Suite!

-Pour les autres clans ça va être plus compliqué, les Hojo s’allieront peut-être avec moi dès l’instant où je leur parlerai des Kamals, après pour ce qui est des Mori, des Nagaoka et des Hattori je crains le pire.

-Pourquoi donc ? S’étonna Miria

Datsu baissa la tête vers la carte de Tsaesci sur son bureau, affichant le territoire de chaque clan et leur capital et villes majeurs.

-Eh bien, les Mori sont les moins touchés par les Kamals, ils ne subissent que peu d’attaques des Démons, donc ils pourraient refuser ma demande de négociation, avec eux il faut jouer sur le bénéfice. Pour ce qui est des Nagaoka, ils tenteront forcément de m’avoir avec leur magouille de stratège né, alors je devrais peut-être les remettre de temps en temps dans le sujet des négociations, mais avec de bons arguments ils ne pourront qu’accepter…ça serai bien d’avoir des stratèges digne de ce nom dans ma coalition…

-Et les Hattori ? L’interrompit Inamora

-Les Hattori…ah…les Hattori…ça va être dur, très dur, ils voudront prendre la tête de MA coalition et y imposaient leurs règles et leurs stratégies majeur, je ne souhaite pas ça. De plus, le Shogun est du clan Hattori, alors s’il participe, ça va être dur…très dur…

Datsu tapota trois fois son menton, puis claqua des dents avant de lever les yeux vers les deux jeunes femmes.

-Je crains qu’ils n’attaquent, les Hattori sont fourbes, alors ils pourraient pensés que c’est l’occasion rêver de réduire les Daimyos en charpie, d’où la règle de n’apporter que deux gardes du corps et le choix du lieu, le Sabre-Brisé est impossible à assiéger, la terre a beau être du granite elle est cultivable avec toute cette mousse au sol et les arbres fruitiers qui nous entourent nous apporterons de la nourriture.

-Datsu-sama, je ne comprends pas une chose : je me souviens bien qu’il y a huit ans, une campagne contre Tosh’Raka fut mené, mais les Hattori étaient l’allié de Ka Po’Tun, c’est de la pur trahison ça, alors pourquoi ne pas avoir anéanti les Hattori une fois Tosh’Raka au fer ?

Datsu ricana.

-Nous avons essayé de les réduire en miette, mais ils étaient presque « spectateurs » dans notre guerre contre Tosh’Raka, nos armées étaient trop affaiblis, alors quand nous avons voulu leur infliger l’anéantissement, nous avons été repoussé hors de leur territoire par leur soldat frais et en pleine santé.

-Une cinglante défaite. Siffla Miria

-Oh que oui. Approuva Datsu

-Et après ?

-Nous avons créé un traité de paix après de longues négociations plutôt mouvementé, mais nous avons quand même pu leur arracher un quart de leur fortune grâce à l’une des clauses du traité de paix.

Inamora hocha la tête.

-Et…

Eloé pénétra dans la tente, affolée.

-Maman ! Févila ! Elle vomit du sang noir !

Miria se leva d’un bond.

-Quoi ?! J’espère que…

-Vient vite au lieu de bafouiller ! Hurla Eloé en repartant sur le champ

Miria ne se fit pas prier, elle accouru en dehors de la tente. Inamora se leva à son tour, puis s’inclina rapidement vers Datsu.

-Désolé.

-Y’a pas d’mal. Dit-il en portant le bec de sa pipe à sa bouche

Inamora sortit à son tour de la tente, elle chercha des yeux Miria, puis la vit entrer dans une tente, non loin d’elle. Elle y marcha d’un pas rapide, puis quand elle entra dans la tente, elle vit avec dégoûts Févila vomissant un sang noirâtre, comme celui de la Grande-Faucheuse.

-Févila ! Par mon sang ! Févila qu’est-ce qu’il t’arrive ! Hurla Miria en prenant dans ses bras son amante

Inamora retira ses sandales, et marcha dans la mare de sang noir autour de Févila.
La jeune femme l’examina de loin, elle remarqua les lignes veineuses noirâtre sur le visage de la Dunmer, dont les yeux autrefois d’un rouge éclatant, étaient à présent noir comme la nuit.

-Miria…éloigne-toi… Bégaya Févila, la gorge se remplissant de sang

Elle cracha une gerbe de sang noir, Inamora s’accroupit près d’elle et lui passa une main sur le front, froid comme de la glace, puis elle lui appliqua un sort d’antidouleur en espérant qu’elle aille mieux.
Car la panique naissait aussi dans l’esprit d’Inamora, et elle voulait garder son sang-froid.

-Miria, pousse-toi s’il te plait. Ordonna-t-elle

-Hors de question ! Cria Miria, les larmes aux yeux

Févila fut secoué d’un spasme violent, elle hurla de douleur en se recroquevilla pour réprimer des spasmes si violent qu’il fallut quatre tentacules de bois et Miria pour la maintenir en place.

