Le 15 mai 2017 à 19:07:02 EsZanN a écrit :
Et mais c'est mon idée la famille qui se sépare en deux branches !!

Sinon tu peux les faire mourir assassiné sur les ordres d'Ulfric Sombrage car ce dernier à remarquer que ta loyauté allait vers l'Empire.

Je me suis un peu inspiré de Naruto pour ça, avec Ashura et Indra.
C'est ce que je me disais aussi, je trouverais ça pas mal. Empoisonnement par exemple, ou Confrérie noire même si techniquement je l'ai éradiquée, rien n'empêche qu'elle se reforme. Après tout il y a encore l'enfant vampire d'après mes souvenirs.

Flash Info

Varald, le Dovakhiin et Jarl de Soltiude et sa femme Serana ont étaient retrouvés morts de 30 flèches dans le dos.

Les gardes ont émis l'hypothèse d'un double suicide.

Le 15 mai 2017 à 20:04:36 SheogorathCDC a écrit :
Flash Info

Varald, le Dovakhiin et Jarl de Soltiude et sa femme Serana ont étaient retrouvés morts de 30 flèches dans le dos.

Les gardes ont émis l'hypothèse d'un double suicide.

- Mais voyons, ça n'a aucun sens

- Monsieur, vous allez devoir nous suivre

Pour ma part j'ai créé un Elfe des Bois du nom de Valendor Heradan

Fils d'un honnête Bosmer qui a servit la légion impériale et qui s'est fait tué par des soldats du thalmor lors d'une escarmouche il y a 15 ans.
Sa mère est morte peu après sa naissance et son frère et ses 2 soeurs se sont fait torturer par le Thalmor pour avoir défendu Talos, personne ne sait ce qu'ils sont devenus

A peu près à une vingtaine d'anniversaires, Valendor, après s'être fait adopté et élevé pendant 7 ans par 2 humbles marchands, était contraint de partir pour avoir, selon son demi frère adoptif, qui le jalousait, d'avoir volé 300 pièces d'or et réfuté Tallos.

Manquant de preuves pour se défendre, Valendor du partir de la maison, pour vivre sur les routes.

Un jour, il repéra un chariot qui semblait contenir énormément d'or, il décida de se glisser à l'intérieur la nuit tombée et attendre le bon moment

Ce chariot était en fait tenu par Ulfirc et quelques un de ses hommes, qui tombèrent le lendemain, après avoir voulu franchir la frontière incognito, dans une embuscade de L'Empire.

Il se fit capturer et envoyé à Helgen...

Je suis kharn valeureux nordique qui parta en guerre contre l'empire , à son retours il appris que sa famille fut massacrer par dès vampires il entreprit alors une longue croisade contre les force du mal et leurs serviteurs

Bon nouveau rp, première fois que je fais un SpoilAfficherMasquer Bréton

SpoilAfficherMasquerles vrais connaissent ce nom meme si c'est pas le même orthographe Lemiwinks, le mage bleu

Originaire de Halte-voie, il grandit dans une famille de modeste marchands, son père tenant une boutique tenant plus du bric-à-brac, un véritable atelier ou il y a tout et à la fois rien, des outils, des habits, toute sorte d'objets nécessairs en cas de réparations, et un bon nombre de livres poussiéreux...

Et c'est dans ces derniers que le jeune Bréton trouva le plus d'intérêt, il était passionné depuis son plus jeune âge par toutes ces histoires de magie, de sorcellerie, et le livre qui l'intéressait le plus dans cette boutique était un livre sur la guilde des mages et quelques bases de la magie.

