[Eragon]

- Cela me semble être la bonne façon de procéder. Disposant de la vitesse de vol de Saphira, je suppose que nous reléguer la destination la plus lointaine serait le plus judicieux en ce qui nous concerne. En étant accompagnés, tout de même, précisa-t-il, prudent.

[Master]

Leon s'empara de la tablette, cadeau du Roi des Héros, analysant la carte avec attention.

"- Nous devrons nous rendre à Athènes dans un premier temps." S'exclama-t-il.
"- Seulement, bien que Gilgamesh ne soit pas un adversaire, il n'est pas disposé à se bouger pour nous aider. Nous devrons certainement nous en tenir au plan de départ et aller voir Ruler à son château. Afin de défendre Athènes, nous devrons certainement nous diviser en deux groupes." Parla cette fois Achilles.
"- Bonne idée, Sir. Je me demande qu'elle est l'état de la ville actuellement..." Se demanda le mousquetaire, les yeux vers le plafond.

[Méduse]

https://www.youtube.com/watch?v=NkzIj2y18Q0

La Rider et son Master s'étaient retirés après ça, plutôt loin en vérité, ils avaient à parler, ils se trouvaient dans des ruines quelques peu éloignées, mais extrêmement calme.
Un silence pesant régnait néanmoins sur les deux.

- Bon... Fit Sylas, voyant que quelque chose n'allait pas. Il y a un problème, Méduse.

- Non.

- Si. Tu peux me le dire, tu sais...

Elle ne répondit pas, du moins, pas de suite. Elle n'était pas très bavarde de base, mais s'ouvrait facilement à son Master en qui elle avait entièrement confiance.

- C'est... Tout ce qui se passe en ce moment. Je me sens... A deux doigts de sombrer. Le goût du sang me plaît, Athéna se montre et j'ai de plus en plus de mal retenir mes émotions.

- C'est pas la première fois que ça t'arrive... Du calme. Dit-il alors qu'elle était en effet déjà calme, ce n'était qu'une façade.

- C'est vrai... Merci, Sylas. Sans toi je... Je crains que je serais déjà devenu un monstre depuis longtemps.

Elle semblait perdre son attitude calme, ayant du mal à se retenir, Sylas réagit sans rien dire, en la serrant juste dans ses bras, elle enfouissait sa tête contre son torse, serrant sa chemise. Lui, levait la tête, sa présence était rassurante, comme une ancre pour l'équilibre psychologique de Rider. Il ne put retenir un grognement cependant, de douleur, ce qui fit reculer Méduse.

- Sylas...

- Ça... Ça va aller... T'inquiète... C'est ma blessure.

Dit-il, enlevant sa chemise, révélant son torse nu couvert de cicatrices, l'une d'elle cependant était plus récente, datant du début de la guerre, une griffure abominable sur tout son tronc, difficile de savoir comment il avait survécu à ça. Elle semblait lui piquer.

- C'était Archer of Red, ce connard d'Indien... Enfin...

La Rider posa sa main sur la blessure, curieusement.

- Ça va aller ?

Il eut un grand rire.

- Putain, c'est moi qui devrait te demander ça, merde.

Elle leva la tête vers lui.

- Oui. Oui, ça va aller, Sylas... Merci.

Dit-elle sincèrement avec un petit sourire discret, ce à quoi il eut un sourire quelque peu fraternel.
Cette blessure avait une certaine histoire, l'entrée de Sylas dans cette maudite guerre.

[Flashback]

https://www.youtube.com/watch?v=gQGFGGptiAg

Un soir, dans une auberge d'Athènes, remplie à ras-bord malgré l'heure, se trouvait un étranger, parmi tant d'autres, pas un migrant, mais plutôt un homme vendant les services de sa lame, un mercenaire venu du nord, tout droit de la Grande Pologne. Malgré l'ambiance en ce soir, lui était seul, buvant un alcool fort local, une sorte de Raki, se mêlant seulement de ses affaires.
L'homme était un mage, son apparence particulière le trahissant auprès de ceux plongés dans l'étude de cet art, l'utilisation de celle-ci ayant affecté sa chevelure ayant perdu toute coloration, et ses yeux, brillant d'un jaune orangé, assortis à ses nombreuses cicatrices.

