ce truc de manipuler le destin me fait penser a Zarko peut être y a t-il un lien entre les deux?

Chapitre 115 : Début des négociations.

Inamora resserra la sangle de son gantelet souple, composer de feuille d’acier gris sombre reliaient entre elles par deux ficelles verdâtre.
Elle soupira, puis releva la tête vers le miroir devant elle.

-J’ai l’air d’une guerrière comme ça… Marmonna-t-elle

Elle se regarda de haut en bas : elle portait un kimono vert sombre lui arrivant jusqu’au niveau des hanches et maintenu en place par un ceinturon rouge juste sous ses seins, et un pantalon vert foncé ample, resserrer aux tibias par des bandes de tissu blanc, ainsi que des chaussures de cuir noir.
Un plastron en feuilles articulées d’acier recouvrait sa poitrine et son ventre, deux protections elles aussi articulées pendaient contre ses hanches, une ceinture de tissu comme accroche aux protections.
Des jambières en lamelle rigide grises recouvraient ses tibias et elle portait des gantelets du même acier grisâtre, dont le tissu, recouvrant ses mains et formant ainsi un gant, était brunâtre.
Sur son plastron, un arbre stylisé blanc faisait savoir à chacun qu’elle était la « Dame-Forêt », ou « Josei No Mori ».

Inamora soupira, se tourna et retourna pour s’admirer dans le miroir, puis on entra dans sa tente. Elisabeth, habillée d’un kimono simple mais étonnamment chic et travailler majoritairement blanc et bleu, salua sa fille d’un signe de la main et la regarda de haut en bas.

-Tu es bientôt prête je vois.

-M’oui…je n’ai pas envie de faire la garde du corps, je devrais être vigilante à chaque instant et…

-Tu y arriveras Ina, tes pouvoirs peuvent te permettre de parer toute situation non ? Ricana la Brétonne

Elle attrapa sur la table juste à côté d’Inamora une broche, puis noua ses cheveux en un chignon et le maintint avec la broche, pour ensuite vérifier sa coiffure dans le miroir.

-Je vais devoir jouer la greffière pendant les négociations, le Daimyo du clan de samouraï qui nous accompagne à déceler ma rapidité à l’écriture. Ricana Elisabeth

-Je me disais bien que tu portais trop raffiné pour une Humaine. Gloussa Inamora

-Oh tu sais ma fille, tu ne t’en sors pas mieux, tu as l’air d’une guerrière Tsaesci comme ça.

-On dit « Samouraï » Maman.

Elisabeth hocha la tête, puis massa son poignet et étira ses doigts.

-Je sens que je vais finir ma journée avec le poignet réduit en miette, j’espère que les dirigeants des clans ne parleront pas trop vite, j’ai peut-être une bonne mémoire mais je ne suis pas un parchemin millénaire.

-Tu t’en sortiras maman.

-Merci.

Elles se sourirent, puis Inamora attrapa un tanto, qu’elle glissa dans la ceinture maintenant ses protections aux hanches.

-J’espère ne pas à le sortir durant les négociations. Marmonna Inamora

-Tu es nerveuse ?

La jeune femme attrapa un bandeau de couleur blanc et une ficelle, elle noua rapidement ses cheveux en une queue de cheval haute puis recouvrit son front du bandeau, arborant l’emblème des Tokugawa : un trèfle à trois feuilles dorées. Elle resserra le nœud, puis répondit à sa mère.

-Oui, je le suis. Tous les Daimyos de Tsaesci sont-là, ça fait bientôt une semaine que nous attendons le Daimyo des Hojo, son territoire est le plus loin et il met du temps à venir.

Inamora se massa les paupières, le poing sur la hanche.

-Miria m’a donné un cour avancé sur les différents Clans, les Aïzu sont des bêtes sauvages et les Nagaoka des manipulateur, et je parle même pas des Hattori qui tenteront forcément quelque chose durant les négociations.

Elisabeth haussa un sourcil, elle grinça des dents.

-Oh…je suis bien contente d’être en hauteur.

