Osef des elfes c'est des ****

Nan sans déc je compte me faire un petit "sang-mêlé"

Et pas un sang-mêlé homme/elfe tkt

Dsl du double

Mon dieu, tu vas pas tenter l'hérésie d'un demi-nain ?

Non finalement j'ai une autre idée laisses tomber

Je viens de regarder 2/3 fiches que tu as validé de ton ancien rpg , si les futurs fiches de perso demandé ressemblent au précédente, il n'y aura pas de problème. ( et c'est bon j'ai finis de creer mon perso )

PS : Il y aura un nombre de joueur limité ?

Voili voilou https://www.jeuxvideo.com/forums/1-31883-6007-1-0-1-0-rpg-les-derniers-fils-de-l-ombre.htm

Et non, y aura pas de limite Mais j'aimerais faire en sorte que contrairement à l'ancien RPG, où j'avais un peu largué les joueurs où et quand ils voulaient, cette fois-ci je pousse un petit peu plus à faire fonctionner tout le monde en communauté, quitte à directement faire démarrer les joueurs en groupes

Oki

Ben faut le rattraper mon petit

Moi je me réserve un personnage oroginal comme j'avais pensé dès que j'ai lu ton projet de RPG : Un Homme-Troll du Lointain Harad
Ça rentrerait en terme de RP ou c'est impossible ?

Je préfère pas m'imaginer la conception de "l'enfant"

http://images4.wikia.nocookie.net/__cb20101205214636/lotr/images/6/64/Screen_shot_2010-12-05_at_4.43.33_PM.png
http://vignette3.wikia.nocookie.net/lotr/images/1/15/Screen_shot_2010-03-14_at_9.33.13_AM.png/revision/latest?cb=20100322174727
Avouez que c'est énorme

Je dis pas non, mais par contre si vous voulez incarner une aberration comme ça vous aurez obligation d'être RolePlay jusqu'au bout

Donc prise de décisions, réflexion et dialogues dignes d'un Demi-Troll

Le 27 avril 2017 à 16:29:26 Thanator1 a écrit :
Je dis pas non, mais par contre si vous voulez incarner une aberration comme ça vous aurez obligation d'être RolePlay jusqu'au bout

Donc prise de décisions, réflexion et dialogues dignes d'un Demi-Troll

T'en fais pas c'est pour ça que je veux en jouer un

Ça va être notre Bizarro

J'avoue

CHAPITRE 12 : IL SUFFIT D’UNE POUSSEE DE LA MAIN
[ Pelargir, Lebennin ]

Le port de l’ancien Havre du Gondor bourdonnait d’activité, des navires marchands descendant le large canal de Tar-Calion creusé à l’est pour se jeter dans l’Anduin alors qu’à l’ouest, sur le Sirith, les caravelles et autres bâtiments de guerre se préparaient à des manœuvres d’exercice dans la bouche du Grand Fleuve. Tel l’intérieur d’une ruche, l’accès aux quais était encombré par le ballet incessant des mâts aux voiles blanches, et le puissant dromon prenait plus de temps qu’à l’accoutumée pour accoster. L’hiver était à présent aux portes du Gondor, et les transits commerciaux s’intensifiait, tant le besoin en ressources saisonnières devenait pressant pour les fiefs les plus lointains du Royaume Réunifié.

Les marins de son équipage s’étaient couverts d’épaisses tuniques en cuir pour tenter de se protéger des vents mordants qui commençaient à assaillir les côtes du Belfalas. Mais la Bouche de Sauron était habituée au climat tempéré de cette partie du monde, ayant passé les premières décennies de sa longue existence dans la froide désolation du Mordor, et ne portait que ses habits d’apparat habituel. Les bourrasques qui s’envolaient parfois faisaient clinquer et résonner les bijoux et les fines chaînes en or qu’il arborait, et créaient une atmosphère sinistre autour de lui, sur le pont qu’il arpentait en faisant les cent pas.
L’impatience n’était pas dans ses habitudes. Cependant aujourd’hui tout se jouait au timing. Araglas était désormais isolé. Prêt à ce que sa nature véritable se libère des chaînes du Gondor. Même s’il savait que le garçon n’était pas, et ne serait probablement jamais complètement ce qu’il espérait, Lammen Gorthaur savait néanmoins que le plan de son Maître avait réussi. A travers lui, de nouvelles ténèbres s’abattraient sur cette terre. Il y avait veillé depuis plus de deux siècles.

Le navire accosta enfin, et Lammen Gorthaur descendit sur le quai, avant de remonter vers la haute ville escorté de ses gardes Variags, espérant surprendre le jeune Prince. Mais cette fois-ci, alors qu’ils atteignaient la sortie du port, c’est Araglas qui le prit de court par sa présence.
- Je savais que vous viendriez aujourd’hui, dit-il sur un ton moqueur. J’en avais l’intuition.
- Vos intuitions se révèlent-elles toujours aussi exactes ? demanda la Bouche, cachant son étonnement.
- Presque, je dirais.
- Etrange, marmonna Lammen Gorthaur, avant de décider de marcher avec Araglas le long du canal de Tar-Calion.

