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Le 19 octobre 2019 à 20:21:43 PapY_MoLoToV a écrit :
Je suis pas du tout hype par l'idée de voir Niki rejoindre Red Bull, je préfère McLaren

Mais ce sera soit l'une soit l'autre donc bon

Oui, de toute façon il apparaît clair sauf big bang que ça sera l'une ou l'autre

Le 19 octobre 2019 à 20:34:09 Barcelone97 a écrit :
Étonnant que McLaren ne négocie pas alors qu'ils l'ont fait l'an dernier.

L'an dernier McLaren était venu vers Niki pour un poste potentiel de numéro 1, cette année c'est Niki qui est venu vers eux et le poste de numéro 1 semble verrouillé, la situation est un peu différente quand même
Mais rien ne dit que rien ne se négociera

Noooon mon prono qui tombe à l'eau, Niki sera pas chez Renault

Russell est en tête du championnat, mais monsieur Kofler espérait débarquer dans l'équipe sans pression en tant que numéro 1, il devient vraiment insupportable là Ça joue avec le feu comme en 2022, un jour il va tout perdre. Il veut être le numéro 1 absolu de son équipe ? Go dans les écuries de secondes zones.

En vrai, comme le dit Papy, ça sera McLaren ou Red Bull, donc à part si Verstappen part chez Audi et laisse ainsi un boulevard à Niki pour être numéro 1, il devra accepter d'être à égalité avec son coéquipier

Ultra chaud à prono pour le moment, mais je tente

Aston Martin : ZORANOVIC, SIGTHORSSON
Audi : Vettel, VERSTAPPEN
China : Zhou, WIGHELS
Dallara : Ghiotto, SCHUMACHER
Ferrari : Leclerc, Ricciardo
Haas : Pérez, GASLY
McLaren : Russell, SETTE CAMARA
Red Bull : KOFLER, SAINZ
Renault : Ticktum, Vandoorne
Sauber : OCON, RAFAGA
Williams : NORRIS, DE VRIES

Russell est en tête du championnat, mais monsieur Kofler espérait débarquer dans l'équipe sans pression en tant que numéro 1, il devient vraiment insupportable là

Bah excuse-le de pas vouloir de lutte interne alors qu'il se fait malmener politiquement par Vettel

Ça joue avec le feu comme en 2022, un jour il va tout perdre. Il veut être le numéro 1 absolu de son équipe ? Go dans les écuries de secondes zones.

Prétendant au titre, dans une écurie de seconde zone ? C'est quoi cette haine primaire ?

J'annonce Kofler chez RBR à 75%
Comme le prono de Mouf, je vois Verstappen chez Audi. Alors pourquoi me direz vous ? Parce que Audi en recrutant Vettel affichait leur ambition d'avoir une line-up bankable de supers champions. La ils peuvent se débarasser Niki "Leader de championnat" Kofler pour recruter Max "Dieu Jr" Verstappen (qui lui a connu la sensation d'être champion du monde de F1 dans la story). McLaren franchement a part coup de poker de Serguei... Et en même temps il faut bien lui trouver une vraie utilité à ce perso donc...

Le 20 octobre 2019 à 00:32:41 [-Monarch-] a écrit :
Et en même temps il faut bien lui trouver une vraie utilité à ce perso donc...

Barca, attaque-le

Le seul perso créé intéressant.

Le 20 octobre 2019 à 09:53:16 Barcelone97 a écrit :

Le seul perso créé intéressant.

Bon là ça va être la guerre

Je dis pas qu'il est inintéressant, loin de la, mais pour le moment à part enchainer les caméos je trouve qu'il n'est plus d'une grande aide pour Niki

Le 20 octobre 2019 à 12:07:47 [-Monarch-] a écrit :
Je dis pas qu'il est inintéressant, loin de la, mais pour le moment à part enchainer les caméos je trouve qu'il n'est plus d'une grande aide pour Niki

C'est le personnage pour lequel il m'a fallu le plus de temps pour trouver un impact réel, oui.

