Saison 6 : https://docs.google.com/document/d/14S4TIfRErd2aBXG-2rcNoTqkQ6p8BGJ1ITnswlUhURs/edit?usp=sharing

2023 (S6), Chapitre 35 (n°243) : Dérapage non contrôlé

Vendredi 28 juillet 2023, Hockenheim
Qui dit vendredi dit jour de roulage, pas vrai ? Ce n’est pas mon cas ici. Pas pour le moment du moins puisqu’Anthony Planz est au volant de ma voiture, devant sa famille et ses amis. C’était un moment cool pour lui mais, très honnêtement, je me moque de ça. Je sais juste que la décision de l’équipe a été encouragée par mon comportement et je trouve dommage de voir qu’on essaie de m’handicaper autant que possible alors que je montre un bien meilleur visage que Seb au championnat.

De retour au volant l’après-midi, je retrouve un Hockenheimring que je connais bien, à force d’y piloter en monoplace depuis mon année de F4 allemande en 2014. Mon adaptation n’est pas longue et, au terme de la séance, je me situe au quatrième rang derrière Gasly, Verstappen et Vettel.

Samedi 29 juillet 2023, Hockenheimring, Hockenheim
Avant la qualif, quelques journalistes m’interceptent dans le paddock sur mon absence en essais hier matin, je botte rapidement en touche pour me concentrer sur l’essentiel : la séance. Les ingénieurs m’attendent de pied ferme, ils ont fait leur job depuis le début du week-end, à moi de faire le mien et ça commence dès Q1.

La séance se déroule sans encombre et s’arrête même cinq minutes avant terme à cause de la fine pluie attendue pour aujourd’hui et qui s’abat désormais sur nos casques. Cette pluie a pour résultat l’élimination de Sainz, décevant sur l’Aston, qui permet à Maini d’atteindre le deuxième tiers de la séance, chose peu courante pour lui cette saison.

Pour Q2, n’étant jamais trop sûr de comment les conditions vont évoluer, je décide de prendre la piste d’emblée et en slicks, car la minuscule averse n’a pas réellement duré. Alors que tout le monde s’accorde pour dire que la piste est sèche, j’ai l’occasion de confirmer que ça n’est pas le cas : arrivé au virage 7, celui qui suit l’épingle, une mauvaise flaque me surprend. L’arrière part et, à ce moment-là, plus rien de contrôlable. Je tape le mur sur la droite de la piste de face, l’avant de la voiture est éventré. Session finie, seizième place.

Niki : Je me suis planté...P*****...Désolé les gars.
Steven : Tout va bien ?
Niki : Oui…

La déception est immense car je n'ai pas droit à ce genre d'erreurs. J'aime dire que j'ai changé de dimension récemment mais cette course montre que j'ai encore des progrès à faire. C'est là une magnifique occasion pour George et Seb de me reprendre de gros points. Encore casqué, je suis ramené dans le paddock par un commissaire en scooter et, alors qu’un caméraman me suit, je ne laisse rien transparaître.

Steven : Qu’est-ce qui s’est passé Niki ?
Niki : Je ne sais pas, j’ai perdu l’arrière à l’extérieur du 7, sur le vibreur peut-être. Ou alors une flaque, je ne sais pas...
Steven : Je ne parle pas de ça, ça je l’ai vu. Je veux dire, qu’est-ce qui t’a poussé à faire cette erreur ? Tu ne fais pas ce genre d’erreurs d’habitude…

Je n’ai rien trouvé à répondre à Steven, même si je crois qu’il dit vrai. Les négociations contractuelles que je mène avec McLaren et Red Bull sont au centre de mon attention et j’ai peut-être consacré trop d’énergie à des choses qui ne revêtent qu’une maigre importance une fois que la visière est baissée. Avant cette saison, je me serai réfugié derrière le prétexte des récents événements mais, maintenant, je ne peux plus car Stefan m’a appris à passer au-dessus de ça et car j’ai enduré bien pire par le passé. Juste avant de me couler dans mon baquet, peu avant quatorze heures, je n’avais que le pilotage à l’esprit, alors il est vrai que l’erreur est peu caractéristique de ma part.

