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Sujet : tous les romans de monster hunter

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Kornog Kornog
MP
Niveau 9
21 juin 2007 à 12:26:31

kornog: tu jouais à quoi avant MH? :hum: ^^ :d) gta San andreas et The elder scrolls 3: Morrowind
San andreas m´a donné le gout du sang :fou: :fou: :fou:

K-Wod K-Wod
MP
Niveau 10
21 juin 2007 à 14:51:04

Kyaaa bannissez ce monstre^^

Kornog Kornog
MP
Niveau 9
22 juin 2007 à 08:06:39

:-d

Ludo007 Ludo007
MP
Niveau 9
22 juin 2007 à 13:29:28

bijour tout le monde !
j´était parti pendant un bout de temps (exams oblige), mais je reviens, et avec la suite de ma fic.
je tient juste à dire un grand bravo à kali, ta fic est toujours aussi bien.
Fata, j´ai pas encore eu le temps de lire la tienne, mais t´inquiète, se sera fait dans pas longtemps.
pareil pour les autres.

comme ça fait longtemps que j´ai pas posté ici, je met le chapitre deux de ma fic, suivit du new chapitre 3.

bonne lecture à tous ;)

Chapitre 2
- Un Chemin Suspendu Au vide -

Sun regarda sa chope de bière vide d´un air absent. Ses yeux bleus étaient partiellement cachés par ses cheveux châtains. Ses muscles longilignes apparaissaient sous l’armure de mailles argentées qu´il portait, et un puissant marteau était solidement accroché à son dos par des sangles de cuir. Il héla la serveuse de la taverne et commanda une autre chope. La serveuse lui apporta, et au moment où il allait avaler le contenu de sa chope, une main bienveillante vint l´empêcher de se saouler.
- C’n’est pas bon pour toi, gamin.
Sun leva les yeux : devant lui se tenait Klan, son mentor, celui qui l´avait recueilli après l´avoir trouvé près des ruines de ce qui était sa maison, et qui avait entraîné le jeune garçon à devenir un chasseur de wyvernes.
- Laisse-moi…
Sun dégagea la main de son père d’adoption et vida le contenu de sa chope, puis émit un rot. Klan lui lança un regard dur et lui prit la chope des mains et la jeta à travers de la taverne. Malgré son âge – pas loin de la cinquantaine – l’homme gardait une grande force physique, et un caractère de cochon. Mais il était gentil, et avait un grand cœur.
C’était grâce à ça que Sun était encore vivant.
- Allez gamin, au travail ; et bouges moi tes grosses fesses de cette foutue chaise, ajouta t-il lorsqu’il vit que Sun ne bougeait pas.
Le garçon de dix-huit ans grommela et se leva lourdement de la chaise en bois. Klan se dirigea vers la porte de la taverne crasseuse et l’ouvrit, faisant entrer la lumière du jour dans la sombre demeure. Sun en fut ébloui et mit sa main devant ses yeux pour se protéger de la lumière saillante.
Il émit un long soupir avant de suivre finalement son mentor et de passer la lourde porte en bois de la taverne.

Sun se gratta le nez et aperçu Klan qui revenait de chez eux. Il portait son armure de plaques blanches et son épée au manche doré et à la lame azure pendait à son côté, tendit que son bouclier doré était accroché dans son dos. Il tenait dans sa main droite un arc et un carquois empli de nombreuses flèches pendait à son ceinturon de cuir.
- T’es prêt gamin ? demanda t-il à Sun.
- Ouais ouais…
- Me dit pas que tu va juste partir avec ça ? dit Klan en désigna l’équipement de son jeune compagnon.
- Ben si, comme toujours, rétorqua le jeune homme d’un air renfrogné.
- Ecoutes petit, c’n’est pas du kut - ku qu’on va chasser là, c’est un bon morceau de basarios, et ça cogne dur ces saloperies là. Et ta petite chemise ne te protégera pas contre ses charges.
- J’aurais qu’à esquiver, c’est pour ça que je porte quelque chose d’aussi léger, répondit Sun d’un air professionnel.
Klan soupira et, d’un air résigné, leva la main pour montrer qu’il abandonnait.
- Tu as pris des pierres à polir, de l’eau, de la viande, des herbes médicinales et vaccinales et la carte ?
- Et bien…non, mais…
- Alors va les chercher ! aboya Klan, exaspéré.
Sun soupira une nouvelle fois et partit en courant vers leur maison.

Sun ouvrit la porte de bois de la maison grâce à sa clé et entra d’un pas lourd. L’unique pièce de la demeure était assez grande, et contenait une cuisine rudimentaire, un garde-manger, une grande armoire pour les armes, une autre pour les armures, une pour la vaisselle et deux lits. Sun se précipita instinctivement sur l’armoire des armes, l’ouvrit à la volée et prit tous les composants nécessaires dans l’armoire. Il regarda rapidement les armes accrochées : une grande épée, une lance, trois épées et un fusarbalète. Il referma l’armoire, pris un sac en cuir de rathian posé par terre et y fourra les objets. Il mit le sac sur son dos, puis repartis là où il avait laissé Klan, en prenant soin de bien refermer la porte.

Les deux compagnons passèrent par la place du marché de la ville, puis par les enclos à bête, pour finalement partir en direction de l’ouest, vers les marécages. C’était là qu’il devaient trouver le nid du gravios, et donc probablement son petit. Il parcoururent une bonne quinzaine de lieues et arrivèrent finalement à la lisière des marécages, la puanteur les avertissant.
- ‘Tention où tu met les pieds gamin.
- Je sais Klan, je sais ! répliqua sèchement le jeune homme.
Ils arrivèrent bientôt au beau milieu des marécages. Aux dessus d’eux, les arbres s’élevaient bien haut et semblaient des géants les contemplant depuis les cieux infinis du ciel, lequel était emplit de nuages gris noirs qui rendaient la scène encore plus inquiétante. Le sol était humide, et Sun sentit de l’eau s’infiltrer dans ses bottes en mailles et cuir. Il tenta d’enlever le liquide de ses bottes, sans succès. Klan connu le même désagrément et grommela.

