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Sujet : Pierrot le fou

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Melaine Melaine
MP
Niveau 10
22 février 2016 à 20:40:36

De plus, j'y ai vu ici une représentation très théâtrale du cinéma avec ces petites séquences de chant, les plans fixes et cette façon de parler. C'était à mes yeux une pièce de théâtre cinématographique et j'ai apprécié l'audace.

Mouais on est quand même vachement loin du théâtre, l"outil cinéma", si je puis dire, est exploité au maximum dans Pierrot le fou (et chez Godard en général). La caméra est super libre, plein de choses sont tentées... Pour Rohmer ou Woody Allen je comprendrais, mais là Godard on est quand même à 100% dans le cinéma, je ne vois pas trop le rapport avec le théâtre.

EugeneVarlin EugeneVarlin
MP
Niveau 10
22 février 2016 à 23:43:36

Le 22 février 2016 à 16:28:46 Jean-Hardcore a écrit :
Après, le film possède des défauts. Déjà il y a un sérieux manque de réalisme avec un sang ressemblant à du ketchup, le coup de la balle du fusil de précision faisant exploser la voiture et la séquence de la pompe à essence parfaitement ridicule (un coup de poing dans le ventre et le mec est inconscient... Mouais...). De même, si le film peut se targuer de posséder de belles phrases et une réflexion intéressante y découlant, je ne peux m'empêcher de me retrouver devant un film prétentieux. On dit du vide caché par des tournures de phrases imbuvables et pseudo-philosophiques. Quand on s'essaye au monde de la philosophie, il faut toujours faire attention au sens des mots et certains trucs découlaient plutôt d'un abus de LSD que d'une réflexion intelligente.

Le film ne recherche pas le réalisme, donc bon c'est difficile de lui reprocher ça. L'une des influences de Godard (pour ce film mais aussi pour Made in USA et sûrement d'autre) c'est la bande dessinée, donc c'est normal si les couleurs dans ses films sont pétantes, il faut se dire qu'avant d'être du sang c'est du rouge. Plus tard dans le cinéma de genre italien (les gialli d'Argento par exemple) tu as exactement la même chose: on ne recherche pas le réalisme mais avant tout une utilisation esthétique de la couleur.

D'où le "rouge ketchup" qui est assez amusant. :hap:

AllSunny AllSunny
MP
Niveau 34
22 février 2016 à 23:58:07

Franchement, je ne me suis pas posé la question pour le sang, je vois aussi ça comme une esthétique et c'est vraiment spontané comme image ( avant de s'interroger sur la crédibilité réelle ).
Sinon, je sais pas comment on pourrait s'en sortir pour tous les passages ensanglantés environ avant les années 80. ( enfin je suppose juste, j'ai pas souvenir d'avoir vu du sang dans les années avant 1980 environ dans la même esthétique que celui d'aujourd'hui. )

En tout cas, on ne peut s'arrêter à une question de réel / pas réel là-dessus. Ou alors il faudrait critiquer dans ce sens avant toute chose le maquillage dans une bonne partie de film.

Melaine Melaine
MP
Niveau 10
23 février 2016 à 00:02:57

Puis Pierrot le fou c'est du bleu-blanc-rouge de partout, donc logique que le sang soit rouge pétante, c'est dans le ton du film. D'ailleurs mettre l'accent sur les couleurs du drapeau français pour ensuite montrer du sang de cette manière-là, ce n'est pas anodin. Godard parle de la manière dont s'est construite la France, de ses valeurs (et il est très critique).

Jean-Hardcore Jean-Hardcore
MP
Niveau 10
23 février 2016 à 23:24:12

Si le cinéma tente des choses, le théâtre peut aussi tenter des choses. En attendant, la réalisation n'est pas classique et on le sait dans la manière du jeu d'acteur. La très belle séquence de la musique "Ma ligne de chance" était à mes yeux très proches d'une réalisation théâtrale et puis quand Belmondo parle au spectateur, cela m'a aussi fait penser au théâtre.

