Il t a pas envoyer de message ou quelque chose pour nous avertir si il abandonne ou si il est absent?

Salut !

Je tiens à m'excuser pour cette énorme temps d'absence, j'ai passé une semaine assez distrayante et sans internet, alors je n'ai pas eu le temps de vous avertir.

Donc, je vous annonce que ma fic n'est PAS abandonné et que ne le sera JAMAIS car même si je feignasse dessus depuis bel lurette je tiens à la finir et à faire une quatrième fic qui conclura la "Quadrilogie des Djamonkin's".
Ensuite, je commence la fic, que je n'ai pas pu faire cette semaine, et je vous le posterai demain soir.

Encore mille excuses pour cet horrible temps d'absence

1000 coup de fouet pour chaque jour manquer!

Ensuite, je commence la fic, que je n'ai pas pu faire cette semaine, et je vous le posterai demain soir. 

tu va faire une fic? Déjà?

Christo : J'ai plein d'idée de fic mais je parlai de cette fic-là

Tu va faire une fic dans une fic?

Fiception

Christo : j'ai l'idée mais on verra

la suite arrivera tard ce soir, vers 00h00 ou 01h00

Chapitre 126 : Un monde pas si différent.

Devant elle se dressait un Tsupea, grand et d’apparence intimidante, le corps d’un jaune dorée légèrement foncé portant d’innombrables cicatrices. Il l’observait de son seul œil valide, l’autre étant recouvert d’un cache-œil de cuir usé, sa pupille or semblait scruter l’âme de la jeune femme, portant un regard méfiant vis-à-vis de cet inconnu.

En silence, il glissa jusqu’à elle, mais s’arrêta à quelques mètres et lui adressa de brève salutation, une main sur le pommeau de son katana.

<< -Mon nom est Amadyura, héraut du Dernier des Fils, mon maître, dit-il d’une voix calme et profonde. >>

Toujours méfiante, Inamora le regarda de biais.

<< -« Le Dernier des Fils » ? Qui est-ce ? Lui demanda-t-elle.

-Il est mon maître, et celui qui vous convie jusqu’à lui, dans la Passe de Mubay. >>

Son regard reptilien se perdit dans les yeux rouges sang de la jeune femme, pendant un instant, une montagne crevant les cieux lui apparut, la faisant sursauter.

<< -Il vous attendait depuis des années, Descendante de l’Approbateur, votre présence ici signifie que les choses vont enfin changer.

-Je n’y comprends rien, qui est votre maître et pourquoi m’attendait-il depuis des années ?

-Vous avez beau être puissante, vous n’avez pas l’influence de mon maître, qui est partout en Akavir. >>

Amadyura désigna le sol sous leur pied.

<< -Mon maître voit grâce à la terre, Nirn est sa boule de cristal, Nir, celle qui lui indique où regarder.

-Nir ?! Vous avez conscience de sa présence ?! S’exclama soudainement Inamora.

-Non, pas moi, mais mon maître, oui, elle lui murmure à l’oreille, un murmure à peine perceptible, même pour lui qui voit tout. >>

Inamora eut un sursaut quand sa vue s’emplit de nouveau de l’image de cette montagne, cette montagne si familière pour elle.

<< -Vos visions parlent d’elles même Descendante de l’Approbateur, il est le fils de l’Arbre-Divin, il est le frère de l’Arbre-Fils que le Nagaoka Kintaro gardait prisonnier sous son palais. >>

Une vision, l’arbuste, sous la chambre de Kintaro, la comptine enfantine, les hurlements apeuré d’un enfant. Inamora en fut sidérée, elle peina à rester sur ses jambes, considéra cet Amadyura d’un œil si surpris que ses yeux lui semblaient éjecter de leur orbite.

<< -Comment êtes-vous au courant pour l’Arbuste ! S’écria-t-elle.

