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Sujet : [Story] L'Autriche au sommet

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DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
07 mai 2020 à 00:59:18

Mais surtout : y'avait-il un couteau à bord de l'hélicoptère pour que Dietrich saute et s'en sorte indemne (Mouf elle est pour toi) ? :peur:

Ce qui est vraiment dommage c'est que ce couteau va le sauver, mais derrière il fera une crise cardiaque à l'hôpital. Donc au final le résultat est le même :(

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 mai 2020 à 10:12:16

Le 07 mai 2020 à 00:59:18 DorotheaWierer a écrit :

Mais surtout : y'avait-il un couteau à bord de l'hélicoptère pour que Dietrich saute et s'en sorte indemne (Mouf elle est pour toi) ? :peur:

Ce qui est vraiment dommage c'est que ce couteau va le sauver, mais derrière il fera une crise cardiaque à l'hôpital. Donc au final le résultat est le même :(

https://image.noelshack.com/fichiers/2016/24/1466366209-risitas24.png

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 mai 2020 à 17:14:13

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

:mac: 2025 (S8), Chapitre 23 (n°334) : Orphelins :mac:

Jeudi 27 juin 2025, Salzbourg
Les mots ne suffisent pas à décrire le désastre et la tragédie de ce dimanche soir. J’étais la star, j’étais le héros, j’étais l’idole de tout un pays mais, plus important encore, j’étais le fer de lance d’une équipe. Cette équipe, désormais, est orpheline de son créateur. Dietrich Mateschitz n’est plus.

Peu de temps après que j’ai raccroché alors que Christian venait de m’annoncer la nouvelle, la salle dans laquelle nous nous trouvions s’est presque éteinte. Tout le monde présent a rapidement été mis au courant et nous sommes restés dans l’attente, en espérant que quelconque miracle aurait pu permettre aux occupants de cet hélico de s’en sortir mais, concrètement, ça ne valait pas le coup d’espérer. Le pilote et ses trois passagers - Dietrich et deux de ses collaborateurs - ont été tués dans l’accident, un accident qui sera bien évidemment sujet à une longue enquête pour savoir ce qui est à l’origine de la mort de l’homme le plus riche d’Autriche. L’accident a eu lieu alors que l’hélicoptère ralliait Spielberg à Salzbourg, où est situé le célébrissime Hangar-7 dans lequel ce passionné d’aéronautique faisait dormir tous ses appareils volants.

Environ une heure et demie après l’appel de Christian, la nouvelle est tombée, mettant fin aux minces espoirs que nous entretenions tous. Dans cet intervalle, je suis resté dans l’hôtel où Dietrich avait organisé cette fête, pour rester informé au mieux de la situation au cas où un membre de l’équipe serait informé avant tous les autres. La salle est restée groggy un bon moment après l’annonce, que ça soit les employés de l’entreprise ou de l’équipe ainsi que les autres invités qui n’avaient pas forcément grand-chose à voir avec le grand patron.

Il est difficile de résumer le personnage tant il était complexe mais, même sans rentrer dans les détails, vous savez que nous avons perdu un type hors-normes. On parle là de quelqu’un qui vendait du dentifrice et qui, assis autour d’un verre dans un bar, a créé une entreprise qui vend aujourd’hui des canettes énergisantes partout dans le monde et qui a fait de lui l’un des hommes les plus riches et les plus influents du globe. Red Bull, aujourd’hui, c’est presque devenu un mot courant pour parler de boisson énergisante, comme “frigo” désigne le réfrigérateur ou “escalator” sert à qualifier les escaliers mécaniques. L’entreprise a une renommée mondiale hors-pair et fait probablement office de meilleur concurrent à Coca-Cola pour savoir quelle marque de soft drink est la plus connue dans le monde entier.
D’un point de vue sportif, l’emprise de cet homme semblait également sans limite ; une écurie de Formule 1 - et même deux pendant une douzaine d’années -, trois clubs de football, du sponsoring en MotoGP, en sports extrêmes, en sports d’hiver. En tant qu’athlète autrichien, même sans compter le fait qu’il ait été mon patron, je dois beaucoup à Monsieur Mateschitz. Malgré cette dernière discussion houleuse avec lui et même si j’ai encore du mal à digérer cette promesse non-tenue, j’avais un grand respect pour lui et ce depuis mon plus jeune âge ; quand le public international moquait cette écurie de vendeurs de canettes et rappelait sans cesse qu’une marque pareille ne pourrait jamais devenir un constructeur à succès comme Ferrari ou McLaren, l’Autriche pensait le contraire. Red Bull Racing reste à ce jour la seule écurie autrichienne qui a vu le jour et, dès le rachat de Jaguar confirmé par l’entreprise, tout un pays s’est mis à espérer. Dans une période creuse après la retraite de Gerhard Berger, cette écurie était de manière réaliste le seul espoir d’entendre l’hymne national sur un podium et il n’a pas fallu longtemps pour que ce soit le cas. Après quelques années de gloire au début des années 2010, les gens ont fini par concéder qu’on tenait là une vraie grosse écurie, un morceau d’Histoire de notre sport, mais pour mes compatriotes qui ont assisté aux débuts de l’écurie, c’était une sorte de consécration que de voir notre drapeau rouge et blanc porté aussi haut. Au fond, la majorité des autrichiens fans de Formule 1 savaient qu’un gars comme Dietrich Mateschitz était capable de faire de grandes choses avec cette équipe.

