Le 05 juin 2017 à 19:40:16 NayTozz a écrit :

Le 05 juin 2017 à 19:35:44 Dar-Masha a écrit :
Euh...
Plus sérieusement,je compte m'y mettre, d'où ma présence sur ce topic.

Menteur éhonté, ou flagorneur assumé ?

Mon cynisme est si évident ? faudrait que j'y travaille.
Mais désolé de te décevoir,je compte belle et bien la lire.

Le 05 juin 2017 à 19:45:14 Dar-Masha a écrit :
Mon cynisme est si évident ? faudrait que j'y travaille.

C'est le nouvel objectif en vogue de la jeune génération, de devenir cynique ?

Mais désolé de te décevoir,je compte belle et bien la lire.

Merci.

Le 05 juin 2017 à 19:48:23 NayTozz a écrit :

Le 05 juin 2017 à 19:45:14 Dar-Masha a écrit :
Mon cynisme est si évident ? faudrait que j'y travaille.

C'est le nouvel objectif en vogue de la jeune génération, de devenir cynique ?

On dirait bien,oui.

Simple question, pourquoi ne pas faire un topic dédié à ta fic?

Le 05 juin 2017 à 19:52:15 Dar-Masha a écrit :
Simple question, pourquoi ne pas faire un topic dédié à ta fic?

J'attends d'avoir suffisamment de chapitres pour pouvoir meubler à la création, mais tu fais bien de me le rappeler.

Le 05 juin 2017 à 19:54:41 NayTozz a écrit :

Le 05 juin 2017 à 19:52:15 Dar-Masha a écrit :
Simple question, pourquoi ne pas faire un topic dédié à ta fic?

J'attends d'avoir suffisamment de chapitres pour pouvoir meubler à la création, mais tu fais bien de me le rappeler.

D'accord,bon je commence la lecture,je donne mon avis quand j'ai fini.

Je me suis essayé à un court récit, nettement plus concis que ce que j'ai l'habitude d'écrire. Qu'en pensez-vous ? De mon côté, il est vrai que c'était bien plus simple à rédiger, et moins contraignant également.

- Prologue -

Le temps était dégagé et le soleil, à son zénith, baignait de sa lumière les antiques massifs de Colovie. Dans le ciel azur, où flottaient çà et là quelques timides nuages, un aigle majestueux dessinait des cercles réguliers, prêt à fondre en un instant sur une proie imprudente.

- Tu ne l’auras jamais à cette distance, dit un Nordique à la barbe blonde et fournie, avant de croquer dans une pomme bien juteuse, maculant ainsi sa toison d’or du nectar fruité. Cinquante pièces, ça te va ?

À sa droite, un jeune Impérial âgé d’une vingtaine d’années se saisissait d’un magnifique arc courbe en if, une pièce unique parsemée de gravures et d’écritures elfiques, sculpté par le Grand Maître Fyndrël de la Cité Impériale.

- Tenu, dit-il tout en observant le rapace avec attention. Je vais t’alléger un peu de tout cet or, ajoutait-il avec un large sourire.

Ils se trouvaient au bout d’un promontoire rocheux, sur les hauteurs de Chorrol, à une centaine de mètres environ de l’oiseau : une cible mouvante. Le garçon tira une flèche de son carquois de cuir, encocha celle-ci, puis tendit doucement la corde tout en redressant son arc. Un oeil d’un gris pâle, qui semblait fait d’argent liquide, fixait impitoyablement l’animal insouciant.

- Il est beaucoup trop loin, reprit le Nordique qui tentait de déconcentrer le tireur. Il palpait fébrilement la poche de sa veste où se trouvait sa précieuse bourse, sans doute pour se rassurer de sa présence.

Sans perdre une seule goutte de son sang-froid, l’archer demeurait imperturbable, imitant du regard le tracé aérien de sa proie. Un silence monastique s’installait doucement dans l’air ambiant quand, soudainement, le jeune homme dévia sa trajectoire puis relâcha la pression sur la corde.

En un éclair, le projectile siffla à travers l’horizon, dans un bruit strident, avant de disparaître au loin, semblant s’engouffrer dans le soleil.

- Raté ! Le Nordique éclatait d’un rire gras et sonore. Allez, sans rancune Natt, ce soir c’est ma tournée !

