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Sujet : [FIC] Les Derniers Fils de l'Ombre

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Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
28 avril 2017 à 15:00:44

J'espère que sera Andunion :sournois:

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
28 avril 2017 à 22:27:32

Araglas qui part en couille [[sticker:p/1lmb]]

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
28 avril 2017 à 23:06:06

Certes, oui [[sticker:p/1kki]]

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
29 avril 2017 à 12:54:06

Pour récompenser mes fidèles lecteurs de leur ... fidélité ( :hap: ), je vous donne une update de la carte du futur RPG, pour vous faire tous un peu patienter :oui:
https://www.noelshack.com/2017-17-1493462558-filename-1-2-3.png

Dites-moi ce que vous en pensez :-)))

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
29 avril 2017 à 14:29:13

Du très bon ! Même si j'ai un peu de mal à lire, avec la police d'écriture
( ce nest pas illisible ) :ok:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
29 avril 2017 à 14:40:47

(alors oui c'est une carte en Work In Progress, du coup pour l'instant il n'y a ni végétation, ni forêt, mais c'est pas bien grave :hap: pour la lisibilité, effectivement, j'ai voulu expérimenter avec une police qui me semblait vraiment cool, et que je vais utiliser pour une map "professionnelle" entièrement centrée sur le Harad :oui: )

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
29 avril 2017 à 17:44:35

[[sticker:p/1jnh]] C'est vrai qu'elle est cool

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
29 avril 2017 à 17:59:12

Ahah, j'ai pas grand mérite, j'ai simplement trouvé une police d'écriture cool et j'ai appris en 4h à jouer avec Photoshop, la base quoi [[sticker:p/1kkn]]

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
01 mai 2017 à 11:51:06

Désolé tout le monde, j'ai pris mon weekend, mais je reviens dès cet aprèm avec la suite :-)))

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
01 mai 2017 à 15:26:48

[[sticker:p/1jnh]] On attend

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
01 mai 2017 à 16:45:58

CHAPITRE 14 : LE PRINCE NOIR
[ Île d’Erelond ]

Îrpan était revenu de sa mission dans le Sud quelques heures auparavant seulement, et avait fait escale dans la forteresse de l’Île Noire afin de faire son rapport à son supérieur et mécène, le Baron Urzahîl. Il avait réactivé leurs contacts avec des agents dormants de la Guilde des Régaliens, et leur avait intimé d’entamer les derniers préparatifs de leur plan. L’hiver était arrivé avec légèreté, et le retour dans les eaux tempérées du Nord-Ouest s’était révélé rude après deux semaines passées le long des côtes du Harad Lointain. Îrpan n’était lui-même pas insensible aux zéphyrs qui avait forcé trois de ses esclaves rameurs à s’aliter au milieu du trajet. Mais le Grand Dessein était déjà en marche, et rien ne saurait autant le réjouir que la promesse d’une future soumission du Gondor.

A peine était-il arrivé à l’île d’Erelond que des serviteurs muets l’avaient guidé à l’intérieur, jusqu’à la salle d’audience d’Urzahîl. Celui-ci semblait particulièrement enthousiaste, et s’il prêta une oreille attentive aux nouvelles qu’Îrpan venait lui annoncer, il lui révéla avec délectation un événement qui retint toute son attention : le fils d’Arcaliel était ici, sur l’île, depuis maintenant deux jours. Inconscient depuis son arrivée, il était néanmoins en parfaite santé.

Îrpan et Urzahîl étaient tombés d’accord sur le fait qu’il leur était désormais nécessaires de dévoiler une plus grande partie de leur association au jeune homme, mais que tout lui révéler au sujet des Régaliens pouvait être dangereux à court terme. Cependant les deux hommes jubilaient à présent. Îrpan soupçonnait son seigneur d’avoir des motifs plus obscurs de se réjouir du déroulement des événements, mais il avait néanmoins une entière confiance en lui, et en sa capacité à accomplir leur ambition.
Tout se ferait selon leur volonté.