La nouvelle est difficile à avaler pour moi à plusieurs égards ; en tant qu’autrichien tout d’abord, en tant qu’employé de l’un de ses “bébés” énsuite. Les services rendus par Mateschitz à notre pays sont grands, car grâce à lui beaucoup de choses ont changé sur la scène sportive internationale : beaucoup de gens pensaient, il y a encore vingt ans, que l’Autriche ne produisait que des skieurs, des biathlètes ou des hockeyeurs et que les seuls sports qui suscitaient l’admiration du public étaient des sports d’hiver. Aujourd’hui, le monde sait que ce pays produit également des footballeurs mais aussi des pilotes de course et le monde a également appris à connaître la ferveur du public autrichien. Combien de gens, il y a vingt ans, auraient pu prédire qu’autant de mes compatriotes seraient capables de crier pour célébrer la victoire d’un des leurs dans un Grand Prix de Formule 1 ? Je vais vous le dire : aucun. Les succès trop lointains de Niki Lauda avaient fini par faire oublier que, après tout, nous sommes un pays de sport automobile aussi. Cet élan est lié à mes victoires ces dernières années, certes, mais il est également étroitement lié à la présence d’une écurie bâtie des mains de Dietrich Mateschitz et qui a choqué son monde.

Pour moi, cette triste nouvelle est difficile à assimiler. Mateschitz avait toujours eu, pour moi, un côté “héroïque”. Il était à la tête de la plus importante fortune du pays et mon amour pour les sports extrêmes et les sports mécaniques avaient tissé un lien difficilement descriptible entre lui et moi, avant même que je ne le rencontre en personne. Voir le logo Red Bull sur les Sauber au début des années 2000, puis au travers de l’écurie, enfin le voir dans des événements comme le Ice Cross ou le Crashed Ice, ou encore dans des événements de freeride, m’avait permis d’acquérir un certain respect pour le personnage. Vous ne pouvez pas nier que Red Bull fait partie de votre vie si vous suivez la F1 de suffisamment près et, à vrai dire, même sans ça, la marque est rentrée dans votre inconscient à travers des cascades extrêmes et des défis barges comme le saut de Felix Baumgartner, dont le nom officiel était “Red Bull Stratos”. Le nom du taureau rouge est partout depuis une quinzaine d’années et, quand la marque vient de votre pays alors que celui-ci est si petit, vous êtes forcément reconnaissant envers le fondateur.

Par la suite, travailler sous ses ordres était pour moi une forme de privilège. Mon patriotisme a été difficile à cacher quand l’offre est arrivée à l’été 2023 et qu’on m’a proposé d’être le numéro 1 de Red Bull Racing. J’ai accepté et j’ai rapidement compris que je n’étais pas le seul à être ravi de l’officialisation de mon transfert à venir. Le coup de comm’ a été très impressionnant et l’Autriche toute entière n’avait plus d’excuse pour ne pas soutenir l’écurie ou pour ne pas me soutenir. Le bloc était formé et, même si les débuts ont été catastrophiquement difficiles, rares sont ceux dans mon propre pays qui nous ont tourné le dos. Quand la scène mondiale m’enterrait complètement, eux restaient loyaux et fervents et, inévitablement, quand la saison 2025 a pointé le bout de son nez, les fruits ont pu être récoltés. C’est aussi à ce moment-là que j’ai appris à connaître Dietrich. Il m’a fallu un bon moment pour différencier cet homme de Mateschitz mais, finalement, le franc-parler dont nous faisions tous les deux preuve nous a rapidement permis d’apprendre à cerner l’autre. J’appréciais la manière avec laquelle il gérait son business et, de l’autre côté, il adorait ma personnalité dans les paddocks et aussi ce que j’apportais à l’équipe. Il ne l’avait jamais caché : asseoir l’un de ses compatriotes dans l’une de ses voitures et lui faire gagner une course était son rêve depuis le début. C’est notamment pour ça qu’on a vu des Christian Klien ou autres Patrick Friesacher accéder à la F1 grâce au coup de pouce de Red Bull. Après ces deux échecs et la fin de carrière de Wurzy, il a fallu attendre une dizaine d’années pour qu’un nouvel autrichien ne s’approche de la Formule 1 et, cette fois, le big boss était certain de lui : il voulait l’avoir sous ses ordres et il avait là l’opportunité de faire gagner un gamin du pays dans une de ses voitures. Il m’a donc déroulé le tapis rouge et, malgré mon cursus loin du Junior Team, j’ai senti assez rapidement dès mon arrivée dans l’écurie une sorte de protection, comme si j’étais le poulain ou le fils spirituel du boss. Ca a beaucoup aidé à tisser un lien de confiance entre lui et moi et c’est pour ça que, quand le ciel nous est tombé sur la tête au moment où la fameuse amende a été annoncée, j’ai préféré avoir affaire à lui plutôt qu’à n’importe qui d’autre. Nous comprenions tous les deux les enjeux inhérents à la situation actuelle et, même si ça peut paraître anodin, ça aide lorsque tous vos collègues raisonnent différemment et que le seul qui partage votre point de vue est le boss.

