Le 15 mars 2020 à 18:59:20 [-Monarch-] a écrit :
En fait la F1 aux JO c'est un peu la Nations Cup sur Gran Turismo Sport

Connais pas, je sais pas comment ça se passe

Le 15 mars 2020 à 19:04:22 DorotheaWierer a écrit :

Le 15 mars 2020 à 18:59:20 [-Monarch-] a écrit :
En fait la F1 aux JO c'est un peu la Nations Cup sur Gran Turismo Sport

Connais pas, je sais pas comment ça se passe

En tout cas pour la finale : un chassis monomodèle, peint au couleur du pays représenté par le pilote. Après le format est différent mais l'idée y est quoi

Vas y c’est pour troller Nolan
L’Alsace c’est po mieux

Le 15 mars 2020 à 19:29:01 [-Monarch-] a écrit :

Le 15 mars 2020 à 19:04:22 DorotheaWierer a écrit :

Le 15 mars 2020 à 18:59:20 [-Monarch-] a écrit :
En fait la F1 aux JO c'est un peu la Nations Cup sur Gran Turismo Sport

Connais pas, je sais pas comment ça se passe

En tout cas pour la finale : un chassis monomodèle, peint au couleur du pays représenté par le pilote. Après le format est différent mais l'idée y est quoi

Malgré mon choix pour la story, je suis contre les JO IRL. Mais si un jour ça devait arriver, j'ose espérer que ça se passerait avec chassis monomodèle peinte au couleur du pays

Le 16 mars 2020 à 09:13:17 Ouistiti-25 a écrit :
Vas y c’est pour troller Nolan
L’Alsace c’est po mieux

Comment ça c'est pô mieux in Elsass ? On est pas des paysans de par chez nous

Lucie est-elle suffisamment remise pour se battre pour le titre ? Éléments de réponse ce soir entre 16h et 19h

Saison 1 : https://docs.google.com/document/d/1dzTOGd3iMcvpTxxzFEtbuscSKY8Y_UNiiAVILwvhfPE/edit
Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1eHzpsrEUBnzC-rH1CEfkVuA7DWFNse2aPxc0S_f4WD4/edit
Saison 3 : https://docs.google.com/document/d/1zak-MpXGaOeKjLXpJtjm-1oE2ZVmiXv6B12KAsV22Fw/edit

Saison 3 - Episode 41 (N°99) : Guerrière affaiblie

Jeudi 8 Novembre 2029
Abu Dhabi, Circuit de Yas Marina
https://www.statsf1.com/fr/circuit-yas-marina.aspx

Le défi est complètement fou et je ne suis même pas sûre de mesurer la portée et les potentielles conséquences de mon choix. Je suis face à l'inconnue, à la croisée des chemins, pouvant connaître une rédemption extraordinaire ou une rechute terrible non sans conséquences. Ma décision ne laisse personne indifférent, que cela soit dans mon entourage ou dans le paddock. Certains saluent là un "courage exceptionnel" comme Anthony ou Tom, d'autres qualifient mon geste de "prise de risque insensée", évoquant même une certaine "irresponsabilité". Ce sont ainsi les mots de ma mère et la pensée d'Anila, qu'elle exprime avec plus de délicatesse. Cette dernière est la mieux placée et elle m'a fait part des risques que cela représente, me faisant bien comprendre que je prenais le risque de bousiller tout le travail des dernières semaines et que je pourrais en avoir pour plusieurs semaines ou mois supplémentaires si ça venait à mal se passer. Je la remercie grandement pour sa franchise et ces infos importantes que je devais prendre en compte avant de faire définitivement mon choix, bien que cela ne change en rien ma décision.