Une demi-heure après, le temps se mit à jouer contre eux, et une forte pluie s’abattit sur eux.
- Mais pourquoi cette foutue bestiole ne choisi pas un autre endroit, hein ? S’exaspéra Sun. C’est vrai quoi, elle pourrait aller s’installer dans les plaines, ou même dans le désert. Mais non ! Il fallait que se soit où ? Dans ces foutus marais qui pues, qui sont sales, où il pleut et où…
- Chut ! s’écria Klan en serrant son poing en l’air. Il s’immobilisa et tendit l’oreille, écoutant tous les bruits susceptibles d’être ceux du basarios, ou même du gravios.
- Quoi ? demanda Sun.
Voyant qu’aucune réponse ne venait, il tendit lui aussi l’oreille et écouta la pluie tomber.
De la pluie.
Encore de la pluie.
Toujours de la pluie…
Rien que de la pluie….
Mais subitement, un bruissement de feuilles à peine perceptible se fit entendre.
- Et chier ! Aboya Klan. Cours !
L’homme se mit à courir, et Sun ne tarda pas à en faire autant. Il tourna un peu la tête et vit des formes rouges floues atterrir à quelques mètres d’eux. Des iopreys, sans aucun doute.
Sun mit toute son énergie à courir. Il voyait devant lui Klan qui faisait de grand pas dans la boue pour aller plus vite. Mais les iopreys gagnaient du terrain, et Sun estima leur nombre à environ cinq ou six.
- Dans les arbres ! hurla Klan.
Ils virèrent brusquement à gauche et plongèrent dans l’épaisse masse de branches touffues de feuilles. Quelque uns des iopreys dérapèrent en voulant exécuter la même opération et s’affalèrent sur le sol glissant. Sun se frayait un passage à travers l’épaisse masse de branches, mais son visage était fouetté par celles-ci. Ses jambes se faisaient lourdes et il sentit naître un point de côté dans ses côtes droites. Il inspira et expira à fond, comme pour chasser la douleur.
Cela marcha pendant un moment, mais le point de côté ressurgit plus douloureux et Sun serra les dents. Soudain, il trébucha à cause d’une branche basse et s’étala sur le sol boueux.
- Kla…tenta t-il de crier, mais de la boue s’infiltra dans sa bouche et il en avala. Le monde bascula et ses yeux se révulsèrent sous le goût horrible de la terre humide. Il eut un haut-le-cœur, puis vomi ce qu’il venait d’ingurgiter. Il se releva d’un air penaud et regarda derrière lui : les iopreys semblaient avoir abandonnés la course, mais Klan avait disparu à travers les arbres denses.
- KLAN ? beugla t-il.
Aucune réponse.
Sun sentit son cœur se serrer.
Sans son mentor il était assez vulnérable, malgré son expérience du combat. Il pensa soudain à la carte dans son sac et passa sa main à son épaule pour prendre son sac, mais sa main toucha son armure. Il tâta plusieurs fois avant de comprendre que son sac avait disparu, sûrement accroché à une branche.
- Mais putain…
Soudain, les cris des iopreys refirent surface et se rapprochèrent, sûrement attirés par la voix de Sun. Le jeune garçon sentit son cœur battre la chamade, et voulu se mettre à courir. Mais il vit un monstre déboucher juste devant lui. Il se retourna et se trouva nez à nez avec un autre ioprey. Pareil à ses côtés.
- Oh non, pas ça… se murmura t-il tout bas.
Résigné, il passa sa main droite sur le manche de son marteau, prêt à l’envoyer. Un ioprey à ses côtés lança l’assaut : tout crocs dehors, il mugit et tenta de mordre dans la chair de l’humain. Le marteau partit à une vitesse fulgurante pour son poids et décocha un puissant coup à la tête du monstre qui mourut sur le coup. Deux autre lancèrent l’assaut. Sun para le coup de griffe du premier monstre, mais sentit les crocs du second s’enfoncer dans sa cuisse droite, malgré sa cotte de mailles. Sun laissa échapper un hoquet de douleur, puis se débarrassa du monstre en face de lui d’un coup de marteau bien placé dans les côtes de la bête. Mais Le ioprey derrière lui le mordit une nouvelle fois et le jeune garçon tomba à genoux, lâchant son arme. Il vit un autre monstre s’approcher doucement de lui. Puis, il ouvrit la gueule, montrant ses grands crocs dégoulinants de bave acide. Sun sentit les larmes lui monter aux yeux. Il vivait se derniers instants.
La gueule s’abattit sur sa gorge. Mais soudain, un grand flash de lumière apparut, et Sun fut ébloui. Puis sa vue se troubla, et il tomba inconscient.

LINQTIME LINQTIME
MP
Niveau 10
22 juin 2007 à 14:12:10

hum la fin des exament... pourquoi moi c´est pas encore fini XD

Diamond27 Diamond27
MP
Niveau 29
22 juin 2007 à 23:30:41

J´ai fait le chapitre 11 avec une telle émotion et une tristesse. Je vous le met.

CHAPITRE 11
AU REVOIR.