____________________________________________________________________________

Araglas se réveilla dans des draps de soie aux couleurs chatoyantes. Il se trouvait dans une pièce large, aux murs de pierre sombre et luisante, interrompue par une puissante porte en bois et en fer. Le soleil se couchait, et des torches montées aux murs inondaient la chambre d’une lueur incandescente. De là où il se trouvait, Araglas pouvait entendre le chant des mouettes à l’extérieur, ainsi que le remous des vagues. Sa vue était troublée.
Il colla ses paumes contre son front, tentant de se rappeler où il était, et ce qu’il s’était passé. Tout était confus. Il voyait un voyage sur la mer, un navire en feu et … du sang. Pas le sien.

Ses doigts rencontrèrent alors un objet attaché à sa tête, qui faisait le tour de son crâne avant de revenir sur son visage. Un cache-œil. Trouvé dans les marchés de Mirlond. La mémoire lui revenait à présent. Maintenant calme et recentré, Araglas se remémora ce qu’il s’était passé à Pelargir, une semaine auparavant. Il ignorait combien de temps il avait été inconscient, mais une chose était sure : il était là où il le souhaitait.

La porte s’ouvrit à ce moment-là, et une personne immense entra dans la pièce. Araglas reconnut la démarche noble mais trahissant le grand âge. Le masque de soie qui cachait le bas de son visage. Le Baron, son … bienfaiteur.
- Depuis combien de temps suis-je ici ? demanda-t-il immédiatement au Baron.
- Trois jours, pour être précis, répondit Lammen Gorthaur, avant de mettre un genou à terre. Vous avez quitté Pelargir il y a un peu plus d’une semaine.
Trois jours ? Araglas réfléchissait à toute vitesse à présent. Comment ? Et pourquoi le Baron …

- N’auriez-vous pas pu me réveiller ? Savez-vous seulement ce qui s’est passé pendant votre absence ?
- J’avais des affaires à régler, répliqua « Urzahîl » en déposant sa cape sur le dossier d’une chaise. Etais-je censé tout oublier pour m’occuper des ennuis dans lesquels vous vous êtes mis ?
- Désolé d’avoir cru que nous travaillions ensemble, dit Araglas après un temps de silence.
- Ensemble ? Et en quoi ?
- N’étais-je pas votre agent au Lebennin ?
- Vous nous avez fourni des informations utiles, certes, répondit nonchalamment la Bouche.

Araglas descendit de son lit, et marcha vers le Baron, qui s’était assis sur la chaise. Il sentait à nouveau la colère monter en lui.
- J’ai fait bien plus que ça, Baron, et vous le savez. Vous êtes aussi responsable que moi de ce qui s’est passé.
- Cela fait-il vraiment une seule semaine ? demanda ingénument la Bouche en croisant les jambes. Vous avez l’air si changé.
- C’est vous qui avez changé. Vous saviez que ça arriverait. Vous aviez prévu que je les tuerai.
- Avais-je deviné que vous et votre père adoptif alliez atteindre une impasse ? C’était évident pour n’importe qui, rétorqua « Urzahîl » sur un ton moqueur. Mais vous semblez prétendre que j’avais pressenti que votre confrontation basculerait dans la violence ?

Araglas réfléchit quelques secondes, puis renifla avec mépris.
- Vous mentez. C’est comme si vous m’aviez forcé la main.
- Intéressant choix de mot, commenta la Bouche. Mais vous avez deviné une partie de la vérité, alors je vais vous faire une confession : oui, je vous ai poussé.
- Vous êtes venu à Pelargir pour que les espions de mon père nous voient. Vous vous êtes servi de moi, assena Araglas alors que son expression se décomposait petit à petit.
- Encore une fois, exact. C’était le seul moyen.

- En le tuant je vous ai débarrassé d’un ennemi. Sorontir avait raison, vous êtes un scélérat et un criminel.
- Et vous êtes riche, et libre à présent, s’impatienta la Bouche. Quelle est la suite, alors ? J’ai d’immenses espoirs pour vous, mais il fallait que vous soyez libre avant de vous expliquer toute la vérité.
- Libre de quoi ?
- D’exprimer votre vraie nature.

