[Psaro]

https://www.youtube.com/watch?v=DX44EPnkWTM

Il ne fallut que très peu de temps à Psaro pour reconduire Mordred à travers son illustre château maudit... Tout ici y paraissait sombre, et pourtant, c'est aussi là qu'une jeune fille comme Kassandra était étonnamment en parfaite sécurité, celle-ci n'était néanmoins pas présente à ce moment exact.
Arpentant les couloirs lugubres de cet étrange endroit, et descendant dans les entrailles de la Terre, un silence régnait, puis une lumière rougeâtre se fit percevoir, ils s'approchaient de quelque chose, une pièce visible au loin.

- Il reste un problème, Mordred, que nous allons devoir régler. Ton Master a encore le contrôle sur toi, il va falloir que nous t'en libérions.

[Mordred]

"Belle résidence." commenta Mordred sobrement. Il n'en laissait rien transparaître, mais ce style de château lugubre lui plaisait autrement plus que Camelot. Il prit un air plus sérieux et concerné lorsque Psaro évoqua le problème de son Master.

"C'est vrai, il pourrait m'ordonner de t'attaquer ici et maintenant. Je t'assure qu'il en souffrirait énormément, mais il le pourrait. Rends-moi ma liberté, et tu pourras compter sur moi jusqu'à la fin de cette guerre."

[Psaro]

https://youtu.be/XeYNHwRswYU?t=76

Il hocha la tête lentement, regardant toujours droit devant lui.

- D'ici quelques instants, Mordred Pendragon, tu seras enfin libre.

Ils continuaient d'avancer, vers cette pièce rougeâtre, où il faisait de plus en plus chaud, et une fois franchi le pas de la pièce, on pouvait voir l'étendue de la salle gigantesque, des lumières rouge sang, des ossements partout au sol, et surtout, une masse informe de chair retenue en l'air par des chaînes gigantesques au mur, cette masse bougeait, lentement, comme si elle avait des pulsations.

Cette chose était tout bonnement monstrueuse... Auparavant, c'était le Master de Berserker of Black, qui avait été capturé par Psaro pour servir d'hôte à une chose tout bonnement abominable.

- Il grandit de jours en jours, chaque personne corrompue, chaque être penchant vers le monstre, chaque mort... Chaque Esprit Héroïque mourant, de nos ennemis ou de nos alliés, augmente son influence.

Une voix sombre et puissante retentit, émanant de cette chose.

- Psaro... J'ai senti de nouveaux Esprits Héroïques.

- Oui. Ils permettront de te ramener plus facilement. Si nous en tuons, que nous parvenons à faire venir la Gorgone, que nous gagnons en alliés et que nous continuons ainsi, tu seras bientôt pleinement de retour. Notre soulèvement pourra vraiment commencer ensuite.

- Et voici donc Mordred Pendragon... Je sens quelque chose d'étrange en lui.

Fit l'être infâme et purulent à la vue du nouvel allié de Psaro... Il sentait en effet son lien à son Master.

[Mordred]

"Qu'est-ce que c'est que ce..."

Cette immense masse d'immondice, de ténèbres, Mordred la ressentait jusqu'aux tréfonds de son âme. Il s'agissait d'une des choses les plus grotesques et les plus immondes que le chevalier avait jamais vu. Sceptique, il interrogea Psaro pour tenter d'en savoir plus, car une telle entité maléfique attirait sa curiosité.

"Psaro, qu'est-ce que c'est ? Et qu'est-ce qu'il sent à mon sujet ?"

[Psaro]

Psaro semblait quelque peu amusé en voyant Mordred aussi curieux.

- Il n'est pas encore à son apogée, loin de là, tu ne le vois pas à sa gloire car il est en train de se former... Mais bientôt, Mordred, toi et moi pourrons admirer Typhon dans toute sa splendeur. Nous mettrons la Grèce à feu et à sang, et cette fois-ci, leur Dieux ne pourront pas les sauver, car ils seront avec nous.

