Superb maj

Chapitre lu et apprécié. Certaines parties sont vraiment superbes (spontanément, la partie du Mutin et celle du Mélomane m'ont le plus plue). On en apprend nettement plus sur trois des protagonistes, nous rendant même capables d'empathie pour l'un d'entre eux et il va y avoir une petite réunion au prochain Chapitre où les compétences sociales de chacun (extrêmement élevées, d'ailleurs) seront mises à rude épreuve .

Critique encore un peu hâtive pour le reste des lecteurs, donc spoil

J'ai lu ma partie, j'approuve

Je lis le reste demain aprem

Mon Avis sur le Chapitre 3, absolument dans les temps (que je vais mettre en spoil) :

Eden en SUEUR face à son suaire

D’abord , avant de passer au cas par cas, c’était vraiment un chapitre juste excellent, j’ai particulièrement aimé mon passage, les musiques collaient bien et on retrouve toujours tes qualités d’auteur dans le récit, et les choses commencent à bouger, avec des rencontres, de nouvelles interactions, c’était vraiment bon !

Le Pugiliste On commence le chapitre sur une introspection de ce perso, intéressante dans la manière dont elle souligne la contradiction de la hiérarchie des Assassins couplée avec la notion de liberté. Et puis on peut aussi voir que la Traqueuse le laisse aps indifférent, même si c’est au détour d’une phrase (mais bon après c’est comme un mec qui vient de sortir de prison, mettez lui n’importe quelle fille sous la main ). En parlant du loup, là voila qui arrive, et c’est marrant on a de nouveau une évocation du « destin ». Et donc le choix de Golgoth que PERSONNE n’attendait : il a rejoint les Assassins . Bien. Les deux commencent tranquillement à engager le contact, et ça fait pas forcé j’aime bien. Le fait que Supa évoque la possibilité de voler l’Ermite, ça témoigne bien de sa détermination et aussi du fait qu’elle ait pas apprécié de se faire mener à la baguette par ce dernier (enfin pas vraiment, mais vous avez saisi l’idée). Tiens, c’est jeté comme ça, mais un possible de développement de perso : Supa n’aime pas trop ceux qui touchent aux fragments d’Eden. Ca vient peut-être de sa relation avec la nature, quoi de plus artificiel qu’un fragment d’Eden ? Et justement, quand elle parle de puissances et variables impalpables , c’est aussi un clin d’œil à ce qui touche à la Première Civilisation ou pas spécialement ? Passage d’après ils se retrouvent au repaire de Loki. Bon okay, à mon avis elle s’attendait même pas à le retrouver chez lui, enfin j’sais pas elle pousse direct la porte sans même toquer avant. Ce que le Mentor s’empresse de souligner d’ailleurs. Ce qui est marrant dans l’échange qui suit, c’est d’abord l’assurance qu’essaie de feindre Supa, avant que le naturel revienne au galop (j’y viens bientôt). C’est sympa ce que tu développes dans la pensée de l’Ermite, malgré son comportement imbuvable envers la Traqueuse, il a quand même des principes auxquels il se tient, et il comptait pas la laisser en plan, par exemple. Donc voilà, on commence le dialogue avec une Supa pleine d’assurance , puis on a sa réplique d’après : « Non non, c'est pas exactement ça ! S'exclama l'intéressée. Enfin, techniquement si, mais ... Ecoutez, vous m'avez renvoyé à Evgashchino pour ce que j'ai pris comme un faux prétexte. Je me suis dit que vous vouliez que je trouve quelque chose mais je ne savais pas quoi […] », ça respire pas l’assurance tout ça, comme si elle sentait le poids d’une accusation que ferait porter le Mentor sur elle. Tiens, j’ai bien aimé le clin d’œil à Ezio , et à la mécanique de gameplay quand tu recrutais les assassins. Et aussi la sorte de « pied de nez » que tu faisais à ceux qui critiquaient la considération du destin par Supa, en justifiant qu’elle avait en quelque sorte raison de penser comme ça vu la nature des intuitions de l’Ermite. « Afin de permettre cela, néanmoins, il lui faudrait ne pas lui barrer la route et ainsi seulement en apprendrait-il davantage sur ses propres afflictions mystiques. » j’suis pas sûr de comprendre cette phrase, il pense en apprendre plus sur ses intuitions en cotoyant et en apprenant plus sur le Pugiliste c’est ça ? Tiens, l’équipement qu’il sort du coffre, c’est à lui ou un autre Assassin dont on aurait pas entendu parler ? Les choix des trois persos sont plutôt intéressants, avec celui de l’Ermite qui va influer directement l’histoire, celui du Pugiliste qui va influer d’une part l’histoire (dans le sens où sa décision va forcément faire réagir les deux autres), mais aussi d’autre part le « gameplay » du personnage et le choix de la Traqueuse qui est plus du développement de perso à proprement parler.

