Chapitre 116 : Préparatifs de guerre.

Trois semaines passèrent, trois semaines dans lesquelles les différents daimyos, maintenant allié selon un traité inviolable, enfin, sur le papier…

Datsu en était le chef suprême, il était juste en dessous du Shogun, les clans lui rendaient des comptes à lui.

Inamora, elle, était toujours sa garde du corps, et l’armure qu’elle portait depuis les négociations ne la quittait que rarement maintenant, et son poids commençait à énerver la jeune femme, débout à droite de Datsu, assit sur un cousin, dans une tente au sol couvert de tapis de velours, faisant face à huit généraux des armées de Tsaesci.
Ils sont tous les huit pourvu d’une épaisse armure de samouraï élégante et de très bonne facture, mais leur visage, couvert de cicatrice pour la plupart, témoigne de leur très longue carrière au sein de l’armée.

Datsu, le Général Suprême, et ses huit conseillers militaires, examinaient une carte très détaillé de Tsaesci, l’un des généraux, dont le museau de python comportait une morsure de Kamal, désigna une route serpentant jusque dans le territoire des Hojo.

Miria bailla silencieusement, elle semblait dormir debout, Inamora, elle, voulait surtout profiter des cousins moelleux entassaient au fond de la tente.

-Ici, nous devrions y placer des troupes pour ensuite les disperser dans les environs pour traquer les Kamals.

Datsu, qui se caressait pensivement le menton, hocha la tête.

-Pas bête en effet, approuvé. Dit-il

Inamora en avait assez d’être les mains dans le dos, le buste droit et la tête toujours droite, elle voulait s’avachir dans les moelleux cousins du fond…
Le général le plus jeune, reconnaissable avec son œil droit entièrement blanc et sa mâchoire inférieur presque entièrement arracher, posa son doigt sur un village assez volumineux, vu l’épaisseur du point, dans le territoire des Ikki, puis il parla, d’une voix rauque et craché.

-La ville de Lung, nous devrions y placer une garnison pour empêcher les Kamals de la prendre, elle et ses environs, la zone regorge de fer, nous en aurons besoin pour fabriquer arme et armure.

Datsu refusa d’un signe de tête.

-La ville est déjà très bien garder, inutile d’y envoyer d’autre troupe.

Le général hocha la tête, puis on entra dans la tente. Inamora et Miria se retournèrent à peine pour voir un samouraï, son casque en main, qui s’inclina devant Datsu et les généraux avant de tendre à Miria un parchemin, il s’en alla ensuite et Miria tendit le message à Datsu, qui le déroula et le lut en silence.

-Des Kamals ont été aperçut près du Col du Soleil, ils sont une centaine, un petit groupe de reconnaissance apparemment.

Il roula le parchemin et le posa prêt de lui, au sommet d’une pyramide de petits parchemins.

-Donaka, envois sur le champ un pigeon voyageur auprès de la garnison au Col du Soleil, qu’ils annihilent les Kamals.

L’un des généraux hocha la tête, se leva puis s’inclina, pour ensuite quitter la tente. Datsu soupira, puis posa un regard fatigué sur ses généraux.

-Rompez. Ordonna-t-il

Ils hochèrent la tête, puis se levèrent et quittèrent la tente après avoir salué leur Général Suprême. Datsu poussa un nouveau soupir, Inamora soupira elle aussi, de soulagement, et non pas de fatigue, puis elle se précipita vers le tas de cousins, où elle s’y affala en s’étirant.

-A peine l’aube et je suis déjà morte de fatigue.

Miria s’affala à côté d’elle, Inamora s’éloigna d’elle en roulant sur les cousins, puis une fois assez éloigné de la Vile Séductrice elle mit les mains derrière sa tête et enleva ses bottes avec les pieds.

-Aaah ! Qu’elle travaille épuisant ! Dit-elle dans un soupir

Datsu, qui était toujours assit sur son cousin, grommela puis se leva en s’étirant.

-Parle pour toi, tu n’as pas à te lever très tôt le matin pour simplement dire « postez ça ici et pas là ».

L’Hyumanoïdo poussa un juron puis alla jusqu’à un plateau de fruit, où il y saisit une pomme akaviroise, rouge et luisante. Il croqua dedans, puis mâcha en arborant un air pensif, que Miria remarqua.

