Saison 1 : https://docs.google.com/document/d/1dzTOGd3iMcvpTxxzFEtbuscSKY8Y_UNiiAVILwvhfPE/edit
Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1eHzpsrEUBnzC-rH1CEfkVuA7DWFNse2aPxc0S_f4WD4/edit
Saison 3 : https://docs.google.com/document/d/1zak-MpXGaOeKjLXpJtjm-1oE2ZVmiXv6B12KAsV22Fw/edit

Saison 3 - Episode 42 (N°100) : Pour l'éternité (Partie 2/2)

Dimanche 11 Novembre 2029
Abu Dhabi, Circuit de Yas Marina
https://www.statsf1.com/fr/circuit-yas-marina.aspx

La saison de F2 n'a pas la chance de se terminer de nuit malgré notre présence à Abu Dhabi, puisque la course a lieu avant la F1, mais ce n'est pas pour autant que le final ne s'annonce pas grandiose et que le champion du monde ne manquera pas d'être fêté dans la soirée. Avant cela, il reste 22 tours pour faire la décision avec, pour commencer, un départ extrêmement chaud.
Thomas a dû une nouvelle fois se faire très peur et cette fois il n'y peut rien. Après être passé à deux doigts de caler hier, il passe cette fois ci à deux doigts de l'accrochage. Très convaincant pour sa première, Magnus Torgerssen se fait cette fois remarquer pour de mauvaises raisons, en s'accrochant avec Jaan Valtna. Juste derrière eux se trouvait un certain Thomas Nuyts, qui a dû faire parler ses excellents réflexes et qui s'en sort indemne, prenant la 2ème place au passage. Pour Torgerssen et Valtna, la course est terminée, tandis qu'Isaev est une victime collatérale et est contraint de repasser par les stands. Finalement, à qui profite le plus cette accrochage ? A Thomas qui se retrouve 2ème et qui n'a plus que Saeed Al-Enezi comme adversaire ? Ou à Martin qui gagne 3 places et se positionne au 4ème rang ? Chacun se fera son avis, ce qui est sûr pour autant, c'est que Thomas reprend pour le moment 4 points à Martin, soit l'écart qui les sépare avant la course. Avant aujourd'hui, Thomas comptabilise quatre victoires, deux 2ème place et trois 3ème place, Martin comptabilise lui quatre victoires, deux 2ème place et quatre 3ème place. A l'heure actuelle et à la faveur d'une 2ème place supplémentaire, Thomas est virtuellement champion. Durant la course, ces donnés seront donc importantes à retenir et il ne faudra pas oublier que les deux points du meilleur tour pourraient tout changer.

Les cibles actuelles de Thomas et Martin sont respectivement Al-Enezi et Alexander. La tâche peut paraître plus simple pour Thomas, sauf que Al-Enezi a profité du grabuge du départ pour prendre directement ses distances et le pilote qatari est un des plus imprévisibles du plateau, tantôt rapide, tantôt fantomatique. Martin fait lui face à un habitué des premiers rôles, qu'il a vraisemblablement déjà affronté en piste plus tôt dans la saison. Dans un premier temps, c'est relativement calme, comme si chacun voulait se préserver pour pouvoir dépasser et faire le meilleur tour en fin de course. Cela pourrait être un jeu dangereux, surtout pour Martin qui n'est pas champion virtuel et qui ferait mieux de se positionner derrière son adversaire, s'il en a les moyens. Et s'il ne l'a pas fait sur la piste, le destin l'a fait pour lui à la mi-course, quand Alexander est contraint à l'abandon.

La situation change donc subitement, Martin est désormais le champion virtuel et il est à la poursuite de Thomas. Et si je pensais d'abord qu'il se préservait pour la fin de course, Thomas a fini par être distancé par Al-Enezi et ne peut plus compter que sur le meilleur tour pour être sacré. Usure des pneus ou allègement de la monoplace, quel élément va prendre le dessus ? Thomas devra espérer que ses pneus soient encore bons, afin de pouvoir cravacher dans ces derniers tours. De son côté, Martin doit être prêt à lui répondre et à pourquoi pas boucher les deux secondes qui les séparent pour tenter de clore définitivement les débats.
A 6 tours du but, Thomas lance les hostilités en signant le meilleur tour, alors propriété du leader Al-Enezi avant lui. Martin le sait, il n'a pas le choix, il doit réagir rapidement. Cela ne vient pas dans l'immédiat, sans doute à cause du laps de temps entre le meilleur tour de Thomas et l'annonce de son ingénieur. Car dans la foulée, ça ne manque pas, il pulvérise le meilleur tour de 3 dixièmes. Thomas est en position délicate, il lui reste 4 tours pour largement améliorer sa meilleure marque. La première tentative se soldera par un échec, mais la deuxième commence beaucoup mieux. Il affiche du violet à la fin du premier secteur et du deuxième secteur, mais le gros freinage qui sert de transition entre le deuxième et troisième secteur lui sera fatal. Trop agressif, il bloque les deux roues avants et endommage ses pneus. Il gâche son plus beau tour et réduit à quasi néant ses chances de réussite sur les deux derniers tours. Pour l'honneur, il donne tout jusqu'au bout, en vain. Martin Langlois est bien le champion du monde 2029 de Formule 2, pour 4 petits points.