Grille de départ :
1 Gasly (REN) 2 Vandoorne (REN)
3 Vettel (AUD) 4 Russell (MCL)
5 Ticktum (RBR) 6 de Vries (MCL)
7 Leclerc (FER) 8 Verstappen (RBR)
9 Ricciardo (FER) 10 Ráfaga (SAU)
11 Sette Câmara (WIL) 12 Zoranovic (AMR)
13 Ocon (SAU) 14 Bottas (WIL)
15 Maini (HAA) 16 Kofler (AUD)
17 Gunther (CHR) 18 Sainz (AMR)
19 Pérez (HAA) 20 Ghiotto (DAL)
21 Schumacher (DAL) 22 Zhou (CHR)

Journaliste : Niki, quand on parle championnat comme vous le faites, c’est une erreur qui est lourde de conséquences, pas vrai ?
Niki : Oui et non. Oui car c’est une erreur et que, comme toutes les erreurs, elle est handicapante, mais d’un autre côté, il vaut mieux la faire le samedi plutôt que le dimanche. Les points se marquent demain et je ferai tout pour en marquer le plus possible et limiter les dégâts.
Journaliste : Qu’est-ce qui s’est passé, exactement ?
Niki : J’ai perdu le train arrière sur une flaque, la piste était trop mouillée pour les slicks, surtout à l’Est du circuit. L’épingle était horrible à passer en pneus slicks, j’imagine que j’ai dû mettre une roue sur une partie plus humide que la trajectoire et la voiture est devenue incontrôlable, c’est comme ça.
Journaliste : Est-ce vous pensez que la pression de cette lutte pour le titre vous rend nerveux ?
Niki : Pas du tout, c’est une erreur comme tout humain normalement constitué peut en faire. Bien sûr que chacun réagit différemment à sa première chasse du titre mondial, il y en a qui ont craqué mais il y en a aussi qui ont tenu bon. Ce n’est pas une erreur qui va me faire basculer dans l’autre camp. La dynamique récente est en ma faveur et je ne vois pas pourquoi, soudainement, je serai rongé par la pression.

Le 26 octobre 2019 à 09:24:22 Barcelone97 a écrit :
Comme Mouf je trouve Niki compliqué. Pour moi il commence vraiment à plus se sentir et il devrait se rappeler d'où il vient. Un pilote comme lui qui demande un statut de n°1 garanti dans la meilleure écurie sans devoir se battre pour c'est juste hallucinant.

Pas totalement en sachant que depuis 1 an c'est un des tous meilleurs. En 2023 je sens déjà venir vos arguments "facile chez Audi" mais sur la fin de saison 2022 il était assez indiscutablement le meilleur pilote en F1, c'est normal qu'il ait des envies d'être leader

Pour moi clairement aller chez RB au lieu de McLaren je trouverais ça décevant de la part de Niki. Avoir peur de Russell c'est clairement un signe de faiblesse.

Signe de faiblesse oui et non. Oui il évite la compétition, mais non parce qu'on peut le comprendre après la situation avec Vettel où même être meilleur ne lui garantit pas le statut de numéro 1

Première partie plus haut

2023 (S6), Chapitre 36 (n°244) : Mésentente affligeante

Dimanche 30 juillet 2023, Hockenheimring, Hockenheim
“Seizième place, c’est nul ça. On n'en veut pas, on veut mieux. Cinquième, quatrième, troisième, deuxième, premier, rien d’autre, on ne vient pas ici pour faire de la figuration. VRAI ?”
Oui, c’est vrai, Stefan, pas la peine de me crier dans les oreilles… Vous l’aurez compris, ce matin, tout le monde s’amuse à m’énerver dans le but de renforcer ma motivation. Mon erreur d’hier me reste en travers de la gorge, je dois donner le max, remonter et faire taire les plus imbéciles des journalistes qui se confortent dans leur théorie pendant que je tâche de faire parler la poudre. C’est ce qu’Arturo m’aurait dit de faire, en tout cas. Paradoxalement, c’est la saison de son départ que je m’établis, alors que, du temps où il était là à me soutenir, je n’étais pas à ce niveau. Lorsque je l’ai eu au téléphone vendredi, il m’a dit qu’il travaillait à son retour en Formule 1 l’an prochain, sans toutefois lâcher de scoop sur l’écurie où il pourrait bien faire ça.

