[Napoléon]

"Nous devrions nous diriger vers leur centre de commandement, et leur dire que nous sommes là pour les aider. Aussi bon soit ce général, je suis certain qu'il ne dirait pas non à un peu d'aide."

[Master]

Thème : https://youtu.be/iSHX2oPsYTk

"- Allez, mes amis ! Allons aider ces braves athéniens ! Rejoignez la cité, Leon et moi allons vous ouvrir la voie." S'écria Achilles, posant une main sur l'épaule de Leon.

Le Master de Chaldea sourit d'enthousiasme face au héros grec, mais légèrement préoccupé par ses mots, s'arrêtant au moment où il parlait "d'ouvrir la voie".

"- Attends, Achilles, de quoi tu... ?!" Commença Leon.

Avant que le blondinet ait eu le temps de terminer sa phrase, Achilles s'empara de lui avec un bras, sautant de la falaise, à la grande surprise des autres Servants.

"- ... ACHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIILLES !" Hurla Leon, les yeux rivés vers le vide.

Le myrmidon avait l'air sûr de lui, sifflant en mettant les doigts entre ses lèvres, pendant qu'il tenait son acolyte, celui-ci ayant le coeur qui était verni en sensations fortes, bien qu'il n'était pas à sa première chute. Une onde de choc apparut soudainement dans le ciel, comme si l'espace venait de se briser, un son extrêmement bruyant provenant de cette onde suivit d'un flash de lumière. Un éclair vert pourfendit le ciel, démontrant la cause de ceci... Un chariot, tiré par des chevaux qui volaient fusèrent droit vers Achilles et Leon qui chutèrent. Ces derniers sont parvenu à atterrir dessus, le chariot défilant à toute vitesse dans le ciel, laissant comme unique trainée un éclair. C'était le Noble Phantasm de Rider Rouge, Troias Tragōidia.

https://imgur.com/v44vDis

"- HAHAHA ! Accroches toi, Master de Chaldea !" Cria Achilles, le son arrivant aux oreilles des autres Servants alors que le chariot était déjà parti.

Leon s'accrochait comme il pouvait alors qu'Achilles tenait les rennes. Le chariot fusa à toutes vitesses vers les monstres, les apercevant de plus près. Il y avait de toutes les races... Colosses, Sphinx, Béhémots.

Achilles tenta une percée violente avec son chariot, passant à travers les attaques ennemis en leur rentrant dedans, dispersant les rangs ennemis à la simple vitesse de son char. Le héros grec était déterminé et enjoué, prenant un plaisir incommensurable à jouer son rôle de Rider.

"- Que craignent les athéniens contre des chatons et des cailloux ?!" Hurla en rigolant le myrmidon.

Le chariot transperça nombreux colosses, les explosant en une pluie de pierre et déchiquetant les bêtes autour.

[Napoléon]

"Bon, vous l'avez entendu..."

Napoléon fit apparaître son cheval Vizir, qui se cabra lorsque l'empereur dégaina son sabre, sur son dos.

"La voie est ouverte !"

Napoléon s'engouffra alors dans la percée qu'avait fait Achille au sein de la titanesque armée de monstres, tranchant les obstacles à coup de sabre, mais déterminé à arriver le plus vite possible jusqu'à l'enceinte de la cité.

[Eragon]

https://www.youtube.com/watch?v=gA13cbm0SEw

- Ha ! Si tu crois être le seul à pouvoir faire ça, héros de l'Illiade ! Allons-y, Eragon !
- Pas besoin de me le dire deux fois !

Le Dragonnier bondit sur le dos de sa partenaire, et fut rapidement rejoint par l'épéiste français. Une fois correctement bien en place, la dragonne prit immédiatement son envol, et chargea à son tour dans les lignes de monstre. Entourée d'une puissante et brûlante aura magique, elle décimait les différentes créatures en leur rentrant dedans, tandis qu'Eragon envoyait des projectiles de flamme sur d'autres, tuant les plus faibles et amochant les plus résistants.