En ce jeudi, alors que nous devrions être en France pour le premier jour du Grand Prix, certains dirigeants de l’équipe ainsi que Sérgio et moi avons eu la permission de nous absenter du media day pour rendre un dernier hommage à ce tycoon un peu particulier, qui est passé pour un idiot à chaque fois qu’il a lancé un projet mais qui a été respecté une fois les lauriers acquis ; Red Bull est désormais un empire, Red Bull Racing a gagné quatre titres constructeurs et plus de quatre-vingt courses, le RB Salzbourg est indétrônable sur la scène nationale depuis près de quinze ans, le Rasenballsport Leipzig a remporté deux fois la Bundesliga et une fois l’Europa League, pourtant ce qui unit ces quatre entités c’est qu’à chaque fois, on a regardé Dietrich Mateschitz en se moquant de lui quand il a annoncé ses intentions. Ce n’était pas le genre de la maison que de faire des plans sur la comète : si Mateschitz voulait, Mateschitz obtenait, même si ça nécessitait de faire un peu de casse parfois.

Aujourd’hui, nous disons au-revoir à un homme qui a beaucoup fait pour notre pays, pour notre sport mais aussi pour moi. Le fait d’être ici aujourd’hui est quelque peu étrange pour moi car, malgré le respect que j’avais pour l’entrepreneur et pour mon patron, cette discussion avant son départ de Styrie me reste en travers de la gorge. Je commençais tout juste à penser que le grand argentier de cette entreprise m’accordait une confiance aveugle et l’entendre énoncer un accord tacite avant le Grand Prix de Monaco ne me posait pas de problème : j’étais persuadé, de par les impressions que j’avais de l’homme, qu’il se tiendrait à cet accord. Le voir agir complètement aux antipodes de cela, après ma troisième victoire de rang et mon succès à Spielberg, a été difficile à digérer. On ne peut pas faire une promesse pareille à un athlète pour finalement ne pas la tenir ; il m’avait promis des garanties ou au moins des réponses si je parvenais à enchaîner les résultats, pourtant malgré lesdits résultats il n’a apporté aucune réponse. Il semblait aussi indécis que le mois dernier et ça m’a particulièrement agacé. Je n’ai simplement pas trouvé ça correct du tout et, au moment où der Boss quittait l’hôtel où était organisée la fête, j’étais sûr de moi : je voulais quitter l’écurie. Je ne voulais plus me faire dicter ma conduite par quelqu’un qui - selon moi - ne méritait plus de m’avoir sous ses ordres. C’était un coup de sang mais ça illustrait quelque chose. Il avait brisé ce lien de confiance tissé jusqu’ici et il n’existe aucun intérêt, selon moi, à travailler pour quelqu’un en qui vous n’avez pas confiance.

Je voulais partir et ce malgré la fierté accumulée ces dix-huit derniers mois. Le fait d’avoir remporté une course au volant d’une Red Bull en est une pour moi mais ça l’était encore plus pour lui, qui était au septième ciel de savoir qu’un autrichien pouvait faire briller son équipe. Ce n’est qu’une fois sa disparition annoncée que j’ai compris ce qu’il voulait réellement pour l’avenir ; je pensais que ma victoire sur le sol national lui procurerait de la reconnaissance et qu’il serait prêt à prendre une décision concernant nos futurs respectifs dans le sport mais, en réalité, c’était tout l’inverse. Il ne voulait pas prendre de décision. Il ne voulait pas me libérer, tout comme il ne voulait pas décider de l’arrêt ou non de cette écurie de F1. Il voulait profiter de sa gloire. Parce que l’une des plus grandes lignes de sa bucket list venait d’être rayée mais qu’il en restait d’autres, il voulait continuer à profiter sans se prendre la tête, vers ce qui semblait être son dernier objectif en tant que dirigeant d’une écurie de Formule 1. Cet objectif, je sais désormais ce que c’était : il voulait m’emmener vers la couronne finale. Malheureusement il n’aura jamais eu la chance de voir cela de ses propres yeux, alors je sais ce qu’il me reste à faire si je veux faire honneur à ce grand homme, désormais.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
07 mai 2020 à 17:16:30

Bon bah voilà, y'avait pas de suspense, RIP sweet prince. :hap: :-(
Je me devais d'y dédier un épisode, d'autant plus que Niki ne sait plus trop quoi faire maintenant et je pense que c'est suffisamment clair dans l'épisode du jour. Le voilà tiraillé entre l'admiration et une forme de dégoût envers Dietrich et surtout tiraillé entre la volonté d'exaucer le souhait de der Boss et celle de quitter l'écurie.
 