Peu de temps avant de monter dans ma voiture, je me permet une petite discussion avec Vojislav, alors que Sergueï veut l’envoyer chez Williams. Le niveau des hommes de Grove est semblable à celui d’Aston Martin et, en tant que simple observateur, on pourrait penser que ça se vaut mais, personnellement, je pense qu’Aston a plus de potentiel, alors je lui fais part de mon avis, surtout que j’ai cet avantage d’avoir travaillé chez Williams. La mentalité de l’écurie - qui n’a pas fondamentalement changé depuis mon passage - est défaitiste, un peu renfermée sur elle-même, ce qui rend difficile toute potentielle progression même si ça ne reste encore une fois que mon opinion. De plus, les nouvelles que j'ai eu concernant le futur d'Aston Martin m'enthousiasment bien plus que celles concernant Williams. Si j'avais un pilote à habiller, je choisirai le vert plutôt que le bleu. Notre conversation se poursuit sur la grille, alors que Voji n’est séparé de mon Audi que par la Williams - tiens tiens - de Bottas, qui partira du côté droit de la septième ligne, devant mon nez.

Lors de l’extinction des feux, je suis précautionneux, connaissant le danger du premier virage refermé du Ring. Malgré une prise de risque faible, je maintiens ma place de départ, ayant dépassé un Maini trop fougueux mais concédant une place à un Sainz parti en trombe. Derrière moi, on annonce du grabuge, Schumacher étant vraisemblablement coupable d’un accrochage avec Pérez au premier virage.
A l’entame du deuxième tour, après le premier virage, Luca porte sa Dallara à ma hauteur, une image assez peu flatteuse qui me fait un électrochoc. Sans vouloir remettre en cause le talent de Luca, m’imaginer lui concéder une place, avec l’écart qui sépare nos deux voitures en rythme pur, c’est inconcevable.

Je me reprend et deviens d’abord le bourreau de Sainz, avant de m’offrir un doublé Sauber en ayant la peau d’Ocon et de Ráfaga dans la ligne droite pour me retrouver treizième à la fin du troisième tour. Dans une folie destructrice, j’obtiens la peau de Bottas sur la ligne en débutant le cinquième tour, puis celle de Sergio à l’épingle, je m’offre un beau côte-à-côte avec Voji dans le virage 7 qui m’a été fatal hier avant de prendre le dessus au freinage en arrivant dans le Stadium. Cinq tours, voilà donc ce qu’il m’a fallu pour intégrer le top dix. Il en reste donc soixante deux pour faire du mieux que je peux pour gratter une, deux, trois ou plus de places.
Devant moi, la neuvième place de Ricciardo n’est pas des plus accessibles : la Ferrari pointe déjà trois secondes plus loin. Le problème, c’est que ma voiture n’est pas chaussée de tendres, ni même de mediums, mais bien de pneus durs. Tout le monde avait oublié l’existence de ces pneus car leur intérêt est très limité, en plus de ça leur utilisation est compliquée, mais j’ai tenté le pari, foutu pour foutu. Pirelli, qui voulait faire un méli-mélo stratégique avec trois pneus disponibles, a fait un four total qui explique en partie le divorce entre la maison italienne et la FIA, qui annoncera prochainement le nom du manufacturier ayant remporté l’appel d’offres pour la saison 2025.

Revenons-en à mes pneus durs : en effet, ils n’ont aucune once de rythme. Entre le début du tour 8 et la fin du tour 20, Ricciardo a gagné cinq secondes sur moi. Ainsi, alors que tous mes adversaires s’arrêtent, je me retrouve seulement cinquième, déjà bien devancé par les Renault, Vettel et Russell.
Rapidement, Nyck de Vries fanfaronne dans mes rétros mais je ne vais pas me laisser faire car il s’agit là une guerre de position qui s’effectue, puisqu’il ne reste qu’un arrêt au stand pour chacun de nous deux.
Dans le deuxième tiers de course, on s’attendait à ce que les autres soient moins rapides en étant en médiums et à vrai dire, c’est le cas. Si les Red Bull collent derrière nous, les Ferrari ne semblent pas réduire l’écart autant qu’elles le devraient, ce qui m’arrange car cela entérine un peu plus ma place dans le top 5 ou 6.
Voyant que les tours s’enchaînent et que Nyck ne trouve pas la faille - ce n’est pas faute d’essayer - je commence à espérer, à prendre confiance de pouvoir le garder derrière un bon moment. A la radio avec Steven, il est convenu que, dès que Nyck passe, je saute dans la voie des stands pour passer les mediums qui me permettront de terminer. Normalement, le dur m’emmène jusqu’au tour 39, ça me laisse donc huit ou dix tours d’undercut sur les autres, un nombre non négligeable.