Ma mère pense peut-être que je n'ai absolument pas conscience des risques que je prends, c'est en fait tout l'inverse, je suis parfaitement lucide et je sais que ce choix est absurde sous certains abords. Sauf qu'un mois après ma chute, je n'ai toujours pas accepté la triste réalité de perdre un championnat sans me battre. Et quand l'espoir est revenu, avec cette rééducation rapide, je me suis mise cette idée en tête et mon corps a continué de suivre. Ne nous y trompons pas, d'un côté je ne suis pas complètement remise de me blessure - il faudrait encore 2 à 3 semaines pour que tout aille bien - mais d'un autre côté ma participation est réellement envisageable. Déconseillée, mais bien possible dans la douleur et avec un gros suivi. Et si je sais bien que tout cela ne lui plaît pas et qu'elle n'a pas réellement eu son mot à dire, Anila va encore être d'une importance extrême. Sans elle je ne pourrais pas piloter, avec elle tout devient possible.

Autour de moi, Carlin s'active pour me ménager le plus possible et ainsi maximiser mes futures performances. Sean se montre lui dubitatif. Il a été très critique envers moi le mois dernier, me reprochant de priver l'équipe d'un possible titre, et désormais il doute de ma décision, ayant peur que je me fasse du mal pour rien. Il a tout de même accepté que je prenne le risque et que je prenne le volant qu'il avait confié à Magnus Torgerssen, jeune prodige norvégien, tout frais champion du monde de F3 à seulement 17 ans. Magnus est quand même présent ici pour prendre le volant si la tâche se révèle trop compliquée pour moi après les essais libres de demain.
Si l'équipe fait tout pour me préserver, je ne peux pas échapper à la conférence de presse, où sont convoqués sans surprise Thomas et Martin. Nous sommes les seuls pilotes convoqués à cette conférence de presse spéciale "course au titre". Et autant dire que vu ma situation, je suis l'attraction du jour

Journaliste : Lucie, 29 jours après votre blessure à la clavicule, vous vous apprêtez à disputer ce week-end décisif, alors que cette blessure nécessite 45 à 60 jours d'arrêt selon votre propre communiqué publié au moment de votre blessure. Etes-vous réellement apte à piloter ?
Lucie : Seules les séances de demain le diront. Ce que je peux vous dire, c'est que je suis en avance sur le plan prévu pour ma rééducation, je récupère plus vite, ce qui ouvre une possibilité que je ne peux pas laisser passer. Demain je vais piloter en étant blessée, mais blessée à quel point, je ne suis pas en capacité de répondre.

Journaliste : Comment expliquez-vous cette rééducation plus rapide que prévue ?
Lucie : La volonté, la rage, le métabolisme, l'expérience, les raisons sont multiples et cette avance sur le plan de marche n'a rien de vraiment anormal. Cette blessure fut très dure à encaisser, j'ai eu des premiers jours très douloureux dans tous les sens du terme et il n'a pas été facile de me remettre sur le bon chemin. Mais la vérité, c'est que le début de la rééducation m'a complètement reboosté et motivé. Je n'avais que ça à faire de la journée, alors autant mettre toute mon énergie, toute ma volonté et toute ma rage dedans, sans arrière-pensées. Car avant qu'on me pose la question, il n'a jamais été question de participer à Abu Dhabi au moment où j'ai commencé cette rééducation, ce n'est venu que la semaine dernière à la vue de mes progrès. A l'origine, je voulais juste me remettre le plus vite de cette blessure pour que tout soit derrière moi et que tous mes gestes redeviennent naturels. Et mon corps a très bien réagi face à ce que je lui ai fait endurer. Ajoutez à cela les excellentes compétences de ma kiné et me voilà devant vous.

Journaliste : Malgré vos progrès fulgurants des dernières semaines, vous êtes toujours blessée, vous venez de le dire. Comment allez-vous trouver l'énergie de passer outre la douleur et les risques de rechutes pour piloter ? D'autant plus que votre clavicule va être sollicitée par votre maniement du volant.
Lucie : Je ne suis pas la première ni la dernière athlète qui va se lancer dans une compétition en étant blessé. A vrai dire, c'est plutôt monnaie courante en Moto GP et je tente de m'inspirer de ces pilotes de l'extrême. Je ne pourrai constater que demain à quel point piloter est douloureux. Si on a toujours envie de dire que la douleur est secondaire et qu'on fait tout pour l'ignorer, il arrive un stade où ce n'est juste pas possible. J'espère juste ne pas arriver à cette limite. Si tel n'est pas le cas, cela sera difficile, très difficile, mais jouable. Je devrais serrer les dents, puiser au fond de mes ressources mentales, oublier tout ce qui m'entoure et tout donner, pour ne rien regretter.