Kasé me regardait, puis regardait le corps inerte de l’homme. J’étais debout devant mon agresseur, la lame ensanglanté. Je ne bougeai plus. Le chef arriva alors par une rue adjacente au combat. Il avait du sang sur lui et sur son arme. Lorsqu’il me vit, moi et le cadavre, il accouru dans ma direction, rangeant son épée sur le dos. Il posa une main chaleureuse sur mon épaule, comme pour me dire que ce n’était pas grave.
_Jack, tu vas bien ? me dit-il doucement.
_J’ai tué un humain de mes mains, je ne suis pas digne d’être un chasseur ! dis-je à moi-même.
_Tu n’a fais que de te défendre, ne te fais pas de souci !
_Maître Fratley va bien ? dis-je en prenant conscience de la présence du chef.
_Je ne l’ai pas vu depuis que nous nous sommes séparé, mais j’espère qu’il va bien !
Je lâchais mon katana et parti vers l’auberge. En entrant, je vis Maître Fratley sur le sol. Je m’approchai de lui et vis du sang couler de sa bouche. Je me précipitai vers lui et m’agenouilla à côté de lui. Il toussait, du sang coulant toujours de sa bouche. Je remarquai que du sang coulait aussi de l’abdomen. J’approchai ma main, toucha la blessure et sentis un morceau de bois sortant de la chair.
_Maître, vous n’avez rien ? dis-je.
_Non, je vais bien, à part ce foutu bout de bois qui me sort du bide, sinon ça va ! me dit-il en toussant.
_Ne bouger pas, je vais prévenir les secours !
_Non, c’est trop tard pour moi !
_Vous êtes fort, le meilleur chasseur de la région, vous ne pouvez pas mourir ! dis-je les larmes commençant à paraître sur mon visage.
_Si, je vais mourir, mais avant de partir, je souhaite te conter une histoire !
_Ce n’est pas le moment, Maître !
_Si, c’est le moment, écoute moi une dernière fois ! Tu ne viens pas de ce village !
_Je le sais !
_Je t’es trouvé dans un village en cendre, dans la région de Durn. Ce village était connu comme étant le village de naissance de Jackson, le chasseur légendaire. Tu étais au milieu de ces ruines encore fumante lorsque mon groupe de chasseur t’avons trouvé. Tu avais du sang sur toi mes aucune blessures. Nous avons enterrés tous les corps des défunts et nous t’avons ramené avec nous. Mais tu avais oubliés tout se que tu savais. Tu n’as parlé à personnes pendant des semaines. Ton mutisme a perduré durant six mois. Je t’ai ramené à Monarch pour savoir se qui s’étais passé là bas et je me suis attaché à toi. Tu n’a jamais dis ton prénom alors nous avons attendu jusqu’au jours où tu as fais un cauchemar, tu prononçais le nom de Jack. Alors je t’ai appelé comme ça. Des amis qui étaient avec moi, tu n’en connais qu’un…
_Le chef Kammarou !
_Oui, le chef Kammarou était avec nous. Mes autres amis sont éparpillés un peu partout dans le continent. Le plus proche se trouve à Lumina, il s’appelle Mike. Je crois qu’il est devenu un garde royale…
Maître Fratley avait de plus en plus de mal à respirer et je sentais sa vie devenir douloureuse.
_ … et qu’il passe certain moment à la Taverne du Loup, là où je l’ai rencontrer la première fois. Trouve-le, dis lui que j’étais ton Maître et que tu t’appelle Jack de Métanuï, il t’aidera.
_D’accord Maître, mais vous viendrez avec moi pour le voir.
Le chef venait d’entrer avec Lenne mais le cœur n’y était pas. Maître Fratley partait doucement dans un rêve éternel.
_Non, Jack. J’ai bien peur de ne plus pouvoir aller avec toi. Mais je te demanderai une dernière faveur. L’accepte-tu ?
_Oui, Maître ! J’accepte votre requête !
_Je voudrais que tu donnes ceci à une certaine Katia.
Il sortit de sous son armure une médaille qu’il me tendit.
_Je lui ai dit que si quelqu’un lui donnait cette médaille, c’est que je serais mort. Je veux que tu lui remettes en main propre. Elle habite à Mors-Hominace. Donnes lui, d’accord.
Il fut pris d’une quinte de toux. Je pleurais sans essayer de retenir mes larmes. Maître Fratley ferma les yeux et sa tête se pencha sur le côté. Son dernier soupir venait de passer. Je le pris dans mes bras et pleuras toutes les larmes de mon corps. Puis je me levai, essuyant mes larmes, puis sortis dehors. Des hommes et des femmes se tenaient là, devant moi. Je partis droit vers les restes de ma maison, d’un pas décidé. Lenne me rejoignit plus tard, chez moi. Je préparais un sac, avec des affaires et des vivres.
Jack, tu ne dois pas partir avant l’enterrement de ton Maître ! me dit-elle.
_Quand auras lieu son enterrement ?
_Demain avec les autres personnes mortes.
_D’accord, je partirai demain soir, avant le coucher de soleil.
_Et tu iras où ?
_A Lumina.
_Ok, alors je vais te laissé te reposé.
_Ok.
Elle sortie et me laissa seul. Le lendemain, les morts étaient enterrés selon les rites funèbres. Lorsque Maître Fratley fut mit en terre, je me mis à pleurer, et je jurai au fond de moi que je retrouverai cette créature et que je la ferais payer chère pour la mort de mon Maître. Tout le monde regardaient les êtres qu’ils aimaient partir sans eux, mais moi, je sus que mon Maître serait toujours là si je pensai à lui. Je restai devant la tombe pendant deux heures. Le ciel s’était déchiré laissant tomber ses larmes de pluies. Lenne vint avec un parapluie pour me protégé mais je ne le pris pas, restant sous l’eau. Enfin, je pris mon couteau, serra la lame dans ma paume et tira un coup sec. Je fis couler mon sang sur la tombe et jurai devant lui et devant Dieu que je le vengerai. Puis je partis de chez moi avec mes affaires et un mot pour le chef. En sortant du village, je me retournai, pensant que quelqu’un me dirait au revoir mais personne n’était là. Alors je partis avec ma Dragon Sword, mon katana sur le dos avec mon sac. Je venais à peine de faire cent mètres que Lenne courrait vers moi en criant. Je me retournai et l’attendis sous la pluie.
_J’ai eu de la chance d’arriver avant que tu sois parti ! me dit-elle, essouffler.
_Pourquoi viens-tu avec moi ? dis-je.
_Parce que tu vas à Lumina et que moi aussi.
_Ce n’est pas la seule raison, n’est-ce pas ?
_Je veux te protéger !
_Me protégé de qui ?
_De toi !
_De moi ?
_Tu viens de perdre un être cher. Moi aussi je connais cela. J’ai perdu ma mère et mon père lors de l’attaque d’un rathalos et…
_Je me contre fous de ta vie, je veux rester seul ! dis-je en la coupant.
_Mais…
_Je reste seul et je ne veux pas de toi avec moi, c’est compris…
Je reçu sa main droite dans la joue gauche. Elle avait l’air si énervé que je fus surpris qu’elle ne m’en mette pas une autre.
_Je viens avec toi, ok !
_D’accord.
_Bon, en route.
_Tu crois que je reverrai un jour le village comme il était avant l’attaque ?
_Oui, j’en suis sure. Aller, viens.
On partit droit pour Lumina, sans se retourner. Je ne savais pas si je reverrai un jour cette terre qui m’avait nourris, aidé et fait de moi un chasseur. On partit droit devant nous en un dernier salut au village et à Maître Fratley.

KaliLockheart KaliLockheart
MP
Niveau 10
23 juin 2007 à 19:04:31

Aaah Ludo ça fait du bein d´avoir de tes nouvelles :)

Merci pour ta critique, et je te rends mon compliment, continue, ça faisait longtemps :)

Pour la suite de mon histoire, je ne sais pas rop quandje la mettrai, en ce moment j´ai pas été trop là, et demain je me fais sûrement une après-midi MH, je suis en train de planifier ça ^^

Si il y a RDV pour ceux que ça intéresse, je le mettrai dans le topic approprié.

