Première partie du GP de France en page précédente

2023 (S6), Chapitre 30 (n°238) : Sauver les meubles

Dimanche 9 juillet 2023, Circuit Paul Ricard, Le Castellet
Avant la course ce dimanche, je suis allé traîner dans les paddocks pour y trouver Andreas, mon cousin. Mon oncle Christian m’a envoyé plusieurs messages ces dernières semaines parce qu’il trouve qu’Andy n’est pas vraiment dans son assiette, qu’il ne se plaît pas trop en F3 - probablement parce qu’il n’arrive pas à y mettre un pied devant l’autre -, en bref il a le blues. Andreas est un gamin de l’Endurance et, comme tout enfant prodige en GT, on lui a proposé de faire la transition vers la monoplace mais il faut avouer que la mayonnaise ne monte pas. Après une énième déception ce matin avec une quatorzième place anonyme, je lui ai dit de venir avec moi chez Audi, histoire de regarder la course de l’intérieur pour de vrai et de décompresser un peu. C’était le cinquième rendez-vous de F3 et, curieusement, je n’avais jamais eu l’idée d’inviter Andy, preuve que je suis encore une fois quelqu’un d’assez étrange quand il s’agit de faire plaisir aux gens qui m’entourent.
Je n’ai pas réellement de respect pour mon cousin mais je relativise : son père, Christian, est un peu comme mon “second père”. Il est mon parrain et je suis reconnaissant de ce qu’il a fait pour moi quand j’étais gosse et je tire beaucoup de positif de sa personnalité, comme je le fais avec mon père, mais c’est différent avec ses fils. Alexander, l’aîné, est un déchet social, rien ne brille chez lui sinon sa terrible intelligence de laquelle émane une personnalité des plus ennuyantes et avec qui il est difficile de discuter. Andreas, quant à lui, est un gamin un peu arrogant, qui bénéficie de ses acquis pour en obtenir de nouveaux, probablement incapable d’arriver à une situation qu’il mérite réellement. Le fait qu’on ait fait appel à mon nom pour lui trouver un volant en F3 illustre bien cela, d’ailleurs.

Malgré les distractions procurées par mon cousin et par Karl, je ne dois pas oublier ma mission avec Stefan, qui a toujours une si grande importance dans ma préparation bien que je le mentionne de moins en moins. C’est ce genre de mecs qui ne vous vient pas forcément à l’esprit quand il s’agit de remercier des gens mais qui a, sans discussion possible, une importance fondamentale sur mes réussites de cette saison.

Qui dit athlète préparé dit athlète affûté : à peine les feux éteints, je m’envole depuis ma quatrième ligne, auteur de l’un de mes meilleurs départs en près de soixante-dix Grand Prix, à l'inverse de Silverstone. Leclerc et Vettel sont impuissants dans la pleine charge, de Vries ne peut pas m’opposer beaucoup de résistance non plus au premier virage : alors quatrième, je commence à me dire que, finalement, ce pourrait bien être un joli week-end. Quel lunatisme !

Néanmoins, après l’euphorie d’un départ d’anthologie, la réalité me rattrape à peu près aussi rapidement que mes poursuivants. Nyck se fait un malin plaisir à me dépasser dès le deuxième tour tandis que Seb, bourreau de Leclerc, pointe déjà son nez dans mes rétros. Ce qui suit n’est qu’une part d’histoire ; deux gars, deux profils, deux styles, deux mentalités, deux camps mais un seul et unique but : la gloire. Sur leur chemin, différentes épreuves, des défaites, des victoires, mais aussi des batailles. Depuis l’an dernier, on ne peut pas dire que la lutte a été loyale entre lui et moi, il y a eu coups bas, coups de roue, coups de gueule, je n’ai que peu de souvenirs de luttes propres avec lui en piste et celle d’aujourd’hui pourrait bien être la première. Bien aidés par trois Safety Car : de Vries, Ticktum puis la vraie voiture de sécurité, nous parvenons à maintenir contact l’un avec l’autre pour échanger nos positions à tour de bras. Au tour 14, alors que mon arrêt n’était prévu qu’à la fin du dix-huitième tour et que seul de Vries s’est arrêté, je tente le coup de poker de rentrer. En forçant l’équipe à un “double-stack”, je réalise aussi un joli profit puisque Vettel y perd du temps, bien que ça n’ait jamais été dans mon intention contrairement à ce qu’on pourrait penser. Mes communications radio en attestent, au cas où vous en doutez. En reprenant la piste, me voilà donc quatrième derrière Russell, Verstappen et Ticktum tandis que Seb n’est que huitième derrière Vandoorne, de Vries et Leclerc.

