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Le 21 avril 2020 à 21:59:01 Haryanto a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:57:36 DorotheaWierer a écrit :

mais les gars comme Armstrong ou Lundgaard c'est un peu criminel de pas les avoir mis en F1 Même chose avec Robert Shwartzman, ni en F1 ni en LMP1, lui pour le coup je sais pas ce que j'ai pu en faire

Et à la place on a Sven Sigthorsson

Y'a pire après
Genre 100 fois pire

Ouai mais y aura probablement pas de running gag sur les suivants, donc Sven reste au-dessus

Le 21 avril 2020 à 22:01:37 DorotheaWierer a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:59:01 Haryanto a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:57:36 DorotheaWierer a écrit :

mais les gars comme Armstrong ou Lundgaard c'est un peu criminel de pas les avoir mis en F1 Même chose avec Robert Shwartzman, ni en F1 ni en LMP1, lui pour le coup je sais pas ce que j'ai pu en faire

Et à la place on a Sven Sigthorsson

Y'a pire après
Genre 100 fois pire

Ouai mais y aura probablement pas de running gag sur les suivants, donc Sven reste au-dessus

Je peux pas te garantir que y'aura pas de running gags sur certains
Mais ça va c'est dans longtemps, vous avez deux mois et demi pour vous préparer à certaines arrivées

Pourquoi je sens que c'est mon personnage féminin qui va trinquer dans l'affaire... ?

En tout cas superbe préparation pour Le Mans ça annonce du lourd avec une telle line-up

Le 21 avril 2020 à 21:59:01 Haryanto a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:57:36 DorotheaWierer a écrit :

mais les gars comme Armstrong ou Lundgaard c'est un peu criminel de pas les avoir mis en F1 Même chose avec Robert Shwartzman, ni en F1 ni en LMP1, lui pour le coup je sais pas ce que j'ai pu en faire

Et à la place on a Sven Sigthorsson

Y'a pire après
Genre 100 fois pire

Merci de défendre de Sven qui se prend attaque gratuite sur attaque gratuite

Le 22 avril 2020 à 15:00:13 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:59:01 Haryanto a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:57:36 DorotheaWierer a écrit :

mais les gars comme Armstrong ou Lundgaard c'est un peu criminel de pas les avoir mis en F1 Même chose avec Robert Shwartzman, ni en F1 ni en LMP1, lui pour le coup je sais pas ce que j'ai pu en faire

Et à la place on a Sven Sigthorsson

Y'a pire après
Genre 100 fois pire

Merci de défendre de Sven qui se prend attaque gratuite sur attaque gratuite

Comme je dis souvent, "C'est pas parce que je dis que Vettel est éclaté que je trouve Bottas bon"

Le 22 avril 2020 à 15:00:13 PapY_MoLoToV a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:59:01 Haryanto a écrit :

Le 21 avril 2020 à 21:57:36 DorotheaWierer a écrit :

mais les gars comme Armstrong ou Lundgaard c'est un peu criminel de pas les avoir mis en F1 Même chose avec Robert Shwartzman, ni en F1 ni en LMP1, lui pour le coup je sais pas ce que j'ai pu en faire

Et à la place on a Sven Sigthorsson

Y'a pire après
Genre 100 fois pire

Merci de défendre de Sven qui se prend attaque gratuite sur attaque gratuite

La faute à qui à l'origine ?

Bon, alors, jvais pas vous mentir, à la base y'a un double épisode canadien qui est censé arriver, j'avais prévu de faire vendredi-samedi, mais je viens de me rendre compte que la "première partie" ne traite pas de la piste et n'a absolument rien à voir avec la seconde donc je vais en faire une publication à part. Et comme on va avoir des chapitres absolument vénères la semaine prochaine, vaut mieux étaler la publication des deux chapitres canadiens pour qu'ils soient digérés au moment d'attaquer la suite des événements
Du coup rendez-vous tout à l'heure en fin d'après-midi (yolo sur l'heure de publication ) pour le prochain épisode

