SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

2025 (S8), Chapitre 22 (n°333) : Au sommet

PARTIE 1

Qu’est-ce qui pourrait potentiellement mal se passer ? Aucun élément de ma vie, que ça soit professionnellement ou personnellement, ne semble pouvoir me distraire et tout paraît si contrôlé… Les déboires de Red Bull semblent bien loin, après trois succès d'un prestige extrême ; tout d'abord une victoire éclatante à Monaco avec un Grand Chelem magistral, ensuite avec un doublé au Canada et enfin un succès à la maison pour le pilote national : c'est extrêmement satisfaisant d'avoir ces trois courses dans la besace mais aussi quelque peu inquiétant. Qu'est-ci qui existe d'encore mieux après ça ? Comment maintenir cet état de grâce ? Les choses ne dureront pas éternellement et il faut trouver sans cesse des façons de se réinventer pour rester au top dans ce sport.
Le succès d'un autrichien dans une voiture autrichienne n'existait pas avant mon arrivée chez Red Bull et le succès d'un autrichien sur un circuit autrichien n'avait été accompli qu'une fois par le passé, inutile donc d'expliquer la symbolique de la victoire d'un pilote autrichien dans une voiture autrichienne sur un circuit autrichien. La confiance règne au sein de l’équipe à tel point que plus personne n’évoque un départ. Bien loin les images de Barcelone ou de l'arrivée à Monaco ; en trois courses, j'ai rempli le contrat. Ces trois victoires, les soixante-quinze points qui vont avec mais surtout la manière avec laquelle je les ai remportées, signifient beaucoup. La F1 se rend compte qu'elle ne peut pas perdre Red Bull et maintenant il s'agit de faire comprendre cela à Red Bull elle-même. J’ai rempli ma part du contrat sur ce plan, c’est certain. Il y a des doutes, des spéculations, des accusations, mais la réalité est là : je suis l’homme du moment. Mon début de saison avec six podiums en neuf courses - plus que les deux Audi réunies - et mes soixante-quinze points sont magistraux, encore plus quand on sait que George Russell n'en a inscrit que vingt-et-un sur la même période et que Charles Leclerc est mon dauphin en la matière avec seulement vingt-cinq unités. Cette avance sera peut-être perdue à un moment mais, même si ça venait à être le cas, j'ai imprimé mon nom dans la tête de tous les acteurs de la F1 : si tu veux gagner cette année, bats Niki Kofler. Après une saison 2023 indécise où je n’avais jamais réussi à m’envoler, je me dis que, peut-être, ce cru 2025 pourrait être celui de la consécration car l’écart que j’ai créé est un bel écart. Je n’ai jamais eu autant d’avance et, même si ce ne sont que vingt-quatre unités, c’est déjà un petit confort pour moi, croyez-moi.

Si l’on ajoute aux joies sportives l’apaisement de ma vie personnelle, on obtient tous les ingrédients de la réussite. C’est quelque chose que je n’avais vraiment senti avant ; ce sentiment d’une puissance extraordinaire, presque divine, qui vous donne l’impression d’être invincible. Il y avait des prémices, il y a trois ans, quand je commençais à gagner des courses, mais jamais je ne m’étais assis dans un fauteuil en me disant “Je suis pleinement heureux”, pourtant c’est ce que je viens de faire. Dîner avec mes proches, traduire la joie sur leurs visages, pouvoir être avec eux pour célébrer la plus belle victoire de ma carrière, ça n'a pas de prix. Vingt ans de perfectionnisme, à chercher chaque jour le détail qui me rendra meilleur demain, voilà à quoi ça a servi : cette victoire ne vaut pas plus qu'une autre en apparence, mon trophée de vainqueur ne vaudra pas plus cher qu'un autre s'il est fondu puis revendu, mais la valeur sentimentale de ce succès est inestimable. Les images que j'ai dans la tête depuis cet après-midi seront gravées à jamais dans ma mémoire et constitueront probablement le plus beau souvenir de ma carrière, l'un de mes plus beaux en tant qu'être humain également, et je ne crois pas qu'il existe un événement, aussi grandiose soit-il, capable de détrôner ce souvenir dans mon esprit. Que trois cent mille personnes chantent votre nom et vous dressent en héros, ça n'arrive pas deux fois dans une vie. Et même si ça arrivait deux fois dans une vie, la première resterait toujours plus mémorable. Si demain, pour une raison ou un autre, je devais stopper ma carrière, je pourrais au moins me dire que j'ai gagné ce Grand Prix avant d'en terminer ; cette victoire, d'une certaine façon, représente le saint graal d'une vie de sport automobile et même de deux vies de sport automobile : ce trophée, j'ai le sentiment que Sophia aussi l'a gagné. Et même si la tristesse est grande en me disant qu'elle n'était pas là en personne pour assister à tout ça, je sais qu'elle est heureuse de m'avoir vu triompher aujourd'hui.

