[Athéna]

Thème : https://youtu.be/2FW6EGFm574

Les yeux d'Athéna s'ouvrit plus grands face au courage de Sylas, qui était prêt à mourir par sa main. Lance toujours en main, elle l'approcha instantanément sous la gorge de l'ancien Master, celui-ci fermant les yeux de surprise. Il pouvait sentir la vie le quitter... Mais il n'était pas mort, non. Transpercer sa gorge était certes chose rapide et sans douleur, mais ce n'était pas le cas. S'attendant à ouvrir les yeux et à croiser Hadès en personne, la personne face à lui était toujours Athéna, lance en main.

Sylas faisait face à la Déesse de la Guerre et de la Sagesse, regardant dans ses yeux dorées et remarquant sa peau pâle ainsi que ses cheveux argentés. Comme si... Son corps n'habitait plus aucune humanité. Ses yeux perdant soudainement son agressivité, elle abaissa légèrement sa lance. Elle pouvait se demander pourquoi elle faisait ça, mais la raison était plus profonde qu'elle ne pouvait savoir.

"- La mort viendra vous chercher très prochainement. Lorsque Typhon sera réveillé, l'humanité sera massacrée et l'armée de créatures de Psaro marcheront sur le Monde. Il n'y a rien que vous puissiez faire pour contrer cela." Parla la Déesse, abaissant totalement sa lance.

Elle croisa du regard une dernière fois celui de Sylas, avant de se retourner, puis de disparaître dans une poussière d'étoile rose.

[Master]

Effectivement, les secousses provenaient de loin, jusqu'à ce qu'un puissant tonnerre gronda, le bruit s'apaisant suite à cela. Ce qui interpella aussitôt Achilles qui était à l'écoute de ces sons.

"- Cet éclair n'a rien de naturel ! Il s'agit probablement de... !" Commença le myrmidon, serrant les dents.
"- Bon sang, Dame Méduse !" S'écria d'Artagnan, inquiet et regardant vers le ciel.

Leon comprenait où les Servants voulaient en venir mais il préférait se taire, observait les étoiles qui s'illuminaient dans le ciel. Une soudaine tristesse remplit son coeur car il se souvint de l'épisode entre Gorgone et Ana, des vagues de souvenirs lui traversant l'esprit. Il aurait aimé la connaître un peu plus, mais tel était la guerre et il se voulait de n'avoir rien pu faire.

"- J'espère qu'ils vont s'en sortir... !" Fit Leon, une grimace haineuse se dessinant sur son visage.

[Sylas]

Les paroles d'Athéna ne firent rien à Sylas, c'est plutôt le fait qu'elle l'ait épargné qui le surprit... L'homme reste planté là pendant au moins plusieurs minutes... Pensant à ce qui venait d'arriver, à Gorgone, mais aussi à Athéna. Il en était tout bonnement stupéfait.

https://www.youtube.com/watch?v=8VGI7PX8mic

Ce qu'il ne vit pas, cependant, était que dans son dos, les serpents géants s'accumulaient autour de quelque chose, ils ne bougeaient pas sans but.
Lorsque Gorgone fut décapitée, quelque chose s'écoula avec son sang, une minuscule bille ambrée, qui grossissait de manière exponentielle sous la masse de serpents, pendant tout ce temps. Une fois qu'Athéna disparut, ils s'écartèrent, s'approchant même docilement de Sylas, regardant au sol les gigantesques reptiles qui semblaient vouloir lui indiquer quelque chose.
Et c'est en se tournant vers le soleil toujours levant qu'il aperçut ce qu'il y avait vraiment...

La sphère ambrée avait grossi, dépassant un Humain normal, et dedans... Une silhouette féminine, ressemblant fortement à Méduse... Étais-ce elle ?
Les yeux de Sylas s'illuminèrent, et sa bouche s'ouvrit toute seule, il semblait... Ne rien comprendre à ce qu'il se passait, et pourtant, tout était évident. Tout se passait comme dans la légende.

L'oeuf grossissait de plus en plus, et la silhouette grandissait, encore et encore, jusqu'à atteindre une taille stable. Les serpents rôdaient autour, protégeant la chose qui grandissait, et... Dans une lumière dorée divine, l'oeuf disparut, laissant un liquide semblable à de l'or fondu couler au sol, absorbé par les serpents.