-Mais qu’est-ce qu’elle a ?! Hurla Eloé, à la fois en colère et en panique

-Je ne sais pas, peut-être que la flèche empoisonnée contenait un autre poison…mais je ne sais pas pourquoi il n’agit que maintenant. Répondit Inamora en appliquant un sort de soin sur Févila, en pleur

-J’ai mal ! La douleur ! La douleur est insupportable ! Hurla Févila

Des samouraïs curieux entrèrent dans la tente, mais Eloé les renvoya en agitant un katana daedrique devant eux en leur hurlant dessus.

-Que devons-nous faire !? Demanda la jeune fille en scellant l’entrée avec un sceau daedrique

-Je ne sais pas. Répondit Inamora

-Quoi tu ne sais pas ?! Réponds-moi !

-Févila ! Févila ! FEVILA !

Inamora posa les yeux sur Miria, puis sur Eloé, avant de baisser la tête.
Elle ferma les yeux et réfléchit, essaya de ce concentrer malgré les pleurs de Miria, qui utiliser moult sorts de soin daedrique sur Févila tout en lui murmurant des paroles qu’Inamora n’entendit pas.
La jeune femme pensa amener sa mère ici, pour qu’elle examine Févila, mais elle était avec son père aller cueillir des champignons et du lichen pour une concoction qu’elle préparait pour Datsu, donc elle n’était pas disponible.
Inamora pensa appeler Sheera’Shei, elle s’y connaissait en poison…mais l’Argonienne était introuvable depuis quelques temps et elle ne voulait pas la rechercher dans tout le camp.

L’image du Mon’Shi apparut alors dans son esprit.
Elle chassa la pensée d’un revers de main, mais elle apparut de nouveau, et Inamora ouvrit soudainement les paupières pour poser ses yeux sur Miria, berçant Févila en train de pleurer à cause de la douleur.

-Hashirama…elle doit aller voir Hashirama.

Miria leva les yeux vers la Rouquine.

-Quoi ? Articula-t-elle entre deux sanglots

-Il faut emmener Févila auprès d’Hashirama ! Il m’a guéri de l’empreinte de la Vérité, il peut alors guérir Févila !

-Tu en es sûr ? Demanda Miria sur un ton suppliant

-Oui, habille-là chaudement Miria, nous allons voir les Hokishima !

J'espère que tu sauveras Fevila, Inamora.

Bonne suite!!

Éloé qui agit bien normal

-Févila m’a toujours protéger, mais là…c’est l’inverse…et je suis incapable de faire comme elle. Sanglota-t-elle

La jeune fille s’assit près de son amante, elle baissa la tête de honte.

-Moi, je suis une Vile Séductrice, j’ai des pouvoirs colossaux qui ne demandent qu’à être utiliser…mais Févila…elle, elle n’a que sa tête et ses poings pour me protéger, et moi je suis incapable de le faire, malgré ma force.

Elle sanglota encore plus, jusqu’à ce qu’Inamora prenne la parole.

-Tu sais, moi je suis forte et puissante, et pourtant je sais que je suis incapable de l’être plus qu’Alrik.

De l’incompréhension se peint sur le visage de Miria, qui leva les yeux vers la Rouquine.

-Quoi ?

Inamora ricana nerveusement.

-Alrik a beau être un idiot barbare et rustre, son amour pour moi le rend plus fort que moi.

-Parce que tu ne l’aime plus ?

-Je l’aime toujours…néanmoins…je préfère prendre mes distances avec lui…jusqu’à ce que notre relation avance.

-C’est-à-dire ?

Inamora rougit brusquement, elle détourna les yeux de ceux de Miria, faisant mine d’être intéressée par les oiseaux volant en rond au-dessus d’elle.

-Je ne sais pas…qu’elle avance quoi. Bégaya-t-elle, embarrassée

-Genre…

Miria désigna son annulaire de son index, Inamora rougit encore plus et se leva d’un bond, l’air jovial.

-Bon il serait temps de se remettre en route ! Févila est surement déjà crevée vu son état alors dépêchons-nous ! S’exclama-t-elle joyeusement, elle était tellement embarrassée qu’elle en perdait tout sens du tact

-Inamora ! S’indigna Miria

-Oups…désolé.

La jeune fille grommela, puis releva Févila et la mise sur son dos, avant de reprendre la route vers le Mon’Shi, mais alors qu’elles faisaient à peine dix pas, un coup de vent violent souleva un nuage entier de spores de Kinoko-Shi, qui retombèrent bientôt tout en virevoltant sous le vent ayant diminué depuis leur descente du sommet du Sabre-Brisé.

-Par les Hists ! Glapit Inamora en fléchissant les jambes alors que les spores voletaient vers leur direction

-On est mal ! S’exclama Miria

Les spores retombaient doucement, mais trop rapidement au goût d’Inamora. Elle paniqua, hurla de terreur, puis un éclair de souvenir lui revint : le moment où elle et Alrik avaient chuté dans une galerie souterraine quand leur poids brisa la paroi fine entre la surface et les souterrains.

Sans attendre, la jeune femme plaqua ses mains au sol et un dôme de bois les couvrit, avant qu’une multitude de tentacules ne surgissent du sol et transpercèrent la terre pour y creuser de profond sillon.