Une partie de moi voudrait simplement profiter de la soirée avec mes proches. Je voudrais simplement en parler autour d'un verre de vin avec mes parents, autour d'un poker avec Karl ou autour d'un chocolat chaud avec mes enfants, mais une partie de moi a également envie de célébrer comme il se doit un événement qui ne se reproduira peut-être jamais. Si j'annonce demain que je veux devenir le chancelier autrichien, je ne pense pas qu'un seul de mes compatriotes s'y opposera ; ce soir, ce pays est à moi et je dois en profiter.

Dietrich et sa bande ont préparé une gigantesque soirée en plein coeur de la Styrie, dans l'un de ses gigantesques hôtels situés à proximité du Ring. Les invitations ont soigneusement été distribuées au sein du paddock et auprès de quelques VIP et, comme d'habitude lorsqu'on parle de der Boss, rien n'est laissé au hasard. En arrivant sur place accompagné de Lena, j'y retrouve des visages familiers, beaucoup de membres de l'écurie notamment, quelques camarades de jeux de chez Haas ou Sauber également. La soirée bat son plein et, entre deux discussions avec mes potes présents - malheureusement Nyck n’est pas là et a préféré rentrer chez lui dès que possible après une course cauchemardesque de son équipe - et entre deux félicitations par des personnes présentes ici, je commande un Jaegerbomb, marque de fabrique de Red Bull. Je ne suis pas fan du goût de ce truc mais, après ce que Red Bull a fait pour moi ces derniers mois, je peux bien boire un peu du cocktail maison.

Sven : Je connais quelqu’un qui sait ce qu’est qu’un sponsoring…
Niki : Fort heureusement je suis sponsorisé par Red Bull et pas par Mobil 1, sinon je tirerai une autre tête.
Sven : Est-ce que tu bois ça par obligation ? Tu les enchaînes.
Niki : Ce n’est pas parce que j’enchaîne des trucs que c’est par obligation. Personne ne m’a obligé à gagner !
Sven : Est-ce que c’est de l’arrogance ?
Zhou : Pas à l'échelle de Kofler, du moins je ne crois pas.
Luca : Je dirai juste que c’est le Niki un peu éméché, qui est en train de perdre doucement le contrôle de ce qu’il dit et qui va être en panique dans trente minutes parce qu’il va se souvenir qu’il a deux gamins et une femme qui l’attendent.
Niki : Luca me connaît depuis longtemps, il sait comment je fonctionne. Observez et apprenez. En revanche Luca, je me ferai une joie de te rappeler que je suis ici en électron libre ; j'ai enlevé son collier à Madame, qui galope librement dans les prés autrichiens, tandis que j'ai attaché les enfants à la laisse avant de partir. Tout est réglé.
Sven : Est-ce qu'on s'approche du moment où on est censés s’éloigner parce qu’il va perdre ses moyens ?
Niki : Je ne perd jamais vraiment mes moyens…
Zhou : Il ment.
Niki : Absolument pas ! Honnêtement, les gars, tout va bien se passer, il ne faut pas s'inquiéter.