Quelque chose n'allait pas... Cette silhouette, n'était-elle qu'une imagination de Sylas ? Peut-être, se disait-il, mais... Il sentait quelque chose, ses sceaux de commandement ne disparaissaient pas, au lieu de cela, ils vibraient intensément.

- Sylas.

Fit une voix absolument douce et apaisante, il se retourna net, voyant derrière lui l'ange qui se tenait là. Une femme de la même taille que méduse, lui ressemblant comme deux gouttes d'eau, elle avait une tenue similaire, quoique des pièces d'armure dorée parsemées ici et là, ses yeux émanaient une lumière d'or naturelle et divine, dans sa main une épée faite d'or pur, ses bras et jambes arboraient aux extrémités des écailles noires et dorées semblables à la Gorgone ses cheveux violets tendaient aussi vers cette couleur caractéristique chez cette femme... Et surtout... Tel un ange, une paire d'ailes noire et blanche.

- Qui... Es-tu ?

https://youtu.be/LRLdhFVzqt4?t=27

Elle sa posa au sol, se tenant droit comme une Déesse.

- Servant, Saber of Gold. Chrysaor. Fille de la Gorgone, fille de Poséidon et soeur de Pégase. Reine d'Ibère... Mère de Geryon et d'Echidna. Est-ce toi, mon Master ?

Déclara t-elle avec une prestance admirable... C'était comme un rêve éveillée, et sa simple lumière était éblouissante... Chrysaor. Née de la volonté-même de la Gorgone, ici sans doute de protéger Sylas jusqu'au bout, mais aussi de se venger de Psaro l'Exterminateur.
Une petite larme coula sur la joue de Sylas, qui eut un grand sourire sincère.

- Oui. Je suis Sylas.

Elle eut un sourire aimable, et se rapprocha de lui.

- Parfait. Dit-elle, prenant sa main et observant les trois sceaux de commandement intacts. Je ne sais pas grand chose de toute cette situation, mais je sais une chose... Ma mère tenait énormément à toi.

Le coeur de Sylas battait à la chamade, il se doutait encore de si ce qu'il se passait était réel ou si Athéna l'avait bel et bien renvoyé à Hadès, et pourtant... Tout semblait si réel.
Saber... Elle ressemblait à sa mère, son attitude semblait similaire, en peut-être plus expressive, mais son regard divin transpirait la même volonté inébranlable.

- Je t'expliquerai tout, Mé... Chrysaor... On doit se mettre en route pour Athènes.

- Très bien, Master.

[Chrysaor]

https://www.youtube.com/watch?v=P2bff9t0BUc

Le nouveau duo semblait bien s'entendre, malgré le fait que Saber soit plus bavarde que sa mère, et plus expressive, elle lui ressemblait énormément, dans son fond.
Sylas avait toujours cette peine qui lui pesait sur le coeur, tout ne serait plus jamais pareil, maintenant, mais il avait au moins quelque chose lui donnant un peu plus d'espoir, l'existence-même de Saber étant plus que miraculeuse.
Ils marchèrent pendant un certain temps pour quitter la zone la plus dangereuse de la région qu'étaient les alentours du château de Psaro, il était plus discret de quitter l'endroit en marchant, et cela a permit d'évaluer les capacités de Chrysaor qui sont... Anormalement efficaces.
Ses techniques semblaient être tout un art, elle entrait parfaitement en communion avec son épée, d'une façon presque gracieuse elle parvenait à détruire ses adversaires monstrueux, c'est comme si elle était l'os de son épée... Non, comme si elle et son épée étaient une même chose, une même personne.

L'attitude de Saber se mêlait bien à celle de Sylas, bien que celui-ci trouvait étrange la tendance à l'épéiste de fermer les yeux.
Les deux personnes marchaient vers Athènes, qui se faisait malheureusement encore bien loin, et le silence qu'il y avait entre les deux se fit rapidement briser, par Saber qui posa sa main sur l'épaule de Sylas, le faisant presque sursauter. Son visage semblait plutôt inquiet et elle ouvrit ses yeux naturellement lumineux.

- Ça va aller... ?

- De ?

Lui-même se demandait de quoi elle parlait pour demander ça aussi soudainement.