Journaliste : Croyez-vous encore au titre ?
Lucie : ... Pour être honnête, votre question me paraît complètement absurde et il me vient presque l'envie de ne pas y répondre... mais je vais le faire quand même. Evidemment que je crois au titre. Je suis de très loin la pilote ayant le moins de chance de par ma position au classement et ma blessure et je ne vais pas vous affirmer que je vais gagner ce titre. Mais oui je peux le dire, j'ai toujours une chance de le gagner. Si je n'y croyais plus, à quoi bon être ici ? Quel serait l'intérêt de venir pour juste prouver que je peux piloter une voiture de course malgré une blessure, mais en finissant dernière ? Si je prends ce risque de piloter, c'est pour tout tenter jusqu'au bout.

Je dois vous l'avouer, ma réponse à la dernière question n'est qu'en partie honnête. J'y crois réellement et je m'accroche au faible espoir qui existe, à l'incertitude du sport aussi, sauf que je sais bien qu'un titre relèverait du miracle. Fondamentalement, deux raisons m'ont poussé à tenter le coup. L'orgueil, qui fait que je refuse de déposer les armes sans me battre, raison un peu absurde il est vrai. Et la peur du regret si Martin et Thomas se ratent complètement, de par leur faute ou à cause d'éléments extérieurs, auquel cas une non participation me priverait du titre alors qu'un résultat correct de ma part pourrait suffire. Si je suis en capacité de le faire, aucun regret ne sera possible et je me serai battu avec mes armes, alors je me dois de piloter.

Vendredi 9 Novembre 2029
Abu Dhabi, Circuit de Yas Marina

C'est le moment de vérité. J'aurais aimé avoir plus de temps pour m'y préparer, pour récupérer le plus de capacités, mais je n'ai pas le pouvoir de maîtriser le temps. Je le sais, la tâche s'annonce ardue et absolument rien n'est garanti. Je vais prendre part à la séance d'essai de ce matin, sans savoir si j'aurais la capacité de poursuivre plus loin. Ma volonté n'a jamais été aussi énorme et cela peut parfois nous pousser jusque dans nos derniers retranchements et si tout se passe mal, elle sera ma dernière arme.
Avant même le début de la séance, la réalité me rattrape et m'inquiète. Enfiler ma combinaison et m'installer dans mon baquet provoque déjà des douleurs, supportables mais annonciatrices de la suite. Ce qui m'attend est une vraie galère, une torture réelle, difficilement supportable, mais surmontable je l'espère.

Les premiers tours ne font que confirmer ce que je craignais, c'est extrêmement dur et il me faut une volonté énorme pour ne pas laisser tomber et céder face à la douleur et à la triste réalité. Et après quelques tours, c'est une véritable lutte interne que je livre, ne sachant vraiment plus quoi faire. Il serait plus que raisonnable de stopper les frais, sauf qu'entre-temps mes chronos sont venus donner des indications positives. Impossible de savoir où je me situerais sans blessure et donc de calculer ce qu'elle me fait perdre. Peu importe au final, ce qui compte c'est la performance que je réalise avec les capacités qui sont miennes aujourd'hui. Elles sont plutôt intéressantes, bluffantes même vu la situation. Je suis toute proche de Martin et Thomas et visiblement à l’affût de toute erreur ou problème les incombant sur le reste du week-end.
Ma 5ème place - Martin et Thomas étant 2ème et 3ème - est une formidable performance et un réel argument en faveur de ma participation à la suite du week-end. J'ai envie de m'en persuader, surtout quand je vois les sourires dans l'équipe au moment de rentrer aux stands. Mais peut-être ai-je déjà atteint mon maximum. Et peut-être que la douleur va aller en s'accentuant au fil du week-end. Il faut faire un choix, et vite. Ne rien dire et s'accrocher ou être honnête et devoir potentiellement renoncer. Etre honnête, ce n'est pas l'être qu'aux yeux des autres, c'est aussi l'être face à moi-même, sauf que je suis têtue et que je m'enferme dans la première situation, voulant encore une fois tout tenter, en cachant au maximum la douleur.