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

2025 (S8), Chapitre 17 (n°328) : Familiarités

Jeudi 5 juin 2025, Circuit Gilles-Villeneuve, Montréal
Journaliste : Niki, vous devez être plutôt content de remettre les pieds ici à Montréal. Montréal fait partie des circuits où vous réussissez bien, vous restez sur deux victoires presque héroïques et vous avez toujours surpassé les attentes ici. Comment vous sentez-vous à l’approche de ce week-end ?
Niki : Je me sens bien, ouais. J’adore piloter ici à Montréal, la nature semi-urbaine du circuit me plaît beaucoup, le tracé en lui-même est très intéressant, je trouve tout ça très fluide et très technique en même temps. Je prend beaucoup de plaisir à venir ici, les fans sont chaleureux, l’ambiance ici est superbe. Et puis mes dernières visites ici se sont bien déroulées, alors j’espère pouvoir continuer.
Journaliste : Vous êtes sur tous les fronts en ce moment avec, notamment, votre présence aux journées test pour les 24 Heures du Mans le week-end dernier et la course le week-end prochain. De la fatigue dans l’air ?
Niki : Pas de fatigue, non. Je suis dans l’adrénaline, je profite de l’instant, je suis vraiment impatient de disputer les 24 Heures pour plusieurs raisons, j’ai hâte de voir comment ça va se passer mais je suis ici pour la Formule 1, c’est de ça que j’aimerai qu’on parle pour le moment, s’il vous plaît.
Journaliste : Alors parlez-nous de cette joie après votre triomphe à Monaco. Avez-vous pris la mesure de votre performance ?
Niki : Un peu ! C’était un superbe week-end. Tout s’est déroulé à merveille, j’ai piloté comme je ne savais pas que je pouvais piloter, maintenant j’essaie de ne pas me voir trop beau. Je n’ai gagné aucun point bonus pour ma pole position ni pour la physionomie de ma course, seulement vingt-cinq, alors il faut que je continue à bosser pour essayer de faire durer ça, peut-être que je suis dans une passe où je peux extraire le maximum de la voiture et il faut que j’en profite au cas où ça ne durerait pas.
Journaliste : Le circuit de Montréal vous est vraiment favorable, au point où vous avez remporté deux victoires complètement différentes ici. Laquelle préférez-vous ? La petite surprise que vous avez créé l’an dernier ou plutôt le succès de marathonien il y a deux ans ?
Niki : J’ai bien aimé les deux mais je dois avouer que le marathon en 2023 était vraiment cool. Vivre ça depuis l’intérieur du cockpit était incroyable, on pense être foutu, on se demande pourquoi on continue, et puis on commence à gagner des places, on arrive top 5, top 3, deuxième, et là on fait le dépassement pour gagner la course...La montée en adrénaline est incroyable.
Journaliste : Sérgio, un avis sur la question peut-être ? En tant qu’observateur neutre ?
Sérgio : Je vais dire celle de l’an dernier parce que j’étais son coéquipier à ce moment-là et que c’était chouette de pouvoir célébrer avec Niki (rires). Mais sa victoire il y a deux ans était vraiment belle, la course était incroyable...C’était long et dur…
Niki : That’s what she said (rire général dans la salle).

Ca fait à vrai dire un bon moment que j’attend de pouvoir placer un “That’s what she said” en conférence de presse. J’ai commencé à regarder The Office à l’automne et j’ai eu l’occasion d’en parler plusieurs fois avec des confrères pilotes, eux aussi férus de séries, notamment avec Sérgio. En arrivant ce week-end, il m’a dit qu’il s’était enfin décidé à commencer à regarder et j’ai donc pu lui faire cette confidence sur mon envie de placer cette blague. Force est de constater qu’il ne lui a pas fallu longtemps pour me faire une passe décisive !
A la sortie du point-presse de l’équipe, je suis invité, au même titre que beaucoup de pilotes, pour une petite réception organisée par l’ASN Canada, promoteur du Grand Prix. Ce n’est pas souvent que nous sommes traités à coups de petits fours mais, alors que Liberty Media tarde à faire avancer les négociations pour que la F1 revienne ici dans les années à venir, les organisateurs du GP mettent les petits plats dans les grands pour que nous, pilotes, faisions pencher la balance du bon côté si besoin est. Comme si les officiels nous écoutaient…
Pendant cette petite cérémonie, je me met à discuter avec mes deux acolytes de chez McLaren, Nyck et George. Notre discussion est une discussion de fond sur les problèmes qui rongent notre monde moderne, tout ce qu’on peut attendre de la réunion entre trois intellectuels du monde contemporain.

