Un petit conseil, ne vous fiez pas à la bande annonce qui tourne dans les salles, elle n´est vraiment pas du tout représentative du film. Ce que je veux dire par la c´est que c´est pas un film catastrophe à deux balles.

Bon, ca veut pas dire non plus que je vous conseille d´aller le voir à tout prix.

Au final ca reste un film sympa qui dérive comme de nombreux films dans les 30 dernières minutes. Et vu le début du film, il faut dire qu´on attend beaucoup mieux tout au long de la séance. Disons qu´en dehors des incohérences dues au cadre "spatial" le background est vraiment sympa.

Bref, à conseiller aux fans de "films dans l´espace" et amateurs de thrillers en même temps.

Apres c´est peut être un peu tard maintenant... m´enfin bon ...

Je crois que comme pour 28 Jours Plus Tard, il sera difficile de faire entendre raison (du moins de faire changer d´avis) à ceux qui on trouvé des incohérences. Mais bon puisque Aphex, malgré cela, a aimé le film, tant pis.

Après c´est surtout une question d´accepter ou non de se laisser porter.

Pour ma part je continue de le conseiller à tous et je n´attends que deux choses : la sortie de la BO, et celle du DVD.

"il sera difficile de faire entendre raison (du moins de faire changer d´avis) à ceux qui on trouvé des incohérences"

Je ne pense pas. Pour la plupart, ils sont juste passé à côté du film (ce qui a été mon cas). Je suis sorti du cinéma sceptique, semi-déçu, trouvant plein d´incohérences et pensant à une fin raté comme pour 28 Jours Plus Tard. Il a juste fallu me clarifier certain points que je considérais comme des défauts, pour comprendre son ampleur. Et c’est tout bonnement impressionnant. Le film va beaucoup plus loin que ce qu’il laisse imaginer.

C’est plus, en temps normal je suis contre ce genre de comparaisons mais les rapprochements qui ont été fait avec 2001 et Solaris (celui de 1972) sont amplement justifiés.

De la bonne SF comme on en fait plus depuis plus de 15 ans. Il était temps ! Merci monsieur Boyle !

amen

C´est un excellent film, c´est extremement rare d´avoir de nos jours un film de SF de ce calibre.
Image somptueuse.
Sinon, il manque un sens du détail et l´obligation du film de passer dans le thriller horifique pour se sentir à la mode pour en faire un tres grand film. Dommage.
Sinon, la représentation des êtres humain me semble vraiment simpliste, ce ne sont pas des être humains mais des travailleurs uniquement, ils luttent , réfléchissent, ont le sens du sacrifice. C´est vraiment ce que j´ai ressentie, à bords, ce ne sont pas des hommes et des femmes mais des êtres indifférencié asexué.

La première Référence ressentie: Alien .
Si on voudrait comparer avec 2001, Kubrick avait un sens accru du détail et du synchronisme, proche d´un scientique. Ce film n´a clairement rien a voir.

Meilleur film de l´année, c´est tout.
Sunshine enterre totalement 2001 au passage, alors oui je sais qu´on va me dire que les personnages sont superficiels, que l´histoire est peu crédible, que la fin en simili slasher est invraisemblable et que scientifiquement c´est nawak, mais ce film c´est la beauté à l´état pur. On est loin des stations spatiales qui tournent pendant 10 minutes sur fond d´André Rieu ou des grands classiques à 1€ de la collection Del Prado.

Sunshine c´est sublime, point.

Je l´avais vu au cinéma et je viens de le revoir...

J´avais adoré, et j´aime encore plus.

J´adore le scénario, très simple quelque part, mais fourmillant de bonnes petites idées. Un scénario n´est pas meilleur parce qu´il est complexe...Personnellement, pour Sunshine, son aspect simple ne m´a pas empêché d´apprécier l´histoire, d´avoir envie de connaître la suite et même de m´identifier aux personnages...Bref.

J´ai adoré la BO, le fait que le film parte en slasher (un poil)...mais ça, ça se retrouve souvent dans les films de Boyle...Y´a un perso qui part en couille (La Plage, 28 jours plus tard ou même Trainspotting...j´ai aimé les 3, d´ailleurs, avec une préférence pour 28 jours plus tard...Si beaucoup n´ont pas aimé la plage, moi, j´ai aimé l´idée, et étant traveller, j´m´y suis senti impliqué.^^)...

Niveau philosophique/métaphysique, y´a pas d´philosophie de comptoir et autres...c´est juste ce qu´il faut...Folie humaine, notre peu d´importance et en même temps, notre fascination pour le soleil et la nature (visio thérapie)...
Enfin, c´était tout bon, ça.