La F1 inaugure le Lonnekerring demain.
Rendez-vous à 19h/19h30 puis à 21h pour les deux épisodes néerlandais

Saison 6 : https://docs.google.com/document/d/14S4TIfRErd2aBXG-2rcNoTqkQ6p8BGJ1ITnswlUhURs/edit?usp=sharing

2023 (S6), Chapitre 32 (n°240) : Saut dans l’inconnu

Jeudi 20 juillet 2023, Lonnekerring, Lonneker
Est des Pays-Bas, tout proche de la frontière allemande ; nous voilà à Lonneker, une commune appartenant à la ville d’Enschede, qui est l’une des plus grandes villes néerlandaises. Il fait bon car, même si nous sommes dans une zone humide, on s’est éloignés de la mer de laquelle Assen était très proche et le vent est donc plus faible. Le tracé est tout neuf, je crois que c’est le premier tracé neuf qui apparaît au calendrier depuis Austin en 2012 mais c’est certainement la première fois que je vais piloter une F1 sur un circuit que personne ne connaît. On a pas mal pratiqué sur le simulateur mais on ne sait pas à quoi s’attendre sur ce tracé de 5,150 kilomètres, fruit d’Alexander Wurz, ancien pilote de F1 et ancienne idole du gamin que j’étais et qui n’avait pas réellement le choix parmi les pilotes autrichiens. Pour la première fois depuis très longtemps, ce n’est pas Hermann Tilke qui a conçu ce tracé qu’il faudra parcourir soixante fois dimanche. Pour rappel, voici la track map :

Au briefing, le moral n’est pas au beau fixe, car on attend un week-end galère : Renault amène son évolution en retard par rapport aux autres - mais toujours plus en avance que la nôtre, qui n’arrivera jamais - et le circuit, sinueux et comportant beaucoup de virages, ne fait pas forcément ressortir l’avantage de notre moteur, moteur qui reste notre principal point fort.
En conférence de presse du jeudi, j’en ai pris pour mon grade ; morceaux choisis :

Journaliste : Niki, dix courses, huit à abattre ; vous êtes en lutte pour le championnat, une situation qui vous était inconnue avant cette saison. Est-ce que vous sentez la pression monter ?
Niki : Non. Pas du tout. Pas du tout parce que je refuse de me mettre la pression et que, même quand elle arrive à dominer dans ma tête, je ne la laisse jamais transparaître. Accepter de vivre avec la pression, c’est la laisser vous battre, c’est aussi simple que ça.
Journaliste : Le marché des transferts s’annonce épique cette saison avec, d’ores et déjà, la signature de Daniel Ticktum chez Renault. Si l’on ajoute les récentes prolongations de Vandoorne et Leclerc, on se retrouve avec un nombre de baquets de plus en plus petit à l’avant de la grille, pourtant vous n’avez toujours rien officialisé. Quand est-ce qu’il faudra s’attendre à une annonce de votre part ?
Niki : Je ne sais pas, c’est impossible pour moi de vous le dire car rien n’est arrêté pour le moment. Il y a des discussions mais rien n’est acté et je ne sais pas quand est-ce que ça sera acté, alors je ne peux rien dire.
Journaliste : Vous connaissez bien Daniel ; que pensez-vous de ce transfert chez Renault pour lui ?
Niki : C’est une belle opportunité, Daniel a toujours été le protégé du Docteur Marko et, en décidant de quitter Red Bull, il est clair qu’il veut montrer à tout le monde qu’il peut très bien se débrouiller tout seul et c’est courageux de sa part de faire ça à un si jeune âge. Maintenant, il est sûr qu’il y a des risques, les cohabitations chez Renault ont été assez tumultueuses ces dernières années et Dan devra montrer son meilleur profil s’il veut avoir une chance de réussir là-bas.
Journaliste : On sait désormais que vous vous quitterez en mauvais termes avec Audi. Est-ce que vous assumez la responsabilité de ce divorce comme vos dirigeants ont suggéré que vous le fassiez ?
Niki : Je n’ai rien à dire là-dessus, ce serait très maladroit de ma part de révéler ce qui se passe en coulisses. Tout ce que je peux dire, c'est que je trouve maladroit de la part de personnes extérieures de s'exprimer à ce sujet, car la situation n’est pas aussi claire que ce que vous prétendez. Je ne dirai pas que je quitterai Audi en mauvais termes, simplement on en est arrivés à un stade où aucun des deux partis n’envisage de poursuivre la collaboration. Si j’étais réellement en mauvais termes avec l’équipe, ça serait beaucoup plus électrique que cela alors essayez de nuancer un peu vos propos plutôt que d’essayer de me faire dire des conneries.

Je n’ai jamais autant menti à un journaliste qu’en répondant à cette dernière question...