L’expression d’Araglas s’assombrit. Il tourna le dos au Baron, se frottant les mains l’une contre l’autre comme si elles étaient douloureuses. Il se mit à faire les cent pas.

- Vous ne savez rien de ma vraie nature, dit-il avant de s’arrêter soudainement. Vous ne m’avez pas demandé comment je les ai tués.
- Je n’ai jamais été friand de détails sordides, mentit Lammen Gorthaur, mais si vous avez besoin de vous décharger, faites-le. Vous avez dit : les tués ?
- Mes deux parents adoptifs, et leurs gardes ! s’exclama Araglas en montrant ses mains tremblantes et en arrachant son cache-oeil. Je les ai exécutés avec ça, avec mon esprit ! Je suis devenu une tempête, Baron, je pouvais enflammer des objets et des gens juste en les touchant de ma main, je pouvais faire voler mon père d’un coup de poing comme s’il avait été renversé par un Troll des Cavernes !

La Bouche de Sauron s’était raidi dans sa chaise. Il voyait à présent dans toute sa gloire obscure le jeune Prince qui se tenait devant lui. Le pouvoir qu’il recelait depuis sa naissance, refoulé pendant toutes ces années, avait explosé, et ne pourrait plus jamais être contenu. Toutes ses émotions violentes, ses délits, le mépris pour son père, l’enveloppaient dans un brasier noir qui ne demandait qu’à être déchaîné de nouveau.
Mais sous la surface il voyait un plus subtil danger : l’appréhension. Sa renaissance à peine accomplie, il était un risque pour lui-même. Il n’avait pas encore conscience du pouvoir qu’il détenait, ou de celui, immense, qu’il pourrait avoir. Il allait avoir besoin d’aide pour achever son autodestruction.
Oh, qu’il allait falloir être prudent pour l’apprivoiser, pensa la Bouche. Mais quel allié il allait faire. Quelle réussite !

- Je ne sais pas quoi dire, reprit « Urzahîl » avec précaution. Avez-vous toujours eu ce pouvoir ?
- J’ai toujours su que j’étais capable de m’en servir, répondit Araglas dans un murmure. Je les ai tous tué. Sorontir … ma mère adoptive … les gardes. J’ai fait brûler le navire entier. Simplement avec ça ! cria-t-il, et en se tordant les mains.
- Comment, alors … ?

- Je n’ai pas brûlé, poursuivit le jeune homme. J’ai plongé dans l’eau au milieu des flammes, et je me suis hissé à bord d’un autre bateau, qui partait pour Mirlond au Harad, et j’y suis resté caché jusqu’à l’arrivée au port. J’ai trouvé votre capitaine Gîmlân, et je lui ai dit votre nom et celui de votre île. Il m’a emmené sur son navire, mais m’y a enfermé dans une de ses geôles pendant le voyage.

L’heure était venue, se dit la Bouche de Sauron en se levant de sa chaise. C’était la volonté de son maître que les événements se soient déroulés de manière si parfaite. Le Seigneur de Linhir, sa femme et leur fils adoptif étaient morts, et Araglas était dans une position parfaite pour accomplir le Grand Dessein aux côtés de la Bouche. Il s’était enfermé dans ce choix en tuant un noble du Gondor et sa famille.

- Voici là où les chemins se séparent sans jamais se recroiser, jeune homme, déclara « Urzahîl » en s’approchant prudemment d’Araglas. Vous pouvez passer toute votre vie à tenter de comprendre votre nature. Ou vous pouvez emprunter une autre voie.
Il résista à la tentation de le prendre par l’épaule, et au contraire s’éloigna de lui.
- C’est un chemin noir et dangereux, rempli de périls, dont peu reviennent. Pas sans un guide, en tout cas. Mais c’est aussi le chemin le mieux pavé pour faire advenir le futur, et se construire un trône.