Niki : George, arrête de reluquer la demoiselle qui sert des coupes de champagne, voyons !
George : Qu’est-ce que tu as encore bu, Niki ?
Niki : Ce ne sont pas mes affaires, tu fais ce que tu veux...Mais avec ton beau-frère à deux mètres, c’est un mauvais bail.
Nyck : De toute évidence (rires).
George : Tu racontes encore de la merde Niki...Tu es incroyablement compétent dans ce domaine, personne ne le fait aussi bien que toi !
Niki : Tu es clairement sur la défensive. J’ai clairement pointé quelque chose.
George : Tu vas clairement perdre la vie dans un tragique accident domestique ce soir. Je pleure déjà !
Niki : Tu sais, c’est une réaction hormonale normale. Mais je crois que le silence de Nyck a un prix. Je pense qu’il n’aimerait pas cacher à sa soeur tes écarts de conduite, mais tout a un prix sur Terre...
Nyck : J’apprécie la direction que prend cette discussion. Tu devrais tendre l’oreille, George. Je suis sûr que Niki a des choses sensées à dire. Il a raison sur beaucoup de choses, tu sais.
George : Vous avez tous les deux une chance incroyable qu’il y ait des témoins, sinon je serai déjà coupable d’un double meurtre.
Niki : Nyck, comment est-ce que tu peux apprécier de passer autant de temps avec ce poupon ? Il n’a aucun sens de l’humour ! C’est une chose d’être son équipier, c’en est une autre d’être de sa famille, mais alors les deux...Pouah. Si tu pouvais le remplacer par un mec du plateau, qui tu choisirais ? Vois les choses en grand.
Nyck : That’s what he said!
Niki : Boom !
Nyck : Sérgio m’a dit que vous en aviez placé un, il faut que je me rattrape.
Niki : Et tu comptes sur ton déprimant équipier pour t’aider ?
George : S.O.S., Niki Kofler veut encore prendre ma place !

Alors en train de nous amuser, nous sommes toutefois interrompus par un visage familier…

? : Alors, vous passez un bon moment ?
Niki : Nicholas Latifi...Ca alors !
Nicholas : Quoi de neuf, les gars ?
Nyck : Hé bien...On vient disputer un Grand Prix mais toi, qu’est-ce que tu fais là ?
Niki : Qui est-ce que tu remplaces ce week-end ? Sean ? Pöpfer ? Ne me dis pas que tu viens remplacer ma soeur, l’offre ne tient plus.
Nicholas : Je viens aux nouvelles et c’est comme ça qu’on m’accueille, d’accord…
Nyck : Qu’est-ce que tu fous en smoking ? Dis-nous, réponds à nos questions, on ne demande qu’à savoir ! Sors le polo de McLaren, monte à bord du train en route vers la gloire !
Nicholas : Oh, je vois...Les nouvelles ne vont décidément pas vite chez vous.
George : Qu’est-ce qu’on est censés savoir ? Tu te maries au circuit ce week-end ? Tu viens vendre des vérandas ?
Nicholas : Mon père est le nouveau président de l’ASN, donc je me suis dit que j’allais venir vous passer le bonjour. Étant donné qu’on se connaît un tout petit peu, quand même.
Nyck : Est-ce qu’on devrait appeler la sécurité ? Je ne connais pas ce type.
Niki : Moi non plus.
George : Quoi de neuf, Nicky ? Pas l’idiot, l’autre. Ca fait un bail ! Qu’en est-il du DTM ?
Nicholas : Ce se passe bien...