KaliLockheart KaliLockheart
MP
Niveau 10
25 juin 2007 à 23:53:45

Chapitre XXIII : l’Héritage

Je tournai le regard, pour prendre conscience du carnage. Cronos tâtait le Teo de son pied, le visage vide d’expression. Plasma était aux côtés d’Ekud, qui était quelque peu sonné, allongé dans la neige.
« Mon fusil *guah* fu-fu-fusil ! »
« Allez c’est bon ça va aller, reste là, bouge pas j’te dis ! Il est là ton joujou ! »
Wod était agenouillé aux côtés du Nana, passait sa main sur la crinière de la chimère, l’air perdu. Je cherchai Yami. Il était en train de marcher vers le hall du temple, hésitant. Je le rejoignais.
« Qu’est-ce qui va pas ? Ca n’a pas l’air d’aller… »
« Je ne sais pas si on a bien fait… Tu vois Kali, pendant presque dix ans j’ai voulu venger mes parents, ce massacre qui a rasé mon village. Et là, je crois que l’on a fait une bêtise. »
« Qu’est-ce tu raconte ?
« Ecoute Kali… Tu sais après cette attaque du village, j’ai développé mes sens, j’ai appris à sentir le Kusha. Le Kusha est une chimère unique, tout comme le Teo et le Nana. Il n’y en a pas d’autres sur cette terre. Je me suis vite plongé dans des livres à Maanselkä, lorsque j’ai grandis là bas, emporté par cette équipe de chasseur qui évacuait le village. J’ai rencontré Ekud et Yami, et je passais mes journées en leur compagnie, tout en me renseignant un maximum sur la chasse. J’ai appris aussi, comme toi et Yuri, que les monstres libéraient des spores. Tu sais, ces spores qui te rendent fou et monstrueux. Mais j’ai aussi appris une autre chose. »
« Bah accouche. »
« Si les trois chimères venaient à mourir, l’équilibre des races serait perturbé. »
« Hein ? Je ne comprends rien. »
« Ces trois chimères établissaient un équilibre dans le monde. Elles assuraient, si tu veux, l’équilibre des races de monstres entre elles, et leur évolution. Etant immortelles, elles vivaient au cours des siècles. Habituellement elles n’attaquent pas les Hommes. Mais il y a sept ans, le Kusha a attaqué mon village. J’ai donc rapproché cet événement avec ce que je savais, et j’ai donc vu qu’il y avait un problème. »
« Tu me fais peur là, c’est quoi le problème alors ? Pourquoi le Kusha aurait-il attaqué ton village c’est ça ? »
« Exact. J’en suis venu à la conclusion suivante : si le Kusha est devenu offensif, c’est que quelque chose a troublé l’ordre des choses. Personnellement, je pense que c’est l’Homme en règle générale qui est responsable de tout ça. Tiens, regarde ce temple. Il est la preuve parfaite du respect qu’avaient les Hommes dans les siècles passés. A présent, il chasse, saccage et détruit son environnement. Peut être que ces chimères ont décidé de lancer un avertissement. En vain à ce que je vois aujourd’hui. Que va-t-il se passer maintenant ? »
« Euh… Dis moi, ça n’aurait pas un rapport avec les spores dégagées par les monstres ? »
« Ces spores, pour moi, sont le moyen qu’avaient les monstres pour protéger leur équilibre. Leur seule et unique arme contre la course effrénée des Hommes pour contrôler la Nature. »
« Ah… Je comprends mieux. Et ça vient d’où ? Parce que j’imagine que ça n’est pas originaire de la nuit des temps cette connerie, sinon nous ne serions pas autant développé qu’aujourd’hui je présume ? »
« Je ne sais pas trop… »
« Moi je pense que ce sont ces chimères qui en sont l’origine. »
« Peut être que dans ce cas les spores n’existeront plus… Et l’Homme n’aura plus de limites.» Répondit sombrement Yami.
« Peut-être… » Répondis-je.

Je repartis vers Yuri, pour voir si elle allait mieux. Plusieurs minutes s’écoulèrent sans une seule parole, chacun étant occupé à reprendre ses esprits. Yuri resta dans mes bras longtemps, reposée. Une rafale de vent plus puissante que les autres jeta mes cheveux dans la figure. Une lumière se dessina sur la neige. Machinalement, j’écartai Yuri de moi, et me retournai. Je vis Yami agenouillé auprès du Kusha, les mains aux côtés de sa tête, reposée sur la neige. Une aura s’échappait du corps inerte de la bête. Elle rentrait en contact avec celui de Yami. Au moment où le filet de lumière jaune toucha son dos, Yami se redressa subitement, projetant ses cheveux en arrière. Je courrai vers lui, avec les autres.
« Yami ! Qu’est-ce qui t’arrive ?! »
« T’approche pas Kali, ça peut être dangereux » me retint Cronos.
Ekud tenta une approche mais lorsqu’il toucha Yami il fut rejeté en arrière. Yami avait ses yeux révulsés, une aura jaune entourant son corps. Il brillait, hurlait, tout son corps se crispait. Puis tout d’un coup, lorsque toute l’aura du Kusha fut entrée dans son corps, il s’affaissa dans la neige, inerte.

Tout le monde se précipita sur lui. Je tâtai son pouls, et vit qu’il battait toujours. Wod ouvrit un de ses yeux. Il était révulsé.
« Merde, qu’est-ce qu’il a reçu ? C’était quoi ce truc ?? ? » S’écria Plasma.
« Je m’y connais en médecine, mais là sérieux, j’ai jamais vu un truc pareil » murmura Yuri, Oriane au chaud dans ses bras, regardant la scène d’un air intéressé, le pouce fiché dans la bouche.
On attendit longtemps, guettant le moindre geste de sa part. On ne fit aucun geste de secours, car il était agité par moments de petits gestes nerveux, comme dans un rêve. Il voyait des choses. Un long moment de silence passa, puis il ouvrit les yeux, doucement. Il passa sa main sur le front, et ferma les yeux à nouveau.
« Yami ! Eh Yami ! Qu’est-ce qui t’es arrivé !? » Cria Ekud.
« J’ai tout vu. Tout. Le village en feu, les gens qui couraient sauver leurs enfants… Et le Kusha. Je l’ai vu brûler le village. Mes parents avec… Ils m’ont parlé. Ils m’ont souris. Je vois les morts. »
Il y eut un silence dans le groupe.
« Les morts ? » Murmura Cronos.
« Les morts. »
Il se redressa, tituba et s’accrocha à mon épaule.
« Je les vois, autour de nous. Ils sont là. »
« Mais qui ça bon sang ?? ? Tu me fais flipper merde ! » S’écria Wod.
« Les Anciens. Ils sont là, dans ces ruines. Je les vois, ils me voient, et parlent avec moi. Pourquoi je peux les entendre et les voir ? »
« Yami, je crois que tu as développé un lien pas très naturel avec le Kusha, ainsi qu’avec ton apprentissage des sens durant ces années de chasse… » Lui dis-je.
« Je crois surtout que c’est parce que j’ai éprouvé trop de rage envers cette bête, et que j’ai attendu ce moment durant près de dix ans… Peut être que les chimères voient-elles comme moi en ce moment. Un monde ravagé, où âmes et corps se mêlent… »
« Ca craint… » Dit Ekud.
« Je vois mes parents près du Kusha. Je dialogue avec les morts par la pensée. »
Il se tourna vers nous. Il avait les yeux révulsés. Ce n’était plus que deux billes blanches.
« Yami… Tu es aveugle n’est-ce pas ? » Lui demandai-je.
« Disons plutôt que je vois le monde comme le voient les chimères. Un monde où les éléments se manifestent, en ruine, ravagé. Et je vois les morts. Humains ou animaux. Ils sont tous là. Ils continuent leurs tâches. Mais ils sont incolores. »
« Yami, tu as changé… Tu sembles vide d’énergie… » Interrompit Plasma, s’approchant de lui.
« Kali, Yuri… Pourquoi vois-je vos parents dans votre dos, le visage triste ? »