Je n´ai relevé aucun problème d´incohérence...J´ai trouvé que tout était "possible" [Bon, j´admets juste que...c´est débile de n´avoir qu´un seul "jardin"...]...Mais tout le reste est du domaine du possible.
Tray (le scientifique qui se plante en changeant la trajectoire...il oublie de repositionner les panneaux)...je ne trouve pas ça infaisable du tout.
S´ils sont aussi peu dans le vaisseau, c´est parce qu´ils doivent rester longtemps ensemble...trop de monde implique forcément plus de problèmes...Il se trompe, après 1 an et 4 mois enfermé dans le vaisseau, avec pour seules vraies ressources des séances de visiothérapie...J´trouve pas ça spécialement incohérent.^^

Et quand bien même on pourrait chipoter sur quelques petits trucs...un film reste un film, on le regarde parce qu´il raconte quelque chose de spécial, et faut l´accepter comme le réalisateur l´a fait.

Sinon, il est vraiment magnifique.^^

J´ai adoré la fin (à partir du moment où Capa,-Cillian Murphy-, met une combinaison, dépressurise Icarus II...J´adore le moment où il tombe...
Sinon, quand il est dans la bombe, c´est un moment d´une poésie rare...
Il...touche le soleil. J´ai trouvé ça tout simplement génial. Il touche le soleil.
Il touche le soleil.
J´adore.
Je me dis même que ça se trouve, l´idée du scénario est partie de là...Et j´aime encore plus le film.^^
"Il touche le soleil."
(Ouais ouais, j´adore ! ^^)

Enfin, bref, un film que j´ai très bien vécu...Je comprends les personnes qui n´aiment pas, mais mon degré de sensibilité est parvenu à me faire l´adorer.^^

Voilà !

Il y a des jours où rien ne se passe, où la banalité et la redondance envahissent le quotidien, laissant peu de place à la jouissance. Puis il y a les jours où vous vous retrouvez comme transcendés par votre dernière découverte musicale, écoutant encore et encore chaques pistes afin de mieux les apprécier, afin de mieux vous confondre en elles. Enfin, il y a les jours où une nouvelle prouesse de Mister BestRealisateurFOrEverAndEverInTheWorld, j´ai nommé Danny Boyle, voit le jour sur nos écrans cathodiques (ou Full HD si vous êtes un vilain patron qui exploite ses pauvres salariés "c´est la luttteeuuhh..."). Et là...tout le monde regarde, plus personne ne parle.

J´ai longtemps hésité avant de me lancer dans cet article. Peur de ne pas retranscrire parfaitement les idées du film, peur de les avoir mal comprises. Je me suis finalement décidé à ne pas vous laisser dans votre misérable ignorance, car ne pas voir un film de Danny Boyle est un crime punissable de pendaison (enfin il le sera quand je serais Président).

Ainsi c´est sans changer la formule de "question philosophique sur trame catastrophe" que Boyle nous offre son dernier bébé, sa nouvelle merveille. Et quelle merveille...
Maintenant attachez vos ceintures, ouvrez grand vos yeux et laissez vous porter par ce bijou cinématographique qui porte le nom si apaisant de "Sunshine".

Commençons par le commencement et posez moi l´éternelle question "Sunshine, c´est quoi ? Y´a du cul ? Y´a du sang ?" . Et bien grossièrement, Sunshine, c´est l´histoire d´une bande d´astronautes des années 2050 qui n´ont rien trouvé d´autre à foutre que de balancer une bombe stellaire dans le trou du cul du Soleil pour le rallumer (quelqu´un a pété le bouton on/off, connard !) , les êtres humains étant trop douillets pour vivre comme Miko l´esquimaux. C´est donc à bord de la fameuse navette ICARUS II (car la première s´est lamentablement plantée comme une merde) que nos compagnons feront la route vers le Soleil. Oui, mais comme dans tout film catastrophe qui se respecte, bah va y´avoir une couille, ou deux, ou trois, sinon on se ferait chier hein ?!

Reprenons un peu de sérieux pour en revenir au centre du film, à cette chose qui finalement donne tant d´intérêt à une histoire n´offrant au premier abord rien d´original: le Soleil. C´est autour de ce dernier que s´articule la mission, fort bien, mais c´est lorsque la dimension divine de cet astre céleste se révèle enfin que le film prend toute son ampleur. Le Soleil est Dieu, Dieu est le Soleil. L´Homme s´est engagé dans une mission pour réanimer notre étoile afin de promettre un futur à son espèce. Peut-il seulement se battre contre la volonté divine ? Peut-il vaincre sa destinée ? C´est autour de ces grandes questions que ces astronautes, et nous spectateurs sommes engagés à suivre le périple de son commencement jusqu´à sa fin.