-Inamora…c’est quoi ce bruit ? Demanda Miria dans l’obscurité du dôme

-Rien, c’est rien. La rassura Inamora

Tout autour d’elle, elle voyait des formes verdâtres dansaient, faire des va-et-vient dans la terre, Inamora voyait son Jukai Kôtan dans le noir, ses yeux luisaient dans le noir comme deux gemmes spirituelles verte.
Elle invoqua une sphère de lumière blanchâtre qui éclaira l’intérieur du dôme, et qu’elle ne fut la surprise de Miria de voir un tunnel souterrain juste devant elles.

-Par ici Miria, en passant par au-dessus, nous y arriverons plus vite. Lança Inamora en avançant dans le tunnel que continuer de creuser ses tentacules en forme de pelle

Miria hocha la tête, puis suivit Inamora dans le tunnel, faisant la taille d’un petit couloir.
Elles avancèrent plusieurs minutes dans la boue et les pierres, les tentacules devant continuer toujours de creuser, puis creusèrent jusqu’à se rétracter dans la terre, une fois que la lueur d’un cristal de lumière géant soit visible. Inamora continua le travail avec ses mains, puis creusa suffisamment pour qu’elle puisse voir le village Hokishima, juste en face d’elle et à une distance de quelques centaines de mètre, mais la hauteur posait problème.

Car elle était tout en haut d’une des parois de l’immense caverne sous le Mon’Shi, à une centaine de mètres de hauteur.

-Miria…là, tu vas devoir y aller seule. Avertit Inamora en se retournant vers sa compagnonne

-Pourquoi ?

-Tes ailes ne peuvent nous porter toute les trois, alors tu prendras Févila et tu voleras jusqu’au village où tu m’y attendras.

-Et toi ?

-Je descendrai en rappel.

La jeune fille hocha la tête, elle recula ensuite quand Inamora élargit la sortie pour permettre aux ailes de la Vile Séductrice de se déployées.
Une fois fait, Miria s’avança vers le rebord, une fine racine sortit de terre et s’enroula autour de sa taille et de celle de Févila, les maintenant fermement l’une contre l’autre, puis Miria ricana nerveusement.

-J’espère pouvoir porter deux personnes…

-Tu y arriveras. Lâcha Inamora

-D’accord…alors on se voit en bas.

-Oui.

Miria souffla, puis tendit les bras sur les côtés, et se laissa tomber dans le vide.
Inamora entendu un cri, puis plus rien, elle n’osa pas se pencher pour regarder, de peur d’être prise de vertige, mais elle fut rassurée de voir Miria, volé au loin en tenant fermement Févila.

-Bon…bah maintenant c’est à moi de descendre…

Iso aujourdhui c est mon anniv et comme cadeau je veut une suite plus suitesques!

C'est tellement beau.

Bon chap!!

Chapitre 114 : Le clan hanté.

Le village Hokishima n’était plus très loin, Inamora avançait d’un pas rapide et alerte, l’immense cristal lumineux au plafond lui accordait une bonne visibilité, mais elle s’attendait toujours à ce quelque chose surgisse d’une fissure ou de derrière un rocher.

Elle se retourna un instant, puis vit l’immense escalier contre la paroi de pierre descendant jusqu’au sol, un escalier qu’elle créa avec son Jukai Kôtan. Elle frémit en repensant aux minutes de terreur qu’elle avait eu, le vertige lui nouait encore l’estomac.
Finalement, elle gagna enfin le village, sous les yeux surpris des Hokishima.

Elle avança parmi les Tsaesci’s à la peau blanche et aux yeux bleus, elle marcha jusqu’au temple de pierre dominant tout le village de tentes ou de ruines.
Bien assez vite, elle retrouva Miria, faisant face à Anooba, portant une étrange créature sur le dos.

-Où est Inamora ?! Demanda-t-il l’air surexcité

-Elle arrive. Lâcha Miria, légèrement agacé

-Vous êtes arrivée il y a combien de temps ?

-Deux…

Miria s’interrompit en voyant la Rouquine arrivait, d’un pas pressait elle vint jusqu’à elle puis l’entraîna auprès du jeune Hokishima qui sauta dans les bras d’Inamora, lâchant au passage la créature aux allures de lézard gras et sans yeux.

-Oh Inamora ! Tu es enfin de retour ! Père sera ravi de l’apprendre ! S’exclama-t-il l’air joyeux

Inamora lui sourit puis hocha la tête.

-Je crois bien oui.

-Ina !

Ils tournèrent la tête vers Miria, en train de grimper les marches menant jusqu’à l’entrée du palais de pierre, tout en portant Févila à bout de bras.

-Févila a besoin de soin non ?! S’exclama la jeune fille en gravissant les marches

-Oui…

La jeune femme baissa la tête vers Anooba.

-Ton père est ici ?

-Oh oui ! Il est en train de méditer dans la salle du trône, suivez-moi !

Le jeune Tsupea passa devant Inamora, puis devant Miria, et gravit en un rien de temps les marches du palais pour attendre les deux jeunes femmes. Elles vinrent assez vite, surtout Miria, puis il les conduit au sommet du palais, là où se trouve la salle du trône où siège Hashirama.
Une fois devant les lourdes et épaisses portes de pierre, qu’Anooba ouvrit facilement, ils trouvèrent Hashirama, dont la position laissait penser qu’il dormait car il était en partie couché sur le dos et les mains posaient sur le ventre.