Malgré l'amusement, je suis rapidement obligé de prendre congé de mes camarades pour pouvoir discuter d’homme à homme avec un certain Dietrich, qui a été informé de ma présence et qui m'a envoyé un message pour que je le rejoigne à l'étage, là où les fêtards un peu plus disciplinés boivent du whisky en parlant de turf. Je ne m'étais pas encore aventuré là-haut mais, dès lors que ma tête franchit le pas de la porte, j'ai droit à une énième ovation et à des félicitations de type très bien sapés que je ne connais pas plus que la table de multiplication de 491. Rapidement, l'un des serveurs m'indique la direction à suivre pour trouver le grand patron, qui a entre temps demandé à ses acolytes de le laisser seul.

PREMIERE PARTIE JUSTE AU-DESSUS

2025 (S8), Chapitre 22 (n°333) : Au sommet

PARTIE 2

Niki : Alors, qu’est-ce que vous dites de cela ?
Dietrich : Rien à redire. C’était une très belle course, héroïque, prophétique, tous les mots que vous voulez. Je vous tire mon chapeau même si je n’en ai pas.
Niki : En même temps, quand un pilote autrichien dans une voiture autrichienne qui gagne sur un circuit autrichien ne vous suffit pas à tirer votre chapeau...
Dietrich : Vingt foutues années que j'attend, je ne vais pas essayer de masquer ma joie d'une quelconque manière : aujourd'hui, vous n'êtes pas le seul autrichien fier comme un coq. Je vous rappelle que, pour ma part, je suis un dirigeant autrichien, qui a gagné avec un pilote autrichien et une voiture autrichien sur un circuit autrichien. Qu'est-ce que vous dites de cela ?
Niki : C'est plutôt respectable.
Dietrich : Disons ça comme ça.
Niki : Même si je pense que vous trouverez un moyen de le faire, je pense que personne ne peut me taper sur les doigts à l'heure actuelle alors je me lance : d'après moi, les gens qui vous entourent n’ont plus qu’à s’incliner, semble-t-il.
Dietrich : Ma volonté n'est pas spécialement de vous taper sur les doigts mais, malgré votre quart de siècle passé ici, il y a des leçons de la vie que vous ne semblez pas vouloir apprendre. L'une d'entre elles est que l'impatience est tout sauf une vertu.
Niki : De l'impatience ? Vous appelez vraiment ça comme ça ?
Dietrich : Oui, car cette impatience vous amène à dresser des conclusions hâtives. La réalité est bien différente de ce que vous pensez.
Niki : Ah oui ? Et en quoi ?
Dietrich : Toute la gloire du monde n’a que peu d’importance aux yeux de ceux qui m’aident à diriger cette entreprise. J’en ai eu quelques uns au téléphone tout à l’heure, ils ne bougent que très peu de leurs positions.
Niki : Vous avez pensé à leur dire que je ne vais pas gagner les douze courses qui restent cette saison ?
Dietrich : Oui. En vain.
Niki : Et leur avez-vous rappelé que vous avez enfin atteint votre graal en tant qu'entrepreneur autrichien dans ce milieu ?
Dietrich : Oui, en vain toujours.
Niki : Que dites-vous de l'idée d'avoir recours à un peu de politesse ? Pas de “s’il vous plaît” ou de “merci”, je parle plutôt du genre de politesses que je suis capable d’utiliser quand je me cogne l’orteil dans un meuble.
Dietrich : Écoutez Niki, je comprend que ça ne doit pas être facile pour vous, mais je ne peux pas vous apporter toutes les garanties, pas maintenant.
Niki : Pourtant il va le falloir, croyez-moi. Le budget de l’équipe est figé, le développement de la monoplace 2026 est bloqué depuis plus d’un mois. Vous savez comme moi que la situation est désespérée. J’ai déjà relevé votre écurie après le marasme de l’an dernier, je ne tiens pas à le faire une deuxième fois ; ce qu’il me faut, à ce stade de ma carrière, c’est une monoplace qui est capable de jouer le podium à chaque course ou presque. Vous m'en donnez une à l'heure actuelle et on voit tous les deux ce que ça donne : j'ai besoin que ça soit comme ça à chaque fois, pas seulement une saison sur deux. Et ce n'est pas en gelant le budget de l'année prochaine parce que vous n'êtes pas foutu de prendre une décision qu'on arrivera à produire une monoplace gagnante pour l'an prochaine.