Les Templiers Tiens, un jour a passé ! Oh, Jet n’est plus dans sa campagne ☹ Mais pas d’inquiétude, d’après ses pensées, il préférerait ne pas s’attarder ici. On voit un Jet un peu blasé du tableau qu’il voit, c’est compréhensible connaissant le bonhomme. HEY HO TEXTE ENGAGE ON PARLE DE LA POLLUTION DUE A L’INDUSTRIALISATION XD. C’est intéressant que tu nous remettes dans le contexte politique, le fait que tu y fasses quelques allusions ça et là me laisse à penser que celui-ci va jouer un rôle plus ou moins important dans l’histoire, que tu balances pas des détails juste pour balancer des détails. Et GG pour les recherches , notamment géographique sur la ville de Moscou que t’as du faire pour le texte, l’immersion n’en est que plus grande et c’est agréable. Les pensées de Jet sur la mission résument un peu celle du lecteur qui peut s’interroger sur la teneur de leur mission : même si la recherche d’un fragment d’Eden est importante voire cruciale, àa vaut le coup de se demander les intentions des Templiers en envoyant 4 profils si hétéroclytes sur cette mission. Surtout qu’on connait les compétences martiales et l’efficacité du Samourai et de la Sentinelle, mais on peut toujours se demander ce qui a poussé les Templiers à faire appel au Mutin, ce qu’il pourrait apporter sur cette mission et ce qu’il a pu faire pour les Templiers pour le passé…mais je suis sûr que ces questions obtiendront une réponse et je m’égare un peu. Donc si je suis bien, Sentinelle = Agent 4, Samourai = Agent 9 et Descendante = Agent 76. Je me permets de le souligner car tu avais signalé auparavant que ce genre de numéro que tu avais choisi ne l’avait pas été au hasard. A moins que tu ne parlais des numéros des archétypes, je ne sais plus ? Leur première interaction est agréable, Descendante toujours chaleureuse, Sentinelle toujours glacée. Mais genre vraiment glacée quoi. Je sais pas si elle est juste totalement ignorante des codes qui régissent l’interaction d’individus ou si elle a juste l’habitude de travailler seul, ou même si ça la rassure juste que tout se passe selon ses codes, mais elle doit se douter qu’avec ce genre de règles, l’ambiance du groupe en pâtira, et ainsi l’efficacité du groupe. D’ailleurs, HS, mais j’ai presque « hâte » qu’elle rencontre mon perso, si rencontre il y a, pour pouvoir voir ce qu’elle sait ou croit savoir de moi. Et j’apprécie que tu fasses un petit bilan de la mission qu’ont effectué Deko et Bentley : notamment le passage de la réflexion de Bentley, qui résume un peu le débat qu’on a eu sur le topic a propos de ce passage ! J’apprécie l’interaction qui se tisse entre Jet et Bentley, qui seront définitivement les personnages qui apporteront un peu de « bonne humeur » au groupe des Templiers. A voir si mon perso interagit avec eux s’il décide de plus se ranger de leur côté pour les compter comme des alliés plus fidèles, ou de la jouer plus comme la sentinelle (et je me rends compte que je parle beaucoup de mon perso, mais c’est surtout parce que cette rencontre me fait entrevoir ce que pourrait être celle des Templiers avec le Mutin). On a aussi quelques doutes de la Descendante écrasée sous le poids de sa mission, mais c’est un développement qu’on pouvait anticiper. Tiens, passage du point de vue de la Sentinelle, et c’est intéressant qu’elle voit le Samourai comme un « concurrent » alors qu’ils sont censés être alliés… (même si elle parle que de l’art de l’escrime, ça a le mérite de pouvoir être souligné). De plus, grâce à elle on en apprend un peu plus sur Jet, et dont le père suivait la même voie ! Mais comme on avait pu l’apprendre dans un chapitre antérieur, il était violent et pas le meilleur maître pour Jet. Et dans le fait qu’elle fixe le Samouraï du regard, est-ce qu’on peut y voir une légère touche … d’admiration ? (j’irai pas jusque là, mais sa curiosité vis-à-vis de lui montre qu’il la laisse pas indifférente). J’aime bien le « on a des places éparses un peu partout, enfin un PEU PARTOUT FAUT PAS RÊVER Y EN A PLUS QUE TROIS LOL ^^ ». Même si j’aurais plein de choses à leur dire sur le choix ou même de conseil à leur prodiguer, j’ai hâte de voir ce qu’ils vont choisir !