Il prit une grande inspiration, se rendant compte qu’il jouait dangereusement, avant de tourner la tête vers Araglas.
- Dans vos études avez-vous entendu parler des Hommes du Roi ?

Araglas cligna des yeux, interloqué.
- Ce sont d’anciens Numenorréens, n’est-ce pas ? Le résultat d’une guerre civile.
- Oui, oui, acquiesça la Bouche. Mais ils sont bien plus que cela. Les Hommes du Roi, les Adûnaî, sont les enfants prodigues, destinés à revenir, et régner sur tous les Dunedain. Et il y a une place pour vous dans ce dessein.
- Les Numenorréens Noirs, murmura Araglas, avant d’élever la voix. Ne sont-ils pas censés être des serviteurs de l’Ennemi ? Ne sont-ils pas maléfiques ?

- Maléfiques ? répéta la Bouche. N’est-ce pas vous qui disiez à l’instant être devenu une tempête, être devenu la mort elle-même ? Cela fait-il de vous un être maléfique, ou simplement un Homme plus fort, plus conscient que les autres ? Ceux qui font l’histoire d’Arda sont-ils les bons, qui se conforment à leur vision de la justice et la vérité, ou les puissants, qui tirent les Hommes de leur torpeur et les mène vers la gloire ? Vous êtes une tempête, comme vous le dites, mais une tempête nécessaire pour purger cette Terre du Milieu de sa torpeur et de sa complaisance.

Les lèvres d’Araglas se retroussèrent dans une expression de menace. Il n’arrivait pas à croire ce qu’il entendait.
- Est-ce la toute la sagesse que vous avez à m’offrir, Baron Urzahîl ? Les versets d’un culte ésotérique de l’Ombre ?
- Pour tester la valeur de ces versets, il faut être capable de les respecter, Araglas.
Araglas s’avança alors vers la Bouche de Sauron, qui leva un doigt moqueur.
- Attention, jeune homme. Vous n’êtes pas le seul ici avec le pouvoir de tuer.

Araglas ouvrit de grands yeux, frappé de stupeur. Il le sentait à présent. L’être qui se tenait là était bien plus qu’un homme ordinaire lui aussi ! Cependant quelque chose était différent. Il était comme une flamme noire contenue dans un baril, mais le vieil homme en face de lui dégageait une atmosphère glaciale, nécrotique. Un brouillard froid et mortel, qui engourdissait tous ceux qui l’approchaient. Etait-il un de ces Nécromanciens dont les livres d’histoire lui parlaient, étant enfant ?
- Quelle utilité aurais-je pour les Adûnaî ?
- Vous en êtes un, Araglas. Vous en avez toujours été un. Ou croyez-vous peut-être que le mariage du Roi Elendur avec Arcaliel, une Reine venue des royaumes Noirs du Sud, ait été une coïncidence ? Une alliance politique, un mariage arrangé. Mais pas par le Gondor. Par nous.

Araglas semblait à présent calmé, et humble face à son interlocuteur.
- Ou sont les Hommes du Roi ?
- Il reste très peu d’hommes en Terre du Milieu qui suivent encore les véritables préceptes des Adûnaî. Gîmlân, le capitaine qui vous a amené ici, est l’un d’eux. Mais depuis la Guerre de l’Anneau, il y a plus de deux siècles, les vrais Numenorréens Noirs se sont organisés en une société secrète. Ils sont bien cachés, et peu nombreux. Sauf bien sûr, si vous acceptez vous joindre à nous.
- C’est mon souhait, dit lentement Araglas en hochant la tête. Il ne reste plus rien pour moi au Gondor.

- Alors, dit la Bouche de Sauron en mettant un genou à terre avant de s’ouvrir la paume de la main avec un petit couteau, offrez votre sang et jurez que c’est votre volonté de lier à jamais votre destin à la Guilde des Régaliens.
Araglas regarda fixement le sol, puis s’exécuta, se coupant la main et laissant le sang couler, avant de murmurer les mots qui scellaient son allégeance. Lammen Gorthaur inclina la tête avec déférence, puis se leva et dit :
- C’est accompli. Araglas du Gondor, fils adoptif de Sorontir, est mort. Désormais et à jamais, vous serez Zigûrun.