Dietrich : Vous êtes un pilote d’exception, de la graine de champion du monde, vous serez probablement dans les premiers du classement en fin de saison sinon le premier et, même si je voudrais vous garder, une partie de moi a envie de vous laisser faire ce que vous voulez parce que vous le méritez. Les services que vous rendez à l’équipe depuis quelque temps sont fantastiques, vous aidez tout le monde à oublier que la situation est délicate et, rien que pour ça, j’aimerai faire en sorte que vous réussissiez, à Milton Keynes ou ailleurs…
Niki : Mais ?
Dietrich : Mais je veux ce qu’il y a de mieux pour mon équipe et, aujourd’hui, vous êtes ce qu’il y a de mieux.
Niki : Depuis combien de temps suivez-vous la F1 ? Quarante ans, cinquante ans ?
Dietrich : Environ.
Niki : Et en cinquante ans, combien de fois avez-vous vu un pilote gagner trois courses d'affilée ?
Dietrich : Un bon paquet.
Niki : Et qui gagnent à domicile dans le lot ?
Dietrich : Certainement moins.
Niki : Et avec un Grand Chelem ?
Dietrich : ...
Niki : Combien ?
Dietrich : Pas beaucoup.
Niki : Voilà. Parce que ça n'est pas arrivé beaucoup de fois. Un journaliste m'a gentiment donné l'information tout à l'heure alors je vous la communique : c'est la neuvième fois que ça arrive dans l'Histoire. Ascari, Clark, Stewart, Mansell, Schumacher ; il n'y a qu'eux qui ont réussi à faire une telle série en gagnant sur leurs terres et avec un Grand Chelem parmi les victoires. Tous champions du monde, et pas les plus inconnus. Le monde ne s'en rend pas compte, mais une statistique aussi complexe parle pour moi ; vous m'avez demandé de hausser mon niveau de jeu et de faire prendre conscience au monde entier que la F1 n'est pas la même sans Red Bull et j'ai réussi, j'ai mieux que réussi même. Vous m'avez foutu la pression, vous m'avez demandé de justifier à moi seul la présence de six cent hommes en F1 et je l'ai fait en écrasant la concurrence et en exauçant le voeu qui vous a fait rejoindre ce championnat en premier lieu. Je me suis surpassé pour vous amener ce dont vous avez besoin, et maintenant vous osez me regarder dans les yeux et me dire que vous n'allez pas remplir votre part du contrat alors que j'ai rempli la mienne ?
Dietrich : Voyez ça comme cela si ça vous chante.
Niki : Ca ne me chante pas particulièrement, non. Mais venant d'un type qui se revendique droit, c'est pour le moins surprenant de voir que vous vous êtes engagé devant moi à prendre des décisions que vous n'assumez aujourd'hui pas de prendre. Vous n'avez pas le droit de me dire que le mois écoulé ne sert à rien, sinon vous remettez en question la raison pour laquelle vous vous êtes lancé dans ce projet il y a presque vingt-cinq ans et vous remettez en cause mon talent. Votre façon d'agir, ce soir, va aux antipodes de l'image de l'entrepreneur qui a de la poigne, qui est pourtant ce que vous essayez d'être. C'est décevant, vraiment, car je pensais que votre contrat était transparent et que les choses seraient simples étant donné l'honnêteté que vous revendiquez habituellement. Je suis vraiment blessé que vous ne vouliez pas honorer votre promesse et, à vrai dire, je ne vois pas comment notre collaboration pourrait s'étendre une année de plus dans de pareilles conditions.
Dietrich : Vous êtes en train de me demander de vous libérer de votre contrat ?
Niki : Parfaitement.
Dietrich : Écoutez, il se fait tard. Je serai en Angleterre la semaine prochaine, j’ose imaginer qu’on se croisera à l’usine et, à ce moment-là, vous viendrez dans mon bureau et on en discutera. Cet endroit n’est pas vraiment propice à la prise de pareilles décisions. Bonne soirée, Niki, et encore merci pour tout ce que vous faites pour notre équipe.