Psaro marqua une courte pause.

- Quant à ce qu'il sent sur toi, c'est ce dont nous avons parlé, ton Maître.

- Oui, Mordred, Chevalier de la Traîtrise... Tu es encore sous les ordres d'un Maître... Tu n'es pas libre comme tes semblables, tu es encore en cage.

- Son énergie est telle qu'il peut aisément briser ton contrat avec ton Maître, si tu te laisses faire.

[Mordred]

Le chevalier écarquilla un instant des yeux, avant de se fendre d'un redoutable sourire, et d'emplir le fond sonore de la salle avec un rire sardonique, féroce.

"Je vois que tu as employé des moyens à la hauteur de tes ambitions. Typhon, je suis... honoré de te connaître. Libère-moi de cette cage, et pour toi j'abattrais la Grèce toute entière, mes confrères de Chaldea, l'Olympe. Je ferais couler le sang comme tu n'en as jamais vu couler autant, destructeur. Fais donc, et je suis entièrement à vos côtés."

[Psaro]

L'Exterminateur eut un sourire aux dires de Mordred.

- Alors approche toi, Pendragon... Laisse-moi te faire goûter à la liberté !

Une main colossale faite d'un gaz noir se créa, descendant vers le Chevalier.

[Mordred]

Devant la main monstrueuse qui se dirigeait vers lui, Mordred tendit sa propre main en réponse, en signe d'acceptation pleine et pure de sa nouvelle appartenance, de son nouveau camp.

[Psaro]

- Ensemble, Mordred, nous nous battrons pour la cause de Psaro, car elle est celle de tous nos frères... Nous nous vengerons de l'Humanité... Nous ferons brûler leur monde pour créer le notre.

L'ombre de la main se propagea vers celle de Mordred, enrobant ses doigts puis sa main, lui, devait sentir une énergie impressionnante en lui, et une sensation de liberté intense, un plaisir profond. Puis l'ombre disparut. C'était fini, Mordred n'avait pas été corrompu ou autre, il avait été libéré.

- Te voilà libre, Mordred.

[Eragon]

- Inutile de te préciser qu'il veut nos têtes, Saphira, indiqua le Dragonnier, sérieux.
- S'il croit me faire peur. Il est le chevalier de la trahison, pas celui du Lac. A notre prochaine rencontre, je me ferai une joie de le désintégrer d'un simple souffle.
- Moi de même. Une pareille trahison est un acte impardonnable.

Eragon repensa quelques instants à quelqu'un qu'il avait connu auparavant durant sa vie, avant de recentrer son attention sur la discussion générale.

- Quoiqu'il en soi, cela ne doit rien changer à notre stratégie initiale.

[Mordred]

Euphorique, Mordred regarda quelques instants ses deux paumes, puis les ferma, serrant les poings.

"Cette sensation... Ça faisait longtemps que je ne l'avais pas ressentie. C'est donc cela, être libre. Typhon... Nous détruirons ce fort joli monde ensemble. C'est une promesse."

[Master]

Leon n'était pas vraiment prêt de bon matin à s'attendre à une telle nouvelle. Il se frotta les cheveux, subjugué par cette nouvelle atroce, qui allait compliquer les choses.

"- Mordred ?! Mais... Pourquoi ?!" Demanda Leon, les yeux écarquillés.
"- C'était à prévoir, Leon. Après tout... Qui change ne s'améliore." Parla d'Artagnan, sautant d'une poutre.

Le Master entendit les pas du myrmidon, s'approchant et le regard particulièrement irrité de ce qui se passait. Il détestait la trahison, chose pourtant commune dans le monde grecque. Néanmoins, cette nouvelle l'énervait, bien qu'il souhaitait garder son calme.

"- Il nous faut rapidement retrouver ce traitre. L'effectif ennemi augmente, ce qui ralentira notre progression quoiqu'il arrive." S'exclama-t-il.