La suite, au prochain numéro :cool:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
07 mai 2020 à 21:40:50

Le 07 mai 2020 à 17:14:13 Haryanto a écrit :
SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

:mac: 2025 (S8), Chapitre 23 (n°334) : Orphelins :mac:

Jeudi 27 juin 2025, Salzbourg

Dietrich Mateschitz n’est plus.

https://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/4/1588880404-111836284-8cb5e2f6-de17-4868-8c80-dbfefe6bd7c8.jpg

Bon bah le titre ou la mort pour Niki cette saison :oui:

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
08 mai 2020 à 00:55:36

Après cet événement si tragique, Niki va être intenable et va clairement continuer sur sa lancée en étant véritablement l'homme de 2025, sans contestations possibles. Mais vu le niveau intrinsèque de la Red Bull et vu les changements pneumatiques, je reste sur ma position, il sera pas champion bien qu'il le mérite et Russell ira chercher un deuxième titre.

où est situé le célébrissime Hangar-7 dans lequel ce passionné d’aéronautique faisait dormir tous ses appareils volants.

J'y suis allé IRL, excellent souvenir :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
09 mai 2020 à 00:42:44

Alors : plutôt hommage terni ou hommage digne de ce nom ? Niki sera-t-il à la hauteur des attentes, après trois victoires de rang et alors que tout le monde se pose la question de savoir s'il parviendra à gérer ce contexte compliqué à l'approche du GP de France ? Réponse vers 18h demain :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
09 mai 2020 à 17:45:49

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

:mac: 2025 (S8), Chapitre 24 (n°335) : Force céleste :mac:

PARTIE 1

Dimanche 29 juin 2025, Circuit Paul-Ricard, Le Castellet
Je ne dirai pas que le climat de ce week-end est étrange...Je dirai plutôt qu’il est étouffant. Depuis notre arrivée dans la soirée de jeudi, Sérgio et moi n’avons pu que constater la sympathie de tout un paddock pour un homme dont je n’aurai pas imaginé que la mort choque autant. Je m’attendais à ce que ce soient des messages fraternels un peu bateaux comme on en lit dès que quelqu’un impliqué dans le sport périt mais, en réalité, beaucoup ici ont l’impression de perdre une partie de leur enfance en même temps : Red Bull a marqué les gens un peu plus jeunes que moi, ceux qui ont commencé à regarder la F1 quand Vettel enchaînait les victoires et les titres, et savoir que le créateur de l’écurie a perdu la vie en a ému plus d’un, d’autant plus que le décès de Dietrich Mateschitz est survenu alors qu’on célébrait le résultat d’un Grand Prix.

De mon côté, j’ai un gros travail mental à effectuer pour me remettre dans le bain et m’assurer de rendre hommage à l’oeuvre de Dietrich. Malgré la gravitation des journalistes autour de l’Energy Station et malgré les signes qui nous rappellent le big boss - des grands portraits de lui ont été disposés un peu partout en guise d’hommage - il a fallu se remobiliser et mettre ça derrière nous pour aborder ce week-end. Sérgio l’a très bien fait, signant un joli cinquième chrono en qualifications, en revanche je ne me suis hissé que jusqu’au neuvième rang, légèrement décevant même si je sais que ça ne veut pas dire grand-chose pour la course tant “remonter” fait partie de mon lexique cette année.
La surprise du week-end réside dans l’impuissance des Ferrari, toutes deux éliminées en Q2 et jamais dans le rythme.

Grille de départ :
1 Russell (MCL) 2 Ráfaga (AUD)
3 de Vries (MCL) 4 Verstappen (AUD)
5 Sette Câmara (RBR) 6 Ticktum (REN)
7 Gasly (AMR) 8 Vandoorne (REN)
9 Kofler (RBR) 10 Zoranović (AMR)
11 Sigthórsson (HAA) 12 Norris (HAA)
13 Leclerc (FER) 14 Pöpfer (SAU)
15 Ocon (FER) 16 Wighels (SAU)
17 Ghiotto (DAL) 18 Gelael (CHR)
19 Antiochus (DAL) 20 Zhou (CHR)

Avant le départ du tour de formation, nous nous réunissons sous l’arche des feux de départ pour observer une minute de silence en l’honneur de Dietrich Mateschitz. C’est une chouette initiative de la part des officiels, je pense que ça doit bien faire rire le boss de là-haut de voir qu’un paddock qui l’a pris pour un idiot il y a vingt ans est en train de lui rendre hommage. A l’issue de cette minute de recueillement, nous prenons la direction de nos bolides, prêts à prendre le départ de cette course.

Dès la fin de la procédure de départ, je me fais déborder par Zoranović et, arrivé au virage 1, je m’emploie pour ne pas être mangé par les deux Haas. Si Sigthórsson parvient à s’infiltrer devant moi, je lui rend la monnaie de sa pièce à la chicane du Mistral pour retrouver les points.

