Allez, à vos lectures ! *claque son fouet sur le dos de Guiz et de Territory* Lisez, esclaves
Le 17 avril 2017 à 18:57:12 Thanator1 a écrit :
Allez, à vos lectures ! *claque son fouet sur le dos de Guiz et de Territory* Lisez, esclaves
Oui maaaaaaaaaaaaaîîître
dernière question que j'aurais, sur le rp Plutôt, je m'en excuse d'avance et ça sera la dernière on pourra influencer l'univers du jeu par différent choix, ou l'histoire sera linéaire ?
Question Fic : L'histoire se situe beaucoup sur la région du Gondor et ses environs(je compte par exemple le Mordor dedans), tu pense développer la situation ailleurs ?
Le 17 avril 2017 à 19:00:55 Overl0rd49 a écrit :
dernière question que j'aurais, sur le rp Plutôt, je m'en excuse d'avance et ça sera la dernière on pourra influencer l'univers du jeu par différent choix, ou l'histoire sera linéaire ?Question Fic : L'histoire se situe beaucoup sur la région du Gondor et ses environs(je compte par exemple le Mordor dedans), tu pense développer la situation ailleurs ?
Oh ne t'en fais pas Over, je suis pas fermé aux discussions sur le RP Je te rassure, l'histoire sera totalement libre de mouvements pour vous, je n'ai pas l'intention d'imposer quelque chose de linéaire. Tout dépendra de vos actions et de vos décisions
Quant à la FIC, oui pour l'instant ça se passe énormément dans le Gondor et le Mordor, mais on aura également des régions frontalières du Gondor - je pense notamment à Umbar et aux Royaumes Suderons encore plus au sud (le Bellakar que j'ai déjà mentionné plusieurs fois et les colonies Numénoréennes Noires joueront un rôle très important )
dac , j'attends de voir ça après évidemment faudra suivre le scénario
Une fois la FIC finie et que je démarrerai le RPG, je posterai dans le 1er message du topic du RPG un résumé de l'intrigue de la FIC et le résultat sur le RPG Pas d'inquiétudes, les points les plus importants seront clarifiés
dac, j'avais oublié de te poser la question
Le 17 avril 2017 à 18:57:12 Thanator1 a écrit :
Allez, à vos lectures ! *claque son fouet sur le dos de Guiz et de Territory* Lisez, esclaves
Mmh frappez moi plus fort maître, j'ai tellement de chapitres en retaaaaaard
Ça commence a partir en couille ici
Haaaaaaaaaa !
J'ai un lecteur fantôme
J'ai rattrapé mon retard, et ta fic est vraiment une tuerie !
J'ai hâte de lire les prochains chapitres et de participer à ton rpg
Le 17 avril 2017 à 21:50:36 Thanator1 a écrit :
Haaaaaaaaaa !J'ai un lecteur fantôme
Je te lit depuis les limbes de l'au-delà ~:sournois:~
Pas de chapitre ce soir les amis, la vie sociale m'appelle au loin de ma grotte
Mais réjouissez-vous, car ça vous donne l'occasion de terminer la lecture des chapitres (ou de la commencer, j'te vois Guiz' )
Le mec qui nous délaisse pour une soit disante "vie social"... Pfff MÉDIOCRE
Vie social ?
Perso j'ai pris du temps à comprendre, go Google! C'est asser compliqué à comprendre
CHAPITRE 8 : LIAISONS DANGEREUSES
[ Tûlwang, Harad lointain ]
Des applaudissements et des exclamations d’enthousiasme retentissaient, alors que la poussière n’était pas encore retombée après le passage des chars. Le soleil insoutenable teintait les nuages de sable et de poussière d’une lumière surnaturelle et éthérée. L’arène de course de Kanjar, gigantesque en proportions, accueillait en ce jour des milliers de spectateurs, venus se divertir du déchaînement d’adrénaline et du combat féroce entre les chevaucheurs. La chaleur échauffait les esprits, même en cette fin d’automne.