Le théâtre en tant que tel est plus proche du spectateur que le cinéma vu que le spectateur peut interagir sur le déroulement de la pièce en rigolant et les acteurs perçoivent ceux qui regardent. Ce n'est pas du théâtre en lui-même mais une adaptation tronquée et franchement j'ai du mal à me dire qu'il n'y a pas un clin d'oeil au théâtre :hap:

EugeneVarlin :d) à ce niveau là, ça me semble logique et ça m'a de toute façon sauter aux yeux que le long-métrage n'était pas réaliste mais bon c'est le genre de chose qui me titille un peu. Enfin dans le cinéma de Fulci, le sang est quand même plus réaliste. Je ne me souviens pas avoir remarqué cela en visionnant ses films en tout cas :hap:

flomarcq flomarcq
MP
Niveau 18
05 mars 2016 à 15:09:14

Sacré expérience de cinéma que ce Pierrot le fou !
Ouah, quelle originalité, quelle audace ! Que ce soit dans les dialogues, la narration, les images, bref tout, ça décape.
Malheureusement pour moi je n'ai pas accroché au film. Godard m'a perdu avec sa narration partagée par moments entre Marianne et Ferdinand, j'avoue n'avoir pas tout compris en ce qui concerne le trafic d'armes etc ... Or quand je regarde un film j'aime le comprendre. Là c'est trop confus pour moi.

J'ai cependant aimé plusieurs choses : Le duo Belmondo-Karina est énorme, j'ai bien aimé les scènes chantées et certains plans sont vraiment très beaux.
Mais je n'ai pas accroché à ce film.

flomarcq flomarcq
MP
Niveau 18
05 mars 2016 à 16:39:27

En fait c'est le scénario qui m'a déplu dans ce film. Je ne vois pas où il mène.
Le reste m'a plutôt plu.

Hanzau Hanzau
MP
Niveau 7
22 août 2016 à 02:35:34

Je viens de le voir, c'est génial [[sticker:p/1lmh]]

C'est beau, c'est fort, c'est grand, c'est simple, c'est... Du cinéma

Anna Karina qui est magnifique, Belmondo qui l'est tout autant.

Et puis ya cette scène : https://www.youtube.com/watch?v=3_9UewtponU
Extrêmement drôle et à la fois émouvante.

Bref, j'adore.

Frantisek Frantisek
MP
Niveau 8
22 août 2016 à 05:40:10

Devos. :bave:

Finchou Finchou
MP
Niveau 10
22 août 2016 à 11:06:16

C'est le deuxième Godard que j'ai vu, il y a de ça quelques semaines, je pense. Après A bout de souffle. C'est très impressionnant mais... je trouve cela tellement compliqué de rentrer dans son univers ! Il faudra probablement que je les revois dans quelques mois (surtout Pierrot le fou). C'est vraiment un film complexe.
Un peu comme Flomarcq je ne vois pas trop où Godard nous mène et quels sont ces messages. Un réalisateur très intéressant mais quand même très complexe à approcher je trouve.

batflo3012 batflo3012
MP
Niveau 35
22 août 2016 à 16:18:39

Ne cherchez pas à être emmené quelque part !

Pierrot le Fou c'est la liberté, l'inconscience, l'instinct, le présent ! Le film avance comme il le sent sans chercher un but, un message, un objectif.

Profitez du temps présent, de la beauté d'Anna Karina, de l'audace godardienne, de l'ambiance méditerranéenne, des couleurs pétantes et de la liberté folle et créative.

Mais ouais c'est spécial à assimiler au début

flomarcq flomarcq
MP
Niveau 18
22 août 2016 à 16:33:27

Je pense que tu as raison batflo3012 :oui:

Pour apprécier ce film il ne faut pas en attendre un message, à être emmené quelque part. Mais juste profiter de ce qui défile sous nos yeux sans forcément chercher des explications, des liens, etc ...