-Je suis l’héraut du Dernier des Fils, il m’a transmis un peu de son savoir, son frère que vous nommez « l’Arbuste » est mort de peur lorsque vous avez pénétrée dans son esprit, c’est cela qui a averti mon maître de votre présence en Akavir, depuis ce jour, je vous suis dans l’espoir de vous ramener jusqu’à lui.

-Votre maître veut me voire ? >>

Pour toute réponse, il hocha la tête.

<< -Amadyura nous a trouver dans la Passe de Mubay, il m’a montré le chemin jusqu’à son maître, mais je n’ai pu le voir, l’avertit Azaelle.

-Mais que me veut-il ? Je ne saisis rien Papa ! S’exclama Inamora.

-Le temps presse Descendante de l’Approbateur, vous devez vous rendre auprès de mon maître, sans attendre, cette guerre n’est qu’une distraction mise en place par le Faiseur de Vie pour vous éloigner de votre vraie destination.

-Kaykalak ? Attendez, vous dite que cette guerre n’est qu’un leurre ?

-Oui, et si nous ne nous dépêchons pas, le Grand-Dévoreur sera là. >>

Père et fille échangèrent un regard.

<< -S’il dit vrai, nous devons quitter ce camp au plus vite pour nous rendre auprès de son maître, dit Azaelle en hochant la tête.

-Mais comment être sûr qu’il ne ment pas ? Murmura Inamora d’un ton méfiant. >>

Sans qu’elle ne puisse esquisser un geste, Amadyura lui saisit l’épaule, ses ongles comparables à des griffes plantèrent sa chair et un violent sursaut prit la jeune femme.
Dans son esprit, de rapides images, ou plutôt des souvenirs, défilaient dans son esprit. Elle y voyait un chemin rocailleux et étroit, une minuscule vallée, une grotte sombre et humide, une porte, une gigantesque porte, et enfin un arbre à l’épais tronc et au feuillage dense et vert, entourait de spores.

Inamora émit un jappement, recula et couvrit sa bouche de sa main, tétanisé.

<< -Inamora ? Tu vas bien ? S’inquiéta Azaelle en posant la main sur le pommeau de son épée.

-Un…un…un Hist… >>

Ce simple mot médusa l’Argonien, un silence tendu s’imposa en cette tente et même Alrik, en retrait, semblait sidéré.

<< -Le Dernier des Fils, mon maître, est un Hist, un Hist vieux de plusieurs millénaires, ayant survécu à la chute de son géniteur et de ses frères, il est le dernier Hist d’Akavir, et celui qui possède la clé de votre victoire contre le Faiseur de Vie.

-Un Hist ?! Mais comment est-ce possible ! S’écria Azaelle. >>

La voix calme d’Amadyura laissait peu de place au doute, Inamora avait l’intime conviction qu’il ne mentait pas, son instinct le lui soufflait également.

<< -Papa, il ne ment pas, je…je ne sais pas comment mais ce qu’il dit est vrai.

-Azaelle, si vous voulez le constater par vous-même, suivez-nous jusqu’au Cratère Manda, le lieu où vit mon maître.

-J’ai du mal à le croire…un Hist, ici, en Akavir, voilà donc pourquoi je peux de nouveau utiliser les Arcanes des Hists…

-Papa, nous devons nous y rendre sur-le-champ.

-Je suis d’accord avec toi ma fille, mais d’abord nous devons quitter le camp. >>

Elle hocha la tête, puis porta un regard suspect au Tsupea.

<< -Mais avant que nous partions, comment se fait-il que vous vous désignez comme « héraut » d’un Hist, vous êtes Tsaesci.

-Ma chair n’a pas d’importance, le Dernier des Fils m’a sauvé des Adeptes, depuis je le sers.

-Vous connaissez les Adeptes de Kaykalak ? S’étonna Azaelle. >>

Le regard d’Amadyura s’embrassa d’une haine si puissante qu’Inamora crut revoir pendant un instant le chef des Aïzu.

