[Mordred]

Berserker se préparait déjà à dégainer Clarent pour rabattre le caquet de ce roquet d'Archer, mais les interventions d'Athéna et de Psaro avaient désamorcé le conflit naissant, et l'avaient rassuré sur sa position.

"Bien. Heureux que la situation soit claire. Si vous cherchiez quelqu'un pour semer la désolation dans toute la Grèce, vous l'avez trouvé. La corruption, la destruction sont des natures innées en moi."

Il abandonna ensuite son air sérieux pour se faire plus insolent, sous un ton faussement curieux :

"Mais je me pose une question par rapport à vous, Servants de la désolation : vous êtes sûrs de faire le faire le poids face à l'équipe de Chaldea ? Pour l'instant, vous avez deux collègues morts. Ne faites pas l'erreur de les sous-estimer, car ils ont beau être des imbéciles, ils ne sont pas faibles sur le champ de bataille. "

[Narration]

Suite aux paroles de Berserker, c'est encore Rider qui décida de lui répondre, prenant cette fois-ci un ton et un regard plus sérieux.

"- Malheureusement, Berserker était comme un loup retenu en cage. Le libérer nous a allégé d'un poids. Assassin était une façon de tester Chaldea, oui, si nous pouvons le décrire ainsi." Dit-il, se frottant la barbe.
"- Néanmoins, nous avons un plus gros problème sur le bras encore." Parla froidement Lancer, le regard fixe.

Archer of Désolation s'avança légèrement, afin de faire part au groupe les nouvelles en Grèce, en réponse à Lancer.

"- Nous sommes renseignés sur la force de Chaldea, mais le facteur imprévisible qu'est Archer of Black nous insère une épine dans le pied. Nous savons, grâce à Athéna et Psaro, qu'il est Gilgamesh, Roi des Héros, et par conséquent notre gêne la plus forte. Il agit en dehors du joug de Chaldea et a récemment tué une dizaine de Servants près de Mégare." S'exclama le Servant.
"- Ce Roi des Héros..." Commença Saber, s'interrogeant.
"- Par ailleurs, le Master de Chaldea et son groupe se sont divisés. Nous savons qu'ils sont en marche pour le château de Ruler. Et donc... Qu'Athènes est fortement affaiblis." Parla Rider.
"- Cela nous ouvre la voie vers une offensive frontale. Nous allons prendre Athènes, maintenant. Et pour parfaire cette tâche, j'aimerais que toi, Rider, tu t'acquittes de rejoindre nos forces près d'Athènes afin d'attaquer." S'exclama la Déesse.

Rider of Désolation s'avança vivement afin de se plier légèrement, faisant allégeance à sa majesté.

"- A vos ordres, Impératrice." Dit-il, avec un léger sourire en bouche.

Le Servant quitta alors le groupe, ouvrant les portes et disparaissant de la réunion.

[Psaro]

L'Exterminateur restait silencieux, regardant l'Impératrice donner des ordres à certains servants.
Il resta pensif quelques instants avant de prendre la parole à son tour, envers l'un des seuls Servant de la Désolation qu'il appréciait sincèrement.

- Caster, pendant ce temps, j'aimerai que tu t'occupes du groupe qui s'est mis en route pour les Îles Trémensides. Si quelqu'un est en mesure de les intercepter et de les détruire sans résistance, tu es sans doute la personne la mieux placée. Je te fais confiance.

Le regard du servant s'illumina, accompagné par un grand sourire.

- Bien sûr ! J'allais juste proposer cela. J'essaierai donc de les neutraliser. Dois-je les tuer ou essayer de les ramener jusqu'ici ?

La question fit réfléchir Psaro quelques instants.

- Si tu parvenais à les ramener ici pour qu'ils se fassent corrompre, cela serait parfait... S'ils te donnent du fil à retordre, tue les.

Caster hocha la tête, pensant maintenant à sa stratégie, tout en jouant avec son "arme".