Au restart, le duo Russell-Verstappen reprend du service et s’évade, pendant que s’offre à moi mon obstacle préféré : Daniel Ticktum. Comme à de nombreuses occasions, je suis contraint d’assister aux leçons de défense du chevalier de la Reine, qui est à peine plus lent que moi et qui n’a donc aucune réelle raison de se retrouver derrière moi, puisque ses tours sont toutefois très corrects. Derrière nous, de Vries émerge à la cinquième place après avoir eu Vandoorne et recolle au volant d'une McLaren décidément en jambes ce week-end. Plus tard dans la course, Steven m’apprend que Vettel est aussi dans cette lutte.

Lors de la seconde vague d’arrêts, je me retrouve pris à mon propre jeu : mon traditionnel overcut m’a trahi, je me retrouve sixième lorsque je repasse les tendres pour les quatorze derniers tours avec Sebastian, Daniel et Nyck dans ma mire, par ordre d’attaque. Nyck a tiré son épingle du jeu en ressortant devant tout le monde grâce à son undercut et maintient bien sa place mais le groupe derrière lui n’est pas là uniquement pour lui faire du bien : les attaques se multiplient et Ticktum finit par s’en défaire. Alors trop occupé à me bagarrer avec Vettel, je décide de me ranger à la sixième place pour pouvoir dépasser Nyck plus rapidement et ensuite me concentrer sur Seb, une idée qui se révèle fort brillante quand notre bataille reprend à neuf tours du but, cette fois pour la troisième place avec un Ticktum qui est légèrement vulnérable face à nous.
A six tours de la fin, à trois de front dans Mistral, je suis celui aux plus gros organes et donc celui qui ressort devant, m’emparant ainsi de la troisième place, alors que Dan se retrouve cinquième et grand perdant de cet affrontement. Au tour suivant, au même endroit, Seb tente et passe sa voiture juste devant la mienne, avant qu’un terrible blocage de roues ne rende à Dan et à moi leur place originelle.

Sur les ultimes boucles, Seb va même aller au contact avec Ticktum et comprendre son erreur : non seulement de Vries s’infiltre devant mais, en plus, l’anglais lui rend la monnaie de sa pièce dans le dernier tour pour l’empêcher de finir cinquième pour mon plus grand bonheur, un bonheur accru par ma troisième place que je n’aurai pas osé espérer hier soir.

Classement final du Grand Prix :
1 Russell (McLaren)
2 Verstappen (Red Bull)
3 Kofler (Audi)
4 de Vries (McLaren)
5 Ticktum (Red Bull)
6 Vettel (Audi)
7 Vandoorne (Renault)
8 Leclerc (Ferrari)
9 Gasly (Renault)
10 Zoranovic (Aston Martin)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

A l’inverse de Silverstone, je repars de France sans le trophée du vainqueur mais en ayant l’impression d’avoir montré le meilleur visage de moi-même : il n’y avait aucun déchet dans mon pilotage et je semble au top de ma forme. Les tours se sont enchaînés sans accroc pour moi, mes dépassements étaient propres et efficaces, en bref, je suis en confiance. Malgré tout, même si le résultat du jour “annule” le résultat de Silverstone vis-à-vis de Sebastian, la menace ne se situe plus là. George l’emporte aujourd’hui et reprend la tête du championnat pour quatre points ; après des fiascos comme Bakou ou Spielberg, il est celui qui tire son épingle du jeu et il va falloir désormais composer avec lui tout autant qu’avec Seb pour le championnat. Désormais, je le sais : la balle est dans mon camp.

