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Sujet : [FIC] Les Derniers Fils de l'Ombre

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Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
13 avril 2017 à 18:48:41

CHAPITRE 4 : LE TRÔNE BLANC
[ Minas Tirith, Gondor ]

Des dizaines de paires de souliers bruissaient en une harmonie désordonnée sur le sol de marbre poli, leurs propriétaires affairés à s’entretenir les uns avec les autres, tandis qu’un doux brouhaha emplissait la salle du trône. Bâtie toute en hauteur de pierres blanches comme la neige, des colonnes majestueuses séparaient de larges alcôves à l’intérieur desquelles trônaient d’imposantes statues, chacune à l’effigie d’hommes immenses, parfois barbus, parfois aux cheveux particulièrement longs, tous ayant le front orné d’une couronne gravée dans la pierre. Plongées dans une légère pénombre, ces alcôves contrastaient nettement avec la partie supérieure de la salle, éclairée par de hautes fenêtres à travers lesquelles filtraient les premiers rayons d’une timide Soleil de fin d’automne.
Assis sur le trône du Gondor, au fond de la salle, dominant la mêlée des nobles de sa cour et de divers autres individus assez puissants pour avoir accès au dernier étage de Minas Tirith, se tenait Elendur, troisième Roi de la lignée d’Elessar Telcontar. Il eut un sourire amusé face à la danse étrange des courtisans qui allaient et venaient, s’entretenant avec les Seigneurs de tel ou tel fief.

Depuis son accession à la Couronne du Royaume Réunifié il y a quarante ans, aucune ombre n’était venue assombrir la Cour de la Fontaine. Elendur avait assisté son père le Roi Eldarion il y a un demi-siècle lors des négociations avec les Hommes du Mordor, les descendants des esclaves de Sauron, et avait personnellement conclu le serment des Telcontari, qui cédait aux Nurniags (car c’est ainsi qu’ils se nommaient), les terres de la vallée de Nurn, ainsi que la mer morte de Nurnen. Il avait, lors de ses nombreux voyages vers le nord, bu à la table d’Elladan et Elrohir, les seigneurs des Elfes à Fondcombe. Ceux-ci ne pressentaient aucune obscurité sur la Terre du Milieu, si ce n’était les derniers vagissements exsangues des anciennes Ténèbres.
Et pourtant … Elendur n’était pas un Elfe, mais il possédait la clairvoyance de sa lignée, celle de son grand-père le Roi Aragorn, le Vainqueur de la Porte Noire, le Rebâtisseur du Royaume Réunifié. Il sentait une agitation, des troubles et du sang. Il savait que les terres du Rhûn gagnaient en instabilité depuis quelques années, mais curieusement la noirceur qu’il voyait dans ses songes ne venait pas de l’Est, mais du Sud.

L’Intendant royal, le Seigneur Celemmir, franchit alors les portes de la Salle du Trône, passa entre le seigneur du Lamedon et son épouse, et d’un pas pressé s’avança jusqu’à l’estrade du trône royal, avant de s’agenouiller devant les marches blanches.
- Votre Majesté, le Capitaine Andunion est revenu de sa mission dans le Rhûn occidental. Il a des nouvelles urgentes pour vous.
Le regard du Roi Elendur se fit tout de suite plus alerte. Il avait confié en personne cette mission à Andunion, à la requête de son vassal Kemik, le Seigneur des Clans du Rhûn, il y a près d’un mois. Kemik nourrissait des inquiétudes au sujet de la recrudescence d’Orques dans les Ered Lithui, les Monts Cendrés qui constituaient leur frontière Sud.
Il hocha la tête à l’Intendant, et lui adressa : "Bien. Faites-le entrer."
Celemmir se releva et s’inclina, avant de tourner le dos et de se diriger vers l’entrée de la salle.

La dernière fois que le Gondor avait eu vent d’agissements malicieux d’Uruks Noirs, ils s’étaient alliés à des Wargs du Mordor et avaient tenté une invasion à grande échelle de Nurnen il y a plus de trente ans, sous le commandement d’un grand Uruk qui se faisait appeler le Roi Durbrod, mais avec l’aide du Gondor, les Hommes de Nurn les avaient repoussés, et avait poursuivi leur horde au-delà des Ered Harmal, la chaîne de montagnes lointaine qui marquait la frontière orientale du Khand. Depuis lors aucune autre créature de l’ombre n’était venue troubler la paix de la région, et les terres à l’Est de l’Anduin n’avaient jamais été aussi calmes depuis des millénaires.
Les missives de Kemik étaient par conséquent particulièrement préoccupantes, car les Chefs de Clans sous son commandement devenant de plus en plus agités, le Gondor ne pouvait apporter un soutien suffisant sans s’exposer à un danger de la part d’Orientaux indépendants – quelles que soient les garanties de bonne foi données par les ambassadeurs de Kemik.

