Les danses incertaines
Ses yeux pleins de malice m'amuse
Quand ma divine cendrée s'abuse
Son regard absent, larme sucrée
Offerte au Prince illusionné.
Est-il charmant ce conquérant
Aux aillons de poète errant
Dans sa tentative timide
De dérober, bouche avide,
le coeur chancelant de la Belle ?
Cette imprenable citadelle...
La belle danse que voilà
Son regard amoureux sous l'éclat
Falsifié !
Et le mensonge toujours somptueux.
Les lèvres gonflées par le sang impétueux
Donnent à rire le mystère,
le sourire éphémère.
Masque délétère
de son Enfer.
Une mise à mort indifférente
De sa jolie inconstante.
Que peut-il réussir à faire
Avec cette femme trop terre à terre ?
Il se lance doucement
Pour se découvrir totalement.
Séduction lancinante
Émotions fascinantes.
L'Attente interminable,
L'espoir abominable.
L'éternité infernale
L'oubli détestable.
Puis soudain la vérité
Dans ses iris apparaît !
Elle.
Sans détours.
La flamme l'anime
Belle !
Voilà, ça change un peu de d'habitude, c'est un sonnet.
Pâle, et sentant en moi vibrer des accords sombres,
J'écoutais s'élever la mélopée du vent,
Douloureux adagio dans le soir angoissant.
Plainte ardente. Sanglot tumultueux de l'ombre.
Serait-ce le total de tous ces hurlements,
De tous les craquements du navire qui sombre,
Des gémissements sourds s'exhalant des décombres,
De tous les pleurs, de tous les grincements de dents ?
Hélas non ! Je sais trop que ce n'est que le bruit,
Lamentable et lugubre au tomber de la nuit,
Du vent crépusculaire attardé dans les branches.
De la lointaine action rien ne vient jusqu'à nous...
On voudrait s'élancer, se griser de revanches !
Mais on ne peut qu'attendre, et tomber à genoux.
"- Vous, vous avez la volupté
Du vélo qui tourne la rue
Vous gardez des airs légers
Ca devrait être corrigé -
Un oiseau tournerait la rue
Noyée sous un typhon d'été
Habillé dans un éclair bleu -
Ce serait vous, vieille pie verte
Et ce serait, cette fois, le
Grand moment du Tout Arrêté
Dans la ville étrange et inerte.
- Vous, vous traversez la rue
Vide deux saisons plus tard -
Le ciel petit comme un phare
Sur le petit trottoir cru.
Il fait noir, vous le savez -
"C'est normal", rien de mieux ?
J'abandonne aux silencieux
Mortels le droit de nous dire
Ce qui doit être sauvé
Dans l'étroit de mon délire.
- Je vous trouve un peu sérieuse,
Avec votre ironie lente
De lion qui secoue la tête,
Et tous ses airs sentencieux.
Je n'aime pas les raisonnés
Qui jouent aux fous le dimanche
Et le mercredi se penchent
Sur leur comptabilité."
Ainsi conversaient tendrement,
Dans le jardin de l'ambassade,
Ma grand-mère, Sophie Marmelade,
Et Bénédicte Mauvais-Temps.
C'est gai, c'est gai, c'est navrant.
Soupir final
Si je me tue, je crois
Qu'ils pleureront un peu.
Mais je le fais quand même,
Je les veux malheureux.
Et le monde s'éloigne
Vite comme un avion
Dans un ciel de campagne.
Derniers mots, derniers pions.
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-58-7554-121-0-1-0-0.htm#message_70462
comme les avis changent avec les années! en tout cas je constate que ce topic vit toujours aussi bien sans moi!
Il est encore temps de te rabattre sur les Haïku. Ici, on se bat pour sa place
ma place? si j'en voulais une je la prendrai!
je suis l'instigatrice de ce topic concret,
mais l'inspiration me me sied plus,
c'est pourquoi ailleurs j'ai jeté mon dévolu!
Bon et bien je me lance,mais je ne pense pas trop que l'on va comprendre,mais ne méditez pas trop dessus.
Tranquillement
Je vois la vie en métaphore
un rêve fait d'ors endormis
de mœurs et de morts nés
je ne veux rien hormis mon ami ennui
loin de ce monde dominé par Money
Mère nature tu es mon honey.
De l'anglais au français
L'on sait qui sait,
L'on sait qui sèche,
D'excès en excès
Les mots s'écoulent comme de la salive
Les maux écroulent les espoirs de survivre.
Un drame de plus,une âme de moins,
Ça n'a pas de sens,
à moins que tu sois sensible
Sensé,comme le fait de pensée.
Un vers de plus,du blanc en moins.
Cédrick E.
Le Miroir
Dans ce miroir, je me vois, je m'admire
Rendez-vous galant, me forçant à m'admettre
Ce strident cri, m'avouant toutes ces vérités non-dites
Les réponses manquantes, il me les renvoie en dettes
Mon sosie qui s'isole
Qui se sait et cisèle mon âme
Le refus m'est impossible, je suis son unique cible
Mes rêves et convictions
Parsemées d'incisions de cette transparente lame
Que me veut-il? Je ne veux pas être son idole
Malgré cette glace, je n'y vois que du feu
J'y vois l'honnêteté, la seul chause qu'il me faut
J'y vois ce que je fis et tout ce dont je me fous
Je n'y vois pas de futur, mais juste ce que je fus
Ce que je fus, tue, cette miryade est complète
Je ne puis m'admirer, la glace me narre mes échecs
Et me nargue, elle me nargue
Cette pointe chatouille mon coeur
Sur cette surface lisse, je suis un homme brisé
Le Silence
Le silence, d'une assourdissante stridence
Et ne m'obligez pas à utiliser le mot immense
Il me domine, m'opprime et désopile
Dans ma vie il prime
Et s'il gouverne le tout, il ne dit rien
Dans son insignifiance, les mots qu'il signe
Sont trop lourds pour être touchés
Trop sourds pour ne pas m'aveugler
Je suis un pion dans son stratagème
Il voudrait me faire comprendre ce que personne n'entend
Mais il est saboteur
Et dans son cri, je me consume lentement
Ma chère Red,
Si l'inspiration ne vous sied plus, comme vous le prétendez. Je constate que beauté et bonnes paroles asservissent toujours ma pensée, et asseyent l'amour que je vous porte depuis longtemps.