<< -Il y a huit ans, j’ai croisé le chemin d’un de ses monstres, c’était mon frère, Kaykalak a perverti mon frère et la changer en abomination, mon frère m’a humilié, a bafoué mon nom et son propre clan avant que je n’enfonce ma lame dans sa gorge, depuis ce jour, je tues tous les Adeptes qui croisent ma route. >>

Sa colère s’apaisa, Inamora n’y lut que de la détermination.

<< -Partons, l’avenir d’Akavir ne dépend pas de cette guerre, quittons le champ de bataille dans la minute. >>

Sheera’Shei pénétra dans la tente, accompagnait d’Elisabeth, un lourd sac dans son dos et habillé d’un manteau de fourrure et de cuir.

<< -Tiss’Shar nous fera signe dès que nous pourrons partir, dit l’Argonienne en jetant un œil en dehors de la tente.

Ils hochèrent la tête, dans un flash de lumière jaune le Fou apparut, le sourire aux lèvres.

<< -La voie est libre, gloussa-t-il avant de disparaître. >>

Elisabeth ouvrit une lourde malle dans un coin de la tente, puis y sortit un plastron d’acier léger dont un arbre blanc stylisait avait été peint dessus.

<< -Ma fille, ton armure de Josei No Mori. >>

En voyant le plastron de son armure, Inamora eut un faible sourire.

<< -Il va me falloir un peu de temps pour l’enfiler, je suis encore blesser. >>

La quart d’heure d’après, ils quittèrent la tente et empruntèrent un chemin à l’abri du regard des sentinelles et des gardes. Sous couvert de la nuit, Azaelle, Inamora, Elisabeth, Alrik, Tiss’Shar, Sheera’Shei et leur guide, Amadyura, gagnèrent le canyon central de la Passe de Mubay.
Ils se reposèrent dès qu’ils furent sûrs de n’être pas suivi ou découvert, à l’aube, ils pénétrèrent dans le canyon et le suivirent pendant deux jours. Dans ce canyon, l’air était glacial et pesant, ce lieu empestait la mort.
Malgré la lourde cape de fourrure et l’armure de Josei No Mori que portait Inamora, elle sentait le froid lui mordillait la peau.
Ce jour-là, il neigeait doucement sur leur épaule, Azaelle, Sheera’Shei et Tiss’Shar avançaient avec lenteur mais détermination, les trois Argoniens essayaient en vain d’entrer en résonnance avec la voix du Hist tout proche, l’attente de voir l’un de leur créateur se lisait dans leurs yeux reptiliens.
Les yeux d’Amadyura, quant à eux, reflétaient une fierté et une envie pressante d’en finir, mais avec quoi ?

Inamora n’en fit guère attention, ses pensées étaient tournées vers le Hist, mais aussi vers Amadyura.
Une même haine vis-à-vis des Adeptes les animaient, elle se sentait proche de lui, elle voyait en lui un partenaire idéal pour affronter Kaykalak.
Elle se promit de le garder en vie jusqu’à l’affrontement fatidique, le moment où l’Ehlnofey et la Rouquine en finiront une bonne fois pour toute et arrêteront de se courir après.

Le soir du troisième jour vint, la neige continuait de tomber, ils s’arrêtèrent dans une crevasse dans l’épais granite du canyon à l’image de la plaine, dénué de vie et de plante, mort.
Autour d’un feu magique allumé par Inamora, ils mangeaient e peu de vivre qu’ils avaient réussi à voler à Datsu, le silence régnait.
Amadyura ne mangeait pas, Inamora l’épiait du coin de l’œil, essayant d’entrevoir ses pensées.

<< -Inamora, il faut que je te parle. >>

Quand la voix de sa mère retentit, la jeune femme sursauta puis posa les yeux sur elle.

<< -Un problème Maman ?

-C’est au sujet de Miria. >>

Inamora se renfrogna.

<< -Hum ? Je t’écoute, grommela-t-elle en jetant un caillou dans les flammes.

