être détruite parce qu'elle se trouve sur le chemin d'une future déviation d'autoroute, avant que sa planète elle même, la terre, succombe au même sort pour les mêmes raisons. Il va être sauvé et embarqué dans une drôle d'aventure spatial grâce à son ami Ford Perfect qui était en fait un extraterrestre coincé sur terre depuis pas mal d'année, et qui travaille pour le universellement connu guide du voyageur galactique.

Ce scénario vous parait absurde ? Ce n'est pourtant que le début de l'aventure au confins du délire imaginé par Douglas Adams. Et dans ce délire on s'y laisse emporter très facilement grâce à une narration de qualité et des gags qui font souvent mouches. La galerie de personnage est aussi barré que l'histoire elle même, d'un président galactique dinguo, juste là de toute façon pour servir de punching-ball à la populace, d'extraterrestre les plus bas du front possible et poètes à leurs heures perdues, ou d'un robot dépressif.. Sans parler des origines de notre monde ou des questions existentiels tel que la vie, la mort et tout le reste qui trouvent ici des réponses.. inattendus.

Mon petit bémol vient du fait que certains passages soient rendu un peu confus par une écriture assez sommaire. Vu le rythme trépidant et l'inventivité de ce livre je ne lui en tiens pas rigueur mais son style d'écriture n'est pas sa qualité première. La traduction, bien que meilleur de nouvelle édition en nouvelle édition, n'est de l'avis de nombreux fan pas au top, ceci expliquant sans doute cela.

Donc en somme un livre très sympathique, hilarant parfois, très inventif et qui propose un scénario relativement solide (même s'il faut rentrer dans le délire) en plus de ses nombreux gags qui eux se renouvellent sans cesse. A recommander à tous fans de SF ou d'humour déjanté comme savent si bien en produire nos voisins d'outre manche.

La petite fille qui aimait Tom Gordon, King.

Fuuuuuu... Je reprends King après quelques temps.

Premièrement l'histoire : une petite fille, fan de Tom Gordon, un joueur de base-ball se perd dans la forêt pendant une pause-pipi alors qu'elle faisait une balade avec sa famille. Elle doit survivre dans ce milieu hostile mais aussi se battre contre la forêt elle-même.
King, raconte donc une peur primaire : celle de la forêt, et de l'esprit de la forêt. C'est pas trop mal réussi.
Bon qu'on soit clair, le livre manque d'ambition, on a vu bien mieux chez King. Mais la petite est attachante, l'histoire efficace, le style fidèle à ce qu'on lit d'habitude chez cet auteur.

En somme un bon petit livre pour se détendre, loin d'être inoubliable.

Neurot33 Voir le profil de Neurot33
Posté le 6 août 2014 à 16:31:18 Avertir un administrateur
H2G2 : Le guide du voyageur galactique, de Douglas Adams.

Je suis en train de le lire en ce moment même C'est complétement con mais c'est ça qui est bon !
Seulement vu le style de l'auteur, après chaque tome je lis autre chose pour ne pas subir d'overdose.

ça part tellement dans tous les sens que oui, je ne compte pas lire les tomes à la suite, il vaut mieux faire des pauses comme tu dis.

Le joueur de Dostoievski

Quand la passion devient une prison. Nous sommes au 19ème siècle et une petite famille, noble juste par le titre, se rend à Roulettebourg en espérant sa chance arriver. Il y a le général qui attend impatiemment la mort de sa vieille tante pour toucher l'héritage et se marier avec une jeune et magnifique française, la femme de ses rêves. Il y a la belle fille du général, Paulina, courtisé par un français qui n'attend lui aussi que la mort de la vielle pour toucher la dote d'un éventuel mariage avec elle. Et il y a surtout le précepteur de cette famille, le narrateur du livre. Un homme de passion, désinvolte à bien des égards, qui vie une relation d'amour/haine/soumission avec Paulina, avant que la folie du jeu n'emporte tout.

Ce livre est assez court pour du Dostoievski, normal quand on connait le contexte de son écriture. L'auteur Russe n'avait que quelques mois pour rendre un manuscrit à son éditeur, sinon il perdait les droits sur ses précédentes et ses prochaines parutions. Déjà à l'époque la folie du jeu l'avait gagné et il était constamment sans le sous.

Avec ce récit relativement simple Dostoievski nous parle de plusieurs choses. La folie du jeu évidement, palpable, terrible, les scènes dans le casino sont carrément oppressantes.. Gagner au jeu pour devenir quelqu'un. Mais il parle aussi de l'étranger, et on y entrevoit la déception qu'a été pour lui ses voyages en Europe de l'ouest, de cette pathétique société du paraître et de l'argent roi. Il parle aussi d'une autre passion destructrice, celle de son narrateur envers la belle et cruelle Paulina, une facette de l'histoire qui là aussi semble directement tiré de sa vie personnelle.

Il est assez terrible de voir que ce livre n'a pas permis à son auteur de se défaire de son addiction, de cette auto-destruction par le jeu, malgré l'analyse terrible qu'il en fait dans cet ouvrage. Un livre très prenant et qui fait réfléchir.