Le Mutin Avant de commencer le commentaire pur, sache que j’ai beaucoup trop aimé ce passage bordel On commence donc sur une atmosphère de méfiance qui règne dans le QG des anarchistes, avec le perso qui feint, comme toujours, l’inattention des évènements. Et sa couverture est définitivement brisée, malheureusement pour lui, il pourra pas vraiment regagner leur confiance. Et le respect des livres, il est passé où ? Alors là on arrive sur mon passage préféré du chapitre : le dialogue de mon perso. D’une c’est tellement inattendu de la part de mon perso, lui qui est si souvent sur la retenue de le voir se lâcher comme ça. Et j’ai adoré la métaphore littéraire que tu as instauré dans tout le passage, là on a d’abord l’évocation de la poésie, puis l’analogie avec une pièce de théâtre ensuite, c’était vraiment cool. Donc, je suis un « homme infernal », j’ai hâte de voir ça. Et là il laisse totalement sa rage se déchainer dans ses paroles, mais comme tu dis dans le passage, on a pas vraiment de moyen de savoir si tout ça c’est de la comédie ou une véritable fragilité du Mutin. A mon avis, y a un peu des deux mais je préfère pas m’étendre là-dessus. « - Vous vouliez le capturer, je vous ai enjoint à le faire. Vous vouliez l'interroger, j'ai accepté de le faire. Vous vouliez le voir souffrir, je vous ai offert ce spectacle ! Et maintenant qu'il est mort, vous jouez les insurgés, m'accusant sans raison aucune d'avoir fait le sale travail ? » j’aime beaucoup cette réplique là, je tenais à le dire. Et l’instant d’après, on a le Mutin apparemment calme qui revient d’un seul coup. Et on finit le passage sur la métaphore du théâtre que j’aime particulièrement, en considérant le fait que Laza est en quelque sorte un acteur dans la vie de tous les jours. Et… mon choix

Le Mélomane Tiens cette musique me rappele quelque chose 😊 Bon , on est clairement revenu dans une phase où Malthu est totalement obsédé par sa madeleine de Proust. Quand il dit « elle partageait ses goûts », on est d’accord que c’est pas réellement le cas, si ? Parce que je sais pas , dans le passage d’après, tu décris sa « relation » avec elle, et pour l’instant j’ai un peu de mal à voir ce qui la distingue des autres filles, à l’exception d’une perfection physique. A voir plus tard. Quand tu dis qu’il soulève sa liquette et qu’il déboutonne son pantalon, tu penses à quoi exactement ? Les événements qui suivent sont particulièrement intéressants : pour le Mélo comme pour les autres, les événements se mettent définitivement en marche dans ce chapitre, avec un sentiment de non retour possible. Tiens, le Mélo s’avance de deux bas, c’est intéressant ça . La mauvaise vue du Mélo renforce la menace que représentent les villageois : la menace est là, il voit les fourches, les pelles, les flammes, mais elle est à peine distinguable, à peine palpable. Par contre, je suis intrigué quand ils parlent du fait qu’il s’attaque à des hommes : évoquent-ils l’agent Templier qui rôdait dans le village depuis plusieurs jours et qui a disparu soudainement ? Et si c’est vraiment la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, alors on peut voir à quel point les choix des uns (en l’occurrence le mien d’attraper le messager) peuvent influer les aventures des autres de manière inattendu. Et quand il parle des treize ans auparavant, il parle évidemment de sa rencontre avec sa madeleine de Proust, mais que s’est-il passé d’autre à cette époque là ? Et comment lui a-t-elle échappé, d’ailleurs ? Je sais pas ce que Malthu va décider, mais quoi qu’il se passe, les conséquences seront importantes.