Inamora grommela, en effet sa mère avait de la chance, car la salle où se déroulait la réunion était surplombé d’un petit balcon.
Sinon, la salle était circulaire et faite entièrement de bois, un avantage pour elle, une table ronde et creuse accueillera les Daimyos, qui auront ainsi un œil sur chacun d’eux.
Les gardes du corps, quant à eux, devront se tenir à un mètre sur la droite et la gauche de leur Daimyo, et ne devront en aucun cas ouvrir la bouche sous peine d’avoir la langue coupé pour insulte grave.
La jeune femme se serra le cou, elle déglutit difficilement puis soupira.

-Nous y allons, je ne souhaite pas être en retard.

-D’accord.

Mère et fille se mettent en route, elles traversent le camp Tokugawa où règne un calme tendu, car les samouraïs Tokugawa sont sur leur garde depuis l’arrivée des Hattori, il y a deux jours.
Quand le camp fut dépasser, elles suivirent un petit chemin non-recouvert de mousses et de lichens puis arrivèrent devant un vieux temple d’Ochi, la déesse de l’Equilibre et de la Nature chez les Tsaesci’s.
Inamora trouva cela ironique de faire venir des politiciens ici, car elle savait que d’Ouest en Est, du Nord au Sud, les chefs d’états et rois ont toujours usé de fourberie et de manipulation pour arriver à leur fin, même les Daimyos de Tsaesci, pourtant régi par un code d’honneur, l’outrepassé de temps en temps, sauf chez les Aïzu, qui usaient sans cesse de force brute pour acquérir quelque chose.

Le temple était petit, aéré et la majeur partie de l’édifice était colonnes de bois soutenant un plafond de pierre sans ornement ni gravure.
La forme du temple était circulaire, et il abritait en son centre une petite tour en bois, la salle de prière reconvertie en salle de négociation.

-Ce temple me fait un peu penser à la Cité Impérial, avec ce concept de roue dans la roue. Fit remarquer Elisabeth

-Oh…oui pas bête, sauf qu’il n’y a qu’une roue et le centre.

-Oui tu as raison.

Elles pénétrèrent dans la tour, gravir un escalier circulaire en marbre pur, puis atteignirent la salle circulaire après avoir passé une immense porte, pour se retrouver devant la table creuse ronde.
Datsu était assis sur la chaise en face de la porte d’entrée, à l’autre bout de la table donc, Miria se trouvait à sa gauche.
La jeune fille portait la même armure qu’Inamora, mais le tissu était gris-noir et les protections avaient été teintes avec du sang d’animaux, elles étaient donc rouge foncé.

La jeune fille lui sourit quand elle la vit, elle l’ignora en grommelant et fit le tour de la table circulaire pour se retrouver à droite de Datsu, à un mètre de lui. La pièce, assez petite, était très bien éclairer par des lampes à l’huile suspendue au mur.

-Tu n’es pas en retard…très bien. Souffla Datsu, comme soulagé

-Désolé, j’avais un problème avec une sangle de mon armure. S’excusa Inamora

-Rien à faire.

Elle grinça des dents, puis détourna le regard du Daimyo et suivit sa mère qui empruntait un passage secret qui l’amènerait au petit balcon, où se trouvait déjà une petite table, un gros parchemin et quatre encriers ainsi que des plumes.

-J’espère que les négociations se passeront bien. Murmura Datsu

-Elles se passeront bien. La rassura Miria

-Je l’espère.

Le Daimyo épousseta son magnifique kimono doré, puis la porte s’ouvrit brusquement et trois personnes entrèrent.