La Bouche se remémorait sa deuxième rencontre avec le jeune Prince Royal du Gondor quinze jours auparavant, la veille du départ d’Urzahil. Ils avaient parcouru les rives du Sirith à cheval sur une trentaine de lieues, et avaient longuement discuté des hommes et de la nature du pouvoir. Araglas ne cachait pas son mépris pour les Hommes moins hauts que les Dunedain, et ne tenait pas les Rohirrim, les Dunlendings ou même les Daliens en très grande estime – sans parler de son opinion des Orientaux et des Haradrim en général.
Cependant Araglas avait un certain respect pour la Bouche, malgré son origine en apparence Suderonne. « Urzahîl » le soupçonnait d’être au fait de son sang Numénorréen. Il semblait être prêt à le mettre dans la confidence de sa vision du monde : une vision d’unification et d’ordre à tout prix. La Bouche, pour s’assurer de gagner sa confiance, avait acquiescé à cette vision – non qu’il y ait été opposé. Mais ce que le Baron de l’Île Noire avait trouvé le plus intéressant chez le jeune homme était la manière dont il la présentait – une cadence trompeuse, un certain charme, l’utilisation habile de l’humilité, et de la flatterie. Le besoin d’être vu comme quelqu’un de sincère, d’empathique. Il se disait non-intéressé par la politique, mais était pourtant né pour ça.
- Avez-vous choisi un favori, mon cher Baron ? demanda Ivic, alors que deux chars aux couleurs vives passaient devant leur loge.
- Je crois bien que oui, répondit le Baron, perdu dans ses pensées du Gondor. La course de chars qui se déroulait sous ses yeux l'intéressait autant que la dispute entre deux fourmis sous son siège.
Deux semaines avaient passé depuis la visite de Lammen Gorthaur au Gondor, et il avait d’ores et déjà reçu plusieurs missives de son nouvel espion. Il avait écouté attentivement, mais en réalité Araglas avait peu d’informations à offrir pour l’instant. Son père adoptif Sorontir comptait utiliser l’appui de son mentor, le Prince de Dol Amroth, pour s’imposer dans la dispute pour la seigneurie de Pelargir, mais ne rencontrait plus ses soutiens qu’en discussions à huis-clos. Néanmoins, la fréquence et l’empressement des messages envoyés par Araglas suggéraient que celui-ci avait formé un attachement envers « Urzahîl ». En lui, Araglas voyait le pouvoir qu’il n’atteindrait jamais comme fils adoptif de Sorontir, et qu’il avait perdu l’espoir d’atteindre comme cadet de la lignée Royale d’Elendur. N’ayant pas encore révélé au jeune homme à quel point il était important pour l’accomplissement du Grand Dessein, ni quelle était la nature exacte de la Guilde des Régaliens, la Bouche n’avait rien fait pour décourager cet attachement.
- Comment se fait-il qu’aucun Etulien ne participe à ces courses ? demanda « Urzahil » au bout d’un moment.
- Ils sont loin d’avoir le talent pour cela, lâcha le Magistrat Ivic avec un rire moqueur. Comment voulez-vous que des hommes si inférieurs arrive à manier un char de course ? Non, le favori d’aujourd’hui est le Bellakaraîm sur le char bleu !
Le Baron observa le concurrent que le Magistrat désignait, un char peint de couleurs bleu turquoise et noir d’encre. Dans les loges en dessous de la leur, des aboiements d’encouragements bruyants montèrent alors que le favori dépassait deux autres chars en un seul virage. Les Etuliens, un peuple guerrier qui avait des siècles auparavant été réduit en esclavage par les Tûlwanî, n'étaient pas connus pour leur sophistication. Pour les maîtres de Tûlwang, ces hommes ne valaient pas mieux que les Sauvages noirs du Grand Sud.