Finalement, alors que l’on entame la trente-septième boucle, Nyck tente une manoeuvre de désespoir à l’extérieur au virage 2, alors que j’avais fermé la porte à l’intérieur. Sa numéro 5 s’infiltre à l’intérieur pour la courbe suivante alors qu’il prend possession de la cinquième place. C’est frustrant mais très correct de sa part. Alors que je m’engouffre dans les stands, le tournant de la course a lieu : les mécanos ne sont pas prêts. Pas de pneus. Alors l’arrêt dure, quatre heures depuis l’intérieur, apparemment quatorze secondes dans le monde réel. Je repars en trombe, en ne manquant pas d’hurler à la radio pour ce qui est très clairement une erreur de débutants, mais je sais très bien que tout espoir est perdu à ce moment. Je n’ai aucune idée de comment ça a pu arriver mais, pour tout vous avouer, à ce moment précis, ce n’est pas ma priorité.

Les deux seuls rayons de soleil dans ma journée, ce sont l’undercut qui me permet de rester devant Ricciardo malgré le temps perdu et l’abandon de Ticktum pour une casse de boîte vers le tour 50. Huitième, c’est donc tout ce que j’obtiens alors que la cinquième ou la sixième place étaient en ligne de mire, c’est décevant. Ces deux rayons de soleil ne sont pas suffisants pour cacher la mauvaise opération effectuée aujourd’hui : Seb l’emporte devant son public et se replace à quatorze points de moi, tandis que George prend onze points d’avance.

Classement final du Grand Prix :
1 Vettel (Audi)
2 Russell (McLaren)
3 Vandoorne (Renault)
4 Gasly (Renault)
5 de Vries (McLaren)
6 Verstappen (Red Bull)
7 Leclerc (Ferrari)
8 Kofler (Audi)
9 Ricciardo (Ferrari)
10 Sainz (Aston Martin)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

Journaliste : Niki, pas vraiment un bon week-end pour vous...Est-ce que vous savez ce qui s’est passé aux stands ?
Niki : L’équipe a oublié quelle stratégie j’avais...Ils m’ont oublié.
Journaliste : Pour de vrai ?
Niki : Évidemment que c’est pour de vrai, c’est ce qu’on m’a dit. Il était prévu que je rentre dès que Nyck passe, j’avais prévenu à la radio que c’est ce qu’on ferait mais ils ont oublié et, quand Nyck est passé, personne ne s’est préparé pour l’arrêt à part moi.
Journaliste : C’est une erreur assez peu courante mais qui a des conséquences dramatiques avant la trêve…
Niki : Je n’utiliserai pas le mot “dramatique”. Je perd des points, oui, mais rien n’est fini. Je vais continuer à me battre car je reste pleinement dans la course, avec ou sans cette erreur. Mieux encore, maintenant que je sais que j’ai laissé partir ces points, je dois faire de mon mieux pour les récupérer au cours des prochaines courses. Vous pouvez compter sur moi pour cela.

Audi :

Un week-end intéressant, même si difficile pour Niki. Comme je l'ai beaucoup taclé ces derniers temps, je vais être plus dans le positif, j'aime son attitude face à la presse qui essaye subtilement de l'enfoncer et de le rendre illégitime dans la course au titre

Sinon dommage les deux titres d'épisodes, je savais déjà que ça allait mal finir avant même de lire

Je uppe

Le 26 octobre 2019 à 23:41:39 Mouf67 a écrit :
Audi :

Un week-end intéressant, même si difficile pour Niki. Comme je l'ai beaucoup taclé ces derniers temps, je vais être plus dans le positif, j'aime son attitude face à la presse qui essaye subtilement de l'enfoncer et de le rendre illégitime dans la course au titre

Oh oui Richard oh regarde ça !