La montre de Leon s'alluma, le docteur affichant une mine neutre, comme à son habitude.

"- Les choses ne tournent pas en notre faveur, dirait-on. Mais inutile de s'affoler... Leon, tes sceaux sont toujours liés à Mordred, tu devrais pouvoir le ramener ici." Parla le docteur de Chaldea.
"- C'est vrai... Je vais essayer !" Répondit le Master.

Il leva le dos de sa main, alors que les sceaux s'illuminèrent. Néanmoins, il reçut soudainement une décharge électrique, comme s'il persistait un dysfonctionnement.

"- Docteur !" S'écria le jeune homme, sous la douleur de la décharge.
"- Mmh... Ça se complique. Psaro à la main mise sur ta liaison avec Mordred, dirait-on." Répondit le scientifique.
"- Comment cet enfoiré peut... ?!" Commença Achilles, s'énervant.
"- Du calme, Sir Achilles... Notre adversaire parvient à contrôler des dieux. Atteindre ainsi un tel niveau magie n'est pas impossible pour lui. Ou peut-être même que nous ignorons seulement comment il procède." Déclara cette fois-ci le mousquetaire.

Thème : https://youtu.be/o86r5K9ikWI

Le Master de Chaldea ne se sentait pas bien, ressentant les effets d'une lourde trahison qui pourrait affecter la mission. Il commençait à douter de tout, de ce qui s'était passé et de ce qui arrivera. Le héros français avait remarqué sa mauvaise mine et posa un genoux au sol, retirant son chapeau face au blondinet.

"- D'Artagnan ?" S'exclama ce dernier.
"- Leon Whitfield. Aucun contrat ne nous lie, vous et moi. Seulement, la bravoure que vous détenez au quotidien pour poursuivre ce combat m’emplis de respect à votre égard. Je jure, au nom de Louis XIV et de Dieu lui même, que rien ne vous arrivera, car moi, d'Artagnan, je veillerai à votre sécurité." Parla le mousquetaire, la tête basse et le chapeau sur le coeur.

Cet acte fit sourire Achilles qui admirait la floyauté de son ami, trait de caractère qui faisait défaut au myrmidon. Leon était légèrement gêné de ces mots, demandant au mousquetaire de se lever, dit-il une main derrière la tête.

[Napoléon]

"Au final, la défection de Berserker est un incident négligeable dans nos plans." ajouta-t-il à Eragon. Avec une vision pragmatique, il expliquait à Rider et à son Master que cette trahison n'était pas si grave.

"Il aurait été davantage un fardeau pour le Master qu'une aide, le surveiller serait devenu de plus en plus pesant... Donc bon débarras, en quelque sorte. Si nous le recroisons, vous saurez tous comment l'accueillir. "

Il réagit également à l'acte de d'Artagnan avec un sourire bienveillant envers son Master. Pour l'occasion, il invoqua quelques soldats qui applaudirent et acclamèrent le serment du mousquetaire.

"Vous verrez, Master, il n'y a pas eu plus fidèle garde du corps que d'Artagnan dans toute l'histoire de notre belle patrie, et j'en sais quelque chose. "

[Psaro]

Il eut un sourire, posant sa main sur l'épaule de Mordred.

- Nous allons accomplir de grandes choses... J'ai de nombreux plans prévu, et l'arrivée du Master venu du futur ne fait que de les aider. Nous allons cependant devoir nous battre corps et âme pour avoir le monde dont nous rêvons, puisque le Graal n'est plus une option.

[Méduse]

Elle semblait admirer l'action que venait de faire le mousquetaire.
Bien qu'elle se tenait un peu plus loin, elle se battrait elle aussi pour la cause de Léon, quoi qu'il arrive. Elle avait longuement réfléchi, durant cette nuit à propos de sa place.

- Bien que je privilégierais Sylas par-dessus n'importe qui d'autre, Léon Whitfield, je continuerai à me battre pour votre cause, quand bien-même viendrai-je à sombrer.