Je suis le deuxième compte de ehehehehe

Bon, donc pendant les vacances j'ai fais un peu de lecture. Je vais pas faire de longs avis, mais je vais quand même faire un petit paragraphe pour chaque livre.

La Chute d'Albert Camus

Bon alors lui, je l'attendais de pieds ferme, et honnêtement, j'ai été déçue. Attention, je ne remet absolument pas en question la plume de Camus ou même l’œuvre elle-même, il est probable justement que j'en attendais trop de ce livre, que finalement je l'attendais trop même. Ça reste néanmoins un bon petit livre, une sorte de long monologue intérieur qui se veut avant tout rétrospectif et qui permet de remettre en question pas mal de choses. Bref, du bon Camus, là-dessus rien à redire, mais pas le meilleur non plus.

Le vieil homme et la mer d'Hemingway

Alors là, j'ai adoré. J'avais déjà lu deux avis sur ce livre sur ce même topic (j'ai pas les auteurs en tête désolé), et franchement j'ai pas été déçue. Un récit très abordable, dans un langage presque familier avec les élisions bien cliché du pêcheur (mais pour en avoir côtoyé beaucoup, elles ne sont pas que cliché en fait ). Plus sérieusement, le langage est vraiment simple et pourtant le récit fantastique, on a ici tout le génie d'Hemingway. Le vieil homme est vraiment attachant, sa relation avec le garçon est touchante, et la leçon qu'on peut tirer de cette expérience est vraiment originale. Dommage que la préface m'a spoilé l'histoire, mais ça... ça tient davantage de Folio ! Mais peu importe, le plus important dans cette histoire c'est sa leçon, et ça vaut le coup.
NB : pour ceux qui l'ont lu, à votre avis quelle est la métaphore des lions dont rêve le vieil homme ? Que veulent-ils dire ? A quoi font-ils référence ? Est-ce juste ce dont il rêve lorsqu'il est heureux ?

Race et histoire de Claude Levi-Strauss

Donc là c'est un genre totalement différent puisqu'il s'agit d'un essai anthropologique. Et que dire... juste très bien. Cet essai est assez abordable, il permet de prendre conscience de certaines choses, de relativiser l'Humanité, ses différences, ses progrès, ses limites, ses cultures, bref, beaucoup de choses vraiment intéressantes. Bon, dans l'édition Folio on a après un commentaire de *jenesaisplusqui* qui est vraiment... chiant. Après évidemment, c'est très subjectif, mais si vous lisez Race et Histoire de Lévi-Strauss, arrêtez-vous juste à son œuvre, vous l'apprécierez déjà bien assez.

Voilà, j'espère que ça a pu vous donner des pistes de lecture, ou au moins que ces avis vous ont plu.

Sur ce, bonne lecture !

Je suis d'accord sur tes avis de La Chute et du Vieil Homme et la Mer ( ).

En ce qui concerne les lions, je pense que c'est juste un souvenir de sa jeunesse, quand il était encore fort en quelque sorte. Donc oui, tu as raison j'pense bien.
Après je n'en sais rien hein.

Oui tu as raison je pense, je me torture surement l'esprit pour rien avec ces lions.

Sa Majesté des mouches, William Golding.

Très étonné de le voir classé par certains dans la littérature jeunesse.
Voilà le pitch :
Soit un groupe d'enfants, de six à treize ans, que l'on isole sur une île déserte. Qu'advient-il d'eux après quelques mois? William Golding tente l'expérience. Après les excitantes excursions et parties de baignade, il faut s'organiser pour survivre. C'est au moins la réflexion de Ralph, celui qui fut élu chef au temps heureux des commencements, et du fidèle Porcinet. Mais c'est ce que refusent de comprendre Jack, le second aspirant au "trône", et les siens. Cette première division clanique n'est pas loin de reproduire un schéma social ancestral. S'ensuivent des comportements qui boudent peu à peu la civilisation et à travers lesquels les rituels immémoriaux le disputent à une sauvagerie d'une violence sans limite.

En somme, un livre dur et dérangeant./ /

Vous l'aurez compris, comme dit dans la préface de M.Stephen King en personne (merci Sobay ) un "livre d'enfants pour les adultes". Et c'est totalement vrai.
Au début, les enfants sont enchantés, ils peuvent vivre selon leur règles... Mais petit à petit Golding nous rappelle que les règles que nous croyons acquises pour toujours sont précaires ; comme le retour à la barbarie pour le pouvoir.

Donc ce récit est effrayant, effrayant de vérité. Golding nous met en garde avec une prose simple, fluide aux débordements que nous pouvons commettre, ou la tendance à revenir à « Vivre ensemble ou mourir seul ».

A lire.

ça donne envie. Encore un livre qui est dans mon interminable liste à lire.

ehehehe : "Dommage que la préface m'a spoilé l'histoire, mais ça... ça tient davantage de Folio !"

Je ne suis pas seul à mettre fait spoiler par cette preface.

Il a l'air pas mal en effet celui que tu as lu BestGeek.

@Neurot33 : Cette préface... j'ai pas capté, à moins que l'éditeur a voulu nous troll