Le Fantassin et le Génocidaire Tiens, on commence par une évocation intéressante qui étoffe le background du génocidaire : il y a dix ans, il avait déjà gaffé. Mais aussi une évocation de la rencontre des deux individus, c’est intéressant étant donné ce qui vient ensuite. Et dès le début du chapitre : on sait que les deux vont rencontrer un Templier lors du prochain chapitre… Intéressant. Dans la suite, on apprend qu’il a déjà agi de manière irrationnelle lors d’une mission, ce que le Génocidaire ne veut pas réexpérimenter. Et une nouvelle évocation du potentiel du Fantassin, autre que martial, qui nous donne encore et toujours envie d’en voir plus. Le dialogue d’après est tout aussi intéressant : d’après le passage d’avant, on sait que les souvenirs du Fantassin remontent au moins à 7 ans, mais ses souvenirs de cette époque sont floues, et d’après les pensées de Sunshine, ce dernier aurait peut-être pu causer du tort au Fantassin à cette époque… Passage intéressant entre les deux mercenaires, qui laisse entendre que leur relation est peut-être plus tumultueuse que ce qu’on aurait pu croire au début de l’histoire. Tu nous dis aussi que de nombreuses escales seront prévues sur la route du Transsibérien, comme pour préfigurer de prochaines étapes du récit : Kazan, Omsk j’imagine, puis au-delà en Russie. J’ai hâte d’en voir plus !

Comme je t’ai dit, chapitre excellent, hâte de voir la suite, j’espère que ce commentaire te plaira !

Rofl, Malthu qui s'est perdu dans ses avis de chapitre et qui poste celui là avec un chapitre de retard

ROFL HAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHAHA j'te déteste.

Les critiques de Malthu c'est une histoire en soi tout de même

Merci Malthus et Kloon pour vos excellents commentaires !
Vraiment, très très pertinents et agréables à lire.

Sun Pour le coup j'espère que tout le monde lit ses commentaires (et les commentaires de chacun en général), parce qu'elle est d'une exhaustivité et d'une exactitude telles - dans l'ensemble - que ses avis vont presque office d'intermédiaires officiels entre mon récit et votre compréhension de ce dernier. Elle n'est pas la seule à être aussi pertinente mais je parle d'elle tout spécialement parce qu'au vu de la longueur de ses interventions, certains risqueraient de ne pas avoir le courage de lire : à ceux là, je dis que ça serait très dommage car ils rateraient quelque chose.

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ANNONCE :

Choix annexe des Miliciens :

Comment vous comporteriez-vous (individuellement) si vous rencontriez la Descendante ?

Je tiens vous expliqueer pourquoi le Pugiliste a rejoint les Assassins ( Je vous jure que se n'est pas que parce que les Assassins sont stylé )

Le Pugiliste a toujours cru en une destinée, il a toujours cru qu'il était destiné à autre chose qu'à péter des rotules dans une fosse. Il en est certainement venue à cette idée pour rendre sa vie plus agréable dans la fosse...

Durant le temps ou il a été enfermé dans la fosse ( on sait que ça date ) il a de plus en plus nourrit un sentiment de libertée. Jusqu'au jour ou il a craqué... Il se décide à sortir, à prendre sa libertée... Des hommes cherchent à entraver son besoin inassouvi de liberté...

ET LA : Une belle femme, arrive à son "secours" et lui parle de destiné etc... Tu m'étonnes qu'il acceptes...

Lu et approuvé !
Je vais pas réussir à trop m'étendre je pense mais très globalement j'ai apprécié ce chapitre.
A la limite la partie du Mutin m'a un peu déçu, mais surtout parce que j'arrive pas à croire en sa théâtralité. Je ne suis pas convaincu par sa mise en rogne. Et je le pensais assez malin pour justement se disculper sans avoir à gueuler
Je suis aussi surpris par ses choix possibles. Au final il me semble plus instable que ce je m'imaginais (ce qui peut être intéressant aussi).

Sinon, à part ça j'ai adoré tous les autres chapitres, très bonnes écritures, avec des phrases stylisées qui viennent magnifier les réflexions des personnages.
Les interactions entre plusieurs personnages sont bien réussies, que ce soit pour les assassins et les templiers. On passe de la pensé d'un personnage à un autre sans rompre la fluidité de lecture. En fait j'avais des inquiétudes sur la façon dont tu allais gérer les rencontres entre ces personnages qui lorsqu'ils étaient seuls avait un style d'écriture qui leur était associé. Finalement j'ai l'impression que tu as ramené ça sur un style un peu plus neutre, en tout cas moins marqué, et ça le fait très bien, on ressent la personnalité des personnages par la vision des autres protagonistes et ça rend très bien.
Je suis agréablement surpris par la réaction de l'Ermite face au nouvel arrivant. Et je n'ai pas encore lu les raisons du choix de Golgoth mais en tout ça me paraît assez cohérent avec le personnage, du moins le texte convient, à mon goût, à rendre légitime ce choix. C'est le plus important du point de vue du texte. Ensuite il faut que je vois les raisons du joueur.