Lorsqu'il atteint​l'âge adulte la guerre éclata et la guilde des mages fut dissoute, son rêve parraissait d'un coup si inaccessible, mais il n'abandonnat point, il partit sillonner la partie est de Haute-Roche tout en faisant des petits boulots pour les cours des nobles locaux, dans le but d'approcher les mages de chaque château, il parvint à en apprendre plus sur la magie et acquis une robe et un chapeau qui le caracteriseront tout au long de ses aventures, il était devenu le mage bleu, bien que ce mage tenait plus du magicien de pacotille décrié par Gandalf

Son périple l'amenat plus loin dans les terres, près de la Crevasse, une région sombre ou un mal reigne, c'est à cette partie précise de son voyage qu'il acquierat le plus d'expérience en combattant notamment les terribles homme-sorcières

Ce n'est qu'un peu plus tard qu'il traversera la frontière avec un marchand pour arriver dans la cité de Markarth où il appris l'existence d'une académie de magie en Bordeciel, c'était tout ce dont il espérait de mieux, une académie tel qu'il aurait aimé connaitre étant enfant ! Malgré tout son séjour à Markarth ne fut pas de tour repos, il sauva in extremis un meurtre en pleine rue grâce à un sort de paralysie, mais le pire était à venir lorsqu'il topba nez à nez avec le terrifiant Molag Bal, bien que celui ci l'épargna.

C'était donc partie pour l'aventure en Bordeciel, bientôt Lemiwinks se dirigeat vers Blancherive, près de Rorickbourg il appris les rumeurs au sujet d'un dragon ayant survolé Helgen, il prit donc cette nouvelle comme une épreuve pour prouver sa valeur, sur place il ne découvrit qu'une ville calcinée, il s'en alla donc pour Rivebois, les habitants semblait ne pas vouloir croire à cette nouvelle, se forcer à ne pas y croire plutôt, mais le forgeron conseilla d'aller prévenir le Jarl, une sorte de noble de Bordeciel, c'était donc notre prochaine étape, mais bon d'abord allons nous rassasier un peu l'estomac, pourquoi pas un bon poulet roti
Mais avant notre héros fit halte chez le commerçant local, s'en suivit une escapade dans un donjons jusqu'à une pierre étrange trouvé sur un squelettes nordique, bref la marche repris en direction de Blancherive pour prévenir le Jarl qui semblait déjà s'en douter, c'est là que la rencontre la plus intéressante de Leiwinks se fit, le mage de la cour, Farengar. Ce dernier appris beaucoup à notre jeune héros sur la magie qu'il pratique. La pierre étrange fit donc son utilité jusqu'à ce qu'un dragon vienne interrompre cette discussion, la peur au ventre nous suivime la garde de Blancherive, mais finalement nous avions vaincus ce dragon, nos pouvoirs avaient ils été plus forts que cette bête ? Quoiqu'il en soit sans même y avoir fait attention Leiwinks fût nommé Thane de Blancherive, un titre noble parait-il, et disposa d'une chambre dans le palais. Notre mage appris qu'un sorcier, un ami de Farengar pourrait lui en apprendre plus sur les pouvoirs daedriques, la sorcellerie, il se trouvait à Morthal il fallait donc en apprendre plus. Une fois sur place Lemiwinks suivit les enseignements du sorcier, et les mis en usage face à de terribles vampires, après cela notre ami se décida à consulter les mages des neufs chatelleries avant de commencer son entrée à l'Académie, l'enseignement reçu en Bordeciel lui sera plus favorable pour avoir l'honneur d'y entrer, il parvint à Solitude, fière capitale de Bordeciel, c'est là que l'histoire s'arrête pour laisser place à de nouvelles aventures

Up

Pas mal ton RP

Après avoir mis en pause mon Altmer, il me vient l'envie de repartir sur un tout nouveau personnage. Un jeune Impérial âgé d'un peu moins d'une trentaine d'années, et héritier d'une prestigieuse maison de l'Empire durant la Troisième Ère.
Alors que son père est gravement malade, et qu'il s'apprête à reprendre les rênes de la famille, son jeune frère, jaloux et envieux depuis des années, fomente son meurtre avec plusieurs autres membres de la maison, ainsi qu'avec certains diplomates corrompus souhaitant s'attirer ses futures faveurs.