[Mordred]

Voyant que les Servants de la désolation recevaient leurs directives et s'approchaient d'une confrontation avec ses anciens camarades, Mordred regrettait quelque peu d'être ainsi mis sur la touche. Lui qui était un homme d'action, il se demandait s'ils avaient d'autres plans prévus pour lui.

"Et pendant ce temps, nous nous tournons les pouces ici, à attendre que Typhon se relève ? Ou bien vous avez encore des tâches à confier..."

[Narration]

L'intervention de Mordred afficha une grimace sur le visage d'Archer, n'aimait vraiment pas son arrogance. Néanmoins il savait se retenir et demeurait calme, face à ses congénères.

"- L'objectif de Chaldea sera de demander assistance à Ruler afin de percer les défenses du château. Saber, je comptes sur toi pour défendre le complexe Alpha, en haut de la montagne enneigé. Et Archer, tu iras défendre le complexe Bêta, sur la côte. Ces complexes alimentent le bouclier qui protège le château. Sans lui, Typhon sera vulnérable.

"- A vos ordres." S'empressa de dire Saber, avant de quitter les lieux.

Alors qu'Archer of Désolation partit pour le suivre, saluant sa Reine, il se fit retenir par celle-ci qui n'avait pas finit de parler.

"- Une dernière chose... Je souhaiterais que tu t'occupes de Gilgamesh. Il est de tous les Servants présents dans ce pays, le plus dangereux. Met en oeuvre tous les moyens pour l'éliminer. Je compte sur toi... Ulysse." Parla Athéna.
"- Bien, Athéna." Répondit ce dernier.

Thème : https://youtu.be/i4rSqBkc7s8?t=5

Se redressant, il se retourna, fixant le chevalier de la trahison avant de poursuivre sa route, le bousculant ensuite pour aller accomplir sa mission. Dans la pièce, il ne restait plus qu'Avenger, Berserker, Lancer et Athéna elle même.

"- Dans le cas où nous échouerons, je te charge de garder le château, Lancer. Fais en sorte que rien ne passe." S'exclama-t-elle encore.
"- Entendu." Fit encore le Lancer avant de s'éclipser.

Il ne restait plus que 3 Servants dans la pièce, Athéna restant silencieuse quelques secondes avant de fixer Mordred, puis Psaro.

"- Laisse nous seul quelques instants." Demanda l'impératrice à Psaro.

[Psaro]

Il lança un regard méfiant avant de laisser l'Impératrice avec Mordred, se demandant ce qu'elle allait avoir à lui dire. La Déesse était de nature étrange, pas quelque chose que Psaro appréciait, mais tout cela était nécessaire pour lui, tout comme pour sa Master.
L'Avenger se dirigea vers la sortie.

- Si tu le désires tant.

Souffla t-il, s'étirant un bras et s'apprêtant à rejoindre sa Master, elle avait pris soin de lui après son combat contre la Gorgone, il lui était en quelque sorte redevable.

[Mordred]

Haussant les sourcils en voyant partir un à un les occupants de la salle, le chevalier de la traîtrise se tourna vers Athéna, non sans garder en petite note pour lui-même de corriger ce bâtard insolent d'Archer le moment venu.

Quelque peu gêné par le fait de se retrouver seul à seul avec la déesse, il entreprit de briser la glace rapidement.

"Vos Servants ont l'air compétents... mais un peu trop sérieux. Surtout Archer. "

[Athéna]

Désormais seul avec la nouvelle recrue, la Déesse se redressa avant de se lever de son trône.

"- Je ne peux pas lui reprocher d'être trop obéissant, après tout. Mais ce n'est pas un mauvais garçon." Dit l'impératrice, descendant les marches.

Le silence qui pesait dans la pièce était interrompu par le son de talon des bottines d'Athéna, qui descendit les marches de l'escalier afin de se rendre près de Mordred. Le fixant du regard, elle commença à tourner doucement autour de lui, l'observant avec attention.

