Peut être l'a tu trouvé plus agréable que moi, mais ce n'ai pas mon ça en tout cas.
Non je n'ai pas lu le tome 2, et étant donner que le tome 1 ne pas ma vraiment convaincu, je ne me lancerai pas dans ça lecture maintenant
Et selon tes paroles c'est un peu dommage de devoir attendre aussi longtemps pour avoir enfin des péripéties qui titille nos émotions.

A la base le fléau était en 3 tomes, donc la c 'est clair que tu dois rester sur ta faim en lisant uniquement le tome 1

Je n'ai pas lu ce livre mais s'il trouve le premier tome chiant je comprend qu'il n'ait pas envie de poursuivre l'aventure.

Il n'est pas vraiment chiant, on dirait juste une longue scène d'exposition qui monte crescendo.
Il s'étend sur la psychologie des persos et délaisse les actions brutes.

Ben chacun son avis, moi je n'en ai pas vu que je ne l'ai pas lu.

Pour rester dans le "fantastique" et un auteur proche de King, j'ai fini hier Le chant de Kali de Dan Simmons, et c'est encore du grand Simmons (il ne me déçoit jamais). C'est son premier roman et déjà sa patte est bien présente, même j'ai ressenti l'influence d'un certains H.P Lovecraft. Beaucoup de chose m'ont fait penser à du Lovecraft mais sans le style vieillot et avec des personnages fort. La narration à la première personne déjà, le personnage principale qui est un écrivain et qui va découvrir une culture qui va fortement le déranger. L'épée de Damoclès divine qui semble planer sur la tête du héros et celle de sa famille, voir sur le monde entier. Le récit initiatique du milieu de bouquin qui approfondi la mythologie Hindou et surtout le culte de Kali. Même si Simmons utilise de "vrai" divinité à l'inverse d'un Lovecraft. Le "terrain de jeu" est aussi un élément essentiel du récit, le Calcutta des années 70 décrit par Simmons dans ce livre est effrayant, il confère un sentiment d'insécurité constance, un coté poisseux, misérable, assez dérangeant pour n'importe quel occidental. Il approfondi aussi la culture local, très dépaysant, on apprend beaucoup de chose. Bon par contre il y a aussi de grosse différence par rapport à un texte lambda de Lovecraft, les personnages principaux sont élaborés, leurs psychologie, leurs réflexions, leurs évolutions psychologiques et leurs émotions sont des parties majeurs du bouquin. Puis je pense qu'on peut autan, voir plus, ranger ce livre du coté Thriller que Fantastique au final. Après je n'ai jamais lu cette comparaison Chant de Kali / Lovecraft ailleurs, c'est peut être moi qui me fait des idées ( ). La dernière partie du livre est une merveille, comment lutter contre la haine, la folie qui nous guette après un gros traumatisme, et en pensant (à tord ou a raison) qu'une menace divine rôde. Bon à coté de ça la fin sans réponse clair en décevra peut être certains, mais c'est un truc classique dans le genre du fantastique. Difficile au final de dire si le coté Fantastique de cette histoire est réel ou juste dans la tête du narrateur, et ça fait tout le charme du livre. Une réponse clair n'aurai fait que casser ce sentiment je pense.

En bref ce livre est fabuleux, dépaysant, parfois dérangeant, pourtant si humain. Il pose de vrai réflexion, possède une profondeur insoupçonnable. Sans doute le meilleur pour commencer avec Simmons, en plus il n'est pas très long (380 pages).

J'ai fini le premier tome de la Roue du temps, de Robert Jordan.

C'était un vrai bon roman de Fantasy j'ai trouvé. A contrario de ce que j'ai pu lire sur les différents sites internet, j'ai pas trouvé le style lourd et les descriptions interminables. Oui il y a bien des descriptions, mais elles sont claires, précises et utiles.

Quant au scénario, c'est un peu manichéen au début, mais tout au long du livre, on rencontre des personnages qui nous font "douter", non pas quant à l'identité du vrai "méchant", mais quant aux vrais buts des Aes Sedai par exemple, ou des Fils de la Lumière.

La fin est très sympa j'ai trouvé, je vais pas spoilé mais elle est assez intelligente et surprenante, d'un côté on est content, mais de l'autre on a un peu de peine en pensant ce qu'il va arriver pour la suite.

Bon cette semaine j'ai lu Voyage au bout de la nuit de Céline, Le Joueur d'échecs de Zweig ainsi que La Ferme aux Animaux d'Orwell.

J'vais essayé de donner mon avis sur ces trois là.

Essayer hein.