Le 17 octobre 2019 à 17:34:34 Mouf67 a écrit :

Course insipide à venir, Niki P6, You're just a kid

Je prono la victoire de de Vries

Rendez-vous dans une quinzaine de minutes pour le premier plateau prévisionnel, car de gros transferts vont être annoncés très très très prochainement

Plateau 2024 provisoire

Aston Martin : ?, ?
Audi : Vettel, ?
China : Zhou, ?
Dallara : Ghiotto, ?
Ferrari : Ricciardo, ?
Haas : Pérez, ?
McLaren : Russell, ?
Red Bull : ?, ?
Renault : Vandoorne, ?
Sauber : ?, ?
Williams :?, ?

Incroyable, un GP de France qui n'est pas ennuyeux ? On voit bien que c'est une story…

Le 17 octobre 2019 à 21:29:02 dsmii a écrit :
Incroyable, un GP de France qui n'est pas ennuyeux ? On voit bien que c'est une story…

L'an dernier déjà il y a avait eu les épices en fin de course avec Ticktum qui avait coupé un virage pour rester devant Niki
Et si je dis pas de bêtise y'avait aussi eu des histoires de crevaison en toute fin de course

J'essaierai peut-être de faire un prono de la grille cette fois encore.

Jolie course de Niki, la lutte au championnat s'annonce très belle.

Le 17 octobre 2019 à 21:40:35 Barcelone97 a écrit :
J'essaierai peut-être de faire un prono de la grille cette fois encore.

Je fais pas ça forcément pour avoir un concours de prono, juste que je crois que c'est important de rappeler régulièrement qui est confirmé et qui ne l'est pas car sinon ça sera le bordel pour tout le monde Et surtout que, tout le temps où il y a des "?", je veux des spéculations

Jolie course de Niki, la lutte au championnat s'annonce très belle.

Ah ça

Belle course, la preuve étant que j'ai eu du mal à suivre vu que je viens de lire ça en étant sur le point de m'endormir, c'était un peu trop précis comme bagarre parfois

pour y trouver Andreas, mon cousin

Est-ce vraiment utile de le préciser à chaque fois ? On l'a compris que le nul c'est le cousin de Kofnik

preuve que je suis encore une fois quelqu’un d’assez étrange quand il s’agit de faire plaisir aux gens qui m’entourent

Niki c'est mon poto

A l’inverse de Silverstone, je repars de France sans le trophée du vainqueur

Sauf qu'il est jamais reparti de Silverstone avec le trophée de vainqueur

preuve que je suis encore une fois quelqu’un d’assez étrange quand il s’agit de faire plaisir aux gens qui m’entourent

Niki c'est mon poto

On a le même combat

A l’inverse de Silverstone, je repars de France sans le trophée du vainqueur

Sauf qu'il est jamais reparti de Silverstone avec le trophée de vainqueur

C'était pas l'objectif de la phrase, même si elle était mal foutue j'avoue

Suite vers 19h si tout va bien

Merde j'avais pas commenté mdr

Bon Sigthorsson l'année prochaine césonannée pour Aston
Andreas putain mais ce nullos... Allez hop foutez moi ça en DTM

Le 19 octobre 2019 à 12:08:49 [-Monarch-] a écrit :
Merde j'avais pas commenté mdr

Bon Sigthorsson l'année prochaine césonannée pour Aston
Andreas putain mais ce nullos... Allez hop foutez moi ça en DTM

Pareil Sigthorsson doit avoir un volant

Le 19 octobre 2019 à 13:27:43 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 19 octobre 2019 à 12:08:49 [-Monarch-] a écrit :
Merde j'avais pas commenté mdr

Bon Sigthorsson l'année prochaine césonannée pour Aston
Andreas putain mais ce nullos... Allez hop foutez moi ça en DTM

Pareil Sigthorsson doit avoir un volant

Tu dis ça parce que c'est ton pilote

Le 19 octobre 2019 à 13:50:07 Soeprapto a écrit :

Le 19 octobre 2019 à 13:27:43 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 19 octobre 2019 à 12:08:49 [-Monarch-] a écrit :
Merde j'avais pas commenté mdr

Bon Sigthorsson l'année prochaine césonannée pour Aston
Andreas putain mais ce nullos... Allez hop foutez moi ça en DTM