-Je n’ai pas eu l’occasion de beaucoup lui parler, mais je sais qu’elle et toi avez eu beaucoup de mal à…parler.

-Si tu veux me faire la leçon sur la gentillesse et la raclée que je me suis prise quand Datsu est arrivé c’est inutile Maman, siffla-t-elle. >>

Le regard de la Brétonne se fit dur et sévère.

<< -Tu mérite ta punition, Inamora, même si te voir souffrir ainsi ne m’enchante pas du tout, mais tu dois surtout des excuses à Miria, tu as étais plus qu’imbécile avec elle.

-Je m’excuserai quand j’en aurai fini avec Kaykalak.

-Ne mets pas ça à plus tard ma fille, je te connais et…

-Maman ! Je m’excuserais quand le moment sera venu ! Pas avant ! S’écria Inamora. >>

Son visage s’empourpra de colère, ainsi que celui d’Elisabeth, mais la Brétonne garda son calme et ne céda pas.

<< -Tu as vingt-trois ans, non, vingt-quatre ans maintenant, tu sais alors comment faire les choses. >>

Le lendemain, la tension entre mère et fille pesait sur le groupe, même Tiss’Shar n’osait dire mot.
A l’aube du cinquième jour, quand leurs rations avaient été toutes consommées, ils empruntèrent un passage dans la roche, très étroit et froid, qu’ils suivirent pendant près de deux heures jusqu’à déboucher dans une petite vallée, là, des arbustes rabougris et ternes poussaient ici et là dans les fissures de ce sol de granite.
Amadyura était toujours en tête, il observait le paysage, le visage emplit de souvenir, la main sur le pommeau de son katana, qu’il dégainait de temps à autre son arme, vérifiant la lame.
Mais au fur et à mesure qu’ils avançaient, il dégainait son katana comme pour faire fuir quelques choses.

De la vallée, ils entrèrent dans une grotte, mais à mi-parcours ils s’arrêtèrent sur l’ordre d’Amadyura.

<< -Un problème ? Lui demanda Azaelle. >>

Inamora perçut un mouvement dans l’ombre, mais il ne se révéla être qu’un rat.

<< -Oui, il y a un problème, j’ai le sentiment que quelqu’un nous suit.

-Je n’ai rien perçus d’anormal, répondit Azaelle observant les alentours.

-C’est normal, il se cache très bien. >>

Quand ils reprirent la route, Inamora entraperçut de nouveau du mouvement dans l’ombre, mais ne vit toujours que ce même rat fouillant dans les fissures et sous les pierres.
La grotte laissa bientôt place à un large chemin qu’ils parcoururent en quelques minutes, de ce chemin ils débouchèrent dans un immense cratère, peu profond et dénué de tout obstacle. Le sol n’était que de la pierre et du gravier, aucun rocher ne gênait leur champ de vision, l’étonnement avait frappé le groupe entier, sauf Amadyura qui désigna le centre du cratère.

<< -Là-bas ce trouve mon maître, son repaire se trouve en dessous de ce lieu.

-Alors ne tardons pas, ordonna Azaelle. >>

Mais à peine avait-il fait un pas qu’Amadyura le stoppa de son bras.

<< -Seul votre fille et moi peuvent nous y rendre, en premier lieu, ensuite, vous nous rejoindrez, mais pas avant. >>

Le père hésita, mais devant le regard de sa fille, il hocha la tête et la laissa partir au côté du Tsupea.
Quand ils arrivèrent au centre du cratère, Amadyura s’assit sur sa queue, ferma les yeux, comme s’il méditait, mais banda les muscles de son corps, sous l’incompréhension d’Inamora.