Dans la culture de chaque Homme, le Soleil a toujours eu plus ou moins une place prépondérante. En leur temps, les civilisations d´Amérique tel que les Azthèques et Maya vénéraient le Soleil, voyant en celui ci l´incarnation divine. Il en était de même dans l´Egypte Antique où le Dieu Ra, Dieu du Soleil était le plus grand des Dieux. C´est aussi dans la Shintoïsme, très ancienne religion du Japon, que la déesse Amateratsu (Fan d´Okami, c´est par ici) était la déesse du Soleil. Enfin rapellons également qu´à l´époque des Rois en France, notre cher Louix XIV portait le surnom de Roi-Soleil. Voyez donc l´importance du Soleil dans la culture, la religion, dans le coeur des Hommes. Cet astre grâce auquel la vie est possible sur notre planète, voilà donc en quoi réside l´allégorie de Dieu, Créateur de toute chose.

La première scène post-intro est d´ailleurs très révélatrice quant aux intentions de ce film. Nous y voyons Searl, le psychologue de l´équipe, admirant la grandeur du Soleil au travers de filtres afin de ne pas se péter les yeux. Hypnotisé par tant de beauté, et certainement une part d´incompréhension, il raconte à l´équipe d´astronautes ce qu´il a contemplé, ce qu´il a ressenti. Il exprimera ses émotions par les mots suivants "Une douche de lumière", et achèvera son discours par "cette lumière vous enveloppe, elle devient vous". Interpellé par cette confession, le Commandant d´ICARUS II, Kaneda, ne manquera pas de s´y essayer. Tout comme Searl, Kaneda se retrouvera transcendé par cette magnificence, marquant un certain temps avant de réagir aux appels de Corazon.
Kaneda et Searl seront d´ailleurs les deux personnages à se sacrifier sans regrets pour sauver la mission, se laissant emporter par la mort en admirant le Soleil, alors que la grandeur de "Dieu" se lisait sur leur visage clairement comme de l´eau de roche. Les dernières paroles de Searl seront d´ailleurs les suivantes : "Nous ne sommes que de la poussière d´étoile." . Comprenez-vous à quoi fait-il référence ? Nous ne sommes que les enfants de Dieu.

L´introduction dans l´histoire de Pinbacker, ancien commandant de la navette ICARUS I, et quelque peu le "méchant" du film apporte lui aussi beaucoup à la mystification du Soleil, notamment au travers du message vidéo laissé dans la première navette "Et c´est poussière que nous redeviendrons quand IL décidera que le temps est venu pour nous de mourir. Ce n´est pas à nous de défier Dieu." Pinbacker a été subjugué, transcendé par la grandeur du Soleil, ne voyant plus alors en celui ci que l´incarnation divine. Le sabotage de la mission ICARUS I en est d´ailleurs la preuve, l´Homme n´avait pas le droit de défier son destin, il devait l´accepter, comme Pinbacker l´a fait.

Finalement l´Homme, en appelant ces deux navettes ICARUS, ne s´était-il pas résigné à mourir ? Vous savez Icare (Icarus in English, Oh yeaaah), ce personnage de la mythologie grecque qui s´était vu attribuer une paire d´aile par son père afin qu´il vole à son secours... Ce dernier l´avait prévenu de ne pas voler trop près du Soleil, sans quoi la cire dont étaient faites les ailes fondraient instantanément. Attiré par la beauté du ciel et du Soleil, Icare ne tint pas compte des avertissements et vola plus haut, toujours plus haut, toujours plus proche du Soleil. La cire finit par fondre, et Icare s´effondra dans l´Océan. Le destin des deux navettes devait-il être le même que celui d´Icare ? La mission devait-elle échouer ?

La morale du film nous révèlera finalement que l´Homme a toujours la possibilité de changer le cours des choses, que rien n´ai jamais perdu d´avance et qu´il faut se battre pour soi, pour son futur et celui des autres(non, que pour le mien mwahahaha). Peut-être qu´au fond tout n´est que question de croyance, et que d´apparence "Sunshine" semble renier le fatalisme religieux. Mais je pense qu´il faut regarder plus loin que cette image d´énième gueguerre entre science et religion et se focaliser sur la véritable portée philosophique qu´il propose.

Ainsi, c´est sans en avoir douté que Danny Boyle nous offre une oeuvre du 7ème art intelligente, passionante, à l´ambiance toujours aussi opressante. En plus d´appliquer une nouvelle fois sa formule magique qui nous tient en haleine tout le long du film, Boyle nous a gaté d´acteurs absolument génialissimes (d´ailleurs quelle surprise de retrouver Chris Evans autre part que dans le rôle de "La torche", un grand acteur celà étant dit) et d´une BO à en couper le souffle et qui se couple à merveille avec l´ambiance "spatiale". Que demander de plus à Danny Boyle, si ce n´est :
A quand le prochain film ?!