J’ai bien compris le jeu auquel Mateschitz joue et ça ne me plaît pas vraiment, comme toute cette situation, d’ailleurs. Je fais des pieds et des mains pour cette équipe, pour montrer que la F1 et Red Bull ont une histoire commune à écrire, je mène l’équipe jusqu’à la deuxième place du championnat constructeurs, pourtant ça ne suffit pas à ce que l'écurie justifie sa présence l'an prochain, pour autant personne ne formule de velléités de départ : je suis bloqué. Je ne suis pas sûr de comprendre comment ces trois victoires de suite peuvent ne pas suffire.
Ma volonté de quitter l'équipe découle en partie de cette inflexibilité ; j'ai rempli ma part du contrat en faisant comme le boss a demandé, maintenant si le boss n'est pas prêt à me donner des réponses, autant me laisser partir. Entre nous, ce serait la solution privilégiée parce que, si l’équipe continue d’exister, ce sera un naufrage total mais, le pire, c’est si elle disparaît ; pour l’instant, je suis sous contrat jusqu’au 31 décembre 2026 avec Red Bull Racing Limited et je ne peux rien faire malgré les chances que l’organisation RBRL cesse d’exister dans le courant de cette année. Si Red Bull nous pond une Honda 2009 et qu’elle annonce en décembre qu’elle ne s’engagera pas en 2026, je serai purement et simplement au chômage et je n’aurai plus aucune porte d’ouverte. Ce dont j’ai peur, au-delà du fait de me retrouver dans une charrette l’an prochain, c’est de me retrouver tout simplement sur la touche : je sais que ce “Red Bull gate” amorcé depuis l’amende infligée à l’entreprise aura des répercussions fâcheuses sur l’équipe et que cela pourrait engendrer sa disparition.
Quoi qu'il en soit, cette promesse non-tenue fait très mal, car trois victoires de suite et un mois écoulé devrait suffire à des décisionnaires pour enfin se rendre utile, pour autant le plus important d'entre eux vient de faire un volte-face ce soir. Tout ce que j'ai accompli depuis Monaco n'a servi à rien et ça me dégoûte : mon souhait de quitter l'écurie était originalement basé sur mes inquiétudes pour la monoplace 2026 mais, désormais, je n'ai simplement plus envie d'avoir affaire à une écurie dirigée par un type qui m'a menti de pareille manière.

C’est donc légèrement agacé que je retourne à ma table avec Luca, Sven et Zhou. Finalement, après que je l’aie laissée s’absenter un petit moment pour qu’elle aille retrouver des connaissances à elle, Lena fait son retour et nous nous mettons rapidement en tête de quitter les lieux car, à vrai dire, ça fait un moment que je ne m'amuse plus trop.

Lena : Monsieur Kofler...Nous avons un accord verbal, tous les deux.
Niki : Êtes-vous effrayée à l’idée que je ne respecte pas cet accord ?
Lena : J’ai peur de tout quand ça vient de vous.
Niki : Il n’y a aucune raison d’avoir peur, je suis un homme de parole. Contrairement à d'autres, je m'illustre par une honnêteté claire.
Lena : De qui parlez-vous ?
Niki : C'est une histoire pour un autre jour...

Au même moment, mon téléphone sonne ; c’est Christian Horner.