Sinon dommage les deux titres d'épisodes, je savais déjà que ça allait mal finir avant même de lire

Syndrome aarava, son ombre planait sur ce GP d'Allemagne

Trêve estiquoi ?
Le Grand Prix de Belgique, c'est demain et c'est en direct sur les antennes du groupe Canal Plus de l'action ga-ran-tie

Rendez-vous vers 14h/14h30 puis 19h30

C'est à partir de quand qu'on peut rattraper les wagons déjà ? Saison 6 tu m'avais dit ?

Le 27 octobre 2019 à 22:52:34 El_Condensator a écrit :
C'est à partir de quand qu'on peut rattraper les wagons déjà ? Saison 6 tu m'avais dit ?

Bah à chaque début de saison pour moi c'est attrapable
Comme toute série, c'est chaud si t'as pas vu les saisons précédentes mais au bout de quelques épisodes tu piges le contexte et les liens entre les personnages quoi

Le 27 octobre 2019 à 22:50:39 Soeprapto a écrit :
Trêve estiquoi ?
Le Grand Prix de Belgique, c'est demain et c'est en direct sur les antennes du groupe Canal Plus de l'action ga-ran-tie

Et le feuilleton contractuel de Niki il est où ?

Le 27 octobre 2019 à 22:59:05 Mouf67 a écrit :

Le 27 octobre 2019 à 22:50:39 Soeprapto a écrit :
Trêve estiquoi ?
Le Grand Prix de Belgique, c'est demain et c'est en direct sur les antennes du groupe Canal Plus de l'action ga-ran-tie

Et le feuilleton contractuel de Niki il est où ?

A la base j'avais prévu un épisode estival qui mettait des choses à plat, mais il était tellement médiocre que je l'ai fait sauter en le condensant au début du prochain épisode

Aie.
Coup d'arrêt dans la saison de Niki.

Ce qui serait drôle c'est que l'an prochain Aston Martin ponde une voiture révolutionnaire.

Saison 6 : https://docs.google.com/document/d/14S4TIfRErd2aBXG-2rcNoTqkQ6p8BGJ1ITnswlUhURs/edit?usp=sharing

2023 (S6), Chapitre 37 (n°245) : Pas en arrière

Vendredi 1 septembre 2023, Circuit de Spa-Francorchamps, Francorchamps
“Feels good to be back, boy!”
Après quatre week-ends sans mon occupation favorite, me voilà de retour, accompagné par mes vingt-et-un acolytes. Richard a tout dit : ça fait du bien d’être à nouveau sur un circuit. Il ne reste plus que six courses - un tiers de la saison - avant que l’on ne connaisse le nom du champion et, pour tout vous dire, ce break estival m’a été néfaste car ça y est : la pression est là. Je commente à la sentir tout doucement, je me débrouille tant bien que mal pour la cacher auprès des médias, mais les plus vicelards renchérissent à chaque fois. D’un type bankable, drôle et accessible l’an dernier, je suis devenu un peu plus froid et distant. Il faut dire que je ne suis plus l’étoile montante orphelin de soeur dont le paddock avait pitié ; maintenant, je suis un loup, un des gros bras du monde de la F1, alors chacun de mes gestes est sujet à débat.

Si jamais cela vous intéresse, sachez que, pendant l’été, j’ai déménagé. Je ne vous en ai pas parlé car je doute que cela soit d’un grand intérêt mais j’ai fait le transfert de l’étroite principauté monégasque jusqu’à la paisible et verte Suisse. Je réside désormais dans le village de Bennau, tout proche de Zürich, dans une maison quatre fois plus grande que mon appartement de Monaco et dans un endroit où tout le monde parle ma langue. C’est ce détail qui a scellé mon choix puisque, dans un an, les jumeaux iront à l’école et qu’il faudra évidemment qu’ils aillent dans une école dont ils parlent la langue. Avec cette maison de 300 mètres carré et ce terrain grand et vert, je me sens plus apaisé que je ne l’étais à Monaco et j’espère que ça aura un effet positif sur moi, même si ma trêve a été nerveuse entre les tractations avec McLaren et la réglementation technique à venir pour 2025 ; les voitures ne feront plus deux mètres de large mais seulement un mètre quatre-vingt, un changement similaire à celui opéré à entre les saisons 1997 et 1998 et qui angoisse la plupart des ingénieurs : en 1998, les voitures avaient connu de nombreux problèmes de têtes-à-queue compulsifs. Voilà donc de quoi ajouter un peu d’incertitude pour l’avenir… Si vous ajoutez à ça l’inconnue des nouveaux pneus que Michelin s’occupera de fournir, autant dire que ça sera le bazar, avec les budgets plafonnés pour couronner le tout. Pour revenir brièvement à mon transfert de l’hiver à venir, McLaren est désormais une impasse pour moi et je n’attend plus qu’une chose pour signer chez Red Bull : l’officialisation du départ de Max pour prendre ma place chez Audi. Il est inenvisageable pour moi d’avoir Max comme équipier car nous voulons tous les deux la lumière alors je prend mes précautions avant d'apposer ma signature n’importe où, mais les discussions chez McLaren se sont montrées absolument infructueuses.