- Peut-être que Kanshaar arrivera à inciter des Balchoth à concourir dans la course qu’il prépare à Mistrand, souffla Îrpan de son siège.
- Alors c’est donc vrai. Vous soutenez le nouveau Lôke-Khân des Orientaux du Nord.
Le Magistrat Ivic blanchit de colère. Il connaissait bien Lammen Gorthaur, et avait participé à plusieurs Cérémonies sur l’Île Noire. Par le passé « Urzahîl » avait soutenu les Cités Libres de Tûlwang, et avait même financé les exploitations minières qu’ils avaient engagé dans le désert au centre de leur péninsule. La Guilde des Régaliens avait longtemps fait en sorte que les Cités Libres soient le premier partenaire commercial du Royaume du Bellakar. Mais Tûlwang était loin d’être aussi prospère que les Royaumes du Nord, et si Ivic s’en rendait bien compte, il comptait rester dans les petits papiers des Régaliens.
Cependant la raison pour laquelle la Bouche s’était rendue si loin au Sud était bien différente. Il ne se rendait à Kanjar, au centre de la péninsule de Tulwang, que lorsqu’il n’avait d’autre choix.
- Ce ne sont que les affaires, dit « Urzahîl » sur un ton détaché.
- Est-ce là le but de votre visite les poches pleines de lettres Gondoriennes ? Rouvrir des blessures qui n’ont pas encore guéri ?
- Oui.
Ivic cligna des yeux, déconcerté. Sous son masque la Bouche de Sauron eut un sourire sadique.
- Je …
- N’en rajoutez pas, prévint Îrpan. Nous savons que vous et votre conseil soutenez les nomades qui attaquent le Bellakar par l’Est depuis un mois.
- Vous saviez que nous nous rendions au Gondor ? pressa Lammen Gorthaur.
Le Magistrat se tourna vers ses camarades, mais n’en obtint aucun soutien. Chacun des membres du conseil des Cités Libres savait à quel point le bras du Baron de l’Île Noire était long. Il émit un grognement courroucé.
- Amandir. Il nous a communiqué l'information la veille de votre arrivée à Dol Amroth.
- Il devait espérer que vous soulageriez la pression qui est sur lui maintenant que nous faisons de son Royaume une ressource à exploiter, assena Îrpan avec agacement.
- D’abord vous concluez un accord de favoritisme avec Kanshaar qui profitera plus au Rhûn qu’à Tûlwang, et maintenant les ressources Gondoriennes vous intéressent, alors que vous nous aviez conseillé de faire grimper les prix des exportations de vin et de bois de Tûlwang ? Pourquoi n’aurions-nous pas alerté vos adversaires, quand vous en auriez fait autant ?
- Vous vous tirez une flèche dans le pied en tentant de nous saboter. Tûlwang aurait pu profiter des ressources du Gondor, tout comme la Guilde des Régaliens. Mais c’est fini, déclara platement la Bouche.
- Nous ne nous laisserons pas insulter, cria Ivic en frappant le sol de son pied. Je vous le rappelle, Baron, des promesses ont été faites ! Tenez-vous à provoquer votre perte par votre déshonneur ?
Lammen Gorthaur le regarda droit dans les yeux. Jamais deux hommes ne s’étaient hissés si haut dans leur lutte invisible contre l’Ouest. Quel dommage que cet homme soit si égoïste, et ne pense qu’à son propre enrichissement et à la prospérité de ses petites Cités Libres. Ivic était influent, talentueux et avait bien des ressources qui aurait pu servir le Grand Dessein de Sauron. Mais à présent il voyait que sous son vernis de sophistication ce n’était qu’un enfant ingrat et narcissique.
- Nous avons encore des amis précieux le long des rives de la Grande Mer, dit Ivic sur un ton de menace. Nous vous ferons exiler sur votre précieuse île. Nous priverons le Gondor de tout contact au sud de la Grande Baie de Tûlwang. Nous lâcherons les Etuliens sur le Bellakar. Vous n’aurez jamais ce que vous voulez.