Pareil Sigthorsson doit avoir un volant

Tu dis ça parce que c'est ton pilote

Il doit avoir sa chance de briller

Le 19 octobre 2019 à 09:25:54 Soeprapto a écrit :
Suite vers 19h si tout va bien

Tout n'est pas allé bien
Ca arrive

Saison 6 : https://docs.google.com/document/d/14S4TIfRErd2aBXG-2rcNoTqkQ6p8BGJ1ITnswlUhURs/edit?usp=sharing

2023 (S6), Chapitre 31 (n°239) : Statu quo

Jeudi 13 juillet 2023, Woking
En indiquant l’endroit où je me trouve, il n’y avait que peu de possibilités…
Me voilà à Woking, à proximité du McLaren Technology Centre, l’un des lieux au monde qu’il me tenait le plus à coeur de découvrir. C’est maintenant chose faite, néanmoins j’aurai espéré que ce qui s’y passerait serait différent.
Andrea a fait le voyage avec moi, parce que la situation était bien définie avant notre départ : nous venions ici pour signer un contrat. Peu de temps avant le Grand Prix de France, Dan Fallows, l’un des hommes-clés de McLaren, a confirmé à Andrea le rendez-vous d’hier, elle s’est occupée de tout et je n’ai eu qu’à foutre mon derrière dans un avion.
Ce qui s’est passé après a en revanche été plus compliqué, pour quelques simples raisons : McLaren n’a cédé à aucune de mes exigences or, hormis une, je vois mal pourquoi on me les refuserait.

A ce stade de ma carrière, je suis un pilote estimé et reconnu et j’estime que le meilleur moyen d’attester de cela est de me confier les clés du carrosse, cependant, McLaren ne veut pas s’y plier. Si j’y vais, j’aurai un statut de “numéro un et demi”, c’est-à-dire que je ne serai clairement défini comme pilote numéro 1 que si je me retrouve loin devant George et si je suis le seul en mesure de me battre pour le championnat au sein de l’écurie. La décision est logique, évidemment, quand on considère que George est en très bonne posture pour le championnat, mais je ne veux pas d'une écurie qui ne serait pas à cent pourcents derrière moi. Si je quitte Audi, c’est en partie car on ne m’a jamais accordé cette confiance et, à l’heure actuelle, je souhaite être la figure de proue de l’équipe pour laquelle je pilote. Je ne demande pas à être favorisé à chaque course, loin de là, simplement je veux qu’on me témoigne une certaine confiance et qu’on me demande mon avis sur les décisions stratégiques. Si une autre écurie - Red Bull ou Renault - se pointe et me propose ce rôle de pilote numéro 1, l’offre de Woking aura bien du mal à tenir la comparaison.

La seconde exigence que j’avais - et elle peut vous paraître stupide - c’est le côté pécunier. Adrian Newey le dit mieux que moi : “Je n’ai jamais travaillé pour l’argent, je fais ce métier par passion. Néanmoins, nous avons tous un ego, et la hauteur à laquelle on vous paye reste une façon de mesurer le succès de votre carrière.”. Je ne suis pas ce genre de businessmen manipulateurs, simplement j’estime que m’offrir un contrat inférieur à celui que j’ai actuellement ne reflète pas la situation. Andrea a été révoltée en apprenant les montants offerts par l’écurie et, bien que mon contrat actuel soit largement surévalué par rapport à mon statut de l’hiver dernier, il semble correspondre plus ou moins à ce qu’un prétendant au titre peut demander.

Enfin, le troisième souhait que j’avais formulé, c’était un petit plaisir personnel, qui n’a rien de bien sérieux et qui comporte une part de danger : je voulais que l’équipe m’autorise deux semaines de sports extrêmes dans l’année. Je sais qu’Hamilton avait ça sur la fin de sa carrière chez Mercedes, il s’amusait à faire de la moto assez régulièrement, alors j’ai tenté, mais l’institution d’un autre temps qu’est McLaren n’est vraisemblablement pas ouverte à l’idée, bien qu’Andrea les ait assuré du soutien des assureurs en cas de pépin. Je peux comprendre la réticence de Fallows et de Ferran mais ça m’a vraiment frustré qu’il n’y ait de discussion que d’un côté. Ils n’ont vraiment rien écouté de ce que j’ai dit et se sont contentés de justifier leurs positions qui sont vraiment inchangeables.