-Père ! Nous avons des invités !

L’œil d’Hashirama s’ouvre, épie les deux jeunes filles, puis ils se ferment.

-Quelle bonne surprise…une Kin’Yoku et une Vile Séductrice…jamais je ne crus voir un jour pareille duo. Ricana-t-il

Il se redresse finalement, puis enroule sa queue sous son buste, sa tête frôle le plafond. Il incline légèrement la tête pour les saluer, puis pose les yeux sur Févila, qui venait de vomir de la mélasse noirâtre.

-Elle n’est pas bien dite donc.

-Et justement ! Inamora m’a dit que vous pouviez la soigné ! Alors faite le ! S’exclama Miria

Hashirama ricana.

-J’en suis bien incapable vu le type de malédiction.

-Quoi !

Miria s’apprêta à lui sauter dessus, mais un tentacule de bois la maintint en place en lui agrippant le tibia.

-Il n’y peut rien Miria. Soupira Inamora

-Tu…

-J’en suis bien incapable, mais je connais des « personnes » qui peuvent le faire.

La tension au sein de Miria retomba, elle devint plus attentive.

-C’est-à-dire ? Demanda-t-elle

Pendant un instant, deux yeux jaunâtres apparurent au côté d’Hashirama. Miria sursauta en les voyants.

-Cette ruine ne fut pas construite par nous, nous n’étions pas les premiers ici, nous ne faisons qu’occuper ce que d’autre construisirent.

Inamora fronça les sourcils, alors que Miria était complètement troublée. Elle se mise à regarder autour d’elle, à regarder les fresques aux murs et les gravures.

-Vous…

-Ils soigneront votre amante. Coupa Hashirama

-Je n’ai jamais dit que Févila était mon amante. Souffla Miria, suspicieuse

-Je le sais pourtant.

Miria fronça les sourcils l’air incompréhensive, puis Hashirama claqua des doigts, et deux Ryoudes Hokishima vinrent soulever Miria.

-Revenez quand votre amante sera guérie. Dit-il

Il posa ensuite les yeux sur Inamora.

-Je te conseille de les suivre, Kin’Yoku, tu pourrais en apprendre beaucoup.

Inamora hocha la tête, puis suivit les deux Ryoudes et Miria.

Ils sortirent du Palais, rejoignirent la paroi la plus proche, à quelques centaines de mètres de là où Inamora et Miria débouchèrent, puis les deux guérisseuses, qu’Inamora reconnut comme tel grâce à leur longue toge grise, conduisirent les deux jeunes femmes et la mourante dans une série de galerie dans la roche, creuser par des animaux ou les Hokishima.

La marche était silencieuse, Inamora et Miria ne disaient rien, la Vile Séductrice fixait son amante mourante, Inamora était pensive.
Puis l’émerveillement les gagna quand elles débouchèrent dans une grande salle entièrement ronde et tapissait de cristaux répandant une lumière blanche irisé de bleu ou de noir.
Au centre de cette salle, ayant un rayon de six mètre, se trouvait un petit piédestal en forme de cylindre en pierre d’où étaient gravées des scènes de soin par des êtres possédant une peau écailleuse, ou alors était-ce une armure d’écaille. Un petit « pont » reliait l’entrée de cette salle au piédestal, car les cristaux semblaient aussi coupant que des rasoirs et tapissaient toute la surface de cette salle en forme de sphère.

-Nous allons invoquer l’esprit de Ceux-Qui-Étaient-Là-Avant pour soigner le maléfice qui ronge votre amie, mais avant, nous allons devoir récolter du sang. Commença une des guérisseuses, la plus vieille

-Mais d’abord, ôtez vos vêtements.

Miria ne se fit pas prier, Inamora par contre, refusa catégoriquement.

-Hors de question ! Pourquoi devrais ôter mes vêtements pour un rituel !? S’exclama la Rouquine

-Parce que les esprits de Ceux-Qui-Étaient-Là-Avant sont très faible, ils ont besoin de voir notre âme pour venir, hors ils sont presque aveugle et il faut que nous soyons entièrement libérer de toute entrave physique, ils ont besoin de voire notre âme entièrement.

Inamora siffla, puis leur fit volte-face pour sortir de la pièce.

-Je refuse. Dit-elle

-Inamora ! Ta magie nous sera bien utile si Févila bouge ! S’exclama Miria, nue

-Hors de question ! Vous n’avez qu’à faire votre rituel seul ! Je m’en vais !

-Pitié Ina ! S’il te plait…

La jeune femme siffla, puis se rongea l’oncle du pouce, pour ensuite rouler des yeux.

-Je refuse de me mettre nue, je veux rester en sous-vêtements.

La plus jeune guérisseuse porta son regard vers la plus vieille, qui hocha la tête.

-Comme vous voudrez.