Il posa sa main sur l’épaule d’Araglas.
- Les Régaliens ignorent l’existence de mon pouvoir, et il doit en être de même pour le vôtre. En temps voulu, vous apprendrez à conquérir votre vraie nature, et ces pouvoirs divins ne feront plus qu’un avec vous. Mais d’ici là, et jusqu’à ce que je vous informe du contraire, vous serez sous ma tutelle. Bienvenue parmi les vôtres, Zigûrun.

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
01 mai 2017 à 18:28:52

Araglas qui met une PLS à Sauron :rire:
La question est : Si Araglas a ces pouvoir, est-ce qu'Andunion en a aussi

Et son nouveau nom, il a une signification ?

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
01 mai 2017 à 19:32:19

Non, Araglas est le seul à avoir ces pouvoirs, ça n'est pas du fait de leur lignage, c'est encore autre chose que je n'ai pas révélé :sournois:

Et oui, son nom est lourd de sens :oui: en Adûnaîque, Zigûrun veut dire "Le Sorcier"

(si tu te posais aussi la question, quand Sauron est devenu le Grand Prêtre de Numenor après que Ar-Pharazôn l'ait capturé à la fin du 2e Âge, les Numenorréens l'appelaient "Zigûr" )

Overl0rd49 Overl0rd49
MP
Niveau 10
02 mai 2017 à 13:27:53

j'ai pas trop posé ici, mais je continue de lire [[sticker:p/1lm9]]

on oublie parfois qu'un petit message d'encouragement, ça fait du bien à la personne qui écrit

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
02 mai 2017 à 18:34:47

Merci pour le petit message d'encouragement [[sticker:p/1kkr]] Suite demain, j'ai bcp de travail et ça soule !
C'est vrai qu'avec la pression des partiels parfois j'en perds ma déter [[sticker:p/1lmk]]

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
02 mai 2017 à 21:37:39

DO IT ! Si tu lâches la fic, je fais comme Tekken, je te retrouve et je t'explose :fou:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
03 mai 2017 à 20:09:19

Re, tout le monde, re ! :hap: Suite après le dîner :-)))

Darth_Golgoth Darth_Golgoth
MP
Niveau 10
03 mai 2017 à 20:43:29

Mon précieux :fou:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
03 mai 2017 à 21:06:53

CHAPITRE 15 : L’AMERTUME DE LA MORTALITE
[ Minas Tirith, Gondor ]

Comme à l’accoutumée, la Cité Blanche s’était éveillée au son de cloches innombrables sonnant l’aube, et les hommes et les femmes de Minas Tirith commençaient leur journée sous un pâle soleil, les vents d’hiver venus du Nord faisant frissonner les enfants jouant dans les rues. Comme à l’accoutumée, les boulangers, les forgerons et les commerçants ouvraient leurs établis et accueillaient les premiers clients, ayant pour certains travaillé à leurs produits pendant toute la nuitée. Comme à l’accoutumée, les soldats du Gondor se rendaient sur les immenses champs du Pelennor pour leurs entraînements martiaux. Et comme à l’accoutumée, tous ces hommes et toutes ces femmes accomplissaient leur routine quotidienne en passant sous les bannières noires ornées de l’Arbre Blanc du Gondor.

Cependant aujourd’hui était un jour différent. Les bannières n’étaient pas les mêmes, les sept étoiles et la Couronne d’Elendil n’y apparaissaient pas. L’Arbre Blanc non plus, d’ailleurs. Aujourd’hui, la Tour Blanche était en deuil.