"- Tu étais présent lorsque vous avez vaincus Berserker. J'imagine que tu as pu remarqué ce pourquoi j'ai besoin que mes Servants soient obéissant. Tu comprend, n'est-ce pas ?" Commença-t-elle.

Continuant dans sa marche, toujours avec le bruit de ses seuls talons dans la salle du trône, elle poursuivit ses dires, pendant que le chevalier ne disait point un mot, peut être gêné ou intimidé.

"- Mais passons... Ce n'est pas très important, pour le moment. Tu as remarqués aussi que je prête mon pouvoir à mes serviteurs afin de les aider à accomplir leur tâche. Dis moi, Mordred, comment puis-je te faire confiance ?"

[Mordred]

Athéna faisait jouer la tension ambiante avec elle, pour intimider ou amadouer le Servant de classe Berserker. Cependant, il connaissait déjà ce genre de manières avec sa mère, et Berserker était déjà un esprit bien tordu. Lorsqu'elle l'interrogea, Mordred eut un sourire mauvais avant de lui répondre tout en haussant des épaules :

"Je serais tenté de vous dire... que vous ne pouvez pas me faire confiance. Je suis le chevalier de la trahison, après tout. C'est dans ma nature."

Lui aussi laissa planer un léger silence, avant d'ajouter :

"Cependant, étant donné la nature de votre but, je n'ai aucun intérêt à vous trahir. Si votre dessein est de raser cet ennuyeux pays, alors je serais plus que comblé de vous aider. Je suis un homme simple, Athéna. Je suis toujours dans le camp du plus violent, et avec vos Servants de la Désolation, vos armées de monstres, vous semblez avoir le monopole de la violence."

D'un geste calme et lent, pour éviter que l'impératrice ne se méprenne sur ses intentions, il dégaina Clarent et la lui montra. La lame d'argent et d'écarlate luisait dans la pénombre, et les crépitements rouges donnaient un aperçu des pulsions sanglantes de son possesseur.

"Je ne suis guère plus que cette épée. Respectez-moi, respectez ma nature insoumise, et dégainez contre vos ennemis. Je me ferais une joie de les tailler en pièce, car rien au monde ne me procure plus de satisfaction."

[Athéna]

L'impératrice était stupéfaite de l'assurance de Berserker, comblée par sa soif de combat et de violence. Le regardant dans les yeux, elle pouvait voir au fin fond de son esprit, comme un dieu pouvait le faire. Mordred l'ignorait, mais en réalité, il ne pouvait pas mentir, ni tromper un dieu. Car les yeux sont les fenêtres de l'âme, Athéna pouvait apercevoir sa véritable nature. Elle put voir que le chevalier disait vrai et qu'il ne désirait rien de plus que la guerre. Un but comme anéantir l'humanité n'était vraiment pas à prendre à la légère et Athéna se méfiait tout de même. Bien qu'elle n'était pas certaine, elle décida de prendre le risque. Fermant doucement les yeux, elle posa délicatement la main sur la lame Clarent de Mordred, les crépitements d'éclairs ne pouvant l'atteindre. Néanmoins, Mordred pouvait sentir un changement dans son corps... Comme si une force nouvelle l'animait. Une aura sombre et à la fois étincelante parcourait vivement son épée, émettant les éclairs rougeâtres les plus pourfendeurs qu'il put apercevoir jusqu’à maintenant.

"- Je te crois, Ô chevalier. Dorénavant, je te compterais comme le nouveau Berserker de la désolation. Mais pour mériter pleinement de mon pouvoir..." Commença-t-elle, retirant sa main, ce qui annula l'aura électrique.

Rouvrant les yeux et reprenant sa marche, elle posa sa main sur l'épaule de Mordred, faisant le tour encore une fois.