Expliqua t-elle, froidement.

[Master]

Les paroles de Méduse réchauffaient le coeur de Leon, celui-ci apercevant le sourire en quoi de bouche de Sylas, les deux hommes étant complices dans cette aventure.

"- Merci, Méduse !" S'exclama-t-il en souriant.

[ Sorey ]

Sorey n'était pas vraiment étonné de la trahison de Mordred, étant donné la quantité de malveillance que le Berserker dégageait. Comme Napoléon l'avait pointé, il était mieux de le voir comme un fardeau qui libérant finalement les épaules de Master.

- Alors, Master, Archer, devrions-nous nous mettre en route à l'instant ? Nous sommes des servants, mais Master et Mr Sylas devraient se reposer un peu avant que nous prenions la route, proposa Sorey.

[Master]

Chapitre 5 : La capitale de la démocratie.

Carte actuelle (actualisée par Gilgamesh) :

Le groupe de Chaldea et ses alliés avaient avancé après les quelques péripéties malheureuses qui s'étaient produites dans les ruines, dont les découvertes sur les identités de Lancer Rouge et Archer Noir, mais aussi la soudaine trahison du Berserker Chaldéen. Les Servants discutaient entre eux, ils avaient le temps après tout car ils avaient réussis à esquiver la vallée qui donnait sur les troupes de Psaro.

"- Regardez ! C'est Athènes !" S'exclama Achilles.

Thème : https://youtu.be/YbdHS5eoB_w?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

S'avançant légèrement au bord d'une colline, Leon aperçut qu'effectivement, il pouvait apercevoir la grande cité d'Athènes, ayant surtout un visuel sur l’acropole. C'est la première fois qu'ils voyaient une cité en "bonne état", comparé à Éleusis. La cité était gigantesque, sous le gouvernement de l'Empire byzantin, la statue d'Athéna manquant toutefois à l'appelle depuis qu'elle fut détruite.

(Athènes en 1100 est plus grande avec une architecture plus riche)

Néanmoins, quelque chose captiva leur attention instantanément. La ville était constamment assiégé par des centaines de monstres, certains plus gigantesques que d'autres. Heureusement, les murailles étaient présentes et les soldats se battaient comme ils pouvaient. La ville avait tout de même subit de lourds dégâts car l'ennemi avait des unités aériennes qui pouvaient brûler l'intérieur. Mais heureusement, des balistes servaient à percer la carapace des dragons qui attaquaient, du moins, jusqu'à qu'elle se font détruire. Des catapultes disposés sur l’acropole tirèrent une volée de pierres qui dispersèrent nombreux monstres, alors que les archers étaient postés sur les remparts, tirant de grandes volées de flèches. En face, les monstres s'emparaient de pierres, les lançant à leur tour sur les archers, fragilisant le mur, et sur les bâtiments à l'intérieur.

"- Ils survivent depuis longtemps, comme ça ?" Demanda Leon.
"- A peu près. Pour être aussi organisés face à toutes ces troupes, leur général doit être expérimenté." Répondit Achilles.

[Méduse]

La ville d'Athènes, même assiégée par les monstres, restait majestueuse et colossale...

- Espérons ne pas croiser de servants adverses supplémentaires parmi ces monstres.

[ Sorey ]

Saber serra le poing, des souvenirs de sa propre vie envahissant sa mémoire en voyant ses pauvres gens combattre sans issue contre les hordes de monstres. L'endroit deviendrait bientôt en creuset de malveillance: malgré la défense admirable des soldats, la peur, la famine, la maladie, la haine et le désespoir finiraient par avoir raison des pauvres humains enfermés dans cet enfer sur terre, finissant par les transformer en monstres.

- Nous devons les aider, dit Sorey.

[Eragon]

- Il n'y a pas que le général, ces soldats font un travail extraordinaire pour résister à une invasion de créature pareille. Je me demande même comment ils peuvent tenir le coup, fit la dragonne, intriguée.