Danny, merci.

J´ai pas lu ton petit discours mais à part les deux dernières lignes et là je suis 100% avec toi
J´ai (re)vu le film y´a pas une semaine pour la 3ème fois et c´est aussi bon de voir un chef-d´oeuvre pareil. La BO est magnifique !

Sympa ton article...Un peu court, j´dirais.

Arf, j´ai posté involontairement.

Je suis d´accord avec toi et ton interprétation, c´est un peu ça...
Mais tu pourrais aller plus loin, non ?

J'ai adoré ce film, un des grands films de l'année 2007, et j'avoue que je n'arrive pas totalement à cerner l'apparition de Pinbaker et le virage que prend le film dans le dernier tiers.

Pkoi alors que tout était si cohérent et réaliste (dans un univers fantastique remarquez), Boyle nous sors ce Pinbaker brûlé a 95%, sans avoir ni bu ni mangé pendant 6 mois ? Il devrait être mort.

Alors est ce qu'il faut voir ce Pinbaker comme une métaphore, telle une puissance divine empechant les humains de survivre, en leur imposant leur destinée ?

Parce que si on prend le film au tout premier degres on se dit qu'il est impossible qu'un simple etre humain ai survecu dans cet état pendant si longtemps.

Si vous avez une réponse.

"sans avoir ni bu ni mangé pendant 6 mois"

ils en parlent pdt le film. Icarus 1 n'avait pas assez de vivres pour que l'equipage tienne si longtemps, mais tout seul, il avait de quoi faire.

apres bien sur qu'il ne faut pas voir Pinbaker comme un simple grand brulé, il faut le voir pour ce qu'il represente dans le recit, a savoir l'extremisme religieux. dans l'histoire, Pinbaker n'est plus reelement un etre humain, il est bien + que ca, et c'est cette raison qui fait qu'on ne le verra jamais distinctement.

Une préférence pour 28 semaines plus tard (mais trè légère), à cause du rythme plus soutenu, mais aussi et surtout pour l'intro du film qui dépote carréement et fais ressortir toutes les emotions possibles qu'une personne normale peut exprimer.

C'est clair que le debut de 28 semaines est superbe! D'alleurs c'est dommage qu'il soit au début du film parce que c'est le meilleur moment!

Sunshine ça se situe quand meme aileurs,c'est tout un autre etat d'esprit... c'est une experience vraiment marquante!

je l'ai vu il y a peu et j'ai beaucoup aimé!!donc avis aux amateurs

J'avais très envie de revoir le film et c'est chose faite. J'ai encore plus aimé.

Franchement Danny BOyle est un cinéaste à part et si j'ai raté son Millions (mal distribué il est vrai), son Sunshine a quand même de grandes ressemblances avec 28 Days later . Bon sûrement parce que Garland est dans le coup...
En tous les cas, le film reprend cet humanisme cher au réalisateur, qui le rapproche de Malick. Il y a tant d'idées, d'inventivité visuelle, de maîtrise dans la mise en scène que ça en devient scotchant.
Bref, Sunshine, après 2 visions, c'est toujours une... BOMBE (et les scènes coupées sont à tomber.

c'est sans aucune hésitation que je l'ai acheté...mais grande déception...Très déçu dès l'apparition du survivant aliéné. Je trouve que le concept de survie était suffisamment clair que pour faire apparaître ce personnage qui ,selon moi, est totalement inutile. Il fait partie des films que l'on voit une fois. Voilà c'est mon avis...

Un peu comme tout le monde sur ce sujet, j'étais allé le voir au cinoche lors de sa sortie, et je m'étais pris une bonne claque visuelle et sonore, mais franchement au niveau du scénario, les personnages sont peu fouillés, et le vieux rebondissement de la fin gâche un peu tout le film même si la scène de fin est quand même très belle. On peut aussi regretter que les acteurs ne soient pas un peu plus charismatiques, parce qu'à part Cillian Murphy et Rose Byrne (et encore), le mec des 4 fantastiques et Michelle Yeoh par exemple sont pas très crédibles.

Ah là pas d'accord, Chris Evans c'est le nouveau Colin Farrell. Quant à Kaneda, n'en parlons pas tellement sa présence est énorme. Certes le film souffre selon moi d'un montage un peu trop rapide (l'ajouts des scènes coupés auraient pu installer un peu mieux l'ambiance). On peut aussi discuter de la fin mais rien n'y fait, un film de Science Fiction qui me fait pleurer ce n'était pas arrivé depuis... euh... ouais, jamais!