Le parc fermé nous offre un gros contraste aujourd'hui avec deux immenses joies et une grande déception. Saeed Al-Enezi savoure sa première victoire en F2, mais les caméras s'attardent évidemment sur ses deux camarades du podium. Thomas qui est rentré en premier au parc fermé est aux côtés de son équipe, qui le réconforte. Martin a lui pris son temps et arrive en dernier. Il peut enfin laisser éclater sa joie, en sautant de sa monoplace, en sautant dans les bras des gars de l'équipe, en embrassant la caméra et récupérant un drapeau français qu'il brandit fièrement. Entre temps, j'ai été autorisée par la FIA à me rendre dans le couloir menant à la cool room, ce qui me permet de saluer Thomas et de lui glisser quelques mots de réconfort, avant de féliciter un Martin euphorique. Ce dernier retrouve son sérieux quelques secondes pour se montrer respectueux envers Thomas dans la cool room, où ils se saluent chaleureusement. Sur le podium, les attitudes changent, Martin savourant son sacre et Thomas faisant bonne figure mais laissant transparaître sa déception. Le sport est ainsi, il est cruel et ne désigne qu'un vainqueur au final. Ils méritaient tous les deux ce titre, mais seul Martin ajoute cette ligne à son palmarès.

Course Sprint - Abu Dhabi F2 2029

1. Saeed Al-Enezi (Fortec)
2. Thomas Nuyts (Arden)
3. Martin Langlois (DAMS) - MT
4. Fabian Kreis (Arden)
5. Hiro Tanaka (iSport)
6. Thiago Lucarelli (ART)
7. Robin Dorst (Mazepin)
8. Mauro Leanza (Tech 1)
...
ABN. Alexander Obijuwu (Carlin)
ABN. Magnus Torgerssen (Carlin)

Le calme après la tempête. Le podium de la F2 et les festivités du titre de Martin ont laissé place au sérieux des 12 équipes de l'échelon supérieur, la tant convoitée F1. Ne nous y trompons pas, le spectacle le plus attendu par les fans est bien celui réservé par la course de cette fin d'après-midi, au soleil couchant. Un autre titre sera-t-il célébré ? Car oui, je ne l'ai pas évoqué depuis le début du week-end, mais il est vrai que Lando Norris pourrait devenir le 40ème champion du monde de l'histoire de la Formule 1 dans deux heures. Quoiqu'il advienne aujourd'hui et à Interlagos dans deux semaines, nous aurons bien un 40ème champion du monde au terme de cette saison, mais seul le leader du championnat peut évidemment prétendre à la couronne aujourd'hui. Trois situations de course peuvent l'amener au titre. Lando sera ainsi champion s'il :
- gagne, tandis que Manninen ne termine pas sur le podium et que Sainz ne termine pas dans les 4 premiers
- termine deuxième, tandis que Manninen et Sainz ne terminent pas dans les 7 premiers
- termine troisième, tandis que Manninen ne termine pas dans les 8 premiers et que Sainz ne termine pas dans les 9 premiers
Alors autant dire que le plus probable est que le titre se joue à Interlagos, mais un sacre dès aujourd'hui ne serait pas totalement improbable, surtout au regard du premier scénario. Un abandon de Sainz pourrait projeter Norris à la première place s'il se débarrasse de Russell et son coéquipier Manninen étant décevant, ne pas le voir sur le podium ne serait pas une énorme surprise. Mais plutôt que de se lancer dans des spéculations, laissons parler la piste.

Pas de départ chaotique au contraire de la F2. Aucun accrochage et aucune dégringolade ne sont à signaler. Malgré tout, un changement de position est relativement notable, Norris ayant pris l'avantage sur Russell et se plaçant immédiatement dans les échappements de son rival le plus sérieux. Les luttes pour le titre me font toujours vibrer, quelque soit le déroulement, mais rien ne vaut une vraie bataille sur la piste, que Norris et Sainz sont aujourd'hui en mesure de nous offrir. Sainz aurait sans doute préféré que Russell serve ses intérêts en conservant la deuxième place, mais rappelons qu'il a son destin en main. A l'heure actuelle, il reviendrait à 6 points de son adversaire direct, ce qui lui laisserait ainsi la possibilité de conclure à Interlagos, sans avoir à compter sur des éléments extérieurs. Manninen n'a lui pas ce loisir et il doit commencer à songer sérieusement à prier le dieu Ukko afin qu'il lui vienne en aide. Le jeune finlandais paie-t-il son manque d'expérience en cette fin de saison ? C'est une explication plausible à sa fébrilité inhabituelle et inattendue qui lui vaut de n'être que 7ème et d'avoir du mal à tenir le rythme de Lindemann, malgré une monoplace bien supérieure à celle de l'allemand. Ajoutez à cela une stratégie pneumatique ratée du côté de chez McLaren et vous avez un Manninen qui est en train de tout perdre. A l'inverse, celui qui est en train de tout gagner sur la course du jour grâce à sa stratégie, c'est Sergio Pérez. Pour le 371ème et avant-dernier grand-prix de sa carrière, le mexicain est en position de jouer le top 5, alors qu'il s'élançait 12ème, et il peut entrevoir la 4ème place quand Russell abandonne peu après la mi-course.

Mais revenons aux avant-postes, à la double course qui nous intéresse, celle pour la victoire du jour et pour le titre. Malheureusement pour les spectateurs et téléspectateurs, nous n'avons pas le droit à une véritable bataille en piste, mais plutôt à une bataille psychologique et stratégique. Ferrari et McLaren ont opté pour une stratégie à deux arrêts, différente sur les composés choisis. Tendre-Medium-Medium pour Sainz, Tendre-Dur-Tendre pour Norris. Norris n'ayant pas réussi à menacer Sainz avant le premier arrêt, l'écart s'est logiquement créé, Lando devant le limiter pour mieux le résorber en fin de course. A 13 tours du but, lorsque Norris ressort des stands, l'écart est de 10 secondes. Et si le pilote britannique reprend plus d'une seconde au tour en début de relai, il faiblit un peu trop tôt et viendra finalement buter à 1,4 seconde de l'espagnol sur la ligne.