Araglas était aussi avide de conversation avec « Urzahîl » que ses derniers messages le laissaient comprendre. Celui-ci avait désormais l’intuition quasi-certaine que son interlocuteur savait qu’il n’était pas celui qu’il prétendait être. C’était inespéré, mais allait l’aider pour la suite.

- Le vieux Macilion n’a plus que quelques semaines à vivre, déclara Araglas plus tard dans la journée, alors qu’ils atteignaient la jonction du canal avec le Sirith. Sa maladie le rattrape rapidement.
- Votre père adoptif va probablement en profiter pour tenter de saborder les efforts de ses opposants à la Seigneurie du Lebennin.
- Non, Sorontir est bien trop occupé à ramper devant le Prince de Dol Amroth pour ça. Il va sûrement lui demander son appui, mais ça s’arrêtera là.
- Vous le sous-estimez, Araglas. Je l’ai rencontré.
Le visage d’Araglas trahit alors sa totale stupéfaction.

- Quoi ? Comment ? Quand ?
- Il y a quelques jours seulement, au Havre d’Umbar.

Le Baron procéda alors à narrer son entrevue avec Sorontir au pied des ruines du pilier d’Ar-Pharazôn, n’hésitant pas à enjoliver la réalité concernant ses menaces et concernant Araglas. Celui-ci s’était mis à faire les cent pas, ses yeux bichromes exorbités de rage.
- Comment ose-t-il ? Tenter de me reprendre sous sa coupe ainsi ? Il n’a pas le droit. Il n’a aucun droit !!!

La Bouche observait sa réaction avec émerveillement. Même en cette saison aux températures implacables, l’air autour d’eux semblait s’être glacé. Des rides de plus en plus rapides déchiraient la surface de l’eau du canal près duquel il était, comme si une bourrasque soudaine repoussait celui-ci. La pupille gauche d’Araglas, qui était couleur noisette, semblait fondre, le marron étant peu à peu dévoré et remplacé par un jaune magmatique. En surface, Lammen Gorthaur maintenait un air de légère stupéfaction, alors qu’à l’intérieur il exultait. Tout ce qu’il avait sacrifié, tous les rituels qu’il avait accomplis, les risques qu’il avait pris. Ils avaient bel et bien payé.

Araglas finit par se retourner brusquement vers la Bouche, et avec des yeux cette fois implorants lui chuchota :
- Vous devez m’aider, Baron !
- Comment ? demanda ingénument « Urzahîl ». Je ne peux rien faire ici, il s’agit de votre père.
- Adoptif ! cracha-t-il avec dégoût.
- Cela fait-il vraiment une différence ? interrogea la Bouche sur un ton doucereux. Tous les pères ont toujours souhaité être maîtres de leurs enfants même après que ceux-ci soient devenus des hommes.

C’était là le dernier fruit qu’il lui restait à implanter dans l’esprit du jeune Araglas. La trahison ne saurait être complète sans l’acte d’émancipation ultime. Mais là encore le Prince Royal le surprit.
- Je sais que vous savez comment m’aider, « Urzahîl ». Je sais que vous connaissez le secret de la vraie liberté. Dites-le-moi.
- La vraie liberté ne s’obtient qu’avec son propre trône, suggéra doucement le Baron. Un trône comme celui que vous n’aurez jamais. Pas ici, en tout cas. Pas au Gondor, où vos pères vous nieront toujours votre droit de naissance.

Araglas se tourna brusquement vers le canal, expirant fortement. Puis il se retourna doucement vers Lammen Gorthaur, le regard abasourdi. En cet instant le soupçon dans son esprit déboucha à la seule conclusion logique : Urzahîl, le Baron de l’Île Noire, était bien plus qu’un homme ordinaire, et surtout, il connaissait sa véritable ascendance.

- Je ne sais pas ce à quoi vous pensez en ce moment-même, dit la Bouche avec lenteur, mais sachez que je vois en vous bien plus que Sorontir du Rivage ne veut l’admettre. Je vois plus qu’un simple homme, ou un soldat du Gondor. Je vois un futur meneur d’hommes. Quelqu’un qui mériterait son propre trône.
- De quel trône parlez-vous ? demanda Araglas, entre crainte et colère.
- De celui que vous vous serez choisi, bien entendu.

Araglas hocha lentement la tête, réfléchissant longuement aux implications des paroles de son interlocuteur.
- Je ne sais pas encore quoi faire …
- Vous êtes à la croisée des chemins, jeune homme. Si le choix n’appartenait qu’à vous, que souhaiteriez-vous faire ?
- Je ne souhaite pas vivre comme les gens ordinaires.
- Vous considérez-vous comme quelqu’un d’extraordinaire ? Demanda la Bouche, un sourcil levé.
- Je voulais dire que je voulais vivre une vie extraordinaire, répondit Araglas, visiblement embarrassé.
- Ne vous excusez-pas pour vos rêves, l’apaisa Urzahîl. Extraordinaire en quel sens ?