KaliLockheart KaliLockheart
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 01:23:43

Chapitre XXIV : de nouvelles réponses amènent de nouvelles questions

Un silence de plomb s’installa sur le plateau.
« Nos parents… ? » S’étonna Yuri.
Pour moi tout était clair. Pour elle aussi, mais elle ne semblait vouloir y croire. Je me retournai, et commençai à marcher vers le piton rocheux. D’un coup je projetai mon poing dans la roche, en hurlant. Mon armure se brisa net, et une douleur aigue me traversa le poing. Je tombai à genou, en larmes. Yuri s’agenouilla à mes côtés, pleurant dans mes bras. Une main se posa sur mon épaule.
« Ils sont désolés. » murmura Yami. C’est le Téo. C’était un ultime avertissement. Et c’est récent.

Personne n’osa nous approcher durant tout ce temps. Lorsque je pris le temps de réfléchir à ce qui s’était déroulé en deux ans, je vis que c’était à prévoir. Tout avait commencé par une simple escapade dans un désert. Ensuite j’étais devenu chasseur. Les événements s’étaient enchaînés, et ma relation avec Yuri s’était renforcée jusqu’à devenir sulfureuse, à un tel point qu’Oriane entra dans ma vie. Mes parents avaient perdu beaucoup de place. Lorsque j’avais quitté le village à cause d’un incident, je n’avais pu dire à mes parents ce que j’avais sur le cœur. C’est la dernière fois que je les ais vus. Et c’était pareil pour Yuri.

Je pris sur moi. Mes larmes séchées, je me relevai, déterminé. Je pris Yuri par les épaules, et la relevait. Je la retournai vers moi. Elle avait le visage enfouie dans ses mains. Je les lui enlevai du visage, et l’embrassai.
« Yuri, c’est fini. Retournons au village, et rebâtissons-le ensemble, comme il y a un an. »
Elle me regarda dans les yeux. Ses yeux verts m’avaient toujours enjôlé. Je ne pus décrocher. Elle hocha de la tête, et sécha ses larmes. Je me retournai vers les autres, qui nous regardaient, anxieux.
« Retournons au village, les chimères ont eu ce qu’elles méritaient. Tant pis si l’équilibre des races est perturbé. Qu’importe si l’Homme est condamné à s’éteindre plus tôt que prévu. La seule chose qui compte à présent, c’est vivre. Pour moi, c’est élever Oriane, et être auprès de ceux que j’aime. Rentrons, s’il vous plaît, et rebâtissons ensemble ce qui nous a été volé, sans reprendre ce que l’on a volé dans le passé. »
Ekud se leva, et me regarda. Il s’approcha, et me tendit la main. Je tendis la mienne, et serrai la sienne. Wod nous rejoins bientôt, et posa la sienne sur les nôtres. Les autres firent de même. Yami semblait voir, mais différemment. De plus, il semblait plus sombre que jamais. Il avait littéralement changé.

Lorsque je repris mon sac sur le dos, et préparai les affaires pour redescendre le Col, je vis Cronos s’affairer autour de chaque chimère.
« Fallait bien prendre un souvenir de ces bêtes tout de même. » Me dit-il en me montrant des morceaux de leurs chaires.
« Chacun son trip » rétorqua Plasma. Remarque tu as raison, on pourra renforcer nos armures.
« Plasma, je ne parlais pas de chasse. Je voulais juste les garder en souvenir. Après tout ça, je ne toucherai plus à mon arme. Ca m’a fait réfléchir, et on n’a pas à faire ça. L’Animal nous respecte si on se met à le respecter. » Répondit Cronos.
Plasma le regarda longtemps, et rangea finalement son couteau de carve.
« Tu as raison. »
Sur ces paroles, il mit son sac sur le dos, et m’aida à préparer les cordes de descente. Wod mettait ses barils dans son sac, avec précaution. Yami rangea ses duals sur son dos, et Ekud prépara ses affaires, encore un peu sonné. Yuri profitait de cette accalmie pour donner le sein à Oriane.

Nous descendîmes la montagne en deux jours, sans ennuis majeurs, à part une ou deux gamelles de plusieurs mètres amorties par la neige épaisse. Lorsque je touchai le sol humide de la terre au pied de la montagne, je me sentis en sécurité, et reposé. L’air était plusdoux, et respirable. Lorsque tout le monde fut descendu, on commença à nous mettre en route vers Maanselkä. Mais à mi-chemin, Yami fut à nouveau saisi de convulsions. Il tomba à terre, à quatre pattes, les mains crispées sur la terre. Je tentai une nouvelle approche, et exactement la même chose se produit. Je fus éjecté de la même manière qu’Ekud auparavant. Il fut secoué de spasmes pendant de longues minutes. Une aura jaune semblait s’échapper de son corps, s’envolant dans le ciel. Bientôt, l’aura dessina un Kusha dans le ciel, qui étendit ses ailes, puis s’évapora dans les cieux. Peu après, on aperçut vers le sommet de la montagne les spectres des chimères qui rejoignaient l’endroit où celui du Kusha avait disparu.
« Woow » siffla Cronos. Les corps resteront en haut, préservés dans la glace, mais il semble qu’une autre histoire soit écrite pour ces âmes. »
Yami semblait retrouver ses esprits peu après. Nous nous étions mis en cercle autour de lui, patients.
« Il nous refait quoi là ? » demanda Ekud, le visage traduisant une certaine appréhension. Vous croyez qu’il a des visions ? »
« C’est ça, et tant qu’on y est il va devenir medium hein ! » rétorqua Wod, sarcastique.
Yami ouvrit les yeux à nouveau. Ils étaient revenus à leur position normale. Il se redressa, doucement.
« Oh pu… Eh mais, je vois en couleur ! »
« Ca y est, il devient fou » chuchota Plasma.
« Je suis redevenu normal ! Comment ça se fait ? »
« Je crois que l’âme du Kusha était en toi quelques instants, et t’a quitté peu après. Mais pourquoi je n’en sais rien… » Lui répondis-je.
Yami semblait perdu. Il se releva, cherchant ses repères.
« Je ne comprends vraiment rien là… Pourquoi moi, et pourquoi ça ? »
« Tu t’imagines que l’on a les réponses peut-être ? » répondit Yuri.
« Non mais avouez que c’est space. »
« Comme je l’ai dis c’est sans doute parce que tu étais une personne qui nourrissait une haine assez profonde envers le Kusha, et que tu avais un sens aigu pour diverses choses. Ensuite, je pense que le Kusha a voulu profiter une dernière fois de sa présence terrestre pour montrer la connerie humaine. Une dernière fois. Il a su prendre par les sentiments. Mas je ne fais que poser des hypothèses. Et j’ai l’impression de tout rationaliser. » Enchaînai-je.
« Je pense que ce sont des hypothèses à ne pas exclure. De toute façon, il sera impossible d’en être certain. » Dit Ekud.