Niki : Christian, qu’est-ce qui me vaut cet appel si tardif ? Tu as perdu tes clés ?
Christian : Je crois qu’on a un très gros problème sur le dos, Niki…
Niki : Dis-moi, qu’est-ce que c’est ?
Christian : La police vient de nous appeler. L’hélicoptère de Dietrich s’est écrasé dans les environs de Salzbourg.

Palmarès de Sigthorsson : A parlé avec Niki Kofler le futur champion

Bon bah Mateschitz va être emporté par le COVID-19 vu que tu portes la poisse...

Le 05 mai 2020 à 18:55:06 [-Monarch-] a écrit :
Palmarès de Sigthorsson : A parlé avec Niki Kofler le futur champion

Bon bah Mateschitz va être emporté par le COVID-19 vu que tu portes la poisse...

Depuis une semaine je google son nom quotidiennement pour m'assurer du contraire
Et limite ça m'inquiète qu'il y ait toujours rien

Il a fallu que je lise le spoil pour me rappeler que Sven, c'était Sigthorsson.
Bon, sinon, ça sent le roussi là, Kofler qui va finir 2e pilote chez China à ce rythme...

J’ai envie de faire une blague sur l’hélicoptère mais je sens que tu vas pas apprécier

Le 05 mai 2020 à 19:32:28 dsmii a écrit :
Il a fallu que je lise le spoil pour me rappeler que Sven, c'était Sigthorsson.
Bon, sinon, ça sent le roussi là, Kofler qui va finir 2e pilote chez China à ce rythme...

Mais depuis le temps que j'essaie d'envoyer des signaux pour vous faire comprendre qu'il va vraiment y atterrir...:-(

Le 05 mai 2020 à 19:37:51 Pimpolofist a écrit :
J’ai envie de faire une blague sur l’hélicoptère mais je sens que tu vas pas apprécier

Si c'est sur Kobe, ta race
SpoilAfficherMasquerMais si ta blague c'est "C'est Karl qui a encore brillé par ses talents de contrôle de véhicule ?" je peux pas garantir que j'exploserai pas de rire

Le 05 mai 2020 à 20:44:57 Haryanto a écrit :

Le 05 mai 2020 à 19:32:28 dsmii a écrit :
Il a fallu que je lise le spoil pour me rappeler que Sven, c'était Sigthorsson.
Bon, sinon, ça sent le roussi là, Kofler qui va finir 2e pilote chez China à ce rythme...

Mais depuis le temps que j'essaie d'envoyer des signaux pour vous faire comprendre qu'il va vraiment y atterrir...:-(

Le 05 mai 2020 à 19:37:51 Pimpolofist a écrit :
J’ai envie de faire une blague sur l’hélicoptère mais je sens que tu vas pas apprécier

Si c'est sur Kobe, ta race
SpoilAfficherMasquerMais si ta blague c'est "C'est Karl qui a encore brillé par ses talents de contrôle de véhicule ?" je peux pas garantir que j'exploserai pas de rire

Je pensais à l’émission de Crash de TF1 qui a été annulé suite à un accident d’hélicoptère
SpoilAfficherMasquerMais comme Kobe c’est pas respectueux

En vrai les accidents d'hélicoptère qui tuent des personnalités se sont accumulés ces dernières années Parce que vu la position hiérarchique de Dietrich, moi ce crash me fait penser à celui de Vichai Srivaddhanaprabha, l'ancien président de Leicester

Bon du coup Dietrich va clamser, Niki sera dans une position encore plus compliquée et il va un peu s'en vouloir que sa dernière discussion avec le boss fut aussi tendue, parce qu'il avait quand même beaucoup de respect pour lui malgré la promesse non tenue

ce trophée, j'ai le sentiment que Sophia aussi l'a gagné. Et même si la tristesse est grande en me disant qu'elle n'était pas là en personne pour assister à tout ça, je sais qu'elle est heureuse de m'avoir vu triompher aujourd'hui.