Décision prise, mais réalité qui me rattrape. Sortir de ma monoplace est une difficulté totalement inattendue et qui dévoile mon mal-être au grand jour, d'autant que je n'arrive pas à contenir un cri de douleur plus que révélateur. Je ne peux plus faire semblant et suis obligée de concéder que c'est très dur derrière le volant. Voulant tout de même sauver les apparences et garder espoir, j'explique à Sean que sortir du baquet est une action qui requiert une grande utilisation des bras, tels des leviers, et qu'il est normal que je ressente une forte douleur, ce qui est plutôt vrai, et que ce fut plus douloureux que tout autre instant de la séance, ce qui est plutôt malhonnête.
Je suis véritablement dans une impasse. Je veux continuer, de manière déraisonné, alors que tous les éléments sont contre moi, mon corps et les gens qui m'entourent. Sean qui, tout comme moi, était si en colère de perdre un titre sans combattre, refuse finalement que j'aille plus loin. Il tente de me raisonner, utilisant un ton et des mots que j'aurais aimé entendre il y a un mois. Selon lui, j'ai tout donné jusqu'au bout, j'ai fait preuve d'un courage que peu auraient eu, je n'ai rien à regretter et je dois juste penser à ma santé. Complètement acculée et à court d'arguments valables, je finis par craquer et lui donner raison.
"Je dois préserver mon corps. Mon combat est terminé."

Narrativement c'est bien mieux, elle va devoir s'en justifier, ça risque de croustiller

Le 18 mars 2020 à 19:06:11 DorotheaWierer a écrit :
<spoil>Quelle faible cette gonzesse, c'est pas un homme qui aurait abandonné

Voilà, encore un retournement de situation
https://www.youtube.com/watch?v=6elK8VI1rPs

La phrase prononcée par Lucie à la fin de l'épisode, c'est une référence à une de mes séries préférés, mais je sais pas si quelqu'un l'a </spoil>

https://lmgtfy.com/?q=my+fight+is+over

Par précaution pour ceux qui auraient pas lu l'épisode de mercredi, je mets le spoil

Je suis sur que ce sera Langlois juste pour me faire chier Ptn elle a déconné de fou Lucie avec son vélo de merde la...

Svp pas Martin Lanchois
Etant donné qu'il sera pas en F1 ça servirait à rien

Mouf, t'as posté l'épisode du jour ?
Moi : https://youtu.be/TalUWNmJVgk?t=47

Bon du coup je décale d'un jour

Saison 1 : https://docs.google.com/document/d/1dzTOGd3iMcvpTxxzFEtbuscSKY8Y_UNiiAVILwvhfPE/edit
Saison 2 : https://docs.google.com/document/d/1eHzpsrEUBnzC-rH1CEfkVuA7DWFNse2aPxc0S_f4WD4/edit
Saison 3 : https://docs.google.com/document/d/1zak-MpXGaOeKjLXpJtjm-1oE2ZVmiXv6B12KAsV22Fw/edit

Saison 3 - Episode 42 (N°100) : Pour l'éternité (Partie 1/2)

Vendredi 9 Novembre 2029
Abu Dhabi, Circuit de Yas Marina
https://www.statsf1.com/fr/circuit-yas-marina.aspx