Pour les tours suivants, je me contente de suivre le duo d’Aston, stratégie qui me permet d’assister au tête-à-queue assez spectaculaire de Gasly dans Signes, tête-à-queue qui permet toutefois à Pierre de repartir bien qu’en queue de classement. Cela augmente la vulnérabilité de son équipier, dont je me défais au début du tour 5. Après ça, je me retrouve malheureusement confronté à un obstacle, un obstacle de taille ; Verstappen, de Vries et Vandoorne sont lents, très lents, et le top 4 composé de Russell, Ráfaga, Sérgio et Ticktum est en train de s’envoler. Ca ne va pas du tout. Stoffel et moi sommes en queue de ce groupe ralenti par le duo batave, qui bénéficie toutefois d’un avantage en ligne droite sur nos blocs Renault et Honda. La ligne droite du Mistral ne nous est d’aucune aide et le temps perdu est frustrant. Les places s’échangent quelques fois dans les premiers tours mais finalement, un consensus est trouvé entre Stoffel et moi pour coopérer et, après un contact entre nos deux ralentisseurs néerlandais, on prend tous les deux la place de Verstappen. Sans DRS, Nyck de Vries devient bien moins coriace et, à l’aube du tour 12, voilà Vandoorne P5 juste devant moi avec une piste - enfin - claire. Le ralentissement de ces premiers tours nous relègue déjà à plusieurs secondes de la tête de course détenue par Arturo Ráfaga et, de manière réaliste, cet écart ne sera pas réduit ; il faut procéder autrement. C’est là que l’audace intervient.

Niki : Des chances pour qu’on rattrape les mecs devant ?
Richard : On pense que ce n’est pas possible.
Niki : Alors on devrait peut-être changer de plan ?
Richard : On y réfléchit. Si tu penses que c’est bon, on peut essayer le plan I.
Niki : Reçu.

Plan I ? Le nom est capillotracté, je préfère vous prévenir, mais un plan B ou un plan C aurait été trop facilement compris ; à la place, en disant “Plan I”, Richie a foutu tous les stratèges adverses dans l’embarras, car personne ne sait que le I est pour “I’ll Run The Show”, traduisez “Je m’occupe de tout”. Le “je” fait référence à l’idiot qui est assis dans la numéro 10 et qui va désormais devoir s’employer pour faire durer ses pneus plus longtemps que prévu : d’une stratégie à deux arrêts, nous venons à l’instant de passer à une stratégie à un seul arrêt. La température de piste est plus élevée que ce que les prévisions annonçaient et nos pneus travaillent dans une fenêtre optimale. La crainte que nous avions lors des briefings stratégiques était une température trop faible, une gomme pas assez chaude et des problèmes de graining mais, finalement, tout se déroule à merveille. Cette Red Bull va chouchouter ses pneus aujourd’hui et, si je l’aide un petit peu, il y a de quoi faire de belles choses pour la dernière course avant ce foutu changement de gommes. La confiance aveugle placée par le muret des stands en ma stratégie fait plaisir et, désormais, c’est l’heure de sauter dans le vide et sans élastique. Cette phrase colle tellement à l’implication de Red Bull dans le sport, c’est fou.

A partir de cette prise de décision, je me laisse décrocher par Vandoorne. Plus d’aspiration, certes, mais plus d’air turbulent non plus, pour ne pas compromettre la dégradation de mes pneus options. Alors que les autres finissent inévitablement par s’arrêter, je me retrouve seul au monde ; personne d’autre ne va tenter le même coup que moi. Je serai soit un vainqueur héroïque, soit un pur looser. Mais avoir recours à l’attentisme n’était pas une option pour quelqu’un qui veut rendre hommage à Dietrich Mateschitz, celui-ci étant l’une des personnes les moins attentistes qu’il m’ait été donné de rencontrer.

La fin de mon premier relais est donc assez “morose” et dénuée de compagnie et d’adversité ce qui, d’une certaine façon, est bon. Je ne perd pas de temps à lutter, je ne force pas non plus sur la gomme, et quand je rentre au tour 20, c’est pour aborder la deuxième partie du plan ; les pneus primes sont chaussés sur ma voiture, pour la première fois du week-end. Quand je vous parlais d’un saut sans élastique, vous avez sûrement dû vous dire que j’étais dans l’excès, mais je pense que chausser ces pneus pour aller au bout de la course sans avoir la moindre idée de leur comportement correspond plutôt bien à cette métaphore.

Dans les premiers tours, je suis dans la recherche, à essayer de comprendre comment la gomme réagit. L’asphalte varois est le même depuis le retour du circuit au calendrier alors on a une petite idée du comportement pneumatique et on peut dresser des parallèles avec Barcelone, d’une certaine manière, en termes d’abrasion. Le grip est élevé sur les deux circuits et la dégradation pneumatique globalement faible, du moins ce sont les leçons qu’on avait avec les pneus Pirelli. On ne connaît rien de ces Michelin et, pour rappel, je n’ai pas la course de Barcelone dans mon historique puisque j’avais abandonné après environ dix tours. Mais sur ces premiers tours, la gomme semble bien réagir, alors je poursuis ma marche en avant en étant septième derrière Nyck, qui m’a infligé un undercut logique. Alors que les gens normaux sont en plein milieu de leur second relais, la course s’épice un peu ; alors qu’il occupait la deuxième place pour maintenir un très bon contact au championnat, Arturo Ráfaga pose pied à terre dans la ligne droite des stands, moteur en fumée. J’imagine que “désillusion” est un mot à peine assez fort pour exprimer la déception d’Arturo mais, pour moi, c’est une bonne chose que de voir l’un de mes concurrents abandonner, surtout si c’est lui. Je gagne une place dans l’immédiat et l’un des principaux outsiders pour le titre vient de perdre une opportunité de me reprendre des points, c’est tout bon.