- Tais-toi et regarde donc, répliqua l’Impérial, impassible.

Surgissant du firmament à toute vitesse, pareille à la foudre divine, la flèche percuta sa cible sans lui laisser la moindre chance d’en réchapper.

Les yeux écarquillés, le Nordique observait avec stupeur la chute du seigneur des rapaces depuis son trône céleste, avant que ce dernier ne s’évanouisse dans l’épais manteau feuillu de la forêt en contrebas.

- Que.. Quoi ?! s’exclamait le fanfaron, abasourdi.

- Rectification, mon cher Svanrig : ce soir, c’est MA tournée, reprit le gagnant d’un ton moqueur. Sans rancune !

C'est bien, mais c'est court. Et aucun rapport avec ton RP

C'est un essai expérimental, j'ai volontairement fait court.

Sois sincère : quel style affectionnes-tu le plus ? Concis ou plus développé ?

Plus tu écris, mieux c'est.
Mais je préfère le style de base, (concis ?) mais tout me va, je suis pas difficile, et les deux sont plaisants.

Ok, je garde ça sous le coude donc.

Le Chapitre IV est terminé, il arrive dans quelques instants.

- Chapitre IV -

Calenhad ouvrit les yeux, et reconnut le grand jardin de la maison d’Enalda. Les deux amants avaient l’habitude de s’y retrouver à la nuit tombée et de se promener le long des allées fleuries, oubliant ainsi les tracas du quotidien. Il suivit le chemin dallé qui serpentait entre les tulipes et les orchidées, et aperçut alors la jeune fille qui lui tournait le dos, assise sur le banc qui jouxtait la petite mare de l’arboretum. Sa chevelure de feu, abondante et légèrement ondulée, faisait sa fierté et sa vue réchauffait le coeur de Calenhad.

- Enalda ! appela t-il.

Elle demeurait muette. D’un pas léger, il approcha donc et se mit à caresser délicatement ses épaules dénudées, à la peau douce et laiteuse. Puis, ne pouvant résister à la tentation de l’enlacer, il écarta ses cheveux pour poser un baiser dans sa nuque, quand il découvrit avec effroi deux orifices sanglants sur son cou. Effrayé, Calenhad bascula subitement en arrière, tandis que la demoiselle se levait pour lui faire face : de sa bouche désirable s’échappaient de minces filets de sang, macabres ruisseaux traçant leurs sillons de mort. Morsures et balafres écœurantes profanaient son corps de jouvencelle, si fragile et délicat, dans un horrible chaos de violence.

Le regard éteint, elle levait son bras cadavérique, désignant le chemin par lequel Calenhad était arrivé. À l’entrée de celui-ci se tenait une silhouette fantomatique, dissimulée par un large manteau à capuche qui ne laissait entrevoir qu’un large sourire. L’étranger releva le voile de tissu, et le clair de lune dévoila alors un homme au visage blafard ; ses yeux luisants semblaient animés d’une lueur bestiale, et son effroyable rictus laissait apparaître des crocs maculés de sang. Mais ce n’était pas son apparence monstrueuse qui terrifia Calenhad. Non, ce qui terrifia le garçon, c’est que cette créature était son reflet parfait.

- Qui êtes-vous ?! lança t-il, se redressant brusquement.

Son jumeau se contentait de sourire avec mépris, sans même se préoccuper de lui. Il fixait Enalda, d’un regard malsain, plein de convoitise, cependant qu’il se dirigeait lentement vers elle. Calenhad s’interposa, rassemblant tout son courage, mais, d’un mouvement foudroyant, son alter ego lui asséna un violent coup de poing dans l’estomac. Il s’effondra aussitôt à terre, suffoquant, quand son adversaire l’empoigna par le cou, le soulevant d’une seule main ; tandis qu’il se débattait avec peine, il fut brusquement projeté contre le tronc massif d’un arbre. Le choc paralysa tout son corps et il regardait, impuissant, la créature avancer vers la jeune fille.

Tout en soutenant le regard de Calenhad, il caressait le corps de son amante, suivant le contour de ses courbes, effleurant ses lèvres et humant avec avidité l’odeur de ses cheveux. Elle gémissait et s’abandonnait à lui, fébrile, cependant qu’il se délectait du sang qui s’écoulait de ses plaies.