L’intendant Celemmir, qui descendait de la lignée de Faramir d’Ithilien, revint quelques instants après accompagné d’un jeune Gondorien en armure. De haute stature, presque aussi haute que le Roi, il avait son heaume sous son bras, et marchait d’un pas résolu en direction du trône. Ses yeux gris comme la mer fixaient le trône avec une étincelle de révérence envers l’homme qui y siégeait.
Les courtisans et nobles s’arrêtèrent un instant de parler pour observer le Capitaine du Gondor, et certains commencèrent à chuchoter. Malgré tous ses efforts pour être présentable lors de son audience, le Capitaine avait omis de nettoyer des traces de sang noir sur sa jambière. Il avait clairement participé à un combat récent, une occurrence devenue rare sous le règne des Rois Telcontari.
Celemmir s’arrêta devant le trône et déclara : " Votre Majesté, le Capitaine Andunion, Premier Chevalier de Cair Andros. "
Puis il monta l’estrade, et prit place sur le trône noir de l’Intendant, en contrebas du siège royal.

- Parle, Andunion, assena le Roi. Quels récits nous rapportes-tu de ta mission ?
- Votre Majesté, répondit Andunion d’une voix humble, je regrette de m’adresser à vous en de telles circonstances. Les nouvelles que j’ai à vous apporter sont graves. Le danger rôde bel et bien sous les Monts Cendrés.
L’assemblée bruissa, les nobles de la Cour semblant incrédules, inquiets, ou dubitatifs. Andunion ne leur prêta que peu d’attention, ses yeux étaient rivés sur le Roi et l’Intendant.
- Les Orques ont recommencé à infester ces montagnes ? demanda l’Intendant. Ou fait-on face à une invasion de Variags ?
- Ce ne sont pas les Variags, Monseigneur, déclara Andunion. Ils sont probablement plus en danger que nous le sommes à l’heure actuelle.

Le Roi se leva alors, imposant le silence.
- Si ce sont de simples Orques, notre vassal Kemik l’Oriental peut aisément les éliminer. Les Monts Cendrés sont son domaine.
- Mon Roi, intervint Andunion. Ce ne sont pas de simples Orques. Les Uruks du Mordor sont revenus. Ils dominent les hauteurs des Ered Lithui. Et ils sont menés par Durbrod.
Des hoquets de surprise résonnèrent alors dans la salle du Trône. Pour certains, le nom de Durbrod n’était qu’un pâle souvenir de jeunesse. Pour d’autres, c’était une vieille histoire de guerre que leurs pères leur avaient racontée. Les yeux du Roi Elendur se plissèrent, et il sentit en son cœur que les eaux du Destin s’étaient remises à couler.

- Nous souhaitons n’être en présence que de l’officier, déclara alors Celemmir à l’assemblée après avoir échangé un hochement de tête avec le Roi. "Veuillez nous laisser.

Les nobles et les courtisans échangèrent des regards circonspects et déboussolés, mais tous finirent par quitter la Salle du Trône. Après que les derniers soient sortis, deux Gardes de la Cour de la Fontaine, dans leurs armures rutilantes et leurs capes noires, fermèrent les deux battants de la Salle.
L’Intendant du Gondor se leva alors de son trône, et descendit de l’estrade.
- Ce sont des nouvelles extrêmement graves que tu nous apportes, Andunion, déclara le Roi en se levant lui aussi. Durbrod devrait être mort depuis longtemps.
- Je le croyais également, père, répondit Andunion. Mais nous avons eu la confirmation que ces Uruks Noirs sont menés par le roitelet.
- Que s’est-il passé ? demanda l’Intendant. Qu’est-il arrivé à votre troupe ?

Andunion soupira légèrement. "Nous sommes tombés dans une embuscade lors de notre quinzième jour de marche, alors que nous abordions les collines du Sagathavuld. Les assaillants étaient trois fois plus nombreux que nous. Nous avons perdus 350 hommes.
- Les Hommes qui habitent ces collines sont censés être pacifiques. En avez-vous trouvés ?
- Aucun, Seigneur Celemmir. Les Uruks les ont probablement massacrés en descendant des montagnes.
Celemmir hocha la tête, mais Elendur n’était pas satisfait. "Continue", dit-il sur un ton circonspect.
- Oui, père. Nous nous apprêtions à lever le camp à la tombée du jour, lorsqu’un éclaireur a capturé un Uruk fuyard. Nous avons tenté de l’interroger, mais nous n’avons obtenu de lui que des menaces avant qu’il ne prenne sa vie.
Andunion prit une grande inspiration avant d’ajouter : "Il nous a dit que Durbrod arrivait pour se venger.