Course - Abu Dhabi F1 2029

1. Carlos Sainz (Ferrari)
2. Lando Norris (McLaren)
3. Charles Leclerc (Ferrari)
4. Sergio Pérez (Verizon)
5. Luca Lanzinger (Tyrrell)
6. Jonas Lindemann (Red Bull)
7. Juho Manninen (McLaren)
8. Andreas Wikberg (Verizon)
9. Max Verstappen (Audi)
10. Pierre Gasly (Red Bull)
...
14. Facundo Sequeira (Ukkonen)
15. Stoffel Vandoorne (Ukkonen)

Ayant une préférence évidente pour McLaren et Lando, j'aurai préféré que l'issue de la course soit autre. Malgré tout, on peut se mettre à rêver d'un final en apothéose. Imaginez la scène : dernier tour à Interlagos, le reste de la grille relégué loin, Norris et Sainz sont dans la même seconde. L'équation est simple, celui qui franchit la ligne devant l'autre deviendra champion du monde. C'est le scénario rêvé, probablement pas celui auquel on aura droit, mais il est possible. Peu importe le scénario choisi par les scénaristes, j'y serai, à Interlagos. Si mon pari fou de piloter ici n'a finalement pas fonctionné, mes progrès rapides sont réels et laissent entrevoir la possibilité pour moi de disputer la séance d'essais libres à Interlagos. Cette fois, je ne prendrais pas de risques et ne piloterai que si je suis suffisamment remise. Quelque soit l'évolution de ma blessure, je serai au Brésil, prête à faire la fête le dimanche au soir.

<spoil>> Le 21 mars 2020 à 00:19:05 [-Monarch-] a écrit :

Je suis sur que ce sera Langlois juste pour me faire chier Ptn elle a déconné de fou Lucie avec son vélo de merde la...

Le 21 mars 2020 à 00:51:19 Haryanto a écrit :
Svp pas Martin Lanchois
Etant donné qu'il sera pas en F1 ça servirait à rien

J'en connais un qui va se faire appeler par son deuxième prénom

SpoilAfficherMasquerOui, Arthur est mon deuxième prénom </spoil>

NOOOOOOOOOONNNNNNN
C'EST PAS POSSIBLE

Quelque soit l'évolution de ma blessure, je serai au Brésil, prête à faire la fête le dimanche au soir.

Lucie violée par Naïmo dans un bar brésilien à up

CRUCIFIÉ

Langlois vainqueur et Ferrari pas champion, coup dur pour moi...

Roulera ou roulera pas ? Demain c'est les essais libres (avec Lucie ou pas) et les qualifs du dernier grand prix de la saison, à Interlagos

Rendez-vous en fin d'après-midi

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Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1eHzpsrEUBnzC-rH1CEfkVuA7DWFNse2aPxc0S_f4WD4/edit
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Saison 3 - Episode 43 (N°101) : Une dernière envolée (Partie 1/2)

Vendredi 23 Novembre 2029
Interlagos, Autodromo José Carlos Pace
https://www.statsf1.com/fr/circuit-interlagos.aspx

Dernière course de la saison, dernière course d'une carrière, ce week-end ne s'annonce pas comme les autres du côté de Ukkonen. C'est la fin de la première grande aventure, celle de l'inconnue totale, où le rêve peut soit devenir réalité, soit se transformer en cauchemar. Il y a un an de cela, au moment où l'équipe a été officiellement inscrite au championnat du monde de Formule 1, il était difficile d'imaginer une si belle première saison, car espérer plus que ce que l'on a eu aurait été probablement utopique. Il est vrai malgré tout que des courses comme Monaco et Singapour peuvent laisser quelques regrets, mais je pense que les joies d'Austin, de Spa ou de Monza compensent largement.
Avant de penser à l'avenir, il est temps de penser au présent pour tout le monde. C'est la dernière fois de la saison que nous sommes tous réunis et c'est surtout la dernière fois que Stoffel sera dans ce stand, du moins en tant que pilote. Et il ne s'agit pas d'un simple adieu à une équipe, mais bien d'un adieu à la Formule 1 et il faut le fêter comme il se doit, sur la piste et en dehors. Pour sa dernière, Stoffel est dispensé de la 1ère séance d'essais libres et c'est son choix. En effet, durant les deux dernières semaines j'ai continué de bien récupérer et je peux prendre part à la séance comme prévu initialement. Mika a laissé le choix à Stoffel de prendre part ou non à la séance et il a décidé de me laisser sa place. Pour sa dernière, seules les qualifs et la course semblent l'intéresser. Situation similaire chez Verizon où Pérez a lui laissé sa place à Thomas. La relève se prépare et l'ancienne génération se la coule douce pendant ce temps, en quelques sortes.