Sa solitude était naturelle, lors de son enfance, son don était une bénédiction, lui permettant d'aider et de protéger ceux qu'il souhaitait, mais rapidement, ces derniers se mirent à craindre la magie, la culture changeait vers une oppression de celle-ci : les mages devaient être tués, brûlés, torturés, cela changeait en fonction des villes et villages, mais les religions commençaient à assimiler cela à de l'hérésie.

Sur la main de cet homme se trouvait un tatouage divisé en trois parties, apparu un peu de temps auparavant, sans que ce dernier n'ait de souvenir sur cela, c'était étrange, mais pas non plus extraordinaire pour lui.
Le dénommé Sylas, sans nom de famille, lançait maintenant des regards discrets à une personne étrange dans cet endroit, lui aussi restant seul ici. Un rouquin, très roux à vrai dire, et un étranger aussi, sa couleur de peau trahissant qu'il venait du Royaume d'Inde, ou d'un pays voisin. Celui-ci se cachait sous un long manteau noir, encapuchonné, mais malgré son air étrange, Sylas n'allait pas juger. En ayant marre des sociabilités, il se leva simplement et décida de déguerpir de ce rade, marchant maintenant lentement dans les rues d'Athènes, remplies malgré l'heure.

https://www.youtube.com/watch?v=AUFDsMe1asA

Quelque chose n'allait pas, néanmoins. Il était suivi.
Son sixième sens lui disait de fuir aussi vite que possible, mais il n'en fit rien, il continua de marcher, se dirigeant néanmoins dans les rues de la grande ville vers un quartier presque abandonné, des ruines d'anciens bâtiment y gisaient, et même un petit temple, dans lequel Sylas pénétra, cela serait parfait pour une embuscade.

Et, bien sûr, il avait bien deviné, il faisait face au mur du fond du hall plutôt grand, laissant passer la lumière nocturne. Puis il dégaina son épée.

- Tu dois savoir comment les Red auront satisfaction, n'est-ce pas ?

Fit la voix inconnue de l'Indien.

- Le Bordel est dans la grande rue si tu cherches satisfaction, va chier.

Répondit de façon neutre le Polonais.

- Un petit malin de l'équipe noire, hein ? Qui est ton servant ? Assassin... ?

Demanda l'Indien, ne sentant pas de présence d'un Servant.
Sylas se retourna, les sourcils froncés, ne comprenant pas de quoi son interlocuteur parlait.

- Je pensais que les Indiens encaissaient mieux l'alcool.

Le Servant fit tomber son manteau, révélant qu'il était torse nu, ainsi que son armure rougeoyante et quelques instants après, un Chakram gigantesque apparut dans sa main, derrière lui.

- Ah. Merde.

Fit Sylas à la vue de la gigantesque arme de l'Indien. En réponse à ça, il enflamma l'une de ses épées avec la magie, la tenant fermement.

- Te moque pas de moi. Master, laisse moi le tuer.

Demanda t-il à une troisième personne qui débarqua sur place, un jeune homme blond penchant vers le roux, plutôt élégant, et doté d'une attitude similaire à son allié.

- Ouais, on dirait que son servant est pas là, profitons en héhé...

- Dommage, ça sera facile...

- A votre place, je me tirerai d'ici, les deux branleurs, vous risquez de perdre un bras ou deux en faisant ça.

Ces mots firent rire le Master et son Servant.

- Attend, Archer, je sais ! C'est le master du Rider des Noirs ! C'est le seul servant qui a pas encore été invoqué ! Faut en profiter, de ça !

- Bien vu... Bon. Finissons-en, ensuite on passera au suivant, ça sera vite fait, bien fait.