Le Roi commença à faire les cent pas. Durbrod était un animal sanguinaire, mais il était d’une intelligence redoutable pour un Uruk. Ses stratégies auraient aisément pu déborder les Hommes de Nurn il y a trente ans, si le Gondor n’avait pas envoyé deux armées entières repousser les envahisseurs. Si c’était réellement lui qui commandait ces Uruks Noirs, alors le Rhûn dans son état actuel ne pourrait pas contenir cette menace seul. Il fallait que le Gondor intervienne.
- Pars pour Pelargir, ordonna le Roi. Visite ton petit frère. Puis, retourne à Cair Andros. J’aurais bientôt besoin de toi là-bas.
Andunion s’inclina avec reconnaissance, et après avoir salué l’intendant, il sortit de la Salle du Trône. Les événements récents n’étaient pas à son goût, mais il n’avait pas vu son frère depuis bien longtemps.
En descendant les escaliers menant aux étages inférieurs de Minas Tirith, il ne remarqua pas le messager qui le croisa dans une course effrénée vers la Cour du Roi, un message serré dans son poing.

Elendur se rassit sur son trône, une expression troublée figée sur son visage. Il s’apprêtait à ordonner que sa Cour soit autorisée à revenir dans la Salle du Trône lorsque Celemmir franchit à nouveau les portes, l’air atterré.

- Sire ! Nous venons de recevoir un message urgent ! Le Seigneur Oriental … Kemik est mort.

Overl0rd49 Overl0rd49
MP
Niveau 10
13 avril 2017 à 19:18:00

Tu me donne envie de commencer les ouvrages de Tolkien que j'ai mis de coté,j'imagine que c'est bon signe :noel:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
14 avril 2017 à 10:17:08

Effectivement c'est bon signe :hap: Content de constater que ma fic t'inspire :gni:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
14 avril 2017 à 18:15:11

Peux pas écrire ce soir, je balance la suite demain [[sticker:p/1lmk]]

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
15 avril 2017 à 20:11:31

Suite après le dîner :hap:

Overl0rd49 Overl0rd49
MP
Niveau 10
15 avril 2017 à 20:17:09

:hap:

Territory8 Territory8
MP
Niveau 10
15 avril 2017 à 22:22:09

Sacré dîner [[sticker:p/1jnh]] :noel:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
15 avril 2017 à 22:55:19

T'as pas idée, j'en sors presque [[sticker:p/1lmc]] Un quart d'heure de patience et c'est parti mon kiki :hap:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
15 avril 2017 à 23:15:35

CHAPITRE 5 : UN FESTIN PRINCIER
[ Dol Amroth, Belfalas ]

Une goutte écarlate perla, grossit, puis coula le long des fibres musculaires mises à nu, avant de chuter et d’éclater à la surface de la délicate porcelaine. La lame acérée et étincelante se planta à nouveau dans la chair tendre, répandant davantage encore de sang, se frayant un chemin jusqu’à rencontrer la dureté de l’assiette. Des dents légèrement jaunies se rouvrirent et mordirent dans le morceau de viande, avant d’avidement déchirer le condiment.
- Vous semblez apprécier cette côte de faon, ambassadeur Îrpan.
- Elle est exquise", répondit l’intéressé en retenant le regard de son interlocutrice une seconde de plus qu’il n’était approprié.
Celle-ci le prit comme une invitation à se tourner entièrement vers lui, tenant son verre à hauteur du regard.
- Pas trop relevée ?
- Une légère note sauvage", suggéra Îrpan d'une voix suave avec l’accent du Sud assez faible pour garder son parler fluide, mais assez fort pour garder sa saveur exotique.
La femme de cour émit un léger gloussement, avant de reprendre une gorgée de vin. Elle en était déjà à son troisième verre ce soir, et Îrpan ne faisait même pas d’efforts. En face d’eux, un autre invité de marque, Amandir d’Ithilien, eut un sourire sybillin.

De l’autre côté de la table, à plusieurs personnes de distance, « Urzahîl » conversait calmement avec le Prince Eärtir. Celui-ci, trônant à l’extrémité de la longue table de banquet, dégustait une pièce de viande dont la tendresse ferait fondre de plaisir gustatif le palais de bien des hommes. Les faons étaient un mets de qualité au Gondor, et leur chair était particulièrement savoureuse. A sa droite le Baron de l’Île Noire maintenait une apparence réjouie face à l’appétit de son vieillard d’hôte. La nourriture n’avait de toute manière plus aucun goût dans sa bouche depuis des siècles. Son masque pourpre ne laissait toujours visibles que ses yeux et le haut de son nez. Pour maintenir les apparences « Urzahîl » avait fait propager la rumeur qu’il vivait en ascète, et ne consommait aucune nourriture d’aucune sorte. Il lui était impossible de se nourrir en public sans exposer ses cicatrices, et son identité véritable.