Voyage au bout de la nuit de Céline.

Tout d'abord j'ai été amené à acheté ce bouquin sur le pari d'un ami, qui m'a affirmé que c'était le livre le plus chiant qu'il n'a jamais lu.
Autant vous le dire tout de suite, mon avis est très controversé. En effet, peut-on considérer qu'une oeuvre est indépendante de la main de son auteur ? Du Céline xénophobe ? Du Céline antisémite ? Et bien, je trouve qu'il serait absurde de loupé ce bouquin sous prétexte qu'il a été écrit par ce monsieur.
Ici pas de haine, loin de là. Un refus de la guerre tout simplement, un formidable voyage qui vous emmène au bout de la nuit ( gare aux nuits blanches alors ). Bardamu (le perso principal ) visite les champs de bataille, l'Afrique, les Etats-Unis et rencontre la violence, la misère, la solitude, l'amour avorté.
La prose de Céline est fluide. Logique puisqu'il développe la langue du "parlé", on est à la limite de l'argot parfois.

M'enfin bref, l'homme qui a déclaré les plus grosses insultes et saloperies sur les juifs a aussi écrit ce bijou de la littérature française.

La flemme de faire les autres pour l'instant.

Voyage au bout de la nuit, un titre que je lis partout j'ai l'impression. Va falloir que je me fasse mon propre avis dessus un jour.

Surtout que le personnage Celine ne me gêne pas, dans le sens ou je n'ai aucun mal à séparer l'artiste de son oeuvre, qui elle seule m’intéresse la plupart du temps.

Oui il est assez mythique ce livre.

Céline est dans le top 3 de mes auteurs favoris, et c'est justement son côté malsain qui lui donne, pour moi, un véritable statut d'icône... Le voyage est un des rares livres que je pense relire un jour pour m'en imprégner totalement. Mort à crédit vaut le détour aussi ! Après l'avoir lu, on n'écrit plus de la même manière car on s'est imprégné de son style si caractéristique...

Mon avis sur :
Et on tuera tous les affreux, de Boris Vian

Je dois dire que je ne savais pas à quoi m'attendre en entamant ce bouquin, et il se trouve que l'on a affaire à une sorte de pastiche de polar, très drôle, burlesque, avec une once de science-fiction et même d'érotisme... J'ai trouvé ça absolument génial ! En tant que polar, et avec des chapitres très courts, il se lit plutôt vite et on décroche pas !
Au fil des pages, le récit devient de plus en plus absurde, comme si Boris Vian avait écrit la seconde moitié du livre bourré...
Un très bon bouquin pour l'été

Demain les chiens de Simak :

Tout juste fini. Un recueil de nouvelle qui chacune font avancer une trame commune, l'histoire de la fin de l'humanité et du passage à l'ère des chiens, le tout de manière pacifique. Dans un premier temps j'ai été un peu déçu, le bouquin met beaucoup de temps à démarrer, la première nouvelle ne m'a pas emballé du tout, la seconde vaut surtout pour sa fin, ensuite par contre je suis rentrée dans cette (ou ces) histoire un peu folle et l'intelligence, la cohérence de cette oeuvre m'ont séduit. Bon ça peut faire un peu dingue parfois, entre SF des années 50 et fantastique. La manière dont sont traités les voyages spatiales, la robotique ou les mutants font un peu vieillot par exemple, enfin c'est typique de la SF de cette époque, et pas gênant du tout si on rentre dans le trip. Pas du tout de la SF qui cherche à être exact scientifiquement ou prémonitoire, cela ressemble plus à un conte, dans la narration du livre ces nouvelles sont d'ailleurs des contes pour les chiens. Le message très pacifiste pourrai paraître parfois naïf à certains je le concède. Les petites notes de "l'éditeurs" canin avant chaque nouvelle n'apporte pas grand chose non plus. Par contre le fait de suivre une lignée, les Webster, au destin incroyable, qui par leurs actions très différentes ont changé le monde entier bien des fois, permet une identification intéressante malgré les changements de personnage entre chaque nouvelle (le livre couvrant 10000 années de la terre). Le fin est aussi magnifique, sans spoiler c'est juste "le monde est un éternel recommencement" à la sauce Simak.

En bref un livre très sympa, que je ne considère pas comme un chef d'oeuvre (comme les Chroniques Martiennes par exemple, un peu dans le même registre) mais dont on suit avec plaisir l'histoire incroyable de cette humanité et de sa "succession". En plus de l'inventivité de l'histoire la plume de Simak est très agréable, un bon choix dans le genre SF/Fantastique/Conte.

