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Sujet : [JEU] A la poursuite du Suaire d'Eden.

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Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
17 janvier 2018 à 18:51:31

Sur firefox du moins, dans la barre d'url il y a sur la droite une petite icône en forme de page qui permet de ne garder que le texte et de le centrer un peu

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
17 janvier 2018 à 20:49:13

Wow, c'est vraiment top comme astuce Jet !
Je réponds vite fait juste pour vous suggérer de l'utiliser à l'avenir (pour ceux qui ont Firefox). Avec quelques réglages, on obtient un super résultat, regardez : https://puu.sh/z3JxN/d3475fc3be.png

Vous pouvez paramétrer la mise en page sur le côté. Pour ma part, j'ai mis sans serif (serif est très bien aussi), j'ai laissé la taille des lettres par défaut, j'ai augmenté la largeur de la page (pour que ma mise en page ne soit pas totalement défoncée, notamment au niveau des longs tirets du 8 que je mets pour annoncer les personnages :hap: d'ailleurs j'ignore comment ça s'affiche sur votre JVC mais sur le mien, sachez que ça joint les deux extrémités du post sans que les deux lignes ne se superposent), j'ai légèrement diminué l'espace entre les lignes et surtout, j'ai mis en sépia (ça repose les yeux) ! :bave:

Donc voilà, merci Jet, je vous conseille vraiment de lire les chapitres sur ce format de "mode lecture" à l'avenir car c'est infiniment mieux. Idéalement, faites en sorte d'accorder la taille de la police à la largeur de la page de sorte à ce que ma mise en page soit quand même digeste (c.f. les lignes de tirets du 8 dont je parle juste au dessus, servez-vous en comme point de repère pour arranger le tout :oui:). Ainsi, la lecture sera sans doute rendue beaucoup plus agréable pour tout le monde ! Sachez que pour ma part, je ne relis jamais mes écrits sur JVC, seulement sur OpenOffice ... J'ignore si j'arriverais à faire ce que vous faites et en cela, je comprends Hayato car le format JVC n'est vraiment pas cool, surtout depuis Respawn.

En cela, merci pour votre ténacité, mais grâce à Jet les utilisateurs de Firefox ont désormais une meilleure alternative. :rouge: Pour la rendre optimale je vous conseille de régler le tout comme je vous l'ai présenté ci-dessus, mais après c'est à vous de voir selon vos préférences, c'est très personnalisable.

Fun fact : Prenez une minute pour tenter l'option "lire à voix haute" ... :noel: Honnêtement j'ai été globalement surpris, mais il y a quand même quelques manquements (ex : sur les formulations "verbe + t-il/elle"). Et en tout état de cause, au delà de ça, il va sans dire que c'est contre immersif - surtout si on écoute les musiques avec !

Mes examens se terminent vendredi. Je répondrai certainement à tous vos commentaires dans le courant du week-end. Bonne fin de semaine !

Jet_lag Jet_lag
MP
Niveau 10
18 janvier 2018 à 17:39:40

Et bien, je ne pensais pas que cette solution te plairait tant :hap:

D'ailleurs, je note que la version s'est beaucoup améliorée depuis que je l'ai découverte. Avant ça enlevait juste le superflu, ça centrait le texte et le tout sur un fond blanc, sans possibilités de personnalisation. Ça à agréablement évolué de ce coté là.
Du coup je vais essayer de lire les prochains textes avec ça et ta configuration (et peut être une préférence pour le fond sombre)

Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
19 janvier 2018 à 10:07:52

JE RESPECC 7 OEUV !!!

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
22 janvier 2018 à 02:28:42

Bon, voici mes réponses à tout vos avis !

C'est pas dans l'ordre, mais comme d'hab les pseudos sont annoncés. :hap: Pour certains, ma réponse est si longue (croisée avec des morceaux de vos commentaires) que j'ai dû la découper en deux, donc faites bien attention à lire tout ce qui vous est adressé. :oui:

Bonne lecture (je répondrai certainement à vos MPs demain) !

.

KLOUSSE :

Le 30 décembre 2017 à 02:49:01 Lazarusse a écrit :
Chapitre 6… on s’attaque à un gros morceau.

N'est-ce pas. :hap:

les bruits d’ambiance plutôt que les musiques étaient les bienvenues, notamment pour des scènes s’étirant en longueur comme dans ce chapitre, mais j’espère juste que cela ne va pas prendre le pas sur les musiques… Je suis bien placé pour savoir que ça peut vite être un calvaire pour trouver des bonnes musiques adaptées aux scènes, mais quand celles-ci sont bien choisies, le résultat est juste top, en tant que lecteur. Les bruits d’ambiance renforcent l’immersion, d’un autre côté, mais je trouve que les musiques, hmmm… dynamisent les scènes ? (sans dire qu’elles ont forcément besoin de l’être, mais ça apporte un plus agréable) En bref, bruit d’ambiance = bonne expérience qui j’espère ne va pas prendre le pas sur les musiques en général.

Bien entendu, ici l'ambiance du train (parce que je doute que tu fasses allusion au coup de feu), je l'ai mise parce qu'elle faisait mieux le taf que n'importe quelle musique à mon sens. Pour des scènes comme la balade du Samouraï et celle du Fantassin, c'était soit ça soit je ne mettais pas de musique. Je pense que parfois, les "bruitages immersifs" peuvent rendre un effet excellent, je tenterai à nouveau dans le futur, mais seulement quand la seule alternative viable sera une absence totale de musique. :oui:

Les deux jeunes pousses défoncées au haschich :d) Encore une fois sympa les précisions géographiques, qui ne font que démontrer s’il le fallait ton sérieux/implication dans l’écriture.

Merci ! J'essaie de pousser l'immersion autant que possible. :oui:

les deux acolytes commencent dans le silence, comme depuis plusieurs chapitres.

Ils vont finir par faire copain-copain. Golgoth est simplement le genre de mec qui n'accorde pas sa confiance facilement. :hap:

si les deux personnages n’apprécient que relativement la compagnie humaine, on peut remarquer, que même s’il y avait des contraintes extérieures, dans les deux cas cela reste un choix : la Traqueuse s’est isolée parmi les Assassins, le Pugiliste s’est isolé en se retirant dans sa cave, ce qui a limité leurs interactions sociales.

Un point commun ! Meant to be ... :bave:

je sais pas si c’est volontaire, mais on ressent vraiment à travers certaines marques d’écriture la longueur interminable de la scène, de ce silence ainsi que son caractère gênant pour les deux protagonistes (à commencer par « l’homme qui venait finalement de les apostropher », comme si les deux n’attendaient uniquement que quelqu’un brise ce silence).

Très bien relevé, j'aurais tendance à dire que c'est volontaire puisque c'est aussi comme ça que je vois leurs interactions à ce stade du récit. :oui:

Par contre, je suis pas sûr d’avoir compris les termes russes, mais peut-être ne traduis-tu pas justement pour nous pousser à faire parler notre curiosité et rechercher sur internet ?

Si vous recherchez sur internet c'est du plus, mais en général l'idée c'est que vous puissiez comprendre en lisant simplement le chapitre. "sbitegne" désigne une boisson typiquement russe qui emprunte au vin chaud, "sbitenshiki" c'est le nom qu'on donne aux commerçants itinérants qui vendent cette boisson (sauf erreur de ma part), "samovar" c'est une sorte de bouilloire traditionnelle et "baklaga" c'est l'un des noms qu'on donne aux samovars (légèrement modifiés) des sbitenshiki pour servir le sbitegne. Tout est lié. :noel:

Bon, la phrase « ça n'avait pas toujours été le cas lorsqu'il avait été question de personnes avec lesquelles il était plus familier » pourrait paraître anodine, mais je ne sais quoi me fait penser qu’elle pourrait faire référence, éventuellement, à la fameuse connaissance qu’aurait eu Golgoth durant ses années dans la cave (celle qu’avait évoquée son geôlier ).

J'peux toujours compter sur toi pour relever ces phrases. :hap:

on se rend compte que ce que ce dernier apprécie vraiment, ce n’est pas plus le débat que de confronter les idées des autres afin de mieux les phagocyter, et imposer ses propres idées aux autres, justement. Et on est justement confrontés assez rapidement à un paradoxe du Pugiliste : bien qu’il vienne de rejoindre une nouvelle famille idéologique, c’est presque comme s’il refusait de se conformer à leurs idées mais qu’il voulait faire adhérer les Assassins, en la personne de Supa, aux siennes (et le paragraphe à ce sujet sur sa vision des choses est assez intéressant et instructif sur sa personne). Et on voit que cette olonté fait encore et toujours « échouer » leur débat, bien qu’il nous en apprenne plus sur eux deux.

Très bien analysé, chapeau ! Vraiment. J'ajoute cela dit que cette démarche du Pugiliste est relativement "inconsciente" : il sait à peu près qu'il veut conformer la Traqueuse à sa pensée, mais il ne mesure pas tout à fait l'envergure qu'il entend donner à ses propres prétentions.

l’argument de la vision biaisée de la traqueuse me fait sourire, étant donnée qu’elle a choisi une voie plutôt solitaire parmi les Assassins, et que l’argument du « Une communauté qui t'accueille, forcément tu le lui rends bien, hein ? » pourrait être retourné contre le Pugiliste , dont la vision serait elle aussi biaisée, par exemple « Une société qui t’exclut, tu pourrais être tenté de mal lui rendre, n’est-ce pas ? ».

Exactement, bien vu, c'était volontaire d'ailleurs. :p) J'avais songé à faire répondre cette phrase à la Traqueuse, mais j'ai trouvé que ce serait trop "téléphoné" et j'ai préféré le laisser à la réflexion du lecteur.

j’espère que les échanges musclés entre les deux ne seront pas un frein à leur association, car ça pourrait véritablement l’être.

C'est le risque ... :peur:

tu distilles toutefois une évocation du « passif » de Supa avec les « fantômes », c’est-à-dire la première civilisation, et je reste convaincu que c’est un pan important de son histoire, qui expliquerait sa méfiance vis-à-vis de tout ce qui touche aux fragments d’Eden.

Les "fantômes", ici, ne renvoient pas uniquement à la Première Civilisation ... :sournois:

Par contre, ça m’a fait tiquer que la Traqueuse notifie le chauffeur qu’elle allait s’exprimer en termes sybillins pour dissimuler des secrets… N’aurait-elle pas pu très bien le faire sans le prévenir, pour justement mieux garder le secret ? Ou alors était-ce pour « informer » en quelque sorte Golgoth qu’elle allait s’exprimer en langage codé ?

Pour ma part, à la rédaction, je l'ai effectivement vu comme une manière de dire à Golgoth "apprête toi à parler en termes détournés, parce que nous ne sommes pas seuls et il s'agit de quelque chose d'important, de confidentiel". Ce qui est amusant à constater, c'est qu'elle ne parle pas de manière si sibylline que ça ... Elle évoque même les Assassins, la Confrérie, etc. Mais c'est fait intelligemment, dans la mesure où ce sont des mots qui ne sont pas susceptibles d'évoquer quoique ce soit de compromettant aux oreilles du chauffeur. :oui:

c’est [le Pugiliste] qui monopolise la parole à la fin du passage alors qu’il parlait au minimum jusque-là, on a une inversion des rôles intéressante, à cause de ce qui turlupine Supa. Ce qui me laisse à penser qu’on devrait justement en apprendre bientôt plus sur ça, pourquoi pas dans un flashback dans un prochain chapitre ?

Qui sait ? :noel: Bien relevé, en tout cas !

Le vieux pas sorti indemne de la cure de désintox :d) Ce dernier se prépare d’abord au départ, et on peut noter que lui-même s’attend éventuellement à un voyage sans retour (en parlant de jouer ses « dernières » cartes, même si ça peut aussi bien désigner son risque de mourir que le fait qu’il sera démuni s’il revient de cette expédition bredouille, ou broucouille, comme on dit dans le bouchonnois).

Rofl. :hap: Effectivement, la mort ou l'échec à tout le moins ... Il envisage sérieusement les deux. L'Ermite n'est pas du genre optimiste. :p)

Deux aigles liés, on aurait donc tendance à désigner deux Assassins, mais unis… par un lien amoureux ? Se pourrait-il que ces deux Aigles désignent les parents de Supa, avec qui l’Ermite aurait pu en terminer ? Aucune idée en vrai, mais ça pourrait être une piste, étant donné qu’il la connait. En tous les cas, les deux Aigles étant deux assassins parait assez clair étant donné que la réalisation de cette vision a achevé de l’exclure de la confrérie.

THEORIES !!!!! :ouch:

on comprend par l’état assez exceptionnel par lequel l’Ermite est passé : rester seul, sans avoir personne à qui parler de ses visions, dont il est convaincu qu’elles viennent de quelqu’un d’autre, de quelqu’un de supérieur, oserais-je dire des Isus (« sous couvert d'un intérêt supérieur.[…] ce que son propre subconscient – ou quelque chose d'autre – s'efforçait de lui communiquer. »), ce qui a du l’endurcir et l’exclure de la société encore davantage.

:oui:

J’ai une question avec la formule « retour de Supa », tu parles bien de son retour après être allée en ville, ou alors fais tu référence à la précédente rencontre il y a très longtemps entre l’Ermite et la Traqueuse ?

Je pensais plutôt à son "retour" avec un grand "R", depuis le temps quoi. Mais je pense honnêtement que les deux interprétations se valent et qu'elles sont, toutes les deux à leur manière, fondées à interpeller l'Ermite. :o))

j’aime assez l’aspect « enquête » que revêt l’aventure de l’Ermite, ça permet d’aller dans un autre style de lecture assez agréable, pour moi en tout cas.

En effet, c'est une "tentative" de ma part ; chaque archétype est pour moi l'occasion de flirter avec un style d'écriture plus ou moins différent, et celui de l'Ermite emprunte à l'enquête. :p)

Le 31 décembre 2017 à 02:25:40 Lazarusse a écrit :
Les trois glandus, plus un :d) [...] ça n’a jamais été l’apanage des Templiers d’être discret, ils se déplacent toujours au grand jour, contrairement aux Assassins.

J'ai profondément tendance à voir les Templiers comme toi, sûrement à cause des AC auxquels j'ai joué (le 2, BH, R, le 3 et un peu le 4 : comme ce sont des jeux et que les trois premiers des cinq étaient particulièrement manichéens, les Templiers étaient dépeints comme de grands méchants qu'on ne pouvait pas rater). Mais au fond je pense que Bentley a aussi raison quand il dit que - logiquement - ils devraient tout de même être un peu plus discrets. :hap: J'ai l'intention de jouer là dessus dans un futur proche donc vous verrez, mais voilà, je pense que vos deux points de vue se défendent.

quand on voit la frustration du Samouraï face au peu d’informations qu’il a sur sa mission, il est un peu comme le lecteur, et en partie Bentley qui n’a pas eu la confidence des détails que le Maître des templiers a donner à la Sentinelle (bien que la plus frustrée doivent être Deko, si tu ne lui as pas fait part de ces infos en privé ?).

Je confirme que la personne qui joue la Sentinelle n'en sait pas plus que les autres. Et petit scoop : ça n'est plus Deko. :noel:

On peut même arguer que, secrètement, il espère qu’Andrey soit un nouvel allié qui adopterait une attitude similaire à la sienne et à celle de la Descendante vis-à-vis de la Sentinelle.

Secrètement; oui. Le Samouraï ne s'avouerait pas un aussi petit souhait. :hap:

On peut voir que la mission a déjà des effets plus ou moins importants sur Jet, qui vient même à ne plus se reconnaître (par sa multitude de présomptions), mais qu’il s’efforce de rester lui-même en affirmant ses valeurs, un conflit qui pourra rester intéressant à suivre tout au long de l’aventure.

:bave:

Malgré tout, j’en viens à me demander si la froideur naturelle de la Sentinelle n’en viendrait pas à l’amener à de graves fautes professionnelles : elle prétend que la présence du Samouraï ici est inutile, alors que quelques minutes plus tôt, un pugilat aurait pu avoir lieu avec l’enjeu de récupérer Supa ?

En dépit de son pragmatisme affiché, elle reste une femme : parfois elle manque de cohérence ... :non2:

même si c’est pas grand-chose, j’aime comment tu fais « déduire » certaines informations aux personnages qu’ils sont censés ignorer, mais de manière fluide et naturelle (par exemple le fait que Deko ait deviné que le Fantassin allait faire un rapport et était à la poursuite de la descendante, mêmee si ce n’est qu’un exemple parmi tant d’autres, et qu’on est régulièrement amené à faire ça dans ce type d’histoire).