Les félicitations et les salutations du paddock, je dois avouer que c'est plutôt inattendu. Renoncer et admettre que tout est terminé, cela a été difficile à vivre en ce début d'après-midi et c'est pour cela que je me suis isolée et que j'ai ignoré la presse pour aujourd'hui, cette dernière pouvant attendre demain. J'ai alors pensé que mon refus de communiquer et que mon forfait - alors que j'avais soutenu que j'allais le faire - allaient provoquer des réactions plutôt négatives dans les médias et aussi chez Carlin et Ukkonen. Rien de tout cela au final, ce sont mon courage et ma persévérance qui sont salués durant toute l'après-midi. J'ai reçu de nombreux messages, et quelques visites dans mon motorhome. Mon père et Mika sont ainsi venus dès qu'il en ont eu l'occasion. Julian a fait un passage remarqué, qui m'a vraiment redonné le sourire. Il en a profité pour me donner rendez-vous pour l'année prochaine, où il m'attend de pied ferme. En effet, Mika a accepté que Julian ne soit plus l'ingénieur de Facundo et qu'il collabore de nouveau avec moi, ce qui arrange toutes les parties à vrai dire.
Si ces trois premières visites m'ont fait du bien, ce sont les trois suivantes qui m'ont vraiment marqué. Quand Tom est rentré dans la pièce, aucune parole, juste un regard et la suite devenait une évidence. Je suis tombée dans ses bras et j'ai fondu en larmes. On s'est beaucoup éloignés cette année suite à de trop nombreux désaccords, et si cet éloignement ne fut pas toujours évident à vivre, il a permis de calmer le jeu et de ne pas casser une amitié de si longue date. Je crois que chacun de notre côté, on a continué à suivre l'évolution de l'autre et on a été fier de nos réussites diverses, malgré peu de réelles communications. Et je pense désormais que le moment présent est signe de renouveau et d'un retour à une relation plus proche, une relation fraternelle que l'on a connu par le passé. Si Tom est plus jeune que moi de 2 mois et demi, il est un peu comme un grand frère de cœur pour moi, un grand frère du sport automobile.
A peine remise de mes émotions, j'ai eu le droit à deux visites rapprochées très sympathiques, celles de Martin et de Thomas. Ils ont été mes deux grands rivaux cette année et sans cette blessure, je serai en pleine lutte contre eux pour le titre. Ils sont tous les deux désolé pour moi, mais je leur demande directement de ne pas se soucier de mon absence et de se battre jusqu'au bout pour ce titre et pour procurer des émotions aux amoureux du sport auto. Et que le meilleur gagne !

Samedi 10 Novembre 2029
Abu Dhabi, Circuit de Yas Marina

Une photo, trois protagonistes, voilà la promotion que voulez faire la FIA avant le moment de vérité. Ce sera finalement une photo, deux protagonistes, mais trois personnes. Ainsi en fin de matinée, la DAMS de Martin, la Arden de Thomas et ma Carlin ont été amené sur la grille de départ. Martin et Thomas ont enfilé leur combinaison le temps de la photo, tandis que je ne porte qu'un polo de l'équipe, afin de bien marquer la différence. La FIA n'a pas voulu me dissocier de Martin et Thomas, mais se devait de montrer qu'ils ne sont plus que deux en lutte pour le titre.
Et alors que Thomas et Martin regagnent leur stand, je suis interpellée par un journaliste.

Journaliste : Lucie ! Quel est votre favori pour le titre ?
Lucie : Je n'ai pas de favori, dans tous les sens du terme. Avec le pole de Martin, ils sont séparés de seulement 2 points et c'est donc du 50/50. Et je n'ai pas de préférence entre les deux, je m'entends très bien avec eux, je connais un petit peu mieux Thomas, mais Martin est un compatriote et je garde toujours une petite fibre patriotique. Alors quoi qu'il advienne, je serai contente, ils méritent tous les deux le titre.

Cette réponse peut paraître un peu langue de bois, mais elle n'est que stricte vérité. Je connais effectivement un peu mieux Thomas, je l'ai plus côtoyée sur les podiums et je l'ai plus affrontée en piste, on pourrait donc penser que je veux le voir triompher. C'est vrai que j'aimerais le voir gagner, mais pas réellement plus que Martin. Comme j'ai pu le dire, c'est un compatriote, ce qui joue un peu en sa faveur, et puis contrairement à Thomas, son avenir est beaucoup plus flou, même s'il conserve toujours une petite chance de débarquer chez Renault. Sauf qu'il n'est pas en ballotage favorable et je ne l'imagine pas enchaîner sur une 5ème saison en F2, alors gagner le titre serait une belle manière de quitter ce championnat.