- Ta respiration. Elle est inhabituelle.

En effet, l'homme était particulièrement essoufflé, à vrai dire, du sang séchait sous sa chemise, sous le choc du combat titanesque qui avait eu lieu si près de lui, la cicatrice causée par Archer s'était à quelques endroits... Rouverte.
Sylas se demandait jusqu'où l'attention d'un Servant pouvait aller, et ici, il fut facile pour Saber de sentir cela.

- Je... Ouais. Comme je t'ai dit, au début, il y avait la Guerre du Graal. C'est Archer of Red qui m'a fait ça. A quelques cheveux près, j'étais mort. Ça m'a "juste" démoli quelques os de la cage thoracique, c'est comme ça que Méduse est apparue à mon secours. Disons qu'avec tout ce qu'il s'est passé, et même avec la magie, ça s'est pas encore bien soigné. Le combat a rouvert le truc, je crois.

- Je vois... Tu veux qu'on s'arrête ?

- Nan, ça va all...

- D'accord, on s'arrête.

Fit Saber, un petit sourire malin cachant une certaine inquiétude, Sylas y était maintenant contraint puisqu'elle n'avait pas l'intention de bouger un pied vers l'avant.

- T'aurais pu être plus subtile là-dedans.

Soupira Sylas, ce à quoi Chrysaor eut un petit rire sot.

- Repose-toi un peu, je ne crois pas que ça ait été agréable pour toi, ces derniers temps.

Fit-elle, plus sereinement, fermant ses yeux avant de les rouvrir curieusement.

https://www.youtube.com/watch?v=YdEa3IGr_38

- Puis-je... Voir ?

Demanda t-elle à Sylas, qui hocha la tête d'un soupir amusé, retirant lentement son armure de cuir et de mailles, puis sa chemise rougie par le sang, la tranche sur tout son tronc était plutôt fermée, mais quelques endroits de la longue griffe s'étaient ouverts. Saber s'approcha, penchant sa main sur la plaie, une expression plus sérieuse et mélancolique. Tout ça doit faire mal.

- Tu caches bien ton jeu, Sylas... Mais fais attention à toi.

- Venant de celle qui me tâte le torse.

Elle eut un petit rire, refermant ses yeux lumineux.

- Tu es bien un homme malgré tout, Sylas. Confirma t-elle, amusée de la réaction du guerrier slave.

- On peut dire ça. T'inquiète pas trop pour moi, j'ai survécu à pire, mais... Merci.

Cela surprit quelque peu Saber, dont les ailes se dépliaient légèrement, puis Sylas eut un léger souvenir, le menant à sa ceinture, non pas ses sous-vêtement mais juste une bouteille de vin accrochée, ouverte et vraisemblablement vide. Il la prit et la regarda attentivement, avant de la tendre à Chrysaor.

- Au fait, tiens. C'était à ta mère, on peut dire. Dit-il avec attention, insinuant qu'elle ait plus bu que lui.

La Saber observait l'objet attentivement, secouant un peu la bouteille révélant qu'il restait un simple fond qu'elle but rapidement et tout aussi curieusement.

- C'est... Bon ? Du vin... Méduse en a bu aussi, du coup... Merci.

Déclara sincèrement le Servant, juste pour une malheureuse bouteille de vin. Pendant ce temps, Sylas avait remit son haut, du moins juste assez pour être vaguement présentable -en admettant qu'il le soit, ce qui n'est pas le cas-, et eut un petit sourire, avant de regarder en direction de la ville qui n'était pas encore visible.

- On devrait se mettre en route.

Dit-il, faisant quelques pas avant de sentir une force phénoménale dans son dos, et ses jambes plus lourdes. A vrai dire, il ne touchait plus vraiment le sol, alors que deux bras le portaient et que les arbres se faisaient plus petit, sans dire un mot, il priait nonobstant à ses ancêtres.

- Putain, je te jure que si tu me lâches...

La guerrière battait de ses ailes, soulevant son Master pour l'éviter d'avoir à trop marcher et accélérer le retour.

- Je crois pas que tu aies le temps de m'ordonner de me suicider si je te lâche d'ici, si ?