Pour mes deux dernières heures de l'année sur la piste, je compte bien prendre du plaisir, tout en apportant les informations nécessaires à l'équipe. Même en n'étant pas à 100% de mes moyens, je n'ai pas la sensation d'être réellement handicapée et je me montre rapide. En plus de l'efficacité du travail que je fournis, le plaisir est vraiment présent sur une piste si magnifique et exigeante. Je sais que j'utilise beaucoup ce mot au cours de la saison pour qualifier plusieurs pistes du championnat et je vais vraiment finir par galvauder l'importance ce dernier, mais quand je pense à Interlagos, je ne peux rien dire d'autre que "mythique". Depuis une vingtaine d'années, c'est toujours ici que se termine la saison, ce lieu a donc été théâtre de plusieurs luttes finales pour le titre, comme cela sera encore le cas cette année. Et au-delà de ces batailles pour le sacre, cette piste a souvent donné lieu à de belles courses. Et si je ne l'ai pas réalisé sur le moment, ce lieu est lié pour toujours à ma famille. Je pilote aujourd'hui sur le circuit où mon père est devenu le 30ème champion du monde de l'histoire, là même où un an plus tôt, il demandait ma mère en mariage. C'est juste incroyable.

Incroyable comme ma sensation au sortir de la séance. J'ai pris mon pied, j'ai fait le boulot demandé sans fausse note et j'ai même devancé Facundo d'un rang et quelques petits millièmes, avec ma 13ème place. Sans que je ne le sache, pendant que je pilotais Sergio et Stoffel ont bien profité de leur chômage technique de l'après-midi. Tels des rocks stars, ils ont été conduit tout le long de la piste pour venir saluer le public, avant de s'offrir un bain de foule en montant dans l'une des tribunes. Ils sont ensuite revenus dans la pitlane à temps pour aller brandir ensemble le drapeau à damier de cette séance, dans la cabine du directeur de course Michael Masi. Autant dire qu'ils se sont fait plaisir.

Samedi 24 Novembre 2029
Interlagos, Autodromo José Carlos Pace

A la vue de la séance de ce matin, on a vraiment de quoi espérer une qualification en Q3, qui serait la 5ème de la saison pour Stoffel comme Facundo. Pour ce faire, il faudra compter sur une météo capricieuse avec plusieurs petites averses de prévues. Tout pourrait être une question de placement sur la piste au moment d'effectuer son tour chrono. Et avec les changements rapides dans l'air brésilien, on sent bien que tout pourrait aussi se jouer sur un seul tour, en début comme en fin de séance. Pour la Q1, tout le monde se précipite en piste dès le feu vert, les premières gouttes étant très proches du circuit. Mieux vaut être alors dans les premiers sortis et réussir à se créer le champ suffisant par rapport au pilote devant, sans perdre trop de temps. A ce jeu là, on s'en sort pas mal puisque Stoffel et Facundo se placent dans le top 10. Bonne pioche, l'averse a bien respecté l'indication des radars et à pointé le bout de son nez après seulement 2 minutes 30 de séance. Il ne fallait ni se louper, ni être dans les derniers. Raté pour Lindemann, Ocon, Tom et Pérez. Dommage pour ce dernier qui méritait meilleure dernière qualif en carrière.

Pour la Q2, le scénario inverse va se dérouler, tout va vraisemblablement se jouer sur la fin et il faudra donc être en piste le plus tard possible, mais dans les temps. Cependant, on ne connait pas l'issue de la séance dans un premier temps et tous les pilotes sortent pour établir une marque de référence, au cas où la pluie venait à s'intensifier. Malheureusement dans la précipitation, mésentente entre Facundo et Lanzinger qui s'accrochent dans le tour de lancement et qui n'établiront pas le moindre temps. Pour le passage en Q3, tout se joue après le drapeau à damier et Stoffel passe, prolongeant le plaisir jusqu'au bout. Du côté de Juho Manninen, cette fin de saison est un véritable désastre puisqu'il franchit la ligne trop tard et ne peut déclencher un tour chrono en fin de séance. Sans la possibilité de marquer les 2 points de la pole, s'en est fini de ses derniers infimes espoirs de titre. Il sera devancé sur la grille par le local Sergio Sette Câmara, qui dispute peut-être le dernier grand-prix de sa carrière à cause du retrait de Williams et du manque d'opportunités. Il s'offre donc un beau baroud d'honneur en battant même les deux Magnati à la régulière, pour se placer à la 12ème place sur la grille.

Avec cette qualif particulièrement perturbée, la Q3 de Stoffel n'est pas une finalité en soit, il y a vraiment les moyens de chercher une grande performance, sous la pluie qui fait son retour. Avec ces changements incessants et cette piste détrempée, il est autant question de chance que de talent sur cette Q3. A ce jeu là, Max Verstappen est un virtuose et il prend le meilleur temps en début de séance, pendant que Stoffel se place 6ème. Mais si la pluie ne cesse pas, les conditions restent similaires et tout reste à jouer sur le dernier tour de la séance. Et pendant que Norris éprouve des difficultés, Sainz sort le bon tour au bon moment en signant sa 8ème pole de la saison, la 35ème de sa carrière. Stoffel descend lui au 8ème rang, ce qui reste honorable. La perf du jour est l'œuvre de Maximilian, sublime 5ème ! Il n'en finit plus d'étonner et de mettre la pression à Red Bull pour leur choix de pilote. Malgré tout, Gasly rappelle qu'il existe avec le 3ème temps.

