Allez, suite à la pression populèèère, je me mets aux haikus, en total amateur et sans y connaître grand chose

Haiku 1

Quel diamant, parmi nous,
Survivra
A ses joues ?

*

De basses pluies qui ne repassent pas,
Cela semblait un horizon.
Un horizon de bouteilles sur la table.

*

Un homme s'éloigne,
Loin.
Où allais-tu ?

Voici un pseudo-poème que j'ai fais, que j'ai intitulé La Cage.

Laissé à moi-même,
ce que je voulais...
Je ne le sais pas,
Je ne le sais plus...

Tout est noir dans ma tête,
Les nuages de mes regrets sont sombres
Ils grondent, je grondes, je veux éclater
Et tout ça à cause de toi...

Tu disais vouloir me libérer...
Je ne comprends pas...

Là-haut, je voulais y aller
Destination de mes amours perdus
Mais dans la douleur du silence
Mon âme se tord depuis tant d'années...

Le regret des erreurs passées
Grandit à chaque jour qui m'est offert
Ce que j'aurais pu être, ce que j'aurais pu faire
Brisent mon âme en éclats de verre

Tu disais vouloir me libérer...
Je ne comprends pas...

J'ai crains ce mûr tout ce temps
Conscient de l'inaction qui m'y menait
J'avais peur d'agir, peur de parler
Cette peur m'approchait de ce mûr

Cette peur, tu l'alimentais
À un point tel où elle était évidente
À un point tel où je la voyais
où j'avais envie de l'oublier...

Tu disais vouloir me libérer...
Je ne comprends pas...

Ce mûr qui approchait
alimentait le feu de mes souffrances
perpétuait l'orage de mes regrets
À un point tel où je voulais y mettre fin

Cette cage dans laquelle j'étais enfermé
Je brûle d'y sortir, d'éclater cette cage
Ne serait-ce que pour essayer d'y aller
Aller là où depuis tant d'années je veux aller

Tu disais vouloir me libérer...
... Maintenant je comprends...

Ça me désole d'avoir agi ainsi.

... Tu voulais me libérer de moi-même.
Et je t'en remercies.

Mais tout ça n'a plus d'importance
Il est trop tard, déjà
J'ai perdu mon temps, j'ai cherché à comprendre
Quelque chose que tu m'expliquais depuis des mois

Maintenant j'attends
je brûle avec mes regrets
Regrets qui me déchire depuis si longtemps
Ça me désole d'avoir agi ainsi...

Bonjour, je suis nouveau sur ce forum, ou plutôt sur ce topic, j'avais déjà posté quelques essais, mais qui n'étaient pas des poèmes =)

Voilà pour la présentation, voici pour le poème, intitulé: "Temps de pluie"

Je regarde dehors, et il pleut
Des trombes d'eau à n'en plus finir.
A cette vue j'esquisse un sourire,
Et la pluie m'envahit peu à peu.

Je pose mes deux mains sur la vitre.
Ce spectacle me met en émoi,
Et dehors, il pleut toujours des litres.
Toute cette eau se déverse en moi.

Le feu de ma douleur s'est éteint,
La pluie amassée cherche mes yeux.
Une larme s'écoule de peu,
Vite chassée du dos de la main.

Gasp! Je cherchais un topic pour poster mes poèmes, mais la qualité des miens est bien pâle face à ceux rassemblés ici!

Je me régale à lire les différents poèmes de chacun en tout cas ^^

Dezert: Y'a pas 1 truc avec le nombre de pieds dans les haiku?

lexaeus: Merci! J'ai bien aimé temps de pluie. Au plaisir de te relire

Morphisme: Sympa, merci! Pas trop dur le réveil?

Salut, un poème assez long que j'avais écrit pour une période ou j'allais pas bien suite a un plaquage,

Bonne lecture

Au crépuscule de la nuit,
Avant de sombrer dans mon lit
Il m'arrive parfois,meme assez souvent,
D'plonger mes yeux dans l'ciel,et d'me perdre dedans,
D'faire voguer mon regard,dans ces abymes illimitées,
Et sentir sur mes joues,tellement de larmes couler,
Elles glissent et c'est ainsi que sur mes lèvres, finissent,
Et que d'un geste de main,elles s'envolent au loin,
Et reviennent a la terre,comme j'y reviendrai un jour,
Et disparaissent lentement,comme mon coeur et mon amour ...