<< -Préparez-vous à la chute. >>

Le sol se fissura, se brisa en un large trou, ils chutèrent et quelques secondes après s’écrasèrent contre un sol d’humus.
Au-dessus d’eux, les pierres ayant composé le trou béant s’élevèrent du sol et regagnèrent leur place, bouchant l’accès et plongeant dans le noir Amadyura et Inamora.
Celle-ci, luttant pour ne pas paniquer, appela le Tsupea, mais il ne répondit pas, le silence lui noua la gorge. Alors qu’elle allait créer une sphère de lumière, l’endroit où elle se trouvait fut doucement sortit de l’obscurité par d’étranges champignons bioluminescent, émettant une lumière orangée vive et chaude.
D’autres champignons émirent de la lumière, du jaune, du bleu, du rouge, du vert, un véritable ballait de couleur chaude s’offrit à la jeune femme, qui en fut fascinée.

Mais sa fascination laissa place à une titanesque stupéfaction quand, devant elle, se dressait un arbre projetant lui-même de la lumière, si jaune et si lumineuse qu’il lui apparaissait comme un soleil.

<< -Bienvenu en ma demeure millénaire, Être de Chair, Descendante de l’Approbateur, je suis le Dernier des Fils, je suis Hist ! >>

Les Hist qui prennent leur vacance en Akavir... eh bah...

Bon chapitre!!

Oh oui mon homme serpent

suite!

Chapitre 127 : La Vérité, toute la Vérité. (1/2)

La sidération était à son paroxysme, devant elle, tel un antique monument ayant traversé des miller d’années, un Hist d’une taille colossal, au tronc si épais qu’il donnait l’impression d’être la patte d’une gigantesque créature.
La lumière qu’émettait l’Hist baignait la grotte entière d’une lueur presque divine, comme si un Dieu était descendu sur Nirn pour faire face à Inamora.

La Mortelle faisait face à un être dont le statut de divinité n’était pas totalement sûr, mais ni totalement réfuté.

Inamora l’admira pendant de longues secondes, mais un brusque sursaut la prit quand, au pied de l’arbre, s’ouvrit un cocon de soie, bien caché entre les racines découvertes de l’Hist.
De ce cocon, un Argonien, blanc et nu, en sortit, un frisson parcouru l’échine de la jeune femme quand elle plongea son regard dans les yeux entièrement noir que possédait cet être.

Dans un geste de bienvenu, l’Argonien ouvrit les bras.

<< -Ainsi, le temps est enfin venu pour moi d’ouvrir le chemin vers le Faiseur de Vie, dit-il d’une voix profonde et calme. >>

Respectueusement, Inamora posa un genou à terre, la tête basse.

<< -J-je n’y crois pas…un Hist, un Saint Hist, ici ? En Akavir, souffla-t-elle en relevant la tête. >>

Leur regard se croisa, l’Argonien, possédé par le Hist, s’avança vers la jeune femme se relevant.

<< -Descendante de l’Approbateur, enfin, te voilà, je te surveillai depuis fort longtemps, depuis que j’avais eu vent de ta présence en Akavir, ma patrie.

-Votre patrie ? Akavir est la terre des Hommes-Bêtes, mais je ne comprends pas ce qu’un Hist fait ici. >>

Un sourire se peint sur la face reptilienne de l’Hist-Argonien.

<< -J’ai toujours vécu ici, Akavir est ma patrie, et elle était celle de mon père et de mes frères, mais depuis peu, je suis le dernier des Fils de l’Arbre-Divin. >>

Inamora recula d’un pas, de nouveau, elle fut sidérée. Dans sa tête, des images du Mont Ryuchôdô défilaient à toute vitesse, son étonnement était total.

<< -L’Arbre-Divin ! La créature de légende !? Vaincu par le Sage des Six Chemins ! S’écria-t-elle.

-« Créature de légende » ? Non, l’Arbre-Divin, mon père, a bien exister, et la montagne que vous appelez « Mont Ryuchôdô » est sa tombe.

-Alors…l’histoire avec le Sage et l’Arbre-Divin, n’est pas une légende ?

-Non.

-Attendez ! Vous voulez dire que l’Arbre-Divin était un Hist ! >>

Inamora comprenait de moins en moins, elle se sentait dépasser.