Après cette parenthèse sur le déroulement des dernières semaines, revenons-en à la piste ; lors des libres du matin, miracle ô miracle, j’avais oublié de vous prévenir : Mercedes amène son nouveau joujou. Un moteur Spec-C flambant neuf, prêt depuis la fin juin mais qui était en rodage à Brixworth histoire d’éviter de monter un bloc Lada dans une Formule 1, une décision qui peut se révéler désastreuse et j’en sais quelque chose. Tout le monde est dithyrambique : ce truc est de loin le plus rapide du plateau. Comme si la Spec-A et la Spec-B n’étaient pas déjà au point. Le résultat, c’est qu’on ne recherche pas la performance, on fait des longs relais pour s’assurer que tout est parfaitement réglé pour la suite du week-end. En fin de séance, Seb et moi profitons d’une dizaine de minutes pour faire trois tours en rythme qualif, résultat on rafle les deux premiers chronos avec une avance insolente de cinq dixièmes sur le troisième temps de Gasly.
L’après-midi, rebelote pour nous : une-deux, le même ordre, celui que je préfère. “Multi 87” dirait Steven. Le nouveau bloc semble réglé comme une horloge et permet une bonne surprise pour Sauber, également fourni par Mercedes, Ráfaga sortant le sixième chrono. Ce mec est mystérieux, c’est sûr, mais entre deux crashs il parvient à faire quelque bonnes choses. En tout cas, je ne me place pas parmi ses admirateurs, peut-être est-ce lié à son style négligé et à ses tatouages omniprésents. Il ressemble plus à un détenu qu’à un pilote de F1 mais tant qu’il est rapide...

Samedi 2 septembre 2023, Circuit de Spa-Francorchamps, Francorchamps
J’adore ce circuit, j’adore cette voiture, j’adore tout. Je croque la vie à pleine dent ce week-end, pas de doute là-dessus. Le break allongé d’une semaine a eu un effet novateur sur tous les pilotes. J’ai parlé de ça avec Sergio Sette Câmara et Daniel Ricciardo, tous deux sont d’accord pour dire que cette petite semaine, pourtant si anodine sur le papier, a rendu à tout le monde la hargne, l’envie de tout casser en revenant. Le fait d’avoir cinq semaines de congé et non pas quatre est, je l’avoue, une très bonne chose pour nous. Je ne sais pas ce qu’en pense Seb, en revanche, étant donné qu’on ne s’est plus adressés la parole depuis des mois…
Je sors peu avant la mi-séance lors de Q1, étant serein, avec un bon espoir de signer la pole sur ce circuit que j’adore, une pole qui serait la première depuis l’Espagne en mai. Ca commence à faire un bail à mon niveau, non ? Trois poles sur les cinq premières manches puis plus rien sur les sept suivantes, je dois avouer que je ne suis pas vraiment satisfait de ça, bien que les points se marquent le dimanche et non le samedi. Néanmoins, je n’ai même pas l’occasion d’essayer de rectifier ça…

Niki : Les gars, j’ai zéro puissance ! Rien, le moteur s'est coupé !
Steven : Problème terminal. Problème terminal, arrête-toi près d’un poste de pompier. Je suis désolé Niki.
Niki : P*****...Quelle m****...