Ouais c'est toujours assez délicat mais je suis très souvent amené à le faire, si je devais fonder factuellement toutes les déductions qu'ils font et les expliciter en long, en large et en travers ... on ne serait vraiment pas rendus. :rire: Donc oui, pour le coup c'est comme "dans la vraie vie" : ils sont intelligents, habitués à ces missions pour la plupart, sur le qui-vive et plein d'autres choses, donc ils déduisent beaucoup de choses. Parfois justes, parfois fausses ... :o)) ça se veut réaliste et pratique à la fois.

Le paragraphe suivant, consacré à la Sentinelle et à ses ressentis, est des plus intéressants. On apprend qu’elle a été intimidée « pour la première fois depuis longtemps », et qu’elle est aussi capable de manquer de confiance en elle. Ca me laisse à penser qu’un certain événement aurait pu la chambouler au point tel qu’elle se renferme sur elle et décide de se renforcer afin de ne jamais plus être intimidée, mais ça n’a pas marché, pas entièrement en tout cas.

Interprétation nettement plus intéressante, réfléchie et sensée que celle de Suppo. :oui: ... :hap:

ce chapitre entame une certaine déconstruction des personnages qui nous étaient alors apparus jusque là comme les plus « durs », et les plus insensibles, entre la Sentinelle et le Génocidaire… Et c’est un bon point, dans une histoire, au niveau des personnages, même si ce sont des archétypes, je préfère avoir des boules à facettes que des pointeurs lasers uniformes.

Exactement, c'était mon gros défi sur ce chapitre (notamment pour le Génocidaire et le Mélomane, car ce sont ceux sur lesquels je me suis focalisé, mais c'était aussi l'occasion de poser les bases d'une déconstruction pour d'autres, comme la Sentinelle, la Traqueuse, le Pugiliste, le Samouraï ...). Je suis d'accord avec toi : les boules à facettes, c'est cool. :noel:

les Templiers ne sont possiblement pas au courant de l’existence de la Milice malgré leur large réseau d’informations.

Foutus Miliciens, c'est vraiment de la mauvaise herbe ... :(

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
22 janvier 2018 à 02:29:03

On passe ensuite au point de vue de Bentley, qui s’interroge sur son rôle dans cette mission, comme nous tous. A mon avis, elle n’a pas encore été confrontée directement aux fragments d’Eden, et avec la disparition des chapitres précédents, je ne sais même plus si elle est consciente du lien entre son don et les artefacts de la première civilisation.

Elle sait que son don lui permet de voir des choses que les autres ne voient pas et aimeraient voir, notamment en rapport avec une civilisation éteinte et très avancée, mais rien de plus (i.e. elle ne sait pas grand chose des artefacts, voire, rien du tout). :non:

malgré les principes de Jet, il serait prêt à proposer à un infirme de le déclasser, alors qu’il ne s’y est pas résolu pour l’aïeule, et de ce que j’ai compris, place les deux catégories dans un même ensemble de personnes à respecter ? Ah quoique, il regrette juste après.

Oui voilà, en fait sur l'instant il s'emporte et "ose" formuler cette demande à un infirme parce que 1) il tient vraiment à compenser son absence et 2) la personne en question (le Mutin quoi) ne lui fait pas du tout bonne impression, dès le départ il ne le sent pas. C'est dans la continuité du Samouraï, pour ce chapitre, qui se perd dans des émotions qu'il n'a pas l'habitude de ressentir ... et ne s'y reconnait pas. Au demeurant, oui, il regrette juste derrière car il est rattrapé par ses principes. :oui: Je redirigerai Jet vers cette réponse, puisqu'il a fait à peu près la même remarque. :p)

je vous invite donc à le relire pour voir ce que le Matricule signifie symboliquement pour mon perso.

http://www.01numerologie.com/signification-et-symbolisme-du-chiffre-3-439
http://www.01numerologie.com/signification-et-symbolisme-du-chiffre-8-609

Comme expliqué précédemment, croisez les deux (les premières lignes suffisent) et vous aurez une idée. :noel:

lorsque tu parles de sa propension à être un chef de meute, suggères-tu qu’il a l’ambition future d’éventuellement diriger les actions du groupe Templier ?

Dans l'ombre, pourquoi pas ? :sournois:

Je ne suis pas sûr que les chiffres concordent (encore une fois à cause de la disparition des archétypes du topic), mais entre un fantôme du passé qui hante la Sentinelle, et le fait qu’elle et le Mutin semblent se connaître, et si elle n’était autre que la Madeleine de Proust du Mélomane dont on nous parle depuis plusieurs chapitres ? C’est sans doute tiré par les cheveux, mais je pense que ça pourrait coller, et le caractère bien trempé de la Sentinelle dont elle aurait pu avoir des prémices à l’époque aurait justement plu au Mélomane… Je ne me rappelle pas non plus de la description de la jeune femme de la photo, s’il y en a eu une, donc je ne saurai pas dire si ça collerait physiquement…

Tu t'engages sur la même piste que Doarry, donc. :sournois: Sur la description que je faisais de la photo, rien ne laissait spécialement penser qu'il s'agissait d'une femme plutôt que d'une autre (évidemment, aucune indication sur la couleur des cheveux ou des yeux, encore que de toute façon la photo était en sépia m'enfin, ça se présume). Pour être tout à fait honnête, à ce stade, il faut s'appuyer sur d'autres éléments du récit (que la photo) pour présumer justement de l'identité de la madeleine de Proust du Mélomane. J'en dis pas plus. :hap:

comme le pense justement la Descendante, l’arrivée de ce personnage risque de créer des dissensions au sein de l’équipe qui ne parvient pas à réellement obtenir une cohésion réelle entre ses membres. Et la couleur qu’affiche la Vision d’aigle lorsque Bentley l’observe , c’est tout sauf surprenant, étant donné le caractère très particulier du personnage.

Sacré Andrey. :) Enfin Vova. Ou plutôt Lazarus. :( Ou même ... ? :peur:

Le 13 janvier 2018 à 19:41:29 Lazarusse a écrit :
Hannibal :d) [...] J’ai bien aimé, à ce propos, la métaphore du couple maudit que forme le soleil avec la terre chaque nuit, et le fait que Malthu doive rentrer, ce qu’il vit comme une nouvelle mort à chaque fois, lorsque ses « parents » se séparent. D’ailleurs, j’ai bien aimé le rapport aux astres dans tout ce chapitre, qui rajoute un peu de poésie, mais pas que, j’y reviendrais.

La métaphore des amants maudits, je voulais la caler depuis un moment parce qu'elle me plaît beaucoup (pour ma part je me suis inspiré d'une phrase de Lino dans cette chanson : https://www.youtube.com/watch?v=eC6Kvd4AQvM - "le soleil couche avec la dalle comme deux amants maudits" ; les plus assidus d'entre vous se souviendront du fait que je me suis déjà inspiré de ses textes à une ou deux occasions dans la Quête :noel:). Effectivement, moi aussi j'aime beaucoup invoquer les astres, ça donne quelque chose de mystique au récit, aux émotions et à l'ensemble.

dès qu’il peut sortir, il a la même curiosité que celle d’un enfant… Mais dans le milieu où il a été élevé, il ne connaît que la souffrance, sans arrêt, qui lui est infligée en permanence. Et c’est à cause de ça que sa curiosité ne s’exprime que d’une seule manière : en faisant souffrir, dans l’insensibilité la plus totale, des animaux ici, puis on sait quoi plus tard.

:oui:

dans ce passage on voit pas mal de termes et d’adverbes qui renvoient à l’habitude, pour montrer que l’événement de cette nuit n’est pas isolé et s’est répété des dizaines et des dizaines de fois. Et aussi pas mal de métaphores qui montrent le côté inévitable de ce qui lui arrive : les enclumes « tombées » du ciel, les comparaisons avec les astres qui se couchent et se lèvent, comme si sa maltraitance accompagnait naturellement ce phénomène et était inexorable, etc.

Bien relevé, c'est exact. :oui:

j’aime bien la manière dont il est totalement distingué d’eux, tu les désignes par « ceux qui lui ont donné la vie » et même pas « ses parents » alors que c’est comme ça que tu avais désigné le soleil et la terre, comme si c’était pour encore plus élargir le gouffre qui sépare le Mélo de sa famille.

Encore une fois bien relevé ! :cute:

Sa destinée est liée aux astres, par son rapport au soleil, forcément, mais je serais pas étonné que le Mélomane ait fini par se voir comme eux : comme une force de la nature inarrêtable

Il est vrai que le Mélomane aura tendance à se comporter comme une "force de la nature inarrêtable", mais je ne dirais pas que c'est parce qu'il se voit ainsi. A mon sens, ça rejoint un autre problème : il nie ses propres limites de façon proprement inconsciente, c'est comme lorsqu'il omet littéralement la douleur que lui causent ses mains brûlées - sauf dans la mesure strictement suffisante qui l'amènera à enrouler négligemment des bandages autour. C'est un déni, par une surestimation. Tu vois la différence ?

on comprend que le Mélomane n’a jamais vécu dans la normalité ni dans l’amour (et c’est d’ailleurs pour ça que l’amour qu’il éprovue envers sa madeleine de Proust peut paraître tordu), qu’il a toujours vécu dans sa propre réalité, isolé du monde, si sa maladie n’était pas assez, et ça explique donc ce qu’il est devenu.

:oui:

malgré son état, le Mélomane se considère au-dessus des autres, lorsqu’il veut aller en première classe.

Eh quand même attends, on sait c'qu'on vaut ou pas ? :cool:

Par contre je retire ce que j’ai dit, sa première victime humaine est bien sa madeleine de Proust et non pas ses parents.

Alors ça c'est une confusion de ma part : les premières personnes qu'il a tuées sont effectivement ses parents, je confirme. Simplement il ne les considère pas comme ses premières victimes, c'est différent, c'était comme un règlement de compte convenu, une formalité inévitable, son passeport vers l'émancipation et la vie adulte. Il ne les considère pas comme ses victimes, au fond je pourrais même pousser le truc en disant qu'il ne croit pas faire de "victimes" mais c'est une autre histoire. Celle que je désigne comme étant sa "première victime", c'est bien sa madeleine de Proust, et c'est parce que c'est la première personne innocente et inconnue à l'égard de laquelle il a eu un comportement criminel (on exclut les parents, puisque eux, ils l'avaient bien mérité en quelques sortes). :oui: Je vais potentiellement songer à un moyen de rendre ça plus clair dans le récit.

Le Génocidaire :d)

La rencontre : [...] A cette époque, Sun est encore jeune et un peu moins endurci que maintenant, et on comprend que sa rencontre qu’il va faire va le changer à tout jamais (vu le contraste avec ce qu’il est maintenant). On entrevoit aussi qu’il pourrait avoir des limites dans ses exactions, en tout cas à l’époque (il est prêt à tout « ou presque »). Il rencontre donc cette femme qui le « rembarre » et sa provocation (et son assurance) lui plaît, donc il va tout faire pour la connaître davantage.

Très bien résumé. :oui:

La nuit à Vladivostok : [...] leur relation, dans leur début (et malgré quelques disputes), était fusionnelle, et qu’ils étaient complémentaires (j’aime bien la comparaison avec l’ouragan et le volcan) aussi bien intellectuellement que sentimentalement.

Eminem, Rihanna, "Love The Way You Lie" : "Maybe our relationship isn't as crazy as it seems / Maybe that's what happens when a tornado meets a volcano / All I know is I love you too much to walk away though"

L’entrevue dans le bureau : On a un petit aperçu ici du Commandant avant qu’il ne devienne le Commandant

Oui parce qu'au cas où ça n'était pas assez clair (je crois que certaines personnes n'ont pas compris) : le mec dépeint dans le troisième souvenir du Génocidaire, "l'officier pressenti pour devenir Commandant de la Milice", le père de Nina c'est l'actuel Commandant de la Milice. Hein. :hap:

Angarsk : [...] L’histoire d’amour s’est transformée en histoire d’amour/haine, voire une histoire de haine tout court. Leur relation est devenue carrément malsaine pour les deux, mais ils l’entretiennent en souvenir du moment où ça leur procurait du plaisir. Il la viole, elle s’en contente. J’ai horreur des histoires d’amour qui s’enlisent jusqu’à devenir destructrice, ce passage là m’a donc bien mis en bad si tu veux tout savoir

Ouaip, bien interprété ! Et "content" (d'une certaine manière :hap:) que ça t'ait touché.

La mission finale : [...] Quand on voit comment ses relations intimes ont tourné, on peut comprendre le rapport au monde de Sun et son rapport aux autres.

N'est-ce pas. :noel: ça joue, inévitablement.

J’aime bien le parallèle que tu fais avec leurs premières nuits passées ensemble, où déjà ils n’avaient que « la lune comme seul témoin », mais on se rend compte du gouffre qui sépare les deux époques.

Ouaip, j'ai voulu faire un lien entre l'époque à laquelle tout allait bien et celle à laquelle tout se dénoue de manière dramatique. :oui:

après il dit que « personne n’avait jamais aimé Nina », tu veux dire personne à part lui, ou alors il a déjà oublié l’amour qu’il lui portait à une époque révolue ?

C'est un mélange des deux : il estime que personne ne l'a aimée mais il va sans dire que c'est sans le compter lui, au demeurant c'est comme si - à cet instant - il avait déjà oublié l'amour qu'il avait pu éprouver à son égard. Il est dans une sorte de déni sur le moment, mais ça le rattrapera inexorablement ... :non2:

comme leur relation ne pouvait s’exprimer que le jour et se devait de « mourir » la nuit, est-ce que je suis le seul à voir le parallèle avec le Mélomane durant son enfance ? Genre leur amour qui s’est effrité autant que la santé du Mélomane à son époque, au même rythme. Je sais pas, ça a fait tilt pour moi alors que c’est peut-être pas volontaire.

Alors je suppose que tu voulais dire "s'exprimer la nuit et mourir le jour" ; le parallèle avec le Mélomane n'était pas volontaire mais c'est un lien intéressant que tu fais là. Je trouve ça génial que vous puissiez déduire/interpréter des choses dans mes écrits sans que ce soit voulu de ma part, et c'est encore plus cool de pouvoir être ici pour vous dire "oui c'était voulu" ou "non je n'y avais pas pensé". ça fait partie des avantages de ce format. :coeur:

Minus et Cortex :d)

"Minus" pour le Fantassin ? ... J'aurais plutôt dit Crunch. :hap:

J’ai remarqué un truc dans ce passage, tu fais beaucoup plus « penser » le Fantassin qu’à l’accoutumée j’ai l’impression. Et par ce biais , on peut apprendre son réel objectif dans cette mission : le suaire d’Eden

:oui:

on voit une sorte d’inversion des forces ici : alors que sur les missions classiques c’est plutôt le Génocidaire qui a tendance à prendre les décisions pendant que le Fantassin exécute, ici c’est lui qui décide des modalités de la mission : ils ne s’occuperont de la Descendante que plus tard, mettant le suaire d’Eden en priorité numéro une.

Ce qui est "cocasse" en outre, c'est de se dire que le Fantassin est absolument dans son bon droit : le Commandant lui-même leur a dit de laisser tomber la Descendante et de se focaliser sur le Suaire, donc c'est le Génocidaire qui méprise l'objectif de la mission ... :noel: Mais ce qui interpelle notre mercenaire barbu ici, c'est que le Fantassin manifeste un avis contraire et le l'impose ... alors que d'habitude, il est le premier à sortir gaiement des clous en sa compagnie. Y'a du changement dans l'air ... :sournois:

C’était un excellent chapitre, avec des événements intéressants qui s’y déroulent et certaines parties particulièrement excellement écrites. Si je devais faire un seul reproche, et ce serait pour bidouiller, c’est que si le flashback du Mélomane semble avoir un lien avec le présent (il repense à ses parents sur le chemin de Kazan), celui du Génocidaire semble plus indépendant du moment présent, même si on peut comprendre que c’est pratique de lettre ça à ce moment, dans un moment plus calme.

C'est surtout que le flashback du Génocidaire, il est annoncé depuis deux chapitres (depuis que le Commandant l'a taunté là-dessus, ça n'a eu de cesse de le tracasser et il ne peut se poser pour y penser qu'une fois installé et isolé dans le train). :o)) Mais je vois ce que tu veux dire. Un immense merci pour ce commentaire gargantuesque, exhaustif et ô combien pertinent ! C'était un plaisir ! :cute:

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
22 janvier 2018 à 02:30:24

DOARRY :

Le 14 janvier 2018 à 23:43:25 Doarry a écrit :
Tout d'abord, bonne année à vous tous !
J'aurais un peu tardé (en raison d'exam à préparer) à livrer ma petite critique.