-Tu m’as l’air pensif Datsu. Dit-elle

-Je le suis. Dit-il à mi-voix

-Pourquoi ?

Il croqua un deuxième morceau.

-C’est la guerre…

Inamora haussa un sourcil.

-Vous venez juste de percuter ? Demanda-t-elle, inquiète

-Non je veux dire…c’est la guerre, la vraie guerre, et plus ce stupide massacre de Démons que nous avons tous les ans.

Miria haussa les épaules.

-Enfin…pas juste un simple « massacre de Kamal ».

Datsu hocha pensivement la tête, puis ricana avant de poser les yeux sur Miria.

-Tu n’as vécu qu’une invasion Kamal, moi, c’est des milliers d’invasions que j’ai vécu, et sache qu’après trois ou cinq invasions, on commence à tuer du Kamals sans aucun problème, vu comment ils sont prévisibles.

Miria haussa légèrement les sourcils, puis s’étira à son tour.

-Je vois, et ces Kamals sont différent ?

-Déjà, le fait qu’ils se déplacent en petit groupe et non plus en vaste armée, prouve qu’ils ont une nouvelle stratégie, plus tactique.

Inamora ferma les yeux, et n’écouta que d’une oreille le dialogue entre Datsu et Miria, puis elle s’endormit.

Elle rêva de bataille, de bataille héroïque et victorieuse, Inamora se voyait sur une colline, la Tour d’Or Blanc derrière elle, le soleil filtrant à travers d’épais nuages de poussières et de fumées.
Des millions de soldats impériaux se battent autour d’elle, elle surplombe cet immense champ de bataille en arborant un air impérial, puis elle se retrouve dans la salle du trône Impérial, assise sur le trône de l’Empereur et habillait d’un long manteau de velours rouge et blanc.

Elle rêvait qu’elle était l’Impératrice Inamora première du nom, qu’elle était surnommée « L’Impératrice Nirn, celle qui anéantit les ennemis de l’empire et fonda la longue et prospère dynastie Djamonkin, celle qui annexa une deuxième fois toute les régions de Tamriel et même plus : celle qui annexa toute les régions du Nirn ».

Et puis elle se réveilla, en sueur, la chaleur dans la tente était insupportable et l’agitation qui régnait en dehors de la tente indiquait clairement qu’il se passait quelque chose. Alors elle se leva, s’étira le plus possible pour chasser l’engourdissement qui avait gagné son corps, puis sortit d’un pas pressé.
La lumière en dehors l’aveugla un instant, Inamora plissa des yeux pour mieux y voir, et qu’elle ne fut sa surprise quand elle tomba sur des Aïzu, dont le corps était recouvert de tatouages cérémonielles et de scarifications toute nouvelle…vu le sang frais qui y coulait.

Il dansait autour du feu central du camp, qui avait beaucoup grandi depuis la dernière fois.
La danse des Aïzu étaient agressive, hypnotisant même, les mouvements de bras et de queue des Tsaesci’s semblaient être des épées s’abattant sur un ennemi invisible, les visages exprimaient une colère pur, même les plus jeunes semblaient être de véritables guerriers expérimentés comme leurs aînés, qui frappaient le sol de leur queue, ce qui donnait un son proche de ceux d’un tambour grave.

Inamora s’approcha, fascinée, elle s’assit sur un tonneau près d’une tente, les yeux rivés sur la danse tribal des Aïzu, qui s’arrêtèrent brusquement et se prosternèrent devant le feu vif.

Miria apparut des flammes, Inamora remarqua alors l’espace sans danger dans le foyer du feu, un petit espace qui donnait au feu l’apparence d’une tente en forme de pyramide.
Inamora fut émerveillée de voire la Vile Séductrice couverte de sang, qui formait des lignes précises sur son corps nu, nudité qui ne fit pourtant pas baisser les yeux à la jeune femme, complètement absorbé par un tel spectacle.

-Les Kamals assaillent les contrées du Dernier Serpent ! Nous ne les laisserons pas faire !

Miria fit le tour du feu, regarda tour à tour chaque Tsaesci prosternaient devant elle, Inamora ne cillait pas.

-Nous sommes les gardiens de Tsaesci ! Nous sommes les gardiens du Premier et Dernier Serpent ailé ! Ses crocs dévorèrent des milliers de fois ce monde pour le reconstruire ensuite ! Tel est sa volonté ! Les Aïzu sont sa personnification terrestre ! Nous tendons chaque jour à ce que le Dernier Serpent ailé est : la pure puissance !