C’est un euphémisme que de dire que mon rythme du jour n’est pas un exemple mais le crétin qui pense que la Formule 1 n’est qu’un sport de rapidité peut aller se faire cuire un oeuf ; la dimension pneumatique de la discipline s’était un peu perdue ces dernières années et ma capacité à gérer les gommes ne m’avait à vrai dire plus été utile depuis plusieurs années. Je me souviens de quelques coups avec l’Audi en 2022 sur cette base mais depuis, je n’en ai pas souvenir. Sur ce plan, l’intervention de Michelin a été bénéfique puisque j’ai pu m’illustrer notamment grâce à ma voiture et, aujourd’hui, la tournée d’adieu de cette spécification de gommes m’a donné envie de tenter une course à haut degré d’intelligence. Quand les autres pilotes effectuent progressivement leur second et dernier arrêt, j’ai un matelas d’environ dix secondes sur Dan Ticktum, qui menait la course jusqu’à ce que je lui subtilise. Dan m’est d’un grand service car il est pour le moment en lice pour chiper des points à son compatriote Russell, mais surtout parce que la bataille que les deux soldats d’Albion les ralentit. Depuis que Ráfaga a posé pied à terre, ils sont mes deux adversaires à distance pour la victoire et savoir qu’ils se ralentissent est une aubaine pour moi. Contrairement à l’approche adoptée par Stoffel et moi en début de course, Dan et George refusent de coopérer et ça pourrait leur coûter cher.

Les premiers tours de ce troisième relais de mes camarades sont décisifs ; ils viennent de ressortir en pneus options et leur avantage est flagrant sur mes primes qui ont déjà une quinzaine de tours au compteur Il reste quinze tours et j’ai neuf secondes d’avance, les mathématiques sont donc rapides à faire ; une demi-seconde en moyenne par tour, pas plus. Ca s’annonce compliqué, surtout que l’effet psychotique de la réduction rapide de l’écart en début de relais peut vous faire vriller. L’écart fond à cause de l’écart de performance des gommes, fort heureusement ces deux idiots continuent de lutter l’un contre l’autre et ils se ralentissent de manière dramatique lorsqu’ils franchissent des virages côte-à-côte plusieurs fois par tour. Sur les huit premiers tours de mon règne en tant que leader de cette course, j’aurai dû perdre environ six à sept secondes sur ces hommes, ce qui aurait fortement hypothéqué mes chances de gagner, mais au final je n’en ai perdu que cinq et demie. Dans les huit tours les plus critiques, j’ai réussi à amortir ma chute et je dispose donc d'un peu moins quatre secondes de marge sur Ticktum alors qu’il ne reste que sept tours : ça s’annonce bien mais ce n’est pas gagné.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
09 mai 2020 à 17:46:28

:d) :d) :d) PARTIE 1 JUSTE AU-DESSUS

:mac: 2025 (S8), Chapitre 24 (n°335) : Force céleste :mac:

PARTIE 2

Dans les derniers tours, la pression se renforce sur moi alors que George Russell perd en rythme : Ticktum est en chasse, seul, sans personne pour le ralentir. Le moteur est à fond, le pilote aussi. Je sais que les pneus options vont réellement se calmer dans les deux ou trois derniers tours mais la course n’est pas dans ma poche pour autant et je dois faire le job. Si Ticktum rentre dans ma zone DRS, je suis fini. Alors je donne tout ce que j’ai et, fort heureusement, c’est une Renault en face, voiture dont le rythme pur est équivalent à ma Red Bull. Alors le mano a mano est haletant entre mon ancien rival ; on se connaît par coeur, on connaît chacun la valeur de l’autre et ça nous oblige à aller puiser dans nos derniers retranchements. Dan continue à réduire l’écart, le faisant passer sous la barre des deux secondes à trois tours du but, mais c’est justement à ce moment que la course bascule : Dan vient de bloquer les roues à la chicane du Mistral. Cette petite seconde perdue, anodine en apparence, vient de lui coûter la victoire ; je ne peux pas me réjouir trop tôt mais, désormais, cette victoire est mienne.

Se sachant incapable de me reprendre ce temps, Dan décide de rentrer dans la maîtrise pour ne pas perdre sa deuxième place. Au terme d’un combat vaillamment mené, c’est encore une fois le même gladiateur qui sort de l’arène en vie.