Bonne année ! :fete: Les examens, c'est notre lot à tous (ou presque ici), je ne peux que comprendre : j'ai eu du retard dans la rédaction du chapitre ET dans ma réponse à vos commentaires à cause de ça. :snif2:

Pugiliste & Traqueuse :

J'apprécie grandement leurs interactions.

Tu m'en vois ravi, c'est d'autant plus intéressant de mettre les ressentis des lecteurs en parallèle, comme toujours (en l'occurrence, je pense à Jet et toi) : vous appréciez tous les deux leurs interactions mais pas pour les mêmes raisons apparemment, et je trouve ça génial. :fier:

C'est intéressant de voir comment le Pugiliste pense, et que même s'il rejoint la confrérie il espère aussi pouvoir faire passer ses idées. C'est quand même un peu prétentieux de sa part, il n'a personne de son côté et il souhaite quand même persuader les gens que sa vision de la société est la bonne sans, il me semble, se remettre de son côté perpétuellement en question.

Indeed, j'aime bien aussi décrire les réflexions de certains personnages alors qu'objectivement elles sont proprement incohérentes (voire pire). C'est une manière parmi tant d'autres que j'ai de le rendre humains - ou d'essayer, à tout le moins. :o))

en tant que lecteur on ne sait même pas vraiment comment il voit la société idéale (je perçois en tout cas plus clairement l'idéalisme de la traqueuse, par sa défense des valeurs de la confrérie, que celui du pugiliste tout du moins).

Je peux comprendre. :oui: C'est volontairement et relativement flou à ce stade, mais ça aura l'occasion de se développer. L'idée, c'est que lui-même ne sait pas réellement ce qu'il veut puisqu'il ignore beaucoup de choses sur son sujet de réflexion (ici, la société), en cela qu'il en est marginalisé. Tu vois ce que je veux dire ?

avec ce chapitre je m'interroge maintenant beaucoup plus sur le cas de la Traqueuse, sur l'importance de ce 11 janvier, ses fantômes à elle, etc.

:bave: :sournois:

L'Ermite :

« sans maître à penser ni enseignant déterminé », ce qui me fait aussi penser à Golgoth dans une certaine mesure. Même si on ne peut pas encore juger de l'efficacité de celui-ci.

Tu n'es effectivement pas le premier à faire ce rapprochement, je le trouve toujours intéressant. :oui:

Je trouve que la justification de sa séparation du duo de la Traqueuse et du Pugiliste est très bonne, et je comprends qu'il agisse en ces termes dans ce cas. De plus ça le fait un peu moins passer pour un solitaire aigri qui n'aiment pas les gens.

Tant mieux si ça t'a convaincu (c'est pas toujours évident de rendre cohérentes les prétentions des personnages, d'autant plus qu'il faut aussi retranscrire la pensée du joueur qu'il y a derrière). En effet il n'est pas qu'un solitaire aigri, il y a des raisons derrière - plus spécifiquement, des raisons qui expliquent presque complètement le comportement qu'il a eu vis-à-vis de Supa au départ mais ça je l'ai déjà expliqué. :oui:

j'ai hâte de voir le prochain chapitre du côté de ces personnages, je pense qu'on va en apprendre plus sur l'histoire que tu as mise en place autour du St Suaire.

En effet, parce qu'on y vient : j'en parle à chaque chapitre bien sûr, mais je dois aussi gérer l'intégration progressive des archétypes en parallèle : ça peut prendre du temps. J'espère que personne n'oublie qu'à l'origine, il est bien question d'un artefact de la Première Civilisation, dans la Poursuite. :noel:

Les Templiers :

J'aime bien les pensées de Jet, et de sentir qu'il est un peu contrarié, ce qui modifie légèrement son comportement habituel et l'amène à des réflexions qu'ils ne se permet pas d'ordinaire.

Hors de sa zone de confort ... :sournois:

Et je le comprends, je trouve qu'une personne comme la Sentinelle est difficilement supportable. Et comme lui je suis rassuré de voir qu'elle est humaine et qu'elle puisse faiblir.

Ravi de pouvoir vous faire ressentir ce genre de sentiments ! :p)

heureux de voir qu'on considère enfin le Fantassin tel qu'il est : courtois (ça m'a fait rire de lire ça et j'étais content en même temps).

Hey, il n'est pas qu'un buffle mutique et sanguinaire, le bougre. :cool:

j'aime de moins en moins le Mutin, je pensais au début qu'il aurait un idéal à défendre, mais il ne semble vouloir servir que son propre intérêt, son idéal c'est lui, et ça, c'est moche.

Très intéressant, je n'en dis pas plus. :hap: J'adore toujours autant voir les diverses réactions des lecteurs, toutes différentes car tous différents, au contact des archétypes dans telle ou telle situation.

« il disposait toutefois de chaussures que la jeune brune était presque sûre de n'avoir jamais vues auparavant. », j'ai bien ri

:hap:

Je ne suis pas certain de comprendre à quoi rime toute la comédie du Mutin quand il arrive dans le train.
En revanche il me semble assez certain qu'il va essayer de diviser un peu le groupe. Mais ce ne serait logique que s'il a déjà des informations sur la mission, s'il sait des choses sur l'objet de la mission.

Affaire à suivre ... :peur:

Le Mélomane :

Enfance traumatisante, mais aussi enfant traumatisant. C'est toujours intéressant d'en apprendre plus sur lui.

L'histoire du Mélomane, elle se résume un peu au dicton "il n'y a pas de fumée sans feu". :hap:

Chapitre ravissant, on est dans le descriptif, l'habitude, ce qui fait que tous ces actes ignobles (ceux de l'enfant comme ceux du père) perdent de leur substance pour se retrouver dans une sorte de logique absurde du : "c'est comme ça", "pourquoi ?" "parce que ça n'a jamais été autrement." Pas de passion, pas d'émotion, ni d'un côté ni de l'autre, juste le froid. Et tout ça en poésie, franchement, j'adore.

Merci beaucoup ! Content que ça t'ait plu. :fier:

Le Génocidaire :

Bah c'est pas ce que j'appelle une relation saine ça Sun !

Le vilain cachottier ! :(

La progression est chouette, avec quelques extraits de sa vie, la haine qui vient s'insinuer dans le couple, jusqu'à l’apothéose. C'est pas beau (comme situation j'entends !). Après je dois dire que je ne sais pas trop quoi faire de ça, pour moi c'est quelque chose dont le Génocidaire s'est détaché, il semble tellement calme après le coup de feu, comme s'il s'était passé juste ce qu'il fallait qui se passe, que ça l'avait délivré.

Je n'en ferais pas la même interprétation personnellement (j'y reviendrai en répondant à Jet, notamment). Pour moi, tuer quelqu'un est quelque chose de machinal pour le Génocidaire, déjà à cette époque : il n'a jamais peur d'appuyer sur la gâchette. Ici, l'idée c'est qu'elle l'a gravement poussé à bout, il entretenait une haine viscérale depuis un moment (mais non moins teintée d'amour, vous connaissez tous le flou de la frontière qu'il y a entre les deux). A l'instant où il la tue, bien sûr il est libéré, elle se tait enfin, elle cesse de vivre enfin, c'est le silence, c'est l'accalmie. Sur l'instant, il ose même dire que personne ne l'avait jamais aimée (même pas lui, ce qui est faux, il se ment à lui-même). Mais il va sans dire que plus tard, ce moment, ces moments vécus avec elle reviendront l'assaillir. Je laisse ça à la libre appréciation du lecteur. :sournois:

Pour le coup de feu sonore, il a mis du temps a venir à cause de ma connexion en carton pâte. Je suis mitigé quant à son utilisation.

Même cas que Bentley mais pas le même ressenti alors, c'est noté. :oui:

Le Fantassin :

Je ne m'attendais pas à ce genre de comportement de ma part, me saisissant du dossier pour l'étudier ! L'attention du Fantassin se ressert donc quelque peu sur un sujet précis. Il semble aussi qu'il y ait un léger décalage de longueur d'onde entre le duo. Mais je ne sais pas si c'est vraiment conséquent.

Ton personnage s'affirme de plus en plus ostensiblement. :noel:

j'ai trouvé que les musiques allaient encore une fois très bien avec chaque scène.

C'est parfait alors, merci beaucoup pour ce commentaire Dodo !

.

JETTO :

Le 06 janvier 2018 à 17:07:10 Jet_lag a écrit :
Bon, j’ai perdu le document word ou j’écrivais mon avis, je vais essayer de redire à peu près ce que j’y avais écrit

Mince. :-( Au demeurant, sache que j'ai bien ri à la lecture de ton commentaire, vraiment. :hap:

J’apprécie l’usage de terme locaux, ça montre bien les recherches que tu fais autour du monde que tu construis en t’inspirant de choses réelles.

:coeur:

Ce qui m’a marqué dans la partie Pugiliste/Traqueuse, c’est la manière dont je trouve le passage pesant. Pas par l’écriture, mais par les faits et les interactions. J’attendais de ce groupe vachement plus que ces échanges taciturnes, je vais encore caricaturer, mais j’ai l’impression que depuis un moment leurs interactions se résument à « -Vient on parle !
-Parler est futile si notre esprit n’est pas élevé par le sujet.
-Ok, c’est pas grave on peut aussi…
-Je mets un terme à cette discussion, laisse-moi dans mes moroses pensées maintenant. »

Là par exemple j'avais explosé. :rire: Je comprends parfaitement ton point de vue, plus encore je le partage : les échanges de la Traqueuse et du Pugiliste sont pesants (essentiellement à cause de ce dernier). C'est l'objectif poursuivi, ça vous permet de réaliser à quel point leur entente ne va pas tomber du ciel mais c'est aussi une occasion de faire plus ample connaissance avec eux deux, dans un tel cadre. Mais cette pesanteur substantielle n'est potentiellement pas vouée à durer, cela dit ... C'est entre les mains de Golgoth et Supa. :hap: Quoiqu'il en soit, tant que tu apprécies tout de même la lecture (rapport à mon écriture, directement), c'est l'essentiel.

Pour te dire, je trouve les passage entre un sociopathe et un muet moins lourds

Peut-être parce que concernant ceux-là, tu sais dès le départ que tu fous les pieds dans un bordel que tu considères "hors de ta réalité". Alors qu'en lisant le Pugiliste et la Traqueuse, tu t'attends à les comprendre, tu t'attends à pouvoir te "projeter" dans leur rapport ... et en fait tu te fais faucher en plein vol par la lourdeur qui dicte leurs échanges. :hap: Enfin, ça ferait sens à mes yeux.

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
22 janvier 2018 à 02:31:08

Ah et surpris par le Pugiliste, je le pensais plus « ouvert ». Là, tu nous dis quand même qu’il ne saura jamais être totalement d’accord avec quelqu’un qui ne partage pas sa manière de penser, et que s’il le peut, il fera en sorte que son interlocuteur pense comme lui. Cho. Après, il dit s’être déjà imaginé en prédicateur, l’aspect religieux en moins. Ça colle.

Le Pugiliste est une coquille qu'on ouvre étape par étape. :sournois: Comme d'autres, cela dit ... Mais vu que lui il est glacial au départ, je trouve que l'idée est d'autant mieux illustrée.

Pas grand-chose à redire pour l’Ermite, sinon que ce passage « il se posa d'abord sur un banc dans un parc et songea brièvement à la forme que prendrait sa prochaine nuit. » m’a fait rire car la tournure m’a de suite fait imaginer le perso en train de dormir sur le banc, rappelant le clochard qu’il aurait pu être. C’est marrant, c’est vachement moins drôle une fois écrit. Je me demande pourquoi

:rire: :rire:

Encore une fois, bravo pour les passages où tu retranscris mes demandes persos, toujours très bien écrit et bien placés dans le récit.

Merci ; faudrait pas que vous ayez l'impression que la Poursuite est une simple fic. :noel:

Bordel, le passage entre le samouraï et le fantassin était très gênant, remplit d’une tension immédiate et soudaine. Si cette scène s’était déroulée avec un gabarit plus faible pour le templier, je pense que je me serais dépêché de mettre mon perso en sureté

Oh, tu m'en vois ravi ! :cute:

En attendant, j’apprécie comment tu fais communiquer le Fantassin, capable le la plus grande brusquerie et de l’attente la plus calculatrice. Il a un panel de communication assez sympa.

Merci, c'est top parce qu'étant mutique, il ne part pas gagnant et c'est pas toujours évident pour moi. :oui:

J’extrapole peut-être, mais je pense que le Samouraï s’est fait un véritable ennemi. Dans ce passage si étroit, ces deux mastodontes qui sont obligé de se toucher pour passer, moi je vois ça comme si le fantassin disait « Ce train est trop petit pour nous deux, i.e cette histoire est trop petite pour nous deux »

Hey, interprétation intéressante ! :sournois:

« Agent 9, où étiez-vous bon sang ? […]
-- Je remplissais la tâche inutile que vous m'avez confiée, à savoir accompagner le jeune homme à votre ancien siège. »

Ahah énorme, c’est exactement ce que j’ai pensé quand j’ai lu la question de la Sentinnelle

« - Pour l'instant la seule chose qui est inutile, c'est votre présence parmi nous, Agent 9. »

Oh. Personnellement outré.

Là aussi j'ai ri. :hap: Avec le "personnellement outré", en t'imaginant devant ton écran en mode : https://media.giphy.com/m/media/bGPTxLislwm3u/giphy.gif C'était encore plus drôle franchement ... :rire:

Je suis assez surpris de la réaction de la Sentinelle, elle est ni professionnelle, ni compétente ici. Elle est juste irascible et gueule sur tout ce qui bouge. J’attendais mieux d’elle. Là, elle montre juste qu’elle perds le contrôle, je l’imaginais avoir une emprise suffisante sur elle-même pour ne pas laisser transparaître ce qu’elle pense.
Si elle est autant chamboulée au premier contact ennemi (et je dis bien contact, même pas altercation) , ça n’augure rien de bon pour elle. Je l’avais imaginé imperturbable, froide et dure comme le roc. Alors soit elle connaît les enjeux et ceux-ci sont si énorme qu’elle en est dépassée, soit elle n’est pas loin du burn-out. J’aurais pu comprendre si elle avait identifié le Fantassin ou si elle avait déjà eu des problèmes avec lui, nouant une peur au creux de son ventre, mais ça ne semble pas être le cas ici.

Elle est humaine, faillible ... :snif: Et y'a d'autres causes, sous-jacentes, bien entendu. :oui: Le but de cette scène était effectivement de vous interpeller car ça ne ressemble pas à la Sentinelle, j'aurais peut-être dû y aller avec un peu plus de "détours" mais je la voyais vraiment réagir ainsi (et eu égard aux informations dont je dispose, dans ma tête, ça fait sens :noel:).

« Ça embête les fonctionnaires, mais une astuce est une astuce, vous voyez ce que je veux dire ? Questionna-t-il en toisant son interlocuteur.
- Loin de moi l'envie d'être désobligeant, mais ça n'embête pas qu'eux. »

Simple et efficace, j’applaudis une nouvelle fois la tournure

Merci ! :fier:

je suis surpris que le Samouraï propose d=tout de même de le déclasser. Avec son bras en attelle, il rentre dans la catégorie des gens diminués.