Bien des Gondoriens n’y prêtaient pas attention. La majorité avait connaissance d’une menace Orque qui grondait à l’Est, car les nouvelles se répandaient vite depuis les courtisans bavards de la Cour de l’Arbre Blanc, mais seuls les pères et les mères des soldats de l’armée du Gondor savaient qu’une terrible bataille avait eu lieu il y a des jours de cela aux frontières Est du Gondor, et quelques uns d’entre eux étaient même assez informés pour savoir qu’elle s’était déroulée sur les pentes des Ered Lithui, les montagnes qui marquaient la frontière Nord du vieux Mordor. Mais tous ces pères et ces mères pleuraient unanimement la mort de leurs fils.
Mais même ceux-là croyaient que ces bannières noires au-dessus de la Tour d’Ecthelion étaient là pour le deuil des soldats du Gondor, des enfants du Royaume Réunifié.
Nul dans la cité, à part une poignée de personnes, ne savait qu’au septième niveau de la Cité, contemplant avec mélancolie l’Arbre Blanc au centre de la Cour de la Fontaine, un homme pleurait la perte de ses deux fils.

Elendur, Haut-Roi du Gondor et d’Arnor, fils d’Eldarion, petit fils d’Aragorn Elessar, peinait à contenir ses larmes. Sa douleur était si immense, si insupportable, qu’il pensait ne jamais pouvoir se tenir à nouveau debout. A genoux devant l’Arbre Blanc du Gondor, seul si ce n’était la présence des quatre Gardes de la Fontaine, le dos tourné, à une dizaine de pas de distance, il entendait les battements réguliers de son cœur rythmer ses sanglots discrets. Jamais auparavant il n’avait ressenti de réel désespoir, ni avait-il eu le cœur aussi déchiré.

La veille dans l’après-midi, son Intendant Celemmir lui avait apporté une funeste nouvelle : le Seigneur de Linhir, Sorontir du Rivage, était mort dans l’incendie de son navire, dans la baie du port de Pelargir. Lui, sa femme, ainsi qu’une vingtaine de gardes de Linhir qui étaient à bord avec lui. Mais la question qui avait brûlé les lèvres du Roi, et à laquelle Celemmir avait consenti à répondre avec contrition, avait plongé Elendur dans un choc profond. Presque tous les témoins qui avaient vu le navire brûler et se consumer juraient avoir aperçu le fils du Seigneur Sorontir, Araglas, être escorté à bord, avant que le galion ne largue ses amarres.

L'événement n'avait pas laissé indemne Elendur. Quelques heures auparavant, le matin même, une estafette gravement blessée était revenue de l’Est, et s’était immédiatement rendue à Minas Tirith pour demander audience à l’Intendant, auquel il avait appris le désastre des Monts Cendrés. Il était, selon ses termes, le seul survivant. Il avait alors entrepris de raconter le piège de Durbrod, le Roi Uruk, l’avalanche qui avait enseveli toute l’aile droite commandée par l’officier Andunion, puis la prise en étau des forces restantes, et l’effondrement total de la ligne qui s’était faite massacrer par les Uruks Noirs.
Le Roi avait pleuré en entendant cette nouvelle, et ordonné que les bannières soient mises en berne en l’honneur des tombés. Mais l’annonce de la mort de son second fils l’avait anéanti. Il n’avait pas dormi de la nuit, avait refusé les audiences quotidiennes qu’il n’omettait habituellement jamais, et n’avait touché à aucune nourriture. Cette nuit-là, avait été une nuit noire, la lumière des étoiles et de la lune bloquée par d’impénétrables nuages.

« Est-ce là comment s’achève l’héritage des Dunedain ? » se demandait le Roi en observant les branches fleuries de l’Arbre blanc. « Est-ce donc la fin de ma lignée ? Comment le Royaume peut-il continuer ? »

Voilà plus de seize ans que le Roi Elendur avait perdu ses deux fils, comme le croyaient les Gondoriens. L’ainé, âgé d’à peine neuf ans, avait été emporté par la maladie, tandis que le second était mort-né. Le funeste destin qui semblait poursuivre le Roi lui avait même enlevé sa femme, morte en couches alors qu’elle mettait au monde son deuxième enfant. Le cruel coup du sort avait voulu que toute la famille du Roi lui ait été enlevée en l’espace de moins d’une semaine.
Mais cette tragédie personnelle avait attiré l’immense sympathie du peuple du Gondor, et alors que le Conseil du Gondor et l’Intendant Celemmir avaient commencé à chercher un successeur parmi les nombreux cousins du Roi, enfants des sœurs d’Eldarion, Elendur s’était révélé particulièrement vigoureux même dans ces moments noirs.