-Tokugawa Datsu ! Je savais bien que des rats nichaient ici au moment où j’ai senti ton odeur infecte et vu tes misérables troupes ! S’exclama une merveilleuse voix féminine, à la fois ferme et douce, même mélodieuse

Datsu eut un sourire narquois en voyant s’approcher une sublime Hyumanoïdo aux cheveux si jaune qu’ils paraissaient être fait d’or, la nouvelle venue portait un kimono violet pâle et très richement décoré de petits joyaux, ainsi qu’un kimono plus épais et de couleur blanc, qu’elle portait sur ses épaules comme une cape. Elle se déplaçait avec grâce et féminité, ses hanches ondulantes attiraient fortement le regard de Datsu qui gloussait malgré lui et qui fut rappelé à l’ordre quand l’Hyumanoïdo tira une bouffée de son kiseru en or, une variante de la pipe Tamrielienne traditionnelle car ces pipes sont droites et non courbé et le foyer où brulait le tabac était minuscule.

Elle expulsa la fumée par la bouche en fixant Datsu de ses yeux à la couleur du soleil puis tendit son kiseru à la Shinobi Ashen qui l’accompagnait, elle l’attrapa sur le champ et le rangea après avoir éteint le foyer.

-Datsu L’Infidèle, voilà des années que je me complaisais à ne plus revoir ta gueule de rat. Siffla la Daimyo

-Ikki Konan, c’est un réel plaisir de revoir une si belle créature après tant d’année.

La dénommée Konan, la Daimyo du Clan Ikki, siffla haineusement et s’assit sur la chaise en face de celle de Datsu, à l’autre bout de la table. Ses Shinobis et gardes du corps se mirent immédiatement à droite et à gauche d’elle, puis la shinobi de gauche enleva le kimono-manteau délicatement des épaules de la Daimyo pour le suspendre au dossier de la chaise en prenant mille précautions.

-J’ai hâte d’expédier ces stupides négociations six pieds sous terre, je dois rejoindre plus vite mon territoire pour l’invasion Kamal de cette saison. Asséna la Daimyo d’un ton cassant

-Alors que fais-tu ici ? Taquina Datsu

Konan siffla et serra le rebord de la table, ses yeux lancèrent des éclairs en direction de Datsu, elle semblait le tuer mille fois.

-Ton clan est un sursit L’Infidèle, il suffit qu’une armée envahisse ton territoire que tes villages revivent le massacre de Mikawa.

-Sauf que maintenant, mon clan est sur le pied de guerre, mais bon, Konan, nous n’allons pas rouvrir de vieilles, très vieilles, blessures ici ? Nous attendrons que les clans puissent nous regarder.

-Je n’attends que ça. Siffla la Daimyo

Ces deux-là semblaient bien se connaître apparemment, Inamora voyait très bien que cette Konan était une bombe à retardement, vu comment ses pulsions meurtrières, qu’elle sentait d’ici, la faisait frissonnaient légèrement en voyant Datsu.

Mais pourquoi tu t’arrête la!!!!??

La suite!!

le daimyo des Aïzu

Désolé de nouveau pas de suite aujourd'hui pour cause de jolie pétage de clavier !!

Donc, je vous écris assis sur mon tabouret, une jolie cravate épaisse autour du cou, puis je vais me pendre !!!

Chapitre 116 : Les daimyos se déchainent. (1/2)

Aïzu Akshin maudissait du regard chaque personne présente ici, sauf Miria, et quand il posa les yeux sur Inamora, celle-ci eut un mouvement de recul.
Elle sentait à des kilomètres la haine et méfiance dans les yeux jaune du Tsaesci, elle sentait la dangerosité de cet être couvert de cicatrices et portant fièrement de macabres trophées.

Elle déglutit quand celui-ci, dans un calme et dans une lenteur impérial, serpenta jusqu’à la seule place libre : celle à côté d’Asuka Hattori.

L’Hattori et l’Aïzu échangèrent un regard emplit de haine, la tension monta d’un cran considérable, et quand Asuka esquissa un geste, Akshin dégaina son katana et s’apprêta à l’abattre sur le crâne de la Ryoude, mais Inamora fut assez rapide et trois tentacules de bois saisirent les deux bras maniant le katana dentelé tandis que la troisième immobilisa le corps du Tsupea, qui força de toute ses forces.
Inamora maintint son sort mais ressentait, par le biais de ses « extensions » végétale, l’immense force physique du daimyo des Aïzu.