"- Tu comprendras que je ne pourrais t'offrir ma pleine confiance seulement que lorsque tu auras prouvés ta valeur..." Fini-t-elle, se retrouvant dos à lui.

[Mordred]

Alors qu'il attendait la réaction de la déesse, Mordred sentit une vive impulsion naitre en lui, puis une puissance nouvelle, dévastatrice, telle qu'il n'en avait encore jamais vue auparavant. Cette nouvelle force ténébreuse dépassait l'entendement, et il se fendit d'un vif sourire... avant qu'Athéna ne lui retire rapidement cette énergie, le frustrant terriblement au passage, et de lui dire qu'elle le mettait à l'épreuve. Maintenant qu'il avait goûté à cette noirceur, il ne pouvait s'en détourner, il devait la retrouver.

Voilà comment, attiré par l’appât de cette puissance, Mordred accepta sans broncher. Il hocha la tête et murmura :

"Quand vous voudrez. Pointez l'ennemi du doigt, je le balayerais."

[Athéna]

La Déesse appréciait cette vivacité et se retourna, croisant les bras, toisant du regard son interlocuteur.

"- Tout d'abord, pour aller rejoindre Ruler, Chaldea devra rejoindre Le Pirée, une cité qui dessert les îles Trémenside. Je veux que tu atteignes cette cité et que tu la réduise à néant. Seulement, si tu trouves quelconque trace d'éventuelle résistance dans la région, élimine la aussi. Pour finir... Si tu réussis, apporte moi la tête du Master de Chaldea. Je reconnaîtrais pleinement ta valeur et tu seras... Mon guerrier le plus puissant." Finit-elle en penchant légèrement la tête, un léger sourire en bouche.

Se retournant, elle reprit la marche pour atteindre son trône.

"- Je fais confiance à Psaro pour avoir choisit Caster à la tâche, mais... Tu sais... Ne sait-on jamais. Maintenant, va... Ne brise pas ma confiance." Finit-elle, avant de s'assoir, croisant les jambes.

[Mordred]

Regardant droit dans les yeux l'impératrice avec une lueur d'envie, Mordred rengaina Clarent et hocha la tête. Il reprit rapidement son air arrogant, galvanisé par la promesse d'Athéna et par la perspective de beaucoup de sang à faire couler.

"Considérez tout cela comme fait. Je noierais tout l'Attique dans le sang."

Il se retourna alors en direction de la sortie, un air sérieux et déterminé au visage. La chasse pouvait commencer...

[Narration]

Thème : https://youtu.be/V6me8wZ0whg

Quelques temps après le départ du Master de Chaldea et son équipe, une forte concentration de monstres se regroupa face à la glorieuse cité d'Athènes, debout face à l'extermination depuis plusieurs semaines. Les créatures démoniaques étaient en attentes, comme s'ils attendaient les ordres... Néanmoins, des servants étaient déjà sur place, dont un plus en avant que les autres. Il observait Athènes avec froideur mais nostalgie, derrière son casque mythique, glorieux, portant les couleurs qui étaient autrefois sa nation et son pays. Il tenait fermement une lance en main, un bouclier dans l'autre. Sa cape se laissait emporter par le vent frais, alors que la tension n'était que plus grande, un calme olympien régnant dans l'immense vallée, face à la grandeur du Servant en question.

"- Quels sont les ordres, Général Leonidas ?" Demanda un autre Servant à ses côtés.
"- Le signal de Rider of Désolation. Il était convenu par l'impératrice qu'il ordonne l'assaut. Préparez vous, il ne saurait tarder." S'exclama le spartiate.
"- Nous nous positionnons. Une fois le signal envoyé, nous serons directement sur place." Parla cette fois-ci une voix féminine.