Répondit-elle amusée, et victorieuse, ce à quoi le Master ferma les yeux, évitant de regarder en bas. La direction serait Athènes, et le voyage serait beaucoup plus rapide que prévu.
Très peu de temps suffit à Chrysaor pour arriver sur la muraille d'Athènes et y déposer Sylas, qui posa les pieds de façon fière, s'époussetant par la même occasion et omettant la pensée qu'il avait à l'idée de tomber dans le vide. Chrysaor, elle, restait silencieuse, les yeux fermés, bien qu'un sourire satisfait à son visage.

[Diomède]

Un soldat fit irruption dans la salle de banquet du palais ducal, dans laquelle régnait cette ambiance morose de fin de soirée, avec encore peu de personnes debout. Il prévint Diomède ainsi que l'équipe de Chaldea que Syllas semblait être revenu, avec son Servant.

Ils partirent donc tous à sa rencontre, soulagés en apprenant qu'ils étaient encore en vie. Cependant, lorqu'ils les virent, ils comprirent rapidement que Saber of Gold ressemblait énormément à Médusa... mais n'était pas Médusa. Intrigué, Napoléon demanda à Syllas avec sa retenue toute française :

"Que diable s'est-il passé ? Quelle est cette réplique de Médusa ? Parle, Syllas, parle, et éclaire-nous donc !"

[Master]

Suivant Napoléon et Diomède, Leon arriva près de Sylas et de sa nouvelle compagne. D'un premier regard il fût heureux de retrouver Méduse, mais celui-ci se transforma rapidement en une expression de doute puis de surprise, ne reconnaissant pas la jeune femme mais admettant un air de ressemblance.

"- Mais... Qui êtes vous ?" Demanda Leon, intrigué.
"- Oh... ? Je pense avoir saisis la situation. Lorsque Gorgone fût défaite par Persée, fils de Zeus, sa dépouille œuvra pour accueillir la naissance de sa fille... Chrysaor, n'est-ce pas ? Si je me fis à mes connaissances, tu ne devrais pas apparaître si Méduse est invoqué en Rider... Me tromperais-je ? Que s'est-il passé là bas ?" Demanda "A", sa voix portant sur la barrière.

Au même moment, Achilles et d'Artagnan arrivèrent, comprenant aussi difficilement la situation mais ayant tout de même entendu les mots du docteur. Les yeux du myrmidon s'écarquillèrent en apercevant la charmante créature.

"- Oh, vraiment... ?" S'exclama-t-il, légèrement étonné.

Le mousquetaire ne partageait pas le même sentiment, posant la main sur son chapeau afin de le baisser légèrement, cachant ses yeux.

"- Alors, Dame Méduse nous a quitté..." Parla d'un ton franc le français.

[Sylas]

Les questions de Napoléon pesaient beaucoup sur le Polonais, qui attendit qu'il ait fini et que tout le monde autour aient posé leur questions pour enfin répondre, sans pouvoir voir que Saber derrière lui avait été piquée par "Réplique de Médusa"

- Beaucoup trop de choses. On est entré dans les rêves de la Master de Psaro. Psaro nous a cueilli comme des fleurs. Méduse et moi avions déjà établi une stratégie sur comment tuer Avenger pendant la guerre s'il nous tombait dessus... Sauf qu'il nous a sorti de nulle part un Noble Phantasm défensif, qui n'a quand même pas suffi à le protéger de Bellerophon, le Noble Phantasm de Rider. On a brisé son bouclier, et l'avons envoyé aux portes de la mort.

Il ferma ses yeux posant deux doigts sur son front, réfléchissant à comment expliquer la suite.

- ... Ensuite, soit il nous tuait Méduse et moi, soit on survivait d'une façon assez horrible. On a choisi la deuxième option. Méduse s'est laissée sombrer à sa malédiction, ça lui pesait dessus depuis le début de la guerre, et elle s'est transformée en Gorgone. Elle a pas mal malmené Avenger, puis s'est laissée plus sombrer encore pour en finir rapidement. Mais Psaro a révélé un autre de ses Noble Phantasm en entier, celui qu'il a utilisé pour tuer Saber of Black, une transformation en un monstre... Pas joli à voir non plus, à ce moment là ils étaient à peu près à armes égales, même si Gorgone avait l'ascendant sur lui grâce à ses yeux, elle s'apprêtait à le tuer mais Athéna est arrivée, utilisant un Noble Phantasm elle aussi pour mettre Méduse hors d'état de nuire, elle s'est faite décapiter ensuite. Elle est... Morte.