J’aurai pu accepter de signer si on m’avait dit “Ok pour le ski et le statut mais tu devras te contenter du salaire que l'on te propose” ou encore “Ok pour le statut et le salaire, mais le ski n’est pas négociable” or, ici, on m’a simplement dit qu’aucun de mes souhaits n’était réaliste. Aucune négociation possible, pas même un euro sur les propositions financières de l’équipe et cela en dit long sur leur manque de souplesse. A ce stade, les négociations sont au point mort et, pour moi, il apparaît clair que mon avenir ne s’inscrit pas dans le Surrey. Je vois mal comment les hommes de Gil de Ferran pourraient revoir leur position de sorte à ce que je sois satisfait par les termes du contrat quand je vois leur réticence à bouger de leurs positions bien arrêtées et, désormais, McLaren n’est plus ma priorité.

Ca m’attriste vraiment car je touche du doigt ce rêve de gosse de piloter pour McLaren mais ces trois refus, mis bout à bout, rendent difficile toute progression. Andrea m’a conseillé de refuser la proposition actuelle en espérant que de l’eau coule sous les ponts et qu’ils reviennent vers nous avec un truc plus acceptable mais, intérieurement, je suis pessimiste.

Dans l’avion du retour, Andrea et moi pensons à ce qu’il faut faire après car, à cet échec des négociations s’ajoute aussi la course contre-la-montre, puisque je ne suis en négociations qu’avec McLaren. Il est hors de question qu’Audi me propose un nouveau bail et hors de question que je signe ce bail inexistant et, pour ne rien arranger à mes problèmes, Ferrari et Renault viennent de compléter leurs lineups en annonçant respectivement la prolongation de Leclerc et la signature de...Ticktum. Le choix de Daniel est intéressant aussi bien sportivement que financièrement et, en plus, il ferme la porte de Renault qui ne m'a jamais été ouverte et laisse celle de Red Bull grande ouverte.:

Mercredi 19 juillet 2023, Innsbruck
Avant de sauter dans un avion pour les Pays-Bas, j’ai exaucé un souhait de Karl, ou plutôt deux. Son souhait originel était que je l’emmène sur la tombe de Sophia, où il n’avait jusque là pas trouvé la force d’aller. Demain, ça fera exactement un an qu’elle est partie alors ce n’est pas le meilleur moment de mon année mais j’ai trouvé ça courageux de la part de Karl de vouloir y aller. Je n’ai jamais osé lui en parler pour ne pas le forcer car, dans cette situation, il faut laisser le temps faire son travail. Une fois sur place, alors que je m’apprêtais à l’aider à descendre de la voiture, il m’a demandé de le laisser y aller par ses propres moyens, à pied. C’est encore une sacrée démonstration de courage de sa part car il y avait environ soixante mètres à parcourir, une distance encore inédite pour lui depuis l’accident, mais il y est arrivé, les dents serrées, le poing vissé sur sa canne, comme un gros doigt d’honneur à cette chienne de vie qui nous a mis dans cette situation. Le simple fait de l’entendre me dire merci avant que je ne le dépose chez lui a suffi à mon bonheur mais la véritable leçon de ma journée, ç’aura été d’apprendre qu’il faut toujours se battre. Toujours.

Pas le meilleur des épisodes mais au moins ça sème le doute sur l'avenir de Niki.

Plateau 2024 provisoire

Aston Martin : ?, ?
Audi : Vettel, ?
China : Zhou, ?
Dallara : Ghiotto, ?
Ferrari : Leclerc, Ricciardo
Haas : Pérez, ?
McLaren : Russell, ?
Red Bull : ?, ?
Renault : Ticktum, Vandoorne
Sauber : ?, ?
Williams :?, ?

Je suis pas du tout hype par l'idée de voir Niki rejoindre Red Bull, je préfère McLaren

Mais ce sera soit l'une soit l'autre donc bon

Étonnant que McLaren ne négocie pas alors qu'ils l'ont fait l'an dernier.