et entre deux félicitations par des personnes présentes ici, je commande un Jaegerbomb, marque de fabrique de Red Bull

Mais oui Niki, c'est ça qu'on veut

Je ne suis pas fan du goût de ce truc mais, après ce que Red Bull a fait pour moi ces derniers mois, je peux bien boire un peu du cocktail maison

Mais non Niki, c'est pas ça que je veux entendre

Le 06 mai 2020 à 00:28:23 DorotheaWierer a écrit :
En vrai les accidents d'hélicoptère qui tuent des personnalités se sont accumulés ces dernières années Parce que vu la position hiérarchique de Dietrich, moi ce crash me fait penser à celui de Vichai Srivaddhanaprabha, l'ancien président de Leicester

A tes souhaits mais oui, très clairement ça devient assez "courant" et je trouvais ça cohérent pour un magnat comme Mateschitz, même si j'avais pas pensé à Vichai c'est ultra crédible, d'ailleurs y'a pas mal de points communs au final comme tu dis

et entre deux félicitations par des personnes présentes ici, je commande un Jaegerbomb, marque de fabrique de Red Bull

Mais oui Niki, c'est ça qu'on veut

Je ne suis pas fan du goût de ce truc mais, après ce que Red Bull a fait pour moi ces derniers mois, je peux bien boire un peu du cocktail maison

Mais non Niki, c'est pas ça que je veux entendre

J'en ai bu un seul dans ma vie, j'ai vomi une heure après tellement mon corps l'a pas kiffé, alors estime-toi heureux que sur ce point j'ai pas trop rapproché Niki de moi, chose que je fais de plus en plus au fil des saisons

J'en ai bu un seul dans ma vie, j'ai vomi une heure après tellement mon corps l'a pas kiffé,

Moi c'est tout l'inverse, les soirées où j'ai fini le plus joyeux sont souvent celles où j'ai enchaîné plusieurs Jaegerbomb auparavant Et les rares soirées où j'ai fini par rejeter des breuvages alcoolisés par voie buccale, y avait pas de Jaegerbomb dans l'histoire

alors estime-toi heureux que sur ce point j'ai pas trop rapproché Niki de moi, chose que je fais de plus en plus au fil des saisons

En même temps s'il avait vomi sur Dietrich ou sur Lena, il aurait niqué toute l'aura qu'il vient d'accumuler

Et je viens seulement d'y penser, mais t'aurais dû faire un épisode musical
https://www.youtube.com/watch?v=AGDolE35XHA

Le 06 mai 2020 à 02:15:00 DorotheaWierer a écrit :

J'en ai bu un seul dans ma vie, j'ai vomi une heure après tellement mon corps l'a pas kiffé,

Moi c'est tout l'inverse, les soirées où j'ai fini le plus joyeux sont souvent celles où j'ai enchaîné plusieurs Jaegerbomb auparavant Et les rares soirées où j'ai fini par rejeter des breuvages alcoolisés par voie buccale, y avait pas de Jaegerbomb dans l'histoire

Ouais mais là je parle pas d'être bourré, juste vraiment j'ai bu un Jaegerbomb et je l'ai rendu après J'avais rien bu d'autre et je crois pas que ça soit à cause des cacahuètes

alors estime-toi heureux que sur ce point j'ai pas trop rapproché Niki de moi, chose que je fais de plus en plus au fil des saisons

En même temps s'il avait vomi sur Dietrich ou sur Lena, il aurait niqué toute l'aura qu'il vient d'accumuler

Et quelle aura

Et je viens seulement d'y penser, mais t'aurais dû faire un épisode musical
https://www.youtube.com/watch?v=AGDolE35XHA

Le 06 mai 2020 à 09:04:22 Haryanto a écrit :

Le 06 mai 2020 à 02:15:00 DorotheaWierer a écrit :

J'en ai bu un seul dans ma vie, j'ai vomi une heure après tellement mon corps l'a pas kiffé,