Yami reprit son sac sur son dos, et lorsqu’il eut reprit ses esprits, on décida de reprendre la route pour la ville, où un bateau pourrait nous porter le plus près possible de notre village, grâce au fleuve.

Demain normalement: le dernier chapitre ainsi que l´épilogue, un élément clé pour la suite.

K-Wod K-Wod
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 11:44:17

Bizarre...

KaliLockheart KaliLockheart
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 11:52:26

De?

Yamichaos Yamichaos
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 11:58:50

boarf moi j´ai adoré stpp
Trop stylé stpp

KaliLockheart KaliLockheart
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 13:06:23

Et voilà, le dernier chapitre... L´épilogue arrive sous peu, le temps que je mange quoi :/

Chapitre XXV : retour au bercail

La nuit tombait lorsque nous pénétrions dans Maanselkä. Une aurore boréale traversait le ciel, illuminant de vert les habitations. Les étoiles brillaient de mille feux. Tout semblait paisible. Les ruelles étaient quasi désertes, silencieuses. Seuls un ou deux clochards traînaient, une bouteille de Vodka à la main, et une chanson paillarde aux lèvres.
« Bon…Je vais aller voir ma miss… Je pense que nos chemins vont se séparer ici. » Nous arrêta Cronos.
Je m’interrompis, sur la route de pavés qui descendait vers le port. Je baissais la tête. Je redoutais ce moment. Je savais que lui et Wod resteraient. Peut être que les autres aussi finalement, mais ça me semblait si improbable que je n’avais pas envisagé l’hypothèse. Mon égoïsme me surprit. Je me retournai vers eux finalement, le visage sombre.
« Je sais Cronos… Va, et garde contact avec nous. J’espère que la poste sera plus efficace que la dernière fois ! »
« T’inquiète Kali. Wod, tu restes ? »
Wod avait baissé la tête, et ne semblait se décider. Plasma s’approcha de lui, et posa une main sur son épaule.
« Tu sais Wod, il y a moyen pour qu’on te construise une petite cabane je pense. Mais bon faut que tu te bouges les tétines pour cela. »
Ce dernier redressa la tête, le visage s’éclairant. Un sourire se dessina sur ses lèvres, et il hocha la tête.
« Cronos… Tu n’es pas obligé de rester là non plus… » Essayai-je.
« Kali, si Yuri décidait de rester ici, tu ferais quoi ? »
J’avais très bien compris. Je n’insistai pas. Je fis un signe du menton, en guise de compréhension. Il sourit, et me tendit la main.
« Enchanté d’avoir combattu à tes côtés. Ce fut un honneur. »
Je lui tendis la mienne, le cœur chaud. On se serra la main, longtemps, heureux que ça se finisse comme cela.
« N’hésitez pas à passer, vous serez toujours les bienvenus les gars. »
Il s’interrompit, et regarda Yuri.
« Toi aussi miss, bonne chance avec Oriane, ainsi qu’avec ce noob » fit-il avec un sourire en coin, me désignant.
« Tu changeras jamais. » lui répondis-je.
« Moi ? Ahah ! Certainement pas. »
Puis il tourna les talons, et remonta l’allé. Il ne se retourna pas. Je lâchai une larme malgré moi.

Nous regagnions le port, en silence. Au comptoir, un homme somnolait, une choppe de bière entre les mains.
« J’peux vous aider ? »
« Quand est-ce qu’il y a un bateau pour cette ville ? » demanda Ekud, en tendant une carte de la région. Il montra la ville la plus proche de notre « village ».
« Il y en a un qui part vers minuit, c’est un transport de marchandises, mais si c’est pressé je devrais pouvoir vous trouver des places. »
« Ce serait sympa oui, merci. »
« Patientez ici, je reviens. »
L’homme sortit de son cabanon, et rentra dans un bâtiment plus large, éclairé par des lampes à pétrole. Il en sortit quelques minutes plus tard, avec une longue liste.
« Bon voilà, ça sera plus cher que d’habitude, mais vous pouvez y aller. »
« Ok, bon ben on y va alors. »
« Il partira d’ici une demi heure, c’est le grand bâtiment là-bas. Vous payez ici. »
Après avoir payé, on se dirigea vers l’énorme bateau à voile, où des hommes s’affairaient déjà. Plusieurs faisaient passer des sacs de vivre sur le pont, d’autres préparaient les commandes. On nous fit monter, et nous montra nos loges, petites mais non négligeables après tout ce qui s’était passé.