Au crépuscule du jour,
Lorsque le soleil a fait son tour,
Il m'arrive toujours,meme tout l'temps,
D'm'assoir et r'garder l'soleil couchant,
D'unir l'iris de mes yeux,
A la lumière de l'astre de feu,
Et d'sentir sa chaleur,réchauffer mon coeur,
Couler dans mes veines et r'faire partir mon ardeur,
Qui n'durera pas hélas,car la réalité la rattrapera,
Celle qui dicte ma vie,et m'amène à mon trépas

Au crépuscule de ma vie,
Quand elle gagne enfin son répit,
Il m'arrive une dernier fois,
De penser encore à toi,
Et mon ame souffre de s'envoler,
En laissant tous ceux que j'ai quitté,
Porté par les anges je survolerai le monde,
Je pleurerai pendant quelques secondes,
Ce seront mes tout derniers moments,
Et j'comprendrai enfin que vivre c'est le plus important

lestat8601, Merci pour ton com! J'avais peur que mon poème se perde dans la masse! (masse d'excellente qualité par ailleurs)

Sinon tiens, autant continuer sur ma lancée ;)

A.D.N.L

Alliance
Avec toi, je ferai des miracles,
Et je soulèverai les obstacles
A la force de ma volonté
Qui trouve sa source à tes côtés.

Destruction
Contre toi je te ferai la guerre
Je ferai de ta vie un enfer
Te blesser ou servir d'exutoire
J'ai choisi ma victime expiatoire.

Neutralité
Sans toi je mènerai seul ma vie
Sans toujours demander ton avis.
A chacun sa vie, chacun sa croix,
Je ne me soucierai plus de toi.

Liberté
Trois voies et trois destins différents,
Chemins incompatibles, et pourtant
Tout un chacun à la liberté
De choisir sa propre destinée.

Allez allez, d'autres poèmes tout chaud qui sortent du four à idées! =D

Erreur

Il était une fois, dans la rue
Deux âmes qui n’auraient jamais dû
Se croiser et pourtant le destin
Les réunirent main dans la main

Il était beau dans sa chemise,
Haute taille, une tour de Pise
Elle était belle dans ses formes
Seins fermes, taille filiforme

Dans un songe d’une nuit d’été
Leurs deux corps en chaleur fusionnèrent
Les lèvres affamées se trouvèrent
Et ils firent l’amour sans compter

Une simple erreur, un simple oubli
Bouleversa à jamais leurs vies
Un morceau de latex, simplement
Leur aurait évité un enfant.

Deux gamins élevant un bébé
Ames incompatibles, liées
A jamais sans même le vouloir
Destins mêlés sans échappatoire.

Morphisme, j'aime beaucoup ton poème, les mots sont bien choisis, l'émotion est bien là, et surtout on voit qu'il y a une recherche de rythme dans ton poème (du moins c'est ce que j'ai ressenti)

Bon, moi j'en poste un dernier pour la route, après je me mets en pause et j'attends vos commentaires ^^

Oblivion

Oblivion, la cité de l’oubli
Ou se perdent les pleurs et les cris,
Où meurent l’optimisme et les rêves
De tous ceux que l’espoir achèvent.

Oblivion, qui ouvre grand ses portes
Aux brisés, perdus de toute sorte,
Leur offre le nectar de l’oubli
Pour chasser leur peine loin d’ici.

Oblivion, mon El Dorado,
Mon Sion, ma Cité Perdue,
Allège-moi de mon fardeau,
Espoir insensé qui me tue !

lestat8601 > Bof non pas vraiment difficile, je suis habitué à la déprime de toute façon...

lexaeus > Ouais ce sont des octosyllabes, en fait je me sens obligé de pondre des vers qui ont la même métrique
Mais bon ça prend du temps
J'aime beaucoup ton dernier poème
L'avant-dernier m'a fait sourire

Moi aussi j'aime bien faire des poèmes avec la même métrique. j'ai commencé par les alexandrins, puis après des octosyllabes, et maintenant je fais un peu de tout. J'arrive à varier d'une strophe à l'autre, mais toujours en essayant de garder une certaine constance dans le rythme du début à la fin.

C'est vrai que ça prend du temps, et moi perso j'ai l'air un peu débile quand j'écris mes poèmes en comptant sur mes doigts ^^

Pour les autres poèmes, j'aimerai bien commenter les haïku mais je ne saurais dire s'ils sont bien faits ou pas, j'ai aucune notion dans ce domaine!

J'ai écrit en prose comme Baudelaire, (mais sans l'atteindre) le but de tout cela était d'essayer de reproduire la respiration agonisante d'une personne en train de mourir.