Cf. ma réponse à Klousse sur la question. :oui:

« Les émanatations de charbon formaient au ciel étoilé ce que tout sirop était à l'eau »
Poète

:cool: :rire:

[Le Mutin est] capable de prendre de multiples apparences, aux facettes encore plus nombreuses. Il est capable de passer d’une identité à l’autre sans difficulté, et on ne saurait lui attribuer d’étiquettes tant il joue avec. C’est un acteur, un comédien, chaque mission est un personnage, et chaque instant est une scène de théâtre. Et pourtant, son nom dans l’histoire est « Le Mutin » . Comment se fait-il qu’un personnage pouvant être tout n’est désigné que par ce titre ? Car même si c’est sa caractéristique la plus importante en lui, quand il ne joue pas un rôle, je suis surprit que ça soit ça qui le définisse le plus. (D’ailleurs, tu pourras mettre dans le mp la fiche des perso ? Glados a supprimé ça, et ça aurait peut être répondu à ma question)

Interrogation très intéressante. Je peux y répondre en deux points : premièrement, sachez qu'au départ le Mutin n'était pas du tout censé être ce qu'il est maintenant ... Genre, sur certains points, la différence est frappante. :noel: J'peux pas vous en dire plus car vous pourriez en déduire certaines choses (qu'ai-je abandonné, qu'ai-je gardé, de quoi me suis-je inspiré) mais je pourrai vous en parler une fois que tout sera fini, s'il en est à nouveau question. Cela explique en partie que le terme "Mutin" paraisse limité, en définitive, eu égard à ce qu'il est devenu et - surtout - à ce qu'il est en train de devenir. J'ajoute, à titre subsidiaire, que le Prestidigitateur a souffert du même biais mais dans une moindre mesure, car les personnages de la Quête étaient moins travaillés que ceux de la Poursuite (au début le Presti était un archétype "bouche-trou" auquel j'ai pensé en dernier recours, sans grande conviction et duquel je ne savais pas trop quoi faire ... mais comme tu l'as excellemment bien joué et que j'ai eu d'autres idées au fur et à mesure du récit, il a pu devenir le personnage pivot qu'il est devenu, tout en restant fidèle à son appellation initiale car il n'y avait pas spécialement matière à l'en éloigner). Deuxièmement, et comme tu le fais remarquer, le terme "Mutin" renvoie tout de même à la caractéristique la plus directrice de l'archétype. En fait, pour être encore plus fidèle il aurait fallu l'appeler "le Comédien" mais avec le recul je ne regrette pas de ne pas l'avoir fait, car ça aurait été too much ... ça serait revenu à vous donner sur un plateau d'argent le personnage - et une manière simpliste de l'appréhender. ça aurait presque été comme appeler le Fantassin "le Lobotomisé" tu vois ? Et au demeurant, le Mutin reste profondément mutin dans sa façon d'être ... car partout où il ira, il fera sournoisement "remonter la merde à la surface" (de rien pour l'image :hap:) pour déstabiliser les institutions, quelles qu'elles soient - de la petite escouade à l'organisation centenaire - car c'est ainsi qu'il fonctionne, c'est là qu'il excelle. Il se présente en louveteau pour finir en chef de meute (comme je l'ai dit dans le récit), il cache ses véritables intentions, il abuse de la confiance, il use de moyens détournés, il conspire, il fomente, il manipule. Plus glauque, plus engagé, plus concret que le comédien, dans ce contexte de guerre totale et d'intrigue permanente, il y a celui qui fera encourir le risque de mutinerie à tout un chacun : le Mutin. :oui: En ce sens, j'estime que ça correspond toujours très bien au personnage.

« prêt à traverser âges, montagnes et vallées. » je pense que « âges » aurait gagné à n’être cité qu’à la fin

Je me suis aussi fait la réflexion à la rédaction, mais à l'oral, "montagnes, vallées et âges" ou même "vallées, montagnes et âges" sonnaient moins bien à mon sens. J'ai privilégié la forme au fond (dans une mesure toute relative, j'entends, puisque le fond est préservé dans la mesure où les trois mots restent les mêmes). :o))

« Lazarus se mouvait déjà en conséquence, portant son sac comme le Christ avait porté sa croix »

Joli encore (à moins que ça soit une expression que je ne connaissais pas jusqu’alors)

Ouaip, "porter quelque chose comme la croix" c'est une expression (que j'ai légèrement remaniée ici). :p)

Bravo aussi pour le passage de Malthus, j’oscillais entre dégout et pitié pour cet enfant que l’on voudrait voir puni et qu’on ne peut s’empêcher de plaindre. Tu nous a livré un joli morceau de ton écriture torturée ici.

Oui, c'est exactement ce que je voulais faire ressentir ! Merci beaucoup. :fier:

Tu associe beaucoup de terme liés à la lune à Malthus. Entre le fait qu’il soit albinos, que sa vie démarre la nuit, et qu’il « s’en remet aux astres »… Je me demande si tu as prévu d’associer la Madeleine de Proust au soleil, histoire de compléter le tableau.

:peur:

Pour le Génocidaire, petite question, t’as pas dit qu’i avait grandement participé au génocide arménien ? Car s’il est lui-même arménien, ça rajoute un petit quelque chose au personnage.

Oui, c'est exact. :oui:

Ce qui avait commencé comme une histoire d’amour se transforme en une relation tellement, malsaine, tellement étrange que je me demande comment tu as pu imaginer ça.

J'ai de l'imagination, mais pas que ; merci du coup. :hap:

Ah et j’en profite ici pour te remercie d’agrandir mon vocabulaire, y a pas mal de termes que je ne connaissais pas (bon par contre avant de placer « Biastophile » dans une conversation j’ai du temps je pense.)

Haha c'est super, ravi d'avoir élargi ton vocabulaire ! Attention, ça peut donner lieu à des discussions très intéressantes, la connaissance de certaines paraphilies. :p)

C’est donc ça, la « mission ratée » d’il y a dix ans ? J’avais imaginé plus tragique, car s’il l’avait porté dans son cœur, c’était l’inverse depuis un moment, ça sonne plus comme une délivrance pour moi. Même si ça montre qu’il a laissé ses sentiments dominer son corps, qu’il a perdu le contrôle… C’est pas si grave, non ? Mais je pense que c’est ce qui lui a donné l’identité qu’il a aujourd’hui.

Ma foi, je pense que tuer l'être aimé n'est jamais quelque chose d'anodin (j'irais presque jusqu'à dire que tuer en général n'est pas anodin mais je ne suis pas sûr de le croire sincèrement, bref :hap:). A mon sens, tuer Nina a été une véritable délivrance pour le Génocidaire, en tout cas sur l'instant ça ne fait aucun doute. Mais comme dit précédemment, il a inévitablement été rattrapé par ses souvenirs, mis en corrélation avec ses propres actes ... et ça l'a miné. Je ne parle pas d'une culpabilité classique, je fais plutôt allusion à un vide, une sorte de regret diffus (type "ça craint que ça ait dû se conclure ainsi") qui l'accompagne inconsciemment depuis lors sans ne jamais le quitter. Mais plus encore, en l'occurrence, ce qui l'a vraiment contrarié c'est que le Commandant ose le taquiner dessus. J'ignore si tu vas comprendre ce que je veux dire, mais il y a des personnes sur lesquelles on se trouve fondés à dire du mal sans pouvoir accepter que quelqu'un d'autre ne le fasse (pour moi, c'est une réalité que j'ai expérimentée à de multiples reprises en tout cas). Situation classique : ta copine te gonfle, t'as besoin de vider ton sac auprès de quelqu'un, tu dis "ouais parfois elle est bête par rapport à ça, ça, ça" et plus tard, un autre jour dans une autre situation tout à fait différente, la personne à laquelle tu t'es confiée te sort "ouais en même temps ta copine elle est sacrément conne vu qu'elle pense ça, ça et ça". Franchement j'sais pas si ça va te parler, mais là il s'agit un peu de ça : le Génocidaire a aimé Nina autant qu'il l'a haïe, il a fini par la tuer et il aimerait que personne ne lui en parle jamais car il estime que c'était entre elle et lui. Pourtant il y a ce mec, le Commandant, qui en plus d'avoir copieusement manqué de respect et de considération vis-à-vis de Nina de son vivant ... vient le taunter en lui disant "bah alors, on recommence à tuer des gens qu'on est censés garder en vie ? hein mon con ? hein Sarven, qu'est-ce qu'il se passe, on perd encore pied ? :-)))". Insupportable quoi. :hap: Surtout pour un mec comme le Génocidaire, ça ne passe pas du tout et rien de pire/mieux pour rouvrir cette plaie mal cicatrisée.

Question, comment se fait-il que le chef des mercenaires connaisse ce fait, et serait-il le père de Nina avec plus de galon ?

Eh bien parce que le Génocidaire ne s'est pas caché du fait qu'il avait tué Nina lui-même, il l'a avoué sans détour. S'agissant du Commandant, oui, c'est le père de Nina (quand je disais "un officier bien pressenti pour devenir Commandant de la Milice" etc).

on commence à être nombreux dans ce train (marrant qu’il n’y ai encore aucun représentant des assassins dedans d’ailleurs) et qui éclaire quelque zone de passés pour certains persos.

Eh oui, tous regroupés à l'Est. :noel:

Par contre, je t’avoue que le coup de feu ne m’a pas fait le même effet. Je ne m’y attendais pas, et je dois avouer que ça a eu l’effet inverse sur moi. Ça avait sa place dans le récit, mais je ne sais pas, je n’accroche pas
Car au final, c’était réussi, comme ça, ça donne l’impression de un que le mouvement s’est fait très rapidement, mais de plus qu’il a était fait inconsciemment (on n’a pas le « il dégaina son arme et fit feu » qui aurait rendu la scène plus réfléchie)
Là ça donne l’impression que le Génocidaire est aussi surpris que nous, qu’il se retrouve avec une arme fumante dans le poing alors que juste avant on avait encore une line de dialogue.

Je vois ce que tu veux dire, je peux comprendre, c'est noté. :oui:

Un grand merci pour ce commentaire ; comme toujours, tu m'as amené à expliciter pas mal de points intéressants. :cute:

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
22 janvier 2018 à 02:31:24

SUPPO :

Le 25 décembre 2017 à 12:00:53 Supaltair a écrit :
Au niveau de l'Agent 4, c'était bon mais sans plus, pour être honnête. Je trouvais sa remise en question sortie un peu de nulle part, quelqu'un les regarde et elle commence à avoir des questions existentielles, d'une certaine manière. Je comprend bien que l'apparition d'une telle personne dans un tel moment puisse être déstabilisant et que ça puisse pousser notre blonde à s'interroger sur ses capacités, mais de là à être à la limite d'une crise de panique, je pense que c'est un peu abusé

Bon donc, comme expliqué précédemment mon bon Suppo : il y a évidemment des informations que tu ignores mais qui sont tout de même à prendre en considération. :hap: Comme tu n'en as pas connaissance, quand une scène (telle que celle-ci) t'interpelle, tu n'es pas censé te dire "wtf ça sort de nulle part, bof c'est pas cohérent comme scène" mais plutôt "oula, bizarre ça ne lui ressemble pas, j'me demande pourquoi elle réagit comme ça tout à coup". Tu vois ? Donc wait & see. :noel:

Le 28 décembre 2017 à 11:37:23 Supaltair a écrit :
La Traqueuse et le Pugiliste:
Au fil des conversations, je commence à penser que le Pugiliste est juste timide, en fait. Il ne veut pas aller trop loin dans les débats, il parle peu...

Y'a de ça : ce bon vieux Pugiliste est juste timide, laissez-le tranquille ! :snif:

Un petit truc m'a fait réagir dans ce début de passage:

Ce qu'il préférait faire avec elle – s'il était question d'échanger oralement

J'ai failli m'étouffer Bon j'imagine que t'avais en tête l'entraînement au combat, mais ça m'a bien fait sourire quand même

... Sacré Suppo. J'y avais même pas pensé. :noel:

Je surinterprète peut-être, mais je pense que c'est pas pour rien, FranFran, que tu as décidé d'arrêter la conversation au moment où celle-ci commençait à prendre la forme d'un débat, alors que c'est un peu ce que le Pugiliste voulait, en tout cas c'est ce qu'il préfère.

Il va peut-être finir par se rendre compte que tout ce qui l'empêche de conduire des débats, c'est ... sa façon de les appréhender. :oui:

Ca m'a permis de comprendre pourquoi le courant ne passe pas (et peut-être ne passera jamais) entre les 2:
Le Pugiliste aime les débats, sauf qu'il aborde ce type de conversation comme une dispute: soit il pense avoir raison et il veut "phagocyter" la vision de la Traqueuse, soit il pense avoir tort (ou que ça n'en vaut pas la peine) et il se "ravise". Sauf qu'un débat c'est pas comme ça, un débat c'est un échange d'idées qui permet généralement de faire grandir les deux débatteurs , généralement avec une "conciliation des positions": on accepte tel point, l'autre s'accorde avec vous sur un autre point... En voyant ainsi la chose, il est beaucoup plus simple de discuter, de s'accorder avec son partenaire plutôt qu'en voyant la chose comme le Pugiliste la voit. Après peut-être que moi non plus je ne vois pas vraiment ce qu'est un débat, mais je pense que c'est plus proche de ma vision que de celle du Pugiliste
Ca explique aussi très bien pourquoi une conversation longue entre les deux semble difficile: si notre boxeur cherche toujours un affrontement d'idées plutôt qu'un échange, on se retrouve rapidement au point mort

Très bonne analyse, en effet, je suis d'accord. :oui:

Comme avec un arrière-goût d'inachevé, elle ne daigna pas expliciter

[...] peut-être qu'elle n'explique pas ce que sont les Isu parce qu'ils sont dans une voiture ou quoi, mais qu'est-ce que ça coûte de dire au Pugiliste "je t'expliquerai plus tard"? Et puis à la toute fin du passage, on voit encore bien ce que je dis: c'est le Pugiliste qui parle, et la Traqueuse qui ne lui répond pas. Bon, certes, l'évocation du 11 janvier a eu un effet sur elle, et je ne peux que supposer que c'est la date anniversaire d'un événement plutôt déplaisant, mais je ne pense pas que c'est un truc qui va te couper la parole, quoi

Bah ... Tout dépend de l'événement déplaisant, honnêtement. :hap: Et il n'y a pas que ça ; comme je l'explique en parallèle, elle est aussi "gentiment agacée" par l'attitude constamment froide du Pugiliste, du coup elle songe à lui faire voir ce que ça fait. Quand tu y ajoutes son "coup de blues" soudain, tu comprends aisément qu'elle ne soit plus disposée à faire le moindre effort de discussion (je pense).

L'Ermite :d) Parti après nous, arrivé avant nous, bien joué

C'est l'expérience qui parle. :cool:

Son histoire s'apparente énormément à celle d'Altaïr, au moins jusqu'au moment de la "mission de trop", ou Altaïr a lui aussi détérioré ses rapports avec la confrérie après avoir fait n'importe quoi avec De Sablé, mais pas d'hallucinations pour lui ensuite (du moins de ce que je me souviens)

Je m'inspire d'Altaïr alors que je n'ai jamais joué à AC1, c'est tout moi. :hap: Je plaisante, bien sûr en jouant aux suivants on en apprend beaucoup sur lui mais voilà, l'idée m'amuse.

Sa première hallucination était donc prémonitoire, et moi je l'ai interprétée ainsi: il a tué deux Assassins. Comment,je sais pas trop, pourquoi, parce qu'ils sont coupables de quelque chose. Encore une fois cette hallucination remplit parfaitement le cahier des charges: incompréhensible

Rofl, merci ! :rire:

Les Templiers :d) [...] On voit dans ce début de passage que le Samouraï, pour le moment, est plus que perplexe vis-à-vis de la mission, et cela a un certain poids sur son mental vu qu'il se met à juger quelqu'un de par son apparence. On sent qu'il n'est pas bien, qu'il n'est pas totalement à son aise ici, et peut-être que ça aura des répercussions

ça va dépendre des choix qui seront faits ... et je ne parle pas uniquement de ceux de Jet. :peur:

Le temps d'un éclair elle se sentit suffoquer, le souffle court. Rattrapée par d'anciens démons, seule dans ce compartiment et agressée par le brouhaha qu'effectuait le train en déplacement, elle sentait sa confiance hardiment conquise s'échapper au gré du vent.

Je l'avais déjà dit dans mon commentaire précédent, mais je trouve cette réaction tirée par les cheveux. Je veux bien que le gars soit effrayant, que la Sentinelle a peut-être trouvé quelqu'un de plus fort qu'elle, mais de là à autant paniquer pour cela, je pense que c'est beaucoup. Après, je demande à voir, le fait qu'on ait vu jusqu'ici la Sentinelle comme confiante a du jouer aussi sur le fait que je trouve cette réaction ridicule, peut-être qu'en ayant plus d'informations sur son passé et ce qui a pu lui faire croire qu'elle était impuissante me fera changer un petit peu d'avis, mais quoi qu'il arrive, un Templier capable de décimer un camp Assassin sans recevoir le moindre dégât et qui a peur d'un grand monsieur qui la regarde, je trouve ça tiré par les cheveux

Peut-être parce que sa réaction n'est pas causée par la seule vision d'un grand monsieur qui la regarde ... T'y as pensé, à ça ? :hap: Pour le reste, je te renvoie à mes autres réponses sur le sujet. :oui:

ce qui l'importait encore davantage c'était qu'il apporte son concours dans cette mission.

La descendante nous montre bien qu'elle a aussi envie de réussir cette mission plus que tout, alors même qu'elle n'en connaît pas bien les détails. Intéressant sens du devoir

Exact, c'est bien ça. :noel:

La petite conversation avec Jet m'a rappelé que Bentley n'a pas encore ce réflexe de sonder quelqu'un à la vision d'Aigle (à moins que j'ai oublié ce détail, mais ça m'étonnerait) : que lui aurait dit son sixième sens, ici?

