Un bref et fatalement peu révélateur avis après avoir conclu les deux premiers chapitres en 2h - personne ne parviendra à me complexer
-...
C'est la course aux références qui frappe en premier ; le createur n'en faisait pas des tonnes en évoquant une célébration du survival. On s'immerge peu à peu dans tous les poncifs des grands du nom sans parvenir à déceler l'identite du titre. Du massacre à la tronconneuse, du zombie potentiellement social avec une jouabilité à la RE4 (et TLoU pour la survie infiltrative un brin trop réaliste) avec un grain et une dimension organique à la SH.
C'est gonflant de saisir à chaque scène le jeu ou le film dont il tire les derniers enjeux sans faire l'effort de bouleverser la manoeuvre.
Quant à la peur, elle s'inféode à l'attente intrinsèque au jeu. Celle d'une IA féroce qui laisse peu de place à l'ignorance de contraintes diverses. Ça joue sur la mort, rien d'autre (pour l'heure). Toute relative cependant car le héros semble se perdre entre plusieurs réalités.
La survie se veut si importante que les autres (?) n'en sont réduits qu'à des nuisibles, des artefacts ludiques qui ralentissent l'avancee artificiellement.
J'attends patiemment de regagner des lieux plus propices à des envolées métaphysico-esoterico-psychanalytiques (okay, j'adule les SH, voilà le problème fondamental
).
Mais tout n'est pas noir hein ; l'ambiance s'impose dès lors qu'il nous est possible de controler l'inspecteur - qui promet du stress visceral mais pas de cauchemars memorables - et ma curiosite reste sauve. Je n'attends juste plus un bon jeu au sens progressiste mais plutot un best of incarné du survival horror.