<< -Oui, mon père était Hist, un très vieux Hist, qui connaissaient des milliers de secrets, et ces secrets, il me l’ait a légué avant de mourir. >>

L’Argonien aux écailles blanches pointa son index vers la jeune femme.

<< -Vous, Descendante de l’Approbateur, connaitrez bientôt ses secrets, ce jour, il l’attendait depuis des siècles, et même la folie qu’il a développée suite à la mort de son premier fils n’a pas fait disparaître son ardente envie de vous dire la vérité, toute la vérité, au sujet du Faiseur de Vie, de l’Ehlnofey Déchu, de l’Aedra Kaykalak ! >>

La grotte, l’Hist, les champignons luminescents, tout disparut pour laisser place à un néant insondable. Inamora glapit de terreur en ne sentant plus le sol sous ses pieds, mais en un battement de cils, le néant laissa place à l’intérieur d’un lieu, une maison surement, le salon d’une maison, qu’Inamora ne reconnut pas, qui ne lui était en aucun cas familière et dont l’architecture différait complètement de ce qu’elle connaissait.
Elle ne pouvait définir où elle se trouvait, ni même si elle était encore sur Nirn ou dans un plan daedrique ou même…aedrique.

Une voix féminine retentit, elle se retourna brusquement et ses yeux s’émerveillèrent devant une femme, d’apparence très jeune, aux yeux couleur saphir et portant une riche toge et de multiples parures dignes des plus riches comtesses de Cyrodiil, ainsi que de très long cheveux d’un blond très pâle, descendant presque jusqu’à ses pieds et laissaient lâche.
Inamora observa ses traits, un doute l’emplit : était-elle elfe ou humaine ? Son visage ne ressemblait ni à celui d’une Altmer ni à celui d’une Nordique ou d’une Cyrodiilienne, peut-être était-elle une Brétonne ? Mais en observant plus attentivement, cette femme n’avait aucune des caractéristique des Brétons, de quelle race était-elle alors ?

<< -Cher époux, vous sommeillez ? Gloussa-t-elle cette sublime jeune femme. >>

Inamora sursauta, fronça les sourcils, à qui s’adressait-elle ?

<< -Non, mon aimée, je pensai. >>

Cette voix !

A l’instant où Inamora croisa son regard, une gargantuesque stupéfaction la gagna, si bien qu’elle se figea sous la surprise et sous la colère.

Assis à une chaise, face à une table, les coudes posaient sur le marbre pur, son ennemi de toujours, vêtu d’un habit amples et riches, la regardait droit dans les yeux.

Kaykalak !

Les yeux de la jeune femme s’illuminèrent d’une intense lueur verte, ses poings s’enflammèrent, mais quand elle fit un pas, l’Argonien Blanc apparut à ses côtés.

<< -Ton ennemi de toujours, Kaykalak, lorsqu’il n’était encore qu’un Ehlnofey parmi les siens. >>

Inamora se figea, recula d’un pas, tourna son regard vers cette ravissante femme derrière elle.

Une Ehlnofey, une Ehlnofey pure, la Rouquine se retint d’hurler de surprise. Son regard se reporta sur l’Argonien Blanc, puis sur Kaykalak, elle l’observa avec des yeux plein de rage, mais aussi de curiosité : il paraissait plus jeune, ses pupilles n’étaient plus jaune et rouge, mais simplement brunes, sur son crâne se trouvaient de court cheveux gris/blanc, ses mains n’étaient plus griffus et sale mais propres et limées.
Tout en ce Kaykalak était différent de celui qu’elle connaissait, ses yeux étaient remplis d’amour et d’inquiétude, ce fut là un choc pour Inamora.

<< -Le premier secret que mon père voulait te révéler : ce qu’est ton ennemi. >>

L’Hist désigna Kaykalak du bout de son museau, tandis que son pouce montrait ce qui semblait être sa femme, ce point-là médusa Inamora.