Akshin s’arrêta net de forcer, les tentacules se rétractèrent, des fissures parcourant leur surface de bois, et le daimyo et ses gardes du corps écarquillèrent les yeux en dévisageant Inamora.

-Est-ce donc vrai ? Ils n’ont pas péri ? Souffla le Tsupea à droite d’Akshin

-La Dévoration n’est donc pas total ? Murmura celui à gauche

Akshin leva la main pour les faire taire, puis regarda Inamora de biais, pour ensuite remarquer l’arbre stylisé sur son plastron. Il écarquilla légèrement, puis, comme pour Miria, s’inclina respectueusement devant elle, imiter ensuite par ses gardes du corps.

-Une Kin’Yoku, voilà des siècles que je n’en avais pas vu de mes yeux. Souffla Akshin sur un ton de profond respect

Il regarda Miria, puis Inamora, avant de lever les yeux au plafond.

-Les signes ne trompaient pas, j’aurais dû y faire plus attention. Dit-il

Il baissa la tête vers Datsu, qui se frottait avec fourberie les mains.

-Toi, tu te moque peut-être de ça, mais tu es protégé par deux êtres d’exception…l’idée même qu’elles te côtoient me révulse…mais compte tenu de la situation…je ne peux pas verser ton sang.

Datsu soupira pendant un instant, puis Akshin tourna la tête vers chacun des daimyos.

-Je ne peux pas vous tuez…tant que la Kin’Yoku et la Josei Aka sont là, alors je ferais l’effort de m’asseoir à côté d’une putain pendant ce sommet. Siffla-t-il

-Surveille ta langue Akshin. Pesta Asuka

Un ricanement mauvais sortit de la gueule de python du Aïzu, puis il rengaina son katana dentelé et le donna à l’un de ses gardes du corps, qui s’empressa de le recouvrir d’une toile de jute pour ne pas le salir.

-Commençons, Infidèles, parlons donc de la menace des vils Kamals. Ordonna Akshin en s’installant

Datsu, qui avait croisé les doigts pour que la situation ne dégénère pas, soupira silencieusement puis se leva en s’aidant du bord de la table. Il passa de son regard de droite à gauche, regardant chacun leur tour les daimyos, puis il leva les bras à hauteur d’épaule et déclara.

-Bienvenu, frères Daimyos, en cette deuxième demande de coalition.

Il baissa les bras, puis se racla la gorge.

-Comme vous le savez, Mikawa, ma capitale, fut détruite par une armée de Kamals qui a surgit du sol. Ce genre de stratégie est inédite chez nos vieux ennemis, qui se contentaient de descendre vers le Sud, à pied. Si je vous ai convié ici, c’est pour former une alliance des clans pour contrer les Kamals, car ils semblent qu’ils soient de mèche avec Tosh’Raka.

-La défense de la Forteresse Naraka fut un vrai désastre, mes services de renseignement ont clairement spécifié que les Ikki et les Shimazu furent incapable de contrôler le Tigre-Dragon, alors pourquoi ferions-nous confiance au Tokugawa ? Actuellement en état de choc suite à la perte de leur capital ? Interrogea Gaku, le daimyo des Nagaoka

Datsu plissa légèrement des yeux, Inamora sentit elle aussi la fourberie du daimyo sans visage.

-Je ne vous demande pas de me faire confiance aveuglement, nous devons affronter l’ennemi en concentrant nos forces en une seule.

-Sauf que nos villes et villages sont vulnérables, je ne risquerais pas mes femmes dans une guerre où nous disposons que de peu de renseignement sur l’ennemi. Pesta Konan en fumant son kiseru

-Je suis d’accord avec la Ikki, nos villes et villages sont faible, notre peuple à peur et veut de la sécurité, ce n’est pas en envoyant nos soldats et ressources au front que nous gagnerons. Soutint Kiodo, le daimyo Kyujin des Hojo

-La défense de la Forteresse Naraka fut certes une mauvaise bataille pour mon clan et celui des Ikki, mais mes samouraïs sont plus déterminé que jamais à mettre un termes à la menace Kamal, c’est en utilisant et attisant cette détermination que nous gagnerons. Répliqua Tashi

Gaku secoua la tête, il s’appuya sur ses coudes ensuite.