A l’exception de Celemmir l’Intendant, et des deux hommes à qui il avait secrètement confié les tout jeunes Andunion et Araglas en leur faisant jurer de garder le secret, lui seul savait que ses enfants étaient bel et bien vivants.
Jusqu’à aujourd’hui.

Celemmir monta les marches du Septième Etage de la Cité, et arriva à la Cour de la Fontaine. Toujours éploré, Elendur essuya ses joues, et l’observa avec des yeux encore brillants.

- Votre Majesté, je comprends votre douleur …
- Rappelez-moi, Celemmir, l’interrompit le Roi. Avez-vous un fils ?
- Oui, Sire, répondit Celemmir après un temps d’arrêt. Un fils, Pelenmir.
- Quel âge a-t-il aujourd’hui ?

Le regard du Roi était implorant, mais en même temps inquisiteur. Celemmir était soulagé de constater qu’une étincelle de lui-même était encore vivace, et que sous les nuages de son chagrin, un Roi était encore assis sur le trône.
- Il aura trente-huit ans cet hiver, Sire. Il prépare son mariage avec la fille du Comte du Lossarnach.
- Ah. Une belle alliance. La fille du Lossarnach et le futur Prince d’Ithilien.
La voix du Roi était encore éprise de douleur.

- Vous rappelez-vous de ce titre, Celemmir ? Prince d'Ithilien. Le Roi Aragorn Elessar l’avait créé pour l’Intendant d’alors, le Seigneur Faramir.
- Mon aïeul, acquiesça Celemmir.
- Vous avez par trop délaissé cette fonction en m’assistant en tant qu’Intendant du Trône, dit Elendur avec un faible sourire. Que diraient les hommes de Dol Amroth si leur Prince passait toute l’année à Minas Tirith ?

Celemmir réfléchit quelques instants.
- Ils seraient sans doute fiers de savoir que leur Prince soit si dévoué à la Couronne et au Gondor.
Le Roi eut un petit rire dans lequel perlaient encore quelques sanglots.

- La fierté. C’est là tout ce qu’il nous reste, n’est-ce pas ?
- Peut-être pas, Votre Majesté. L’ambassadeur du Royaume de Nurnen est présent, et il est particulièrement inquiet. Les Uruks Noirs ont commencer à envahir leur territoire, et à faire des descentes sur les provinces les plus au Nord, leur région la plus militairement démunie. Il souhaite échanger quelques paroles avec vous.
Le Roi hocha lentement la tête, puis se releva. Il pensa à sa défunte femme, la Reine Arcaliel. Il ne pensait pas si souvent à elle.

Leur mariage avait été politique, mais c’était une femme qu’il s’était tout de même amené à aimer. Venue d’un très ancien Royaume du Sud jadis fondé par les Numenorréens Noirs, Arcaliel avait en elle du sang royal. Le Royaume d’An-Balukkhôr, « Terre de Ciryatan », avait autrefois été un farouche ennemi du Gondor, et avait été en ligue étroite avec les fanatiques Numenorréens Noirs d’Umbar. Mais après la Guerre de l’Anneau, la Religion Noire s’était étiolée dans une grande partie de la Terre du Milieu, et à l’égal d’Umbar et du proche Harad, qui avaient fini par rebasculer dans des cultes locaux, An-Balukkhôr avait lâché prise, et alors que sa classe moyenne en plein bourgeonnement avait commencé à prendre le contrôle du Royaume, l’élite Royale continuait de suivre les anciens rites de Numenor.