Le bateau partit peu après, et nous naviguâmes toute la nuit. Au petit matin, il arriva à destination. On descendit. C’était un petit port de pêche, non loin de notre village. On se mit rapidement en marche, après une bonne nuit de sommeil. Les gens avaient cependant la mine sombre. Personne ne souriait. On pénétra bientôt dans la jungle. La tension commençait à monter à mesure que l’on s’approchait du village. Je ne savais pas ce que l’on allait découvrir là-bas, et à mon avis au fond de moi je n’en avais pas envi. Mais Yuri elle, semblait décidée. Elle marchait devant moi, l’air sombre. Peu après, une odeur de brûlé me saisit au nez. Je compris que l’on approchait. La forêt devenait plus claire, et on déboucha bientôt sur la plaine où notre village se dressait d’habitude. Tout n’était plus que ruine. Certaines habitations se consumaient encore, mais tout n’était que cendre. Une forte odeur de chaud et de viande calcinée flottait dans l’air.
« Non… » Fit Yuri, une main en avant.
Elle tomba à genou, impuissante. Je contemplais le désastre, et retrouvai du regard l’emplacement de mon ancienne cabane. Je vis aussi celui de mes parents, où tout n’était que cendres. Les larmes me montèrent aux yeux. Je m’approchai du tas de cendres, fumant.
« Allez Kali, t’y peux rien. Pis tu n’as pas à te dire que tu ne peux rien faire maintenant, car tu as fais ce qu’il fallait. Le Kusha n’est plus là, c’est fini. » Me dit Ekud.
« Ca me désole de savoir que l’on est arrivés trop tard. C’est tout. Et mes parents… La dernière fois que je les ai vus remonte à si loin. Pis le fait que le dernier souvenir de moi fut celui d’un tueur, non merci… »

Ekud resta silencieux. Il repartit vers les autres. Je restai longtemps dans cette position, perdu dans mes pensées. Je relevai la tête, et me remis sur mes jambes. Je me retournai, et vis Yuri toujours à terre. Je me dirigeai vers les autres, décidé.
« Comment va-t-on procéder ? »
« Je ne sais pas, déjà il faudra faire le tri entre ce que l’on va garer ou non de tout ça. » dit Yuri, qui nous avait rejoint. « Ensuite, décider si on s’installe au même endroit. Et si oui, déblayer tout ça, et reconstruire. »
« Mmmh… Moi je pense qu’il faudrait établir un camp à proximité, pour que l’on puisse dormir et se nourrir sans trop de problèmes en attendant tout ça. » Proposa Wod.
« Ouais. Je pense que de toute façon ça ne va pas se faire dans l’immédiat. » Dit Plasma.
« N’oubliez pas… Quand il faudra se nourrir, tuons un minimum. » Rappela Yami.
Je hochai de la tête. Je le fixai un moment. Il était redevenu comme avant, mais semblait encore plus développé. Il sera sûrement utile pour ce qui est de voir les dangers approcher. Et tant que l’on sera sans abris, ce sera profitable.

Je posai mon sac près d’un arbre, à la lisière de la forêt. On avait décidé de s’y installer en attendant une décision concrète. Je me laissai tomber contre l’arbre. Ekud s’assit à mes côtés.
« Kali… Je voulais te dire merci. »
« Pour ? »
« Tellement de choses. Il n’y a pas de mots. Tu vois, pendant toutes ces années avec Yami et Plasma, j’étais persuadé que je ne verrai pas de personne aussi formidable qu’eux. J’ai maintenant la preuve du contraire. Je ne veux pas te perdre, c’est tout. Les mots sont inutiles pour te dire ce que j’ai sur le cœur. Je voulais juste te dire merci. »
Je restai sans voix. Je le regardai. Il avait le regard plongé dans la plaine dévastée. Il regardait Yami et Plasma préparer un endroit pour s’installer. Je suivis son regard. Yuri jouait avec Wod, qui faisait rire Oriane. Yuri était devenue forte.
« Ekud… Tu sais… »
« Tu es gay ? »
« Non » dis-je, en éclatant de rire. « C’est à moi de te dire merci. »
« Allons bon. C’était ma minute émotion, c’est fini maintenant. »
Il se leva, et me tendit la main. Le soleil brillait derrière sa tête. Je tendis la mienne, et il me tira vers le haut.
« Allons aider ces pauvres noobs à couper du bois, parce que j’ai franchement l’impression qu’ils n’ont pas l’air de se débrouiller. »
En effet, je m’approchai de Yami et Plasma, et je vis que Plasma manquait de décapiter Yami à chaque fois qu’il armait sa hache. Yami lui, coupait sans problèmes. Il avait bien changé.
Avant de prendre la hache qu’Ekud me tendait, je me retournai une dernière fois. Yuri me sourit, Oriane dans les bras.
« Papapapapou ! »
« Beuh ? Elle m’a appelé Papa ! »
Yuri éclata de rire. Oriane avait parlé !
« Eh bien Kalinounet, t’es devenu Papapapapou dis donc ! » me charia Wod. « Allez ! On va fêter ça ! »
Il alluma une de ses bombes, et la lança de toutes ses forces dans le ciel, au dessus du village en ruine. Le vent était de face, et le baril revenait vers nous. Il tomba aux côtés de Plasma et Yami. Il explosa deux secondes après. Plasma vola, Yami aussi.
« Oups… »
« S’ PECE DE NOOOOOOOOOOOOOOOB !! !!!!!!!!!!! RAMENE TA FRAISE QUE JE TE FASSE BOUFFER TON BARIL PLEIN DE POUDRE !! ! » S’écria Plasma, qui se relevait, fumant.
Yami semblait sonné, mais sans plus.
« J’vais te couper en morceaux, je te jure. »
Il dégaina ses duals, et s’élança à sa poursuite, avec Plasma.
« Mais, bordel ! Je vous jure que c’est le vent !! ! »
« Et mon cul cramé c’est le vent peut-être ?? ? » criait Plasma.
J’éclatai de rire, avec Ekud et Yuri. Elle se tourna vers moi, et m’embrassa. Elle prit largement les devants, et j’en fus surpris. Elle m’attirait vers la forêt.
« Bon ben, je vais leur donner un coup de main moi hein, je vous laisse… EH, ATTENDEZ-MOI !! ! »
Et Ekud se mit à courir vers eux, tirant son arc de sa taille.

Ekud Ekud
MP
Niveau 21
26 juin 2007 à 13:21:34

putain serieux vivement cet aprem oO

Ekud Ekud
MP
Niveau 21
26 juin 2007 à 14:22:45

:fou:

PIasma PIasma
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 14:31:56

merci kali pour tout ces bons moments que tu nous a fait passer en écrivant cette fic et vivement la suite :-)

KaliLockheart KaliLockheart
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 17:22:58

Merci à vous :)

Je vais faire un fichier compressé des deux tomes bientôt, et j´y glisserai peut être quelques bonus ^^

PIasma PIasma
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 19:07:25

en exclu des photos dénudées d´Oriane... Oo

:dehors:

LINQTIME LINQTIME
MP
Niveau 10
26 juin 2007 à 19:21:36

végetarien? tout ce qui nous restera l´auberge se sera du riz d´or et du vin :malade: on regreterra les queue de wyvern :lol:

je suppose que cette fin indique comme tu l´indiquais plus haut une autre histoire mais apparament une suite...

Diamond27 Diamond27
MP
Niveau 29
26 juin 2007 à 20:51:51

CHAPITRE 12
UNE AIDE PRECIEUSE.