Moi c'est tout l'inverse, les soirées où j'ai fini le plus joyeux sont souvent celles où j'ai enchaîné plusieurs Jaegerbomb auparavant Et les rares soirées où j'ai fini par rejeter des breuvages alcoolisés par voie buccale, y avait pas de Jaegerbomb dans l'histoire

Ouais mais là je parle pas d'être bourré, juste vraiment j'ai bu un Jaegerbomb et je l'ai rendu après J'avais rien bu d'autre et je crois pas que ça soit à cause des cacahuètes

Tu sous-estimes beaucoup les cacahuètes je trouve

Et je viens seulement d'y penser, mais t'aurais dû faire un épisode musical
https://www.youtube.com/watch?v=AGDolE35XHA

Cette musique est horrible à écouter 99% du temps. Par contre quand t'écoutes ça à 3h du mat complètement bourré avec 5-6 potes, sur une grosse sono, je peux te dire que c'est juste énorme et que le souvenir est gravé pour longtemps dans ma mémoire

La partie de 1:17 à 1:58, elle est magique dans ces conditions Tu te lances dans des genres de danses traditionnelles, extérieurement ça ressemble sûrement à rien, mais intérieurement tu vis ça comme un truc de fou

Et puis quand derrière t'enchaînes avec ça, c'est magique puissance 1000
https://www.youtube.com/watch?v=vloUhu7QxmU

Sacré pépites ces chansons

Bande de jaloux c'est parce que Sigthorsson vient de faire son meilleur résultat que vous ragez

Par contre j'ai hâte de lire la suite concernant Niki parce qu'il est sacrément dans la merde là, je doute que la survie de Red Bull soit possible

Le 06 mai 2020 à 14:05:57 PapY_MoLoToV a écrit :
Sacré pépites ces chansons

A écouter sans modération... quand on est bourré uniquement

Bande de jaloux c'est parce que Sigthorsson vient de faire son meilleur résultat que vous ragez

Meilleur résultat c'est vrai mais heureusement qu'il fait pas podium, parce que j'ai entendu dire qu'ils avaient pas prévu le drapeau islandais pour le podium

Le 06 mai 2020 à 13:57:23 DorotheaWierer a écrit :

Et puis quand derrière t'enchaînes avec ça, c'est magique puissance 1000
https://www.youtube.com/watch?v=vloUhu7QxmU

Mais pourquoi c'est un Kimi Raikkonen de Wish le chanteur ?
Putain mais ou tu vas chercher ça Mouf

Le 06 mai 2020 à 15:06:27 [-Monarch-] a écrit :

Le 06 mai 2020 à 13:57:23 DorotheaWierer a écrit :

Et puis quand derrière t'enchaînes avec ça, c'est magique puissance 1000
https://www.youtube.com/watch?v=vloUhu7QxmU

Mais pourquoi c'est un Kimi Raikkonen de Wish le chanteur ?
Putain mais ou tu vas chercher ça Mouf

Je suis qu'un suiveur, je les connaissais pas ces musiques avant de faire une semaine de vacances en Croatie avec des potes de fac l'été dernier Tous les soirs c'était le zbeul dans la villa et celui qui gérait la musique enchaînait les musiques allemandes Heureusement en journée quand c'était plus calme, c'est moi qui gérais la musique, à la perfection

Bref, on va peut-être arrêter de polluer le topic avec ces conneries

Le 06 mai 2020 à 17:35:45 DorotheaWierer a écrit :

Bref, on va peut-être arrêter de polluer le topic avec ces conneries

Je suis d'accord, surtout qu'à la base ça part d'un cocktail pas bon et d'une musique pas bonne

Verdict demain concernant beaucoup d'éléments ; quid de Niki ? Quid de la F1 ? Mais surtout : y'avait-il un couteau à bord de l'hélicoptère pour que Dietrich saute et s'en sorte indemne (Mouf elle est pour toi) ?

Réponse vers 18h si tout va bien