Une nuit, prétextant une promenade en dehors de la Cité Impériale pour discuter de sujets importants concernant leur famille, le cadet (avec l'aide des conjurés) poignarde son frère et jette son corps dans le Lac Rumare (il me reste encore à établir l'alibi du plus jeune). Pendant un certain temps, il dérivera le long du cours d'eau, entre la vie et la mort, puis s'échouera sur la rive, plus tard dans la nuit.
Il sera trouvé, totalement inconscient et mortellement blessé, par une vampire (humaine ou elfe, je ne sais encore) qui décidera de le transformer pour tenter de le sauver. Elle s'occupera de lui plusieurs semaines durant, dans une caverne, jusqu'à ce que la vampirisation fasse effet et que les blessures commencent à cicatriser.

Je pense que son coma durera plusieurs semaines, voire plusieurs mois, de façon à ce que plusieurs changements opèrent entre temps; notamment le fait que son jeune frère et assassin devienne le chef de la maison.

Rtas aurait pu au moins attendre de finir ses rp avant de supprimer son compte.

Il doit avoir ses raisons (s'il le faut il a supp sa save d'Obli sans faire exprès et il a ragequit )

RP In-Game dans une sweet ?

Pas dans l'immédiat, je vais rédiger les détails de son retour en Bordeciel en 192 jusqu'à son voyage à Lenclume en 200, après viendra le RP In-Game et ce qui s'en suit

Cool

An 156 de la Troisième Ère, règne de l’Impératrice Katariah ; Manoir Trévelian, Cité Impériale.

Le jeune homme descendait maintenant les marches du grand escalier de la demeure familiale, un ouvrage de marbre et de dorures qui menait à l’étage, massif et finement travaillé. Sa mine était grave, son regard, habituellement débordant de vie, semblait éteint, et ses traits nobles et réguliers restaient figés dans une expression mélancolique. Sa main gauche glissait légèrement sur la rampe de l’escalier, et l’on distinguait, à son annulaire, la chevalière d’or de la Maison Trévelian ; celle-ci arborait l’emblème de l’Ours de Colovie et du Rubis des Septim, les armoiries du fondateur de la lignée, Ménélach Trévelian.

Durant la conquête de Tamriel par l’Empereur Tiber Septim, Ménélach avait été un combattant loyal et valeureux, ainsi qu’un stratège ingénieux au service indéfectible de l’Empire. L’ardeur qu’il déployait lors des batailles, notamment celle des Cinq Ponts, ainsi que sa carrure imposante, lui valurent bien vite le surnom de « l’Ours de Colovie » au sein des troupes de la Légion. Après plusieurs années passées à combattre et à servir, L’Empereur lui-même l’anoblit et lui offrit un modeste domaine dans la capitale impériale. Par la suite, et pendant plus d’un siècle, la Maison Trévelian continua d’acquérir un certain prestige parmi la noblesse de l’Empire, parvenant même à particulièrement s’illustrer lors de la Guerre du Diamant Rouge, à travers les faits d’armes de son meneur actuel, le Baron Elrich, qui avait combattu sous la bannière loyaliste de Cephorus et Magnus Septim.

Depuis quelques temps cependant, le vieux baron était atteint d’un mal incurable et sournois. Son titre, et tout ce que celui-ci impliquait, allait donc bientôt devoir échoir à son fils aîné, Calenhad.

Le cadet de la fratrie, Drakon, l’attendait au rez-de-chaussée, impatient. Il ressemblait beaucoup à son grand frère et, comme lui, portait fièrement la longue chevelure noire, nouée en queue de cheval, typique des Trévelian. Ses yeux étaient d’un vert plus sombre que ceux de Calenhad, et sa barbe naissante se dessinait à peine sur les contours de sa fine mâchoire. Il portait une tunique brodée, simple et élégante, et une petite broche d’argent, en forme de faucon, soutenait une courte cape noire qui couvrait ses épaules.
Alors qu’il continuait, fébrile, sa marche hypnotique au bas de l’escalier, fixant le sol et murmurant des paroles inaudibles, il aperçut enfin son frère sur les marches. Il se figea aussitôt, suivant lentement son aîné du regard ; un regard perçant comme un poignard acéré. Comme Calenhad, la mine accablée et l’esprit confus, semblait ne pas avoir remarqué sa présence, il brisa le silence.