Une goutte de sueur coula sur le front de Sylas, alors que l'Indien fit tourner son chakram colossal, d'un geste vif, il asséna un coup de celui-ci droit vers le Polonais, qui recula nettement pour éviter l'arme, mais la vitesse était telle que c'était impossible, en plus de cela, les piques sur l'arme se transformaient en lame au moment d'attaquer, ce qui ne manqua pas le pauvre mage.

https://www.youtube.com/watch?v=K2EMFIwJ4pk

Une nouvelle cicatrice : Une entaille abominable sur tout son tronc, saignant abondamment, il tenta de reculer, en vain, titubant, et tombant en arrière, assis.
Il passa sa main sur l'entaille, et regarda ses doigts plein de sang, il entendait sa respiration forte, et son coeur battre, ça allait être fini pour lui au prochain coup ? Si vite... Il se servait de ses circuits magiques pour soigner la plaie mais ça serait beaucoup trop lent, le temps qu'il soit en forme, sa tête aurait déjà refroidi dans ce temple ruiné.

Il ferma les yeux, avant de lever la tête vers l'Indien et son allié, il avait un peu de dégoût de finir mort à cause de deux types dans le genre.

- Faible.

Dit l'Indien, avant de poser son Chakram au sol, il s'apprêtait à le réutiliser, des flammes entourant l'arme, cette fois-ci.
Dans un grognement, il le souleva, sur le point de le diriger vers la tête du Polonais, qui semblait malgré tout vouloir refuser de mourir, regardant son assaillant droit dans les yeux, serrant son épée et fermant les yeux, il allait tenter de parer l'arme colossale... Qui allait arriver maintenant !

https://youtu.be/6MjCnfoGTP8?t=49

Un vacarme de métal, mais rien. Il n'avait rien senti. Quelque chose d'autre venait de bloquer l'Archer. Une grande femme aux longs cheveux violets, armée de deux pieux au bout de chaînes, et un bandeau sur les yeux.
Le coeur de Sylas se mit à battre à la chamade alors que cet ange gardien venait de débarquer, repoussant l'attaque de l'Indien qui dut reculer quelques mètres derrière.

Elle tourna la tête vers Sylas.

- Servant Rider, équipe Noire ! Master, je le jure sur ma vie, vous survivrez cette nuit, qu'importe le prix.

Il eut un sourire presque fou, pensant même halluciner, mettant directement toute sa confiance en cette femme sortie des songes.

- Merde... Rider est là.

L'Archer eut un très grand sourire.

- Hahaha ! RIDER ! Bien, je vais te tuer toi aussi, ça sera plus amusant ! J'vais t'écraser d'un coup !

Dit-il, faisant tournoyer son chakram tel une roue enflammée et bondissant vers la Rider tentant d'éviter les attaques avec sa vitesse, mais l'agilité de l'Archer était bien supérieure encore à celle de la Méduse, qui utilisait ses chaînes pour ralentir son adversaire, brisant ces dernières avec son arme, et pensant l'avoir cernée, il l'abaissa droit sur la grande femme, la parant avec ses deux dagues avec force.

- Ta force est monstrueuse, Rider... Merde ! Mais ça sera que mieux, héhé !

La combattante restait totalement stoïque en contrepartie, et concentrée sur le combat contre cet adversaire titanesque, se servant de sa rage.

- ...

Elle fit un bond en l'air, et ce dernier la suivit mais fut pris à parti par des chaînes, permettant à la femme aux yeux bandés de lui asséner un puissant coup de genoux l'envoyant quelques mètres plus loin contre un mur. L'adversaire en face était puissant, ses paramètres étaient élevés. C'était forcément un grand guerrier Indien, mais son identité n'était pas devinable ici, surtout par son arme inhabituelle.

- Vise le Master, Archer, au moins on sécurise le truc et tu pourras quand même la buter juste après.

- Bien vu ça héhé, il saigne comme un agneau en plus.

Fit-il remarquer tandis que Sylas tentait de se soigner avec la magie, observant la scène et pensant sûrement "merde".
Maintenant, cela deviendrait tendu, et la vitesse d'Archer lui permettrait de tuer Sylas d'un coup sec avant même que Rider ne puisse s'interposer, cette dernière décida donc d'utiliser des moyens draconiens, se tenant maintenant droite, et faisant disparaître ses armes, comme un signe d'abandon.