J'aimerais bien voir des dialogues entre Jet et la Descendante, je suis content de voir des protagonistes qui pourraient s'apprécier
Et j'aime bien les petites informations qu'on apprend sur Jet grâce à la Sentinelle, et de voir aussi qu'elle a envie de voir Jet se battre. Elle semble se trouver dans un état de compétition, c'est intéressant.

Pour le mélomane, belle scène aussi, que j'ai trouvé assez graphique dans le sens où il y avait assez de détail pour tout bien visualiser ce qu'il voyait, ses souvenirs (avec une certain flou, des descriptions lacunaires qui justement caractérisent les souvenirs)
Je suis content encore une fois d'en apprendre plus sur sa relation à cette personne qui nous est encore inconnue que fut sa première victime.

Enfin notre petit duo avec le Génocidaire. Ambiance qui change un peu, plus calme, ce qui ne fait pas de mal non plus
Première partie rapide qui va à l'essentiel et apporte du grain à moudre sur le background du Génocidaire. Le chiffre des proches qu'il a perdu est intéressant. On perçoit un espoir qu'il ait été humain. Au moins une fois.
On apprend aussi que le Fantassin sait compter il a l'air d'avoir conscience que ça fait bien sept ans qu'il travail avec le génocidaire. Que la confiance, l'écoute et le respect entre eux est assez fort (en tout cas du Génocidaire au Fantassin).
Cette scène en café permet de les voir sous un autre jour tout à fait intéressant.

Et je finirais par dire : ça va être marrant dans le train

Je vais pas réussir à trop m'étendre je pense mais très globalement j'ai apprécié ce chapitre.

A la limite la partie du Mutin m'a un peu déçu, mais surtout parce que j'arrive pas à croire en sa théâtralité. Je ne suis pas convaincu par sa mise en rogne. Et je le pensais assez malin pour justement se disculper sans avoir à gueuler
Je suis aussi surpris par ses choix possibles. Au final il me semble plus instable que ce je m'imaginais (ce qui peut être intéressant aussi).

Comment ça pas convaincu par sa théâtralité? Pas convaincu par le fait que son caractère soit théâtral, ou pas convaincu par sa performance? Et puis, comme le souligne Francis dans le passage, la frontière est floue entre performance et véritable aveu de faiblesse, donc dans ce cas...
Et puis, même si j'ai du mal à savoir moi-même si sa rage est feinte ou non (comme je le dis, je crois qu'il y a des deux, qu'il est réellement agacé, mais qu'il l'extériorise plus que nécessaire, par théâtralité), sa réaction pourrait être tout simplement expliquée par ses paroles : "Vous vouliez le capturer, je vous ai enjoint à le faire. Vous vouliez l'interroger, j'ai accepté de le faire. Vous vouliez le voir souffrir, je vous ai offert ce spectacle ! Et maintenant qu'il est mort, vous jouez les insurgés, m'accusant sans raison aucune d'avoir fait le sale travail ? " au bout d'un moment, faut pas pousser.

Pour ce qui est de son instabilité, je préfère pas m'exprimer

PS : quand je dis "par théâtralité", c'est que je pense pas que ce soit impulsif, par exemple.

J'ai beaucoup aimé ce chapitre, Ya plein d'interactions et les groupes commencent à se former, tandis que certains perso quittent les leur (la scène du Mutin est géniale)

Je ne remet pas en cause la décision de l'Ermite d'accueillir Golgoth dans la Confrérie comme ça, vanilla, sans fioritures, mais j'aurais pu croire qu'il aurait été plus difficile de l'y convaincre.
Pour autant, je ne m'explique pas qu'il possède une panoplie d'Assassin qui prenait la poussière dans un coffre au fond de la pièce, prête à être offerte à un aspirant
Pour moi il n'y a aucune surprise dans la 'décision du Pugiliste à rejoindre les Assassins, c'était presque dans l'ordre des choses. Même si le Pugiliste avait été décrit des le départ comme "maléable" la façon qu'a Golgoth de le jouer et Francis de l'écrire ne laissaient que peu de place au doute, c'est un bonhomme qu'à des valeurs
La Traqueuse est fidèle à elle-même, j'aime bien sa manière de parler et ses dialogues avec l'Ermite sont parfois assez drôles