Vendredi 21 juillet 2023, Lonnekerring, Lonneker
Les essais libres de ce matin revêtent une importance cruciale : pour la première fois, des vraies F1 - et pas des représentations virtuelles - vont arpenter les cinq kilomètres du tracé néerlandais de Lonneker et, on le sait, il faut maximiser les données récoltées pour orienter au mieux les réglages et la stratégie de dimanche. Ce matin, sur une piste poussiéreuse, j’en ai bavé et n’ai pris que le neuvième chrono mais, lors de l’après-midi, ça s’est mieux déroulé pour moi avec le sixième temps derrière les Renault, Ticktum et les McLaren. Cette course pourrait être compliquée pour nous mais, vu ce qu’a donné le Grand Prix de France, je n’ose pas m’alarmer trop tôt et préfère consacrer mon énergie à la découverte de ce nouveau tracé.

Samedi 22 juillet 2023, Lonnekerring, Lonneker
La qualification sur un tracé nouveau, Sergio Pérez me l’a confié, c’est quelque chose de spécial. Du haut de son expérience, il a connu des tracés où personne n’était jamais allé avant : Buddh, Austin, Mexico, Spielberg ou Le Castellet, plein de circuits où la F1 n’est pas allé pendant une ou plusieurs générations et qui ont donc engendré un temps d’adaptation.

Dès le début de Q1, je me suis rendu compte que Sergio disait vrai : Gunther, cloué aux stands par sa voiture, a pu être témoin du crash de Ráfaga et de l’erreur de Sergio Sette Câmara qui ont conduit à la qualification en Q2 du mexicain et de Guanyu Zhou, décidément en très grosse forme cette saison chez China.
Si la deuxième partie de la qualification n’a réservé aucune surprise particulière d’un point de vue résultats, elle a apporté un gros chamboulement pour notre top 10 : George Russell s’est immobilisé en piste à quatre minutes de la fin, signifiant la fin de son après-midi et ce malgré son passage en Q3. Après les déboires d’Audi qui profitent à Russell, la roue va-t-elle tourner et faire en sorte que les déboires de Russell profitent à Audi ?

C’est donc à neuf que nous combattons pour cette Q3. Après avoir obtenu le quatrième puis le septième temps, je vise une troisième ligne dans le pire des cas, car je me pense capable de battre les deux Ferrari et j’espère sincèrement pouvoir battre Seb. Avec cette part d’inconnu sur ce tracé de Lonneker, il y a un truc capable, c’est certain, et les chronos viennent démontrer ça à la mi-séance alors que Ricciardo est en pole devant Gasly et de Vries. Seb est quatrième mais, malheureusement, avec le septième temps, je suis hors du coup. Pour l’instant…
Lors de l’ultime tentative, avec une piste qui se rôde et des pilotes qui engrangent encore un peu plus d’expérience sur la piste, tout le monde le sait : n’importe qui peut faire le job et partir en pole demain.
Sur le ring néerlandais, la différence ne se fait nulle part, votre tour doit être excellent en tous points, ces vingt-quatre virages sont une véritable torture et multiplient le nombre d’occasions de faire une erreur, notamment l’enchaînement des virages 6 et 7 ainsi que les S. Pour mon tour, aucune bavure à signaler, les trois secteurs ont été bien négociés - du moins j’imagine - et sur la ligne, c’est la pole provisoire même si beaucoup sont encore dans leur effort. Finalement, la qualification se termine sur une énorme perf de ma part : le second chrono. Au vu des essais libres et de mon feeling de ce samedi, je n’aurai jamais pu penser pouvoir sortir une performance pareille de mon chapeau, surtout quand on voit que Seb n’est que sixième. Cela vient s’ajouter à une liste de grandes performances de ma part, ces performances qui, petit à petit, contribuent à me donner l’espoir dans cette quête divine…

Grille de départ :
1 Vandoorne (REN) 2 Kofler (AUD)
3 Gasly (REN) 4 de Vries (MCL)
5 Verstappen (RBR) 6 Vettel (AUD)
7 Ricciardo (FER) 8 Ticktum (RBR)
9 Leclerc (FER) 10 Russell (MCL)
11 Ocon (SAU) 12 Sainz (AMR)
13 Zoranovic (AMR) 14 Bottas (WIL)
15 Zhou (CHR) 16 Pérez (HAA)
17 Sette Câmara (WIL) 18 Maini (HAA)
19 Schumacher (DAL) 20 Ghiotto (DAL)
21 Ráfaga (SAU) 22 Gunther (CHR)

Du haut de son expérience, il a connu des tracés où personne n’était jamais allé avant : Buddh, Austin, Mexico, Spielberg ou Le Castellet, plein de circuits où la F1 n’est pas allé pendant une ou plusieurs générations et qui ont donc engendré un temps d’adaptation.