- Je n’ai en réalité rendu visite au Gondor qu’une fois il y a de cela des années, Prince Eärtir, déclara le Baron en réponse à une question de son hôte. J’avais alors déjà été frappé par la splendeur d’Osgiliath. Je n’imaginais pas que les havres de Dol Amroth puissent ainsi rivaliser avec elle.
- Hah ! Vos compliments sont à votre honneur, Baron ! rétorqua Eärtir avec un rire éraillé. Les cités du Bellakar ont été oubliées par tous au Gondor, excepté nos Rois et nos anciens tomes !
- Elles sont toujours aussi resplendissantes qu’à l’époque de vos anciens Rois, je vous l’assure, dit « Urzahîl » avec un rire plus que convaincant.

Voilà quatre jours que la Bouche, Îrpan et les autres « ambassadeurs » de leur équipage étaient sur les terres du Prince de Dol Amroth, et qu’ils passaient les journées avec la cour du Prince en chasses à courre, ou en ballades à cheval le long des côtes de Belfalas. Tout en conservant une apparence admirative et envieuse face à la splendeur du plus puissant fief du Gondor, le cœur de Lammen Gorthaur avait tout du long brûlé de mépris et de haine. Comme ils s’étaient vite affaiblis, se reposant sur leurs lauriers et tombant dans une torpeur dorée, croyant que le monde leur appartenait.
Lammen Gorthaur jouait le rôle de l’invité de marque se laissant impressionner par un hôte usé et indolent, mais depuis qu’il était arrivé, tel une patiente araignée il faisait vibrer avec une précision mathématique les fils de sa toile. Il avait, par l’intermédiaire d’Îrpan, envoyé plusieurs missives au Sud, vers les membres haut placés de la toute-secrète Guilde des Régaliens que lui et Îrpan commandait, les intimant de passer à l’étape suivante du Grand Plan. En effet, la veille un message lui était arrivé du nord, l’informant que Kanshaar avait réussi sa prise de pouvoir et avait l’intention de se servir des Chefs de Clans les plus instables pour affoler et paralyser à la fois Dale et le Royaume Réunifié, sous couvert de guerre civile.
Tout cela était parfait, se disait la Bouche. Grâce à ses manœuvres les Uruks Noirs projetteront sur Nurnen une ombre qui les immobilisera assez longtemps pour que les dernières étapes. Cependant, il restait un détail incertain dont il devait s’assurer avant de repartir du Gondor.

- S’il y a bien une chose que j’admire cependant par-dessus tout, dit « Urzahîl » avec un ton de conspirateur en ajustant son masque de soie, c’est la stabilité de votre Royaume. Tous au Bellakar ne sont pas enthousiastes à l’idée d’une lignée de Rois soutenant ouvertement le Gondor. Et malgré nos efforts, nos frontières orientales continuent de subir des attaques de nomades.
- Oh, nous sommes probablement un peu mieux lotis au nord de la Grande Baie, répliqua Eärtir d’une voix chevrotante en plissant ses yeux ridés, mais nous avons notre lot de problèmes ! En amont du fleuve Harnen les Variags sont toujours aussi agités. Nos frontières sont respectées, mais plusieurs patrouilles Khandiennes ont parcouru les steppes d’un camp de garde à l’autre, comme pour tester nos défenses.

La Bouche de Sauron retint un rire. L’agitation des Variags était de son fait. Il avait conclu un marché il y a six ans avec le Khân actuel du Khand, un homme sournois et vénal appelé Makaran. L’appui de leur espion au Gondor, Amandir d’Ithilien, lui avait été particulièrement utile lors des négociations. Tous ne pouvaient pas se permettre l’appui d’un des conseillers de l’Intendant du Gondor.

« Urzahîl » avait repéré Amandir très tôt, alors que celui-ci commençait à peine sa carrière. Une jeunesse quelque peu perturbée l’avait doté de compétences très particulières, que la Bouche n’avait pas manqué de repérer et d’exploiter. Il était vite devenu sa source principale d’information dans le domaine royal du Gondor. Curieusement, il était également au service de la Bouche de Sauron, et était l’un des seuls à savoir qu’il était encore en vie, mais ignorait le fait que le Baron de l’Île Noire et la Bouche étaient une seule et même personne. Cela amusait énormément la Bouche.