Dans l'esprit de Saphira, cet assaut se transforma vite en une compétition l'opposant à l'autre Rider, pilotant ses trois chevaux mythiques. Cela se devinait, et Eragon le ressentait plus que quiconque. Sans forcément prendre la peine de les compter, elle souhaitait être, une fois la destination atteinte, être celle qui aurait éliminé le plus de bête.

[Méduse]

Elle "regarda" Sylas qui hocha la tête avant de regarder en bas, et de sauter à son tour.

- GERONIMOENT ! PUTAIN DE MERDE C'EST HAUT !

Fit-il, tombant alors qu'il vit Méduse descendre en piqué à une vitesse colossale, elle ralentit et intercepta son master pour atterrir en "douceur", créant un petit cratère malgré tout.

- Rien de cassé, Sylas ?

- A part ma fierté, nan.

- Comment ça ?

Dit-elle, faussant un air agacé et révélant sa facette plutôt joueuse, il sourit et dégaina son épée. Des monstres arrivaient déjà vers eux. Des dizaines d'Hommes Scorpions, sortis des légendes Sumériennes s'interposaient devant la Méduse et Sylas, enflamment ses deux épées.

Avec la vitesse d'une comète, Méduse tailladait dans leur rangs comme si de rien n'était, et Sylas ayant plus de mal parvenait quand même à venir à bout de ces adversaires redoutables. Certains furent balayés par derrière néanmoins, alors qu'un grand Cyclope s'approchait avec véhémence.

- Méduse... Fit Sylas, hésitant.

- Oui.

Elle prit de l'élan et fit un bond dans une impulsion violente pour arriver droit devant le visage du monstre, et lui planter l'une de ses dagues dans l'oeil. Il poussa un cri monstrueux, crachant des jurons en Grec de sa lourde voix portante tandis que son oeil laissait couler du sang et du liquide cristallin.
Méduse sauta, sa chaîne la suivant, et tirant sur l'oeil du Cyclope, puis d'un coup sec, le voilà énuquelé, son oeil ensanglanté au sol.
Dans un dernier cri, le monstre tomba assis au sol, se vidant de son sang.

De plus en plus de monstre s'accumulaient autour d'eux.

- Sylas ?

- Ouais, ouais. Je pourrais monter j'espère.

- Bien sûr.

Il dégaina son épée et retint quelques courts instants les monstres alors qu'un cercle d'invocation apparut devant Méduse, puis un oeil gigantesque lié par le sang... Dans une lumière blanche divine, Pégase apparut.

Dès que Sylas entendit le hennissement, il recula vers Pégase, et Méduse l'attrapa par l'arrière du col pour le faire monter rapidement.

- Putain, je suis sûr que tu trouves ça drôle. Dit-il, après s'être fait porter aussi nonchalamment par le col...

- Possible.

Répondit-elle, amusée.

- Allez, Pégase. Allons-y.

Le cheval se mit à voler, à une vitesse impressionnante, en rase-motte pour que chaque battement d'aile crée des bourrasques de vent tranchant les ennemis, et frayant ainsi un chemin aux autres. Il s'envola ensuite au dessus de la ville.

[Master]

Les cheveux de Leon étaient hérissés vers l'arrière, rappelant étrangement la coiffure de Gilgamesh, alors qu'Achilles tourna la tête vers les victimes de Saphira, apercevant un regard taquin, même pour un dragon. Un léger sourire lui survint, alors qu'il continuait de traverser nombreuses créatures mythiques sans s'arrêter.

"- HAHAHA ! Serait-ce un défi, Rider de Chaldea ?!" Annonça, Achilles, sa voix résonant dans le ciel.

Leon tentait tant bien que mal de s'accrocher, à l'instar de d'Artagnan qui avait la main posé sur le chapeau afin d'éviter qu'il s'envole.

"- Seigneur ! Si mes compagnons pouvaient vivre ça !" S'écria le mousquetaire, époustouflé par ce voyage unique à dos de dragon.

[Napoléon]

À la sueur de son front, l'empereur s'était frayé un chemin jusqu'à la porte principale, surplombée par des tours de guet. Il pouvait voir des traits de flèches partir depuis les murailles et atteindre les hordes monstrueuses, signe que l'activité grouillait.