La voix de la jeune fille était forte, autoritaire, elle se déplaçait avec fluidité autour du grand feu de camp, les Tsaesci’s prosternaient devant elle n’osaient lever les yeux.

-Toute chose à une fin ! Les Kamals ont une fin ! Et c’est grâce au Aïzu qu’ils disparaîtront de la surface du Nirn !

Miria saisit une branche enflammé, elle la brandit en l’air comme une lance, le visage n’exprimant aucune douleur, Inamora était fascinée et véritablement hypnotisait.

-Le feu ne brûle pas !

Elle se planta soudainement la branche, en forme de pieu, dans le pied, encore une fois elle ne cilla pas, aucune douleur ne se lut dans son regard.

-La douleur n’existe pas !

Miria jeta le pieu enflammé dans le bucher, puis brandit les mains vers le ciel.

-La force du Premier et Dernier Serpent ailé est avec vous ! Gloire à Alduin ! Le Dévoreur de Monde ! Que nos lames deviennent ses griffes et nos expirations ses jets de flamme !

Les Aïzu se levèrent comme un seul homme, rugissant d’excitation et de pulsion meurtrière, ils frappèrent le sol de leur queue et produisirent un véritable petit tremblement de terre qu’Inamora ressentit, depuis son tonneau. Tant de sauvagerie et d’excitation guerrière l’émerveillèrent, elle regardait cette scène d’un œil admiratif, subjuguée par tant de sauvagerie qui l’avait séduite chez Alrik.

Alrik, son visage de Nordique lui revint en tête, il était ici lui aussi, il participait à cette guerre, bien évidemment.
Le visage de la jeune femme devint grave, elle baissa la tête alors que Miria entonnait une nouvelle fois ces paroles agressives et guerrières. Elle ne cessait de voir cette maudite petite fille blonde, sa fille. Cela l’énervait, cela la troublée, Inamora ne voulait pas d’enfant, mais pourtant, c’était comme si des forces supérieurs lui ordonnaient d’en avoir.

Elle ne voulait pas finir grosse et l’aide, elle voulait à jamais rester belle et intelligente, et non devenir une vache à lait allaitant enfant sur enfant.

Puis il apparut, de l’autre côté du feu de camp, observant lui aussi d’un œil admiratif les Tsaesci’s frappant du sol leur queue et le griffant de leur mains.
Il la remarqua, ils échangèrent un long regard empreint de désir et de bestialité, Inamora se mordait la lèvre en pensant à tout ce plaisir qu’elle aurait avec lui, autant charnelle que psychologique.

Les flammes du feu s’intensifièrent, la peau de son amant sembla s’embrasser, celle d’Inamora aussi. Elle posa les pieds au sol, le souffle court, les joues rouges, elle se dirigea vers son amant, qui entamait lui aussi son trajet vers son amante.

Le feu battit comme un cœur, Inamora sentait le sien battre la chamade, elle sentait son corps entier crier de désir.

La guerre.

La guerre la terrorisait.

Demain.

Elle devra suivre Datsu jusqu’à une vallée où se trouvait un important regroupement de Kamal, la première grande bataille de cette Invasion Kamal en bref.
Inamora avait besoin de lui, qu’importe la distance qu’elle voulait mettre en lui et elle, jusqu’à ce qu’il se décide. Elle avait besoin de se sentir une dernière fois en sécurité, de sentir sa peau contre la sienne, son souffle contre son cou, ses lèvres contre les siennes.
Un désir animal, primaire, l’envahit quand elle se retrouva près de lui, il avait l’allure d’un dieu-guerrier, debout près de ses flammes battants comme un cœur, ces Tsaesci’s primaux scandant des chants anciens et des paroles pleines d’agressivité, de bestialité, de promesses de mort.

Ils s’effleurèrent, elle posa ses mains sur son torse recouvert d’un court kimono, puis elle leva la tête pour l’embrasser, mais il l’arrêta, et l’entraîna entre deux tentes.

Il lui empoigna le menton, l’embrassa fougueusement, mais alors qu’elle en voulait plus, il la repoussa et lui sourit.

-Si tu veux tellement que notre relation avance, alors je la ferais avancer.