Grille de départ - Brésil F1 2029

1. Carlos Sainz (Ferrari)
------------ 2. Max Verstappen (Audi)
3. Pierre Gasly (Red Bull)
------------ 4. Charles Leclerc (Ferrari)
5. Maximilian Stocker (Toro Rosso)
------------ 6. Reece Coveney (Renault)
7. Lando Norris (McLaren)
------------ 8. Stoffel Vandoorne (Ukkonen)
9. Andreas Wikberg (Verizon)
------------ 10. Nuno Varela (Toro Rosso)
11. George Russell (Tyrrell)
------------ 12. Sergio Sette Câmara (Williams)
13. Fabio Angioni (Magnati)
------------ 14. Giovanni Scolaro (Magnati)
15. Juho Manninen (McLaren)
------------ 16. Luca Lanzinger (Tyrrell)
17. Facundo Sequeira (Ukkonen)
------------ 18. Jonas Lindemann (Red Bull)
19. Mick Schumacher (Williams)
------------- 20. Tom Ritter (Audi)
21. Caleb Fardy (Ad Dawhah)
------------ 22. Sergio Pérez (Verizon)
23. Esteban Ocon (Renault)
------------- 24. Marcus Armstrong (Ad Dawhah)

Stoffel vainqueur à Interlagos pour faire chier encore plus Nolan, à up

PUTAIN PAS SAINZ

là même où un an plus tôt, il demandait ma mère en mariage.

Pas trop douloureux de devoir le rappeler au lecteur ?

Le 26 mars 2020 à 19:42:46 [-Monarch-] a écrit :
Stoffel vainqueur à Interlagos pour faire chier encore plus Nolan, à up

J'ai résumé les différents scénarios dans un tableau, lisible je l'espère, parce que j'ai la flemme d'énumérer les cas

Rendez-vous demain en fin d'aprem pour connaître le 40ème champion du monde de l'histoire de la F1

Le 26 mars 2020 à 21:08:21 Haryanto a écrit :
PUTAIN PAS SAINZ

PUTAIN PAS FERRARI*

là même où un an plus tôt, il demandait ma mère en mariage.

Pas trop douloureux de devoir le rappeler au lecteur ?

C'est à dire ?

Le 26 mars 2020 à 21:08:21 Haryanto a écrit :
PUTAIN PAS SAINZ

PUTAIN PAS FERRARI*

Les deux
Norris ça serait un cheminement logique, Sainz je comprendrais pas que tu lui aies fait gagner 12000 GP sans sacre pour finalement le titrer

là même où un an plus tôt, il demandait ma mère en mariage.

Pas trop douloureux de devoir le rappeler au lecteur ?

C'est à dire ?

C'était un peu une idée capillotractée et me semble qu'elle te procurait un malaise assez important une fois ta story terminée

Norris ça serait un cheminement logique, Sainz je comprendrais pas que tu lui aies fait gagner 12000 GP sans sacre pour finalement le titrer

Et bien fin du suspens demain

C'était un peu une idée capillotractée et me semble qu'elle te procurait un malaise assez important une fois ta story terminée

Bah c'est beau et gênant à la fois je trouve Mais là ça m'a pas gêné de l'évoquer dans un bout de phrase

Alors, qui sera champion ? Quel scénario ? Il vous reste 30 à 45 minutes pour miser toutes vos économies sur la voiture rouge ou sur la voiture grise

Bordel j'ai eu ultra peur, j'ai vu un nouveau messages alors j'ai cliqué, j'étais en train de scroll sur la page puis j'ai vu des classements F1, j'ai vu "Ayant une préférence évidente pour McLaren et Lando, j'aurai préféré que l'issue de la course soit autre." en pensant que c'était l'épisode d'aujourd'hui alors j'allais insulter tes ancêtres sur 12 générations

Le 27 mars 2020 à 16:21:00 Haryanto a écrit :
Bordel j'ai eu ultra peur, j'ai vu un nouveau messages alors j'ai cliqué, j'étais en train de scroll sur la page puis j'ai vu des classements F1, j'ai vu "Ayant une préférence évidente pour McLaren et Lando, j'aurai préféré que l'issue de la course soit autre." en pensant que c'était l'épisode d'aujourd'hui alors j'allais insulter tes ancêtres sur 12 générations

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J'ai sauvegardé le message dans un bloc notes au cas où

La même mdrr je me suis fais niqué tout a l'heure

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Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1eHzpsrEUBnzC-rH1CEfkVuA7DWFNse2aPxc0S_f4WD4/edit
Saison 3 : https://docs.google.com/document/d/1zak-MpXGaOeKjLXpJtjm-1oE2ZVmiXv6B12KAsV22Fw/edit

Saison 3 - Episode 43 (N°101) : Une dernière envolée (Partie 2/2)

Dimanche 25 Novembre 2029
Interlagos, Autodromo José Carlos Pace
https://www.statsf1.com/fr/circuit-interlagos.aspx

McLaren a démarré très fort la saison, puis a continué avec une belle régularité, avant de réaccélérer après la trêve. Et pourtant Lando Norris est plus que jamais en danger. L'épine dans le pied du britannique, c'est bien Carlos Sainz. L'espagnol, triple vice-champion du monde en titre, réalise la saison parfaite. Aucun abandon à signaler pour l'espagnol, ce qui explique sa résistance face aux McLaren pourtant plus véloces dans l'ensemble, et voilà ce qui lui permet d'être dans la course au titre jusqu'à Interlagos pour la 3ème fois en 4 ans. Comme en 2026 et 2027, il est arrivé au Brésil à la 2ème place du classement, mais il n'a jamais semblé aussi bien placé qu'aujourd'hui. Déjà parce que l'écart n'est plus que de 4 points après les 2 points empochés hier avec la pole, et surtout parce que la grille du jour joue en sa faveur. En pole, il s'élance 6 places devant son rival et devient de fait le favori. Un départ sans encombres le lancerait parfaitement et obligerait Norris à une remontée fantastique.