Comme j'ai pu le dire en répondant à la question du journaliste, Martin est en pole et a ainsi réduit l'écart à seulement 2 points, en faveur de Thomas. Le belge n'est pas très loin, en 3ème position sur la grille, juste derrière son coéquipier Fabian Kreis, qui va avoir une importance extrême aujourd'hui. Il a vraisemblablement pour mission d'aller prendre la 1ère place au départ pour aider son coéquipier et il aura pour ordre de laisser passer Thomas si la situation le nécessite.
Du côté de Carlin, Alexander est 6ème sur la grille et mon jeune remplaçant Magnus Torgerssen est à une notable 11ème place. Plutôt impressionnant pour une première.

Grille de départ - Abu Dhabi F2 2029

1. Martin Langlois (DAMS)
------------ 2. Fabian Kreis (Arden)
3. Thomas Nuyts (Arden)
------------ 4. Maxim Isaev (Mazepin)
5. Antoine Hellers (Trident)
------------ 6. Alexander Obijuwu (Carlin)
7. Enrique Valadez (RE)
------------ 8. Jaan Valtna (DAMS)
9. Saeed Al-Enezi (Fortec)
------------ 10. Robin Dorst (Mazepin)
11. Magnus Torgerssen (Carlin)
------------ 12. Hiro Tanaka (iSport)
13. Sam Crossley (Fortec)
------------ 14. Mauro Leanza (Tech 1)
15. Ryan Venter (iSport)
------------ 16. Thiago Lucarelli (ART)
17. Austin Hadley (ART)
------------ 18. Nicola Cardelli (Trident)
19. Alejandro Gimenez (RE)
------------- 20. Jérémy Mestral (Tech 1)

20 courses et 7 mois sont passés, et presque tout reste à faire pour les deux protagonistes. Les fans qui adorent les championnats qui se jouent au finish seront donc ravis d'assister à ce final, deux ans après le final spectaculaire de la saison 2027, où je fus grandement impliquée. Aucun risque cette fois, pour les raisons que vous connaissez.

Dès le départ de cette course principale, le palpitant monte aussi haut qu'un Renaud Lavillenie des grands jours. En seulement quelques secondes et deux virages, on est passé près de deux catastrophes, une pour chacun des prétendants. La première frayeur, la plus lourde de conséquences, revient à Thomas. Départ absolument catastrophique pour le belge, qui était à deux doigts de caler et qui perd environ une dizaine de places. Devant, l'envol de Martin fut correct mais moins efficace que celui de Kreis, qui s'est porté à sa hauteur au premier virage. Si Fabian a cru prendre l'avantage, Martin a bénéficié d'une meilleur réaccélération pour reprendre légèrement les devants. Ne lâchant rien, Kreis a insisté à l'intérieur du virage 2, légère touchette avec Martin, qui a failli perdre l'arrière et partir en tête-à-queue. Enorme frayeur pour le pilote DAMS qui perd donc le leadership et aussi la deuxième place au profit d'Isaev. Martin 3ème, Thomas 12ème, voici la situation au terme du premier tour, largement favorable au premier cité.

Même si son coéquipier est en tête et qu'il va pouvoir le protéger, Thomas se doit absolument de remonter le plus possible. Il ne tarde pas à commencer sa remontée en se débarrassant rapidement de Tanaka et Dorst. Dans le même temps, Martin va aussi de l'avant et repasse 2ème en prenant le dessus sur Isaev. Il devra cependant cravacher pour aller plus haut, Kreis effectuant son boulot à merveille, en s'échappant d'entrée. Peut-être un peu vite, puisqu'il tape dans ses pneus et sera le premier des leaders à s'arrêter, une donnée importante pour la fin de course.
A l'inverse, Thomas va s'arrêter sur le tard, gérant bien l'usure des pneus malgré le trafic, où il va se débarrasser de Valadez et Al-Enezi avant de chausser les pneus durs. Profitant de l'abandon d'Antoine Hellers, il se replace en 7ème position. La situation reste tout de même critique à l'heure actuelle, avec un déficit de 12 points sur la course et donc de 10 points au championnat, il se doit donc de continuer de cravacher.