Araglas évita ses yeux, concentrant son regard sur l’eau redevenue calme. Lammen Gorthaur décida de continuer à le presser.
- Pourquoi hésitez-vous ? Quitte à avoir des rêves, autant rêver grand.
- Vous aurez une opinion moindre de moi si je vous le dis, exsuda lentement Araglas.
- Maintenant c’est moi que vous sous-estimez, comme votre père, le réprimanda la Bouche.

Araglas prit une grande inspiration, et serra les dents. Son œil gauche brilla d’une lueur flamboyante.
- Je veux devenir une force du changement, dit-il, son regard se durcissant. Je veux régner.

Enfin ! Il l’avait admis ! La part d’ombre que le jeune Prince avait en lui depuis sa naissance se manifestait enfin. Et qui mieux que le fils du roi Elendur, descendant d’Aragorn, et de la Reine Arcaliel, fille des Rois du Sud, pour s’approprier la couronne que la Bouche de Sauron avait jadis promis à son maître ?

- Et si ça n’arrive jamais ? Si vous ne pouvez régner, alors quoi ?
- Si je n’ai pas de pouvoir, alors rien.
- Et si je vous disais que j’étais prêt à être votre allié dans cette quête ? suggéra la Bouche en souriant.

Le Prince en perdit ses mots, et resta un long instant silencieux, son regard vrillé sur celui du Baron. Celui-ci pouvait voir les rouages de son jeune cerveau tourner, intégrer cette information, et finalement formuler une réponse :
- Qu’attendriez-vous de moi en retour ?
- Rien de plus que votre engagement à vous libérer de toutes vos chaînes, répondit la Bouche de Sauron avec un sous-entendu que la personne du Prince ne pouvait comprendre. Ainsi que votre attachement à faire tout ce qui est nécessaire pour réaliser vos ambitions, quels que soient les risques que vous encourrez, et en pleine connaissance de la solitude qui vous attend.
- Avez-vous eu à souffrir de ce dont vous parlez ?
- Oui, mentit « Urzahîl ». Mais si je vous racontais aujourd’hui l’histoire de ma jeunesse, vous me considéreriez comme un monstre.
Araglas baissa la tête, puis eut un sourire en coin et dit :
- Vous me sous-estimez, Baron.

Lammen Gorthaur eut un rire franc. Il était plus que satisfait du déroulement du Grand Dessein. La dynamique qu’il avait permis le jour où les Hommes de Nurnen ont fondé leur royaume sur les ruines du Mordor, et qu’il avait définitivement amorcée il y a seize ans, lorsqu’il avait accompli le Grand Rituel sur la Reine Arcaliel du Gondor, était sur le point de se conclure dans un triomphe.

- Il me faut repartir, dit-il à son agent, avant d’ajouter face à son visage déconfit : J’ai une affaire à conclure dans la cité de Mirlond. Je ne sais pas si nous nous reverrons bientôt. Si vous parvenez un jour à vous libérer de vos chaînes, cependant, il y a un capitaine amarré au port de Mirlond nommé Gîmlân. Si vous lui donnez mon nom et celui de l’Île d’Erelond sur laquelle je règne, il vous guidera.
- Je continuerai de vous informer des agissements de Sorontir, l’assura Araglas.

Rassénéré par cette preuve de confiance du jeune homme, la Bouche de Sauron repartit vers le port. Au moment de le quitter, il se tourna une dernière fois vers le Prince Royal, et lui dit :
- J’ai connu votre mère, jadis. Et s’il y a une dernière chose que je peux vous dire avant de vous quitter, c’est que la Reine serait fière de l’homme que vous êtes, et que vous vous apprêtez à devenir.

Araglas regarda son mentor le quitter, et redescendre le long des quais jusqu’à son dromon. Il observa de ses yeux disparates les hautes voiles noires s’éloigner doucement, descendant le canal jusqu’à sa jetée dans la large bouche de l’Anduin, avant de se laisser porter par une froide brise venue de l’Est, vers la Mer.
Il ne remarqua cependant pas un navire aux voiles blanches accoster quelques minutes plus tard, arrivant avec le coucher de la Soleil, arborant fièrement les armes du Lebennin et de Dol Amroth, desquels descendirent avec silence et ordre des soldats du Gondor dont les tabards étaient frappés des armoiries de Linhir. Ils n’étaient qu’à quelques pas d’Araglas lorsque celui-ci s’aperçut enfin de leur présence.

- Araglas ? demanda le meneur de la troupe. Vous devez venir avec nous.
Confus, l’interpellé demanda de quoi il s’agissait, ensuite de quoi le capitaine pointa du doigt le mât orné des armes de son père.
- Votre père vous attend à bord de son navire.

Très bon !

Ça sent le futur combat fraternel tout ça !

Il ne peut en rester qu'un

Merci mon p'tit