-Une alliance autant impulsive ne pourra que profiter à Tosh’Raka, celui-ci doit surement revenir dans le misérable pays qui l’a vu naître, nous aurons donc un deuxième ennemi : les Po’Tuns.

-S’ils agissent. Lança Ato

Le daimyo du clan Mori fut assaillis de regard soit moqueur, soit exaspéré.

-Ils agiront, Tosh’Raka est leur « dieu », ils lui obéissent au doigt et à l’œil, nous aurons donc les Po’Tuns sur le dos. Affirma Konan

-Cette coalition sera inutile si elle est mise en place, nous aurons certes une armée puissante, mais nos villes et villages seront exposés, nous ne pouvons pas risquer cela. Termina Kiodo

Deux secondes de silence s’abattirent, jusqu’à ce que Datsu prenne la parole.

-Divisé, nous serons quand même vulnérable, Tosh’Raka est l’allié des Po’Tuns, s’ils s’allient, nous pourrons poster des millions de gardes pour défendre nos capitales, cela n’y fera rien.

-Aucune chance que Tsuyoshi, ma capitale, tombe. Lança, comme une vérité, Kiodo en croisant les bras et en relevant fièrement le museau

-Et pourtant des Kamals s’infiltrent chaque année dans vos murs. Souffla Konan en tirant une bouffée de tabac

Le Kyujin baissa furieusement la tête vers la Ikki.

-Nous, nous subissons chaque année l’invasion Kamal de plein fouet, et nous survivons depuis des millénaires, vous n’avez pas votre mot à dire, Ikki, car votre armée n’est constitué que d’assassins et de menteurs, si les Daimyos des autre clans sont ici assis en ce moment-même c’est grâce au sacrifice de millions de Hojo, qui éradique le gros de la menace avant de vous laisser anéantir les miettes.

Konan se crispa et serra si fort son kiseru en or que le métal noble en grinça.

Bon chapitre mais... comment dire...

Il manque la suite!!

Inamora, qu'est-ce que tu ne comprends pas dans la phrase "il est interdit aux gardes du corps de parler sous peine de se faire arracher la langue, brûler et décapiter en place publique" ?

Désolé, pas de suite ce soir

J'suis maudit des dieux ces temps-ci...

-C’est-à-dire ? Demanda Kiodo

-J’ai envoyé un espion chez les Nagaoka, elle est morte, mais elle a eu le temps de m’envoyer un pigeon voyageur comportant le croquis de la dépouille de votre fils.

Sans rien dire, l’une des shinobis accompagnant Konan sortit de sa manche une feuille de papier jaunit, qu’elle déposa dans la main tendu de la daimyo qui la déplia et la montra aux daimyos.
Kiodo, qui dû se baisser pour voir quelque chose, eut un rictus de dégoût.

-Horrible malformation que voilà, je sais maintenant pourquoi il ne sortait jamais. Ricana-t-il

Gaku reste parfaitement calme, alors qu’Asuka se renfrogna, elle se fait toute petite même.

-Il semblerait que le « Gaku » faisait des expériences contre-nature sur son propre fils, il semblerait aussi que ce fut lui qui détruisit la ville dont son fils fut à charge pour cacher les preuves.

Kiodo foudroya du regard le daimyo Nagaoka.

-Nos relations commercial sont bien en danger Gaku, vous ne respectez même pas la mort de l’un des vôtres, de votre fils, en l’enterrant, vous préférez le disséquer comme un chien… Siffla le Hojo

Gaku se tendit un peu.

-Ce serai dommage de ne pas connaître l’avancer des Kamals une fois l’été de l’année prochaine amorcé. Menaça-t-il

Kiodo pouffa.