- Tsss, si tu fais rien, ça va pas être amusant, ça, Rider !

Fit l'Archer, fixant la femme, qui porta une main à son bandeau, avant de le détacher délicatement et de le faire tomber au sol.
L'Indien cilla, avant de comprendre qu'il allait être trop tard, maintenant.

https://i.imgur.com/0rNjhGn.gif

https://www.youtube.com/watch?v=Wgq5D1IeHcI&feature=youtu.be&t=38

Ses yeux violets et cristallins brillaient comme des joyaux, et il était impossible de ne plus la fixer. L'Archer sentait son sang s'épaissir, ses globules se transformer en pierre, et ses jambes s'engourdir. Il tenta de faire un pas, mais c'était impossible, la pierre se propageait lentement, même son arme n'y échappait pas. Tentant de fermer la main, ses doigts se cassèrent, et il voyait son master dans sa vision périphérique tomber à quatre pattes, se pétrifier à une vitesse affolante, quelques secondes suffisaient à le transformer en statue complète.

- M... Merde... ! PAS COMME CA ! Des Mystic Eyes de pétrification... Tu es... !

L'Archer ferma les yeux, essayant d'arrêter tout ça.

- Futile, quelle idiotie. Essayer de bloquer mes Yeux simplement en fermant les tiens. Il n'y a aucune différence, si tu me regardes de tes yeux nus, ou uniquement dans tes pensées : C'est une malédiction de me regarder, de quelconque façon qu'il soit.

Expliqua la Rider, à l'Archer qui ouvra ses yeux une dernière fois, les pupilles minuscules, une sorte de peur l'envahissant.
La Pierre était maintenant à son buste, pas loin de son coeur.

- ...

Il ne dit plus rien alors que le reste de son corps était maintenant une statue, que la Méduse poussa au sol, la brisant, seul le buste et la tête étaient encore intacts au sol, bien que fissurés.

- Tu es...

Elle tourna la tête, faisant réapparaître son bandeau.

- J'ai beaucoup de choses à vous expliquer pour vous protéger, Master... La Guerre du Graal a commencé.

Sylas avait le souffle coupé, et, quelques instants plus tard, d'autres personnes arrivèrent, un épéiste très grand entra dans la grande salle.

- On arrive juste à... Temps.

Il regarda la scène, le servant, le master. Les statues au sol.

- Je... D'accord. Il marqua une pause, pensif, puis eut un sourire. Je suis Saber, bienvenue dans l'équipe Noire !

[RP - Ellie]

Où suis-je ? Je ne me rappelle de rien ... excepté ... excepté cet homme que j'ai croisé après avoir reconfigurer ma machine ... Son attaque était dévastatrice, j'imagine que j'ai dû retournée dans mon époque.
Je me lève alors, criblée de douleurs, observant les alentours. Je ne ressens aucun ki familier dans les alentours, et l'environnement semble tellement différent.

- Où est-ce que j'ai atterrie ? Je ne reconnais pas l'endroit.

Je décide alors de me concentrer un peu plus afin d'analyser ce qui m'entoure, mais rien à faire, je ne sens rien.

- Aucun "Ki". Les forces que je ressens n'émanent de puissance gigantesque comme par chez moi ...

Je décide alors donc de me transformer en simple Super Saiyan afin de dégager une aura et d'attirer l'attention vers moi.

[Napoléon]

"Oh non, pas elle putain..."

[Ruler]

Le dieu complètement fou fit son apparition près de la métisse, affichant un sourire amusé à la vue de cette dernière. En un claquement de doigt, il invoqua son fidèle Noble Phantasm : le wabbajack.

Et d'un coup de baguette magique, qu'il utilisa sur la Saiyanne, il créa un portail dimensionnel l'aspirant de force. En se faisant aspirer, elle eut l'impression de devenir plus vieille, tandis qu'un profond chibre veineux aux poils pubiens couleur améthyste lui caressait les fesses désormais ridées.