L’amas de monstres près des montagnes était gigantesque, des dizaines de dragons étant positionnés sur les monts, en attente. Tous étaient en position, prêt à bondir sur Athènes à tout moment. Pendant ce temps, les Servants côté Chaldea avaient remarqué l'assaut qui se préparait, d'Artagnan étant sur les murailles, regardant avec attention l'armée de Psaro qui s'accumulait. Les soldats se mirent immédiatement en place, courant près du mousquetaire, afin de se positionner au combat.

"- Ils décident de passer à l'action maintenant ? Ils ont du rapidement remarqué que nos effectifs ont diminué. Je parviens à voir des Servants là bas... Mais impossible de les identifier." Parla d'Artagnan, la main sur une meurtrière.

[Napoléon]

L'agitation commençait à gagner les rangs des athéniens. Les soldats devenaient de plus en plus nerveux au fur et à mesure que le combat approchait. Les rues étaient désertées par les civils, recroquevillés dans leurs maisons, dans les églises de la ville.

Alors que la nervosité était de mise, Napoléon appréciait toujours ces petits moments où l'on distinguait le léger souffle du vent, avant qu'il ne se transforme en ouragan dévastateur. Le calme avant la tempête était l'instant où le stratège repassait dans sa tête les multiples scénarios qu'il imaginait pour la bataille. Dans le cas présent, l'empereur savait que les rapports de force étaient très défavorables, que les chances de victoire étaient faibles. Mais il avait connu bien des situations difficiles dans le passé, à la tête de sa Grande Armée, des situations desquelles il avait su s'extirper avec brio, forgeant sa légende à coups d'exploits militaires. Il était temps de graver une nouvelle ligne à ces exploits.

Ayant parcouru plusieurs fois les murailles de la ville, et la connaissant désormais à la perfection, Napoléon était désormais comme chez lui dans Athènes, dans une position de défenseur qui lui seyait fort bien. Cette maîtrise du terrain lui permettait d'utiliser son talent d'artillerie à son plein potentiel.

https://www.youtube.com/watch?v=mpqiPD0Iwy0

Bras croisés dans son dos, il restait planté sur le chemin de ronde de la muraille, observant la masse grouillante de monstres en approche. Il ferma alors les yeux, et murmura : "cette cité est désormais... ville impériale fortifiée, sous ma bienveillante autorité."

Et les soldats athéniens purent voir apparaître tout le long des murs des canons flambants neufs, qui se matérialisaient et se positionnaient automatiquement par la volonté de l'empereur, pour former une première ligne de défense dévastatrice.

Satisfait de ce déploiement tactique, l'empereur se fendit d'un petit trait humoristique qui fit ricaner les deux gardes impériaux à ses talons.

"Ha ! Athéna a offert à cette cité l'olivier, et moi je leur offre des canons ! On devrait renommer cette ville Napoléonia."

[D'Artagnan]

Étant positionné non loin de l'empereur, le garde français pouvait entendre les paroles de Napoléon, ce qui lui offrit un sourire amusé sur le visage, tournant les yeux vers son compagnon français, mais aussi d'histoire, les deux ayant servis la France nombreuses années.

"- Vous devriez peser vos mots, votre Majesté ! Elle risquerait de vous entendre !" Fit-il, amusé.

Malgré cette touche d'humour, les soldats demeuraient silencieux, mais surtout nerveux. Mais la tension se relâchait quelque peu car ils comprirent qu'ils étaient entre de bonnes mains. Deux héros français étaient positionnés sur les murailles, prêt à accueillir l'assaut. Le mousquetaire tourna la tête vers l'arrière, pouvant apercevoir aussi leur collègue dragonnier, posté en hauteur.