Cependant il faut croire que les deux prétendants font tout pour nous offrir du spectacle jusqu'au bout puisque seulement 2 places les sépare après le départ. Sainz a chuté au troisième rang derrière son coéquipier et le nouveau leader Max Verstappen, pendant que Norris a pris un bel envol pour se placer en 5ème position. A l'heure actuelle, Sainz est champion pour seulement 1 tout petit point. Même si c'est un scénario peu probable, je rappelle qu'une égalité de points serait à la faveur de Norris, avec 5 victoires contre 4 pour Sainz.
Suite à ce départ, on retrouve donc Charles Leclerc juste devant son coéquipier. Comment Ferrari va utiliser Charles ? Va-t-elle lui demander instantanément de s'effacer et de créer un bouchon pour permettre à Sainz de s'échapper ? Ou va-t-elle s'en servir comme locomotive pour le leader actuel de l'équipe ? A vrai dire je trouve que les deux solutions ont du bon et je n'aimerais pas être à la place de Maurizio Arrivabene, qui officie pour la dernière fois de sa carrière avant une retraite logique à 72 ans et un remplacement par mon compatriote Laurent Mekies à compter de 2030. En tant que spectatrice, j'espère que la deuxième option sera choisie et c'est visiblement le cas. Tant que Pierre Gasly est en 4ème position, Sainz n'est pas sous la pression de Norris et peut se contenter de suivre son coéquipier sans prise de risque. Suivre Leclerc peut vraiment être la clé et devenir une difficulté après quelques tours quand Leclerc prend la tête de la course en passant devant Verstappen. Sainz doit tout faire pour ne pas être retardé par Max, mais le plus important est qu'il passe, puisque 15 secondes ou 2 secondes d'écart entre lui et Leclerc, cela n'aura plus trop d'importance si les Ferrari sont un et deux. Finalement, Sainz ne tarde pas en imitant Charles 3 tours plus tard.

La situation devient vraiment délicate pour Norris, car si les Ferrari ne rencontrent aucun problème, il n'a plus d'autre choix que de finir devant Sainz. Sur la piste sèche du jour, Verstappen fait face à un réel déficit de performance et finit par chuter au 5ème rang derrière Gasly et Norris. Toujours bloqué derrière le français, la situation ne s'améliore pas vraiment pour Lando, a moins que Pierre ne lui serve d'allié. Alors que Leclerc commence à s'échapper en tête de la course, Gasly revient progressivement sur Sainz. La tension est énorme sur le muret des stands de Ferrari, doivent-ils immédiatement demander à Leclerc de ralentir et de laisser passer Sainz ou doivent-ils faire confiance à l'espagnol ? On n'aura pas le droit à une réponse immédiate puisque c'est l'heure des premiers arrêts aux stands. Du côté des 4 leaders de la course, on est visiblement sur des stratégies similaires à deux arrêts, qui ne changent rien au classement provisoire. Peut-être que McLaren devra prendre un risque stratégique par la suite.

Pendant le deuxième relai, les écarts se creusent de toutes parts et McLaren se retrouve véritablement dos au mur. Contraints de tenter un coup, ils maintiennent Norris en piste plus longtemps pour lui chausser des pneus tendres en fin de course. Le problème est que les calculs ont été mauvais et Lando ressort derrière Verstappen, ce qui complique encore la remontée qu'il n'a d'autres choix que d'effectuer. Et même s'il se débarrasse rapidement de Max, les écarts sont trop conséquents. Un abandon de Gasly pourrait lui permettre de reprendre la tête du championnat, mais Ferrari réagira tout de suite en ordonnant à Leclerc de laisser passer Sainz. Les deux seuls scénarios qui pourraient être favorable à Norris, c'est un abandon de Sainz ou un autre totalement improbable auquel je viens de penser. Avec des écarts suffisants et pensant que c'est fait, Ferrari pourrait laisser la victoire à Leclerc et se faire surprendre par un abandon soudain de Gasly dans le dernier tour, ce qui permettrait à Norris de récupérer la 3ème place. Ce serait absolument incroyable de perdre un titre ainsi, mais je pense que Ferrari a pensé à tout et que Leclerc va devoir laisser passer Sainz quoiqu'il arrive pour prendre zéro risque. On remarque d'ailleurs que le rythme du monégasque diminue progressivement. On veut éviter tout scandale à la Autriche 2002 chez Ferrari en ne demandant pas en dernière minute à Leclerc de s'arrêter sur la ligne. C'est plutôt propre de leur part de mettre les formes, mais à vrai dire et alors que je les déteste au plus point, je ne pourrais pas leur reprocher une consigne d'équipe aujourd'hui et donc je pense qu'aucun fan n'ait la moindre critique légitime face à une telle action incomparable à bien d'autres du passé.