La conversation consiste ensuite à prendre des nouvelles d’un de nos anciens camarades de jeu. L’un des plus amusants, si vous me demandez, également l’un des moins intelligents au premier abord si vous me demandez. Après avoir pris des nouvelles de Nicholas - qu’on surnommait “Nicky” avant mon arrivée dans les paddocks de F2 et à qui certains ont attribué le sobriquet “The Slow Niki” par la suite pour faire la nuance avec moi -, nous continuons à discuter sur cette présence très “corporate” de sa part.

George : Ici pour faire la comm’ de Papa alors qu’il courait contre nous il y a dix ans. Ca n’a pas dû être facile pour lui de se préparer pour venir ici.
Nyck : Il peut bien faire ça, sans ça il n’aurait peut-être jamais fait carrière.
George : Ne sois pas dur avec le garçon…
Nyck : D’où le “peut-être”.
Niki : Je suis d’accord avec Nyck. Latifi junior n’est rien sans Latifi senior.
George : Peut-être qu’il a changé…
Niki : Dix euros que Nicholas ne sait toujours pas couper sa viande. Et dix de plus qu’il n’a jamais réussi à mettre l’étoile dans le trou en forme d’étoile parce que son père ne l’a jamais laissé faire.
Nyck : Niki, voyons...Ne juge pas les gens en fonction de leurs parents, je te rappelle que dans quelques années tu devras gérer un véritable scandale quand tout le monde apprendra que tes deux gosses sont hypnotisés par la voiture rouge.
George : Je veux voir ça en personne. Nyck n’arrête pas de m’en parler, je dois trouver un moyen d’avoir une discussion entre personnes responsables avec tes enfants pour qu’on partage nos souvenirs de fans de Ferrari.
Niki : Ca n’arrivera jamais.
Nyck : Je pourrai arranger ça, George.
George : Mais à quel putain de moment tu t’es dit que ça serait une bonne chose de leur apprendre que Ferrari est la meilleure écurie de l’Histoire ? Je veux dire, de ta part, Niki, c’est choquant...
Niki : C’est la faute de Luca. C’est le parrain de mon fils et il lui a fait rentrer ça dans le crâne, par ricochet c’est rentré dans le crâne de sa soeur. Il a formé une coalition Ferrari au sein de ma propre maison.
George : C’est tellement triste…
Nyck : Pas surprenant que tu sois aussi perturbé et lent en piste avec un drame familial pareil…
Niki : Ok, ça tourne au combat à 2 contre 1, à ce que je vois.
George : C’est justement ce que tu étais en train d’essayer de faire il y a cinq minutes. McLaren vaincra, Niki.
Niki : J’aimerai bien voir ça !

Bien loin de l’ambiance légère de cette réception, alors que nous allons tous vaquer à d’autres occupations, la réunion des team managers avec la FIA vient de se terminer et autant dire que son issue n’est pas bonne : à partir du Grand Prix d’Allemagne, dans cinq semaines, Michelin amènera de nouveaux pneus dont la fenêtre opérationnelle en températures sera bien plus large et dont l’usure sera réduite. La FIA et le manufacturier français ont fini par céder à la pression exercée par les gros bras du championnat - Audi, Ferrari et Renault en tête - et c’est tout sauf réjouissant pour moi.

Ce trio, quel régal putain Bien que t'en cherche l'utilité, cet épisode est bien meilleur que bon nombre d'épisodes plus utiles pour l'avancement de l'histoire

Il me fait de la peine Latifi c'est tellement des batards les 3... Sachant que Nyck en vrai il touchera une F1 que sur son circuit électrique offert par son papa à noël

J'ai bien aimé cet épisode moi

Bon ben tant mieux, j'avais peur que vous trouviez ça un peu ridicule même si moi aussi je kiffe bien l'amusement de cet épisode

Le 24 avril 2020 à 11:27:27 [-Monarch-] a écrit :
Il me fait de la peine Latifi c'est tellement des batards les 3... Sachant que Nyck en vrai il touchera une F1 que sur son circuit électrique offert par son papa à noël

Et que dire de Niki Kofler alors ?