"Je suis Napoléon Bonaparte, empereur des Français ! Ouvez vos portes, amis athéniens, moi et mes frères d'armes sommes venus pour vous aider !"

Après quelques secondes d'attente, une sentinelle lui répliqua :

"Personne ne vous connait ! Cela fait des siècles que ces barbares de francs n'ont plus d'empereur ! Et quand bien même, si nous vous ouvrons vos portes, nous prenons le risque de laisser l'ennemi entrer dans notre enceinte !
- Ô imbécile, regarde autours de toi ! Ne vois-tu pas le légendaire Pégase et ce magnifique dragon azur en train d'éradiquer tes ennemis ? Si vous m'empêchez d'entrer par le sol, mes alliés m'emmèneront chez vous par la voie des airs ! Ne vois-tu pas votre vénéré héros Achille en train de pourfendre l'armée de Psaro ? Comment peux-tu te revendiquer grec et refouler le vaillant Achille et ses frères d'armes à tes murailles ?"

Cette fois, Napoléon attendit un peu plus longtemps avant d'espérer une réponse, et il avait commencé à déployer ses gardes pour éventuellement repousser les monstres si le garde tardait trop. Soudain, la même voix lui répondit :

"Préparez-vous à entrer ! Le général vous accorde le droit de passage, et s'entretiendra avec vous dans l'urgence !
- Merveilleux..." murmura l'empereur. Il allait enfin pouvoir entrer dans Athènes, après tous les efforts endurés pour y arriver. Il fit signe à ses alliés qu'il entrait, et les encouragea à le rejoindre.

[Eragon]

Un sourire de satisfaction sembla se dessiner sur le visage de la dragonne, ravie que le myrmidon partage son côté joueur.
Autre chose fit s'élargir son sourire : la présence de wyverne dans les cieux. Enfin, elle trouvait des adversaires ailés pour lui faire face. D'autant plus qu'un groupe de ces reptiles volants se dirigeait droit sur le chevalier dragon et le mousquetaire.

Saphira concentra davantage son enveloppe de mana, la transformant en un barrage de flamme qui l'entourait totalement, sans affecter ses acolytes sur son dos pour autant.
Le groupe de wyverne accéléra, et elle fit de même. Lorsqu'ils s'entrechoquèrent, la rencontre provoqua une imposante explosion dans le ciel, et un nuage de fumée se créa.

Lorsqu'il se dissipa, la dragonne bleue était intacte, et les wyvernes chutèrent lentement mais violemment jusqu'au sol. Victorieuse, elle poussa alors un puissant hurlement bestial.

- On dirait que Napoléon nous a ouvert les portes d'Athènes. Rejoignons-le, fit Eragon, ce à quoi la monture acquiesça.

Toutefois, peu de temps avant d'atteindre le portail, un imposant colosse humanoïde leur barra la route. Il regardait droit dans les yeux la dragonne arriver, d'un oeil mauvais et défiant.
Face à cette audace, Saphira répondit en atterrissant juste en face de lui, lui attribuant un coup de boule fracassant avec ses cornes l'instant d'après, avec un léger sourire amusé.

Sous la violence du choc, le géant tomba en arrière et perdit instantanément connaissance, permettant ainsi au chevalier dragon de rejoindre le fin tacticien français sans le moindre problème.

[Napoléon - Athènes]

Très vite, l'empereur fut rejoint par ses partenaires, et escorté par des soldats athéniens, qui lui indiquèrent les escaliers menant au sommet de la muraille. L'exploration de la ville serait pour plus tard.

"Montez, le général vous attend.
- Enfin."

Après la montée des escaliers pentus, usés par le passage des soldats et l'érosion de la pierre, Napoléon eut accès à une nouvelle vue complète sur l'armée des monstres, mais depuis une nouvelle perspective. Elle semblait infinie, comme un océan de couleurs multiples, qui se déversait pour aller écraser ses vagues contre les murs. Il fut interpellé par la voix du général.

"Je savais bien que tous les Servants de la guerre n'avaient pas été tués. Empereur Napoléon, Rider of Black, bienvenue à Athènes. Et bienvenue à tous vos alliés. Toute aide sera forcément utile face à la menace."