Cette éventuelle consigne à passer a dû torturer beaucoup d'esprits dans l'équipe italienne, mais finalement il ne sera pas nécessaire de la mettre en place. Norris et McLaren ont fini par craquer définitivement, pas à cause de leur stratégie, mais à cause de la monoplace du britannique qui commence à connaître des défaillances techniques. Lando peut terminer la course, malgré un rythme bien inférieur au potentiel de la monoplace, mais les débats semblent définitivement clos. Sainz n'a plus qu'à ramener la monoplace à la 2ème position pour devenir le 40ème champion de l'histoire, sans avoir à chiper la victoire du jour à Leclerc. Triste fin de saison du côté de McLaren et Lando Norris, qui avaient tout cette année pour être sacré sur les deux tableaux. Seul le titre constructeurs rentre à Woking et Lando essuie là la plus grosse déception de sa carrière. Les plus optimistes diront que ce n'est qu'un rendez-vous manqué et qu'il aura son sacre dans les années à venir. Peut-être ont-ils raison et seul l'avenir nous le dira, mais le sport de haut niveau est impitoyable et rien ne dit que l'occasion se représentera. Voir Lando perdre face à Carlos m'attriste un peu de mon côté, sauf que si je sors de mon côté supportrice, je ne peux que féliciter l'espagnol qui a tant tourné autour et qui aura eu besoin de 3 échecs avant d'y parvenir. Respect pour sa persévérance qui est à la hauteur de sa joie immense dans le parc fermé et sur le podium. Sainz ne succède pas à son père dans le palmarès de notre sport, mais il le rejoint dans la légende du sport auto. On peut réussir à se faire un prénom - bien que ce soit le même ici - en tant qu'enfant de légende du sport, toujours important à retenir de mon côté.

Course - Brésil F1 2029

1. Charles Leclerc (Ferrari)
2. Carlos Sainz (Ferrari)
3. Pierre Gasly (Red Bull)
4. Max Verstappen (Audi)
5. Luca Lanzinger (Tyrrell)
6. Juho Manninen (McLaren)
7. Lando Norris (McLaren)
8. Maximilian Stocker (Toro Rosso)
9. Nuno Varela (Toro Rosso)
10. Sergio Pérez (Verizon)
11. Stoffel Vandoorne (Ukkonen)
...
14. Facundo Sequeira (Ukkonen)

Pendant que les célébrations se poursuivent du côté de chez Ferrari et les lamentations chez McLaren, l'ambiance est elle bonne enfant dans notre stand. La fête aurait pu être totale à 1 seconde près. Stoffel était dans les points durant toute la course, avant de craquer à deux tours du but face à l'autre nouveau retraité, Sergio Pérez. Dommage de louper là une 5ème entrée dans les points, mais ça n'a pas l'air de vraiment perturber un Stoffel très souriant et qui rigole avec tous les membres de l'équipe avec lesquels il parle. A vrai dire, c'est un peu la cohue dans les stands, ça parle et ça rigole dans tous les sens et Mika parvient difficilement à calmer et réunir tout le monde. A force de crier et de demander quelques minutes d'attention, il a enfin toute l'équipe à son écoute. Il commence par nous sortir un discours classique pour remercier et féliciter toute l'équipe pour tout le travail effectué ces derniers mois. Il est fier de nous et fier d'avoir réussi à constituer un groupe qui s'entend bien, ce qui est un élément essentiel dans notre réussite. Sans évoquer des objectifs concrets - on a le temps pour ça - il nous donne rendez-vous pour l'année prochaine et la suite de notre progression.
Son discours vire ensuite en direction de Stoffel, qu'il remercie pour sa grande saison et pour l'expérience qu'il a apporté. Il salue l'ensemble de sa carrière et lui offre deux cadeaux bien sympas. Le premier est une réplique du casque de Mika de 1999 qu'il dédicace devant nous. Mika est le premier ou l'un des premiers champions du monde que Stoffel a connu quand il a découvert la F1, ce cadeau personnel est vraiment sympathique et lui fait plaisir. Le deuxième cadeau est bien plus conséquent et pourrait être considéré comme 15 petits cadeaux. Mika a ainsi fait appel à un constructeur de voitures miniatures, qui a fidèlement reproduit les 15 monoplaces de la carrière de Stoffel en F1, à l'échelle 1/18ème. Une superbe idée encore une fois. Après les cadeaux, c'est évidemment l'heure du champagne et du gâteau. Julian a alors la sympathie d'offrir un supplément chantilly à Stoffel, sur sa part... et dans les cheveux. Hilare, Stoffel ne tardera pas à se venger, puis à se donner en spectacle quelques minutes plus tard, en buvant cul sec une pinte de bière. Vite imité par Julian, toujours aussi démonstratif avec cette volonté de se mettre en avant.

Ce petit duel de pinte, en quelques sortes, n'est qu'un avant-goût de la soirée qui vient. Je suis ainsi Stoffel en ville pour une soirée privée qui s'annonce arrosée. Julian est évidemment de la partie, tandis que Luke et Lauri, deux mécanos de l'équipe, nous suivent. On est aussi rejoint par Sergio Sette Câmara, l'unique ancien équipier de Stoffel encore en F1, et surtout le local du week-end, même s'il est né bien plus au nord à Belo Horizonte. George Russell, qui s'entend bien avec Stoffel, est aussi là. Les tournées générales s'enchaînent, tout comme les chansons paillardes et les chants de supporters. Intérieurement, c'est génial à vivre, extérieurement la scène doit être cocasse. Plus tard dans la soirée, c'est encore plus le bordel quand un autre groupe de pilotes nous rejoint dans nos festivités, un autre groupe mené par un néo-retraité. Ainsi Pérez, Gasly, Wikberg, Thomas et Maximilian nous rejoignent, ainsi que quelques autres membres d'équipes. Sergio et Stoffel déjà bien éméchés se lancent mutuellement des petits défis et mine de rien ils n'ont pas de l'expérience que derrière le volant, ils ont l'air aussi de bien tenir l'alcool. Je ne vous cache qu'avec tout ça, le réveil va être difficile demain. Pas grave, la saison est terminée.

MAIS VOILA MAIS C'ETAIT SUR EN FAIT
NIQUE FERRARI, NIQUE MOUF SOIXANTE-SEPT

Mais Mouf
Mais qu'est-ce que tu as fait
POURQUOI ???!!!