- Comment se porte notre père ? demanda t-il subitement, d’un ton neutre.

Calenhad reprenait peu à peu ses esprits, et levait doucement les yeux vers lui.

- Le guérisseur ne lui laisse que peu de temps. Quelques jours, tout au plus. répondit-il, la gorge nouée. À ce stade, il est seulement capable de calmer la douleur.

Drakon ne répondit pas, et se contentait de fixer avec insistance la chevalière à son doigt. Il avait depuis toujours excellé dans la discipline exigeante consistant à dissimuler ses émotions, mais, cette fois, il ne parvenait pas à complètement masquer sa convoitise et son envie.

- Je constate que c’est maintenant toi qui dirige notre famille. Félicitations, cher frère. reprit-il, acerbe.

Calenhad comprit bien vite où son cadet souhaitait en venir, et il n’appréciait pas ce ton accusateur, surtout dans ces circonstances. Son poing se crispa instinctivement, et son expression s’assombrit ; son visage était maintenant déformé par la colère. Il toisa alors son jeune frère, d’un regard noir.

- Père est mourant, et tout ce qui t’importe est de savoir qui portera cet anneau ? lui dit-il alors, piqué à vif. Par les Neuf, Drakon, hors de ma vue !

Celui-ci continuait de se tenir devant lui, arrogant, soutenant son regard avec provocation, sans prononcer un mot. Au bout d’un court instant, cependant, son visage s’adoucit, et il s’inclina légèrement en signe de regret.

- Pardonne-moi, mon frère. La tristesse obscurcit mes pensées et mes paroles. Cette situation est éprouvante pour tout le monde. Je t’en prie, oublions tout cela. dit-il, tendant sa main gantée.

Calenhad hésita un moment, mais présenta finalement la sienne en retour.

- Ce n’est rien, Drakon. répondit-il, serrant maintenant sa main avec vigueur, dans un geste fraternel. Tout le monde est à cran.

Dorénavant réconciliés, ils s’adressèrent mutuellement un sourire amical et sincère, et la tension ambiante disparut aussitôt.

- Sur ce, mon frère, je dois retrouver Enalda sur la Place Talos, et je suis déjà en retard. reprit soudainement Calenhad, observant la lumière diffuse du crépuscule à travers les grandes fenêtres de la demeure, et qui baignait toute la pièce d’une douce chaleur.

- Attends, Calen ! l’interpella son cadet. Enalda m’a chargé de te transmettre un message ; elle est en effet passée au manoir, pendant que tu visitais Père, et elle ne souhaitait pas te déranger.

Il marqua une courte pause, faisant mine de réfléchir et de se remémorer les paroles de la jeune fille, tandis que son frère attendait la suite du récit avec attention. Drakon reprit alors son discours.

Elle ne pourra pas se présenter à votre rendez-vous, car elle avait une affaire importante à régler en dehors de la ville. Elle souhaite en revanche que tu la retrouves, à la nuit tombée, sur la promenade de la Cité, en-dehors des murs. Il me semble qu’elle a mentionné la vieille statue d’Alessia, près du lac.

Calenhad restait songeur face à cette nouvelle. Mais puisqu’il s’agissait d’une affaire urgente..

- Je te remercie, Drakon. lui dit-il alors, posant sa main sur son épaule. Je vais donc rester au manoir et veiller sur Père avec Maître Gwenlynn, et je rencontrerai Enalda cette nuit. Pourrais-tu faire savoir à Mère qu’elle ne me verra pas avant demain, s’il te plaît ?

- Certainement, Calen. Prends bien soin de Père. répondit le jeune frère. Et passe une agréable promenade nocturne. ajouta t-il, avec un sourire complice.