Niveau Templier, l'échange entre agents était cool aussi, et j'ai l'impression que le Samouraï pourrait, avec l'influence nécessaire, devenir un bon mix de la Sentinelle et de la Descendante, en prenant ce qu'il y a de meilleur entre les deux.
Le choix de fin est relatable, trop chiant quand t'es avec tes potes et que t'es séparés pendant toute la durée d'un voyage

Le Mutin et le Mélo qui se font virer avec tous les deux la possibilité de faire un carnage, j'avoue que j'ai envie de voir ça (ji'nfluence pas, non non...)
Par contre autant le Mélo il a l'embarras du choix, autant le Mutin c'est les deux extrêmes : tu fais rien OÙ tu bures tout le monde, ya pas le palier intermédiaire où il se contente de mettre des punaises sous la taie d'oreiller de ses anciens camarades

Fanta et Géno qui ont une petite scène cool aussi, par contre le Génocidaire il a v'la la logique pour sa place dans le train Il a hérité de la volonté de son auteur à trouver un sens à chaque chiffre de sa vie. En vrai c'est pas un choix qui demande tant d'investissement que ça de choisir sa place dans le train, enfin je crois.

J'ai l'air critique comme ça mais en vrai comme je disais au début il était cool le chapitre, je pinaille comme un gros relou comme dirait l'autre

Oui enfin Haya, comprend que si Sun et Doarry arrivent à anticiper là où les Templiers vont décider de placer la Descendante, ils pourront prendre un avantage non négligeable sur leur mission

On va commencer par le chapitre 4

Bonjour. On va commencer par bonjour en fait.

Eeeeet…

Donc les assassins sont agrandit d’un membre. C’est plutôt bien, ça équilibre un peu les rapports je trouve. Parce que, si pour x raisons, il venait à rejoindre le duo de malade ou les templiers, ça ferait beaucoup à gérer pour l’ermite et la Traqueuse (d’autant plus que s'ils sont alliés, on sait pas encore s'ils vont collaborer)

Par contre merde ! Tu fais penser l’Ermite un peu comme la traqueuse, avec sa conception du destin et tout le touin touin (le touin touin ) . J’ai lu la scène en fronçant les sourcils, je me disais que tout ce que j’ai pu cracher sur le dernier chap, ainsi que sur la réponse que tu nous avais donné, faisaient aussi parti de la manière de penser de l’Ermite. Je sais pas si c’est mes appréhensions avec le perso, mais j’ai l’impression qu’il prends cela avec moins de candeur ou de superstitions que la Traqueuse.
Je m’attendais, en lisant l’expliquation que l’assassine lui donne, à un petit brain out de l’Ermite, du genre « … … Je lui ai dit de prendre des pommes, et elle a interprété ça comme une missive dissimulée par les oracles pour obéir à un Grand Plan… ? Et elle me ramène ce grand gus en pensant que c’était la raison de sa « mission »…Elle est con ou quoi ?... O.O »
Tant pis, j’aurais plein d’autre occasion de trouver un moyen de me moquer d’elle
Mais dans l’idée, je suis vraiment surpris, je ne pensais pas qu’il lui avait donné cet « ordre » en espérant en voir ressortir quelque chose, il semblerait que j’ai hâté mes conclusions

Pour le groupe templier quasiment réunis : on entame avec le Samouraï qui arrive enfin à Moscou.

« il s'était arrangé pour la passer le plus loin du centre, là où il n'aurait pas à partager son oxygène avec trop de lambdas » « avec trop de POUILLEUX !!! » la formulation m’a fait rire, même si ce n’était pas drôle.

Comme je l’avais pressentis, j’ai un peu moins apprécié ce passage urbain, moins enclins à la poésie du Samouraï (D’ailleurs, petit remerciement, j’ai vraiment apprécié la musique lui étant associée au dernier chap, et elle m’a fait découvrir la comptine japonaise dont elle était tirée, du coup je vous en fait profiter ici https://www.youtube.com/watch?v=B27yQMuTHWc (ah, et si c’est une comptine destinée aux enfant amusez-vous à lire les paroles, vous verrez que les Japonais sont un peuple fun et rassurant )

« La plupart de ces conducteurs, empâtés d'un bout à l'autre du corps »