Weekend plutôt cool, Niki a vraiment une belle opportunité de victoire.
Zhou commence vraiment à bien performer aussi, ça fait plaisir.

Vraiment intéressant d'avoir ce tracé fictif et d'avoir ces incertitudes liées à la 1ère course ici
Je sens un départ rempli de fébrilité avec un gros accrochage parmi les pilotes de tête. Vandoorne et de Vries out, Niki qui doit passer aux stands. Niki finira que P8 car pas facile de remonter sur ce tracé sinueux, mais verra Seb abandonner. Au final Russell sera le grand gagnant avec sa 3ème place. Verstappen vainqueur à domicile, Gasly complète le podium

Oui oui c'est précis

Je vois un podium de Niki

Rafaga c'est un spécialiste des crash

Le 21 octobre 2019 à 19:41:04 Barcelone97 a écrit :

Du haut de son expérience, il a connu des tracés où personne n’était jamais allé avant : Buddh, Austin, Mexico, Spielberg ou Le Castellet, plein de circuits où la F1 n’est pas allé pendant une ou plusieurs générations et qui ont donc engendré un temps d’adaptation.

Weekend plutôt cool, Niki a vraiment une belle opportunité de victoire.
Zhou commence vraiment à bien performer aussi, ça fait plaisir.

Performer dans une China, c'est comme être le joueur clé à Niort, ça n'a malheureusement pas assez d'effet.

Le 21 octobre 2019 à 20:02:16 Mouf67 a écrit :
Vraiment intéressant d'avoir ce tracé fictif et d'avoir ces incertitudes liées à la 1ère course ici
Je sens un départ rempli de fébrilité avec un gros accrochage parmi les pilotes de tête. Vandoorne et de Vries out, Niki qui doit passer aux stands. Niki finira que P8 car pas facile de remonter sur ce tracé sinueux, mais verra Seb abandonner. Au final Russell sera le grand gagnant avec sa 3ème place. Verstappen vainqueur à domicile, Gasly complète le podium

Oui oui c'est précis

Plus c'est précis, plus ça a de chances de foirer, mais soit.

Le 21 octobre 2019 à 20:25:48 PapY_MoLoToV a écrit :
Je vois un podium de Niki

Rafaga c'est un spécialiste des crash

Dans le dictionnaire espagnol 2020, "rafaga" ne veut pas dire "rafale" mais "crash"

Première partie https://www.jeuxvideo.com/elektronomia/forums/message/999897908

2023 (S6), Chapitre 33 (n°241) : Pour l’Histoire

Dimanche 23 juillet 2023, Lonnekerring, Lonneker
Avec une telle performance hier, je ne dois pas me démobiliser et Stefan est conscient de cela. Terminer deuxième en qualifications hier en battant Vettel de quatre places et autant de dixièmes, ça n’a laissé personne indifférent. Tout le monde commence à avouer que je sais y faire cette saison et, depuis un mois, il semblerait que j’ai réussi à extraire de mon pilotage la substantifique moëlle qui me permet de repartir de chaque week-end de course avec la sensation d’avoir été très propre dans mon pilotage mais c’est, à vrai dire, la première fois que j’ai cette sensation après une qualification.
Les médias, les pilotes, tout le monde commence à croire que ce crétin des Alpes que je suis a ce qu’il faut pour aller jusqu’au bout et gagner le titre alors le job de Stefan, c’est d’utiliser tous les moyens à sa disposition pour que ma tête reste sur mes épaules.

Même si j’insiste auprès de lui en lui martelant que je reste le même, que je ne me prend pas la tête, que je n’opère pas de changement dans ma façon de penser, son rôle est essentiel dans ma préparation d’avant-course car finir deuxième le samedi, c’est bien, mais y finir le dimanche, c’est encore un peu mieux. Pendant notre préparation juste avant que je prenne la direction de la grille, on procède à une sorte de bataille mentale ; il ne cesse de me rabâcher mes erreurs de la saison pour tenter de les éliminer, un peu comme un psychologue combattrait le mal par le mal.

A la fin du tour de chauffe, sur la grille, je le sais : finir à cette place sera compliquée, car Vandoorne et Gasly seront sûrement plus rapides sur deux heures, aussi car mon Audi finira éventuellement par me rappeler que je ne devrai probablement pas être là, et caetera. Néanmoins, à l’extinction des feux, je garde le contrôle et personne ne parvient à me prendre la seconde place...pour combien de temps ?