<< -Autrefois, voilà ce qu’était le Faiseur de Vie, dans sa vie mortel, il était un être plein d’amour pour sa femme, un être qui ne voulait que le bien-être d’un autre, l’amour qu’il lui portait était le véritable amour qu’un Homme puisse porter envers une Femme. >>

Se rendant compte que le Temps s’était figé, Inamora sursauta quand il reprit son court.

<< -Cher époux, je vois dans vos yeux que vous tombez de sommeil, je vous connais, et je suis sûr que vous avez passé une courte nuit parce que vous étiez pressé de finir vos devoirs envers l’Approbateur. >>

La femme gloussa, tandis que Kaykalak sourit doucement.

<< -Vous voyez toujours juste, Laé-Titia, mon aimée, mais je n’ai besoin de repos pour l’instant, mes devoirs avant tous, la guerre que nous menons contre les Impurs touchent bientôt à sa fin, dans quelques années ces Errants disparaîtront une bonne fois pour toute. >>

Cette Laé-Titia, la femme de Kaykalak, eut une moue boudeuse.

<< -Les Hommes et la Guerre… je suppose que vous serez trop occupé ce soir pour dîner en ma compagnie, dit-elle en battant des cils. >>

Inamora, entre les deux Ehlnofey’s, s’écarta légèrement, cette scène lui paraissait trop étrange et surtout trop normal pour un être tel que Kaykalak.
L’Argonien Blanc avait disparu, apparemment, elle se trouvait dans un souvenir, un étrange souvenir, et les deux protagonistes qu’elle avait devant-elle ne la voyaient pas. Pendant un moment, elle se demanda comment aurait réagis Kaykalak s’il avait pu la voir…

<< -Mon aimée, je passerais ma soirée en votre compagnie, si l’Approbateur ne m’assigne aucun devoir, vous et moi passeront une belle soirée près du lac, seul à seul, nous pourrons…discuter. >>

L’insinuation dans la voix de Kaykalak fit rougir Inamora, jamais elle n’aurait pensé qu’il était ainsi ! Ni même qu’il en avait envie !
Laé-Titia eut un rire, elle s’approcha de lui et déposa un baiser sur son front.

<< -Mon amour, je vous attendrais près du lac.

-Mais…je ne suis pas sûr de venir, je ne veux pas que vous attendiez trop longtemps ! S’inquiéta-t-il. >>

De nouveau, elle gloussa.

<< -Vous viendrez, l’Approbateur vous laissera partir tôt, j’ai hâte que le soleil se couche. >>

Ils rirent, le temps se figea, leur image disparut, leur rire s’évanouir, le néant entoura de nouveau Inamora.
L’Argonien Blanc sortit de l’obscurité, fit face à une Inamora sidérée.

<< -L’amour, le pur amour, gouvernait cet être autrefois, Kaykalak vivait un amour calme et paisible avec cette femme, ils s’aimaient, et ils étaient épanouis dans leur amour. >>

Le néant disparut de nouveau, Kaykalak apparut, perché sur un balcon surplombant une immense ville à l’architecture « Ehlnofey » et portant une armure lourde conçu dans un métal qu’Inamora ne reconnut pas.

<< -Vous pensez mon ami ? >>

Un Ehlnofey s’approchait de Kaykalak, celui-ci était plus costaud et son visage était dur et carré, une courte barbe de cheveux blanc lui couvrait le menton.

<< -Non, Destruction d’Ancienne Forêt, je sommeillai, lui répondit Kaykalak. >>

Enfin la suite une très bonne suite.

Mais... pour moi... il manque quelque chose... alors je demande la suite!!!!!

Suite!

Suite!

Vous voulez que je vous dise ? C'est pas étonnant que Kaykalak ait fini par péter un câble et passer du côté obscur à force de parler avec des connards pareils.

Enfin... le moment que j'attend et arrivé... maintenant...

LA suite!!!!!!!!!

http://m.youtube.com/watch?v=zt0UuNpUqK4

Le combat commence...