Après ça ne plaît pas forcément à tout le monde :ok:

Codel Codel
MP
Niveau 15
22 août 2016 à 18:41:18

Eh bah ! Comme j'en avais entendu pas mal parler ces derniers jours et aujourd'hui encore plus, sur un coup de tête, j'ai décidé de lancer ce Godard. Et quel film ! Je ne m'attendais absolument pas à être aussi subjugué en lançant le film. En plus, les premières images du film présentent une Anna Karina ô combien magnifique que Godard ne cessera de sublimer. Cette même Anna Karina qui ne cessera également d'être de plus en plus dangereuse, à l'image de sa relation avec Belmondo.

Ce qui frappe d'abord, ce sont les conversations propres à l'auteur concernant le tout et le rien. Des conversations sans fil précis. Et c'est pourtant captivant. Tout ceci enjolivé par une des plus belles photographies surréalistes que j'ai vues. On suit des discussions tout le long d'une sorte de road trip aux images très colorées. Godard fait aussi la part belle aux musiques qui ont une place très importante dans le film, avec parfois des chansons chantées par les personnages eux-mêmes.

Plus on avance dans le film, et plus c'est incroyable. On a cette conversation complètement surréaliste : "Vous vous souvenez hier ? Vous m'avez volé 100 000 dollars. Vous avez couché avec ma femme. - Oui. - Ça va ? - Ça va. - Bien, ciao.". Comment est-ce possible ? Il ne faut même pas chercher à comprendre, l'univers est à l'image du titre du film : fou. On a aussi des passages qui brisent le quatrième mur comme il le faisait déjà dans À bout de souffle, ce qui ne choque aucun des autres personnages qui sont conscients du procédé. Et c'est super de voir Belmondo et Karina vivre pleinement le carpe diem. Ils roulent sans réel but, et s'arrêtent quand bon leur chante jusqu'à ce qu'ils s'en lassent.

La Nouvelle Vague se fait pleinement ressentir dans pas mal de procédés étonnants : le playback du film régulier, pour revenir quelques secondes en arrière d'un plan différent. Ou les personnages qui content le récit en complétant chacun la phrase de l'autre. L'auteur montre aussi tous ses talents à la caméra en filmant de longs plans-séquences pour le plaisir de nos yeux. Délicieux aussi de voir Godard se moquer de l'ethnocentrisme des américains.

Le cinéma de Godard me passionne de plus en plus. L'homologue français du moderne Mallick. Ou plutôt le contraire évidemment. C'est un cinéma expérimental qui me plaît en tout cas énormément. Pierrot le Fou, ce n'est pas un film qui se regarde. C'est un film qui se vit.

_______

Pierrot le Fou c'est la liberté, l'inconscience, l'instinct, le présent ! Le film avance comme il le sent sans chercher un but, un message, un objectif.

Oui !

Profitez du temps présent, de la beauté d'Anna Karina, de l'audace godardienne, de l'ambiance méditerranéenne, des couleurs pétantes et de la liberté folle et créative.

Et oui encore !

Message édité le 22 août 2016 à 18:43:33 par Codel
Finchou Finchou
MP
Niveau 10
23 août 2016 à 00:07:00

Le 22 août 2016 à 16:18:39 batflo3012 a écrit :
Ne cherchez pas à être emmené quelque part !

Pierrot le Fou c'est la liberté, l'inconscience, l'instinct, le présent ! Le film avance comme il le sent sans chercher un but, un message, un objectif.

Profitez du temps présent, de la beauté d'Anna Karina, de l'audace godardienne, de l'ambiance méditerranéenne, des couleurs pétantes et de la liberté folle et créative.

Mais ouais c'est spécial à assimiler au début

D'accord, je garde cela en tête, alors ! :ok:
Je me souviens avoir été vraiment déstabilisé avec la scène de Devos, et avoir essayé vainement d'y chercher un sens... :hap: Après il y en a peut-être un mais j'ai pas trouvé.

Hanzau Hanzau
MP
Niveau 7
23 août 2016 à 02:43:33

Le 23 août 2016 à 00:07:00 Finchou a écrit :

Le 22 août 2016 à 16:18:39 batflo3012 a écrit :
Ne cherchez pas à être emmené quelque part !

Pierrot le Fou c'est la liberté, l'inconscience, l'instinct, le présent ! Le film avance comme il le sent sans chercher un but, un message, un objectif.