Oubliées les Roxanes et les Dulcinées du T., nous vous avons.
Pernicieux, je ne suis, mais je le (re)deviendrai si vous comptez rester sourde aux besoin que votre âme réclame !
Décidément, le temps a raison de moi....
Veuillez excuser un vieil homme que les retrouvailles émeuvent un peu trop pour ces messages intempestifs et non versifiés.
Mais je dois apporter une correction capitale :
Ma chère Red,
Si l'inspiration ne vous sied plus, comme vous le prétendez. Je constate que votre beauté et vos bonnes paroles asservissent toujours ma pensée, et asseyent l'amour que je vous porte depuis longtemps.
Oubliées les Roxanes et les Dulcinées du T., nous vous avons.
Pernicieux, je ne suis, mais je le (re)deviendrai si vous comptez rester sourde aux besoins que votre âme réclame !
Il est encore temps de te rabattre sur les Haïku. Ici, on se bat pour sa place => Ca roxxe les Haikus Je prévoit un recueil bientôt (je dois en avoir une dizaine dont je suis satisfaits maintenant).
A insérer dans des textes ou des descriptions, ça fait un bon effet.
Très beau le sonnet..
Un jour qu'il faisait nuit
J'étais debout assis sur le bord au milieu de mon lit.
Je lisais un livre qui n'était pas encore écrit
A la lumière d'une chandelle éteinte.
Dehors l'orage grondait en silence
Les éclairs sans lueur illuminaient le ciel noir
Les lettres invisibles dansaient à perdre haleine une danse immobile
Dites-moi ce que vous en pensez !
Cyrano_de_B
Posté le 1er juin 2010 à 22:37:53 Décidément, le temps a raison de moi....
Veuillez excuser un vieil homme que les retrouvailles émeuvent un peu trop pour ces messages intempestifs et non versifiés.
Mais je dois apporter une correction capitale :
Ma chère Red,
Si l'inspiration ne vous sied plus, comme vous le prétendez. Je constate que votre beauté et vos bonnes paroles asservissent toujours ma pensée, et asseyent l'amour que je vous porte depuis longtemps.
Oubliées les Roxanes et les Dulcinées du T., nous vous avons.
Pernicieux, je ne suis, mais je le (re)deviendrai si vous comptez rester sourde aux besoins que votre âme réclame !
Cyrano! vous ici??!! que diantre se passe-t-il!
je n'aurai jamais cru vous revoir en ces terres hostiles
qu'à cela ne tienne nous ne feront pas la fine bouche
et s'il vous plait que quelqu'un re-passlalouche
Non! ne redevenez pas Pernicieux!
vous ne m'en serez que plus précieux
Nul besoin de vous parez de vos plus beaux atours
pour venir ainsi nous surprendre dans le détour
je connais déjà votre enflammée passion
et les vers qui en découlent feront diversion
mais est-ce bien là votre l'intention
de dévoiler ainsi toutes vos émotions?
Gardez un peu de votre pudeur
bien cachée au creux de votre coeur
je ne promets pas de revenir
pourrez-vous m'empêcher de fuir?
Cyrano_de_B
Posté le 1er juin 2010 à 22:37:53 Décidément, le temps a raison de moi....
Veuillez excuser un vieil homme que les retrouvailles émeuvent un peu trop pour ces messages intempestifs et non versifiés.
Mais je dois apporter une correction capitale :
Ma chère Red,
Si l'inspiration ne vous sied plus, comme vous le prétendez. Je constate que votre beauté et vos bonnes paroles asservissent toujours ma pensée, et asseyent l'amour que je vous porte depuis longtemps.
Oubliées les Roxanes et les Dulcinées du T., nous vous avons.
Pernicieux, je ne suis, mais je le (re)deviendrai si vous comptez rester sourde aux besoins que votre âme réclame !
Cyrano! vous ici??
je n'aurai jamais cru vous y revoir!!??
certains prennent une douche,
d'autres passent la louche!
un bourreau des coeurs est de retour
ne vous laissez pas prendre dans le détour!
Laissez ce fallacieux de Pernicieux où il est!
nous ne voulons pas le revoir d'aussi près!
Vos trépidantes aventures
sont bien plus pures et sans bavures!
Est-ce un retour d'inspiration?
Hélas, je crois bien que non
peut-être un reste de passion
que je nourris à votre intention...
Cyrano mon effronté amoureux
je vous en prie restez silencieux
(c'était la première version que je croyais avoir effacée par mégarde! désolée si ça se ressemble un peu...)
Quand un pont vous sépare de neuf ans séparés
Et qu'un toucher devient étrange et criminel
Vous serez avertis par l'ensemble des plaies
Que la loi qui s'aveugle est exécrable au miel
Que le miel du bonheur se glisse entre vos mains
Et par étrange effet vous remet au matin
Une douce amertume au profond de la gorge
Il se plaint dans sa chambre (et ça fait un écho).
Cette fois j'ai laissé ma place
Aux beaux Narcisses.
J'habite en 1926,
Dans un palace.
ma poésie en vidéo : http://www.youtube.com/watch?v=wvyPkdSA1JY