Avec deux imposants gardes en armure de plates à ses talons, le général s'approcha. C'était un homme de grande taille, la mine sérieuse, avec de longs cheveux de jais rattachés en une queue de cheval.

"Oui, le Stratège d'Athènes est un Servant, comme vous pouviez vous en douter. J'étais Lancer of Black, mais cette guerre appartient au passé, mon Master est mort depuis belle lurette. Vous pouvez m'appeler Diomède."

[Méduse]

En voyant le nouveau général, Méduse paraissait absolument surprise, alors que Sylas se mit à ricaner, amusé de tout ça.

- Lancer, nous te croyions mort aux mains de Psaro. C'est un plaisir de savoir sain et sauf.

Fit Méduse, un petit sourire aux lèvres.

- C'est dommage pour ton Master. Celle de Saber est partie pour l'Italie, lui est mort, et on a retrouvé Archer, il est... Quelque part dans la nature, sans doute à rigoler tout seul.

Expliqua brièvement Sylas.

[ Sorey / Caster ]

- Oh oh oh, Diomède ! s'exclama Sorey. Je suis Saber, Sorey, vous ne me connaissez pas sûrement mais je suis enchanté de faire votre connaissance !

[Diomède]

"Oui, j'étais présent lorsque Saber est mort. Caché, mais présent. Quant à Archer... Ça ne m'étonne pas. Vous l'avez croisé, je suppose. Trop occupé à admirer son reflet dans l'eau pour aider Athènes, j'imagine.
- Ha, on voit bien qu'il le connait." répliqua Napoléon avec amusement.

Lancer sourit humblement face à Sorey, quelque peu gêné d'avouer qu'il ne le connaissait pas.

"Vous n'êtes pas de ce monde, je présume ? Enchanté également. Si vous n'êtes pas des serviteurs de Psaro et de son impératrice, dites-moi... Est-ce le Graal qui vous a convoqués ?"

[Master]

Thème : https://youtu.be/8CC8FpYLKz0?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

"- Je comprend mieux comment Athènes est toujours sur pied." Parla une voix, derrière.

Le myrmidon venait d'arriver près des autres Servants, accompagné de Leon. Il reconnut immédiatement la personnalité qu'était Diomède, lui qui était un de ses alliés les plus puissants lors de la guerre de Troie.

"- Ainsi donc, c'est toi Lancer Noir. Diomède, fils de Tydée et de Déipyle. Un de mes grands regret a été de n'avoir jamais eu l'occasion de te causer." S'exclama Achilles, face à son interlocuteur, lui tendant la main pour le saluer.

Leon n'était pas un grand passionné d'histoire, mais il reconnaissait le nom de Diomède, 2ème plus grand héros de la guerre de Troie, après Achilles. Sa soif de puissance l'avait emmené jusqu'à combattre les dieux, à l'instar d'Héracles et était aussi un proche d'Athéna.

"- Je suis Leon Whitfield, Master de Chaldea. Ce serait trop long de t'expliquer cela ici, maintenant. Mais nous sommes venus vous aider afin de défendre Athènes. Quel est l'état de la ville, actuellement ?" Demanda le Master, les mains sur les hanches, le regard sérieux.

[Diomède]

"C'est vrai que c'est une sacrée anomalie dans l'Histoire. Réparons-la." fit-il en serrant la main tendue. Ils se connaissaient à la fois beaucoup et si peu, les deux héros grecs les plus craints de leur époque. Il se tourna ensuite vers Leon, le Master dit de Chaldea.

"En effet, je n'ai pas très bien compris la signification de Chaldea, mais il y a plus urgent. La situation de la ville, eh bien, comment dire ? Nous sommes constamment sur le fil du rasoir. Les athéniens sont farouches, fiers, ils défendront leur ville jusqu'au bout, et actuellement, toute l'économie est tournée vers l'effort de guerre. Mais nous avons perdu tout contact avec le monde extérieur, avec Constantinople, Sparte, Nicopolis... Nous avons des vivres pour encore quelques mois, pas au delà. Quant à nos défenses, elles sont solides, tant que l'ennemi n'enclenche pas la vitesse supérieure, et j'ai la désagréable impression qu'il le pourrait. Voyez plutôt."