Finit-il avec ces mots, sans se rendre compte encore qu'elle était bel et bien morte, tout cela serait... Un changement difficile pour lui, mais il gardait son apparence neutre, habituelle.
La Reine Ibérique fit quelques pas, pliant ses ailes blanches dans son dos, même là, cela devait sans doute être encombrant pour passer des portes, mais soit. Elle arborait un sérieux remarquable, et une prestance reconnaissable, et tout en elle transpirait une divinité à haut rang mais aussi des traits monstrueux qui ne s'emparaient pas non plus de son état.
Elle ferma les yeux, posant un pied délicatement en avant.

- Servant Saber of Gold. Je me nomme Chrysaor, l'épée dorée. Reine de la Péninsule Ibérique, fille de la Gorgone et mère d'Echidna. Il est vrai qu'il m'était impossible d'arriver en ce monde si ma mère était dans une classe de cette guerre, que cela soit Rider, Lancer, Berserker ou même supposément Avenger... En sombrant à sa nature, elle s'est transformée en Gorgone, ce qui a aussi coupé certains liens avec le Graal, et crée d'autres avec son mythe. C'est après qu'elle se soit faite décapiter que mon oeuf est venu au monde... Je crains ne pas avoir vu mon frère Pégase.

Dit-elle de façon posée, mais neutre.
Sylas lui lança un regard, qu'ils échangèrent, passant maintenant au résultat de la "mission".

- Malgré ça... Méduse a réussi, on sait plusieurs détails sur la Master de Psaro et sur le but de Psaro lui-même. Et on peut aussi bien confirmer que l'Impératrice est Athéna, s'il y avait encore le moindre doute là-dessus. Je ne sais pas si vous êtes prêts à entendre ça mais... Psaro semble vouloir ramener Typhon à la vie.

Déclara Sylas, durement.

[Napoléon]

Ecoutant avec attention le récit de Syllas, Napoléon voulut faire une remarque sarcastique sur la royauté de la péninsule ibérique, mais le respect envers la défunte Médusa l'emportait... Et surtout la stupeur d'apprendre le véritable but de Psaro.

"Typhon, la bête qui terrassa tous les dieux de l'Olympe, c'est cela ? Parbleu, on peut dire que s'ils réussissent à le ramener... C'en sera fini de nous.
- Oui, tous nos efforts pour sauver Athènes seront vains... Et c'est toute la Grèce qui sera détruite, puis le monde entier. Syllas... Sache que Méduse n'est pas morte en vain. Ce sont de précieuses informations que tu nous amènes. "

[Master]

Les paroles de Sylas laissèrent les Servants ainsi que Leon de marbres, figés par l'horreur et la terreur qu'aspirait Typhon, le véritable Dieu des monstres.

"- Attendez... Si c'est une blague, elle n'est pas drôle du tout. Typhon, vraiment ?" S'écria Achilles, surprit de l'identité de la menace.
"- Dans la mythologie grecque, Typhon est une divinité primitive malfaisante. Il est le fils de Gaïa et de Tartare. Selon les légendes, il est considéré comme le Titan des vents forts et des tempêtes, père des monstres. Alors que tous les dieux de l'Olympe le craignait et ont fuit, Zeus, accompagné de sa fille Athéna ont sut le maîtriser non pas sans mal. Quel ironie du sort de voir ainsi Typhon et Athéna ensembles." Parla "A", toujours avec un ton calme, ce qui surprit Leon, une goutte de sueur perlant sur sa joue.
"- C'est pire que tout. Nous devons absolument trouver le moyen de pénétrer ce château avant qu'Avenger le réveille... !" S'écria le mousquetaire.

[Chrysaor]

L'ange doré prit la parole, à propos de Typhon.

- Si Typhon parvient bel et bien à s'éveiller, et que les Dieux sont de son côté, alors Psaro sera sans doute capable de détruire ce monde. Je "sais" comment Typhon fonctionne, il ressemble plus à ce que l'on pourrait qualifier de super-arme qu'à quelque chose de vraiment vivant, une sorte d'incarnation de la destruction.