Satisfait, Shéogorath baissa son pantalon, et se vida pendant quelques dizaines de secondes, avant de retourner vaquer à ses occupations dans son palais.

[Napoléon]

"Bien, alors nous aviserons à Athènes pour la composition des groupes."

Sur ces entrefaits, le campement bien établi, le Master avait décidé de piquer un somme, bien mérité après tout. Les autres Servants veillaient, vaquaient à leurs occupations, ou se reposaient effectivement. L'empereur, penché près du feu de camp, était perdu dans ses pensées. Dans sa tête, il se déroulait des centaines de scénarios probables pour la suite de la guerre. Il explorait toutes les possibilités avec les informations qu'il avait, même les plus funestes, car c'était son devoir de chef de guerre de les connaître afin de les éviter.

Un léger bruit le tira de sa réflexion, le craquement de feuilles que l'on piétine. Napoléon se leva alors, et aperçut l'imposante silhouette de Berserker s'éloigner du campement. Intrigué, il décida de le suivre, discrètement. Il le mena jusqu'à des ruines voisines, dans lesquelles on pouvait entendre deux voix familières : celles de Médusa et de son Master, Sylas.

L'empereur décida de rester en retrait, tandis que Mordred s'aventura jusqu'au duo.

"Vous manigancez quelque chose ? Ou vous en avez simplement assez de cette troupe de saltimbanques ?"

[Sylas]

Toujours torse nu, il eut un petit sourire en voyant Mordred arriver.

- Des saltimbanques ? Dit-il, amusé. Je dois dire que ton master est des plus surprenant, avec des servants qui viennent du futur, ou des personnages tels que toi. Mais nan, je pense pas avoir de problème avec eux, pour l'instant du moins. Méduse et moi avons juste toujours été de nature...

- Solitaire.

Dit-elle, finissant la phrase de son master.

- Ouais, voilà. Et toi, Berserker, que fais-tu là ?

[Mordred]

"Henry Cavill cet alpha ouch Ils sont quelque peu barbants, je dirais. Pas dénués de force, mais d'un ennui... Alors que toi, Méduse... Je sens que tu n'es pas taillée dans le même marbre qu'eux. Tu es comme moi, un enfant des ténèbres."

Il avait achevé sa phrase en lâchant un léger sourire, soulignant qu'il assumait pleinement sa noirceur d'âme, que c'était ainsi qu'il était épanoui.

[Méduse]

Elle hocha lentement la tête, malgré le fait que Mordred assumait sa noirceur, elle pouvait totalement comprendre cela.

- Il est vrai, Mordred, je suis condamnée à une existence maudite. Nous ne sommes pas réellement des Héros, comme les autres Servants, mais nous faisons comme nous pouvons. Chaque seconde qui s'écoule me rapproche plus du Monstre qu'est la Gorgone, je ne sais pas quand je finirai par me transformer... Mais j'ai la chance d'avoir un Master compréhensif.

- Elle m'avait proposé de couper le contrat pas longtemps après son invocation... Mais j'ai pas peur des risques.

Ajouta Sylas, amusé.

- On m'a toujours considéré comme un monstre de toutes façons, de la Pologne à la Grèce, une bande d'enculés, la barrière du langage y change rien, faut l'savoir. Mais on fait avec. Je suppose que c'est pour ça que j'ai invoqué Méduse, dans un sens on se ressemble.

[Mordred]

"Hum..." Voilà un sérieux problème pour elle. Lorsqu'elle serait pleinement devenue la Gorgone, Mordred supposa qu'elle ne serait plus vraiment un Servant, qu'elle ne serait guidée que par une soif de sang bestiale... Dommage pour elle, car telle qu'elle était actuellement, le chevalier de la traîtrise en venait presque à l'apprécier.

"Si vous voulez mon conseil : assumez votre monstruosité. Le reste du monde est suffisamment laid et difforme de toute manière, alors autant répondre à leur hypocrisie par la franchise, le cri du coeur."