Diomède aboya un ordre en grec, et aussitôt, un coursier partit au triple galop vers la colline de l'Acropole. Quelques minutes plus tard, Lancer demanda aux autres de regarder dans la direction de la colline sacrée, plus particulièrement les catapultes. Il semblait que l'on préparait l'une d'elles au lancement. Soudain, le boulet qui était sensé être balancé s'enflamma violemment, prenant une teinte verte.

"Feu grégeois." constata Napoléon, impressionné. Le feu grégeois était un secret militaire perdu à son époque, mais dont la réputation avait traversé les âges. Le feu capable de brûler la surface des océans, c'est ainsi qu'on le surnommait avec justesse.

Soudain, le levier s'abaissa, et le boulet de canon fut propulsé à une vitesse formidable, décrivant une courbe dans le ciel, et alla s'abattre au-delà des murailles athéniennes, au beau milieu de la marée de monstres en perpétuel mouvement.

À l'impact, non seulement l'on pouvait voir une déflagration impressionnante, mais la zone d'impact était submergée par des flammes vertes, brûlant et se propageant sans cesse, blessant et tuant des dizaines de monstres immédiatement ou à petit feu.

Sur les murailles, les athéniens poussaient de grandes acclamations de victoire, et Diomède semblait fort satisfait de ce lancer.

"Voilà comment Athènes tient debout. Nos réserves ne sont pas illimitées, mais suffisantes pour en renvoyer un paquet en enfer."

[Méduse]

- Les Grecs ont toujours eu de la ressource.

Fit-elle remarquer, amusée par cela. Puis elle redevint sérieuse.

- Diomède. Nous avons l'intention d'aider à défendre la cité.

[Master]

Thème : https://youtu.be/huwYlb7LrU0?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

Alors que Leon leva la tête, il vu passer une volée de dragons passer au dessus de la ville afin de brûler les quelques soldats sur les tours de guet, visant surtout principalement les balistes. Les forces ennemis avaient augmentés en nombre soudainement, comme si la venu de Chaldea s'était fait savoir rapidement. En même temps, un soldat athénien arriva en courant, un arc attaché à l'épaule, essoufflé.

"- Général Diomède ! Les dragons ont subitement augmentés en nombre, mais aussi en ténacité. Les balistes doivent parfois tirer plusieurs fois pour en tuer un !" S'exclama le soldat, fatigué.
"- Nous allons vous donner un coup de main ! Je veux tout le monde sur le coup ! Napoléon, place tes fusiliers sur les remparts pour assister les archers et tomber le plus d'ennemis possibles. Vous autres, utilisez vos Noble Phantasm et abattez le plus d'ennemis possible ! Athènes ne tombera pas ce soir." Formula Leon.

Il en profita pour faire un signe à Eragon qui était encore en vol, le signalant de continuer d'affaiblir les rangs de Psaro. Les ennemis persistaient à envoyer des projectiles sur Athènes, tandis qu'ils approchaient des murailles pour les affaiblir, mais surtout à la porte. Les soldats en hauteur se précipitèrent pour faire sonner la cloche, une marmite d'huile bouillante chutant sur les monstres, les brûlant vifs. Souriant suite aux instructions de Leon, Achilles s’élança des murailles afin de reprendre son chariot, défilant sur le champ de bataille pour atteindre les cieux et déranger les dragons et wyverns.

[Napoléon]

"Avec joie, Master."

Subitement, les familiers de Napoléon apparaissaient le long des remparts, garnissant les lignes de tirailleurs dans le but d'augmenter la puissance de feu en direction de l'ennemi. Diomède s'enquit de la situation en contrebas d'un regard, avant de se fendre d'un sourire, et de regarder Napoléon et Leon (lol).

"Je vais descendre moi aussi. Napoléon, je connais ta réputation. Je te lègue le commandement des murailles d'Athènes. Voici."

Dans sa main apparut un bâton de bronze, orné des insignes de la déesse Athéna. Ce bâton, propriété du Stratège, signifiait que son possesseur était le commandant des forces armées, une vieille tradition datant au moins de l'époque classique. Napoléon s'en saisit d'un air solennel.