Substance Mort de Philip K Dick.

Quand un flic infiltré dans le milieu Junkie, qui vie avec eux, comme eux, et dont l'identité est totalement inconnu de tous ses supérieurs et collègues va avoir à enquêter et surveiller.. lui même, son double junkie quoi..Il devient difficile de savoir qui l'on est. De surcroît quand on est constamment sous l'emprise de "produit chimique douteux". Voilà le début de l'histoire de Bob Arctor dans ce livre bien noir, torturé, et terriblement profond. Une plongée dans les tréfonds d'un cerveau parasité par des substances chimiques. Dans la drogue, les effets de celle ci, voulu ou subi. Une plongée dans un univers plus vrai que nature dans un milieu qui fait autan sourir que frémir. Un livre assez bouleversant, mais aussi une histoire très Dickienne où les réalités sont parfois troubles, les personnages pas toujours ce qu'ils semblent être, et les retournements de situation fréquents. Au passage à une exception prêt avec le "complet brouillé" qui permet à celui qui le porte de passer totalement inaperçu, de ne pas pouvoir être reconnu par quiconque, et qui permet aux agents des stups de pouvoir se rencontrer sans jamais donner son identité, ce bouquin n'a rien d'un livre de SF.

La chose la plus marquante dans ce livre ce sont ces personnages. De Barris le génie/tordu, Jim qui voit des Puces partout, Lukmann le sarcastique ou Charles le trop gentil, en passant par le héros qui va terriblement évoluer au fil du roman, de manière très progressive. Ils sont tous très intéressants, et quand ils partent dans des tirades dignes du plus dingue des êtres, c'est souvent hilarant. Mais la fin de leur mode de vie fait moins sourire, comme de leur vie elle même faite de peur multiple et ayant toute en point commun de ne plus pouvoir avoir sa dose. Le tout est traité sans condescendances, ni aucun ton accusateur, mais avec amour pour ces victimes d'un plaisir qui les détruits. Le résultat est effarant et émouvant. Sans spoilé, la fin, et toute la dernière partie vaut son pesant de cacahuète et laisse sur le carreau.

Dick s'est terriblement livré dans ce roman, roman écrit après une cure de désintoxication. Ça se voit, surtout dans certains passage de réflexion très "personnel" qui sont peut être parfois un peu longues, mais rien de gênant. A la fin il laisse une note et des noms de personnages réellement connu qui lui ont inspiré ce livre et ses personnages. Avec à coté leurs situations actuels.. qui ne donnent pas envie.

2ème livre de Dick pour ma part (après Ubik) et 2ème chef d'oeuvre. Ni plus ni moins.

Tu m'avais demandé mon avis sur des Souris et des hommes, Neurot, et bien le voilà. Je n'avais pas pu te le donner plus tôt puisque comme je suis à l'internat la semaine, c'est difficile par portable.

Des Souris et des hommes, Steinbeck

Mon premier Steinbeck et je ne suis pas déçu. D'ailleurs, je me suis pris dans la foulée, Les Raisins de la colère.
Steinbeck nous donne une histoire très simple en apparence mais très forte. C'est un de ces livres qui en dit plus que ce qu'il ne semble vouloir dire.
On suit les aventures de deux amis, George et Lennie. George a les pieds sur terre alors que Lennie souffre de problèmes mentales. Les deux vont être amenés à travailler dans une ferme, après avoir été chassés d'un autre ranch.
C'est l'histoire passionnante d'une relation d'amitié profonde et indéfectible entre ces deux hommes. Mais aussi la condition du travail, l'exclusion des hommes de couleurs et des malades mentaux... Et je n'en dirai pas plus.
Steinbeck nous livre dans ce petit roman au style très simple, très épuré, très lumineux, une multitude d'émotions à l'état brute.
Pour faire la comparaison, ce livre m'a fait penser (au niveau du style) au petit roman d'Hemingway, Le vieil homme et la mer (un vrai chef-d'oeuvre, probablement un de mes livres préférés).

Voilà.
En ce moment je suis sur Le Portrait de Dorian Gray de Wilde, il est excellent.

Hé bien merci, faut croire que je suis le seul à pas avoir été pris par ce livre.
J'essayerai Le veil homme et la mer bientôt, comme ça je verrais au passage si c'est ce style d'histoire simple et brut qui me gêne, ou juste si je n'ai pas accroché à Des souris et des hommes parce que.. c'est comme ça, ça arrive, il y a des livres unanimement reconnu dont tu ne sais pourquoi, tu n'accroches pas.

Oui c'est vrai.