La morte fût morte à trois heures moins le quart en mangeant un croissant bouillant. Bouillant de bonnes intentions mais tiède d’illusions. Illusions croquant le fruit défendu. Celle-ci, devînt déchue à cause d’une faible plainte qui sommeillait dans sa petite âme. Âme qui part rejoindre son amie la mélancolie. Mélancolie berçant l’infante de la tristesse, afin qu’elle puisse dormir pour l’éternité. Éternité immortelle la laissant en son sein rêver pour toujours, jusqu’à la fin de ses jours.

waluigi03, je m'y connais pas vraiment pour les poèmes en prose (à se demander ce que je sais vraiment sur la poésie ^^) mais bon j'aime bien l'enchaînement de tes phrases. Et suivre le parcours spirituel d'une personne qui meurt en mangeant un croissant, c'est...original =)

Autre poème, écrit il y a quand même quelques temps =)

Cigarette

J’aspire des bouffées de Mort à grands poumons,
Et j’expire ma Vie sans le moindre regret,
Grâce à un petit tube à cancer tout mignon,
Si belle cigarette et sa blanche fumée.

Malboro, Chesterfield, des meilleurs et j’en passe,
Des emblèmes taillés dans de beaux emballages
Font de la cigarette le produit des masses,
Produit de référence des enfants pas sages.

Cigarette d’accès à la communauté
Vaste des pratiquants aux poumons enfumés,
Ou méthode douce de suicide assistée
Qui de toute raison reste ma préférée.

Petite dédicace
http://www.youtube.com/waatch?v=uwIGZLjugKA&ob=av2e

It was 2006, our thoughts were short, our sloth were high
Caught somewhere between kid and rough boy
We were scribblers and we were far from in between
It was JVWC time somewhere in jv.com

Splashing through the chat, talking about kikool stuff
It’s the simple things in life like when and there
We did have no rules but man I never will forget
The way we laughed our heads off till the daybreak

And we were trying different things,
We were writing wicked things,
Showing off for four pages full of sweating writing
Sipping Fantasy as whiskey, puking on sappy novels
Singing the praises of Little Hobbit all the night long
Swinging smileys side by side all the thread long

Catching each gap to tease the reviewers,
Hatching to bribe budding text chewers.
It’ll forever hold a spot inside my soul
As Little Hobbit hit the jackpot by self-propelling winner
Go forth and trash by kidding was the time killer

While we were trying different things,
And we were writing wicked things
Showing off for four pages full of sweating writing
Sipping Fantasy as whiskey, puking on sappy novels
Singing the praises of Little Hobbit all the night long
Swinging smileys side by side all the thread long

But how huge it was to get ripped of
By judges who ditched us like PITA*
Or how long they let us wag the tail before giving score
Think, man, I’d love to find this happy-go-lucky mood again
Man, I’d like to feel these crazy vibes again

And we were trying different things,
We were writing wicked things
Showing off for four pages full of sweating writing
Sipping Fantasy as whiskey, puking on sappy novels
Singing the praises of Little Hobbit all the night long
Swinging smileys side by side all the thread long

Hey man, I never knew to say goodbye
So I’ll sing out of tune in the net sky
But if you sing alone and wonder why
If by chance, you itch to write in this bloody thread again
Man, if you’d like to feel these crazy vibes, come again

And we’ll be trying different things,
We’ll be writing wicked things
Showing off for four pages full of sweating writing
Sipping Fantasy as whiskey, puking on sappy novels
Singing the praises of this merry mess all night long
Swinging smileys side by side all the thread long

• PITA = pain in the ass

J'ai baigné le coeur de mon sang
Au loin profond
Au-delà du bleu des yeux
J'ai saigné toute l'ardeur de mon âme
Aux pieds de l'été qui
Lentement
S'éteind...

J'ai cessé de respirer
Pour ne plus te voir t'envoler

Puis

J'ai jeté ton regard au ciel
Tu as pris la forme des nuages
Et quand mon corps j'ai reposé
En moi tu es restée

Et au loin,
Le Bleu qui s'éteind

Bonsoir, je suis nouveau sur ce forum ( première fois que je poste ) je n'ai aucune prétentions mais puisque tout le monde se lâche, pourquoi pas moi

Chaque matin, j'ouvre mes yeux,
Pensif, me questionnant sur notre ère
Et mon regard se pose vers les cieux.
Dans un espoir mince et éphémère
De trouver une vérité, je sais qu'elle est là.
Je peux entendre ses doux murmures dans un écho austère,
Et j'espère qu'un jour, quelqu'un la comprendra.
J'ai traversé les ténèbres, maintenant je vois la lumière
J'ai la chance de respirer et j'ai la chance de ressentir.
J'ai connu le bohneur, j'ai connu les larmes
Malgré tout j'essaye de ne pas trop souffrir
Je parviens à rester éloigné de tout ce vacarme.
Parmi tout ce monde, et parmi toute cette peine,
Parmi tous ces mensonges et toute cette folie.
Je reste toujours éloigné de la haine,
Et la vie m'a bien accueilli
Loin de toutes ces bestialités
Mon âme est envahie d'un souffle de liberté,
Je suis heureux d'être là
Tellement heureux d'être là.