- Mais au contraire, Magistrat, répondit la Bouche, alors que Îrpan et les autres Régaliens se levaient de la loge. J’ai déjà ce que je veux.
Un tonnerre d’acclamation couvrit le départ de la délégation du Baron Urzahîl, alors qu’un char Umbarrim dépassait le favori Bellakaraîm.
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Alors que Lammen Gorthaur et sa suite se dirigeait vers les quais de Kanjar, capitale des Cités Libres de Tûlwang, ils virent le capitaine de leur navire (un des très rares et très secrets navires imaginés par Îrpan) remonter la rue du grand port vers eux. La Bouche et Îrpan échangèrent un regard circonspect, puis allèrent à sa rencontre.
Arrivé à leur hauteur, le capitaine mit un genou à terre, et entama avec une voix tremblante :
- Messeigneurs, une ... une missive nous est arrivée du Nord il y a une heure.
- Du nord ? demanda Îrpan ? D’où exactement ?
- Il … il me semble avoir reconnu le sceau du Gondor, Seigneur Îrpan. Elle ... est adressée au Baron de l’Île Noire.
Il présenta alors le message, qu’il sortit d’une poche tubulaire à son côté. La Bouche de Sauron prit de ses mains la missive, et brisa le sceau. A l’intérieur de la lettre, rédigée en Sindarin, des caractères que seuls Îrpan et lui pouvaient comprendre, se trouvait une demande signée par un second sceau. Celui du Lebennin. Les yeux de la Bouche de Sauron s’illuminèrent d’intérêt alors qu’il parcourait le message. Ses ennemis jouaient pour lui. L’opportunité qu’il aurait probablement attendu pendant des semaines, voire des mois, se présentait d’elle-même à lui.
- Capitaine, préparez le navire, et quand nous aurons embarqué, mettez le cap au nord. Nous retournons dans la Baie de Belfalas.
- Oui, Monseigneur ! cria faiblement le capitaine.
Il se releva et, après s’être incliné, repartit en courant vers le navire aux voiles noires. Îrpan jeta alors un regard interrogatif sur le Baron.
- Que se passe-t-il ? Pourquoi ne repartons-nous pas pour l’Île ?
- Je n’y retourne pas, Îrpan. J’ai été invité à Umbar. Ensuite de quoi je m'occuperai personnellement du cas d'Amandir. Il doit comprendre que nous ne nous laissons pas doubler impunément. Néanmoins j’ai besoin de vous pour aller contacter nos alliés du Sud. Allez à la Cour du Roi Karbukhôr. Si j’ai correctement calculé les implications de cette missive, le moment de faire appel à eux est proche.
- Vous, à Umbar ? Qui vous y invite, Urzahîl ?
Avec un sourire ironique, le Baron regarda l’horizon agité. Au nord, dans la grande Baie de Tûlwang, une tempête se préparait malgré le temps ensoleillé qui les accablait.
- Sorontir, le seigneur de Linhir. Nous avons à parler, lui et moi.
Le 18 avril 2017 à 17:53:39 Thanator1 a écrit :
Pas de chapitre ce soir les amis, la vie sociale m'appelle au loin de ma grotteMais réjouissez-vous, car ça vous donne l'occasion de terminer la lecture des chapitres (ou de la commencer, j'te vois Guiz' )
Coucou Je lis le Premier chapitre demain et te donne mon avis (avec le petit pavé qui va avec).
Du très bon comme d'habitude
J'ai pas eu cette impression sur le topic " Minas Ithil " avec un forumeur, c'est pour ça que j'essaye de mettre un maximum de formes maintenant quand je contredis quelqu'un
Je m'excuse
C'est bon ? On passe à autre chose ?
Remercie moi d'ailleurs, je t'ai appris indirectement à bien développer ton propos pour bien contredire