Je comprend pas pourquoi t'as fini par donner un titre à Sainz, c'est comme si tu donnais juste un podium à Hulkenberg, juste une victoire à Heidfeld ou juste un titre à Moss, ça ruine toute la symbolique et le mythe
Sainz sans titre dans l'Histoire il pèse bien plus lourd qu'un Sainz avec titre, parce qu'à 35 ans je le vois mal en gagner 3

Dès que j'ai choisi Sainz il y a quelques mois, je savais que t'allais pas aimer. Et plus la saison avançais, plus j'ai compris que c'était la merde à ce niveau là Après j'ai des justifications à apporter, même si je comprends ton point de vue

Je comprend pas pourquoi t'as fini par donner un titre à Sainz, c'est comme si tu donnais juste un podium à Hulkenberg, juste une victoire à Heidfeld ou juste un titre à Moss, ça ruine toute la symbolique et le mythe

Comme donner une victoire à Pérez dans ce cas. Et comme donner un titre à Ricciardo, peut-être ? Ya pas autant de victoires et de luttes pour le titre pour Ricciardo, mais ce que tu ressens là, je l'ai un peu ressenti pour Ricciardo il y a quelques semaines J'étais globalement très content que tu l'aies titré, mais je me disais aussi qu'il aurait été cool d'en faire un champion sans couronne

Sinon, voilà les deux raisons principales pour lesquels j'ai donné le titre à Sainz
- Je voulais une saison comme tu viens de le faire en 2023 et 2024, où une écurie semble au-dessus, a tout pour gagner sur les deux tableaux, mais qui finalement foire dans la dernière ligne droite. Après avoir donné deux titres consécutifs à Leclerc et quatre au total, je voulais qu'il retombe un peu de son piedestal, donc le choix est allé vers Sainz
- Après trois "titres" de vice-champion, il semblait presque évident d'aller jusqu'au bout de l'idée comme tu le dis et de faire une Stirling Moss. Mais j'ai justement voulu aller à contre-courant de ce scénario presque trop évident. Je me suis dis que vous alliez penser que j'avais choisi ce scénario et j'ai donc voulu surprendre (à vous de dire si ce fut le cas)

Le 27 mars 2020 à 17:49:00 DorotheaWierer a écrit :

Comme donner une victoire à Pérez dans ce cas. Et comme donner un titre à Ricciardo, peut-être ? Ya pas autant de victoires et de luttes pour le titre pour Ricciardo, mais ce que tu ressens là, je l'ai un peu ressenti pour Ricciardo il y a quelques semaines J'étais globalement très content que tu l'aies titré, mais je me disais aussi qu'il aurait été cool d'en faire un champion sans couronne

Oui mais non, parce que comme tu dis Sainz il a un nombre de victoires colossal, puis tu lui as tendu le bâton devant le nez pendant plusieurs saisons pour finalement lui donner la carotte Ricciardo dans ma story il a eu que deux essais, 2020 et 2024, donc avant son sacre on a moins cette impression de "Ptn il a vraiment tout tenté mais ça a jamais voulu" alors que là Sainz...Il vient de sortir de la friendzone, c'est ultra chaud en temps normal mais ça l'est encore plus quand la meuf c'est un trophée pareil

Après pour les victoires c'est différent, Pérez je concède que c'est clairement de la culpabilité que je voulais m'enlever parce que je voulais pas qu'il parte à 0 victoire, fallait que j'éponge la déception liée au fait que Rafaga commence à gagner des courses en trouvant un vainqueur bien plus méritant que lui

Sinon, voilà les deux raisons principales pour lesquels j'ai donné le titre à Sainz
- Je voulais une saison comme tu viens de le faire en 2023 et 2024, où une écurie semble au-dessus, a tout pour gagner sur les deux tableaux, mais qui finalement foire dans la dernière ligne droite. Après avoir donné deux titres consécutifs à Leclerc et quatre au total, je voulais qu'il retombe un peu de son piedestal, donc le choix est allé vers Sainz

Et George Russell il joue à la belote ?

- Après trois "titres" de vice-champion, il semblait presque évident d'aller jusqu'au bout de l'idée comme tu le dis et de faire une Stirling Moss. Mais j'ai justement voulu aller à contre-courant de ce scénario presque trop évident. Je me suis dis que vous alliez penser que j'avais choisi ce scénario et j'ai donc voulu surprendre (à vous de dire si ce fut le cas)

Là-dessus en vrai c'est bien ouej Même si au final j'aime beaucoup moins son parcours de carrière maintenant Et Norris aurait vraiment fait un champion parfait vu le contexte, même si j'ai pas envie qu'il devienne CDM IRL (je crois que je l'ai laissé transparaître ) je trouve que sa saison était vraiment pas mal, même si au final t'as joué la même carte que ce que j'ai fait en 2023 et 2024 avec les deux équipiers qui se tirent la bourre pour au final regarder un autre gars gagner, technique piochée sur une certaine saison 2007

Wow wow wow arrêt sur image.

Alors comme ça Mouf on connait pas la règle du COD ? Et nolan on l'a découverte il y a six mois ? Un mythe s'écroule, on est où là ?

Langlois+Sainz ayaa j'avais tout faux.
Bon Sainz ça va ça ma plaît mais Langlois qui nous fait une Palmer.

Bon sinon bien de se faire spoiler la story de Nolan dans le plus grand des calmes ?
(T'inquiete je pardonne c'est ma faute )