- Et en plus de ça une bande de voleurs fait parler d’elle depuis huit mois à Pelargir. Un véritable fléau ! Rares sont les maisons nobles qui n’ont pas encore entendu parler d’eux.
- Vraiment ? Un groupe opérant depuis aussi longtemps serait probablement devenu plus ambitieux et se serait tourné vers le banditisme de grand chemin, voire l’insurrection.
- Pas ceux-là, continua Eärtir en avalant une autre bouchée aussi vite que ses chicots et sa mâchoire fatiguée le lui permettaient. Soit ils ont du mal à recruter, soit ces vils êtres savent exactement ce qu’ils font et suivent une sorte de tactique. Si c’est le cas, ils sont efficaces, la moitié de la noblesse de Pelargir n’ose plus sortir sans garde rapprochée, et presque aucun d’entre eux ne laisse plus leurs demeures sans surveillance.
- Voilà qui sonne comme un groupe particulièrement bien organisé ! rit le Baron en claquant des mains, simulant l’excitation face à un récit rocambolesque. Que savez-vous sur ces malfaiteurs ?
- Peu de choses, leur hiérarchie est très organisée, semblable à celle d’une armée. Ils se nomment les Orphelins d’Uinen, et on ne connait de leur chef que son nom : Araglas.
- Araglas ?

Le Prince de Dol Amroth but une rasade de vin pour hydrater son gosier desséché avant de poursuivre.
- Le même nom que notre regretté Prince Royal, le fils cadet du Roi. Paix à son âme, dit-il d’une voix tremblotante avant d’incliner la tête. Ce bandit déshonore ce nom par ses actions !
- J’ai peur de ne vous être que peu d’aide, Seigneur Eärtir ! répondit la Bouche de Sauron, les yeux baissés, en apparence humble mais en réalité calculateur. Je n’ai que peu d’expérience avec les gredins qui menacent votre peuple.

Il jeta un coup d’œil au bout de la table. Amandir buvait un verre de vin, l’air amusé, tandis que face à lui Îrpan riait de bon cœur à la plaisanterie d’une voisine de table de plus en plus entreprenante. Leur agenda allait devoir s’accélérer. Il fit un signe discret qu’Amandir remarqua du coin de l’œil, et auquel celui-ci répondit par un léger hochement de tête.
- Ne vous en faites pas, Baron Urzahîl, l’apaisa Eärtir en claquant des doigts pour demander à ce que soit amené le plat suivant. Votre visite des havres de Pelargir n’en sera pas diminuée, je vous l’assure. Vous serez en toute sécurité tout du long !

Lammen Gorthaur hocha machinalement la tête. Il réfléchissait maintenant à toute vitesse derrière son masque. Un bandit des villes nommés Araglas. Voilà qui était intéressant. Le sujet méritait certainement d’être creusé plus avant. Si les informations qu’Amandir lui avaient fournies étaient toujours d’actualité et s’avéraient justes … Cela pourrait faciliter leur stratégie immensément.

____________________________________________________________________________

Une heure plus tard, alors que les festivités s’étaient peu à peu calmées, la Bouche de Sauron s’était réfugié sur une terrasse surplombant le port. Les navires de guerre en contrebas tanguaient doucement au rythme des vagues s’écrasant sur les rochers au sommet de laquelle la forteresse de Dol Amroth était bâtie, et leurs voiles blanches étaient éclairées par la douce lueur de la Lune. Un croissant, presque une lune noire. La Bouche essaya un instant d’écouter les Voix de l’ombre, sachant que les conditions étaient les plus propices en cette période du mois, mais le chant des mouettes était trop bruyant.

Amandir le rejoignit sur le balcon, avec une expression mi-sinistre mi-apeurée. Le Baron rit intérieurement de l’idée qu’Amandir ait aussi peur de lui que de la Bouche de Sauron. Il était pourtant bien plus conciliant (selon ses propres critères) en tant qu’Urzahîl, Baron de l’Île Noire.
- Nous partons pour Pelargir demain, Monseigneur.
- Excellent. Si vous nous accompagnez, je veux que vous m’informiez pendant la route sur ce bandit de Pelargir, Araglas.
- Je n’y manquerai pas, Monseigneur.
Il exécuta une révérence, puis se retira. « Urzahîl » eut une expression mauvaise sous son masque. Chaque pion se mettait doucement en place.

Message édité le 15 avril 2017 à 23:16:58 par Thanator1
Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 01:24:11

.... Je m'attendais pas à un tonnerre d'applaudissements mais là quand même y a de l'abus :hap:

[[sticker:p/1kks]]
Overl0rd49 Overl0rd49
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 01:56:59

:rire:

Plus sérieusement ,si toute les fan fiction était aussi bien écrite :noel:

Limite propose aux Tolkien,qu'on rigole :hap:

Territory8 Territory8
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 10:23:04

Le 16 avril 2017 à 01:24:11 Thanator1 a écrit :
.... Je m'attendais pas à un tonnerre d'applaudissements mais là quand même y a de l'abus :hap:

[[sticker:p/1kks]]