Lancer of Black se retourna alors vers le vide, fit un pas en avant, puis un second... Au rythme de sa marche, sa tunique sombre assez neutre était recouverte par une brillante aura d'or, puis sa tête également. En quelques pas, il était entièrement recouvert d'une armure antique, dorée et écarlate, le rendant plus imposant et impressionnant. Il fit ensuite apparaître sa lance dans sa main droite, de laquelle émanait une aura vive et vorace.

"Qu'Athéna la bienveillante nous guide."

Sur ces mots, il sauta dans le vide, lance en l'air, pour aller dans le feu de l'action.

"Le malheureux, il ne sait pas encore pour Athéna... Nous allons devoir lui annoncer que sa bien-aimée déesse est celle qui veut la ruine d'Athènes." indiqua l'empereur à son Master.

[Méduse]

Elle hocha la tête aux dires du Lancer, avant de placer délicatement ses mains sur son bandeau. Pour vaincre une armée de monstres rapidement, il n'y avait pas énormément de possibilités, mais l'une d'elle se montrait évidente.
Avant de continuer, elle prévint ses alliés pour qu'ils ne soient pas pris au dépourvu et affectés directement par sa malédiction.

- Je vous prie de faire attention.

Elle baissa la tête et fit tomber son masque, révélant ses yeux semblables à des joyaux, comme faits de magie pure, à travers lesquels elle voyait le monde d'une façon différente à un Humain normal.

- Allons sur le champ de bataille.

Dit-elle, ce à quoi Sylas sourit... Tout ça allait bien se passer.

- Ok ma grande.

Dit-il nonchalamment, se dirigeant au bord de la muraille.

- Attend. Ma taille est si dérangeante que ça ?

Demanda t-elle de façon dérangée, son estime de soi par rapport à sa taille étant... Importante. Sylas eut un frisson dans le dos à l'idée de se faire pétrifier mais se mit à rire.

- Pfff, combien de fois je vais devoir te dire que non ?

- B... Beaucoup.

Répondit-elle avec un peu de surprise, il lui donna une tape dans le dos avant de se tourner vers la ville et se laisser tomber en arrière.

- Ouais ouais, allez, ciao.

Elle fut obligée de le suivre pour le sauver de la chute mortelle, tout en étant quelque peu impressionnée de la confiance qu'il mettait en Rider pour se laisser tomber sans prévenir.
Elle ferma les yeux de force.

- Imagine si je ne t'avais pas rattrapé !

- Ben tant pis, tu l'as fait. On a plus important là par contre... !

Fit Sylas, l'épée à la main, alors que les monstres les encerclaient déjà. Méduse se mit devant Sylas, glissant délicatement l'une de ses mains sur l'épaule du guerrier-mage.

- Laisse-moi faire.

La future Gorgone rouvrit ses yeux face aux monstres qui l'encerclaient, tournant lentement tout autour de Sylas, métamorphosant d'innombrables monstres en statues en quelques instants. Certains prenaient plus de temps à se pétrifier, mais tous ici étaient condamnés à ce qui leur arrivait déjà.
Certains à l'arrière s'avançaient pour charger, faisant tomber leur compères dont les jambes pétrifiées se brisaient en mille morceaux, et... Aucun ne parvenait à atteindre Méduse, encore moins Sylas, qui trouvait toute cette situation fort satisfaisante.

- Fufufu... C'est l'heure de dormir...

Dit-elle doucement... On pouvait observer une pluie de pierre mortelle alors que certains monstres ailés se retrouvaient incapables de continuer à voler après avoir posé le regard sur les yeux mystiques de la déesse de la beauté déchue.

[Eragon]

Lorsque le message de Léon parvint à Eragon, le chevalier dragon était encerclé par de nombreuses bêtes volantes. Des wyvernes, bahamuts, harpies et tout un tas de monstre différent. Avec un léger sourire, le cavalier interrogea sa partenaire, le regard déterminé à défendre la cité grecque de toutes ces créatures maléfiques.

- Tu as entendu l'ordre, hein, Saphira ? lui demanda-t-il, de façon rhétorique.
- Cela va de soi.