[Sylas]

Le petit groupe de Chaldea qui se sépara de la cité d'Athènes se dirigeait encore vers Le Pirée afin d'embarquer pour les mystérieuses Îles Trémensides, le domaine de Ruler.
Le voyage s'exécuta à la marche, ce qui n'était peut-être pas des meilleurs moyens de locomotion lorsque la situation est urgente, mais tout se fit sans accroc, tout se passait tellement bien et calmement que la distance entre Athènes et la ville portuaire se montrait anormalement courte.

https://youtu.be/v4ReyoNpyrM?t=45

Mais pourtant, les voilà déjà arrivés, une grande cité, aussi belle que colossale, et de blanche vêtue, se tenait maintenant dans le champ de vision des quelques arrivants.
La cité était majestueuse et montrait des signes d'une grande richesse, mélangeant un style Hellénistique avec une influence extérieure se mariant malgré cela bien avec l'architecture impressionnante.
Cet endroit n'avait pas encore été touché par Psaro, et même les traces de folie des îles Trémensides qui ne devaient pas être loin ne semblaient pas influencer le cours de la ville. Les portes entourées par les grandes murailles de la ville étaient grandes ouverte, traduisant la prospérité de l'endroit.

- Le Pirée...

Souffla Sylas, surpris par la ville.

Il en avait le souffle coupé, une des dernières villes encore non atteinte par la guerre, et il serait triste de la voir détruite, tant elle était magnifique, des canaux gigantesques bordés d'une eau bleue étaient reliés à la mer, avec un port gigantesque visible de l'entrée de la ville, des statues étaient érigées aux gloires de héros d'antan et la populace semblait paisible et sereine, comme si la guerre ne les concernait pas. Il fallait avouer que leur style évoquait bien la Grèce Antique, au point où les Servants venant de cette époque s'y sentiraient comme chez eux.

- J'imaginais pas la ville comme ça.

Sourcilla le Polonais, tandis que Saber avançait lentement, impressionnée par la ville qui l'entourait, son regard vide ne se portait sur rien de spécifique, mais elle était pourtant envahie d'une certaine sérénité.

[Diomède]

"Les images nous avertissent qu'une terrible pls est en route... Ne nous laissons pas distraire."

[Diomède]

"C'est fou comment cette ville est en bien meilleur état qu'Athènes..." souffla le champion d'Athéna, impressionné par la magnificence des lieux. Il retrouvait là la superbe et la majesté des cités de son époque, de la Grèce mythique et archaïque, où les dieux marchaient aux côtés des hommes.

"N'empêche que ça ne vaut pas Troie avant sa destruction, ou même Mycènes..."

[Leon]

Époustouflé par le décors qui s'offrait à lui, le jeune Master avaient les yeux écarquillés et était profondément émerveillé par la ville et son ambiance. Tout était blanc et calme, comme s'ils venaient d'entrer dans un nouvel univers.

"- Docteur, vous voyez ça ?!" S'écria Leon.
"- Oh oui..." Répondit "A", aussi étonné.

Se glissant sur son fauteuil, le scientifique de Chaldea se rua rapidement sur une carte de la Grèce Antique, cherchant la dite cité de Pirée, fouillant ainsi dans les archives.

"- C'est étrange... Je ne m'attendais pas à ça. La cité semble certes différente, mais à ce point... ? Quelque chose ne tourne pas rond." Parla le docteur, zoomant et naviguant entre les images.

Achilles, lui, marchait calmement, admirant lui aussi l'immensité du paysage satisfaisant tant il aspirait le calme, les oiseaux volant tranquillement par dessus les structures. Se penchant, il pouvait même voir les poissons nager dans l'eau, dont certains sautillaient même.

"- Peut être que ces voyageurs dont vous nous parliez ont pris refuge dans cette ville ? Ou alors cette cité existait à l'âge des dieux et habite un étrange pouvoir." S'étonna le myrmidon, lance sur l'épaule.

Voyant aussi Diomède admirer la vue, il tournant les yeux vers lui, partageant son doute à son compagnon de Troie.

"- Mais comment expliquer ce mystère ? C'est trop gros pour qu'Avenger ou même Athéna n'aient pu remarquer cette cité ? Ou alors ils tiennent à la préserver ?" Questionna le héros grec.