Richard : Alors celle-là...Celle-là, mec...Tu es un monstre. Quatre-à-la-suite ! Quelle victoire ! Félicitations mec.
Niki : Doux Jésus...Celle-là a bien failli tourner au vinaigre. La stratégie était horriblement stressante mais bon sang, on a su en tirer le max. Incroyable résultat, bravo les gars. On la mérite tous et on se devait de la gagner, pour Dietrich. Alles gut, Boss!
Richard : Alles gut, encore plus si tu t’occupes de tout. Magnifique hommage, Niki. On se voit dans le parc fermé.

Dans le tour de décélération, Richard m’annonce le classement ; Dan est deuxième et, derrière, c’est Sérgio qui récupère le podium. C’est absolument génial. Non seulement il est allé déposséder George de cette place dans les derniers tours pour me filer un coup de main dans l’optique du championnat, mais en plus il permet à l’équipe de ramener un double podium dans un week-end aussi important. A mon arrivée dans le parc fermé, la célébration est toute trouvée : après un cri rageur pour décompresser après cette lutte intense - je sais que le boss adorait me voir hurler dans le parc fermé après une victoire - je lève mes deux index en direction du ciel. Sérgio vient me rejoindre pour me donner une accolade, après laquelle nous exécutons tous les deux un geste mimant une prière devant l’une des caméras présentes. Finalement, nous allons retrouver les mécaniciens, massés pour venir nous féliciter. Nous prenons ensuite la direction de la cool-room où nous y retrouvons Rocky, qui a unanimement été choisi par les gars pour nous représenter sur le podium, ainsi que Dan, déjà arrivé.

Niki : Bravo, Ticdan.
Daniel : Bravo à toi ! Il n’y avait qu’un seul imbécile pour tenter une stratégie aussi stupide, le problème avec toi c’est que tu es capable de tout réussir...Bien joué.
Niki : J’ai tout donné, sur la fin. Je suis à plat.
Daniel : Yup, moi aussi. Une bonne grosse bataille de titans, pour le boss. Je la voulais, ça m’aurait fait plaisir, mais finalement c’est aussi bien qu’elle soit pour l’un de vous deux.
Niki : Attend, qu’est-ce qui s’est passé avec George ? Je croyais qu’il était quatrième, pourquoi il est septième sur le classement ?
Sérgio : Il a fait un tête-à-queue dans le dernier tour. Je l’ai vu dans mon rétro, il était à fond pour me repasser et il s’est raté en sortant du 5.
Niki : Oh, wow ! On ne va pas faire la fine bouche (rires).

Classement final du Grand Prix :
1 Kofler (Red Bull)
2 Ticktum (Renault)
3 Sette Câmara (Red Bull)
4 de Vries (McLaren)
5 Vandoorne (Renault)
6 Norris (Haas)
7 Russell (McLaren)
8 Ghiotto (Dallara)
9 Wighels (Sauber)
10 Pöpfer (Sauber)

Championnat pilotes https://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/6/1589038880-f1-10-france-drivers.png Championnat constructeurs https://image.noelshack.com/fichiers/2020/19/6/1589038920-f1-10-france-teams.png

Paul di Resta : Niki, avant de parler de la course en elle-même...Vraiment une victoire importante émotionnellement.
Niki : Absolument. On avait un devoir au sein de l’équipe de faire honneur à notre patron Dietrich Mateschitz, on avait cette hargne de lui rendre hommage et avoir les deux voitures sur le podium dont une sur la première marche, je crois que ça correspond plutôt bien à cela.
Paul : Cette victoire, justement...La stratégie était insensée !
Niki : On se devait de faire quelque chose. C’était compact en début de course dans les premières places, on était un peu décroché et on n’allait pas réussir à se frayer un chemin alors il fallait trouver un truc. On est passé sur la stratégie à un arrêt et boom.
Paul : Est-ce que vous aviez étudié cette possibilité en essais ?
Niki : Non...En réalité, les pneus prime que j’ai utilisé pour finir à la course sont les seuls pneus prime que j’ai utilisé ce week-end (rires).
Paul : On va arrêter de parler poliment maintenant...Quatre victoires de suite. Quand est-ce que tu vas t’arrêter ?
Niki : Jamais ! Bien sûr ça va s’arrêter à un moment mais, tout le temps que ça dure, je suis heureux. Quatre victoires de suite, c’est juste...Wow. Je n’aurai jamais imaginé remporter quatre courses de suite dans ma carrière.
Paul : En même temps peu de gens peuvent se targuer de dire ça, puisque tu es le dix-septième pilote de l’Histoire à réaliser une telle prouesse. Et pour info, sans vouloir te mettre la pression, tous sont champions du monde (rires) ! Félicitations Niki.