Il l’embrassa une nouvelle fois, puis l’enlaça doucement, avant d’approcher sa bouche de son oreille.

-Sois ma femme, Inamora Djamonkin, devient mienne aux yeux de Dame Mara, soyons liés à la vie et à la mort.

Les chants tribaux Aïzu s’intensifièrent, ils semblaient communier entièrement avec leur dieu de la destruction.
Un bonheur immense la gagna, elle resserra son étreinte autour du torse de son amant, des larmes de joie coulèrent sur ses joues.

-J’accepte, Alrik.

Elle l’embrassa sans plus attendre, puis il l’entraina entre les tentes, ils s’arrêtaient et s’embrassaient langoureusement, avec impatience, puis repartir, pour enfin entrer dans une petite tente, une petite tente où Alrik allongea son amante sur le sac de couchage.

Il lui baisa le cou, la bouche, les joues, le front, tout en défaisant habilement les ficelles colorées retenant les pièces de son armure entre elles. Il les posa une par une à côté, à la hâte, presque en les lui arrachant.
Les chants tribaux accompagnaient ses mouvements, leurs baisers étaient fougueux, agressif, bestial, leurs dents mordaient la lèvre de l’autre, un flot incontrôlable de pulsion animalière faisaient haleter haleté bruyamment la jeune femme, qui rougissait au fur et à mesure que les mains du Nordique massaient son corps, de plus en plus dénudé de toute protection métallique.

Et quand elle fut dépourvu de toute chose métallique sur le corps, elle le repoussa, le souffle court, le visage rouge, les yeux pétillants d’excitation.

-Mon père…il…

-Qu’il aille au diable, j’ai réfléchis ses derniers temps, tu as peut-être peur de ton père, mais moi pas, nous irons le voir, mais à la fin de cette guerre, je n’ai pas envie que cela crée des tensions entre nous deux, pas après ce que nous venons de vivre. S’il doit l’apprendre, c’est après cette guerre, car je ne sais pas si je survivrais.

Elle lui prit le visage dans ses mains, un sourire éclaira son visage, ses yeux s’illuminèrent de vert alors que de fines tentacules de bois déchiraient ses vêtements.

-Tu survivras, tu es a moi Alrik, à moi et à personne d’autre, si tu dois mourir, alors même les dieux devront me demander l’autorisation, j’irais jusque dans le Terrain de Chasse pour te revoir.

Elle approcha son visage du sien, et l’embrassa, ses pupilles redevinrent d’un rouge sang alors que les fines tentacules se rétractaient dans le sol, emportant avec elle les lambeaux déchiraient de la tunique verte foncée de la jeune femme.

-Tu es miens, je suis tiennes, les dieux devront s’y plier, je suis une Kin’Yoku, je retournerais le Nirn entier contre eux s’ils en décident le contraire.

Il ricana, puis se pencha vers son visage, il posa son front contre le sien, ils fermèrent les yeux.

-Ne fait pas de promesse que tu ne peux tenir, Inamora.

-Tais-toi et embrasse-moi, mon bel époux.

Un petit rire le prit, il l’embrassa doucement, puis plongea ses yeux dans les siens.

-Et toi, ma belle épouse.

Et ainsi, ils se laissèrent aller à un amour animal, à la fois doux de sentiment et violent d’excitation, les chants tribaux des Aïzu accompagnant leur amour.

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La Guerre, mot qui déchire âme et chair, à jamais elle existera.

Dans les profondeurs du monde, l’araignée perfide tisse une toile invisible, le parchemin nous l’a dit.

Mais dans qu’elle circonstance l’avons-nous apprit ?

Serait-ce une nouvelle manipulation du Roi ? Du marionnettiste ou encore de L’Invocateur Suprême ?

Nous sommes d’accord pour le dire.

La venue du Neuf Fois Bénis est proche…très proche…

Miria, matriarche de la guerre!!

Bonne suite!!

-Cela fait si longtemps que nous ne nous étions pas vu, Fille de l’Approbateur, ton souvenir est aussi flou pour moi que l’est la brume matinale.

Il glissa autour d’elle, il ne marchait même pas, il se contentait de glisser sur le sol. Inamora hurlait de douleur à chaque fois qu’il parlait, à chaque fois que son œil se posait sur elle.