Il se trouve que Bentley m'a dit en MP qu'il voulait utiliser sa Vision d'aigle sur Doarry : il y a pensé. Mais le fait est que je ne peux pas toujours accéder à cette demande, pour des raisons scénaristiques et narratives ... C'est un grand pouvoir que je mets entre les mains de la Descendante, mais son usage doit être limité parce que sinon, ça mettrait un gros coup dans les dents du suspens. En clair, je peux parfois "récompenser" l'initiative qu'aura Bentley de demander un usage de la VA, mais globalement je ne laisserai entrevoir par ce biais que ce que je voudrai bien vous laisser entrevoir. :o)) En l'occurrence, je ne trouvais pas ça incohérent de dire qu'elle avait "oublié" d'user de son don face au Fantassin, car prise de court et effrayée. Il faudra attendre une prochaine occasion pour en savoir plus ... :sournois:

J'ai bien la flemme de regarder la signification de son numéro pour le moment, je verrais ça plus tard

Here you go, j'ai mis les deux liens dans ma réponse à Laz. :noel:

Le Mutin a l'air de vraiment s'amuser en se créant une nouvelle identité, je n'ai pas l'impression qu'il fasse ça uniquement parce que ce serait utile

Ah là mon Suppo, tu mets le doigt sur quelque chose d'intéressant. Bien joué. :-)))
(je ne dis pas que tu ne soulèves pas des points intéressants le reste du temps hein, pas de méprise, j'insiste juste sur le fait que celui-là l'est particulièrement et que personne - je crois - n'en a spécialement parlé jusqu'à maintenant)

elle voyait déjà en lui un personnage clivant qui risquait de créer de sérieuses dissensions à l'avenir.

J'imagine que ce jugement vient de son instinct, couplé au gris de la Vision d'Aigle?

:oui: Car un allié qui apparaît en gris sur la VA ... C'est un drôle d'allié. :hap:

Le Mélomane :d) Son enfance était pour le moins glauque, et elle nous explique au moins d'où viennent ces instruments de torture, après je n'ai rien de particulier à relever dans tout cela , désolé

C'est malheureux parce que cette partie est blindée, pourtant ... :-(

Je crois comprendre que même de nuit, sortir est difficile pour lui, c'est ça?

A moins que tu fasses allusion à son enfance, auquel cas je ne dirais "oui" que dans la mesure où il ne pouvait sortir que la nuit (à cause de son albinisme) et se faisait battre à ce moment là (car c'était une période privilégiée pour faire des bêtises) ... qu'est-ce qui te fait dire ça ?

Dans ce passage, il donne clairement l'impression d'être tête en l'air, de toujours rêver et de bien rarement regarder ce qu'il se passe autour de lui, en tout cas c'est l'effet que ce passage m'a fait

Il y a effectivement de ça, oui. :oui:

Le Génocidaire :d) Je ne me souvenais pas qu'il était arménien, j'imagine qu'on ne l'a appris qu'ici?

Eh bien je croyais l'avoir déjà dit auparavant, mais peut-être que non finalement. :non2:

cette femme était soit membre de la famille d'un haut gradé, soit la maîtresse de quelques compétences hors du commun

Phrase extrêmement bien tournée, je m'attendais vraiment à ce que soit la maîtresse de quelques hauts-gradés C'est totalement bête de faire entrer sa maîtresse dans la Milice, je dis pas, mais c'est vraiment l'effet premier que m'a fait ce mot

Je me dirais que ça jouerait en ce sens, y'a des phrases comme ça, leur début laisse entendre un truc sans équivoque et en fait il n'en est rien. :noel:

L'histoire entre les deux personnages est pour le moins glauque, j'avoue que j'étais mal à l'aise quand tu parlais de viol et tout ça, ça prouve bien que t'es un grand écrivain, ça, d'ailleurs

Effet recherché ! Merci bien. :coeur:

Le Fantassin commence vraiment à s'émanciper depuis qu'il a appris à propos du Suaire, je commence à sérieusement apprécier le personnage

Alors là, ça me fait plaisir, toi qui était très "frileux" vis-à-vis de ce personnage. Je suis intéressé à l'idée de voir ce que tu vas en penser au fil des chapitres (pour voir l'évolution de ta pensée). :oui:

Bref, un chapitre excellent, assez agréable à lire et "original" d'une certaine manière, de par les choix de musique et les nombreux flash-backs, j'ai beaucoup apprécié

Merci beaucoup pour ce commentaire Suppo ! :coeur:

Message édité le 22 janvier 2018 à 02:31:38 par FrancisLa-Laine
Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
22 janvier 2018 à 07:44:11

Bon chap :gni:

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
22 janvier 2018 à 22:51:57

Un grand GG à Francis pour avoir prit le temps de répondre à tous les textes de mes collègues [[sticker:p/1kkr]]

Je trouve cela excellent que les gens soit "réticent" (?) Suite aux différentes actions / réactions du Pugiliste.

Cela change du perso lambda qui rejoint un groupe et qui est direct ami avec tous le monde et par ce fait, j'adore le Pugiliste et je me languis de découvrir sa futur évolution au sein du recit ( comme celle des autres perso :oui: )

Malthusianisme Malthusianisme
MP
Niveau 5
23 janvier 2018 à 21:17:47

Sachant que je suis (très) légèrement (mdr) à la bourre niveau rédaction d'avis complets je vais, avec l'aval de Francis, me contenter de développer mon opinion concernant les parties m'ayant le plus marquées. Dans le Chapitre 6. OUI J'ENVOIE PAS MON AVIS POUR LE 5 SUR LE FORUM !
J'ai pas géré, je sais :-( .
Bon, le petit problème avec cette "méthode", c'est que je risque de toujours commenter les mêmes... à savoir : celle du Lutin, du Mélomane, du Génocidaire et du Fantassin.
Problématique.
M'enfin, c'est une solution à court terme. Je crois.

Irigo.

L’Ermite :

Je sens qu’il va se faire gauler ses écrits concernant ses visions vers le milieu/fin du récit et que ça va être très embêtant pour son petit boule aigri .

« Souvent il se retrouvait hanté par la "mission de trop", celle qui l'avait marginalisé et décrédibilisé dans son milieu, jetant le discrédit sur tout ce qu'il avait été et pourrait être dans le futur » ⇒ Il y a-t-il un lien avec la Traqueuse ? Je pense que oui. Je vais c/c ce que j’ai rédigé pour le Chapitre 5, du coup :

« « A cette pensée, le visage de la jeune Assassine lui revint comme un flash dans sa mémoire, sa mine s'aggravant concomitamment. Oui, le temps qui passait faisait toujours un drôle d'effet et Supa avait bien grandi depuis la dernière fois. »

« Oui, le temps qui passait faisait toujours un drôle d'effet et Supa avait bien grandi depuis la dernière fois. »
...
« Supa avait bien grandi depuis la dernière fois. »

OMFG MINDFUCK :ouch::ouch::ouch: !!!!!
https://www.youtube.com/watch?v=9CS7j5I6aOc
Alors, encore, on aurait pu le supposer, de manière complètement hasardeuse (l’ai-je fait ? Je n’me souviens même plus:question:), mais telle fut ma réaction lorsque, hébétée, je lu cette fin de partie :-).
Cela dit, ça sent moyennement bon pour la Traqueuse, vu que l’Ermite semble pas super joisse. Il devait connaître ses parents. Peut-être a-t-il tué ses parents. Peut-être a-t-il participé à l’assassinat de ses parents. Peut-être que ses parents n’ont pas été assassinés. Peut-être que la mort de ses parents a provoqué son départ des Assassins.
Ouais non.
J’recoupe les infos qu’on a : l’Ermite est parti de la Confrérie y’a 25ans ; la Traqueuse a 29 ans ; sauf que si c’est bien la Traqueuse sur la photographie que possède le Mutin, alors ses parents ne sont pas morts avant qu’elle n’aie 14 ans, environ (vu que la nana est adolescente) ; ou alors ce ne sont pas ses parents sur la photographie, auquel cas ma première hypothèse (mort des parents ==> éloignement de l’Ermite) serait entendable.
Mais qui serait ces adultes, dans ce cas ? Les parents du Mutin ? Ce serait… marrant ? Cocasse, du moins. Imaginez, ils sont frère et sœur. Biologiques ou adoptifs, peu importe. J’pencherais plus pour « adoptifs », du coup.
Tant de questions. Si peu de réponses. J’attends. »
Et l’ancienne Prophétie Isu est également liée à la Traqueuse, voilà c’est dit, vendu (0 développement) !

Les Templiers :

Note à moi-même : Il serait judicieux de se renseigner sur la signification des tatouages tribaux.
Il est vrai que le Fantassin n’est peut-être pas le plus à même d’espionner discrètement quelqu’un, avec son physique d’ours.

« Deko, mains sur les hanches. »…
C’est pas possible Francis.
Bon bah je c/c aussi ce que j’ai mis dans le Chapitre 5, sacrebleu (je m’adapte) :

« J'ai cru remarquer que seules les personnages féminins portaient leurs mains à leurs hanches (la Traqueuse l'avait fait également, dans chezplusquelchapitre) : est-ce une posture dont les hommes n'ont pas connaissance :ouch: ? J'demande, hein, parce que forcément, avec ce genre de détails orientés sur des aspects du corps plus sexués, j'les imagine caricaturalement "féminines".
Tu dois avoir envie de me taper là, un peu :).
Quand même.
"elle porta ses mains à ses hanches et posa machinalement son regard sur tout ce qui meublait l'espace".
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fwoman-hands-hips-9512091.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.dreamstime.com%2Fstock-image-woman-hands-hips-image9512091&docid=bYslzUiz70ruvM&tbnid=OFSNOfuLUnQdkM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg9KAcwBw..i&w=1063&h=1300&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg9KAcwBw&iact=mrc&uact=8
...
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumb7.shutterstock.com%2Fdisplay_pic_with_logo%2F403615%2F551705659%2Fstock-photo-angry-woman-with-hands-on-hips-looking-at-camera-studio-isolated-551705659.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.shutterstock.com%2Fsearch%2Fhands%2Bon%2Bhips%2Bangry&docid=EV1rJ7gTfke9LM&tbnid=vx9CaSYrLXX3KM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg2KAAwAA..i&w=450&h=435&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg2KAAwAA&iact=mrc&uact=8
Vraiment...
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fbeautiful-women-sadness-hold-hands-hips-businesswomen-suit-isolated-white-background-45003838.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.dreamstime.com%2Fstock-photo-beautiful-women-sadness-hold-hands-hips-businesswomen-suit-isolated-white-background-image45003838&docid=3u3wCBghsLaHcM&tbnid=tgJjTRejvlF9vM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhYKBgwGA..i&w=1066&h=1300&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhYKBgwGA&iact=mrc&uact=8#h=1300&imgdii=tgJjTRejvlF9vM:&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhYKBgwGA..i&w=1066
...
Personne ne se tient comme ça, dans la vraie vie, Francis.
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fwoman-hands-hips-4451834.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.dreamstime.com%2Fstock-images-woman-hands-hips-image4451834&docid=8qqgiAD4FDJH6M&tbnid=_F4ebhZYgFh1MM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhDKA0wDQ..i&w=953&h=1300&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhDKA0wDQ&iact=mrc&uact=8
Personne. »

« il avait beau être question d'un illustre inconnu, son expérience en la matière lui avait permise de comprendre en un quart de seconde qu'il ne s'agissait pas là d'un simple malandrin. » ⇒ En repensant à la (très) bonne supposition de Lazarusse portant sur la potentielle Vision d’Aigle de la Sentinelle (ce qui aurait été assez malin, faut avouer), je doute qu’elle soit avérée compte tenu de la formulation de la phrase. Il est question de son expérience et de rien d’autre ici. Si elle avait la Vision d’Aigle, ça aurait été sous-entendu dans cette phrase puisqu’elle s’en serait nécessairement servie sur le Fantassin. Mais ce n’est pas mentionné. Je doute donc très sincèrement qu’elle possède ce… pouvoir ?

« plus fragile encore que ce que quiconque aurait su percevoir au détour d'une psychanalyse » ⇒ TRY ME BITCH :-(( .

Malthusianisme Malthusianisme
MP
Niveau 5
23 janvier 2018 à 21:18:19

Le Mélomane :

Très bon choix de musique, l’ambiance est à la fois enfantine et maussade. Lorsqu’elle s’emporte, à 1m45, elle est tout bonnement sublime. Et tiens, je connais le jeu d’où est issu cette musique apparemment ; j’en garde un souvenir très médiocre. Je relis quelques fonctionnements humains assez tristes en rapport, tout en ayant cette musique en fond : ça rend la chose d’autant plus ironiquement lamentable (cf. « Équilibre de Nash » et « Dilemme du prisonnier »).

"le soleil couchait chaque soir avec la terre comme deux amants maudits pour l'enfanter." ==> C'est beaaaaaaaaau :cute: .

Donc, forcément, on apprend que les parents du petit Malthus ne l'ont pas aidé à découvrir les limites de sa folie et de ses penchants viciés. Pas étonnant, mais leur absence de soutien l'a d'autant plus amoché, certainement. Bah oui, parce qu'avec papa maman comprenant que leur rejeton était loin de posséder un fonctionnement sain et ordinaire et acceptant cet état de fait, il aurait pu être suivi et contrôlé, a minima. Tandis que frapper son gosse pour le punir d'être anormal... c'est moyen. Mais vous savez c'que c'est, tabasser les gosses à cette époque, ça passait. Si, en plus, il a le malheur d'être instable, chaque coup est légitimé.
Et puis, je me demande si ses parents avaient besoin de cette justification pour lui cogner dessus ; peut-être pas. Peut-être sont-ils directement à l'origine des excentricités de leur fils. La bonne blague. Sachant qu'il les a butés. Tagada tsoin tsoin :fete: .
Bref, le premier paragraphe est vraiment joli ; la métaphore est bien pensée et très bien réalisée.

" c'était comme s'il était relié au manoir des horreurs par une laisse éthérée" ==> Encore, j'suis pas spécialement fan du "manoir des horreurs" (pas de bol, je songe directement à une attraction de fête foraine) mais la "laisse éthérée" me plaît beaucoup.

Aaaaaaaaaaaaaah papa maman étaient esclavagistes ! D'où sa facilité à séquestrer des jeunes femmes ! Enfin non, j'suis pas sûre que ça fasse bien sens : ses parents n'avaient pas à droguer leurs esclaves, puisque l'esclavagisme était légal ou, du moins, communément accepté (aucune connaissance historique -ish-, je peux dire énormément de sottises) et qu'ils avaient pas vraiment à les garder contre leur gré, puisque les risques de fuite étaient assurément plus faibles à l'époque qu'aujourd'hui, vu qu'en 1917, garder des gens chez soi contre leur gré, bah c'est pas très très bien vu.
Ah. j'viens de voir que l'esclavagisme a été aboli en 1861 en Russie.
Une bien triste date.
Sachant que le Mélomane est né en 1880, voire en 1879, on peut considérer que ses parents ont exercer ce beau métier de fdp dans l'illégalité la plus totale (vu qu'ils ont probablement enfantés leur machiavélique progéniture alors qu'ils étaient âgés de 20/35 ans). Bon.

Hey ! Il était dans la cave alors que les esclaves étaient à l'étage ! Il avait enfermé sa dulcinée dans la cave alors que les autres sont/étaient logées à l'étage. Comment il tient trop à elle :coeur: ! Comment c'est trop kawai :coeur: !
Mais, du coup, j'estime son petit ménage de printemps (= l'assassinat de ses multiples Natascha Kampusch) moins nécessaire : puisque, de toute façon, étant à l'étage, elles étaient déjà symboliquement bien en-dessous de Madame Premier Amour Véritable et Réciproque qui elle, pouvait bouffer des rats et manger ses excréments au sous-sol, lucky her.

OH OUI ! J'me souviens de quelque chose qui m'a frappée lors de la première lecture ! Il est question des bébêtes que le Mélomane a viviséquer, à savoir : des chats, des tourterelles et des CORNEILLES ! Et qui qui voit des corneilles dans sa petite tête ? L'ERMITE !!!! OMG OMG OMG :fou: !! Enfin ,je crois qu'il voit des corbeaux, au fait, mais c'est à peu de choses près la même bestiole. Et j'arrive pas à retrouver ce passage dans ce Chapitre donc j'vais fouiller dans les précédents. Sans rire, je trouve pas. Ah bah non. C'est des aigles.
Humpf.
Humpf² sachant que je voulais pas dire "Humpf" mais quelque chose de bien plus vulgaire.
Quand j'y pense, ces aigles peuvent aussi représenter le coupe Génocidaire/tepu biastophile ; ou les parents de la Traqueuse. Ou n'importe quel couple, au fait. Ouais, un couple et pas un duo ; lorsqu'il y a de l'amour, c'est tout de suite plus théâtral. Un possible couple futur aussi (Pugiliste/Traqueuse ou, idéalement, Mélomane/Traqueuse <3 <3 <3 ; je ne crois pas vraiment au dernier, non pas parce que la Traqueuse aurait été trop traumatisée par le Mélomane pour s'en amouracher mais parce que la formulation "leurs méfaits passés" implique que lesdits méfaits ont été réalisés de concert).
Reste que la précision concernant les types d'oiseaux m'interroge.