Inamora grinça des dents, puis défit la boucle de maintenant son kimono en place pour ensuite l’enlever, elle se retrouva en culotte et en soutien-gorge, après quoi elle alla auprès des guérisseuses et de Miria, formant un cercle autour de Févila, vomissant toujours sa mélasse immonde.
Miria vint auprès de la plus vieille des guérisseuses, elle tendit le bras, la Ryoude lui entailla avec son majeur possédant une véritable griffe à la place de l’ongle, puis elle laissa le sang coulé sur le ventre de Févila. Une fois fait, Miria reprit sa place dans le cercle.

-Levez vos bras.

Elles s’exécutèrent.

-Fermez les yeux.

Elles le firent.

-Ceux-Qui-Étaient-Là-Avant ! Nous vous convions en ce lieu de magie et de lumière ! Entendez ma voix et guidez-vous grâce à la lumière émanant de cet endroit !

Inamora ressentit une étrange sensation, comme si elle sentait des yeux se posaient sur elle.

-Nous sommes là ! Venez ! Conférez-nous votre sagesse millénaire ! Nous sommes là !

La voix de la guérisseuse était forte, elle criait littéralement, un cri clair et articulé.
Inamora ressentit des mouvements autour d’elle, des mouvements étranges, comme des panaches de fumée au vent.

-Vos paroles sont vérité ! Vos yeux voient l’invisible ! Vos mains touchent l’intouchable ! Dieu vous n’êtes pas ! Sagesse vous êtes !

Quand Inamora ouvrit les yeux, au même moment que Miria, elle vit quatre être, derrière chacune d’elles.
Ces êtres étaient grands, de la taille d’un Altmer, leur peau était jaune chiné et leur yeux d’un intense jaune vif luisant, mais ils n’étaient en aucun cas des Altmer, Inamora et Miria le savaient. Ils n’étaient pas Altmer, car ils portaient de lourde armure en os, aux multiples pics, dont les parties souples étaient des écailles reptiliennes, et que leur visage était différent, plus anguleux que celui des Elfes, plus dur et à la forte mâchoire.

Tous flottaient dans un univers entièrement noir, Févila flottait elle aussi, mais aucun de ces être ne se trouvait derrière elle.

-Des…des Yurei’s. Souffla Miria

Les quatre êtres tournèrent leur visage vers Miria, le plus grand, celui derrière Inamora, prit la parole.

-Dans son sang coule la douleur, douleur qui ronge chair, os et pensée.

Le Yurei avait une voix forte, grave et rauque, mais aussi profonde et calme.

-La Douleur, mot qui déchire esprit et pensée, chair et os ne sont qu’amas physique inutile. Lâcha le Yurei derrière la plus jeune guérisseuse

L’être en armure derrière Miria prit la parole.

-Le Faiseur D’Eternité, à l’origine de la Douleur, il est.

Ils hochèrent la tête en même temps, puis le plus grand prit la parole.

-Touchez le ciel il a, déchu il fut.

-Le Faiseur d’Eternité est magnifique, magnifiquement terrifiant. Souffla celui derrière la plus vieille guérisseuse

Ils hochèrent de nouveau la tête.

-Neuf fois le cycle se répéta, neuf fois le cycle se brisa. Dirent-ils en cœur

Ils tournèrent chacun la tête vers Miria.

-Elle, touchait le ciel elle va, Douleur elle va connaître.

-Le Parchemin ne ment pas, ils ne mentent pas, neuf fois le cycle se répéta, neuf fois le cycle se brisa.

Inamora se sentit faible quand le colosse derrière elle posa les yeux sur elle.

-La vie bat en elle.

Ils approuvèrent d’un signe de tête.

-La venue du neuf fois Bénie approche, le Parchemin ne ment pas, ils ne mentent pas.

Ils approuvèrent de nouveau, puis chacun reporta son regard sur Févila.

-La Douleur, mot perfide qui déchire os, chair et pensée, difficile à contrecarrer il est, mieux vaut utiliser un réceptacle. Proposa le plus petit des Yurei’s

-Réceptacle nous utiliseront donc.

Ils frappèrent dans leur main, la peau du plus petit se noircie et il disparut.

-Guérie elle est, gémir elle va…souffrir tu vas. Conclu le plus grand, en fixant Miria

Elles se réveillèrent, la salle étincelante de cristaux blanc apparut à leur yeux, elles posèrent le pied à terre, la plus jeune des guérisseuses s’effondra, essoufflée.
Inamora tremblait de tout son corps, l’expérience qu’elle venait de vivre avait été…terrifiante.
Ces choses, ces Yurei’s, étaient pareille à des Dieux de la guerre.

-Par les dieux…des Yurei’s…ici. Souffla Miria

Inamora tourna la tête vers la jeune fille, tremblante de tout son corps.

-Il faudra que tu m’explique Miria…

des chapitres trop court je trouve mais c'est toujours aussi bien sauf ce passage:
"L’œil d’Hashirama s’ouvre, épie les deux jeunes filles, puis ils se ferment.

-Quelle bonne surprise…une Kin’Yoku et une Vile Séductrice…jamais je ne crus voir un jour pareille duo. Ricana-t-il

Il se redresse finalement, puis enroule sa queue sous son buste, sa tête frôle le plafond. Il incline légèrement la tête pour les saluer, puis pose les yeux sur Févila, qui venait de vomir de la mélasse noirâtre."

non mais c'est quoi ce passage au présent?