Ses yeux s'ouvrirent, révélant la lumière divine de son regard vide.

- Mais je le jure sur mon honneur, et celui de ma mère et ses soeurs... Nous détruirons Typhon. Nous nous vengerons de Psaro l'Exterminateur, nous abattrons l'Impératrice, et sauverons le monde Grec. Si Psaro parvient à instaurer la crainte de Typhon, il a déjà gagné. Nous sommes ensembles, et gagnerons ensemble, quel qu'en soit le prix.

Déclara la femme, serrant ses poings reptiliens, avec conviction.
Son expression sérieuse semblait rester, elle avait la sincère attention d'abattre son "gendre", mais repensa à quelque chose.

- Sylas m'a dit qu'il y avait un Servant de la classe Ruler dans cette guerre, et malgré sa folie, il serait peut-être judicieux d'aller le voir.

Il hocha la tête.

- Ouais. Sheogorath... Il a fait apparaître une île sur la côte, un endroit complètement fou apparemment, tout comme lui, mais... Il a l'air puissant, et a l'air de mépriser Avenger. On devrait aller le voir.

[Diomède]

Lorsque la conversation dévia sur le Ruler fou, Diomède ne put s'empêcher de lâcher une grimace de déplaisir, car il l'avait déjà croisé suffisamment pour le savoir, Shéogorath pouvait être une arme à double tranchant. Avec lui, tout était si aléatoire, si incertain... Négocier l'aide d'un dément aussi puissant était comme marcher sur un fil avec le vide en dessous.

"Préparez-vous à tout avec Ruler. Ce pourrait être tout aussi dangereux que d'aller directement chez Psaro... Mais les circonstances l'imposent. Vous avez sauvé Athènes, et de ce fait, je vous doit beaucoup. Si vous le désirez, je vous accompagnerais pour la suite de votre voyage. Ma mission ici est accomplie, et je serais sûrement plus utile en première ligne contre l'Exterminateur qu'ici... À vous de décider, Leon."

[Master]

Le Master de Chaldea posa ses doigts sur son menton afin de réfléchir rapidement, laissant évader les pensés négatives qui l'emplissait, fermant les yeux.

"- J'entends bien, mais... Si nous quittons Athènes, la ville sera rapidement assiégé. C'est le dernier rempart de l'humanité dans la région, la cité ne doit pas céder... L'idéal serait de nous diviser en deux groupes. En réfléchissant bien, nous devrions trouver un bon compromit. Napoléon serait l'idéal pour défendre la cité de par son commandement et ses troupes. Ils ont des unités aériennes, alors Eragon et Saphira seraient aussi d'excellents atouts. Pour aller retrouver Ruler, la route risque d'être longue et périlleuse... J'aimerais qu'Achilles, tu accompagnes Diomède avec Chrysaor et Sylas. Je viendrais aussi avec vous afin de pouvoir discuter avec lui. Ensuite, pour d'Ar..." S'exclama Leon, avant de se faire couper.
"- Laissez moi venir, Seigneur Leon ! Je tiens à rester à vos côtés !" S'écria le mousquetaire.
"- Ne t'en fais pas pour moi, je serai entre d'excellentes mains. Je préfèrerais que tu reste à Athènes avec Napoléon et Eragon. Tu as l'expérience de la guerre, après tout." Fit Leon, souriant.

Parvenant à convaincre d'Artagnan se plia sans broncher, posant sa main sur le coeur et se courbant légèrement.

"- Comme il vous plaira. J'assisterais Sir Napoléon et Sir Eragon. Sans oublier Dame Saphira ? Comment dois-je vous appeler ?!" Se redressa d'Artagnan, se frottant le nez.

Riant suite aux propos de son ami, Achilles s'avança afin de faire part de son avis vis à vis des choix du Master de Chaldéa.

"- Alors, c'est décidé ! Nous partirons à l'aube dès demain et irons retrouver ce Shéogorath. Sa compagnie ne m'enchante guère non plus, mais il a des armes pour combattre Psaro, j'en suis sur." Développa Achilles, confiant.