[Méduse]

Elle semblait surprise par les dires de Mordred... Agréablement à vrai dire.

- C'est amusant, Mordred. Sylas m'a aussi dit de m'assumer telle que je suis. Mais il m'a aussi en quelque sorte... Donné une certaine foi en l'humanité. Sans lui, je serai devenue la Gorgone, mais il me fournit un certain équilibre, une paix dans mon état actuel... Je n'ai pas tant d'intérêt pour le reste des Humains, cependant, c'est pour cela que dans cette mission pour sauver l'Humanité, je privilégierai sa vie devant celle de n'importe qui d'autre.

Expliqua la Méduse.
Sylas s'apprêtait à parler, mais quelque chose n'allait pas.

- Je... Attend.

Une voix résonna dans les ruines.

- Berserker à raison. Il serait temps d'accepter cette nature sombre en toi. Sylas et toi seriez des alliés que j'aimerai avoir dans ma quête.

https://youtu.be/uQ8TmWrjoGg?t=13

Cette voix... C'était lui.
La Méduse réagit instantanément.

- Je n'ai que faire de ta cause, Psaro. Cela commence à en devenir comique, ne trouves-tu pas ?

- Il est vrai. Dit-il, surgissant lentement du côté opposé à Napoléon, dégageant une aura sombre et terrifiante. Cela fait bien six ou sept fois que nous nous voyons depuis le début de cette pathétique guerre... Mais il y a une nouvelle personne maintenant... C'est amusant, de vous voir à deux.

Fit remarquer le dueliste sombre.

- Mordred... C'est bien toi. Quelle surprise.

[Eragon]

- On dirait que ça a l'air de mal tourner, chuchota Eragon, l'air sérieux, qui venait de rejoindre discrètement Napoléon. Devrais-je faire signe à Saphira d'avertir les autres au campement ?

[Mordred]

"Oh, l'ennemi public numéro un... Enchanté, Exterminateur." fit Mordred, à la fois bouillant d'envie de combattre et ravi d'avoir un tel servant du chaos face à lui. Il dégaîna Clarent, mais attendit quelque peu avant de s'en servir, préférant privilégier le dialogue à la violence SpoilAfficherMasquerpour une fois lol .

[Napoléon]

"Hum... Si possible, dis-leur de s'approcher discrètement, et d'attendre le signal. Psaro sait que nous sommes tous proches d'ici, il n'est pas venu en touriste."

[Méduse]

https://www.youtube.com/watch?v=OgR8ZOB4yK0&

La Déesse déchue fit apparaître ses dagues sans nom, faisant signe à Sylas de se mettre derrière elle, ce qu'il fit, l'épée dégainée et toujours torse nu.

- Cela ne change jamais... Soupira Psaro, voyant les trois personnes sur leur garde. Je ne suis pas venu me battre, à moins que vous m'y forciez, ce dont je doute amèrement. Pas contre vous.

- Tu connais déjà ma réponse à ta proposition, Psaro.

Souffla la Méduse, doucement mais fermement. Ce n'était plus une surprise, après avoir entendu cette phrase plusieurs fois avant de sa part.

- Et j'en suis dépité, Méduse. J'admire cette ténacité, et je sais que toi et Sylas finirez par céder... Mais qu'en est-il du nouvel arrivant, Mordred ?

Il s'approcha d'un peu plus près, tentant sa chance.

- Pourquoi te bats-tu, Mordred ? Pour l'Humanité ? Pour ton Maître ? Si tu me répond que oui, je ne te croirais pas, je te rirais sans doute-même au visage, Chevalier de la Traîtrise. Après ce que l'Humanité t'a fait subir, et au vu du comportement de ton Maître, c'est à se demander pourquoi tu n'as pas décidé de mettre fin à tes jours toi-même, ou à l'abattre lui. Mais moi, Mordred, je crois au Destin. Je crois que si tu te trouves ici, à ce moment-même, face à moi... Où nous ne sommes qu'entre êtres viciés et monstrueux, c'est pour une raison bien précise.

