J'ai pas vu Solaris mais c'est un peu le même style ?
ben c'est de la SF, mais solaris est un vieux film russe, très bon bien qu'il a un peu vieillit, c'est un peu pareil dans le sens où c'est aussi un huis clos sur la psychologie des passagers… mais ça s'arrête là car solaris est beaucoup plus profond…
Ouais bah j'ai lu les commentaires de leprodiss et blaz' la page précédente, je vois que je suis un peu dans le même move.
Sérieux entre 28 Days Later et celui-là, on est allé loin dans le questionnement humain. J'ai un peu de mal quand je vois les huit oscars de Slumdog Millionnaire qui reste bon cinématographiquement mais beaucoup moins profond.
Perso je l'avais vu au ciné sans même avoir maté la bande-annonce (c'était mon premier Boyle en fait) et j'en suis ressorti secoué. Un cinéma qui arrive autant à jouer sur la mise en scène et les émotions en même temps, y'en a pas beaucoup. La mise en scène bordélique renforce cette impression.
A noter la conversation très excellente entre Capa et Pinebacker tout à la fin, une des scènes supprimées qu'on peut voir dans les bonus:
(Capa) I don't believe in God.
Neither did I. But you'll find him... in the sunshine.
Je crois que le seul perso qui a réussi à dépasser tout ça moralement c'est Searle, qui est le seul quasiment à accepter le sacrifice tout en prenant son pied (il me semble qu'un des comms de la page précédente le souligne aussi). Il y reste assez hermétique en fait, et c'est assez étrange pour un psy, ça soulève bien l'ambiguité du truc.
Ya pas un remake avec Georges Clooney par hasard
Y'a un truc vraiment bien avec Boyle que peu de cinéastes ont. Il arrive à allier un film grand publique tout en offrant des possibilités de réflexion assez poussées.
Tu dois pas aller beaucoup au cinéma pour dire ça. Le truc avec Boyle c'est qu'il utilise des thématiques très complexe, par pur prétention, qu'il sous développe dans un mauvais film pour le justifier.
Sérieux entre 28 Days Later et celui-là, on est allé loin dans le questionnement humain.
Et bah, il t'en faut pas beaucoup.
Pour ceux qui aiment se creuser la tête, y'a une critique bien épaisse en page 6 qui pointe du doigt quelques points intéressants.
Pour le questionnement humain, je peux confirmer. Y'a cette citation de Camus que je trouve toujours aussi géniale qui dit "C'est la puissance de l'homme d'être plus fort dans sa décision que dans sa condition" et je suis infiniment d'accord. Ce film joue vraiment sur le destin et la manière de le déjouer ou pas. Et, si on peut encore comparer le truc à 2001 et ce que je disais au-dessus, il va encore plus loin dans le sens où il prend parti dans le fait que le destin et le fait de prendre son destin en main se cotoient alors que 2001 se contente presque de démontrer un ordre cosmique (après on me dira "T'as pas compris". Ok. De toute façon pour 2001 le film part tellement en trip y'aura toujours un type pour dire à l'autre "T'as pas compris".)
Pour moi ce film c'est le 2001 de notre génération, c'est un truc puissant et je comprends pas que certains critiquent le truc parce que c'est "mal filmé" ou encore que "la seconde partie part en couille".
"Son pari, outre celui de la crédibilité relevée haut la main, est celui de réaliser un film humain et humaniste. Certains ont pu le deviner depuis 28 Jours Plus Tard (voir même depuis la Plage), mais c´est aujourd´hui officiel, Boyle devient le cinéaste de la contemplation et de l´humain (derrière Malick on est d´accord)."
Et ça aussi je suis d'accord. Malick nous offre la contemplation humaine, Andrew Niccol peut nous offrir le choix de la lutte contre la condition elle-même, eh bah pour moi ce film est dans ces deux trempes en même temps. C'est pas parce qu'on fait du filme d'auteur qui filme des personnages avec beaucoup de justesse et qui rend bien que tout ce qui a une tête à être hollywoodien doit être descendu (c'est pas ce que t'as dit mais y'a peut-être un rapport... je sais pas).
Tu peux pas arrêter avec ton blabla pompeux ?
Entre la sur analyse du film par rapport à ses pseudo thématiques et la comparaison avec 2001 j'avoue être dépassé.
Moi tout ce que je vois c'est un scénario banal et pas crédible et une mise en scène catastrophique.