-Ton corps est trompeur, derrière cette délicate fleur se cache une araignée velue et immonde, mais je peux t’aider à te débarrasser de cette image.

Inamora vomit une nouvelle fois, son corps était parcouru de tremblements incontrôlables, le spectre glissa jusque devant elle, puis se pencha, il mit son visage bandé à la même hauteur que celui d’Inamora, qui le regardait dans l’oeil en se retenant de vomir.

-Mon nom est bien Lucan, mais j’ai gagné un titre, un titre par lequel tu vas m’appeler maintenant.

Elle se mit à vomir plus abondamment, Miria intervint et la releva en lui caressant le dos, le visage paniqué.

-Ina ! Ina tu vas pas nous faire le même coup que Févila hein ! S’exclama la jeune fille

Elle ne voyait pas Lucan, pourtant il était juste devant elle, Inamora, entre deux vomissements, se demanda pourquoi ?
Et puis, comme s’il lisait dans les pensées, Lucan répondit.

-L’Ombre Acide, tel est le nom du produit que mit au poing mon maître il y a des siècles et des siècles.

-Lucan ! Arrête ça ! Hurla Inamora

Sa voix s’étouffa quand cet « Ombre Noir » emplit sa gorge.

Lucan se redressa, il glissa de nouveau tout autour de la jeune femme, puis il caressa la tête de la jeune femme avec sa main entièrement bandée.

-Petite créature faible, un jour, tu comprendras peut-être qui je suis.

-Lucan ! Lucan ! Aide-moi ! Supplia Inamora, en larmes

-Non.

-Pourquoi !?

Un rire mauvais résonna, Inamora reconnut la voix de Kaykalak, Lucan mêla son rire à celui de l’Ehlnofey.

-Parce que je suis son Prophète !

Sous la puissance de sa voix, Inamora fut assommée.

Quand elle rouvrit les yeux, elle était dans une tente, la nuit, les Voies des Six Chemins brillaient de mille feux sur son corps.

-Tu es réveillé ?

La voix d’Alrik apaisa l’inquiétude grandissante de la jeune femme, elle se redressa, remarqua qu’elle était sur un brancard, puis tourna la tête vers son amant, son fiancé. Il était adossé à un tonneau à côté du brancard, et une bouteille d’alcool se trouvait près de lui.
Il semblait soulagé, il regardait d’un œil fasciné les lignes magique sur le corps de la jeune femme. Celles-ci disparurent après un temps, Alrik porta alors son regard vers son amante, qui massait sa gorge d’un air pensif.

-Ces choses sur ton corps, elles sont magnifiques.

Elle sourit, puis se coucha sur le flanc, regardant son amant.

-Elles ont brillé sur ton corps toute la journée, tu ressemblais à une sorte de totem magique. Gloussa-t-il

Elle fronça les sourcils.

-La journée est passée ?

-Oui, il fait nuit-là.

Elle hocha lentement la tête.

-Les Kamals, sacré bestioles tu ne trouves pas ? Lui demanda-t-il en ricanant

-Oui, assez coriaces.

Voyant qu’elle n’était pas d’humeur loquace ce soir, Alrik se tut, puis s’adossa contre le brancard, il tourna la tête vers son amante alors que celle-ci passait sa main dans ses cheveux blond foncé.

-Si cette guerre est une guérilla, alors tu vas devoir redoubler d’attention.

Elle hocha la tête.

-Tu te sens mieux ?

Elle acquiesça.

-Tu veux quelque chose ?

Elle dit « non » d’un signe de tête, lui, il hocha la tête, puis attrapa sa bouteille et en but quelques gorgées, pour ensuite la tendre à son amante.
Inamora la saisit, puis en but une longue gorgée, et en sentant l’alcool akavirois fort dans son estomac, elle se sentit beaucoup mieux.

-C’est quoi ? Demanda-t-elle, ignorant la douleur à sa gorge

-Une petite liqueur, je ne connais pas son nom, mais je sais que c’est bon.

Elle hocha la tête en s’allongeant sur le dos, puis inspira longuement.

-J’ai vu Lucan.

-Quoi ?

-Il était là.

-Ina…

-Il est son Prophète…

Bah Lucan... je croyais que tu voulais te marier avec Miria moi.

Bonne suite!!