C’est donc à la sortie de Rivage, le 180° à droite en descente du second secteur, que mon moteur a décidé de faire son baptême du feu. Au propre comme au figuré. Arrêté sur la gauche du circuit après le fameux virage sans nom, je contemple ma numéro 8, plantée là, alors que les rares pilotes qui étaient en piste rentrent au ralenti à cause du drapeau rouge. Sur un circuit qui nous correspondait parfaitement, où j’aurai pu viser la pole et où le doublé est notre seul objectif, je partirai vingt-deuxième, bon dernier, depuis la voie des stands. Pour la troisième fois de la saison, je pars hors du top 10, après le “miracle de Montréal” et Hockenheim juste avant la trêve. Pendant ce temps, Sebastian vient d’assurer une pole facile, huit dixièmes devant de Vries, alors qu’il n’est parti qu’une fois hors du top 10 cette saison. Quelle chienne de vie…

Grille de départ :
1 Vettel (AUD) 2 de Vries (MCL)
3 Gasly (REN) 4 Russell (MCL)
5 Vandoorne (REN) 6 Verstappen (RBR)
7 Ocon (SAU) 8 Ticktum (RBR)
9 Ráfaga (SAU) 10 Zoranovic (AMR)
11 Ricciardo (FER) 12 Leclerc (FER)
13 Sette Câmara (WIL) 14 Bottas (WIL)
15 Sainz (AMR) 16 Pérez (HAA)
17 Maini (HAA) 18 Zhou (CHR)
19 Schumacher (DAL) 20 Ghiotto (DAL)
21 Gunther (CHR) 22 Kofler (AUD)

Sabotage

C'est bizarre cette propension des moteurs mercedes à partir en fumée à chaque premier GP avec une nouvelle spec dans l'histoire comme IRL

Bon en effet on n'apprend pas grand-chose.

Tout va contre Niki en ce moment.

Si jamais cela vous intéresse, sachez que, pendant l’été, j’ai déménagé. Je ne vous en ai pas parlé car je doute que cela soit d’un grand intérêt mais j’ai fait le transfert de l’étroite principauté monégasque jusqu’à la paisible et verte Suisse

Gabi : J’ai peur Niki il faut déménager
Niki : Mais non on est bien ici y a aucune raison de s’inquiéter

Niki après rupture avec Gabi
ON DÉMÉNAGE

Karma pour la qualif du coup

Le 28 octobre 2019 à 14:32:20 PapY_MoLoToV a écrit :
Sabotage

C'est bizarre cette propension des moteurs mercedes à partir en fumée à chaque premier GP avec une nouvelle spec dans l'histoire comme IRL

Tout est dans le réalisme

Le 28 octobre 2019 à 14:50:01 Pimpolofist a écrit :

Si jamais cela vous intéresse, sachez que, pendant l’été, j’ai déménagé. Je ne vous en ai pas parlé car je doute que cela soit d’un grand intérêt mais j’ai fait le transfert de l’étroite principauté monégasque jusqu’à la paisible et verte Suisse

Gabi : J’ai peur Niki il faut déménager
Niki : Mais non on est bien ici y a aucune raison de s’inquiéter

Niki après rupture avec Gabi
ON DÉMÉNAGE

Karma pour la qualif du coup

C'est plutôt Niki qui a mis un coup de karma à Gabi, dans l'histoire

Je sens la remontada à la 3ème place en privant Russell du podium dans le dernier tour Bon Seb qui gagne par contre

Si vous ajoutez à ça l’inconnue des nouveaux pneus que Michelin s’occupera de fournir, autant dire que ça sera le bazar, avec les budgets plafonnés pour couronner le tout.

Super Aguri et HRT en lutte pour le titre en 2025, à up

En tout cas, je ne me place pas parmi ses admirateurs, peut-être est-ce lié à son style négligé et à ses tatouages omniprésents. Il ressemble plus à un détenu qu’à un pilote de F1 mais tant qu’il est rapide...

Pourquoi ça m'étonne pas venant de Barney ?

Bon en effet on n'apprend pas grand-chose.

Niki a déménagé, les négociations avec McLaren sont au point mort, les voitures 2025 seront moins larges
Parfois j'ai l'impression qu'on veut qu'il y ait des feux d'artifice dans tous les sens, avec cinq changements/avancées majeurs par épisode Je comprends mieux pourquoi certains de mes épisodes semblent ennuyant

Le 28 octobre 2019 à 18:35:34 Mouf67 a écrit :

OH NO NO NO !