[Chrysaor]

A l'Aube venue, Sylas était déjà plus que prêt, il n'avait que peu dormi de la nuit, passant un certain temps à discuter aux côtés de son Servant.
Le guerrier espérait ne pas avoir à revoir Ruler avant longtemps, malheureusement, c'est lui qui allait devoir guider les autres vers la côte, vers les Îles Trémensides... L'archipel fou de l'arbitre dément de cette guerre.
Lorsque Psaro a commencé à faire des dégâts, certains habitants choisirent de fuir vers là-bas. Nombreux choisirent d'y rester, mais certaines personnes revenant de là-bas en revenaient changés, et non pas en bien.
Depuis, il arrive que sur les routes entre les villes encore intactes de la région l'on croise des fous parlant un charabia plus qu'étrange.

Sylas n'avait pas plus envie d'aller là-bas que quiconque, mais cela serait un risque à prendre.

[Leon]

Thème : https://youtu.be/6b-LsfHLUT0?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

Les préparatifs étaient terminés et les Servants étaient désormais prêt à partir pour les îles Trémensides, l'antre de Ruler. Faisant leurs aurevoirs, Leon espérait retrouver ses compagnons qui restaient à Athènes sains et saufs.

"- Soyez prudents, Sir Leon, la route sera périlleuse. On raconte des histoires sur les villes là bas... Les gens sont étranges. De plus, il risque d'y avoir nombreux Servants ennemis." Parla d'Artagnan.
"- Merci, d'Artagnan. Je veillerais à notre sécurité." Répondit le Master.

S'échangeant une poignée de main, les hommes se firent confiance sur la suite, le regard sincère. Le mousquetaire échangea ensuite une poignée de main avec Achilles et ses compagnons, le myrmidon faisant de même pour ceux qui restaient sur place avant de leur tourner le dos.

"- Puisse les dieux veiller sur vous, mes amis. J'espère vous retrouver tous en vie !" S'exclama le héros grec.

Le groupe se mit ensuite en marche, quittant Athènes pour de bon, vers les lointaines terres désolés ui les séparait des prochaines cités.

[Psaro]

https://www.youtube.com/watch?v=38Wrnc4g94o

Dans le hall du sombre château de la Désolation entra Psaro l'Exterminateur, avec à ses côtés le Chevalier de la Traîtrise, Mordred Pendragon, auparavant aux côtés de Chaldeas, et maintenant lui-aussi aux chaînes brisées.
Les plans du terrible Exterminateur s'étaient avancés malgré les derniers événements, la présence d'un monstre tel que la Gorgone en Grèce, ainsi que sa mort, a permit à Typhon d'évoluer avec une grande efficacité et vitesse, l'être de chair étrange logeant sous le château avait sans nul doute énormément changé.
Néanmoins, ils n'étaient guère là pour redescendre dans les entrailles de la terrible Forteresse et admirer l'incarnation de la destruction qui y logeait.

Dans la salle étaient présents la grande majorité des Servants de la Désolation, Avenger fit signe à Mordred Pendragon de rejoindre les autres, il partagerait sa destinée avec la leur.

- Nous voilà enfin réunis.

Constata Psaro froidement, à la vue des autres présents, leur plan allait pouvoir avancer.

[Eragon]

- Bonne chance à vous tous, en espérant tous vous revoir sain et sauf.
- Surtout sain d'esprit, en l'occurrence, étant donné l'endroit où vous vous rendez, glissa la dragonne.

Peu après le départ de ses compagnons, Eragon grimpa sur le dos de Saphira. Le duo s'envola pour aller se positionner en hauteur et garder une bonne vue depuis le haut de la forteresse grecque. Depuis cet emplacement, le Dragonnier pourrait immédiatement apercevoir l'arrivée d'ennemis et ainsi donc prévenir le général français.

Chapitre 6 : La désolation est en marche

Thème : https://youtu.be/3fwf0E1GBeM?list=PLFB2DBGahG4G8lJ02rUF5qHmKJWWnwqw-

L'immense porte grinça lorsque Avenger entra dans la grande salle du trône avec Mordred. Les deux derniers arrivés pouvaient apercevoir l'ensemble des Servants de la Désolation, au nombre de 5, debout et en arc de cercle, alors que ce tenait derrière eux l'immense trône où se tenait l'impératrice, en haut de ses escaliers. Tous étaient silencieux, regardant attentivement le nouvel arrivant d'un oeil à la fois méfiant et interrogateur, tandis que la Reine des lieux était accoudée, regardant l'ex Berserker de Chaldea.