Profitez du temps présent, de la beauté d'Anna Karina, de l'audace godardienne, de l'ambiance méditerranéenne, des couleurs pétantes et de la liberté folle et créative.

Mais ouais c'est spécial à assimiler au début

D'accord, je garde cela en tête, alors ! :ok:
Je me souviens avoir été vraiment déstabilisé avec la scène de Devos, et avoir essayé vainement d'y chercher un sens... :hap: Après il y en a peut-être un mais j'ai pas trouvé.

non c'est juste drôle, c'est tout :ok:

Finchou Finchou
MP
Niveau 10
23 août 2016 à 10:30:04

Le 23 août 2016 à 02:43:33 Hanzau a écrit :

Le 23 août 2016 à 00:07:00 Finchou a écrit :

Le 22 août 2016 à 16:18:39 batflo3012 a écrit :
Ne cherchez pas à être emmené quelque part !

Pierrot le Fou c'est la liberté, l'inconscience, l'instinct, le présent ! Le film avance comme il le sent sans chercher un but, un message, un objectif.

Profitez du temps présent, de la beauté d'Anna Karina, de l'audace godardienne, de l'ambiance méditerranéenne, des couleurs pétantes et de la liberté folle et créative.

Mais ouais c'est spécial à assimiler au début

D'accord, je garde cela en tête, alors ! :ok:
Je me souviens avoir été vraiment déstabilisé avec la scène de Devos, et avoir essayé vainement d'y chercher un sens... :hap: Après il y en a peut-être un mais j'ai pas trouvé.

non c'est juste drôle, c'est tout :ok:

D'accord, je vois ! :ok:

Etianos Etianos
MP
Niveau 23
23 août 2016 à 19:54:00

Bizarrement, je pense plutôt à l’épisode d'une certaine série, quand je lis le titre : Pierrot le fou

El_medusor El_medusor
MP
Niveau 6
02 août 2017 à 17:22:13

Allez savoir pourquoi en ce moment je revois les films qui m'avait beaucoup marqué lors de leur premier visionnage, tellement marqué que je les ai mis vraiment très haut dans mon classement "ultime". Autant dire que le sentiment reste le même après l'avoir revu, c'est un très grand film, du très grand cinéma, il y a rien à jeter dans ce film. De bout en bout je suis passionnément la quête de l'iberté de Pier... euh pardon Ferdinand et Marriane. Cette quête parsemé de violences, de délit en tout genre et de simple moment d'amour, d'humour ...etc Ce film est un beau représentant des paroles de Fuller dans le film "le cinéma c'est des sentiments".

Pseudo supprimé
Niveau 15
02 novembre 2022 à 21:04:48

Je connais assez mal le cinéma de Godard. Pour moi, Godard (Jean-Luc pour les intimes), c'est avant tout le réalisateur préféré d'Antoine Goya. Pour moi, Godard, c'est le Mépris et A Bout de Souffle (ce film est d'ailleurs entré dans mon TOP 20, c'est dire).

Désormais, pour moi, Godard, c'est aussi Pierrot le Fou. Ce film de Godard me rappelle ce qu'est le cinéma, ce que doit être le cinéma, une expérience à la fois visuelle et sonore. C'est bête, mais on a trop souvent tendance à l'oublier. Godard, lui, ne l'a pas oublié, et il fait de Pierrot le Fou un véritable laboratoire du 7ème art.

Godard brise le quatrième mur à travers le personnage de Pierrot, pardon, Ferdinand, incarné par l'immortel Jean-Paul Belmondo. Godard teste des bandes-son, les coupe en plein milieu, pour mieux les relancer quelques minutes plus tard. Godard, sur quelques plans, joue avec la luminosité. Mieux, Godard ne coupe pas ses scènes, il nous laisse le temps de les apprécier, de les savourer.

Godard avait compris ce que devait être le cinéma, que l'on aime ou pas son cinéma.

Je l'ai moins aimé qu'A Bout de Souffle, mais clairement plus que le Mépris.

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