Des Yurei qui parle en énigme... ... ...
ça demande une suite ça!!

Bonne suite!!

ODST : Oups !

Désolay !

En faite, je suis en train d'écrire une série de fic-test sur Word sur différent univers mais avec les mêmes personnages (Genre Assassin's Creed, InFamous, Deus Ex et une fic dans le monde réel).

Hors, j'ai pris l'habitude d'écrire au présent et cela à parasité la suite d'aujourd'hui

Je m'excuse sincèrement

Chapitre 115 : Hashirama le Manipulateur ?

Févila cracha une gerbe de mélasse noire, puis poussa un profond soupir de soulagement, avant de s’endormir, le corps entièrement détendu.

Inamora, Miria et les deux guérisseuses étaient toujours à genoux, elles tremblaient légèrement, mais elles étaient en vie, malgré que la plus jeune guérisseuse soit face contre terre.

-Des Yurei’s…c’est ruines…ce sont celles des Yurei’s…

Miria haletait, elle était sous le choc, le visage rivé vers le sol.

-Miria…explique…qui sont-ils ? Souffla Inamora

La jeune femme se releva en s’aidant de son genou, elle s’étira ensuite, son corps était endolori et elle y voyait légèrement flou. Miria se releva à son tour, mais elle tomba sur les fesses ensuite.

-Disons que…ces êtres…que nous avons vu…sont des Yurei’s, enfin…les Tsaesci’s les appellent Yurei, leur vrai nom est « Arckived ».

La jeune fille reprit son souffle, puis leva les yeux vers Inamora.

-Ils étaient là au temps des Ehlnofey’s…mais ils n’en étaient pas proche, ils n’étaient ni Ehlnofey errant ou pur, comme le dit la légende, je ne sais pas exactement ce qu’ils sont.

Inamora fronça les sourcils, sceptique.

-Attend…tu veux me faire croire qu’il y avait une autre race protagoniste des premiers jours du monde ?

-Oui.

-Il n’y avait que les Hists pourtant…

-Les Hists, c’est autre chose Ina…le monde des Arckiveds fut lui aussi détruit, si la légende de l’Anuade est réelle, et ils étaient là quand Anu a assemblé le débris des mondes pour construire Nirn…ou alors ce fut Lorkhan…je ne sais pas, néanmoins je sais que les Arckiveds étaient là en même temps que les Ehlnofey’s…peut-être étaient-ils allié ?

Inamora grinça des dents en réfléchissant, elle se caressa le menton, toujours sceptique.

-Je vérifierais auprès des Hists.

-Tu ne me crois pas ?

-Disons que je préfère avoir l’affirmation de leur part, les Hists ont une mémoire qui s’étale sur plusieurs générations, en vérité ils se souviennent de tout ce qu’ils ont vécu, du moment que l’Hist reste connecté au sien.

Miria hocha la tête, puis se leva et tituba sur place, mais regagna son équilibre et posa les yeux sur la jeune guérisseuse, qui semblait assommée.

-Qu’a-t-elle ?

La plus vieille quitta des yeux la Ryoude pour les lever vers Miria.

-Ceux-Qui-Etaient-Là-Avant l’ont choisi pour supporter leur âme, elle ne se réveillera pas avant de longues semaines, son âme a été écrasé par celle des esprits.

-Elle survivra ? Demanda Inamora

La Ryoude haussa faiblement les épaules.

-Ma sœur est morte quand elle soigna son enfant de la putréfaction par la rouille, Minani est résistance, mais je doute qu’elle ouvre de nouveau les yeux.

Inamora hocha la tête, désolé pour une si jeune Ryoude.

-La pauvre. Souffla Miria

-Non, c’est une excellente chose pour elle, si elle survit, elle en sortira plus forte et plus compréhensive de notre monde, elle aura atteint le premier degré vers le chemin de la Vérité, tel que nous l’enseigna Hashirama-sama.

Miria la regarda légèrement de biais.

-Vous semblez avoir une foi aveugle en ce Tsaesci…comme si ses paroles étaient d’origine divine. Dit-elle

Inamora plissa légèrement des yeux, elle épia Miria du coin de l’œil, les mains croisées sur sa poitrine.

-Nous ne reconnaissons plus les dieux, aucun, pas un seul. Hashirama-sama est aussi faillible et imparfait que nous…même plus selon ses dires, je ne vénère aucun dieu car je respecte le point de vu qu’a notre guide sur le monde.

-Est quel point de vu a-t-il ?

La Ryoude sourit, puis désigna les cristaux autour d’elle.

-« L’Ombre n’est pas toujours synonyme de Mal et la Lumière n’apporte pas toujours le Bien, le Néant et l’Aetherius sont deux choses similaires, parfois indissociable, mais parfaitement similaire, mais ils en restent contraire ».

Autant Inamora que Miria froncèrent les sourcils à cette phrase, elles échangèrent un regard, puis la guérisseuse leur sourit.