• donne un coup de poing sur le sol qui pulvérise la Terre entière*

FAIT CHIER PUTAIN ! LUCAN ÉTAIT UN DE MES PERSOS PRÉFÉRÉS ! LE CINQUIÈME PLUS PRÉCISÉMENT !
POURQUOI LUCAN ? POURQUOI ? POURQUOI ? POURQUOI ? POOOOOUUUUUUUUURQUOOOOOOOOOOIIIIIIIIIIIIIIIIIIII ???!!

• prends ses cachets*

Je veux la suite et la mort de Lucan maintenant.

j'ai jamais aimé Lucan je l'ai toujours détesté

• saute sur Iso en proférant des inepsies*

NOTICE ME SENPAI! NOTICE ME SENPAI!

HEY OUI JE SUIS DE RETOUR ET J'AI DES IDÉES POUR MON PERSO DE LA 4E FIC POUR TOI PETIT CHATON AU MIEL QJI GOUTE LA FOURMI ROSE!

Quand les doigts de la jeune fille touchèrent la peau à moitié calcinée de la Rouquine, celle-ci émit un gémissement de douleur, ce qui excita légèrement Miria qui se fit plus « collante » avec Miria.

ok... Miria peut se coller avec elle meme?

Sage des six chemins= Naruto!

mouahahahaha!

dsl pour cette accés de folie

Christo : Pour ta gouverne un Sage des Six Chemins peut très bien être une personne quelconque marchant dans l'une des Voies des Six Chemins dans la religion bouddhique !

Mais ouais j'me suis inspiré un peu du nom de cet illustre personnage pour créé le miens, mais promis j'y suis allé pas plus loin que ça

Et puis la Suite pour bientôt, post vers 15h/16 heures
Et encore désolé pour cet "mise en place" du chapitre tout les j'sais pas combien de jours", j'suis pas trop inspiré pour le TES là

Mais là j'le suis donc j'vais essayer de vous pondre deux bons gros chapitres bien baveux et bien mousseux

Pour le sage des six chemins ouais sa m'a fait penser à Naruto moi aussi

-Miria ?

Elle sursauta, puis fit demi-tour et alors qu’elle s’éloignait, elle se retourna vers la Rouquine.

-Inamora, je voulais te…te demander quelque chose.

-Et c’est quoi ?

-Eh bien…pourquoi fais-tu autant confiance à Hashirama ?

Inamora haussa un sourcil, puis croisa les bras.

-Parce qu’il m’a sauvé de la folie, et qu’il m’a « offert » le Jukai Kotan, je lui dois ma puissance, et surtout ma…compréhension du monde.

-Et si je te disais qu’il était dangereux ?

Inamora plissa les paupières, imperturbable.

-Dangereux dans quel sens ?

-Dans le sens où…à cause de lui, tu pourrais mourir…ou un truc dans le genre.

La jeune femme ricana, puis lui fit volte-face et continua de marcher, mais Miria la rattrapa.

-Pourquoi tu lui voues un culte ! S’exclama-t-elle

La Rouquine se retourna, ses yeux menaçant la jeune fille.

-Je ne lui voue pas un culte, Hashirama m’a sauvé de ma folie, je lui dois mon respect. De plus sans lui jamais je n’aurais jamais eu le Jukai Kôtan, il est normal que j’ai envers lui une éternelle reconnaissance. Et puis qu’est-ce qui te prend Miria ? Il a sauvé Févila non ?!

-C’est les Yurei’s qui l’ont sauvé ! Pas Hashirama !

-S’il n’avait pas dressé les Yurei’s Févila serait morte à l’heure qu’il est !

Inamora afficha ensuite un sourire narquois.

-Je ne te comprends pas, Miria, il sauve ton amante, et pourtant tu me demandes de me méfier de lui, je comprends ta peur face à l’inconnu, mais sache qu’il y a bien plus dangereux que lui.

-Je sais ça mais…

Miria s’interrompit, elle soupira en baissant les bras.

-Tu ne changeras pas d’avis sur lui hein ?

-Si, mais uniquement si tu me prouves qu’il est dangereux.

Sur ce, elle lui tourna de nouveau le dos et s’en alla dans la forêt. En marchant, Inamora maugréa des insultes à l’encontre de Miria, pour elle, Miria devenait de plus en plus un Daedra manipulateur et vil.
Hashirama était étrange, mais elle ne le considérait pas comme dangereux, malgré ces cinq mètres de haut.