Après dix semaines de compétition grisantes, achevées par quatre victoires d’affilée en F1, je vais enfin pouvoir bénéficier d’un peu de repos. D’un côté, je me demande si ça ne va pas briser cette dynamique mais, de l’autre, j’estime avoir bien mérité d’être libre le week-end prochain. Remporter quatre courses d’affilée en F1 est un fait extrêmement rare, comme l’a souligné Paul di Resta, et je viens indiscutablement de montrer aux rares sceptiques que je suis réellement un pilote d’exception. La subjectivité rend difficile ce genre d’affirmation quand vous êtes athlète, mais il y a des stats qui ne trompent pas. Ce club comporte désormais un dix-septième membre, Niki Kofler, qui rejoint là Ascari, Brabham, Clark, Rindt, Senna, Prost, Mansell, Schumacher, Damon Hill, Alonso, Button, Vettel, Hamilton, Rosberg, Verstappen et Vandoorne. Que des champions du monde, la plupart plusieurs fois, et je viens de les rejoindre avec la vingt-neuvième meilleure performance de l’Histoire en la matière. Là où la statistique devient édifiante, c’est quand on regarde les séries effectuées lors d’une seule saison ; sur ces vingt-quatre séries d’au moins quatre victoires de suite la même année, seules deux - celles d’Hamilton en 2016 - ne se sont pas soldées par un titre. C’était un objectif avant, c’est désormais un devoir.

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
09 mai 2020 à 17:49:25

MAIS ARRÊTEZ-LEEEEEEEEE https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/6/1556380942-claire-williams-2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/6/1556380942-claire-williams-2.png https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/6/1556380942-claire-williams-2.png
Quatre à la suite pour Niki, qui rentre dans l'Histoire en intégrant ce club ultra-fermé des pilotes ayant remporté 4 Grand Prix consécutifs. :bave:
La question maintenant : Qui va le stopper et quand ? :ouch:

Pimpolofist Pimpolofist
MP
Niveau 10
09 mai 2020 à 20:45:00

Bon Niki CDM assuré à moins qu’il décide de rouler avec Karl :noel:

[-Monarch-] [-Monarch-]
MP
Niveau 10
09 mai 2020 à 22:06:57

Cette masterclass https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/6/1556380942-claire-williams-2.png

C'est impossible de le faire choke cette saison, sinon tu serais vraiment un bel enculé de première :noel:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
09 mai 2020 à 22:08:40

Le 09 mai 2020 à 22:06:57 [-Monarch-] a écrit :

C'est impossible de le faire choke cette saison, sinon tu serais vraiment un bel enculé de première :noel:

J'ai tué le personnage le plus populaire de cette story garçon, je suis prêt à tout :hap:

DorotheaWierer DorotheaWierer
MP
Niveau 17
10 mai 2020 à 01:17:54

Niki gagne toutes les courses, y en a marre https://image.noelshack.com/fichiers/2020/18/6/1588424045-alexandra-burned.png

Le 09 mai 2020 à 20:45:00 Pimpolofist a écrit :
Bon Niki CDM assuré à moins qu’il décide de rouler avec Karl :noel:

Le 09 mai 2020 à 22:06:57 [-Monarch-] a écrit :
Cette masterclass https://image.noelshack.com/fichiers/2019/17/6/1556380942-claire-williams-2.png

C'est impossible de le faire choke cette saison, sinon tu serais vraiment un bel enculé de première :noel:

Niki sera pas champion les gars, je persiste et signe

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 mai 2020 à 01:20:19

Le 10 mai 2020 à 01:17:54 DorotheaWierer a écrit :
Niki gagne toutes les courses, y en a marre https://image.noelshack.com/fichiers/2020/18/6/1588424045-alexandra-burned.png

"Niki, je vote contre toi car tu m'as pas laissé arriver en premier au circuit jeudi"

Sweetromain064 Sweetromain064
MP
Niveau 10
10 mai 2020 à 12:03:05

Y a forcément une entourloupe, ça se passe beaucoup trop bien :hap:

PapY_MoLoToV PapY_MoLoToV
MP
Niveau 59
10 mai 2020 à 12:31:03

Je suis du même avis que Mouf il sera pas champion tout simplement parce que les pneus vont changer du coup il sera moins performant :(

dsmii dsmii
MP
Niveau 10
10 mai 2020 à 13:32:13

La question maintenant : Qui va le stopper et quand ? :ouch:

Un mur, dans ou un peu après le banking de Zandvoort, merci le changement de pneus. :oui:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 mai 2020 à 13:36:52

Le 10 mai 2020 à 12:03:05 Sweetromain064 a écrit :
Y a forcément une entourloupe, ça se passe beaucoup trop bien :hap:

Une entourquoi ? Moi ? Jamais :(

Le 10 mai 2020 à 13:32:13 dsmii a écrit :

La question maintenant : Qui va le stopper et quand ? :ouch:

Un mur, dans ou un peu après le banking de Zandvoort, merci le changement de pneus. :oui:

El famoso Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort :hap: :hap:

Haryanto Haryanto
MP
Niveau 21
10 mai 2020 à 23:20:31

Demain ça va chier, mais pas d'action en piste pour autant :peur:
Niki se rendra à Milton Keynes pour parler gros sous, gros contrats et gros enjeux et des réponses vont ENFIN être apportées, mais qu'est-ce qui ressortira de ces décisions ? Red Bull en F1 en 2026 : oui ou non ? Niki toujours au sein de cette écurie en 2026 peu importe son nom : oui ou non ?

Réponse vers 15h :p)

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