Il emmerde personne et t'es pas obligé d'etre d'accord ... a partir de là
Oui c'était pas super diplomate de ma part.
Le prend pas méchamment Thunder-S hein. Mais je trouve juste que t'en fait beaucoup pour pas grand chose ^^
Moi, je truve au contraire que Thunder-S est tres constructif...
Ya pas un remake avec Georges Clooney par hasard
=>si il est moins bon que l'original mais pas mauvais non plus… il se recentre juste sur quelque chose en oubliant les autres détails qui faisait la profondeur de l'oeuvre originel…
Pour moi ce film c'est le 2001 de notre génération, c'est un truc puissant et je comprends pas que certains critiquent le truc parce que c'est "mal filmé" ou encore que "la seconde partie part en couille".
=>j'ai beau adoré sunshine… dire que c'est le 2001 de notre génération c'est allé loin quand même… Boyle n'est pas Kubrick non plus… les thèmes de 2001 sont beaucoup plus profond que dans l'oeuvre de Boyle
Ouais, paraît que je creuse un peu trop, des fois... ><'
J'ai quand même vraiment aimé ce film pour la mise en scène également, la musique, l'ambiance... y'a pas que du blabla philosophique je pense.^^
Après si on aime le ciné réaliste avec de "vrais" personnages c'est vrai qu'on s'éloigne un peu du truc.^^ C'est presque plus du conte qu'autre chose on pourrait dire... un truc métaphorique quoi.
La musique m'a pas du tout marquée. Niveau ambiance contrairement à Alien je me sentait pas du tout impliqué. Je pense d'ailleurs que c'est en grande partie à cause de la mise en scène horrible que l'ambiance est inexistante..
Et oublions les "thèmes" deux secondes. 2001 est incomparablement supérieur à Sunshine sur tous les plans cinématographiquement imaginables.
Je suis vraiment toujours d'accord avec The_Go-Between.
Non je déconne, Sunshine est une putain de bombe on ne le répètera jamais assez. A pleurer de bonheur.
Quant au forumeur qui dit que le film ne se base que sur de scincidents qui surviennent les uns après les autres, j'ai envie de me marrer un peu. Qu'attendait-il? Sinon moi j'ai bien tout compris à ce qui se passait.
Non je déconne, Sunshine est une putain de bombe on ne le répètera jamais assez. A pleurer de bonheur.
J'y ai cru pendant une seconde
Je sais pas... à un scénar original peut être ?
"en grande partie à cause de la mise en scène horrible"
Là vraiment j'ai pas vu le même film...
Qu'est-ce que tu trouves horrible? Au contraire Boyle prend largement son temps au début et sur les magnifiques scènes d'extérieur, envoûtantes, et presse le rythme dès qu'il y a plus d'action vers la fin, mais je ne vois pas ce qui peut gêner.
Il n'y a pas que le scénario dans la vie mon ami The_Go-Between.Le scénario, effectivement ressemble en effet à tous les films se déroulant dans l'espace (ce qui n'empêche d'être impliqué) mais la mise en scène de Boyle transcende le truc.
Tiens, trouve moi une plus belle fin que celle de Sunshine. Et sur 1 seul plan!
Boyle transcende les genres, il faut s'y faire
On a beau trouver toutes les qualités ou tous les défauts à ce film...
Une seule pensée s'impose...
Mais c'est quoi cette fin ?
Comment être satisfait d'une fin aussi convenue ?...
Boyle est pourtant capable de beaucoup mieux...
Non mais justement la mise en scène est complètement ratée. Pendant tout le film, mais surtout les 20 dernières minutes, qui sont presque irregardable tellement c'est incompréhensible. T'as l'impression que Boyle lui même sait pas ce qu'il filme. Enfin si vous aimez les plans confus montés en une seconde pendant 20 minutes c'est vous qui voyez. Moi ça me fait juste mal à la tête.
Mais bon tant que Boyle arrive à caser quelques plans du soleil c'est la plus belle fin de l'histoire du cinéma.
Mouais même là je suis pas d'accord non plus. Les plans coupés à la hache et dans tous les sens mettent à fond dans l'ambiance et accentuent à fond la perte de repères (physiques et psychologiques); le fond rejoint la forme.
Pis la fin est ultra-poétique. Le type qui touche le soleil. L'apogée complète de tout ce qui se passe dans le film: l'homme face à ce truc fascinant qui a fait perdre la tête à tant et qui en sauvera d'autres. Non? Ok.