Elle poussa un rugissement surpuissant, résonnant à travers tout le champ de bataille et allant même jusqu'à légèrement effrayer certaines des créatures. Gonflée à bloc, Saphira agit la première, fonçant droit sur ses assaillants. Par sa charge, elle fracassa une wyverne en un instant, avant d'en éliminer une deuxième. Elle lui tordit les ailes avec ses pattes avant tout en lui mordant le cou avec ses crocs acérés.

Sans crier gare, les harpies s'approchèrent dangereusement de la dragonne, pensant trouver une ouverture dans le sacrifice de leur compagnon draconique. Mais malheureusement pour ces démones ailées, la dragonne était bien accompagnée. De par sa vivacité, D'Artagnan fut le premier à réagir, plantant son épée précisément dans le coeur de l'une d'elle dès qu'elle fut à sa portée. Il trancha ensuite les ailes d'une autre harpie, s'assurant aisément sa mort. A leur altitude, sa chute allait être mortelle.

Il en restait une, qui décida de fuir en voyant ses semblables se faire annihiler. Mais le Dragonnier ne l'entendait pas ainsi. Sans hésiter, il effectua un bond très rapide, atterrissant sur le dos de la harpie. Brisingr à la main, il lui trancha net la tête et lui crama le corps, activant le brasier de son épée et sa compétence Mana Burst.

L'instant d'après, il retourna sur le dos de Saphira. Lorsque cette dernière eut terminé d'assouvir sa soif bestiale avec la wyverne, elle cracha un torrent de feu extrêmement puissant, décimant les autres monstruosités volantes qui étaient venues lui faire face.

[Diomède]

https://youtu.be/OtQX1zQs7jA?t=65

Sous la pluie de feu et les rugissements multiples, Diomède atterrit en fracturant violemment le sol sous ses pieds, à genoux, appuyé également sur sa lance. Il se leva et balança un premier regard pour situer ses ennemis autours de lui. Des des centaures et des guerrières Lamia essentiellement. Rien de bien inquiétant.

Le guerrier grec s'élança violemment, bouclier en avant et à toute vitesse, et percuta une première rangée d'ennemis de plein fouets, balayés par l'impact. Il fit tournoyer sa lance, tout en se retournant pour balayer les ennemis les plus proches. Il vit alors un sanglier démoniaque le charger à toute vitesse, et dans un geste plein de sang froid, lui balança sa lance violemment, qui alla lui percer le crâne dans sa course.

L'ancien roi d'Argos s'élança pour récupérer son arme, quant un centaure lui barra le passage, armé d'une épée à chaque bras. Prenant son bouclier à deux mains, Diomède para ses premiers assauts, avant de plier ses genoux et de se propulser subitement droit devant, pour aller percuter le centaure avec son bouclier et le renverser complètement. Il en profita pour ramasser une de ses épées, et la planta dans la gueule d'une lamia, non sans avoir paré ses coups de griffe au préalable.

Une fois arrivé jusqu'à sa précieuse lance, Diomède fit disparaître son bouclier dans un éclat de poussière d'or, et avec une arme dans chaque main, se rua de nouveau sur ses ennemis, massacrant à tour de bras.

Au milieu de la mêlée, alors que son armure se recouvrait du sang des monstres, le guerrier d'or, voyant une énorme chimère se ruer sur lui, poussa un formidable cri de guerre, plus redoutable et plus fort que celui d'une bête sauvage. Son hurlement se répandit sur tout le champ de bataille, si bien qu'on l'entendait depuis les murailles, et même au-delà.

Diomède était connu comme le Seigneur du cri de guerre, et cette légende se matérialisait en skill de Servant. Son cri faisait déguerpir les monstres, et inspirait la crainte dans le coeur de l'ennemi. Face à cet humain à la sauvagerie inouie, la chimère s'arrêta brusquement pour repartir d'où elle venait. Subitement, l'ennemi s'éloignait précipitamment de Diomède, et toute la ligne de front s'allégeait. Les massacres causés par les Servants dans les rangs ainsi que l'efficacité des tirs ennemis faisaient reculer les monstres. Athènes résistait un jour de plus, et gagnait du répit.