Sur ces mots, Drakon ouvrit la lourde porte de bois sculpté de l’entrée principale, et quitta le manoir.

Quelques heures plus tard, alors que Calenhad continuait de prendre soin de leur père, inconscient mais néanmoins combattif, en compagnie du guérisseur Gwenlynn, les derniers rayons du soleil s’étaient évanouis dans la noirceur abyssale de l’Oblivion. La garde commençait sa ronde nocturne, et l’on apercevait la lueur vigilante des torches à travers la fenêtre de la chambre. Le jeune homme se redressa alors de sa chaise, posa délicatement un baiser sur le front livide du baron, et adressa un signe de la tête au Maître.

- Je ferai le nécessaire, messire Trévelian. Bonne nuit. dit l’Altmer à la chevelure laiteuse, calmement.

Calenhad enfila alors un épais manteau de cuir, et accrocha à celui-ci une longue cape sombre qui enveloppait sa silhouette élancée, pareil à un rideau de ténèbres impénétrables. Dissimulée dans ses habits, à sa ceinture, se balançait une épée courte en argent, finement ouvragée. Il descendit alors le grand escalier, quitta le manoir par la porte secondaire, et s’engouffra ensuite dans l’obscurité des rues de la capitale. Il traversa en peu de temps le Quartier des Jardins Elfiques, rejoignit la sortie ouest de la ville, et passa la massive porte de fer menant à l’Île de la Cité.

La nuit était paisible, seulement ponctuée du hululement des oiseaux nocturnes. L’air était frais, et une légère brise venait, avec délicatesse, caresser le visage du jeune Impérial. Dans le ciel, les étoiles offraient un somptueux spectacle de flamboyance, et les deux géantes, Masser et Secunda, se présentaient, avec orgueil et élégance, au devant de la scène. Calenhad observa brièvement ce fabuleux panorama cosmique, puis emprunta la promenade du Lac Rumare, qui contournait la Cité Impériale. Après plusieurs minutes de marche, il aperçut enfin la vieille statue de l’Impératrice Alessia, mythique fondatrice du Premier Empire. De sa position, la pénombre ambiante lui empêchait cependant de distinguer si qui que ce soit était présent. Il entreprit alors de rejoindre le monument, surveillant chacun de ses pas avec précaution.

Une centaine de mètres parcourue, il ralliait enfin la vieille statue de pierre, envahie par la mousse, mais qui laissait encore transparaître la grandeur et la prestance de Sainte Alessia, matronne de l’Empire. Calenhad scruta alors les alentours, quelque peu perplexe, puis joignit les deux mains en les portant à ses lèvres.

- Enalda, c’est moi ! Calenhad ! appela t-il, chuchotant bruyamment.

Au bout de quelques instants, tandis qu’il s’apprêtait à quitter les lieux, une fine silhouette se présenta devant lui, quittant l’étreinte de l’obscurité. Elle se dirigeait vers lui d’une démarche féminine, gracieuse. Elle s’arrêta ensuite, après quelques pas, la clarté évanescente des lunes dévoilant ainsi son visage ; ça n’était pas Enalda. C’était une jeune Brétonne, au teint pâle et aux cheveux d’un blond très clair. Elle portait une combinaison de cuir, noire comme les abysses, et arborait un sourire malicieux.

- Votre amie ne viendra pas, messire Trévelian. dit-elle soudainement. D’ailleurs, je crains qu’elle ne soit même pas au courant de votre présence ici. Elle tirait lentement une dague de sa ceinture, parcourant sa lame du bout des doigts.

Instinctivement, Calenhad porta discrètement la main à son épée, sans la dégainer. L’atmosphère devenait pesante, et il ressentait un profond malaise.

- Qui êtes-vous ? Et de quoi parlez-vous ? répliqua t-il, le ton assuré.

Alors qu’il prononçait ces paroles, une autre silhouette, cette fois plus massive et imposante, sortit de l’ombre, avec tout autant de grâce que la jeune femme. Peu après, ce fut une troisième ; puis une quatrième, dans son dos.