En cette entame de course, la tête de classement est constituée d’un peloton qui s’étend de Vandoorne, leader, jusqu’à la sixième place déjà détenue par Russell alors que Ticktum a posé pied à terre pour un problème mécanique. Dans ce groupe de 6, on relève l’absence de Sebastian, décidément pas à son aise ici et qui est bloqué derrière les deux Ferrari et pointe au neuvième rang. Il est clair que la situation actuelle m’arrangerait bien mais il reste encore beaucoup de tours à parcourir alors la concentration est de mise.

Evidemment, quand vous êtes pilote, vous ne vous permettez pas trop de faire des maths au volant, tout d’abord parce que vous êtes probablement très mauvais en maths si vous vous retrouvez avec le derrière dans un baquet mais aussi parce qu’on ne calcule pas. Pas au onzième Grand Prix de la saison. Les plus vicieux de l’histoire, les Senna, les Schumacher, eux calculaient, mais la plupart du temps ils attendaient la dernière course pour présenter leur résultat final. Alors puisqu’eux ont réussi en procédant de la sorte, il faut les imiter : pas de calcul avant la fin de la saison.

Entre temps, pendant que j’exposais mes théories mathématiques loufoques, j’ai failli finir au tas, la faute à une agressivité insoupçonnée de Nyck de Vries, qui s’est jeté à l’intérieur au virage 17 à la fin du dix-huitième tour soit juste avant son arrêt. Comme d’ordinaire, c’est moi l’homme le plus en retard sur les arrêts aux stands parmi les dix prétendants à une éventuelle victoire et, comme d’ordinaire, c’est moi qui me fais entuber à court-terme : après la première salve d’arrêts, me voilà quatrième derrière Verstappen et, à vrai dire, à ce moment précis, je me pense capable de recoller sur les pilotes devant moi. Le fait d’avoir GR sur mes talons est une très bonne chose quand il s’agit de me motiver pour essayer de prendre de l’avance et je me lance dans une véritable chasse à l’homme ; grâce à un freinage assez agressif au virage 4, je parviens à me défaire du héros local Max Verstappen pour remonter sur le podium.

Encore une fois, après avoir démontré un rythme d’enfer, Renault passe pour une bande de guignols ; la voiture de Vandoorne risque de diriger une nouvelle fois les critiques vers Enstone et vers Viry alors que les champions du monde semblent déjà bien loin de ce statut si dominateur dont ils jouissaient l’an dernier. Stoffel s’écroule complètement avec un ERS en rade et cela nous donne donc un top 3 où je me glisse entre les deux locaux qui sont en train de donner aux fans un plaisir incommensurable. Si Gasly a lui aussi décroché du peloton de tête, Russell est encore là derrière nous ; la lutte se fait à quatre pour la victoire.

Dans la dernière partie de la course, le grand cru tourne au vinaigre pour les Oranje ; après un dépassement de Russell sur Verstappen pour la troisième place, George a la bonne idée de se joindre à moi lorsque je tente un dépassement sur Nyck de Vries dans la ligne droite opposée. A trois de front dans le virage 19, qui est un virage à gauche qui se referme assez violemment, ça ne pouvait de toute évidence pas passer à trois de front et c’est Nyck qui perd gros en partant au large et en ne revenant en piste qu’au troisième rang.

Il ne reste désormais plus que quelques tours et la bataille fait rage entre George et moi. Leader de la course contre second, leader du championnat contre second. Deux anciens équipiers qui courent l’un contre l’autre depuis un peu moins de dix ans, deux destins différents mais pourtant un point commun : une première vraie charge pour un championnat du monde. George n’avait jamais mis les pieds sur un podium avant cette saison, quant à moi je n’avais jamais été en mesure de signer des podiums aussi régulièrement avant cet hiver. L’un comme l’autre, on découvre ce que c’est que de se battre pour la couronne suprême et, l’un comme l’autre, on ne cèdera sous aucun prétexte face à l’adversaire. Dans cette lutte à trois avec NdV, je suis celui qui a pris les commandes de la course mais, dans mes rétros, l’autre McLaren semble prête à en découdre et, après sa dixième place en qualifications à cause de ce problème rencontré en Q2, George réalise une course proche de la perfection, comme souvent cette saison.