"- Alors, c'est lui, la nouvelle recrue ? Il paye pas de mine." S'exclama le Rider, le visage dans l'ombre.
"- Silence, Rider. Psaro a sûrement d'excellentes raisons de l'avoir choisit." Parla cette fois-ci l'Archer.
"- Présente toi, noble serviteur." Demanda Athéna, du haut de son trône.

[Mordred]

Arrivé finalement pour rencontrer ses nouveaux alliés, Mordred percevait qu'il ne faisait pas l'unanimité parmi eux. Mais ce qui le dérangeait avant tout, c'était le terme qu'avait employée l'impératrice pour le qualifier. Ce mot qui le dégouttait fondamentalement, qui l'avait poussé à commettre toutes les forfaitures possibles et imaginables.

Serviteur.

D'un ton grave et sérieux, Mordred s'annonça tout en contemplant les figures voilées d'ombre qu'étaient ces Servants de la Désolation.

"Je suis Mordred, le chevalier de la traîtrise, et destructeur de Camelot. Avant toutes choses, clarifions un point : je ne suis le serviteur de personne, et c'est pour cette raison que j'ai accepté l'offre de Psaro. Que la personne qui m'ordonne soit un petit humain du futur ou une déesse, cela revient au même. "

[Narration]

La réponse de Mordred jeta un froid dans la pièce, suscitant la colère d'Archer qui se vu à son regard.

"- Espèce de... Méfie toi des mots que tu emploies ! Tu t'adresses à Athéna !" S'écria Archer, une veine gonflant sur la tempe.

Alors qu'il s’apprêtait à poursuivre et à assouvir sa colère, il remarqua un bref geste de la main de l'impératrice, s'arrêtant brutalement.

"- Nul besoin de s'exciter, Archer. Après tout... Je n'en attendais pas moins du fils du Roi Arthur." Fit Athéna, esquissant un léger sourire.

Archer of Désolation comprit rapidement que la Déesse testait en réalité le nouvel arrivant, ce qui ne le surprenait pas vraiment, la connaissant. Croisant les bras, il se tût. Lancer gardait le silence, observant la scène d'un oeil observateur, tandis que Rider souriait légèrement. Saber se contentait aussi de participer à la réunion, pour le moment sans dire un mot.

"- Le chevalier de la trahison, hein ? En voilà une forte personnalité bien téméraire. Je pense que tu lui plais déjà..." S'exclama encore Rider, gardant le sourire.

[Psaro]

L'Exterminateur semblait acquiescer les paroles du chevalier, tout en lançant un regard vers l'Archer. Il n'appréciait guère l'adoration que les Servants portaient à l'Impératrice, au point de devenir agressif envers Saber, car la cause-même reposait sur une étonnante égalité, à laquelle même un être tel que Typhon participait.

- Mordred a raison. Il tourna la tête vers Athéna, avant de regarder à nouveau les autres servants. Nous sommes ensemble dans cette lutte, du plus petit gobelin au plus grand des Dragons, qu'importe qui nous sommes, nous nous battons pour une cause qui nous concerne tous.

Il marqua une courte pause, les mains dans le dos.

- Et la chose qui nous unit est que nous décidons tous de nous soulever contre les Humains, nous décidons tous de nous exprimer enfin, et de rejeter ces misérables Humains.

Psaro semblait avoir agréablement apprécié le fait que le Saber n'ait eu aucune crainte à répondre à celle qui se surnomme l'Impératrice, car dans un sens, c'est l'action que les monstres font envers les Humains, montrant qu'eux aussi sont uniques et indépendants.
Malheureusement, la majorité des Servants de la Désolation étaient des êtres corrompus de force, une chose que Psaro n'appréciait pas chez eux mais qu'il considérait comme une nécessité pour instaurer chez les Humains la terreur qu'ils méritent de voir leur propres héros se retourner contre eux. Ceci accentuait néanmoins plus l'affection que le Roi des Monstres portait envers le nouvel arrivant, Mordred était naturellement ainsi, il avait sa place ici, en tant que vraie personne se battant pour une vraie cause.