Il tendit l'une de ses mains, au dessus de la lame de Clarent, de façon presque chaleureuse.

- Mordred Pendragon, ce que je te propose ici, c'est de te joindre à ceux pour qui tu comptes, à ceux qui ont subi, comme toi tu as subi, à ceux qui reprendront le pouvoir mérité sur ces faibles Humains. Je t'invite à mener la révolution à mes côtés, et ensemble, nous bâtirons un monde où il fera bon vivre pour nous, sur les cendres de notre vengeance sur l'Humanité ! N'aies crainte... Je ne vais pas te corrompre, à l'instar de Méduse... J'ai besoin de toi comme tu es, tu es l'un des nôtres, tu n'es pas l'un de ces pathétiques héros qui sert maintenant à instaurer la peur chez ceux qui les aimaient, tu es Mordred Pendragon.

Méduse, elle, restait silencieuse, tout comme Sylas.

- Mordred. Le choix est tiens. Je comprendrais que tu rejoignes Psaro l'Exterminateur. Je ne te retiendrais pas, nous nous comprenons.

Sylas restait neutre aussi, écoutant Rider.

- Mais quoi qu'il arrive. Si tu t'attaques à mon Master; je te tue.

- Qu'en penses-tu, Mordred Pendragon, Chevalier de la Traîtrise ? Souhaites-tu sortir de l'ombre de ton père, et faire régner ta fureur sur l'Humanité ?

[Mordred]

Berserker fixa fermement Psaro, sentant la sincérité de ses propos. Il était réellement disposé à l'accepter, tel qu'il était, il voyait juste en lui. Il avait raison sur toute la ligne, sur son Master, sur la nature de la guerre...

"Ma mère me disait que j'étais fait pour régner sur les hommes. Que je serais un berger pour cette race de moutons, que je surpasserais mon père en tant que roi... Mais je ne suis pas un berger, ni un roi. Je suis un loup, un tueur d'hommes. Et ça, Psaro, tu l'as bien compris, alors je dis toppons-la ! Je suis prêt à...
- Que c'est surprenant, dites donc." clama soudainement Archer, sorti de sa cachette, bras croisés.

L'empereur s'approcha du petit groupe, ayant dit à Eragon de ne finalement pas donner l'alerte, et fixa le chevalier traître puis Psaro d'un regard sévère.

"Bien évidemment, ta réputation m'obligeait à te considérer comme un traître en devenir, c'est pourquoi je ne suis pas surpris. En revanche, le faire de cette façon... De nuit, à l'abri des regards de la moitié du groupe... Non seulement tu es un traître, mais tu es un lâche, Mordred, comme ton petit ego fragile le laissait deviner.
- Je vais te donner tord, Archer, et ignorer ta remarque. Je me réserve ta tête pour plus tard, sois-en sûr.
- Oh, mais j'attends cela avec impatience. Et donc, voilà Psaro l'Exterminateur. Tu es venu jusqu'ici pour enrôler une personne, alors que tu aurais pu déchaîner ton armée de monstres sur nous ? J'imagine que tu es très confiant. Tu regretteras sûrement cette négligence, plus tard."

[Eragon]

- C'était prévisible, mais ça reste plutôt décevant, chevalier de la table ronde, commenta le Dragonnier, sincèrement déçu quant à la tournure des événements.

A tout moment, il était prêt à lancer le signal pour annoncer aux autres la présence d'Avenger. Par ailleurs, il dirigea son regard vers celui-ci, l'interpellant d'un air sérieux mais neutre, légèrement curieux aussi. Il n'avait jamais rencontré ce genre d'individu.

- Ce conflit est futile. Si le destin de ton peuple est de faire face à celui des hommes, c'est parce que tu en as décidé ainsi en tant que souverain. En déclarant la guerre, tu ne te contentes que de le sceller vers une destination sanglante. Je trouve cela dommage, puisque tu ne sembles pas avoir un réel mauvais fond, tout comme d'autres... monstres ont pu le prouver, prononça-t-il, pensant à Méduse en terminant.