-C’est-à-dire ? Insista Inamora

-Pour comprendre notre monde, il faut d’abord s’affranchir de toute forme de servitude, quand l’esprit est asservi, le corps ne peut se libérer, donc en n’ayant aucune servitude envers aucune forme de culte, notre âme peut atteindre un degré de compréhension supérieur. Leur répondit-elle

Inamora et Miria échangèrent de nouveau un regard, la Rouquine hocha légèrement la tête, puis mit les mains sur les hanches.

-Je vais aller demander directement à Hashirama tient…

Févila toussa, puis ouvrit les yeux. Ses pupilles avaient retrouvé leur apparence rouge d’origine, et elle battit des cils pour s’habituer à la lumière vive en ce lieu.

-Je suis morte ? Murmura-t-elle

La Dunmer baissa la tête, et fut surprise de se voir saucissonner par de fines tentacules de bois souple.

-Ah ! Des serpents !

-Févila !

Elle leva la tête, et Miria l’attrapa dans ses mains pour l’embrasser langoureusement. La Vile Séductrice la serra ensuite contre elle, tandis qu’Inamora tapa du talon pour libérer Févila de ses entraves.
Une fois libre, la Dunmer attrapa à son tour Miria, plus par incompréhension que par plaisir.

-Euh Miria…où sommes-nous ?

-Oh…sous terre ! Lui répondit joyeusement la jeune fille

Févila haussa un sourcil, puis tourna les yeux vers Inamora, en sous-vêtements.

-Tu vas mieux ? Lui demanda la Rouquine

Elle la regarda de haut en bas, Inamora rougit puis se retourna et attrapa puis enfila en vitesse son kimono.

-Tu vas mieux ?! Lui redemanda Inamora en se ceinturant

-Oh oui…même si j’ai fait un étrange rêve : je rêvais de Lucan…enfin…d’un chiffon à taille humaine avec la voix de Lucan.

Inamora fronça les sourcils.

-Hein ?

-Oui oui…j’ai rêvais de Lucan…c’est bizarre ?

-Nan mais je veux dire…tu as rêvé de Lucan ?

-De la voix de Lucan. Rectifia Févila

-Oui m’enfin…il te disait quoi ?

Févila perdit son regard devant elle, ses yeux n’affichèrent plus de sentiment.

-Il me disait de me soumettre, il m’hurlait dessus, il me torturait, il me brisait mentalement…puis il m’arrachait un bras et le remplaçait par une épée en os…ça voix était cruelle…sadique même, il grognait à chaque fois que je gémissais et hurlais, ou alors que je gigotais pour qu’il arrête de me fixer de son œil. Dit-elle sur un ton monocorde

Févila secoua brusquement la tête, puis serra les poings.

-Ce n’était pas Lucan, il n’avait pas de visage en plus, juste un œil jaune dans un capuchon et une cape flottante, sinon rien de Lucan.

-Ce rêve coïncide peut-être avec sa malédiction ? Demanda Miria en levant les yeux vers Inamora

La jeune femme secoua négativement la tête.

-Févila, tu as été sous l’emprise d’un sort de malédiction, la douleur a dû te faire délirer.

-Sans doute. Souffla la Dunmer

Inamora leur fit volte-face.

-Je dois me rendre auprès d’Hashirama, Miria, ramène Févila à la surface, je reviens.

-Attend je dois aussi aller voir ce Hashirama. Prévint Miria en se relevant

Inamora hocha la tête sans se retourner, elle fit un pas, puis se retourna vers Févila, ses yeux affichant une sévérité faisant froid dans le dos.

-Au faite Févila…ne parle jamais à quiconque de ce que tu verras, compris ?

La Dunmer acquiesça, Inamora claqua des dents puis sortit de la pièce en empruntant le petit pont.
Rapidement, elle quitta les galeries réservaient au soin et au rituel.
Elle marcha d’un pas rapide jusqu’au palais d’Hashirama, mais avant qu’elle ne puisse gravir les marches menant jusqu’à l’entrée, Miria atterrit près d’elle et Févila descendit de son dos.

-C’est ailes sont pratique. Gloussa-t-elle

-Je me sens pas très bien. Lâcha Févila, plus pâle que d’habitude

Inamora sourit faiblement, puis gravit les marches avec ses consœurs, qu’elle conduisit sans problème jusqu’à la salle du trône où se trouvait normalement toujours Hashirama. En chemin, elles croisèrent quelques Hokishima, Févila semblait fasciner et discuter avec Miria, qui répondait soit par « oui » soit par « non » ou « je ne sais pas » aux questions de la Dunmer.
Quand elles furent devant les portes de pierre sculptées derrière lesquelles se trouvaient peut-être Hashirama, Inamora s’arrêta net en entendant des voix.

-Chuut ! Siffla-t-elle à Miria et Févila derrière elle

Elles se turent, Inamora se pencha et colla son oreille contre la pierre.

-Vous ne pensez quand même pas vous y rendre vous-même, mon époux ?

Cette voix, c’était celle de Kyoshi, la femme d’Hashirama.

-C’est mon destin, elle sera trop grosse…je devrais agir, où elle finira par mourir.