Cravacher, il va le faire sans difficulté dans un premier temps, s'adjugeant même rapidement le meilleur tour et ses 2 points très précieux s'il le garde jusqu'au bout. Dépasser est ensuite une autre histoire, surtout quand l'adversaire s'appelle Magnus Torgerssen. Pour sa première, le norvégien ne déçoit pas et n'a surtout rien à perdre. Fougueux et ardent défenseur, la course au titre ça lui passe au dessus, dans ses rétros il voit un adversaire, pas un candidat pour le titre. Tant qu'il reste dans les règles, j'ai envie de dire que ce n'est pas plus mal et qu'il vaut mieux voir ça qu'un pilote qui limite s'écarte, ayant peur de perturber la course pour le titre, alors qu'il ne fait que sa propre course. Pour Magnus, j'ai presque tendance à croire que tout cela l'arrange bien, puisque cela lui permet d'être vu et de se faire une publicité pour le futur. Sa défense est virile, presque imprévisible et parfois à la limite, mais toujours dans les règles visiblement. Même s'il doit bouillir intérieurement, Thomas a l'air de faire preuve de calme, ne se plaignant jamais à la radio du comportement de son adversaire. Ce calme olympien finit par payer à 5 tours du but. Suite à ce dépassement, Thomas donne tout ce qui lui reste, battant au passage son propre meilleur tour.

Pour ces derniers tours de course, on a une situation miroir, avec deux potentielles luttes à venir en piste impliquant une DAMS et une Arden à chaque fois. Un candidat au titre dans le rôle du chasseur, un coéquipier dans le rôle du chassé. On a surtout 4 pilotes au sommet de leur concentration, conscients des énormes enjeux. Dans les deux luttes, le chasseur a les pneus les plus frais et donc une situation idéale pour passer. A eux de conclure, et tout va se jouer dans le dernier tour. Malgré le DRS, Martin sera trop court au bout des deux lignes droites. Thomas est lui toujours le plus rapide en piste et il revient comme une bombe sur Valtna. Au bénéfice d'un freinage ultra agressif, il aurait sûrement pu passer à la fin de la première ligne droite, mais il préfère sûrement attendre la deuxième ligne droite. Bien lui en a pris, Valtna ne peux rien faire et est contraint de s'incliner. Ce dernier tour est donc une bonne pioche pour Thomas et Arden. Kreis s'impose, devant Martin et Alexander, qui va chercher son 5ème podium de la saison et qui se replace à 3 points de Valtna dans la lutte pour la 5ème place et la position de meilleur rookie. Avec sa 5ème place et son meilleur tour, Thomas limite vraiment la casse après son départ catastrophique et ne perd que 6 points face à Martin. Ce dernier reprend la tête du classement, avec 4 points d'avance. Avec la grille inversée, le spectacle promet d'être absolument grandiose demain matin.

Course Principale - Abu Dhabi F2 2029

1. Fabian Kreis (Arden)
2. Martin Langlois (DAMS)
3. Alexander Obijuwu (Carlin)
4. Maxim Isaev (Mazepin)
5. Thomas Nuyts (Arden) - MT
6. Jaan Valtna (DAMS)
7. Magnus Torgerssen (Carlin)
8. Saeed Al-Enezi (Fortec)
9. Thiago Lucarelli (ART)
10. Enrique Valadez (RE)