Résister à Russell est très difficile car non seulement GR est rapide mais, en plus, quand il veut quelque chose, il l’obtient la plupart du temps. Ses tentatives s’accumulent et, à cinq tours de la fin, mon sang fait trois tours alors que la numéro 6 prend les commandes à l’intérieur au virage 2. A ce stade, si les choses restent en l’état, le constat sera sans appel : George aura triomphé en effectuant une superbe remontée pour venir me clouer le bec, moi, son principal adversaire. Celui qui terminera deuxième aujourd’hui ne perdra pas que sept points, il perdra aussi en confiance et encaisser une défaite pareille à ce stade de la saison face à un rival n’est pas quelque chose dont on se relève facilement.

Au tour suivant, blotti dans l’aspiration de la McLaren dans les S du second secteur, j’exécute ce que mes amis basketteurs appelleraient un “up and under” en mimant un dépassement au virage 15 pour forcer George à compromettre son virage et sa vitesse de sortie. Bénéficiant d’une très bonne accélération, je m’infiltre à l’intérieur au freinage du virage 17, virage qui ressemble fortement au virage de Spoon qu’on trouve à Suzuka.

Avec un peu moins de quatre tours à parcourir à partir de ce moment, je parviens à m’évader suffisamment pour ne pas être embêté par George et franchir la ligne pour remporter une victoire de haut-vol face à un type qui m’a donné du fil à retordre et dont je n’attendais pas moins. Cette bataille que nous nous sommes livrés aura certainement son importance au moment de faire les comptes en novembre et l’avoir gagnée est pour moi très important ; au lieu de repartir ici avec onze points de retard sur George, je repars avec trois points d’avance.

Je suis ravi de m’imposer aujourd’hui pour plusieurs raisons, l’une d’entre elles étant que je deviens le premier vainqueur de l’histoire de ce circuit. Ce week-end, j’ai montré que m’adapter à un circuit inconnu ne posait aucun problème, que me confronter directement à un adversaire pour le titre ne m’en posait pas non plus et que réduire Vettel au silence fait partie de mon bagage alors que Seb, seulement huitième, est décroché à plus de trente points.
Dans le parc fermé, je congratule George, évidemment déçu d’avoir concédé cette victoire face à moi mais qui est très reconnaissant pour la lutte que je lui ai offert. C’est dans la nature de George ; il préfère perdre dans l’adversité que gagner dans la solitude et c’est tout à son honneur que de venir me serrer la main alors que je descend de ma voiture. Si la saison venait à continuer dans ce sens, avec une bataille face à George, on pourrait bien assister à l’une des plus grandes luttes du vingt-et-unième siècle.

Classement final du Grand Prix :
1 Kofler (Audi)
2 Russell (McLaren)
3 de Vries (McLaren)
4 Verstappen (Red Bull)
5 Gasly (Renault)
6 Leclerc (Ferrari)
7 Ricciardo (Ferrari)
8 Vettel (Audi)
9 Zoranovic (Aston Martin)
10 Vandoorne (Renault)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

En ce dimanche soir, je quitte les Pays-Bas en étant un homme heureux. Ce trophée a le goût de l’effort, celui que j’ai dû produire pour maintenir Russell derrière moi au moment de franchir la ligne. Dans l’avion du retour, je suis accompagné d’un Luca Ghiotto dithyrambique sur ma performance du jour et sur ma forme du moment. Luca n’ose même plus m’appeler par mon prénom et préfère m’appeler “Kofnik”, cette contraction entre les trois premières lettres de mon nom et les trois premières de mon prénom étant de plus en plus utilisée dans les paddocks pour désigner celui qui est, pour beaucoup, en train de passer un cap et de s’affirmer comme l’un des tous meilleurs de ce championnat. Pendant qu’on continue à rêver sur ce qui peut m’arriver lors des derniers Grand Prix de la saison, mon futur se décante alors que je reçois un message sans équivoque d'Andrea... “Bravo, c’était une course épique de ta part, tu as mis tout le monde d’accord. Et dire que McLaren ne veut pas accéder à tes demandes...Je connais quelqu’un qui est prêt à le faire, appelle-moi dès que tu peux.”.

Niki chez China à up
SpoilAfficherMasquerChez RB en réalité

Je l'avais dit qu'il serait sur le podium

Pas RB

Plus c'est précis, plus ça a de chances de foirer, mais soit.

Plus c'est précis, plus on a de chances d'avoir un élément de juste

Mais bon en l'occurence j'ai tout foiré et mon prono sur la saison dans sa globalité ne ressemble plus à grand chose en l'état actuel des choses

S'il y avait pas un championnat en jeu, George et Niki je les imaginerais bien comme ça sur le podium

Héhé comme prévu une belle victoire.
Vettel est rentré dans le rang depuis quelques temps.