-Mon peuple endure les Kamals depuis bien plus longtemps que tu ne touches des vierges, Gaku, et je n’ai pas besoin de tes sentinelles pour connaître l’avancer des Kamals l’été prochain.

Gaku se tendit un peu, puis un soupir s’échappa du capuchon recouvrant sa tête, invisible grâce à un sort d’illusion, puis il leva la tête vers le Kyujin.

-Kintaro était un imbécile doublé d’un opportuniste.

-Nous le savions ça. Siffla Konan

-C’est vous qui l’avait ainsi déformé ? Pesta Kiodo

Gaku secoua la tête.

-Non, c’est l’Ehlnofey.

-Comment le connaissez-vous ? S’empressa de dire Inamora

Elle recula d’un pas, mais remarqua les regards indifférent des daimyos, elle se détendit légèrement puis écouta le Nagaoka.

-C’est moi qui ai chargé Kintaro d’entrer en contact avec lui, ce qu’il fit, mais l’Ehlnofey le transforma en cette chose, qui n’est plus mon fils, ni même un Tsaesci.

-Et pourquoi ça ?! S’exclama Kiodo

-L’Ehlnofey poursuit un but…j’ai parlé avec lui il y a longtemps, huit ans exactement. Il m’a appris des choses que je ne peux répéter à cause de l’hérésie emplissant ses paroles, mais il m’a aussi dit qu’il pouvait rendre mes samouraïs plus fort, sauf que je ne l’ai pas cru, personne ne peux croire ça, il a disparus après ça.

Inamora grinça des dents à l’idée que Kaykalak ait approché un daimyo, elle n’osait imaginer le drame qu’aurait pu connaître Akavir avec une armée de Kamal et d’Adepte sur les bras.

-Vous avez pactisé avec l’ennemi ! S’exclama Kiodo

-Certainement pas. Répliqua Gaku

-Vous l’avez laissé profaner le corps de votre fils !

-Non, Kintaro c’est livré de lui-même, je ne suis responsable de rien.

-Alors la créature est ici depuis huit ans ! Et vous le saviez ! S’exclama Ato

-Oui…

-Trahison ! S’exclama Asuka

La colère montait de nouveau parmi les daimyos, Inamora décida d’agir.

-C’est pour ça qu’il est important de faire cette coalition ! Kaykalak, l’Ehlnofey, a surement dû faire un repérage d’Akavir, il doit connaître alors vos villes, vos villages et vos points stratégiques ! Avec cette alliance, vous serez plus nombreux et donc plus apte à faire face à ses Kamals, qui n’attaquent que des points important depuis leur arriver en Tsaesci.

-Elle a raison, la Josei No Mori a raison, sans coalition, les Po’Tuns risquent de vous anéantir, Tosh’Raka est l’allié des Kamals, alors il joindra forcément ses guerriers avec les Démons, pour être encore plus redoutable. Continua Miria

Le silence plana, Asuka le brisa en sifflant haineusement.

-Ce n’est pas en ne rabachant le « vous êtes vulnérables » que nous allons accepter, de plus s’il y a coalition, alors ma sœur, l’actuelle Shogun, donc vous lui devrez une totale…

-Je préfère que ce soit Datsu le général en chef.

Asuka allait répliquer violemment, mais Kiodo lui coupa la parole.

-Moi aussi, l’élection du prochain Shogun est dans un mois, le règne des Hattori touche à sa fin, je préfère que ce soit le créateur de la coalition qui nous dirige.

Asuka frappa la table de son poing, mais la voix de Kiodo fut plus forte.

-Votons : qui pour une nouvelle coalition ?

Il leva légèrement son énorme main, suivit de tous les daimyos, sauf Asuka.

-Et qui dit non ?

Asuka ne leva même pas la main, elle grinça si fort des dents qu’Inamora l’entendit de là où elle est, puis Kiodo se frappa le torse virilement, imité par ses deux gardes du corps.

-C’est décidé ! La Coalition Des Clans revit de nouveau !

Inamora... quand te tairas tu lorsque tu n'est pas autoriser a parler?

Bonne suite.