[Méduse]

Psaro s'approcha de Mordred, avec un sourire rassurant... Leur contrat était scellé.
Mais tous les alliés de Chaldea semblaient maintenant débarquer, l'Avenger gardait une main sur le manche de son sabre, regardant d'un air méprisant les servants Humains présents ici.

- Et que ferais-tu, Dragonnier ? Tu proposerais aux Humains de s'entraider, de vivre ensemble ? Pour qu'ensuite ils envoient des milliers d'hommes massacrer ta famille sauvagement à cause de misérables différences ?

Il serra le poing, fronçant les sourcils.

- Je me bat pour ceux que j'ai tenu dans mes bras, mourant souillés par vous, misérables Humains. Je me bat pour leur famille et leurs enfants, dont j'ai entendu les noms prononcés lors de leur derniers souffles. Je me bat pour nous, qui avons été exterminé à tant de reprise à cause de votre crainte et de vos Dieux lâches. Je me bat pour ceux qui se retrouvent sous le joug de vous, faibles Humains, et que vous qualifiez de monstres à détruire lorsqu'ils cherchent à être indépendants ! Je me bat pour que tout ce qui a pu être fait n'ait pas été en vain. Je me bat parce-que je le dois. Chaque guerre a une destination sanglante, Dragonnier, aucune guerre ne se mène par l'amitié. Je pense que notre Archer ici présent comprendrait mieux.

Dit-il, regardant Napoléon droit dans les yeux.

- Vous aurez affaire bien assez tôt à mon armée de monstres. Il y a plus encore à venir, nous sommes en Grèce. Je vous laisse imaginer ce qui viendra vous chercher, lorsque la révolution sera à son apogée.

Il marqua une pause, regardant Méduse, puis Mordred.

- Mais j'ai eu une partie de ce pourquoi je suis venu. Je ne suis pas venu me battre aujourd'hui, si j'étais vous, je ne ferais pas en sorte de changer cela.

- Nous battre maintenant contre lui serait une très mauvaise idée.

Commenta Méduse, ayant déjà fait cette expérience

[Mordred]

"Eh bien... Que dire après ça. Amen, comme on dit." lâcha Mordred d'un ton désinvolte et amusé après le long monologue de Psaro. Ce à quoi Archer répliqua :

"En effet, je connais cela. Si c'est la guerre que tu veux, et la révolution, alors tu es tombé sur la bonne personne. Nous serons prêts, peu importe ce que tu nous envoie."

Il répondit ensuite à Médusa, la rassurant sur ses intentions immédiates.

"J'ai bien compris ça. Alors, voilà ce qui va se passer. Vous allez gentiment reculer, Psaro et son nouveau suppôt, et chacun rentrera dans son camp. Sois certain d'une chose, Mordred, tu seras le Servant prioritaire à abattre si nous vous recroisons.
- Si ? Plutôt quand ! Crois-moi, j'ai hâte. Clarent a faim... Et je crois qu'elle réclame le sang du dragon... et du Master. Je tâcherais de ne pas la décevoir. "

Il la rengaina, avant de se reculer avec Psaro.

"Médusa, je serais heureux de croiser le fer avec toi également... Peut-être plus tard. Adieu."

Les deux sinistres guerriers s'en allèrent, laissant les Servants de Chaldea en plan, avec la tâche d'annoncer au Master... qu'un de ses Servants l'avait trahi, et rejoint Psaro. Les futurs jours s'annonçaient rudes...

[Archer]

Le lendemain, après que Leon se soit reposé, Napoléon alla à sa rencontre pour lui expliquer ce qui s'était passé durant la nuit. La mine grave, il regarda Leon droit dans les yeux.

"Master, deux informations capitales : Psaro est passé, cette nuit. Il n'y a pas eu de combat, il n'était là que pour semer le trouble chez nous, et il a réussi, puisque Berserker nous a trahi. Il l'a rejoint. Si vous voulez mon avis, c'était à prévoir depuis un moment. Au moins, il n'a attaqué personne en nous quittant."