Si vous ajoutez à ça l’inconnue des nouveaux pneus que Michelin s’occupera de fournir, autant dire que ça sera le bazar, avec les budgets plafonnés pour couronner le tout.

Super Aguri et HRT en lutte pour le titre en 2025, à up

10 écuries différentes aux 10 premières places du championnat pilotes

En tout cas, je ne me place pas parmi ses admirateurs, peut-être est-ce lié à son style négligé et à ses tatouages omniprésents. Il ressemble plus à un détenu qu’à un pilote de F1 mais tant qu’il est rapide...

Pourquoi ça m'étonne pas venant de Barney ?

Il y a des détails que Barney a inclus dans son message de création et que j'ai supprimé (c'est le seul perso pour lequel j'ai volontairement omis des détails ), j'ai gardé l'idée des tatouages et du style un peu trop décontracté, mais si je me rappelle bien il parlait de tatouages sur le visage

Bon en effet on n'apprend pas grand-chose.

Niki a déménagé, les négociations avec McLaren sont au point mort, les voitures 2025 seront moins larges
Parfois j'ai l'impression qu'on veut qu'il y ait des feux d'artifice dans tous les sens, avec cinq changements/avancées majeurs par épisode Je comprends mieux pourquoi certains de mes épisodes semblent ennuyant

Le coup du déménagement c'est pas vraiment vital narrativement, même si ça permet de dire "Niki a déménagé", on s'en moque un peu bien que ça soit ultra-important pour le personnage et l'environnement du récit, du coup à la base mon épisode estival qui parlait à 60-70% de ce déménagement n'est pas une grosse perte Par contre oui la réglementation 2025 c'est un point ultra-clé

Le coup du déménagement c'est pas vraiment vital narrativement, même si ça permet de dire "Niki a déménagé", on s'en moque un peu bien que ça soit ultra-important pour le personnage et l'environnement du récit, du coup à la base mon épisode estival qui parlait à 60-70% de ce déménagement n'est pas une grosse perte Par contre oui la réglementation 2025 c'est un point ultra-clé

Oui c'est sûr que parler à 60-70% du déménagement dans un épisode, ça serait pas ouf, mais franchement avec les autres infos données, t'avais quand même matière à faire un épisode de transition pas ennuyant Enfin pas ennuyant pour moi, parce que visiblement pour d'autres

En tout cas moi j'ai bien aimé ce paragraphe sur le déménagement, même si j'ai un peu halluciné sur les 300m² de la maison Déjà avec les enfants ça me parait beaucoup, mais si Niki se retrouve seul chez lui quand Gabi a les enfants, ça sonne creux

Le 28 octobre 2019 à 19:22:27 Mouf67 a écrit :

Le coup du déménagement c'est pas vraiment vital narrativement, même si ça permet de dire "Niki a déménagé", on s'en moque un peu bien que ça soit ultra-important pour le personnage et l'environnement du récit, du coup à la base mon épisode estival qui parlait à 60-70% de ce déménagement n'est pas une grosse perte Par contre oui la réglementation 2025 c'est un point ultra-clé

Oui c'est sûr que parler à 60-70% du déménagement dans un épisode, ça serait pas ouf, mais franchement avec les autres infos données, t'avais quand même matière à faire un épisode de transition pas ennuyant Enfin pas ennuyant pour moi, parce que visiblement pour d'autres

Il était plat, j'ai préféré le supprimer

En tout cas moi j'ai bien aimé ce paragraphe sur le déménagement, même si j'ai un peu halluciné sur les 300m² de la maison Déjà avec les enfants ça me parait beaucoup, mais si Niki se retrouve seul chez lui quand Gabi a les enfants, ça sonne creux

Maison sur 2 étages, 3 salles de bain et 4 chambres, véranda d'une trentaine de m², des questions ?
J'ai plus tout les détails en tête mais faut savoir qu'au moment d'écrire l'épisode j'ai cherché une vraie maison à Bennau pour être cohérent, celle que j'ai trouvé était franchement pas mal mais bon, j'ai pas fait d'offre vu que c'était 7 chiffres pour l'acheter

Mais dans la S6 de base elle était pas censée être si grande pour les Kofler vu que SpoilAfficherMasquerGabi était aussi censée emménager dans cette maison