Donc, une aversion pour les pauvres ET pour les riches, je note

« Ce jour là le ciel était d'une grisaille notable, des nuages taillés à la lame, cisaillant un paysage des plus mornes. Si Jet n'étais pas un homme de science, il formula malgré tout dans son esprit l'hypothèse selon laquelle ces manifestations atmosphériques étaient l'une des conséquences d'une trop grande industrialisation – sans doute était-il en avance sur son temps, ou à l'inverse, complètement dans le faux. La place, vidée de toute vie en cette triste matinée de jeudi, ne s'animerait probablement de rien pour la journée. Alternativement foulée par quelques quidams ça et là, elle faisait état d'une mélancolie intangible mais bien palpable, comme se faisant témoin de la fin d'une ère épuisée de sa substance. »

Wow. Il bade un peu notre ptit Jet-to là, nan ? (sinon, jolie formulations )

« - Je vois. Merci pour la précision, tu es bien utile, avoua l'homme en souriant sincèrement. »

Je sais pas si tu as eu du mal à ce passage, mais je trouve qu’il est à l’opposé de ce que tu voulais faire ressortir.
Je pense que tu voulais que le Samouraï initie un lien de confiance entre la Descendante, et montrer ainsi son appartenance au groupe au même titre que les monstres qui l’accompagnent.

Mais ici le « tu es bien utile », je le trouve tellement infantilisant . Ca m’a fait l’effet des patrons des années 30-40 qui appelaient leurs secrétaires (où toute femme sous ses ordres d’ailleurs) « Mon petit » « Vous avez bonne mine ce matin ! Si vous alliez me chercher un café, vous seriez utile mon petit ». J’ai retrouvé ce ton ma foi paternaliste, il aurait rajouté « Maintenant laisse parler les grandes personnes entres elles » que ça m’aurait pas plus choqué

Et c’est dommage parce que ce n’est absolument pas ce que tu voulais faire passer
Je suis le seul à avoir eu ce sentiment ?

« il prenait l'apparence d'une plate-forme de combat étrangère aux techniques exotiques et imprévisibles. » Là encore, j’ai dû m’y reprendre. La phrase est juste, aucun doute là-dessus, mais je trouve que la double interprétation penche vers la mauvaise. Au départ, j’ai lu « il prenait l'apparence d'une plate-forme de combat –ne connaissant pas- les techniques exotiques et imprévisibles. » Bien sûr le sens m’a gêné et j’ai pu la relire correctement, mais je trouve dommage qu’une simple phrase casse le rythme. Tout ça pour dire que si tu décèle un double sens, s’il ne sert pas ta verve ou ton intrigue, essaye de le limiter.

Ah bah il faut que ça soit la Sentinelle qui dévoile un peu du passé de mon perso

« ce fut la Sentinelle qui s'engagea devant pour prendre les tickets au guichetier.
- Trois places pour le prochain Transsibérien. Côte à côte. N'importe où. »

Elle a pas dit bonjour
Pour le train :
WAAAAAH ! La formulation me fait penser à une énigme, et je suis déjà en train de me prendre la tête dessus, c’est horrible je fais intervenir 15000 variables pour une simple question !
Juste, un truc : ne nous refais pas l’avion. S’il-te-plaît.

Assez cool le passage du Mutin. Le gars arrive à ne pas se faire massacrer par les révolutionnaires alors que tous l’accusent du meurtre du tsariste supposé, et il se démerde à avoir 12h de préparatifs, et à en faire culpabiliser une partie. Chapeau.

« Mais lorsque la blague avait duré trop longtemps à son goût, il jeta négligemment son livre dans le baril enflammé à proximité et se dirigea d'un pas assuré vers un amas d'anarchistes »

Je vois absolument pas à quoi sert la scène On doit en conclure qu'il a déjà comprit qu’il partirait et n’avait plus à trop jouer le jeu ? Il a un mépris pour la littérature ? Il faisait froid dans la pièce ? Je veux dire, il pouvait très bien le jeter négligemment sur son canap’, ce pauvre bouquin. S’il avait fait ça en jetant un ptit « J’me casse. » en se taillant, très bien, ça donne sens. Mais là, il essaye encore de protéger sa couverture, il tente encore un coup d’esbroufe. Je cherche peut être à mettre de la symbolique à tout va, mais sur un geste qui en est aussi emprunt, c’est normal, non ?