Hier j'ai rattrapé mon retard en lisant le chapitre 4, donc pas encore lu le 5 désolé [[sticker:p/1lmk]]
Je le ferrai aujourd'hui :ok:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 11:44:45

Pas de soucis Territory :-))) ( mais quand même je t'attends au tournant :sournois: )

Probablement une bonne idée Over :hap: Vu qu'ils ont l'air d'accepter de donner des licences à tous les mecs qui pondent des fanfic ( tousse l'Ombre de la Guerre tousse :hap: )

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 17:30:38

Merci en tout cas pour vos compliments, la suite arrivera ce soir :oui:

'Fin, sous réserve que Territory rattrape son retard et nous le confirme par écrit avec son fameux accent[[sticker:p/1kkq]]

Overl0rd49 Overl0rd49
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 17:33:41

Mmh :noel:

Mise a part,ta deja prévu la fin de la fic ?

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
16 avril 2017 à 18:11:40

Ouaip, je sais exactement vers quoi je me dirige, et comment la fic se conclura par le début du RPG :oui:

Territory8 Territory8
MP
Niveau 10
17 avril 2017 à 00:21:08

ça yé, yé lou, yé soui a your

[[sticker:p/1mr0]]
Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
17 avril 2017 à 00:43:18

CHAPITRE 6 : SANG ROYAL
[ Pelargir, Lebennin ]

Andunion écarta les coudes et s’étira, réussissant à garder son équilibre sur sa monture. Puis il se frotta les yeux de la main droite, se forçant à rester éveillé. Le palefroi à la robe auburn sur lequel il chevauchait manifesta lui aussi sa fatigue par un léger hennissement. Andunion caressa son encolure en geste d’apaisement, tandis qu’il passait la porte Nord du Havre des Fidèles. Malgré le poids des millénaires qui pesaient sur la cité ancienne, Pelargir était encore aujourd’hui d’une splendeur inégalée, à part celle de la Tour du Soleil, Minas Tirith.
Mais Andunion avait visité de nombreuses fois cette cité, malgré son jeune âge. En tant que fils aîné du Roi Elendur, au cours de son enfance il avait à plus d’une reprise visité la demeure ancestrale des Dunedain du Sud, le Port Royal ; la plus ancienne cité de la grande Baie de Belfalas (à l’exception d’Umbar). Chaque année il avait accompagné la cour de son royal père ici, en visite auprès du Seigneur du Lebennin. Du moins jusqu’à sa onzième année. Jusqu’à l’année de l’éclipse.

Andunion se renfrogna momentanément, tentant de chasser les désagréables souvenirs. Malgré tout ce qu’on lui avait enseigné dans les camps militaires de Cair Andros, il lui arrivait encore de penser à sa mère, la Reine Alcariel. Aujourd’hui il aurait tout donné pour pouvoir la voir, lui parler à nouveau.
Il poussa un soupir. Sa vie – non, leurs vies – découlaient entièrement de cette année fatidique.

Il passa le vieil observatoire, les étables militaires, avant d’arriver aux baraques du Régiment Royal. Des cohortes étaient en pleins exercices à l’extérieur. Andunion déchaussa près de l’entrée de la cour, puis attacha sa monture devant les portes de la quatrième caserne. Il pénétra le bâtiment et monta l’escalier. Devant lui se déroulait un long couloir construit en bois et en briques. Une enfilade de portes s’étendait le long du couloir, du côté gauche. A droite une volée de meurtrières leur faisait face, lacérant chacune des portes d’un fin rai de lumière crue. Andunion marcha lentement jusqu’à la cinquième porte, puis frappa trois coups rapides, puis deux coups espacés, avant de pousser la porte.

A l’intérieur de la chambre spartiate, un jeune homme, d’à peine seize ans, était assis sur une paillasse, une épée bâtarde sur ses genoux. Il aiguisait la lame en acier sombre au moyen d’une pierre à huile fermement serrée dans sa paume. Un tabard de cuir renforcé reposait au sol contre le pied du lit.
A l’ouverture de la porte il tourna la tête, et Andunion eut un petit tressaillement, qu’il chassa immédiatement. L’amour qu’il ressentait pour lui était parfois troublé par le regard si dérangeant, par les yeux disparates, gris et brun, par l’expression qui semblait être celle d’un parfait inconnu. Andunion eut un sourire chaleureux et l’appela.
- Araglas ?

____________________________________________________________________________

- Tu me visites de moins en moins.
Araglas avait du mal à dissimuler le ton de reproche dans sa voix. Ses yeux perçants, inquisiteurs, observaient Andunion, tandis qu’ils marchaient, côte-à-côte, le long du vieux quai du fleuve Sirith, qui coulait et séparait les quartiers de la ville haute.
Andunion préférait rester à sa droite. Son œil gauche, couleur noisette, lui rappelait trop ceux de sa mère, alors que son oeil droit, gris mer, était plus apaisant. Son frère cadet Araglas mit un coup de pied dans une petite pierre, la projetant directement dans le canal.