Rendez-vous demain pour le GP du Canada, dont Niki est le double tenant du titre.
Alors NK enregistrera-t-il un fabuleux coup du chapeau, ou sera-t-il lamentablement expulsé pour un tacle deux pieds décollés sur un adversaire ? Réponse demain vers 17-18h

SAISON 8 https://docs.google.com/document/d/1bPvF2aD5YsK_fK3k_Zg4C0gZm0by7p0CRLGPtagG5_4/edit?usp=sharing

2025 (S8), Chapitre 18 (n°329) : Hat-trick en vue

Dimanche 8 juin 2025, Circuit Gilles-Villeneuve, Montréal
Devant le bruit assourdissant qui émane du paddock depuis jeudi, je tâche de rester calme même si j’ai envie d’en envoyer balader plus d’un. Rocky m’a fait un débrief révoltant de la réunion qui s’est tenue ; comme dans beaucoup de cas en F1, les équipes à qui le règlement ne profite pas veulent en changer et celles à qui le règlement profite n’ont qu’à fermer leur gueule et écouter. Du moins, c’est le cas quand certaines écuries très “influentes” sont du premier côté. Une écurie aussi en danger que Red Bull a-t-elle son mot à dire en F1 ? Très peu. Red Bull a-t-elle son mot à dire quand trois des plus grandes compagnies automobiles au monde sont de l’autre côté ? Certainement pas. A la majorité de six contre quatre - McLaren, Red Bull, Aston Martin et Haas - le changement a donc été adopté et il ne reste que trois courses à disputer avec les pneus actuels et je le sais : la physionomie de la saison sera bien différente après ce changement de pneus.

S’il y avait bien un moyen de répliquer pour nous, pilotes Red Bull, c’était de montrer dès le samedi que nous étions déterminés à infliger une correction à ces politiques véreux qui soufflent dans une direction en espérant que le vent les imite. Au terme de notre première double apparition en Q3 de la saison, Sérgio et moi avons fait forte impression en signant le cinquième et le septième chrono et, étrangement, ça me fait presque plaisir d’être le septième quand je vois la poisse que traîne Sérgio depuis le début de saison.

Pour moi, l’enjeu est là ; après le récital héroïque de Monaco, je dois confirmer ma bonne forme récente et il n’existe pas meilleure scène que le circuit Gilles-Villeneuve pour cela. J’ai gagné onze fois en F1, sur dix circuits différents ; celui de Montréal est le seul où je me suis imposé plus d’une fois et j’ai aujourd’hui la balle au bout du pied pour signer un coup du chapeau. Ce serait une très bonne chose dans le contexte actuel, c’est sûr.

Grille de départ :
1 Ráfaga (AUD) 2 de Vries (MCL)
3 Verstappen (AUD) 4 Russell (MCL)
5 Sette Câmara (RBR) 6 Leclerc (FER)
7 Kofler (RBR) 8 Zoranović (AMR)
9 Ocon (FER) 10 Pöpfer (SAU)
11 Ticktum (REN) 12 Ghiotto (DAL)
13 Vandoorne (REN) 14 Gasly (AMR)
15 Norris (MCL) 16 Antiochus (DAL)
17 Wighels (SAU) 18 Sigthórsson (HAA)
19 Gelael (CHR) 20 Zhou (CHR)

Le tracé canadien est particulier car la dégradation pneumatique y est cauchemardesque la plupart du temps. C’est d’ailleurs l’édition 2010 du Grand Prix du Canada qui a causé les dérèglements pneumatiques étranges dont nous avons été victimes depuis l’arrivée de Pirelli car la FIA était tellement alléchée par le bordel qui s’est produit ici-même il y a quinze ans qu’ils ont trouvé judicieux de faire en sorte que ça arrive plus ou moins chaque dimanche, avec les résultats que l’on connaît aujourd’hui...Certains bruits dans le paddock font état de trois arrêts pour les cas les plus extrêmes, par exemple les Ferrari. Quand les gars nous ont annoncé ça ce matin au briefing stratégique, je n’ai pas pu m’empêcher de laisser échapper un rictus nerveux car, pour nous, faire trois arrêts comprend la pause pipi d’avant-course.