Pour se remettre de ses émotions, quoi de mieux qu'une qualification décisive pour le titre en F1 ? Depuis le début du week-end, personne ne semble vraiment avoir le dessus entre Ferrari et McLaren. Ce que l'on sait, c'est qu'ils sont toujours aux avant-postes, où les Tyrrell pourraient jouer les trouble-fêtes. Les 6 pilotes de ces 3 écuries se qualifient d'ailleurs assez aisément pour la Q3. Pour les accompagner, 4 monoplaces différentes, mais aucune Ukkonen, toutes deux éliminées en Q2.
Durant la Q3, Lindemann, Verstappen, Wikberg et Maximilian tentent tant bien que mal de venir s'immiscer dans le top 6, mais le gap est trop important ce week-end entre les 3 meilleures équipes et le reste. Devant, Norris et Sainz sont sans surprise à la lutte pour la pole, alors que Manninen est aux abonnés-absents. C'est comme si la pression avait complètement rattrapée et pétrifiée le pilote finlandais au pire moment, lui qui est en grande difficulté depuis Singapour, où il avait pris la tête du championnat. En ne signant que le 6ème temps, il se tire une balle dans le pied. Lanzinger et Leclerc ne parviendront pas à s'immiscer dans la lutte pour le pole, au contraire d'un Russell toujours aussi étonnant en qualification. George sera sur la première ligne demain, où il accompagnera le poleman, Carlos Sainz.

Grille de départ - Abu Dhabi F1 2029

1. Carlos Sainz (Ferrari)
------------ 2. George Russell (Tyrrell)
3. Lando Norris (McLaren)
------------ 4. Luca Lanzinger (Tyrrell)
5. Charles Leclerc (Ferrari)
------------ 6. Juho Manninen (McLaren)
7. Jonas Lindemann (Red Bull)
------------ 8. Max Verstappen (Audi)
9. Maximilian Stocker (Toro Rosso)
------------ 10. Andreas Wikberg (Verizon)
11. Tom Ritter (Audi)
------------ 12. Sergio Pérez (Verizon)
13. Pierre Gasly (Red Bull)
------------ 14. Facundo Sequeira (Ukkonen)
15. Stoffel Vandoorne (Ukkonen)
------------ 16. Esteban Ocon (Renault)
17. Fabio Angioni (Magnati)
------------ 18. Nuno Varela (Toro Rosso)
19. Giovanni Scolaro (Magnati)
------------- 20. Reece Coveney (Renault)
21. Caleb Fardy (Ad Dawhah)
------------ 22. Sergio Sette Câmara (Williams)
23. Mick Schumacher (Williams)
------------- 24. Marcus Armstrong (Ad Dawhah)

Je connais effectivement un peu mieux Thomas, je l'ai plus côtoyée sur les podiums et je l'ai plus affrontée en piste

Thomas aurait donc un V et non un Z ?

Le 22 mars 2020 à 16:27:40 DorotheaWierer a écrit :

Déso mais pas d'explications croustillantes

Grrrr

Le 22 mars 2020 à 17:48:26 Haryanto a écrit :

Je connais effectivement un peu mieux Thomas, je l'ai plus côtoyée sur les podiums et je l'ai plus affrontée en piste

Thomas aurait donc un V et non un Z ?

Ah parce que là ça s'accorde avec Thomas alors que c'est Lucie qui parle ? Wallah je comprends rien à certaines règles grammaticales Ça serait plus simple si avec "avoir" ça s'accordait absolument jamais

Edit : putain je suis con, en prenant un verbe du 3ème groupe je viens de voir que c'est logique

Je connaissais pas la règle il y a six mois mais, en gros, au moment d'accorder, faut que tu te poses la question du COD/COI

"je connais effectivement un peu mieux Thomas, je l'ai plus côtoyée sur les podiums"

J'ai plus côtoyé qui ? Thomas pas de e

"je connais effectivement un peu mieux Lucie, je l'ai plus côtoyée sur les podiums"

J'ai plus côtoyé qui ? Lucie e

En gros quand ta question comporte "Qui" ou "Quoi" tu accordes au COD

Merci pour ce cours J'espère retenir la règle, mais c'est pas garanti

Nouvelle

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