- Tu sais que depuis que Père m’envoie en mission, je ne peux plus autant revenir ici que je le souhaite. Ne sois pas injuste.
- Ca fait sept mois, Andunion. Tu sais que je déteste cet endroit.
- On en a déjà parlé la dernière fois, petit frère. C’est pour ta propre protection que tu dois rester ici pour l’instant.

Araglas hocha machinalement la tête, avec l’expression d’une personne qui a entendu la même chose plus de fois qu’il ne peut s’en rappeler. Andunion pouvait voir la frustration sur son visage. Il comprenait parfaitement ce que son frère cadet ressentait.
Andunion et Araglas, les deux fils du Roi Elendur, avaient été éloignés de la Cour de Minas Tirith très tôt, il y a seize ans de cela, par leur père. Pendant ses premières années Andurion avait fait l’objet de bien des convoitises, et avait échappé à deux enlèvements de justesse. Leur mère, la Reine Alcariel, avait été victime d’une tentative d’assassinat alors qu’elle était encore enceinte d’Araglas, lors d’une nuit terrifiante, au cours de laquelle une éclipse lunaire avait teinté le Lune de rouge. Depuis lors, le Roi Elendur n’avait cessé de craindre pour la sécurité de sa femme et de son fils, et lorsque la Reine mourut quelques jours après avoir mis au monde Araglas, le Roi du Gondor décida de déclarer la mort de ses deux fils et de les envoyer en cachette, pour éviter qu’ils soient jamais pris pour cible.

- Je n’aime pas cette ville, Andunion. Elle empeste. J’ai l’impression de toujours voir les allées les plus sales et les plus sombres.
- Il faut pouvoir tirer parti des circonstances qui nous entourent, Araglas. Apprendre à te servir de l’entraînement que tu reçois ici. Ce doit être ton unique objectif. Les mauvais côtés de cette ville, eh bien, ignore-les. Ou sers-t-en.
Araglas eut une moue moqueuse, presque comme s’il savait quelque chose qu’Andunion ignorait.
- Cela n’a pas été facile non plus pour moi, tu sais, continua Andunion. Depuis que … que notre mère est morte, j’ai dû faire face aux mêmes épreuves … aux mêmes difficultés …

Andunion ressentit une pointe de tristesse en évoquant sa mère. Mais ce n’était rien à côté de l’éclair de douleur qui traversa les yeux de son frère cadet. Ils n’en avaient jamais parlé entre eux, mais Andunion était conscient qu’Araglas nourrissait depuis longtemps une immense culpabilité au sujet du décès de leur mère la Reine.
Araglas n’était âgé que de quelques jours lorsqu’Alcariel fut assaillie par un Mal Sombre inconnu, qui détériora sa santé en quelques heures. Elle était tombée dans une profonde inconscience, dont il était impossible de la réveiller. Ses veines se sont bleuies en partant de sa gorge, sa peau d’ordinaire certes hâlée s’était noircie, et son corps tout entier est devenu plus froid que la glace. Elendur et ses guérisseurs ne purent rien pour la sauver. La Reine mourut en pleine nuit deux jours plus tard.

Andunion avait été profondément affecté par la mort de sa mère. Du haut de ses dix ans, cet événement, suivi par la décision de son père de le cacher loin de Minas Tirith, avait laissé le jeune garçon amer, et il s’était plongé avec abandon dans la carrière militaire qui lui servait depuis d’identité. Il avait été confié à un commandant de la garnison de Cair Andros, la seule personne en dehors du Roi et de l’Intendant à connaitre son identité. De même son frère Araglas avait été envoyé à un homme de confiance, un vassal du Prince Eärtir de Dol Amroth vivant dans les faubourgs de Pelargir, et avait été élevé comme son fils au sein des milices Gondoriennes et de la petite noblesse du Lebennin. Araglas ne découvrit son héritage qu’à ses onze ans, lorsqu’Andunion lui rendit visite pour la première fois.