-Elle est résistante selon vos visions.

-La résistance est une chose, mais les dieux sont au-dessus de ces résistances-là.

-Sauf qu’elle en atteindra un dixième.

-Un dixième contre six dixième…

-Vous…

-Inamora ?

Elle se crispa, puis se retourna, en même temps que Févila et Miria.

-Oh…Hitomi.

La Ryoude pencha la tête sur le côté, puis un sourire carnassier apparut sur ses lèvres reptiliennes.

-Tu espionnes aux portes ? Très déloyal dite donc. Siffla-t-elle

L’Hokishima porta un regard de pitié sur la Rouquine.

-Père n’est pas une personne qui rechigne à dire ses secrets, si tu veux en savoir plus sur lui, alors dis le lui directement.

La Ryoude conclut sa phrase par un coup de main sur sa hanche, faisant légèrement voler le kimono en cuir rouge qu’elle portait.

-Je n’espionne pas aux portes. Grommela Inamora

-Ah bon ? Pourtant le regard coupable de cette chose grise me dit clairement que tu écoutais aux portes.

-Je suis une Dunmer ! Pas une « chose grise » ! S’indigna Févila

Hitomi acquiesça sans pour autant regarder l’Elfe, qui était sur le point de lui sauter dessus.

-Entre donc, mère et père seront ravi de te revoir. Ricana Hitomi en s’en allant

-Tu es bizarre toi. Siffla Miria entre ses dents

Hitomi s’esclaffa, puis disparut au détour d’un couloir, les regards furent tournés vers Inamora.

-Laissez-là, Hitomi est juste une peste. Lâcha la jeune femme en leur faisant volte-face

Elle passa la porte, suivit de ses deux consœurs, Févila poussa un glapissement d’étonnement en voyant Hashirama, dont la taille était égal à un Kyojin, c’est-à-dire cinq mètre, alors qu’il était un Tsupea.
Kyoshi sourit en voyant Inamora, celle-ci lui rendit son sourire et s’inclina légèrement devant elle, ce que Févila et Miria firent aussi.
Hashirama, par contre, se contenta de poser le bol de bouillon qu’il avait dans les mains.

-Vous êtes donc revenu. Souffla-t-il en s’essuyant les lèvres

-Bien sûr. Affirma Inamora

-Et je suppose que vous avez des questions à me poser ?

-Evidement.

Il ricana, puis posa les yeux sur Miria.

-Tu es celle dont les questions sont les plus nombreuses, commence.

Elle sursauta légèrement, puis hocha lentement la tête et s’approcha de quelques pas, avant de croiser les bras.

-D’abord : comment vous êtes-vous débarrassé des Arckiveds ?

Un sourire apparut sur la face reptilienne d’Hashirama, sa deuxième main droite forma une croix avec son majeur et son index.

-Disons qu’ils nous ont gentiment laissé la place, ils n’étaient plus en état de combattre lorsque nous fûmes coincer ici et que nous avons découvert notre soleil et notre village.

-Ces ruines sont à eux. Affirma Miria

-Non, elles sont à nous depuis des millénaires, nous sommes les nouveaux occupants maintenant.

Avant que Miria ne puisse ouvrir la bouche, il la coupa, une étrange sensation de froideur caressa leur peau, Inamora vit même Kyoshi serrait les dents.

-Ils étaient faible, nous étions fort, même une quarantaine de personnes squelettiques et à moitié-folle peuvent vaincre des colosses en armure, c’est ce que nous fîmes.

Hashirama éleva la voix.

-Les Arckiveds nous servent maintenant, leurs âmes errent en cette caverne et nous les avons délivrés de la malédiction qui ronge leur race entière…la soumission pour la liberté.

Miria grinça légèrement des dents.

-C’est assez étrange que des gens affamés puissent vaincre des Yurei’s en armure, si Inamora m’a bien expliqué votre histoire, vous avez erré dans l’obscurité pendant des mois en vous nourrissant des cadavres des morts.

-En effet.

-Vous avez donc fait un festin avant de les affronter ?

Hashirama ricana.

-Non, ils étaient faible, l’espoir était notre épée, notre détermination, notre bouclier.

Kyoshi fronça les sourcils, elle alla intervenir, mais son mari l’arrêta en levant sa deuxième main droite.

-Vous devez partir, vous vous êtes absenté depuis trop longtemps, les vôtres vous cherchent. Termina-t-il

-Hein ! Mais Hashi…

-Il suffit Kin’Yoku, cette conversation est clause, partez maintenant.

Inamora écarquilla les yeux, Miria lui fit volte-face puis quitta la pièce rapidement, Inamora, elle, resta encore un petit moment et quand ses deux consoeurs quittèrent la pièce, elle plissa des yeux.

-Vous manigancez quelque chose…puis-je savoir ?

-Je manipule le Destin pour que le futur soit des plus reluisants.

-Hein…

-Part…nous nous reverrons très prochainement.

Inamora acquiesça lentement la tête, troublée, puis s’en alla.

-Il manipule le Destin ? Comment ?

Je sais pas pourquoi mais j'aime de moins en moins Hashirama...

Bonne suite!!