Toujours très bon dans les descriptions, j'arrive facilement à m'imaginer ce petit chat rendre l'âme dans un dernier craquement de côte :ok: .
Et donc, est sous-entendu ici que seuls les êtres doués d'une sensibilité accrue lui permettent de ressentir du plaisir lorsqu'il les fait souffrir. Une sensibilité qu'il comprend et qu'il doit apparenter à la sienne, sous une certaine forme. Le Mélomane est assurément un individu très égoïste, très auto-centré ; sans mauvaise pensée pour autant :fier: .
Donc, on mêle ici le besoin d'avoir une connexion émotionnelle/intellectuelle/psychique avec sa victime (ça, c'est pour l'aspect purement sadistic de sa personnalité) + que la susdite victime soit une bonne femme (ça, c'est pour l'aspect sexuel de sa personnalité, dont dépend grandement l'aspect désormais, je crois).
Forcément, y'a sévices sexuels :) .
Pas forcément viols (même si j'en ai déjà parlé avec Francis) ; pas forcément attouchements,,, "majeurs", dirais-je (masturbation) mais probablement ( =assurément) "mineurs" (toucher les parties génitales, entre autres, sans spécialement viser à les stimuler, Pour la Science, m'voyez ?) :-) .
C'qui est marrant, là-dedans, c'est que son premier amour, puisqu'il est toujours en vie (de c'qu'on peut supposer) et que je persiste à dire que, par défaut, il doit s'agir de la Traqueuse (petit doute concernant la Sentinelle qui apparaît comme outrancièrement friable dans ce Chapitre), a forcément de grosses séquelles psychologiques. Eeeet, si elle et le Pugiliste venaient à se rapprocher, on tomberait forcément sur un pépin lorsqu'ils en viendraient à BAYZAY : hypo-sexualisation (vu son comportement ; ça aurait pu être de l’hyper-sexualisation, aussi). Donc, mon bon Francis, si tu envisages (et tu dois l'envisager, je n'en doute pas) de nous pondre une scène de SEYKS avec la Traqueuse (autre qu'avec mon Mélomane qui devrait pas s'embêter à lui demander son avis et si elle est bien sa first victime), va falloir faire attention :).

Petite rectification : ce squelette d'individu ne lui sied que lorsqu'il est question d'amour, de toute évidence. D'attirance, au moins. Mais aussi d'amour, car je le vois parfaitement capable d'aimer sincèrement, passionnément, à sa façon :-) .
Ici, le but n'est pas de faire souffrir la personne pour la faire souffrir, l’intention est parallèle et nécessite que la personne souffre pour… je sais pas trop… pour qu’il voit son âme ? Quelque chose de mystique, d’inexplicable dans l’absolu. Soit la première fonction sert la deuxième, soit les deux présentent une importance similaire et d’une relative équivalence. J’hésite :question:
Sans attirance et sans amour, c’est plutôt l’envie d’anéantir l’autre qui lui provoque du plaisir. Exclusivement ? Possible. Majoritairement, je le crois.

Alors bon, j’ai mal lu ce passage « Malthus vit le cadavre glorieusement sanguinolent du chat s'éloigner de ses yeux avides comme de ses griffes expertes. Agitant désespérément ses jambes sans geindre pour autant, il traçait des lignes irrégulières dans la poudreuse. ».
J’en ai déjà parlé à Francis mais puisque ma première et erronée interprétation m’a bien plu, je la note ici (c’est inutile, tout à fait) : j’ai cru lire que c’était le chat qui agitait aussi vainement qu’imperceptiblement ses jambes dans la neige, à bout de force et de sang, pour essayer de s’enfuir, alors qu’il aurait été éventré par petit Malthus. J’trouvais l’image très belle.
Mais non. C’est papa de Malthus qui s’en va foutre une trempe à son monstre de descendant. Bien que je n’ai pas directement saisi le propos de façon correcte, la tournure reste superbe, ne t’en fais pas Francis :-))) .

« tout comportement dommageable était prétexte à punition démesurée. » ⇒ Certes. Mais là. Il a éventré un chat. Francis. Francis. Là, il mérite une petite fessée. Francis.

La bonne ambiance, quand même. Le gosse fuit les coups de son père pour tomber sur sa mère qui va méchamment lui claquer sa gueule. L’environnement safe :).

« Presque à chaque fois il finissait par s'uriner dessus, boursouflé sur les zones de frappe qu'étaient les jambes, le torse, le dos et même le visage. Les mouvements erratiques qu'il effectuait pour se dégager de cette abominable emprise distordaient ses cordes vocales, au rythme de plaintes dont l'intelligibilité s'éteignait crescendo. Bientôt il n'était plus qu'une ruine, comme à chaque fois le schéma se répétait encore. » ⇒ C’est très triste. Et très beau. Tu parles à mon âme, Francis :oui: .

« Et un jour, ces monstres qu'il avait eu en guise de géniteurs seraient les premiers à faire l'objet de ses ambitions. » ⇒ Jolie formulation également.

Eh. Petit point chronologique : papa maman ont été tués avant ou après que Malthus ait séquestré son premier love ? Certaines phrases m’amènent à penser qu’ils servaient déjà de flûtes à bec lorsque la nénette se faisait (seulement) dévorer des yeux dans la cave tandis qu’une autre sous-entend l’inverse (« A l'exception de sa première victime, il n'avait jamais trouvé personne à la hauteur, pas même ses parents. » : pour être à la hauteur de Mlle, il faut bien que Mlle ait prouvé sa valeur en amont. Et puis, c’est sa PREMIÈRE victime. Donc où se trouvait papa et maman lorsque Malthus faisait mumuse avec cette donzelle qui ne sait pas ce qu’elle veut et qui ne le saura jamais, cette petite allumeuse ?). Peut-être séquestrait-il ses parents à l’étage tandis que nénette number one était à la cave et, une fois enfuie, il a tué ses parents :question:

Malthusianisme Malthusianisme
MP
Niveau 5
23 janvier 2018 à 21:18:33

Le Génocidaire :

Dès le départ, on sait que ça va mal finir. Nécessairement. Sinon elle serait toujours de la partie, cette bonne dame.
Je dois mal compter : le Génocidaire est de la fin de l’année, non ? Il est normalement né en 1875 mais en Juillet 1905 tu dis qu’il a 31ans. Ça me perturbe. Bon bah il est de la fin d’année et est né en 1874.
Alors, nous pouvons constater que cet officier (désormais Commandant, hein) n’aime pas vraiment sa fille qui n’a même pas le droit d’ouvrir la bouche, si ce n’est pour suçoter farouchement le poireau du Génocidaire dont une belle carrière s’offre à lui (métaphore légumière, accrochez-vous) :hap:.
Entre lui qui méprise sa fille pour on ne sait quelle raison et ce qu’est devenu le Génocidaire, nous sommes entre bonnes gens et, de toute évidence, il n’en veut pas foncièrement à Sunshine d’avoir bouyaka (à répétition) puis buté sa fille (une fois seulement).
Ou il le cache bien, ce qui est également envisageable.

« Si la flamme refusait de s'éteindre, c'était désormais à leur plus grand dam car ils s'étaient penchés trop près d'elle, bientôt elle les immolerait jusqu'à encendrer leur amour tonitruant. » ⇒ Joli.

« Au crépuscule de leur union damnée, l'un comme l'autre furent amenés à se haïr mutuellement, omettant les rayons de soleil desquels ils s'étaient gargarisés ensemble par le passé. » ⇒ Même chose. Sacré poète, ce Francis :fier: .

« il n'arrivait pas à accepter qu'elle ait fait volontairement plus de bruit en couchant avec cet homme qu'en lui ôtant la vie. « ⇒ Tu admettras qu’elle se serait drôlement mise dans le caca (foutu GLaDOS qui me bride) si ça avait été l’inverse.

Le paragraphe introduisant le meurtre de cette charmante Nina est très bien tourné. On ressent toute la tension des deux personnages, toute la haine qu’ils éprouvent l’un pour l’autre et on peut assister à l’éclosion finale de cet amour malsain en un soudain coup de feu.
Bim badabim bim badabadaboum, elle est morte.
Vous l’avez :-))) .

Je ne savais pas comment elle allait y passer avant d’arriver au début Mars 1906, comme quoi, même si tu l’annonçais en filigrane, ce n’était pas flagrant.
Mais il faut dire qu’elle ne l’a pas volé, la poupée ; arrivé à ce degré d’abhorration mutuelle, les négligences et humiliations du quotidien deviennent supportables, leur régularité vient habiller la toile de fond de la relation d’un beau marron étron, voilà tout :cool: ; mais il suffit d’un peu trop, d’un peu plus que d’habitude pour que tout ressorte.
Là, c’était plus mais surtout, c’était différent, inédit. Du moins, je le crois.
Bien que minable, leur relation était exclusive ; c’est plus ou moins tout ce qu’il résidait de noble en son sein. Leur amour originel ne se cristallisait plus que dans ce paramètre invariable.
Et elle a craché dessus :) .
L’ultime insulte, en quelque sorte. « Oulala, qu’est-ce qu’il fait du bien à mon intérieur de moi ce vilain méchant ennemi que je devrais assassiner là maintenant, oulalaaaaaaa, je n’ai jamais autant apprécié faire la bête à deux dos avec qui que ce soit, ouloulou ».
Bonne chance GLaDOS.
Il savait qu’elle surjouait, qu’elle en faisait exprès pour le toucher, pour l’humilier plus encore mais, forcément et même en en ayant conscience, il a pas pu contrôler sa colère. Peut-être n’a-t-il même pas essayé, d’ailleurs. Après tout, cette relation le rendait malheureux, il la savait malsaine et destinée à les briser complètement de toute façon ; sa colère le submergeant a, en quelque sorte, été son salut, en même temps d’être un fardeau qu’il porterait à jamais.
Sad story.
Comme ça a déjà été relevé, le lien YouTube était très bien trouvé, même si on comprend de quoi il s’agit avant même de l’ouvrir (on peut, à tout le moins).

« Seul au beau milieu de la nuit, il avait – encore une fois – la lune pour seul témoin. » ⇒ Cette phrase me questionne puisque je ne vois pas ce à quoi « encore une fois » fait référence. Possiblement à d’autres événements traumatiques qu’il a vécu. Vraisemblablement. Je pense qu’il nous faut la garder dans un coin de notre boîte crânienne non perforée :) .

Le Fantassin :

Avez-vous songé à la possibilité que le Fantassin pouvait être une gentille personne, selon les circonstances ?
Moi oui.
Je le vois bien capturer la Descendante, la secouer un peu pour lui faire comprendre qu’il fallait pas faire la maline mais être très correct avec elle le reste du temps. Oui. Mon Fantassin aurait le cœur tendre.

Fin du Commentaire un peu plus complet : j'ose espérer que tu as désormais moins envie de me battre violemment, Ô Francis :-))) .

Sunshine_Desire Sunshine_Desire
MP
Niveau 10
23 janvier 2018 à 23:20:44

Ah les mains sur les hanches ça va me rester je verrai plus les postures de Francis de la même manière :noel:

Aussi petite excuse perso c'est impensable pour moi de ralentir le jeu donc je fais ce qu'il faut pour avancer en priorité, mais pour les avis - déjà pas mon fort - actuellement j'ai pas énormément de temps libre à dédier au forum. Donc en pratique quand je viens je lis plutôt les nouveaux avis. Je lis, je m'instruis, j'observe. Je RÔDE. Je ne suis pas absent mais je suis le mec encapuchonné au fond du bar. Accessoirement le moins discret du coup mais disons qu'on ne veut pas s'en approcher. Ça c'est surtout pour Francis qui me demande y avis ce que je comprend bien mais il faudrait pas mal de temps pour qu'il soit intéressant.

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
28 janvier 2018 à 19:12:08

MALTHUS :

Le 23 janvier 2018 à 21:17:47 Malthusianisme a écrit :
L’Ermite :

[...] « Souvent il se retrouvait hanté par la "mission de trop", celle qui l'avait marginalisé et décrédibilisé dans son milieu, jetant le discrédit sur tout ce qu'il avait été et pourrait être dans le futur » ⇒ Il y a-t-il un lien avec la Traqueuse ? Je pense que oui. Je vais c/c ce que j’ai rédigé pour le Chapitre 5, du coup :

« « A cette pensée, le visage de la jeune Assassine lui revint comme un flash dans sa mémoire, sa mine s'aggravant concomitamment. Oui, le temps qui passait faisait toujours un drôle d'effet et Supa avait bien grandi depuis la dernière fois. »

« Oui, le temps qui passait faisait toujours un drôle d'effet et Supa avait bien grandi depuis la dernière fois. »
...
« Supa avait bien grandi depuis la dernière fois. »

OMFG MINDFUCK !!!!!
https://www.youtube.com/watch?v=9CS7j5I6aOc

J'ai bien ri, mais j'espère vous donner d'autres meilleures occasions de placer un tel meme. :p) Parce qu'en l'occurrence, certes il s'agissait d'un twist, mais il y a "plus gros" à mon sens (ex : Prestidigitateur = Septimo dans la Quête, ou encore Renégat = ... ah mince, t'as pas encore lu ce passage ^^^^^^^^^^^^).

Cela dit, ça sent moyennement bon pour la Traqueuse, vu que l’Ermite semble pas super joisse. Il devait connaître ses parents. Peut-être a-t-il tué ses parents. Peut-être a-t-il participé à l’assassinat de ses parents. Peut-être que ses parents n’ont pas été assassinés. Peut-être que la mort de ses parents a provoqué son départ des Assassins. [...]
J’recoupe les infos qu’on a : l’Ermite est parti de la Confrérie y’a 25ans ; la Traqueuse a 29 ans ; sauf que si c’est bien la Traqueuse sur la photographie que possède le Mutin, alors ses parents ne sont pas morts avant qu’elle n’aie 14 ans, environ (vu que la nana est adolescente) ; ou alors ce ne sont pas ses parents sur la photographie, auquel cas ma première hypothèse (mort des parents ==> éloignement de l’Ermite) serait entendable.
Mais qui serait ces adultes, dans ce cas ? Les parents du Mutin ? Ce serait… marrant ? Cocasse, du moins. Imaginez, ils sont frère et sœur. Biologiques ou adoptifs, peu importe. J’pencherais plus pour « adoptifs », du coup.

THEORIES !!! :peur:

Les Templiers :

[...] « Deko, mains sur les hanches. »…
C’est pas possible Francis.
Bon bah je c/c aussi ce que j’ai mis dans le Chapitre 5, sacrebleu (je m’adapte) :

« J'ai cru remarquer que seules les personnages féminins portaient leurs mains à leurs hanches (la Traqueuse l'avait fait également, dans chezplusquelchapitre) : est-ce une posture dont les hommes n'ont pas connaissance ? J'demande, hein, parce que forcément, avec ce genre de détails orientés sur des aspects du corps plus sexués, j'les imagine caricaturalement "féminines".