On était partit depuis trois jours. Le deuxième, on a rencontré une caravane de marchands qui allaient à Mors-Hominace. On leurs a demander si on pouvait se joindre à eux. Ils acceptèrent avec joies, disant qu’ils avaient besoin de chasseur pour les défendre. Alors on les a rejoint, et on fut accueillit chaleureusement. Le reste du chemins se passa sans encombre à part quelques soucies bleu. On arriva, à la fin du troisième jour, en vue de Mors-Hominace. On arriva dans les alentours de vingt heures trente. On quitta la caravane pour se diriger vers le plan de la ville. L’auberge se trouvait à deux cent mètres vers la porte Est. On y alla. La ville était différente du village. La rue était pavée, des étales où les marchands criaient pour vanter leurs produits se trouvaient dans les maisons, les gens se bousculaient pour passer, des gardes se promenaient avec leurs armes, armures et bannières, des ruelles sombres où se trouvaient les mendiants et les personnes déjà bourré avant l’heure de l’apéro… . On avançait prudemment, tenant notre bourse dans le creux de la main. On passa devant la forge, puis devant un marchand ambulant, pour enfin se retrouver en face de l’auberge :
_L’Auberge de la Soif ! Il se sont pas foulées pour le nom ! dit Lenne.
_On entre ou on cherche une autre auberge ?
_On entre pour voir les prix de la chambre et si ces trop cher, on va en chercher une autre ?
_Je suis d’accord !
Je poussais la porte, entrant sans regarder les têtes qui se tournaient dans notre directions. On alla droit vers le comptoir et on attendit le patron. Il arriva, s’essuyant les mains dans un torchon et se posa devant nous :
_Vous voulez quoi, les enfants ? nous dit-il, le sourire aux lèvres et d’un air de profonde moquerie.
Je tournais la tête sur les personnes qui se mirent à rigoler et remarqua un homme dans l’ombre, avec une chope de bière pour seule compagnie.
_On n’est pas des enfants et on voudrait une chambre ! disait Lenne, visiblement en colère.
_Ici, c’est une auberge pour les chasseurs, pas pour des gamins qui se battent avec des bouts de bois !
_Bon, vous nous filez une chambre ou pas ?
_La chambre est à 500 zénies pour les gamins dans votre genre !
_QUOI ? La chambre à 500 zénies ! Mais c’est du vol pour dormir dans cette porcherie. !
Je voyais Lenne serrée ses poings et se mordre la lèvres inférieur.
_Si tu ne veux pas dormir dans cette porcherie comme tu dis, alors va dormir dehors avec ton petit crétin de mec, ok !
En entendant cela, je me retournais, regarda le visage de l’aubergiste et lui envoya une bonne droite dans la mâchoire. Il tomba derrière son comptoir, sonné. Je sauta par-dessus la planche de bois, l’attrapa par le col de sa chemise et dis :
_Primo, je ne suis pas petit, secundo, je ne suis pas un crétin et tertio, je ne suis pas son mec mais son ami.
Je lui mis une autre droite, lui faisant volé une dent. Je me relevais, pris Lenne par le poignet et alla vers la sortie. Là, un chasseur se posta devant moi, les bras en croix et me bloquai le passage.
_Pousse-toi de là ou tu vas te prendre une droite dans la gueule ! lui dis-je.
_Tu as frappé le patron de l’auberge, alors tu mérite d’être puni !
Il me mit une droite, me faisant tombé sur une table. Deux autres gars m’attrapèrent les bras pour me tenir sur la table. L’autre s’approcha de moi et voulu m’en mettre une autre mais Lenne lui sauta dessus, le faisant tombé sur une autre table. Un des clients hurla « UNE BAGARRE » et fracassa son verre sur le crâne d’un autre.
Tous les clients se levèrent pour se battre, et un autre gars arriva devant moi, le poing levé. Je mis ma jambe entre lui et moi et poussa. Il tomba sur une table et la renversa. Lenne monta sur le comptoir, un tabouret à la main et frappa un mec à la tête pour ensuite l’envoyé dans le tas. Je me dégageai de l’emprise de l’un des gars qui me tenait, pour frappé l’autre. Je me relevai, chargea dans le tas et envoya un client par la fenêtre. Je regardai autour de moi, vis que l’homme qui m’avait bloqué le passage s’avançait en écartant les autres qui le gênait. Je me préparais, les poings serrés à l’attaque. Mais au dernier moment, un homme se mit devant lui et lui mit un coup de tête. Je m’avançai vers lui et lui dis merci. Il se retourna et je vis son visage. Il avait une cicatrice sur le côté gauche de la mâchoire, des cheveux brun coupé court, des yeux noisette. Il était battit comme une armoire et devez avoir vingt-cinq ou trente ans. Il me tendit la main, que je serrai chaleureusement. Mais il me tira en arrière pour mettre un poing d’en la face d’un autre mec. Il me dit d’une voix dure mais sympathique :
_Appelle ta copine avant quelle ne détruise le bar !
_LENNE !! !
_QUOI ?
_RAMENE TOI, ON SE CASSE !! !
_OK !! !
_Ou allons nous allez ? dis je à l’homme.
_On va chez moi, là bas, vous serez en sécurité !
Lenne arriva, le sourire aux lèvres, et une hanse de choppe dans la main. On sortit avant que les gardes n’arrivent, suivant l’homme dans la rue.
_Vous vous appelez comment ? dit Lenne à l’adresse du type.
_Alexander, pour vous servir !
_Pourquoi nous avoir aider ? dis-je.
_Tu me fais penser à un gosse que j’ai vu il y a longtemps ! dit-il.
_Connaissez vous une certaine Katia ?
_Pourquoi ?
_On ma dit quelle habitait ici !
_Oui, et alors ! Que lui voulez vous ?
_Je dois lui remettre ceci !
Je sortis l’amulette de mon armure. Alexander la regarda, puis dit :
_Je vais vous menez à Katia, mais cette amulette ne présage rien de bon pour nous !
_Pourquoi ?
_Si vous possédez cette amulette, c’est que Fratley est mort !
_Vous connaissez Maître Fratley ? dis-je avec fébrilité.
_J’étais un ami à lui !
Le reste du temps, plus personnes ne parlaient. On arriva devant une bâtisse en pierre grise. Alexander frappa à la porte. Puis il nous fit signe d’entrer, ce qu’on s’empressa d’exécuter. Je tenais ma Dragon Sword, prêt à m’en servir. La porte se referma derrière Alexander, qui alla vers le fond. Puis une bougie s’alluma et on vit le visage d’Alexander derrière. On parla de tout se qui c’était passer quand on entendit un bruit de marche qui craque. Cela venait des escaliers.

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