Bonsoir je suis également nouveau ici
Voici un de mes texte que j'ai presenté lors d'une soirée slam

Du feu et de l'essence, je vois partir en cendre mon enfance
maintenant, je dois prendre un aller simple pour l'adolescence
mais pas trop préparé, pas eu le temps de faire mes condoléances
L'histoire commence la, aux alentours des années 2000
12-13 ans, garçon extrêmement timide
j'avance en compagnie de la solitude, ma meilleure amie
En classe, on me dit que je ne parle pas beaucoup
mais je me fous de leur avis
leur discutions sont vidées de tout intérêt
de leur bouche ne sort que fille, sexe, fiesta et fumée de cigarette
l'innocence est belle et bien morte et enterrée
Je me revois alors, moi l'an dernier
je n'étais pas encore noyé par une marée noire d'incompréhension
Les filles jouaient à la marelle, et nous les garçons
on se marraient lorsque l'une d'elle voulait se marier avec l'un des nôtre
tu les voyaient se chamailler mais tu savais que cette idée plaisait à l'un et l'autre
C'était énorme, petit on rêvait d'être des hommes
mais moi, désormais je veux redevenir un môme
Au secours, je ne me sens pas bien dans ce corps
hier encore, j'ai séché les cours
cette prison me casse les couilles, j'étouffe
et mes compagnons de cellule s'en foutent
me prennent pour un demeuré
mes points au bulletin chutent
devant mes parents impuissants et apeurés
Mais putain, je n'y peux rien si mon esprit est dissipé
ne connais pas la discipline
besoin d'évasion pour combattre le spleen
alors le soir, je m'invente des histoires
dans lesquelles toute logique décline
j'y suis le héros, le gars que tout le monde acclame
le brave qui combat les forces du mal
je sauve des villages de vils pillards
ou je pourchasse des mages avides de pouvoir
pour l'inspi, je puis dans l'univers des divers Final Fantasy
mais aussi dans ces B.D venant d'Asie
Messieurs, Dames, je vous offre une entrée gratuite
pour visiter mon esprit, alors entrez-y
et voyez comment il a bien évolué 13 ans
Aujourd'hui, je le considère comme le plus précieux des trésors
et si je l'ai abîmé en regardant Loft Story
c'était pour faire comme les autres
la vérité, j'en avais rien à foutre
après tout, je n'ai pas à ressembler à une bande de clown
je suis moi et pas un clone
marginal comme le mouton qui décide de sortir de son enclos
des fois la tristesse m'agrippe mais pas de quoi partir en sanglot
quand une fille me parle, tout mes membres en tremblent
et au moment de rendre une réponse
ma langue et ma bouche stoppent toute coopération
mes lèvres essayent alors de rattraper le travail de ces fainéantes
mais n'arrivent qu'à sortir une série de mots n'ayant aucun sens
Et oui c'est hardcore l'adolescence
du feu et de l'essence, je veux la voir partir en cendre

Sombre solitude,
Dans la noirceur de la nuit,
Noyé d'amertume,
Seule la lune brille.

Affligé, désemparé,
Voyant le monde sans le regarder
Une larme à l'horizon
Tout n'est que poison.

Tu t'en vas sans crier gare.
De toute façon il est trop tard.

Ok à moi de jouer c'est ici le topic de poèmes si je ne m'abuse

Son chemin est long et parsemé d'embûches,
Avec peine et douleur il marche,
A travers les guerres aussi fragile qu'une cruche,
Il ne faiblit pas alors que le monde se fâche,

Chaque jour là où il passe la terre se réveille,
Ses forêts renaissent, les chrysanthèmes paissent,
En leur nouvelle aurore il veille,
Pendant que lui vieillit et s'affaisse,

Arrivé au sommet d'une montagne,
Là où seul l'homme peut être auprès du ciel et loin de Dieu,
Il prend sa plus belle voix et hurle au cœur de cette montagne,
Ce qu'il a semé est éparpillé aux quatre vents tel un pieu,

Jeté dans l'univers ce pieu atteindra le cœur des hommes,
Mais cela ne suffit pas alors dans un dernier geste,
Il prend une torche et dans un dernier râle fantôme,
L'allume du feu de la création et aperçoit la peste

Humaine soit-elle ! Des yeux mi-clos
Des mortels clignent encore dans leur obscurité,
Mais ne tardent pas à s'ouvrir grâce à ces mots,
Et se retrouvent nez à nez face à la clarté,

Tandis que le monde renait, l'homme aux cheveux ébouriffés,
Le visage méconnaissable ses vêtements dépenaillés,
Meurtri dans un geste ultime, il balaie vents et mouettes,
Cet homme rongé par les séquelles du temps, c'est le poète !