Au moment du départ, la Ferrari d’Ocon prend un départ radieux derrière moi et me file devant le nez au premier freinage, manquant de peu de percuter ma roue avant-gauche en s'infiltrant devant moi. Malgré ce dépassement d’Esteban, je ne perd pas mes moyens et reste calmement derrière la numéro 2, qui est elle-même bloquée derrière l’Audi de Verstappen. Après seulement six tours cependant, Max effectue un spectaculaire tête-à-queue à la sortie de la chicane finale et pourra s’estimer heureux de ne pas avoir heurté le muret des stands dans sa mésaventure. Me voici septième, avant-dernier d’un groupe de tête qui ne bouge pas d’un iota pour le moment. Avec Ráfaga, les McLaren, Sérgio, les Ferrari, moi et enfin Zoranović, ce top 8 a une sacrée gueule et notre train a de quoi exciter plus d’un spectateur. Comme c’était le cas à Abou Dhabi en début de saison, les positions changent et rechangent au fil des tours, jusqu’à ce que je me retrouve seul en piste après les arrêts de mes adversaires. Tout le monde s’est arrêté, les Ferrari très vite, Sérgio un peu plus tard, mais tout le monde s’accorde à dire que le panachage des stratégies décidera cette course et que, sans l’ombre d’un doute, celui qui fera le moins d’arrêts triomphera : voilà donc qui me met dans une belle position !

Une fois le premier arrêt au stand effectué, je ressors huitième et bon dernier de ce groupe mais, à ce stade, les autres ont déjà quelque peu entamé leurs pneus. Parmi les huit, on trouve un panachage des stratégies, du moins on assiste à un premier tri : les Ferrari ont notamment opté pour les pneus primes, ce qui a pour vocation de les ralentir car les voitures rouges gèrent très mal la gomme la plus dure fournie par Michelin. Dès les premiers tours de mon relais, je parviens à obtenir la peau des deux malheureux Ocon puis Leclerc, impuissants devant le rythme affiché par les autres membres du top 8.

Dès lors, c’est une lutte à six qui s’opère : deux McLaren, deux Red Bull, un uruguayen nerveux et un serbe tout aussi sanguin. Personne ne saurait prédire à l’avance le résultat de la course et c’est ça qui la rend fascinante. Il faut être toujours à l’affût de l’opportunité de dépassement car, qui sait, elle pourrait bien ne jamais se représenter. C’est exactement comme ça que je parviens à me défaire de Voji pour intégrer le top 5 peu de temps avant que tous nos adversaires ne s’arrêtent. Il ne reste désormais plus que Sérgio et moi en piste, nos mediums ont encore de la vie alors on se décide à les fusiller pour de bon avec quatre tours chronos pour SSC et six pour NK avant de rentrer. Lorsque mon équipier me laisse la tête de la course, dont je m’empare volontiers, je suis de près la situation ; grâce à une erreur dans les stands de la part des mécaniciens Audi, Sérgio est sorti deuxième devant Ráfaga et n’a que Russell devant lui au classement virtuel de la course et, gros point fort, il est le seul du lot à avoir des pneus options, du moins jusqu’à ce que je passe aux stands. Une fois cette formalité évacuée, je reprend la piste cinquième, non sans montrer mes muscles à un Zoranović offensif juste après ma sortie des stands.

Richard : Calme-toi Niki, ça ne vaut pas le coup de se mettre une pénalité sur le dos. Garde les choses propres.
Niki : Merci papa.
Richard : Et reste concentré, aussi.

Pour être concentré, je le suis : Nyck pourra vous en parler mieux que moi mais cette erreur qu’il a commis dans l’enchaînement initial était tout ce dont j’avais besoin pour m’infiltrer et m’emparer de la quatrième place. A quinze tours de l’arrivée, le duo Red Bull fait transpirer tout le monde, plus particulièrement les mecs sur le muret McLaren et ceux sur le muret Audi. Notre rythme avec cet avantage pneumatique est une vraie bénédiction et cela me rend encore plus apeuré à l’idée de changer les pneus à partir du mois prochain.