- Finissons-en. reprit la Brétonne, s’adressant à ses camarades autant qu’à Calenhad.

Tandis qu’il tirait son épée de son fourreau, le jeune Trévelian fut subitement frappé d’une sensation glaciale et brutale. Son corps tout entier se pétrifia, instantanément, et son esprit plongea ensuite dans les ténèbres les plus insondables.

Sa vue se brouillait, et ses muscles se raidissaient, quand il entendit un murmure indicible.

Votre très cher frère vous souhaite une agréable promenade, en compagnie des morts.

Premier chapitre des Mémoires du sang. Dites-moi ce que vous en pensez.

J'en penses que si tu supprimme de nouveau ce personnage, je te DDB.
Maintenant, au boulot !

Ça risque rien, logiquement.

- Chapitre II -

Il sentait l’étincelle de la vie qui, doucement, quittait son corps. Pourtant, avec une obstination propre à ceux qui souhaitent ardemment vivre, son âme refusait de céder aux sirènes du repos. Le sang chaud, qui s’écoulait de ses plaies béantes, se mêlait à l’eau froide du fleuve, à mesure que le cours l’emportait.
Tandis qu’il luttait pour rester conscient, des souvenirs confus fusèrent dans son esprit. Un premier coup l’avait violemment frappé dans le dos, le paralysant de douleur ; le second fut porté par la jeune Brétonne, l’acier de sa dague pénétrant lentement sa chair, cependant qu’elle affichait un rictus effrayant. Le troisième individu, un Bosmer, avait décoché, à bout portant, une flèche en plein torse. Alors que Calenhad continuait de se maintenir debout, ses membres totalement engourdis, le plus massif du groupe, un puissant Nordique, se dressa devant lui comme une montagne invincible.

À ce moment-là, la jeune femme s’était approchée de lui, susurrant quelque chose à son oreille ; mais il était incapable de se souvenir de quoi il s’agissait. Alors qu’elle s’écartait, le sourire aux lèvres, le colosse lui asséna un coup de pied d’une force prodigieuse, qui l’expédia d’un trait dans l’eau glacée du lac. Il était probablement condamné à une mort lente et douloureuse.. Mais pourquoi ? Il tentait vainement de trouver une réponse à cette question, quand l’épuisement eut enfin raison de lui. Sous le regard des étoiles, les flots continuaient de porter son corps, et ils deviendraient bientôt son tombeau.

- Du repos, juste un moment.. pensa t-il, à bout de forces.

Il ferma les yeux, paisiblement, le bruit de l’eau le berçant avec délicatesse. Le fleuve du Nibenay semblait ouvrir ses bras pour l’étreindre avec douceur, et l’accueillir en son sein, mettant un terme à son calvaire. Il tomba alors dans un profond sommeil, son esprit en proie aux songes et à la fièvre.

- Un autre rêveur qui foule les terres de mon royaume. Bienvenue à toi. entendit-il soudainement.

La voix raisonnait tout autour de lui, semblant provenir de toutes les directions à la fois.

Oh.. Je sens couler en toi les flots torrentiels du doute et de la peur. Splendide ! reprit-elle. Approche, mortel, tu es ici chez toi.

Subitement, Calenhad s’éveillait maintenant dans le vieux Manoir Trévelian. La maison était vide, silencieuse. Sans réellement savoir pourquoi, il était irrésistiblement attiré vers l’étage. Une fois en haut, il reconnut la porte de la chambre du baron, où étaient sculptées les armoiries de la famille. Celle-ci était entrouverte, et un mince filet de lumière filtrait à travers l’ouverture. Il poussa doucement la porte, la gorge nouée, pour une raison qu’il ignorait, et tomba nez à nez avec son frère, Drakon. Le jeune homme tenait un poignard ruisselant de sang, et arborait un rictus terrifiant. Le fluide sombre s’égouttait lentement de la lame, quand Calenhad aperçut leur père ; il fut aussitôt frappé d’effroi. Le baron gisait, allongé, le visage déformé par une grimace macabre. Les draps de son lit étaient imbibés du liquide pourpre qui jaillissait de son corps inerte.