- Laisse-la, monstre ! cria Calenhad, qui ne supportait plus la vue de cette scène morbide.

L’homme s’interrompit, relâchant sa proie.

- Regarde-toi. dit-il, s’adressant à Calenhad. Tu es faible, alors que tu pourrais tout avoir. Si tu désires ardemment quelque chose, alors prends-le. La loyauté, l’honneur, le devoir.. ne sont que des entraves illusoires.

- Q-Qui êtes-vous ?

- Je suis la bête qui chasse et qui réclame son dû. Je suis l’amant qui se vautre dans la luxure et le péché. L’ambitieux qui trompe et qui charme pour parvenir à ses fins. Je suis un murmure, le reflet de tes désirs inavoués. Je suis toi et tu es moi. Il exécutait une éloquente révérence.

Calenhad tentait tant bien que mal de rester calme, mais ce personnage le terrifiait véritablement.

- Vous mentez.. C'est impossible..

- Mentir ? Moi ? Comment le pourrais-je ? C’est toi-même qui ne cesse de te mentir depuis des années. Tu es un fils exemplaire, un fiancé charmant, un ami sincère.. Foutaises. Tu veux plus, toujours plus, car une même soif insatiable nous anime toi et moi. N’as-tu jamais prêté attention à cette voix dans ta tête ? Celle qui t’ordonnait de prendre au lieu d’attendre, qui maudissait ton vieux père s’accrochant à la vie, qui désirait la belle Enalda comme une bête affamée..

- Assez !

Calenhad se releva alors, rassemblant ses forces, puis fondit à toute allure sur l’imposteur. Avec une agilité déconcertante, celui-ci esquivait les coups les uns après les autres, comme s’il fut capable de prédire le moindre de ses mouvements.

- Quelle déception.

Las de l’affrontement, il asséna une puissante frappe sur le flanc et le bruit horrible d’un os qui se rompt se fit entendre. Calenhad s’affaissait aussitôt sous le poids de la douleur, quand il reçut un second choc, au visage cette fois, qui l’expédia directement à terre. Il tentait de se relever, mais son corps refusait d’obéir.

- Assez.. marmonnait-il, totalement épuisé.

- Tu es pathétique, Calen. Tu cherches à me combattre alors que nous ne sommes qu’un. Pourquoi ?

- Mensonges..

Il faiblissait de plus en plus et luttait pour rester conscient.

- Bientôt, le temps viendra où tu me comprendras, et tu accepteras enfin ta véritable nature. Dans ce monde, il faut vivre en prédateur, ou périr comme la proie. Quelle voie choisiras-tu, mon ami ?

Alors qu’il s’évanouissait dans les abysses insondables, il entendit un hurlement perçant : celui d’Enalda.

SWEEEEEEEEEEEEET

Calenhad c'est dans Dragon Age.

Je suis au courant.

Bonjour bonjour ! J'aurais aimé savoir, y-a-t'il une marche à suivre afin de poster un fic RP ? Ou on peut le faire comme ça, sans préavis ?

Le 07 juin 2017 à 14:06:49 larstnartnaras a écrit :
Bonjour bonjour ! J'aurais aimé savoir, y-a-t'il une marche à suivre afin de poster un fic RP ? Ou on peut le faire comme ça, sans préavis ?

Ouais faut le laisser passer A38 et l'autorisation de l'Empereur Sheogorath.

Le 07 juin 2017 à 14:06:49 larstnartnaras a écrit :
Bonjour bonjour ! J'aurais aimé savoir, y-a-t'il une marche à suivre afin de poster un fic RP ? Ou on peut le faire comme ça, sans préavis ?

Désolé ce topic est réservé à l'élite

Le 07 juin 2017 à 14:37:20 Homme-Rubicond a écrit :

Le 07 juin 2017 à 14:06:49 larstnartnaras a écrit :
Bonjour bonjour ! J'aurais aimé savoir, y-a-t'il une marche à suivre afin de poster un fic RP ? Ou on peut le faire comme ça, sans préavis ?

Désolé ce topic est réservé à l'élite

Fake, la seule élite ici c'est celle de l'auberge du braillard dansant.

Le topic qui s'est fait fic jacké

Le 07 juin 2017 à 14:57:48 pirates9109 a écrit :
Le topic qui s'est fait fic jacké

En même temps, je suis le seul à poster.