En seulement six tours, Sérgio s’est défait de George et je me suis occupé du cas Ráfaga ; ce tour 61 marque mon dépassement, dans la ligne droite, sur la McLaren de mon ami et rival George Russell, bien incapable d’opposer quelconque résistance face à ma meilleure accélération à la sortie de l’épingle. Il reste donc huit boucles et nous y voilà : Sérgio mène et a l’occasion de remporter sa première course en F1, je suis deuxième et en train d’aider Red Bull à signer son premier doublé depuis près de quatre ans et le Grand Prix de Belgique 2021. La nervosité est de mise : que faire ? Laisser les pilotes courir quitte à perdre ce résultat extraordinaire ? Figer les positions et frustrer le leader désigné de l’équipe ? Demander un switch et priver Sérgio de ce foutu succès qu’il attend depuis si longtemps ? La réponse ne se fait pas attendre.

Richard : Tu es libre de disputer la tête de la course à Sérgio. Aucune consigne, faites comme vous voulez, tout ce qu’on veut c’est deux voitures entières et aux deux premières places à l’arrivée.
Niki : Bien reçu.

En deux tours, me voilà revenu dans les échappements de la numéro 9 de mon équipier. L’avantage pneumatique dont je jouis depuis mon dernier arrêt est encore présent et il explique ce retour fulgurant alors que l’usure commence à hanter Sérgio.

Sérgio est un ami et lui enlever cette victoire est pour moi quelque chose de difficile à faire, pourtant c’est bien de ça que je suis coupable aujourd’hui. Devant la différence flagrante que je faisais à chaque accélération, mon dépassement est devenu évident et, à trois tours de la fin, l’ordre de nos voitures s’est échangé, presque naturellement, et j’ai pris la tête de la course à mon équipier qui, après un grand espoir, finira certainement son cent vingt-neuvième Grand Prix par une profonde amertume mais c’est la dure loi de ce sport. Rester derrière aurait été un manque de professionnalisme de ma part et, si on se penche sur la saison, il aurait été stupide de laisser s’envoler sept points dans un championnat si serré et qui pourrait être une histoire de deux ou trois unités. Je ne veux pas avoir de regrets en novembre à cause d’un non-dépassement qui aurait ravi Sérgio et, aussi proche soit-il de moi, je n’ai plus d’amis lorsque ma visière est baissée.

Classement final du Grand Prix :
1 Kofler (Red Bull)
2 Sette Câmara (Red Bull)
3 Russell (McLaren)
4 Ráfaga (Audi)
5 Ghiotto (Dallara)
6 Zoranović (Aston Martin)
7 de Vries (McLaren)
8 Pöpfer (Sauber)
9 Wighels (Sauber)
10 Leclerc (Ferrari)

Championnat pilotes Championnat constructeurs

Pendant le tour de décélération, je commence à me questionner, je me demande si je dois réellement m’en vouloir d’avoir fait mon métier. A peine arrivé dans le parc fermé, je célèbre modestement ma victoire sur le haut de ma voiture et, après avoir remis mon repose-tête et mon volant, je m’empresse d’aller taper dans le dos de Sérgio, qui est en train d'exécuter la même formalité.

Niki : Désolé mec…
Sérgio : Pas de problème, c’est le jeu. Tu n’as pas à t’excuser, tu la mérites.
Niki : Tu en mérites une depuis un bail !
Sérgio : Un jour je l’aurai, mais je dois la mériter entièrement. Aujourd’hui c’était pour toi, ne t’occupe pas de moi. On devrait fêter le doublé au lieu de s’attarder sur des conneries.
Niki : C’est toi qui vois.

En me jetant dans les bras des gars massés derrière la barrière, je sais que cette course marque un déclic. Pour la deuxième fois de ma carrière seulement, je viens de remporter deux courses d’affilée d’une même saison ; la première fois, c’était lors des deux dernières courses de cette foutue saison 2023. Me revoici en tête du championnat mais, cette fois, le sentiment est différent du Grand Prix de Turquie duquel j’étais également reparti en tant que leader du championnat. En Turquie, j’étais en contrôle mais je n’étais étincelant, hors sur les deux derniers Grand Prix j’ai été purement intouchable. C’est la sensation que j’ai en ce moment : intouchable. Deux victoires et cinq podiums en huit courses, c’est un début de saison digne d’un mec intouchable et c’est tout simplement la meilleure entame de saison que j’ai jamais réalisé. Ce qui m’est arrivé à Monaco est indescriptible, ce qui vient de m’arriver aujourd’hui l’est à peine plus. Cette saison, je me suis spécialisé dans ces remontées en course pour aller chercher des gros résultats et, cette fois, je suis allé au bout de mon entreprise en ramenant le succès à la maison.