Soudain, Drakon planta brusquement la dague dans le cadavre du vieil homme, et tourna son regard en direction de Calenhad.

- Père nous a quitté, cher frère. Quel triste jour. dit-il, le ton moqueur. Et tu n’étais pas là pour lui dire adieu.. Tu es un bien piètre héritier, Calen.

Calenhad tenta de hurler, mais sa voix s’étouffa dans sa gorge ; il voulut se ruer sur Drakon, mais ses jambes refusaient de se mouvoir. Alors qu’il fermait les yeux pour échapper à cette scène cauchemardesque, il se retrouva seul, à nouveau.

- Ton esprit est torturé, rongé par le chagrin et la haine. Excellent, pour une première visite.

La mystérieuse voix se manifestait une nouvelle fois. Calenhad sentit un frisson dans son dos, et tourna aussitôt la tête. Devant lui, sa bien-aimée, Enalda, la jeune Impériale aux cheveux flamboyants et au sourire charmeur, était étendue sur le sol, éventrée ; des milliers d’insectes grouillaient dans ses entrailles pourrissantes. Ses yeux ne pouvant se détourner de la carcasse putréfiée de son amante, Calenhad fut envahi d’un violent sentiment de dégoût. Un rire malsain retentit alors.

Hahahaha ! Vous, mortels, êtes tellement malléables et manipulables ! La voix continuait de ricaner. Quel plaisir de tirer les ficelles de vos pauvres âmes ! Je me délecte toujours un peu plus de votre malheur !

Tout d’un coup, les insectes charognards commencèrent à se mouvoir, dans un sens puis dans l’autre. Lentement, ils dessinaient de vagues contours, puis une ombre grossière, et enfin une silhouette humaine. Humaine, à ceci près que, de son crâne grouillant, jaillissaient deux cornes tortueuses ; autour de sa taille et de ses bras, des serpents semblaient l’enlacer, comme des enfants embrassent une mère. Du cadavre ravagé d’Enalda venait de voir le jour une abomination, une engeance monstrueuse.

Enfin, nous nous rencontrons, jeune mortel. Le démon s’adressait à lui.

- Q-Qui êtes-vous ?.. demanda Calenhad, la gorge sèche, terrifié par ce sinistre spectacle.

- La Pourvoyeuse, la Bergère des Rêveurs, la Moissonneuse des Songes. La silhouette hideuse semblait sourire. La Princesse Vaermina.

Calenhad avait de plus en plus de mal à réguler son souffle, et son coeur battait à un rythme effréné. La sueur s’écoulait de son front livide, sa gorge était nouée et douloureuse, ses membres lourds, et il demeurait désespérément muet.

Ton sommeil est agité. reprit la Daedroth. Probablement parce que ton corps faiblit. Tu as perdu beaucoup de sang, et l’eau glacée du fleuve noiera bientôt tes poumons. Une bien triste fin.

Il ressentait maintenant de vives douleurs, comme si du métal mordait dans sa chair. Son corps était gelé, ses muscles se crispaient, et il peinait à respirer. Soudain, du sang se mit à couler de son nez, de sa bouche, et il pleurait des larmes pourpres. Paniqué, il baissa les yeux, et d’affreuses plaies purulentes jonchaient sa peau, des asticots grouillant à l’intérieur d’elles. Tandis qu’il tentait de hurler, il se rendit compte, avec effroi, que ses lèvres étaient cousues.

La Princesse des Cauchemars avançait maintenant vers lui, posant délicatement sa main sur sa joue.

Il semble que ton heure ne soit pas encore venue, mortel. Quelque chose me dit néanmoins que nous allons bientôt nous revoir. Très bientôt. dit-elle, lui adressant un sourire.

La sensation du sable frais sous la paume de sa main fut la dernière chose dont il se souvint.