Le Vieil homme et la mer est excellent (m'enfin je trouve ).

Livre que j'ai fini il y a quelque mois mais bon, vu que j'ai mis une critique su Babelio, autan la copier ici..

Druide, de Olivier Peru.

Un livre que j'ai reçu gratuitement (2 bouquins "j'ai lu" achetés sur Amazon, un offert, sympa). Dans un premier temps le titre Druide ne m'a pas trop fait envie, malgré une couverture magnifique signé de l'auteur (et dessinateur) lui même. Surtout que je ne suis pas spécialement amateur de Fantasy, enfin c'est surtout l’héroïque fantasy que j’apprécie sans plus. Mais rien à voir avec un livre pour ado, ou ce bon vieux Druide Panoramix ici. Et j'ai été très agréablement surpris par la teneur du livre, dans le fond comme dans la forme dès les premières pages.

Obrigan, druide de son état et donc protecteur de la forêt est envoyé avec ses deux élèves dans un Fort pour enquêter sur un terrible et mystérieux massacre. Un pitch de départ simple pour une aventure dense. Le monde développé au fil de ces 600 pages (poche) est, sans être gargantuesque, d'une profondeur certaine, surtout qu'il s'agit d'un "One shot", pas un cycle. Tous les aspects de ce monde sont, petit à petit, expliqués (la hiérarchie et le mode de vie des druides, les 2 autres nations et leurs histoires, et même l'histoire plus ancienne de ce monde et les raisons de sa situation actuel.. mais là je ne pourrai rien en dire sans spoiler). Cette histoire du monde sera dévoilé au fil du livre au lecteur en même temps qu'à Obrigan, durant son aventure. Les rebondissement sont légions, on passe par toutes les émotions, suspense garanti jusqu'au bout. Les personnages évitent la caricature, surtout quand on découvre leur vrai nature, leur vrai fond. Même des actes de grande bassesse trouvent des explications qui évite tout manichéisme dans les "gentils" comme les "méchants" (la frontière est trouble chez certains personnage de ce coté là). Leurs émotions sont très bien exploités. Il ne faut pas avoir peur de l'hémoglobine pour totalement apprécier ce livre, Peru ne fait pas toujours dans la dentelle quand il faut décrire le résultat d'un massacre ou d'un meurtre atroce, Il n'évite aucun détail, mais sa prose sait aussi être posé, poétique même, très fluide et agréable.

Il est difficile de faire un résumé exhaustif d'une histoire aussi riche. Un petit reproche, certaines scènes de bataille, surtout dans le dernier 1/4 du livre sont un peu longuettes. Autre petite chose qui m'empêche de le mettre au rang des tops livres que j'ai lu, c'est la dimension philosophique qui est peu présente, sans être absente non plus, disons que ça reste très classique de ce coté là. Enfin je me comprend, désolé pour ceux qui ne sont pas dans ce cas (:noel). Enfin c'est un vrai livre d'évasion et de divertissement, et sur cet aspect là rien à redire, impossible de lâcher le bouquin une fois avoir entamer sa lecture. Une belle réussite. Si vous aimez la fantasy adulte, vous aimerez Druide.

PS : Je le dis au cas ou, mais comme dans mes autres avis je pense avoir évité tout spoil, Au cas où certains auraient ce livre dans leur liste à lire.

Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde.

Ah enfin je lis un livre de M.Wilde, le monsieur des citation et des aphorismes.
Pour la petite histoire, ce roman (seul et unique de Wilde, dramaturge dans l'âme) est né au terme d'une altercation verbale entre lui-même et Conan Doyle. Wilde lancera un défi à ce dernier : écrire le meilleur roman en un délais imparti.
C'est pourquoi l'on retrouve une spontanéité, des répliques cinglantes et élancées dans ce bouquin : il fallait écrire vite. A noter que l'on ressent énormément les influences du théâtre dans les dialogues.
Dans sa préface, il écrit : « un livre est bien écrit ou mal écrit, un point c'est tout. » Ici, nous avons une merveille stylistique. Un ton dandy, pince sans rire, une critique majestueuse de la société victorienne de son temps et des phrases restées gravées dans la mémoire.
L'art est bien sûr au cœur du roman bien sûr ( cf. le titre ) puisque Wilde en chef de file de l'esthétisme tente bien appliquer "l'art-pour-l'art" énoncé par Théophile Gautier.

Voilà, pour faire court, je ne vous dis rien sur l'histoire en elle-même, je vous laisse savourer.
Et pour finir, je dois dire que j'ai été enchanté de lire ce livre, un grand coup de cœur, tout simplement magnifique.