Alors qu’ils atteignaient le dernier pont de la ville, et arrivaient au quartier de la Cour de Pelargir, en continuant de parler tranquillement, ils décidèrent de s’asseoir sur le perron d’une large maison donnant sur la jetée. Au moment ou il s’accroupit, Araglas laissa échapper un souffle de douleur.
- Tout va bien ? lui demanda Andunion.
Son petit frère eut une grimace, en se massant le côté. Andunion souleva un pan de sa veste, et vit que sa tunique était tâchée de rouge.
- Par Tulkas, souffla Andunion. Tu t’es fait ça à la caserne ?
- Pas exactement, admit Araglas après quelques secondes d’hésitation.
- Ça t’est encore arrivé dans les rues ? Araglas, je pensais qu’on en avait déjà parlé la dernière fois qu’on s’était vu !
- Je veux pouvoir avoir une vie en dehors des entrainements des régiments, Andunion ! dit Araglas en fronçant les sourcils d’exaspération. J’ai besoin de me sentir libre …
- Pas si ça implique que tu te battes, petit frère ! rétorqua Andunion sur un ton d’inquiétude. Je ne veux pas que tu risques ta vie ainsi ! Avec ce groupe de voleurs qui ratissent Pelargir, c’est bien trop dangereux de vouloir …
- Tu as entendu parler d’eux ? demanda Araglas, ses yeux bichromes baissés.

Andunion mit sa main sur l’épaule de son frère cadet. En cet instant il semblait si distant.
- On m’en a parlé sur le chemin et à l’entrée de la ville, oui. Ecoute-moi, toi et moi nous sommes les seuls descendants de la lignée Royale. Si demain alors qu’on m’envoie en mission il m’arrive quoi que ce soit, la responsabilité d’héritier te reviendra, et un jour tu devras peut-être venir à la Cour, et vivre comme un vrai Prince.
Araglas eut un rire désabusé. Il semblait ne plus croire à l’idée qu’un jour il pourrait réclamer l’héritage qui était le sien.
- Je te promets, Araglas, continua Andunion. Un jour viendra où nous pourrons revenir à Minas Tirith ensemble, et montrer fièrement notre héritage au Gondor et au monde.

Il se releva.
- Repenses-y, et ne l’oublie pas avant notre prochaine rencontre.
- Quoi ? Araglas semblait désorienté. Tu dois déjà repartir ?
- Je n’ai qu’une après-midi de disponible, Père m’a rappelé à Cair Andros. L’Est s’agite, et il veut que je sois présent avec le reste des armées du nord.

Voyant Araglas baisser la tête avec une expression de colère mal contenue, Andunion lui dit doucement :
- Je te promets que je reviendrais te voir une fois cette mission terminée. Ça ne devrait pas durer plus de quelques semaines.
- Sois prudent, alors.
- C’est à moi de te dire ça, petit frère, répliqua Andunion en riant. Moi, j’ai confiance en notre peuple, notre sang, et en les Valar !

Araglas haussa les sourcils, et hocha la tête, avant de souhaiter bonne route à Andunion. Celui-ci se releva, prit son frère dans ses bras, et lui souhaita adieu, avant de prendre la direction des casernes, au nord de la ville, pour récupérer sa monture. Araglas soupira, et resta longtemps près du quai à regarder la Soleil se coucher lentement.

Mais ni Andunion ni Araglas n’avaient remarqué, de l’autre côté du Canal, près d’un pont jouxtant vers la Cour de Pelargir, un individu de haute taille, vêtu de noir et de pourpre, portant de riches bijoux en or et en perles, aux yeux noirs comme la nuit plissés dans un regard sournois, et arborant un masque de tissu précieux cachant complètement le bas de son visage. L'individu les observait depuis au moins une heure.
Derrière le masque, une bouche ravagée par des cicatrices encore noircies et aux dents anormalement longues et jaunies se tordit en un sourire, et s’ouvrit pour murmurer trois syllabes.
- Araglas.

Overl0rd49 Overl0rd49
MP
Niveau 10
17 avril 2017 à 11:03:52

Jusqu’à l’année de l’éclipse.

Le Sabbat [[sticker:p/1jne]]

plus sérieusement, je viens de me poser la question : Le RP se passera chronologiquement après la Fic, mais dès de suite ou quelques années,mois après ?

bon j'imagine que si tu place les perso, c'est pour qu'on aille leurs parlers un jours dans le RP :noel:

Thanator1 Thanator1
MP
Niveau 10
17 avril 2017 à 11:20:31

Le 17 avril 2017 à 11:03:52 Overl0rd49 a écrit :

Jusqu’à l’année de l’éclipse.

Le Sabbat [[sticker:p/1jne]]

plus sérieusement, je viens de me poser la question : Le RP se passera chronologiquement après la Fic, mais dès de suite ou quelques années,mois après ?

bon j'imagine que si tu place les perso, c'est pour qu'on aille leurs parlers un jours dans le RP :noel:

:rire:

Ben techniquement le RP se passera pratiquement de suite après la fin de ma FIC :oui: (à une ou 2 semaine près, je sais exactement quand où et comment elle s'achèvera).
Mais j'ai l'intention de faire 2 ou 3 ellipses temporelles dans ma FIC, parce que sinon ça me prendrait un an pour finir :hap:

Et oui il y aura des persos qui seront présents pour le RP, mais une bonne partie rendra l'âme avant :sournois:

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