Remarque amusante, je reconnais que j'ai plus tendance à voir des femmes adopter cette posture que des hommes, et pour une raison simple : c'est une position que l'on retrouve souvent quand on est fatigué de faire le ménage et qu'on réfléchit à ce qu'il reste encore à faire. :)

"elle porta ses mains à ses hanches et posa machinalement son regard sur tout ce qui meublait l'espace".
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fwoman-hands-hips-9512091.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.dreamstime.com%2Fstock-image-woman-hands-hips-image9512091&docid=bYslzUiz70ruvM&tbnid=OFSNOfuLUnQdkM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg9KAcwBw..i&w=1063&h=1300&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg9KAcwBw&iact=mrc&uact=8
...
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumb7.shutterstock.com%2Fdisplay_pic_with_logo%2F403615%2F551705659%2Fstock-photo-angry-woman-with-hands-on-hips-looking-at-camera-studio-isolated-551705659.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.shutterstock.com%2Fsearch%2Fhands%2Bon%2Bhips%2Bangry&docid=EV1rJ7gTfke9LM&tbnid=vx9CaSYrLXX3KM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg2KAAwAA..i&w=450&h=435&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwg2KAAwAA&iact=mrc&uact=8
Vraiment...
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fbeautiful-women-sadness-hold-hands-hips-businesswomen-suit-isolated-white-background-45003838.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.dreamstime.com%2Fstock-photo-beautiful-women-sadness-hold-hands-hips-businesswomen-suit-isolated-white-background-image45003838&docid=3u3wCBghsLaHcM&tbnid=tgJjTRejvlF9vM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhYKBgwGA..i&w=1066&h=1300&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhYKBgwGA&iact=mrc&uact=8#h=1300&imgdii=tgJjTRejvlF9vM:&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhYKBgwGA..i&w=1066
...
Personne ne se tient comme ça, dans la vraie vie, Francis.
https://www.google.fr/imgres?imgurl=https%3A%2F%2Fthumbs.dreamstime.com%2Fz%2Fwoman-hands-hips-4451834.jpg&imgrefurl=https%3A%2F%2Fwww.dreamstime.com%2Fstock-images-woman-hands-hips-image4451834&docid=8qqgiAD4FDJH6M&tbnid=_F4ebhZYgFh1MM%3A&vet=10ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhDKA0wDQ..i&w=953&h=1300&bih=647&biw=1366&q=hands%20on%20hips&ved=0ahUKEwijqvy_v-LYAhVkLMAKHTOcAJ4QMwhDKA0wDQ&iact=mrc&uact=8
Personne. »

C'est tellement n'importe quoi ... :rire: Evidemment, ces représentations de la posture classique sont outrageusement caricaturales, les personnes lambdas - quand elles l'adoptent - ne ressemblent pas réellement à ça. T'as clairement pris les pires du lot sur Google Images, ce qui corrobore la démarche que fut la tienne ( :noel: ), donc en voici une autre - légèrement plus pertinente : http://img-4.linternaute.com/vD1PKiDEcbYfgzTfEilxpke1zGU=/fit-in/620x/smart/286b7501a0d245e0a02d3a27e6b83253/ccmcms-linternaute/1039251.jpg

Je la trouve déjà plus naturelle, pour autant il n s'agit pas de celle à laquelle je faisais allusion. J'veux pas que les lecteurs aient tes images en tête à l'avenir, donc j'insiste sur ce point. :noel: Il m'arrive moi-même, quand je suis saoulé de faire le ménage, d'expirer lourdement en portant mes mains à mes hanches et en baissant ma tête ; une variante serait celle qui consiste à porter l'une des deux mains à son front, quand il fait particulièrement chaud. Bref ... voilà où nous en sommes. :hap: Je suis d'accord pour dire que, globalement, cette position n'est pas des plus naturelles mais elle existe bel et bien (dans la vie de tous les jours comme au cinéma, dans l'art et autres). Est-ce l'art qui s'inspire de la vie, est-ce la vie qui s'inspire de l'art, à chacun son avis sur la question (Oscar Wilde, m'voyez). Quoiqu'il en soit, c'est ainsi qu'il faut voir cette posture, pas d'une manière caricaturale en visualisant des images sur Google ...

Le 23 janvier 2018 à 21:18:19 Malthusianisme a écrit :
Le Mélomane :

Très bon choix de musique, l’ambiance est à la fois enfantine et maussade. Lorsqu’elle s’emporte, à 1m45, elle est tout bonnement sublime.

C'est exactement mon avis. :oui:

Je relis quelques fonctionnements humains assez tristes en rapport, tout en ayant cette musique en fond : ça rend la chose d’autant plus ironiquement lamentable (cf. « Équilibre de Nash » et « Dilemme du prisonnier »).

Le dilemme du prisonnier a aussi été adapté en droit de la concurrence pour aider à la répression des comportements frauduleux des entreprises (notamment en matière de cartels). Moi, c'est à ça que je pense quand t'en parles. :hap:

frapper son gosse pour le punir d'être anormal... c'est moyen. Mais vous savez c'que c'est, tabasser les gosses à cette époque, ça passait. Si, en plus, il a le malheur d'être instable, chaque coup est légitimé.

:oui:

" c'était comme s'il était relié au manoir des horreurs par une laisse éthérée" ==> Encore, j'suis pas spécialement fan du "manoir des horreurs" (pas de bol, je songe directement à une attraction de fête foraine) mais la "laisse éthérée" me plaît beaucoup.

J'avais même pas pensé au coup de la fête foraine, pour moi on dit "maison hantée" et pas "manoir des horreurs" mais bon, soit. :noel:

Sachant que le Mélomane est né en 1880, voire en 1879, on peut considérer que ses parents ont exercer ce beau métier de fdp dans l'illégalité la plus totale (vu qu'ils ont probablement enfantés leur machiavélique progéniture alors qu'ils étaient âgés de 20/35 ans).

:snif:

Hey ! Il était dans la cave alors que les esclaves étaient à l'étage ! Il avait enfermé sa dulcinée dans la cave alors que les autres sont/étaient logées à l'étage. Comment il tient trop à elle ! Comment c'est trop kawai !

Pas volontaire de ma part, mais bien vu, j'aime l'idée. :p)

Mais, du coup, j'estime son petit ménage de printemps (= l'assassinat de ses multiples Natascha Kampusch) moins nécessaire : puisque, de toute façon, étant à l'étage, elles étaient déjà symboliquement bien en-dessous de Madame Premier Amour Véritable et Réciproque qui elle, pouvait bouffer des rats et manger ses excréments au sous-sol, lucky her.

Bof, j'me dis que tout de même, l'idée du Mélo est que sa madeleine de Proust n'ait pas à partager son toit avec quiconque qui serait indigne d'elle. Plus encore, minimiser au maximum le risque qu'elle soit importunée par les complaintes/déplacements des femmes séquestrées à l'étage supérieur (comme on a pu constater, avant le carnage, que ça faisait plusieurs fois qu'elles dérangeaient le Mélo). Pour moi, ça fait toujours totalement sens.

Quand j'y pense, ces aigles peuvent aussi représenter le coupe Génocidaire/tepu biastophile ; ou les parents de la Traqueuse. Ou n'importe quel couple, au fait.

C'est marrant, ceux qui connaissent le lore d'AC pensent immédiatement à une désignation de couple Assassin dans la vision de l'Ermite, car il est question de deux aigles (or, l'aigle est l'animal fétiche des Assassins). Et toi, comme tu es néophyte, tu t'en affranchis pour partir sur une autre hypothèse. Qui sait, peut-être que ce sont les autres lecteurs qui - induits en erreur par leur connaissance du lore - font fausse route ... :sournois:

C'qui est marrant, là-dedans, c'est que son premier amour, puisqu'il est toujours en vie (de c'qu'on peut supposer) et que je persiste à dire que, par défaut, il doit s'agir de la Traqueuse (petit doute concernant la Sentinelle qui apparaît comme outrancièrement friable dans ce Chapitre), a forcément de grosses séquelles psychologiques. Eeeet, si elle et le Pugiliste venaient à se rapprocher, on tomberait forcément sur un pépin lorsqu'ils en viendraient à BAYZAY : hypo-sexualisation (vu son comportement ; ça aurait pu être de l’hyper-sexualisation, aussi). Donc, mon bon Francis, si tu envisages (et tu dois l'envisager, je n'en doute pas) de nous pondre une scène de SEYKS avec la Traqueuse (autre qu'avec mon Mélomane qui devrait pas s'embêter à lui demander son avis et si elle est bien sa first victime), va falloir faire attention

Bien entendu, je ne risquerais pas d'oublier ces considérations, s'il devait être question de ce dont tu parles. Toutefois, je ne comprends pas tout à fait ce qui te permet - à ce stade - de privilégier l'hypo-sexualisation à l'hyper-sexualisation. :hap:

ce squelette d'individu ne lui sied que lorsqu'il est question d'amour, de toute évidence. D'attirance, au moins. Mais aussi d'amour, car je le vois parfaitement capable d'aimer sincèrement, passionnément, à sa façon

Il l'est. :oui:

Ici, le but n'est pas de faire souffrir la personne pour la faire souffrir, l’intention est parallèle et nécessite que la personne souffre pour… je sais pas trop… pour qu’il voit son âme ? Quelque chose de mystique, d’inexplicable dans l’absolu. Soit la première fonction sert la deuxième, soit les deux présentent une importance similaire et d’une relative équivalence. J’hésite

J'aurais tendance à préférer l'hypothèse de la mysticité, à titre personnel. :( Bien sûr, il se trouve qu'il est toujours attiré (a minima) par ses victimes, mais je n'irais pas jusqu'à dire que c'est un aspect particulièrement substantiel et déterminant dans son passage à l'acte.

« tout comportement dommageable était prétexte à punition démesurée. » ⇒ Certes. Mais là. Il a éventré un chat. Francis. Francis. Là, il mérite une petite fessée. Francis.

Mais gne. Je parlais en général, bien sûr que là c'était quand même justifié (une sanction, pas cette sanction). :o))

« Presque à chaque fois il finissait par s'uriner dessus, boursouflé sur les zones de frappe qu'étaient les jambes, le torse, le dos et même le visage. Les mouvements erratiques qu'il effectuait pour se dégager de cette abominable emprise distordaient ses cordes vocales, au rythme de plaintes dont l'intelligibilité s'éteignait crescendo. Bientôt il n'était plus qu'une ruine, comme à chaque fois le schéma se répétait encore. » ⇒ C’est très triste. Et très beau. Tu parles à mon âme, Francis.

« Et un jour, ces monstres qu'il avait eu en guise de géniteurs seraient les premiers à faire l'objet de ses ambitions. » ⇒ Jolie formulation également.

Merci. :coeur:

FrancisLa-Laine FrancisLa-Laine
MP
Niveau 10
28 janvier 2018 à 19:12:41

Eh. Petit point chronologique : papa maman ont été tués avant ou après que Malthus ait séquestré son premier love ? Certaines phrases m’amènent à penser qu’ils servaient déjà de flûtes à bec lorsque la nénette se faisait (seulement) dévorer des yeux dans la cave tandis qu’une autre sous-entend l’inverse (« A l'exception de sa première victime, il n'avait jamais trouvé personne à la hauteur, pas même ses parents. » : pour être à la hauteur de Mlle, il faut bien que Mlle ait prouvé sa valeur en amont. Et puis, c’est sa PREMIÈRE victime. Donc où se trouvait papa et maman lorsque Malthus faisait mumuse avec cette donzelle qui ne sait pas ce qu’elle veut et qui ne le saura jamais, cette petite allumeuse ?). Peut-être séquestrait-il ses parents à l’étage tandis que nénette number one était à la cave et, une fois enfuie, il a tué ses parents

Eh bien, j'avais dit à Kloony qu'il avait tué ses parents en premier lieu mais qu'il ne les considérait pas vraiment comme des victimes, plutôt comme une formalité. Qu'en outre, il n'avait pas le sentiment de faire des victimes en général, presque plutôt celui de rendre des services en participant - avec les intéressées- à une grande oeuvre commune. Toutefois ... Je dois dire que ce que tu proposes sous la forme interrogative me plait bien : il séquestrait ses parents à l'étage, puis les a tués de rage quand sa madeleine de Proust s'est enfuie. En plus, ça n'est pas sans rappeler une certaine Yuno (pour la séquestration des parents) - nul doute que quelques lecteurs ici présents capteront la référence. :noel: Donc je vais songer à cette possibilité, la Poursuite étant une oeuvre en évolution constante tant que je suis en phase d'écriture (encore que, je me cantonne à des modifications très occasionnelles et toujours subsidiaires, il ne s'agit pas de moduler la trame à grands coups de bistouri dans sa moelle). Considérons donc désormais que le Mélomane, lorsqu'il fut en âge de le faire (après la majorité), séquestra ses parents au deuxième étage (la 7ème porte au fond du couloir de l'étage, évoquée dans le Chapitre 3). Plus tard, il enferme sa madeleine de Proust au sous-sol et elle finit par se volatiliser. De rage, il tue ses parents une bonne fois pour toutes et à partir de là, il commence à piéger, séquestrer, traquer, tuer, dévorer des femmes innocentes, itinérantes, telles que celle dont il était question dans le Prologue. Merci pour cet aménagement, Malthus. :-)

Le 23 janvier 2018 à 21:18:33 Malthusianisme a écrit :
Le Génocidaire :

[...] Je dois mal compter : le Génocidaire est de la fin de l’année, non ? Il est normalement né en 1875 mais en Juillet 1905 tu dis qu’il a 31ans. Ça me perturbe. Bon bah il est de la fin d’année et est né en 1874.

Exactement ; je vais finir par choisir une date de naissance précise, au jour près, pour éviter de m'embrouiller avec les archétypes - comme je l'avais fait avec le Samouraï ... Mais depuis lors, je considère qu'aucun d'entre eux n'est né avant le 13 Janvier (ça va peut-être changer). De telle sorte que 1917 est l'année de leur âge actuel + 1. Selon cette idée, le Génocidaire va avoir 43 ans dans les mois à venir, de telle sorte qu'il est effectivement né en 1874. :oui:

« Si la flamme refusait de s'éteindre, c'était désormais à leur plus grand dam car ils s'étaient penchés trop près d'elle, bientôt elle les immolerait jusqu'à encendrer leur amour tonitruant. » ⇒ Joli.

« Au crépuscule de leur union damnée, l'un comme l'autre furent amenés à se haïr mutuellement, omettant les rayons de soleil desquels ils s'étaient gargarisés ensemble par le passé. » ⇒ Même chose. Sacré poète, ce Francis.

Merci, j'essaie ! :cute:

« il n'arrivait pas à accepter qu'elle ait fait volontairement plus de bruit en couchant avec cet homme qu'en lui ôtant la vie. « ⇒ Tu admettras qu’elle se serait drôlement mise dans le caca (foutu GLaDOS qui me bride) si ça avait été l’inverse.

Bien entendu, mais ce qui est sous-entendu c'est que le Génocidaire aurait voulu qu'elle soit silencieuse dans les deux cas. :p)

Bim badabim bim badabadaboum, elle est morte.
Vous l’avez.

Cette réf que tu cales absolument partout. :hap:

Là, c’était plus mais surtout, c’était différent, inédit. Du moins, je le crois.

ça l'était. :oui:

Il savait qu’elle surjouait, qu’elle en faisait exprès pour le toucher, pour l’humilier plus encore mais, forcément et même en en ayant conscience, il a pas pu contrôler sa colère. Peut-être n’a-t-il même pas essayé, d’ailleurs.

J'aurais tendance à considérer qu'il a longuement essayé par le passé, à de nombreuses reprises. Que même cette ultime fois, il a essayé ... mais a quasiment immédiatement échoué et s'est lâché sous forme d'un "qu'elle aille au diable en définitive, elle l'a bien mérité". :oui:

Après tout, cette relation le rendait malheureux, il la savait malsaine et destinée à les briser complètement de toute façon ; sa colère le submergeant a, en quelque sorte, été son salut, en même temps d’être un fardeau qu’il porterait à jamais.
Sad story.

C'est exactement comme ça que je vois la chose ! :oui:

« Seul au beau milieu de la nuit, il avait – encore une fois – la lune pour seul témoin. » ⇒ Cette phrase me questionne puisque je ne vois pas ce à quoi « encore une fois » fait référence. Possiblement à d’autres événements traumatiques qu’il a vécu.

C'est une référence à très court terme, puisqu'elle renvoie directement à la deuxième partie de son flashback : "Ce fut dans ce climat qu'il se retrouvèrent un soir, à l'abri des regards indiscrets et avec la lune comme seul témoin – muette comme une tombe, à son habitude"

Le Fantassin :

Avez-vous songé à la possibilité que le Fantassin pouvait être une gentille personne, selon les circonstances ?
Moi oui.

Moi aussi. :rouge:

Merci pour ce commentaire, ça me va aussi quand tu te focalises uniquement sur les parties qui t'ont le plus plu, même si j'ose espérer que ça ne deviendra pas une habitude (car tu risques de passer à côté d'un tas d'éléments déterminants). Comme tu le sais, je préfère encore que tu commentes de manière moins qualitative, si ça te permet de pouvoir aborder à peu près tout. :oui:

.

SUNSHINE :

Le 23 janvier 2018 à 23:20:44 Sunshine_Desire a écrit :
Ah les mains sur les hanches ça va me rester je verrai plus les postures de Francis de la même manière

Oh non, pitié, c'est ridicule ... :snif2:

Aussi petite excuse perso c'est impensable pour moi de ralentir le jeu donc je fais ce qu'il faut pour avancer en priorité, mais pour les avis - déjà pas mon fort - actuellement j'ai pas énormément de temps libre à dédier au forum. Donc en pratique quand je viens je lis plutôt les nouveaux avis. Je lis, je m'instruis, j'observe. Je RÔDE. Je ne suis pas absent mais je suis le mec encapuchonné au fond du bar. Accessoirement le moins discret du coup mais disons qu'on ne veut pas s'en approcher. Ça c'est surtout pour Francis qui me demande y avis ce que je comprend bien mais il faudrait pas mal de temps pour qu'il soit intéressant.