Arcaliel, comme les Gondoriens l’avaient rebaptisée, était la fille ainée du vieux Roi d’An-Balukkhôr, et sa main avait été offerte par son père, en geste d’apaisement, au Roi du Royaume Réunifié. Le Conseil du Gondor, avide de la richesse qu’un réchauffement des relations avec le Sud apporterait au royaume, incita longuement Elendur d’accepter sa main, lequel avait fini par céder.

S’il avait su qu’elle périrait ainsi … Elendur n’avait jamais eu un amour passionnel et inconditionnel pour sa Reine, mais il avait souffert de voir, en moins de quelques heures après qu’elle ait mis Araglas au monde, sa santé se dégrader sous les assauts d’un maléfice inconnu, qui avait glacée sa peau au point qu’elle en était devenue noire, comme si elle avait peu à peu été recouverte de chairs brûlées.
Elendur se rappelait encore de comment cela avait commencé, lorsqu’au moment où Araglas avait inspiré pour la première fois, sa gorge s’était bleuie, puis noircie comme si une main l’avait saisie et serrée. Pendant deux jours elle avait plongé dans un coma mortel. Mais il se rappelait encore mieux de comment ça s’était fini, deux jours plus tard, lorsque ses yeux gris s’étaient glacés, et qu’elle avait repris conscience pour la dernière fois, au cœur de la nuit, avant de murmurer ce qui lui avait semblé être une prière en Adûnaîque ancien.

Elendur se rendit compte que repenser à la mort de sa Reine lui était plus agréable que de penser à celle de ses fils, alors qu’il rentrait à nouveau dans la grande Salle du Trône, à l’ombre de la Tour d’Ecthelion. Là l’attendait l’ambassadeur du Royaume de Nurnen, un homme de taille moyenne aux cheveux noirs et bouclés, dont la peau tannée par le soleil de l’Est cachait la pâleur de ses ancêtres esclaves.

- Votre Majesté, je suis navré de venir à vous dans ces circonstances. La perte de ces hommes du Gondor a touché toute la Cour de Nurnen.
- Votre sollicitude me touche, répondit Elendur en remontant sur son trône. Nous devons réfléchir à comment répondre à cette terrible défaite.
- Je suis là pour vous suggérer une réponse, Majesté. Mon royaume est à présent attaqué par les Orques des Montagnes Cendrées. Notre peuple est sans défense face à ce fléau …
- Taisez vos inquiétudes, ambassadeur, répliqua le Roi avec un geste d’apaisement. Mon Intendant Celemmir m’a mis au fait de votre nécessité.

Il se forçait à penser à nouveau comme un monarque. Contrairement au Rohan, leur allié de longue date, Nurnen était encore officiellement leur vassal. Les intérêts du Gondor étaient immédiatement menacés par la situation.

- Nous ne répéterons pas les erreurs du passé, déclara Elendur. Le Royaume Réunifié va soutenir la Couronne de Nurnen de tout son poids.
L’ambassadeur était appréciatif, mais semblait surpris.
- Malgré l’instabilité au Nord ? Majesté, il me semblait que les récents troubles chez les Orientaux vous …
- Laissez-moi m’occuper de Kanshaar. Il coopérera, ou il mourra.

La voix d’Elendur était devenue froide et dure comme la pierre. Son regard était mort. L’ambassadeur de Nurnen, soudainement intimidé, s’inclina en murmurant un remerciement, avant de quitter la salle du trône à reculons. Celemmir, depuis son trône noir d’Intendant, jeta au Roi un regard inquiet.

- Convoquez immédiatement tous les Seigneurs de chaque Fief du Gondor. Le Prince de Dol Amroth, les Seigneurs du Lebennin et d’Anfalas, du Harondor et du Lamedon, les Comtes du Lossarnach, du Morthond et d’Andrast. Faites-les venir à Minas Tirith avant la fin de l’année. Dorénavant, nous sommes officiellement en guerre.

Overl0rd49 Overl0rd49
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Niveau 10
03 mai 2017 à 21:39:19

ça sent la grosse bataille dernier chapitre [[sticker:p/1lmh]]

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