Alors qu’elle marchait dans cette forêt d’arbres bas et fin, Inamora aperçut un plus gros, plus volumineux et plus large que les autres. A la base du tronc se trouvait un creux, pouvant accueillir une personne, elle décida alors de s’y installer pour méditer.
Si les paroles de Miria sont vérités, alors Inamora le découvrira d’elle-même, en prenant conseil auprès des autres Kin’Yoku, ou de Nir elle-même.

Elle s’installa au creux de l’arbre, s’assit en tailleurs, le buste droit et la tête tournait droit devant elle, puis elle posa ses mains sur ses genoux, et ferma les yeux.

Quelques heures plus tard, après une profonde méditation et un profond questionnement, elle se retrouva à marcher sur une mer infinie et insondable, où le ciel était indiscernable du sol.
Un être vint à lui, Tala, la Maormer, vint à elle.

-Bienvenue. Salua-t-elle d’une voix calme et posé

Inamora s’inclina, puis s’assit sur l’eau de la mer.

-Tala, que dois-je faire si j’ai le doute ? Si mon ascèse est perturbée par un manipulateur ?

La Maormer s’assit en face d’elle, puis leva les yeux au ciel.

-La mort est souvent la chose à donner, les Kin’Yoku ne peuvent se permettre d’être manipuler, nous devons détruire si cela est dangereux pour le Nirn.

-Je vois…et si je ne détruis pas ?

-Seul le Dragon peut le savoir, nous ne sommes pas des oracles, certains le sont, mais notre devoir est de détruire toute chose mauvais pour le Nirn…du moins, nous essayons.

-La mort EST la solution.

Un Tang-Mo apparut, il était du même sous-groupe que Pashek, avec sa face de macaque et ses yeux proche du bronze. Il portait une toge rouge, et une longue barbe descendait jusqu’à son ventre, malgré qu’il eut l’air assez jeune.
Tala siffla à son approche.

-Pashupati, voilà un être bien millénaire que voilà.

Le dénommé Pashupati s’assit à droite d’Inamora, qui inclina la tête pour le saluer.

-La Mort est la solution à ton problème, toute chose qui n’accepte pas Nir doit mourir, le Asura’s et les Kamals en sont les principaux opposant.

Il forma un signe complexe avec la main, puis ferma les yeux.

-Le monde se portera bien mieux une fois ces choses détruites. Murmura-t-il

Puis il disparut, cette fois, ce fut un Po’Tun, grand et musclé, vêtu d’une armure, qui apparut.

-Xio Fung. Salua Tala

L’énorme Homme-Tigre s’assit lui aussi, son regard était calme malgré l’impression de rage guerrière qu’il dégageait.

-Chaque être est voué à disparaître, même nous, les Kin’Yoku, disparaitront un jour. Si la mort est la solution, alors il faut la donner.

-Mais…

Avant qu’Inamora ne puisse continuer, il disparut lui aussi, et cette fois, ce fut un Tsaesci qui apparut.

-Kazumori !

Le Ryoude masculin adressa un bref hochement de museau à Inamora, puis s’assit sur sa queue.

-Nous, Kin’Yoku, sommes l’épée de Nir, hors une épée n’est pas faite pour négocier, elle est faite pour tuer. S’il y a manipulation, tu dois t’en détacher sur le champ pour t’en libérer, sinon tu finiras esclave et ta puissance se retournera contre toi.

-Mais…

-Il n’y a pas de « mais », il y a simplement la Vérité, s’il y a manipulation, tu détruis, ou tu t’en éloigne sur le champ.

-Tel est notre crédo Inamora, tu ne peux t’en détacher, et nous non plus. Même à travers la mort, nous continuerons à protéger le Nirn.

Rien n est vrai tout est permis

Ta recu mon mp Iso?

La guerre approche mais les Kin'Yoku me plaise de moins en moins.

Bonne suite!!

Elle de quel style cette fic ? Car je compte me lancer dans sa lecture mais j'ai pas trop le courage

Ori : Eh bien pour savoir si elle est bien ou pas, il faut la lire

Je te conseille de lire la deuxième fic avant, la première est assez banal je trouve, avec énormément de faute d'orthographes en plus, alors lit la deuxième, qui est certes fourni en fautes mais qui s'améliore au fur et à mesure

Suite mon maitre!