C'est marrant parce que c'est très concrètement comme ça que je t'imagine. :hap: Si tu veux, ne t'embête pas à commenter la totalité du chapitre - certains l'ont déjà excellemment fait - mais j'aimerais tout de même que tu me dises, en quelques lignes, ce que tu as pensé de ta partie pour ce chapitre (notamment les flashbacks). Parce qu'il s'agit d'un pan très important de ton archétype qui s'est dévoilé. Quand tu auras le temps, bien sûr. :oui:

The_Elephant The_Elephant
MP
Niveau 8
29 janvier 2018 à 03:57:09

Bonjour :hap:

Je ne sais pas si Francis vous en a parlé, mais Deko étant partie, la Sentinelle s'est retrouvée sans personne pour la piloter. Francis m'a alors proposé de rejoindre la Poursuite et d'incarner la Sentinelle, ce que j'ai accepté avec grand plaisir. Il m'a donc chargé de me mettre à jour sur ma lecture de la Poursuite, c'est chose faite, de me présenter ici à vous (c'est en cours :hap:), et de lui dire ce que j'ai pensé de son récit jusqu'à présent.

Donc Francis, après tant de retards dont je m'excuse encore, voici enfin ma très modeste critique, qui portera parfois sur le récit dans son entièreté, pour quelques généralités, mais plus précisément sur les 3 derniers chapitres (les 3 précédents ayant été commentés très sommairement en privé). J'écris ceci après deux lectures complètes et attentives du chapitre 6, et une relecture en diagonal de la totalité des chapitres pour me remettre tout bien en tête et ne rien oublier.

J'ai choisi d'articuler mes idées autour des personnages, puisque c'est ainsi que les chapitres sont divisés.

Alors allons-y :

:d) Le Pugiliste et la Traqueuse

Alors déjà, j'aimerai savoir si certains d'entre vous ont lu « La Horde du Contrevent », et si je suis le seul à trouver de multiples ressemblances entre le personnage de Golgoth dans ce roman et le personnage du Pugiliste. Et je ne parles pas seulement de leur nom ! (D'ailleurs Golgoth, d'où vient ton pseudo qui colle parfaitement avec mon observation ?:hap: ) Comme je le disais à Francis, dans ce roman, l'auteur adopte une structure narrative de même nature que dans la Poursuite, en divisant sa narration autour des nombreux personnages principaux. Je n'ai pas pu me sortir ce roman de la tête à chaque mention du Pugiliste.
Bon, passons sur cette remarque inutile. :hap :

Le personnage du Pugiliste est, je trouve, décrit avec une justesse incroyable, qui d'ailleurs te caractérise, Francis. Et je parles là en terme de rapports humains, et de description d'un état d'esprit ou d'une manière d'être relative à un personnage. Le Pugiliste est tout compte fait l'un des personnages qui se rapproche le plus d'un être humain lambda, il n'est ni un fou, ni un meurtrier, ni quoi que ce soit de bien extravagant, il se rapproche plus dans sa manière d'être et de raisonner d'un jeune adulte assez renfermé sur lui-même, loin d'être idiot, comme il y en a de très nombreux sur Terre. Seules ses aptitudes physiques et sa proximité avec la violence de part son passé et sa vie le séparent du commun des mortels, et malgré cela tu parvient à rendre l'étude de ce personnage passionnante, et c'est uniquement grâce à la justesse de ton propos quand il s'agit de décrire l'état d'esprit d'un personnage. Je trouve le portrait psychologique du Pugiliste particulièrement réussi. Cela se voit notamment dans la scène durant laquelle la Traqueuse et le Pugiliste s'apprivoisent maladroitement mutuellement, que j'ai trouvé particulièrement brillante. Tu réussis à rendre captivante une scène pourtant si simple sur le papier, simplement en faisant preuve d'une grande justesse dans la description que tu fais des rapports entre les personnages.

En ce qui concerne la Traqueuse, j'ai relevé plusieurs phrases qui sonnent à mes oreilles comme des indices laissés ça et là par un auteur malicieux :hap: Par exemple, au chapitre 4, il est dit que son expérience, son passé, a tendance à lui suggérer d'être prudente, et même qu'elle a cherché « les enseignants les plus atypiques, allant parfois jusqu'à se mettre en danger » (au chapitre 5 cette fois). J'en déduis qu'elle a eu une mauvaise expérience avec l'un de ses tuteurs ou de ses mentors par le passé, mais dont elle se souvient, ce qui exclu la mise en relation avec la (superbe par ailleurs!) révélation : « Supa avait bien grandit depuis la dernière fois », qui m'a laissé bouche bée.
Si ce tuteur devait être l'un des joueurs, l'adjectif « atypique » me renverrai immédiatement au Mélomane, qui d'ailleurs cherche une jeune femme … Oh … Non, j'arrête ! Je ne veux pas m'emballer dans toutes les théories qui me viennent en tête, je me retiens de pécher par la présomption, comme le Samouraï. Tiens, le Samouraï, parlons-en !

:d) Le Samouraï, la Descendante, la Sentinelle et le Mutin

Le Samouraï fait partie du lot de personnages (j'y reviendrai) dont le portrait s'affine et se complexifie au fil des chapitres. Au départ décrit très simplement, il apparaissait à mes yeux comme un individu à la psychologie facile à cerner, simplement tiraillé entre les deux ordres et les deux cultures qui sont les siennes. En réalité, en fin de récit, j'ai vu poindre un début de faille dans son exemplarité, comme l'ombre d'un défaut dans son code moral si bien rodé. J'espère que ce ressort narratif sera exploité plus en profondeur et qu'il ne s'agit là que d'un amorce à la découverte des problèmes qui accablent son esprit, car j'ai vraiment apprécié le voir se battre avec ses pensées, essayer de chasser celles qui ne correspondent pas à sa moralité ou à son idéal, mais qui, tout de même, lui viennent à l'esprit.

La Sentinelle fait également partie, au même titre que le Samouraï de ce groupe, que j'appellerai à partir d'ici les Affinés :hap: Présentée comme un personnage presque caricatural de froideur et de professionnalisme, comme on en aurait dans un mauvais film d'action, elle évolue lorsqu'elle est forcée de sortir de sa zone de confort, le travail en solitaire. En effet, dès qu'elle est amenée à travailler en groupe, elle perd progressivement de son sang froid, et sa volonté de tout contrôler, qui m'apparaissait de manière de plus en plus évidente comme une manière de se protéger, se fait de plus en plus forte. La présence d'un personnage capable de lui tenir tête ne fait qu’accélérer les choses, jusqu'à cette crise de panique diaboliquement bien amenée. Ce passage est tout bonnement incroyable, tu y fais un crescendo d'agitation d'une telle fluidité qu'elle m'a atteint naturellement sans même que je pressente son arrivée. Sur du plus long terme, je trouve que la montée en force du tempérament de dominatrice de la Sentinelle, en réaction à ses interactions avec ses collègues est très bien amenée. J'espère là aussi que ce n'est que le début d'un portrait psychologique plus détaillé, car ce trait de caractère instable me semble intéressant, surtout venant de ce personnage.

Concernant le Mutin, je suis plus mitigé. La où je le voyais au départ comme un fin calculateur et un comédien hors pair capable de maîtriser un nombre incroyable de personnages sur le bout des doigts en toutes situations, faisant de lui un agent d'élite des templiers, il apparaît ensuite comme un fou simplement débrouillard, et étonnamment manipulateur envers ses camarades templiers. La première chose qui m'a surpris est cette limite qu'il atteint lors de l'interrogatoire, où tu restes ambiguë sur le sens de ses réponses, sur s'il est sorti de son personnage où non, sur s'il s'agit d'un rôle maîtrise où si l'on voit le personnage réellement sortir de ses gongs. L'idée est cependant bonne et très bien décrite, cependant, la scène de la dynamite lui fait suite, et cet acte est trop irrationnel et en même temps trop prémédité pour être attribué au Mutin. Enfin, j'ai été étonné de voir qu'il cherche à tromper ses pairs templiers en prétendant être blessé. A partir de ce moment-là il devient à mes yeux une sorte de fou dont la personnalité même s'effrite et qui ne se déguise et ne se transforme non plus pour répondre à un besoin relatif à sa fonction, ce qui ferait de lui un espion brillant, mais pour répondre à une pulsion personnelle de transformation permanente, ou à une peur qui l'empêche de rester lui-même face à quiconque. Vu les transformations, j'aurai pu lui aussi le classer dans mon groupe des Affinés, mais je trouve le changement un peu brutal et pas forcément bien amené ou bien maîtrisé, là où les autres Affinés sont décrits avec tant de précisions et d'adresse que j'ai un plaisir immense à me laisser guider par tes lignes dans leur découverte.
En revanche j'ai adoré l'ambiance ambiguë et le climat qui régnaient lors de l'arrivée du Mutin à bord du train, tout était très bien retranscrit.

La Descendante me paraît avoir un immense potentiel, et est déjà un excellent personnage lorsqu'elle est confrontée au Samouraï (une complicité naissante visiblement), à la Sentinelle (sa candeur déteint sèchement avec le caractère de l'agent 4), et au Mutin (ils se connaissent ?! Hâte d'en savoir plus sur ce point-là!), mais j'attends simplement d'en savoir un peu plus sur elle, j'ai assez peu d'éléments à son sujet, la Sentinelle prenant tout l'espace et lui en laissant relativement peu pour le moment, de manière sans doute très justifiée au vu de leurs caractères respectifs. Cette histoire avec le mutin et cette Sentinelle qui lui apparaît noire m'intriguent simplement.

:d) L'Ermite

L'Ermite m'est immédiatement apparu comme un personnage très intéressant, de part sa première action (le « meurtre » de l'un de ses frères assassins) plus que critiquable sur un plan éthique mais qu'il saurait justifier avec brio par des idées et des concepts qui lui sont propres. Son côté misanthrope couplé à sa forte expérience de la vie et du conflit assassin/templier en fait un personnage nécessairement intéressant à mes yeux. Je le classe également dans la catégorie des Affinés, il aurait pu apparaître comme un maître ou un sage classique de n'importe quel récit ou film, reclus dans une grotte, vivant dans la solitude et arborant une barbe blanche, il traînait quelques clichés, mais tu as très bien su exploité sa personnalité à la fois si simple et si complexe. Pour moi son caractère s'affine tout particulièrement quand, au chapitre 5 et pour la toute première fois depuis le début du récit, il paraît ressentir un début d'enthousiasme ou au moins d'optimisme : « car oui, sous son immuable tiédeur, sa raison ne pouvait que le conduire à croire en leur réussite ». Ce sera la seule réflexion de ce genre qu'il fera de tout le récit (jusqu'ici), et il la gardera pour lui, je trouve ça génial.

:d) Le Mélomane

J'ai trouvé ce personnage très original et les passages qui le concernent agréables à lire. J'aime tout particulièrement l'ambiance qui l'accompagne et le mystère qui l'entoure. Bien que sa personnalité soit assez facile à envisager et ne semble éclairée que par la violence, je trouve que tu en fais une description presque poétique et qui se distingue des autres personnages dont les récits sont plus axés sur leurs réflexions et leurs états d'esprit respectifs. Ici c'est du pur ressenti d'un personnage excentrique, qui a de plus un rapport très étonnant avec la lumière, présente de différentes manières dans tous les chapitres. Tu ajoutes en plus de ça une intrigue factuelle qui le lie au Mutin et peut-être à un autre personnage si la jeune fille de la photo s'avère être l'un des personnages principaux, je suis comblé ! :hap:

:d) Le Génocidaire et le Fantassin

Le Génocidaire sera mon dernier Affiné (promis :hap: ). J'ai immédiatement accroché à ce personnage, car il en fallait un comme lui, un homme actif mais plus tellement en phase avec la réalité, qui paraît totalement libre et qui semble n'avoir peur de rien, comme une sorte de Vaas (de Far Cry 3). J'adore ce type de personnages, mais je me demandais ce que tu allais mettre derrière, car tu as mentionné plusieurs fois un passé torturé, et j'avais un peu peur que tu tombes dans le cliché en lisant le début de sa partie dans le chapitre 6. Mais visiblement le cliché c'est pas trop ton truc :hap: Le passage de la mort de Nina est l'un des meilleurs passages de tout le récit, sincèrement. Tu n'en as pas trop fait, ça arrive donc assez brutalement, et tu en rajoutes encore avec du sonore, non vraiment, c'était parfait, j'ai vraiment apprécié ce nouvel éclairage sur ce personnage. J'ai hâte d'en apprendre plus sur lui.

Le Fantassin quant à lui ne m'a pas du tout plus au premier abord. Je me suis vraiment demandé quelle idée tu avais eu de mettre un personnage aussi inexpressif et aussi inutile (puisque suivant toujours celui que je pensais être son maître) dans cette aventure. J'ai même eu de la peine pour Doarry, je me suis demandé quand est-ce qu'il pourrait enfin faire des choix :hap:
Mais finalement tu as encore une fois très bien géré ton personnage, j'ai été ravi de découvrir à chaque chapitre qu'il avait un peu plus de conscience et d'initiative, ce dont je le pensais au départ totalement incapable, le voyant comme un robot-esclave. De plus, ce type de personnage ne fonctionne que si sa présence est réellement intéressante et puissante, par exemple si ça avait été un film, il aurait vraiment fallut un acteur charismatique pour l'incarner, pour qu'il n'ai même pas besoin de parler pour être important, rien que par sa présence. Et je trouve que dans ce récit, la manière dont tu décris la présence de ce personnage le fait fonctionner, chose qui n'était pas forcément évidente vu la nature du personnage. Le Fantassin est une exception à mes yeux car je n'ai presque pas envie d'en apprendre plus sur son passé, il m'intrigue au présent. J'ai surtout hâte de voir comment il va se comporter dans la suite du récit.

:d) Remarques générales

Je finirai cette petite critique par quelques remarques en vrac, qui ne concernent pas un personnage en particulier :

-Les musiques sont spécialement bien choisies je trouve, sans parler du train en marche et du coup de feu, ça rajoute tout simplement une dimension à ton récit. Tu as une manière d'écrire qui me permet de visualiser chaque scène de manière très précise, à la manière d'un film. Avec les effets sonores c'est carrément un nouveau média, c'est incroyable.

-Les flash-back sont très biens

-Le jeu du choix des wagons était une excellente idée

-Ta manière de jongler fluidement avec les points de vue narratifs est admirable

-NON, je ne me décourage pas pour la longueur des chapitres, ça m'est totalement égal tant que tu as fait passer les idées que tu voulais transmettre dans leur totalité

-Je cherchais des liens logiques entre les chiffres, je ne peux pas croire que tu ai choisi au hasard … Pourquoi Agents 4, 9, 38, 76 ? (D'ailleurs 76=2x38) Pourquoi code 63 ? Je n'ai rien de bien concret pour le moment.

-Ah et … Tu dis souvent que les personnages se mordent les joues, je ne vois jamais ce que je dois me représenter :hap:

Pour finir, quelques belles phrases qui m'ont marquées :

« Si ces deux mâles alpha du dimanche voulaient se donner en spectacle, il leur accorderait la faveur d'en faire les objets du sien »

« Offrant à la vision de Jet le reflet du visage fermé de son Sensei, l'eau claire de la Volga s'agita à peine lorsque ce dernier y plongea ses mains pour les rincer »

« Ses yeux rougeâtres, achevant le tableau morbide d'un être inhumain, ne venaient que comme la cerise empoisonnée au sommet du gâteau de son ostracisation éternelle »

« Suspendant à nouveau son propos dans les airs tandis que son interlocuteur l'était à ses lèvres »

« Le soleil couchait chaque soir avec la terre comme deux amants maudits pour l'enfanter »

« Ils s'étaient penchés trop près [de la flamme de l'amour], bientôt elle les immolerait jusqu'à encendrer leur amour tonitruant »

Je n'ai lu aucun de vos avis, alors peut-être que tout ce que j'ai dis l'a déjà été :hap:
A partir de ce message je lirai très probablement tout.

Bonne soirée

Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
29 janvier 2018 à 08:10:47

C'est bien urbain de nous souhaiter la bonne soirée... à 4h du mat :hap:

Lazarusse Lazarusse
MP
Niveau 8
29 janvier 2018 à 10:01:15

Blague mise à part, c'est moi qui ne suit pas très urbain :hap: Bienvenu dans l'aventure ! Au vu de ton premier message , j'ai hâte de jouer avec toi et d'avoir tes avis affûtés sur les prochains chap :sournois:

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