Par contre j’ai explosé de rire à la lecture des choix. La rancœur mauvaise, le ptit mutin

J’ai bien apprécié le chap du Mélomane aussi, car à cette phrase « car il savait par expérience qu'elle partageait ses goûts » je me suis demandé comment tu amènerais que ça, c’était dans sa version biaisée de la réalité Au début j’ai pensé que tu nous ferait l’étalage d’une véritable romance, pour nous révéler la réalité que dans un ou deux chap. Cependant même avouée assez tôt, ta version passe très bien. J’aime beaucoup le vocabulaire employé, et là les double sens servent ! (t’as fait une demi erreur involontaire, et ça m’empêche pas de te traquer avec (pardon))

Par contre, j’aime beaucoup le raffinement et la politesse de tes péquenauds :
« -Y en a marre de ce monstre, il tue toutes les jeunes filles qui passent par là ! Un jour il va s’en prendre à nos gamines, c’est sûr ! Ça à trop duré, venez on va lui péter sa gueule !
-OUUUUAIIIIIS !!!
-On prend des pelles et des fourches !
-OUUUUAIIIIS !!!
-Et des torches !
-OUUUUAIIIIS !!!
-Et on va prendre d’assaut sa baraque !
-…Ah non…
-Quoi ? Vous voulez plus le buter ?
-Si, mais on va toquer à la porte.
-… ?
-Mais on va toquer ultra méchamment pour montrer qu’on n’est pas content !
-OUAAAAIIIIIS !!! »

…

Par contre, info surprenante, l’homme ? J’ai raté un épisode ou… ?

Je serais intéressé de voir l’albinos et son hachoir face à 15 paysans armés de fourche. Peut-être qu’on a en face un maître martial insoupçonné et qu’il va se poser en première position dans la catégorie maniement des armes blanches ? (Mouais, ptit doute)

Je vais passer un peu vite sur le passage du dernier duo, mais je ne m’attendais pas à ce que le Génocidaire fasse dans le symbolique. Outre le fait que ça colle à la trame pour la possible rencontre dans le train avec l’équipe des templiers, je trouve que ça fait un peu raison sortie de nulle part. Si tu avait donné je ne sais quoi, une médaille, une patte de lapin, un toc, un fétiche, enfin un truc qui justifie ce coté du perso, j’aurais applaudis. De plus « ils avaient connus pire » Bah autant prendre le mieux quand tu le peux, nan ? C’est donc une explication valide, mais je la trouve tellement « utile » que ça me gêne un peu.
Le seul truc que je vois, c’est que ça étaye la thèse de la Traqueuse sur le destin.
(btw, que s’est-il passé il y a dix ans ? Qui étaient ces six personnes ? Hum, tant de mystères…)

C’est marrant, je ne voyais pas le Fantassin incapable de communiquer. Pour moi, s'il se taisait, c’est juste par désintérêt ou détachement. Ou par flemme de mettre des mots sur ses sensations ou ses idées. Là, il cherche la communication. Je suis perplexe.

« Sunshine défaillit presque puis se rappela à l'ordre tant bien que mal, s'assurant qu'il avait eu un tel ressenti car il avait des choses à se reprocher »
Du coup, potentiellement, le Génocidaire aurait fait du mal au Fantassin ou à ses proches ? C’est encore flou pour le moment, mais je trouve qu’on en apprend pas mal sur ces deux-là dans ce chap.

« Ce ne fut qu'à ce moment, peut-être un peu trop tardivement, qu'il prit la sage décision de mettre un terme à ce petit jeu qui empruntait beaucoup d'aspects à la roulette russe, avec des risques quasiment aussi concrets. » Très belle image, la tension que j’ai ressentie tenait en effet du même genre que ce jeu macabre

« Provodnik » Pourquoi avoir choisi de mettre ce terme en russe ? Peut-être un manque de culture de ma part, mais il me semble qu’on trouve ce poste dans d’autres trains que le Transsibérien

Bon ! Alors, comme souvent j’ai fortement apprécié te lire, et si je te fais certaines critiques, c’est que je pense que tu es arrivé à un niveau d’écriture où les détails ont toutes leurs importances.
C’est tout pour moi !

"Par contre merde ! Tu fais penser l’Ermite un peu comme la traqueuse, avec sa conception du destin et tout le touin touin (le touin touin ) . J’ai lu la scène en fronçant les sourcils, je me disais que tout ce que j’ai pu cracher sur le dernier chap, ainsi que sur la réponse que tu nous avais donné, faisaient aussi parti de la manière de penser de l’Ermite. Je sais pas si c’est mes appréhensions avec le perso, mais j’ai l’impression qu’il prends cela avec moins de candeur ou de superstitions que la Traqueuse."

A mon sens il a pas du tout la même conception du destin que la traqueuse, mais c'est plutôt ses visions liées à la prophétie Isu (d'après sa description) qui l'amènent à penser comme ça