Jacques Villeneuve : Niki, déjà cinq podiums cette saison : vous avez planté votre campement ici ces derniers temps, pas vrai ?
Niki : Ouais, je trouve que c’est un bon endroit pour établir domicile le dimanche, il y fait bon, il pleut du champagne mais sinon c’est le paradis sur Terre, j’aime bien me retrouver ici !
Jacques : On dirait bien que Red Bull a tiré un lapin du chapeau…
Niki : Le taureau, l’ours, le lapin, on dirait presque une fable (rires)... L’équipe a fait un bon boulot, bien sûr la voiture est rapide mais il faut surtout remercier les stratèges qui ont flairé le coup et qui nous ont demandé d’attendre pour le deuxième arrêt pour qu’on puisse chausser les options, ça nous a beaucoup aidé.
Jacques : C’était serré dans les derniers tours avec Sérgio. Est-ce que vous avez eu peur de perdre ce super résultat ?
Niki : Jamais. Ce n’est pas le genre de choses qui me traverse l’esprit quand je pilote, je connais Sérgio, on se respecte, on s’apprécie et on savait tous les deux que ça ne pourrait pas mal se terminer. Nous sommes deux pilotes corrects en piste et, quand il s’agit d’un coéquipier, on fait encore un peu plus attention parce que, si on avait perdu ce résultat aujourd’hui, on aurait probablement fini en vente sur le marché noir (rires).

Cette course a été assez spéciale derrière ; de Vries et Zoranović sont allés au contact en se disputant la cinquième place, ce qui signifie que mon pote Luca Ghiotto décroche une sensationnelle cinquième place sur sa Dallara, son deuxième meilleur résultat en F1 après ce fameux Grand Prix d’Australie l’an passé. Voilà qui donne le coup d’envoi de sa saison. Parmi ceux qu’on considère “gros bras”, Nyck ne termine que septième, Leclerc et Ocon dixième et onzième en ayant manqué cruellement de rythme sur les deux derniers relais, Ticktum et Vandoorne terminent dans le ventre mou du classement également minés par des problèmes de température de pneus et Verstappen réussit l’exploit d’être battu par Guan Yu Zhou en franchissant la ligne à une seizième place anonyme, à plus d’un tour de moi.

Au sortir de ce Grand Prix, j’ai la banane parce que les choses semblent aller dans mon sens, surtout que ce doublé de l’écurie ne fait que renforcer nos chances d’être encore là l’an prochain, je pense. Dans cette saison où je semble maîtriser les éléments, je m’apprête cependant à ouvrir une parenthèse dans l’inconnu : le week-end prochain, je disputerai les 24 Heures du Mans.

Bon bah adieu le titre pour Niki Paradoxal vu le résultat du jour et le classement actuel Quoique je pense qu'il va s'accrocher très longtemps, mais je vois pas comment il pourra tenir jusqu'au bout avec ce changement pneumatique

Ghiotto Il a bouffé quoi au petit dej ?

Le 26 avril 2020 à 00:30:52 DorotheaWierer a écrit :
Bon bah adieu le titre pour Niki Paradoxal vu le résultat du jour et le classement actuel Quoique je pense qu'il va s'accrocher très longtemps, mais je vois pas comment il pourra tenir jusqu'au bout avec ce changement pneumatique

Ghiotto Il a bouffé quoi au petit dej ?

La même chose que ce que Niki mange au petit-dej depuis deux semaines

Niki joue le titre !!!

Franchement nique sa mère SSC ce mec surcôté il mérite d'être un Hulkenberg Jr. Place aux VRAIS pilotes